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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: ≈ les perles du RP
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Rechercher dans: pause café   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: ≈ les perles du RP    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMar 3 Mar 2020 - 21:46
rotten bananas ©
édition {#}5{/#}

Dans un western, il faut dégainer très vite si on veut réussir à survivre. Dans un RP de groupe sur 30Y aussi. On va de surprise en surprise, et c'est en général chaotique, rempli de feels, de plaisanteries, de bagarre, et d'enjeux qu'on ne peut comprendre qu'en lisant 600 pages de RPs. Ou en demandant what on Earth is happening sur la CB (notamment à la gourou {@=3786}Raelyn Blackwell{/@}, qui saura TOUJOURS répondre, ce qui est honnêtement aussi flippant qu'impressionnant).

Mon RP préféré du mois de février a été de loin le Young and beautiful. {@=4293}Molly Ivywreath{/@} y décrit {@=2668}Ariane Parker{/@} dans ces termes : "Elle me fait un peu peur, donc on peut dire que la menace est réussie." {@=3866}Léo Ivywreath{/@} essaye de rattraper les choses en soufflant à ses amies terrifiantes : "Elle est trop mignonne, hein ? Elle vous a même fait un compliment." Et {@=3434}Elora Dawson{/@} raconte à Molly que Léo l'a un jour sauvée d'un chauffeur de taxi bizarre. Le seul qui se tient tranquille, c'est le frère de la mariée, {@=4220}Tristan Oakheart{/@}, qui a sans doute compris que dans les RPs de groupe sur 30Y, il vaut mieux faire profil bas.

Moralité : ne perdez pas espoir, vaillants camarades, un jour vous aussi ferez partie d'un RP de groupe où vous écrirez plus vite qu'on ne saute par-dessus des pneus dans une course d'obstacles - parce que si vous ralentissez ne serait-ce qu'un peu, ou si vous prenez le temps de monter toute une stratégie sur Skype de ce qui devrait se passer ensuite, quelqu'un vous devancera, avec une bombshell tellement éblouissante que vous ne regretterez même pas le temps que vous y avez perdu. Oui, je fais référence au post chamboule-tout d'Auden dans le cinquième mariage, parce que c'est rare, les choses comme ça, et que Ginauden is real, et qu'on n'a donc pas besoin de partir en grève.

Du love à tous.
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5
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Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}
ft. {@=4413}Ash Shephard{/@}
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyLun 17 Fév 2020 - 17:48
 « Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867   ash shephard & Jimena Valladores


Il s'attendait à tout sauf à ça ... Jimena venait de prendre le dessus sur lui. «Je refuse que tu soies le seul à prendre des initiatives ici. » chuchota-t-elle avant d'enlever les autres boutons de la chemise du jeune homme pour ensuite faire valser cette dernière. Leurs deux corps basculèrent sur le canapé situé juste derrière eux. La jeune femme ce trouva au dessus de lui.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyLun 17 Fév 2020 - 16:26
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Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}
ft. {@=4413}Ash Shephard{/@}
Comment faire comprendre et imposer ses choix de vie à son petit-ami ? C'est une bonne question, digne d'une dissertation de philosophie. Jimena n'avait jamais eu la recette magique pour cela, à chaque fois ça finissait toujours par casser. C'était souvent elle qui mettait fin à ces relations quand ce cas se présentait. Mais pourquoi elle avait une pensée si négative tout d'un coup ? Sûrement parce qu'elle voyait le même schéma qui allait se répéter à des kilomètres.
Non elle a envie d'y croire cette fois-ci, elle chassa bien vite ses pensées de sa tête avant que son cerveau ne lui ordonne de se mettre en mode ''paroles sèches'' et qu'une dispute éclate ce dont son coeur n'avait absolument pas envie.
A partir du moment où la mexicaine vit le ciseau se poser sur la table, elle sentait que quelque chose dont elle n'aurait absolument aucun contrôle allait se produire. Une dose d’excitation monta en elle, la surprise que pouvait lui révéler ce moment ? Lâcher prise, c'est tout ce que son coeur lui disait. S'abandonner à l'instant présent pour profiter enfin de ce dont elle rêvait parfois et depuis un petit moment surtout.
« J'ai besoin de t'avoir à mes côtés, promet moi de faire un effort ... » susurra-t-il à son oreille. Le souffle chaud Ash sur sa peau, la fit frissonner et l’excitation monta encore plus en elle. Personne avant lui n'avait réussi à lui faire perdre son self contrôle depuis un très long moment. Ça lui faisait plaisir comme ça lui faisait peur à Jimena. «Promis » chuchota-t-elle avant de se tourner légèrement son visage vers lui pour lui faire un baiser, langoureux.
Sa robe descendait lentement, elle la sentait glisser sur sa peau et donna un petit coup de pouce pour qu'elle termine sa course directement sur le sol. La mexicaine se retrouvait désormais en sous-vêtements face à lui, loin de la gêner parce qu'elle avait l'habitude suite à son boulot de mannequin de se retrouver dans un pareil accoutrement devant les hommes.
Ça faisait longtemps qu'elle n'était pas tombée sur quelqu'un d'aussi  doux et délicats dans ses gestes alors ça la fit rire, un peu comme une imbécile faut se l'avouer.
Ses caresses étaient comme des décharges électriques dans le corps de la jeune femme, pour quelqu'un d'aussi jeune il n'est pas sans expérience dans la matière et ça lui plaisait.
Par on ne sait quelle pulsion, elle se retourna pour faire face à Ash «Je refuse que tu soies le seul à prendre des initiatives ici. » chuchota-t-elle avant d'enlever les autres boutons de la chemise du jeune homme pour ensuite faire valser cette dernière. Elle poussa ensuite Ash jusqu'au canapé en l'embrassant langoureusement, ils tombèrent ensuite dessus et Jimena se retrouva au dessus du jeune homme poursuivant ce baiser comme si rien ne pouvait l'arrêter. .
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyDim 16 Fév 2020 - 22:25
 « Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867   ash shephard & Jimena Valladores


Il décrocha un sourire lorsqu'elle fût son lapsus. Il resta cependant dans son coin avec sa quiche. Pire qu'un gamin qui boude car on vient de lui enlever sa console de jeu. Encore plus quand elle lui avoua que ça ne s'arrangerai pas encore pendant encore une année. Ca lui avait coupé la faim ... Son visage s'assombrit ... il sentit son coeur ce serrer. Comme si elle s'éloignait de lui. La jambe de la jeune femme vint contre la sienne. Elle venait lui frotter délicatement sa jambe volontairement contre lui. Ash ce força pour ne pas réagir mais au fond de lui ça lui plaisait. Mais sa fierté prit le dessus cette fois. Jimena ce leva pour ranger la vaisselle sale dans le lave vaisselle. Il l'accompagna d'un pas non chaland en emportant le reste. « Écoute Ash je ne veux pas qu'il y ait un malaise entre nous. Je ne veux pas que tu crois que je refuse ta proposition de tout à l'heure, c'est juste que j'ai besoin de temps et de ce diplôme surtout. J'en suis à ma dernière année. ..» Il baissa les yeux car ça ne lui plaisait pas du tout d'entendre ça de sa bouche. Et il ne pouvait gâcher sa déception. A l'écouter ils n'allaient ce voir que très pendant encore un an !! Alors que leur relation venait tout juste de commencer ... elle lui demandait presque de ralentir la cadence qui était déjà ... faible et au point mort depuis maintenant plusieurs semaines. Il fût assez surprit de l'a voir déboutonner le bouton de sa chemise. Elle s'éloigna encore ! C'était toujours pareil avec elle ... A la première approche, premier contacte, l'a voilà qui s'en va. Ash ce mit à grogner intérieurement.

« Question bête mais tu n'aurais pas une paire de ciseaux par hasard , demanda-t-elle en revenant dans le salon, j'ai l'étiquette de ma robe qui me démange et c'est franchement pas agréable. » Il ne pu s'empêcher de penser que ce n'est pas l'étiquette qui allait l'a démanger dans pas longtemps à tourner autour du pot comme ça. C'était mal connaître Ash que de le provoquer ainsi en pensant qu'il n'allait pas réagir. Il l'a rejoignit avec un ciseau dans les mains. Dos a elle il commença à faire glisser doucement le zip de sa robe vers le bas. Il s'exécuta à couper cette étiquette. Le ciseau ne tarda pas à rejoindre la table basse mais les mains de Ash s'attardèrent sur les épaules de Jimena. Il ne fallait pas grand chose pour que la robe de la jeune femme ne finisse au sol ... Il déposa ses lèvres dans le cou de sa dulcinée pour le lui embrasser tendrement. Ash ne pouvait lui résister même si elle avait réussi à le fâcher quelques minutes avant. Doucement ses mains glissèrent sur ses bras pour faire glisser sa robe peu à peu, de plus en plus bas. < J'ai besoin de t'avoir à mes côtés, promet moi de faire un effort ... > Lui susurra t-il à l'oreille. Il ne lui demandait pas de venir s'installer chez lui. Mais juste venir passer quelques soirs auprès de lui. Ce manque d'affection devenait trop grand. Il l'a désiré plus que tout. Si bien qu'il ne pu s'empêcher de continuer à faire ce qu'il avait prit l'initiative de commencer. Il alla déposer des baisers volés sur ses épaules. Sa robe continuait de glisser doucement, dangereusement ... Ash sentit l'excitation monter en lui. Jimena tourna légèrement son visage vers le siens pour venir l'embrasser à son tour. S'en suivi un baiser doux et à la fois langoureux. La jeune femme ne tarda pas à ce retrouver en sous vêtement. Sa robe venait de ce faire la malle ni vu ni connu. Au moins cette "maudite" étiquette n'allait plus l'importuner ... Ash n'en fût que plus emballé. La dentelle qu'elle portait ne l'aida pas à ce contenir. Il glissa ses mains sur poitrine d'un geste délicat en espérant qu'elle soit réceptive. Son torse était plaqué contre le dos de la jeune femme tandis que leurs bouches étaient toujours liées par leur langues respectives. Shadow regarda la scène d'un air dépité. Il posa l'une de ses pattes sur sa tête comme pour venir caché cette vue plus que gênante pour lui. Son maitre était bien trop occupé pour voir la tête de son chien. Doucement ses mains descendait vers le ventre de Jimena. Sa peau était aussi douce que de la soie. Son parfum était enivrant. Le coeur de Ash lui, il était entrain de s'emballer tellement vite qu'il faillit sortir de sa poitrine. Peu à peu il arriva jusqu'a son tanga. Il glissa ses doigts par dessus la dentelle. Mais la tentation de passer en dessous lui avait traversé l'esprit... MAIS ... il s'agissait de Jimena ... du coup il y allait avec des pincettes. La première fois qu'il avait tenter quelques chose avec elle l'avait giflé ... Il passa doucement ces doigts au niveau de son entre jambe tout en restant au dessus de la dentelle. Il pouvait jouer avec ses nerfs lui aussi ... Il eu quand même un moment d'hésitation. Mais qui ne tente rien n'a rien ! Au pire il recevrait une deuxième gifle et il sera fixé une bonne fois pour toute.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyDim 16 Fév 2020 - 21:17
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Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}
ft. {@=4413}Ash Shephard{/@}
Elle le voyait dans ses yeux qu'il était déçu de sa réponse, vexé sûrement aussi. Elle se demanda comment elle avait pu être aussi bête pour sortir une telle réponse. Elle aurait du s'en douter que ça allait être la réaction provoquée, et après elle dit détester froisser les gens…
Jimena se leva un instant pour voir Shadow qui était tranquillement posé dans son panier, le pauvre chiant se trouvait ''privé'' de son maître à cause de sa présence. Elle lui grattouilla la tête et le chien avait l'air ravi de cette marque d'affection de la part de la jeune femme. Elle était plutôt satisfaite que Shadow ne soit pas un chien méchant et jaloux surtout. « Promis la prochaine fois je te rapporte un petit cadeau pour toi aussi. » chuchota-t-elle à l'oreille du chien avant que celui-ci ne réponde par un aboiement. La mexicaine alla ensuite se rasseoir sur le canapé, attendant le retour d'Ash.
Une bonne odeur se dégageait de la cuisine, elle avait hâte de voir ce qu'il avait préparé. Cette odeur lui rappelait un souvenir d'un de ses voyages, elle ne s'était jamais souvenue du nom de cette spécialité mais elle avait trouvé ce met très bon. Si ça se trouve ce n'était pas ce à quoi elle pensait mais elle adorait qu'on la surprenne.

Il revient quelques minutes plus tard en criant « A table ! », ça faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas appelée pour manger de cette façon. Elle souriait parce que ça lui rappela de bons souvenirs avant de revenir à la réalité « J'aurais pris le plateau, faut que tu reposes ta main. » fit-elle d'une voix douce. Parfois elle ne pouvait pas s'empêcher de prendre soin des autres tel un médecin, des vestiges de sa vie avant les Miss sans doute car sa vocation à la base c'était de devenir médecin nutritionniste. «  Ce n'est pas de la grande cuisine mais c'est toujours mieux que rien » continua-t-il ensuite. « C'est simple alors j'aime beaucoup et ce plat j'adore, j'en avais jamais revu depuis que je suis allée en France c'est à dire il y a un moment. »
Elle commença à prendre un morceau de la quiche « Succulent, exquis comme toi. Fit-elle avant de corriger, je voulais dire comme un plat de roi. » Lapsus révélateur de sa pensée ? Jimena se contenta de sourire pour faire comme si elle n'avait rien dit, mais c'était sûrement trop tard. Elle se mordit légèrement la lèvre d'embarras.
Puis ils mangèrent, c'était un peu silencieux c'est vrai. Jimena savait que c'était un peu de sa faute cette situation, de temps en temps elle s'amusait à faire du rentre dedans à Ash en cognant délicatement sa jambe sur la sienne mais il n'y avait pas de réaction. Soit il était fâché, soit il faisait comme elle c'est à dire faire attendre et se contenir.
Lorsqu'ils eurent terminer de manger, la mexicaine se leva immédiatement pour mettre les assiettes dans le lave vaisselle. « Écoute Ash je ne veux pas qu'il y ait un malaise entre nous. Je ne veux pas que tu crois que je refuse ta proposition de tout à l'heure, c'est juste que j'ai besoin de temps et de ce diplôme surtout. J'en suis à ma dernière année. ..»
Elle se stoppa dans sa phrase, remarquant qu'elle avait déboutonné sans s'en rendre compte un des boutons de la chemise du jeune homme. Elle reposa sa main aussitôt sur l'épaule gauche de ce dernier pour faire comme si de rien n'était encore une fois avant de partir à la cuisine.

« Question bête mais tu n'aurais pas une paire de ciseaux par hasard, demanda-t-elle en revenant dans le salon, j'ai l'étiquette de ma robe qui me démange et c'est franchement pas agréable. » D'habitude elle pense toujours à les enlever mais bizarrement elle avait oublié de le faire sur celle-ci. Sa question n'est d'ailleurs pas vraiment glamour pour une Miss Univers...
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySam 15 Fév 2020 - 16:54
 « Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867   ash shephard & Jimena Valladores


Elle venait de lui proposer d'être son infirmière. Il s'imagina Jimena en tenue sexy avec sa seringue à la main. Ash souria à cette idée. Déjà qu'elle était bien attirante dans sa petite robe rouge, alors avec une tenue provocante ce n'était même pas la peine. < J'y penserai la prochaine fois ! Mais je ne voulais pas t'inquiéter. > Elle l'était déjà...inquiète ! Il voyait bien qu'elle voulait en savoir plus. Mais lui parler d'Ikaar n'arrangerait rien. Ce mec était trop imprévisible pour l'intégrer à leur vie. Ash voulait protéger Jima cet homme. Il n'imaginait ce qu'il pourrait lui faire. Ikaar est tellement décomplexé ! Coucher avec sa compagne devant ses yeux ne l'aurait pas dérangé. Ash aurait été obligé de le tuer de sang froid ... Lorsqu'il osa enfin lui proposer de dormir quelques soirs chez lui histoire de ce voir un peu plus, elle déclina presque son invitation. Le jeune homme fût très déçu. Il avait l'impression qu'elle ne souhaitait pas plus avec lui. Mais il ne pourra ce contenter de quelques baisers... Même si il pouvait ce montrer patient. Et dieu sait qu'il avait déjà réaliser un miracle en ne lui sautant pas dessus depuis tout ce temps ! Ash finirai par ce lasser.

Ash ce leva du canapé pour cacher sa déception et fit mine de préparer quelques chose à grignoter. Son frigo n'était pas bien rempli. Il avait pratiquement fuit son logement depuis le debut de la semaine. Heureusement il restait une quiche lorraine dans le congèle. Il alluma son four pour le préchauffer et prépara une petite salade en accompagnement. Ce n'était pas de la grande cuisine mais c'était toujours mieux que rien. Ash resta muet. Pleins de questions ce bousculaient dans sa tête. Qu'est ce que le destin pouvait bien lui réserver encore ! Lui qui a toujours le don ce mettre dans des situations des plus délicates. Tout en préparant sa salade il jeta quelques regards à Jimena assise sur le canapé. Et si ce n'était pas la bonne ? Comment pouvait t-on savoir ces choses là ? Peut être n'était t-il pas assez bien pour elle. Ash était quelqu'un de modeste. Il n'avait pas des costards ni un logement luxueux. La chose la plus luxueuse qu'il avait c'était sa voiture ... et il avait trimé pour l'avoir. Jimena s'attendait peut être à autre chose... Elle avait parcouru le monde. Ash lui est toujours resté planté en Australie ... La douleur que provoqua sa main le fît revenir à lui. Il grimaça. Le médecin lui avait prescrit des calmants. Il en prit un accompagné d'un verre d'eau en espérant que cela suffise. Le four émit un bip pour signaler la fin de la cuisson. Ash mit le tout sur plateau en s'appliquant sur la présentation et posa le contenu sur la table de la salle à manger. < A table ! > Pendant l'espace d'un instant il avait l'impression d'être ce père de famille qui appel sa tribu à venir manger. Fort heureusement ce n'était pas encore son cas. Lui père ? Il avait déjà bien du mal à s'occuper de lui même... Ash s'installa sur sa chaise et attendit sa bien aimée pour commencer. < Ce n'est pas de la grande cuisine mais c'est toujours mieux que rien >. Il lui souria mais intérieurement il n'était pas trop bien. Ce refus de Jimena l'avait refroidit.
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Jimena voyait bien que sa question posait problème, en même temps elle était curieuse et faire comme si ce bandage n'existait pas n'aurait pas été dans ses cordes. « J'ai fait une mauvaise rencontre ... Je me suis laissé emporter par la colère et mon poing a fini dans un miroir » répondit Ash en lâchant un soupir.. Cette réponse ne satisfaisait pas entièrement la jeune femme, elle le sentait qu'il y avait autre chose, intuition féminine. Mais elle ne voulait pas insister davantage, au risque de partir sur une dispute.  Ce n'est pas le jour pour le faire. Elle lâcha un léger cri qui sonnait entre l'effroi et le dégoût en voyant la cicatrice, il ne s'était pas raté effectivement.
« Tu aurais pu me dire avant qu'il t'était arrivé quelque chose, j'aurai accouru telle une infirmière. Généralement les gens ne se sont jamais plaints de mes talents de  guérisseuse. » Elle ria de sa phrase avant de répondre au baiser de son cher et tendre. Ses doigts enfin dans les siens lui provoquaient des frissons, cette sensation intérieur devenait de plus en plus forte à chaque fois qu'elle se trouvait avec Ash. Peut-être était-elle prête pour dévoiler entièrement son corps au jeune homme qui fait battre son coeur ? Mais l'heure était actuellement à l'ouverture de la bouteille et pas à penser à la façon dont la soirée se terminerait !
Elle commença à boire le contenu de son verre et vit au moment moment Ash reposer le sien « Bonne initiative, constata-t-elle, médicaments plus alcool ne font pas bon ménage, elle posa son verre à son tour, j'aurai su avant j'aurai emmener une bouteille de jus de fruits à la place. » Son rire était espiègle mais cachait en réalité un petit mal être face à cette situation. Si elle aurait prit la peine de lui envoyer un message, elle aurait pu savoir qu'il s'était blessé et agir en conséquence. Mais peut-on réellement lui reprocher d'être sérieuse dans ses études ? Oui et non, tout dépend du point de vu et de la chose.
« La semaine fût longue ma foi ! J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne sait pas vus ! Tu sais que tu peux venir quand tu le souhaites. Je sais que la semaine t'es bien occupée mais ... » dit-il. Cette phrase sonnait comme un reproche dans la tête de Jimena, mais il avait raison de le faire. Elle est en couple, ils doivent avancer  à deux mais elle se comporte encore comme une solitaire qui sait ce qu'elle veut et qui avance seule dans sa vie. « Mais ? » demanda-t-elle insistant pour qu'il termine sa phrase. « Tu peux venir le soir après tes études » continua-t-il. Il avait autre chose à ajouter, la jeune femme le sentait à la tête qu'il faisait, d'un regard elle l'incita à terminer sa phrase. « Tu pourrais très bien dormir ici ! »
« Ash… J'aimerai beaucoup tu sais mais je termine tard les cours parfois, j'ai aussi mon stage, des devoirs à faire, des cours à réviser et à assurer la garde des enfants. » répondit-elle. Piètre excuse lui disait sa raison, tu passes quasiment ta semaine à Toowong le quartier où se trouve ton chéri, alors tu peux bien aller le voir non ? « Mais j'essaierai une fois que je serai habituée au rythme d'être un peu plus présente. C'est pas facile d'être encore étudiante à trente et un ans. »
Un baiser encore un, Jimena ne savait pas si elle allait réussir à terminer la soirée en restant sous contrôle. Elle aimait faire attendre mais avec Ash ça devenait de plus en plus complexe. Elle n'a jamais voulu se l'avouer mais elle aurait volontiers prolongé la soirée chez elle lorsqu'il l'avait ramené la première fois, si son signal d'alarme n'avait pas été déclenché par sa raison.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyVen 14 Fév 2020 - 20:13
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Le sourire de Jimena suffisait largement à le remercier. Il n'attendait rien en retour. Ce cadeau c'était le symbole de leur amour. Peu importe ce que cela avait pu coûter. Ash voulait être à la hauteur pour Jimena. Une ancienne Miss univers tout de même...Elle était si élégante ce soir alors que lui n'avait pas prit le temps de s'apprêter un peu. En même temps elle était venue par surprise. Elle avait eu de la chance qu'il soit chez lui d'ailleurs. Pratiquement tout les soirs de la semaine il avait été vadrouiller en ville. Cette question qu'elle venait de lui poser le lui rappela fortement. « Il t'es arrivé quoi ? » demanda Jimena. Ash baissa les yeux aussitôt. Que pouvait-il répondre à cela ? Les flash back de cette affreuse soirée refirent surface. Cette rencontre avec Ikaar et ce défis à la con. Il ne pouvait lui dire la vérité ... Mais entamer une relation dans le mensonge n'est pas forcément une bonne idée non plus. Il tenta tant bien que mal de lui répondre. Il regarda sa main puis lui répondit péniblement < J'ai fais une mauvaise rencontre ... Je me suis laissé emporté par la colère et mon poing a fini dans un miroir > Il laissa échappé un soupir < Je suis en arrêt une semaine. Il ne restera qu'une petite cicatrice, rien de grave. > Il retira le bandage pour laisser apparaître une cicatrise qui recouvrait la longueur de sa main. Puis il alla rejoindre les mains de Jimena pour enlacer ses doigts dans les siens. Ash avait besoin de sentir la chaleur corporelle de sa douce et ce bandage le lui empêcher. Tant pis pour la douleur. Ce soir il fera avec. < Allons trinquer à cette belle soirée > Finalement il ne lui avait pas mentit mais n'avait pas apporté non plus les détails les plus sordides de cette soirée. Jimena n'avait pas besoin de savoir ça. Elle serait blessé et lui ne saurait lui donner les raisons de ses actes. Ash sabra le champagne et le servi dans deux coupes. Il tendit un verre à Jimena et ils trinquèrent tout deux en échangeant un sourire.

Les deux jeunes gens étaient installé sur le canapé comme la toute première soirée qu'ils avaient passé ensemble. Le champagne était exquis ! Jimena savait choisir les bonnes bouteilles apparement. Ash bu quelques gorgées avant de reposer son verre. Il n'était pas censé boire de l'alcool avec ses médicaments. Mais bon ce n'est pas un petit verre de champagne qui allait changer quelque chose. < La semaine fût longue ma foi ! J'ai l'impression que sa fait une éternité qu'on ne sait pas vu ! Tu sais que tu peux venir quand tu le souhaite. Je sais que la semaine t'es bien occupé mais ...> Il stoppa sa phrase, ne sachant pas si il devait la finir ou pas... Encore une fois il ne voulait pas mettre la charrue devant les boeufs mais voir Jimena plus souvent l'aiderai peut être à arrêter de faire le con... Et il ressentait le besoin de l'avoir auprès de lui. < ...Tu peux venir le soir après tes études > Il ce gratta la tête d'un air gêné ne sachant pas comment lui proposer de dormir chez lui sans l'a brusquer. Avec une autre femme la question ne ce serait même pas posé. Il lui aurait pas laissé le choix. Mais là c'est Jimena ... c'est différent. Il tourna autour du pot un petit moment..avant de ce lancer dans le tas en prenant son courage à deux mains. < Tu pourrais très bien dormir ici ! > Piouff il l'avait dit...ENFIN ! Dans un murmure à peine perceptible il rajouta < Je dormirai sur le canapé si tu veux > Dans sa tête il ce dit qu'il était vraiment stupide d'avoir dit ça... Lui pourtant si à l'aise avec les femmes ! Devant Jimena on aurait dit que c'était la première fois qu'il avait une femme chez lui... Complètement déstabiliser par la jolie mexicaine qui ce tenait devant lui. Sa beauté était sans pareil ! Ash ne pu s'empêcher de l'admirer dans sa jolie robe qui laissait entre voir sa jolie poitrine. Il passa son bras derrière sa nuque et ce rapprocha d'elle. Ses lèvres allèrent s'égarer dans le cou de la jeune femme pour y déposer de doux baiser. Ses yeux ce refermèrent doucement pour mieux savourer ce petit moment de tendresse. Il pouvait sentir son doux parfum. Cette odeur qui l'apaisait tant ... La douleur de sa main avait subitement disparu face à ce bien être. Shadow regarda. Voyant son maitre bien occupé, il alla rejoindre son panier pour ne pas "déranger". Le chien voyait bien qu'il était de trop et qu'il était tant pour lui de s'éclipser.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyVen 14 Fév 2020 - 18:34
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Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}
ft. {@=4413}Ash Shephard{/@}
La Saint Valentin, ce mot qui raisonne dans toutes les bouches une semaine avant le grand jour au point de vous agacer. Jimena détestait cette fête qu'elle jugeait comme commerciale, depuis qu'elle la passait seule. Il n'y avait qu'Eduardo qui donnait un sens à ce mot avant qu'elle eut été obligé de rompre avec lui. Mais maintenant il y avait Ash et la Saint Valentin prenait un tout autre sens désormais.
Même sa robe était raccordée au thème, rouge comme l'amour. L'amour croissant de jour en jour qu'elle porte à ce jeune homme qui lui change la vie c'est vrai. Pour le moment, personne de son entourage n'est au courant de sa relation. Puis comme elle le dit, ce qui est à Brisbane reste à Brisbane ! Puis elle n'a pas vraiment envie de se précipiter non plus, chaque chose en son temps.
Et aujourd'hui c'est la Saint Valentin qu'ils fêtent ensemble.
« Tu m'as manqué mon amour » fit-il avant de lui caresser la joue. « Toi aussi, j'ai pensé à toi toute la semaine. » répondit-elle avant de l'embrasser passionnément à son tour. C'était une phrase un peu mielleuse qu'elle trouvait un peu ridicule avant mais c'était la vérité après tout. Même si elle n'avait pas eu une seconde pour écrire à son bien-aimé elle avait beaucoup pensé à lui et à sa venue surprise qu'elle comptait lui faire.
Jimena se mordit la lèvre inférieure en recevant le petit écrin, elle était touchée par ce geste. A côté elle se sentait vraiment bête de ne pas lui avoir trouvé un cadeau digne de son nom, encore plus lorsqu'elle vit le magnifique bijou qui s'y trouvait à l'intérieur « Oh Ash... » souffla-t-elle quelque peu émue, face à ce collier qui avait du sûrement coûter une fortune. « Il ne fallait pas ! Tu sais je me contente des choses simples de la vie. » continua-t-elle.
Qu'on dépense autant pour elle la mettait toujours un peu mal à l'aise. Elle prit son téléphone pour regarder ce que donnait le collier sur son cou, il était encore plus beau que dans l'écrin « Merci, vraiment je ne sais pas quoi dire ! Il est magnifique. »
Elle l'embrassa à nouveau parce que c'est la seule chose qu'elle voyait à faire pour le remercier à ce moment précis. « Si on allait trinquer à cette magnifique soirée ? » proposa-t-elle ensuite.
La mexicaine s'apprêtait à l'embrasser de nouveau et en voulant enlacer ses doigts dans ceux d'Ash  quelque chose l'empêcha de le faire. Elle se stoppa dans son élan pour constater la raison et vit qu'il avait un imposant bandage à sa main dont elle n'avait pas forcément prêté attention, tellement elle désirait avoir le contact des lèvres d'Ash sur les siennes. « Il t'est arrivé quoi ? » demanda Jimena
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: (Amelyn #5) ► MANY RIVER TO CROSS
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: (Amelyn #5) ► MANY RIVER TO CROSS    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyVen 14 Fév 2020 - 0:32



MANY RIVER TO CROSS
Elle tire plus fort sur mes cheveux, sans faire mal, et si je hausse les sourcils, ce n’est pas tant à cause de sa menace que du souvenir : elle, mon désir, un couloir, sa possessivité, son refus qui sonnait faux, mes gestes audacieux… Plus j’y pense, plus je me demande par quel mystère je ne l’ai pas déjà embrassée. Sans le spectre de son ancienne relation, jamais je n’aurais trouvé la force de contenir ce qui m’agite dès lors qu’elle chuchote à mon oreille. Ses mots m’atteignent peu. Ils résonnent au loin, si bien que le sens demeure en partie caché. Je crois comprendre qu’il s’agit d’une provocation. Que je la soulève pour la faire entrer de force dans la voiture, elle le gardait en travers de la gorge, mais je ne regrettais pas mon geste. Je le regrettais moins encore qu’en certaines circonstances, les plus salaces de préférence, qu’elle impose, dans la limite du raisonnable, n’est pas un problème en soi. J’opte cependant pour le silence au profit d’une grimace goguenard, un peu canaille. Je me tais parce que je sais qu’à trop jouer avec le feu, je me brûlerai. Je ne veux pas la froisser ou la brusquer. Plus tard, peut-être, mais elle n’est pas prête à reprendre la partie où nous l’avons laissé et, en toute franchise, moi non plus. Je n'en mène pas large du haut de mes quarante ans. L’empreinte de la soirée et de mes confidences à propos de Sofia m’a perclus d’une profonde fatigue psychologique qu’une bonne douche et la simplicité d’une discussion autour de mes projets auront fini de gommer. Il me faudrait des jours pour me retaper, mais à mon sens, ça valait le coup. Ces moments de franche camaraderie – si tant qu’ils en soient  - sont rares entre Raelyn et moi. Même alangui par l’effort d’un corps à corps, j’évitais de reproduire ce qui m’aurait rappelé mon couple avec Sarah. Il n’y a pas de place pour elle dans nos ébats. Il n’y en a pas non plus en ce début d’après-midi. Si j’y songeais, c’était par soucis de préserver ce qui se doit d’être une aventure. Rien de plus. Sauf que je suis maladroit, certes, mais pas complètement idiot. Rien, dans notre liaison, ne justifie que ma maîtresse se penche sur mes travaux et que je sollicite son avis. Ça, normalement, ça devrait m’angoisser, me faire flipper, me rappeler que j’ai ramassé ma vieille carcasse pour me casser, non pas loin d’elle, mais à des kilomètres de ces émotions indéfinissables. Or, je l’entends, j’acquiesce et j’interroge. Je ne me contente pas de prendre ses conseils pour argent comptant. Non. Je l’observe avec l’intérêt d’un adolescent parce qu’elle s’ose enfin à un compliment, un vrai, pas un de ceux chargés de ruse qu’elle m’a servi pendant des mois. Elle me compare à ce bateau : sévère – peut-être même fier – et chaleureux. Elle ajoute bougon et j’en ricane, affecté, embarrassé peut-être, parce qu’elle se défait de son orgueil pour admettre qu’il me reste un peu de temps pour me guérir dans ses bras avant qu’elle ne s’en aille. C’est un peu de baume sur mon cœur contrit à l’idée d’être manipulé par des entrepreneurs et contrarié d’être forcé d’agir. Je ne le réprime pas. A quoi bon ? Il est des faiblesses qu’il faut savoir accepter, plus encore quand elles sont transparentes. Son rire me confirme que cet aspect de ma personnalité ne lui a pas échappé. Assumer peut être signe de courage quand c’est bien dosé. « Non, non, ça va, je vais me débrouiller. » répliquais-je donc l’air de ne pas vouloir y toucher. Sa proposition n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd cependant. Elle fait son chemin et j’ajoute : « Mais, comme tu as l’air d’insister, je prends rendez-vous demain. Je t’envoie un message avec les date et heure. » Dans un couple, un vrai, c’est le moment que j’aurais choisi pour la flatter d’un baiser tendre sur les lèvres. Nous, nous sommes factices, alors je puisais dans ce simulacre une autre bonne raison de ne pas succomber à ce besoin incoercible, mais pas insurmontable.

Au moins ai-je trouvé utilité à Mitchell. Difficile de m’arrêter sur ce que l’attrait chuchote quand le grand méchant loup quitte sa tanière. Me rappeler la complicité qui unit Raelyn et les frères Strange m’est aussi pénible que sortir de chez moi, en plein hiver, sous un vent glacial, sans mon écharpe. Et encore… la comparaison ne rend pas justice à mon aversion pour lui. Si je n’étais pas bon bluffeur, j’aurais été incapable de dissimuler au regard de Raelyn – elle me détaille – que je rêve de l’étouffer de mes mains. Elle n’y voit que du feu, parce que je suis bienveillant et, dans les faits, ce n’est pas bien difficile. Je ne la dupe pas ou pas tout à fait. Je ne feins pas mon inquiétude à son égard, elle existe bel et bien. Ce postulat, je l’affrontai comme un homme, la veille, puisque sans lui, je serais resté au Club à jouer au poker avec des débutants. Sans lui, je n’aurais pu profiter de la présence de Raelyn qui, de sa respiration profonde, malgré sa détresse, parvint à m’apaiser pour qu’aucun cauchemar ne me réveille en sursaut. Et est-ce si étonnant ? Je ne suis pas sensible aux efforts déployés par les femmes qui roulent des hanches pour nous conduire à leur chambre. Elle est, depuis longtemps, ma seule exception, Raelyn. J’arque un sourcil, suspicieux, mais je ne l’interromps pas. Tout ce que je dirai pourrait être retenu contre moi, parce qu’elle est convaincante et que mes arguments seraient teintés d’une mauvaise foi tangible. Alors, j’opine du chef. Je prends la mesure, oui, mais j’admets qu’elle a raison par ce simple signe de tête et qu’en effet, il m’arrive de me tracasser de son sort. « Pour moi, mon job, le Club.  Pour toi aussi. Mais tu as l’air de savoir ce que tu fais, alors…» conclus-je tout de même, en haussant les épaules à la faveur de ma vanité. Mon sourire et ce baiser sur son nez prétendent le contraire de toute façon. Avec le temps, elle apprend à me déchiffrer, lentement, telle une enfant qui apprend à marcher. Ce n’est pas grave. Je me gausse qu’elle soit moins un mystère que d’antan pour moi aussi. C’est ce qui arrive, quand les frontières entre le jeu, l’aventure et la gravité reculent, profitant de notre manque de vigilance.

Et je bénis l’arrivée du livreur. Sans lui, elle aurait creusé, mon amante. Elle aurait gratté le vernis pour découvrir le nom du bois dans lequel je suis bâti. Pour ma part, je dirais aucun. Je ne peux décemment resté insensible quand elle choisit de s’asseoir sur mes genoux, son carton de pizza sur les siens. La fragrance de son parfum supplante les relents de sauce de tomate et de mozzarella. Ma faim se retire comme la mer du Nord à marée basse. J’embrasse son cou, je l’entoure de mes bras et, ce cérémonial finit toujours par en entraîner un autre. Prudent et mesuré, je referme le carton d’une main et je le ramasse. Je le tiens aussi haut que possible, dans l’espoir qu’elle cherche à le récupérer. Pour ce faire, elle n’aura d’autres options que de se lever et moi, j’en profitai pour la guider sur son divan. Je ne la rejette pas, je nous protège, de moi, parce qu’elle n’a pas tort, je suis un homme comme tous les autres. « Minute. Je t’en laisserai. Mais, tu vas rester là. » Je pointai l’assise de son divan de mon doigt. « Parce que je suis pas fait de marbre et il y a un temps pour jouer et un temps pour manger. » Evidemment, elle jugea mon sous-entendu à sa juste valeur et elle a ri, à gorge déployée. Moi, je l’ai trouvée magnifique. C’était toujours le cas quand j’avais l’impression de la redécouvrir. Son côté imprévisible me séduit autant que notre amour commun pour le jeu et pour les défis. Je la trouvais encore plus belle à la voir se débattre avec le fromage et, je crois que pour la première fois, j’ai réalisé que mon effroi précédent n’était pas le fruit de mon cerveau malade. Je ne pose aucun diagnostic, mais j’ai su, qu’à l’heure où je serai obligé de la quitter, elle me manquera. Je préférai ne pas y penser, jusqu’à ce s’achève cette scène hors du temps, jusqu’à ce que je retrouve mon studio, mon bateau, ma vie parallèle, ma petite mort, jusqu’à… la prochaine fois, quand elle me ressuscitera.



Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: (Amelyn #5) ► MANY RIVER TO CROSS
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: (Amelyn #5) ► MANY RIVER TO CROSS    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 17:38



MANY RIVER TO CROSS
À moins d’être fou ou impotent, aucun homme normalement constitué n’irait se plaindre de la fougue et de la gourmandise de sa maîtresse. Aucun. Moins encore lorsqu’elle a près de dix ans de moins. La majorité de mes congénères, une fois passée la barre des trente ans, souffre de ce qu’on appelle communément la crise de la quarantaine. Ils commencent à grisonner, à remarquer leur ride d’expression et à intimider les jeunes jouvencelles. La fatigue les assaille plus vite qu’avant également. J’avais, comme eux, tiré le même constat désastreux, mais j’étais passé entre les mailles du filet de ce syndrome redouté par leur épouse. Mes soucis au quotidien dépassent toutes considérations pour mon physique et, avant Raelyn, l’idée d’entretenir une relation charnelle suivie avec une femme ne m’avait jamais chahuté outre mesure. L’explication est simple : chaque matin, je m’observe sans me voir dans mon miroir. Il y a de cela six mois, quand elle multipliait les ruses pour m’attirer dans son lit, j’allai jusqu’à me demander ce qu’elle pouvait bien me trouver. Aujourd’hui, quoique je ne fournisse aucun effort particulier dans le but de lui plaire, je dois lui reconnaître qu’elle sait comment flatter mon ego. Certes, ce n’est pas l’essence de cette étrange relation. J’étais sincère lorsque je lui garantis, avec humeur, qu’elle n’était pas mon faire-voir. Je n’ai pas l’intention d’achalander l’échoppe de la rumeur au sein du Club ou ailleurs. Je n’ai pas non plus envie de me servir d’elle pour accoucher d’une version de moi-même qui n’a jamais existé. Je n’ai jamais été un coureur de jupons et, de manière générale, le regard des femmes n’a jamais été une nécessité ou un besoin. Toutefois, je mentirais si j’alléguais que son attrait est oppressant ou dérangeant. Au contraire, il me soigne et il me rassure. Alors, pour la première fois depuis des heures, j’en ris de bon cœur, en secouant la tête. « Non. Bien sûr que non. » J’hésitai à ponctuer cette affirmation d’une plaisanterie de mon cru, mais il est des risques que je refuse de prendre. La froisser pour préserver mes secrets est une chose. Suggérer, sans le penser, que je regrette ou que je lui cède à contrecœur est inenvisageable, même si le jeu et la provocation sont le moteur de notre liaison. Il est trop tôt pour renouer avec nos habitudes alors que nos seules conversations, depuis mon arrivée inopinée, ont la couleur de la confidence et du sous-entendu. Sa relation avec Mitchell est l’un d’entre eux. Ce rendez-vous, qui nous obligera à écourter ce moment particulier où nous nous distinguons par la pudeur, me déplaît, profondément, parce qu’il ne le mérite pas. Je le vis aussi mal que si elle choisissait de m’abandonner au profit d’un autre amant. Seule l’émotion diverge : la haine pour le premier et la possessivité pour ces derniers. Je souhaite priver le boss de son associée, mais je n'aspire qu'à l'éloigner des seconds. Du reste, le résultat est le même : je n’ai pas envie de me passer d’elle dans les deux heures qui viennent. Donc, j’insinue, tout ce qui m’agite, tout ce que je ressens et tout ce que je désire. J’insinue et je disparais.

À la découvrir absorbée par mes papiers, mille questions me taraudent. Or, je les chasse et je la rejoins, sans attendre, curieux d’apprendre jusqu’où sa quête d’information l’a menée. A-t-elle feuilleté tout le dossier ? Qu’a-t-elle pensé du projet en lui-même ? S’y est-elle penchée pour tuer le temps ? Pourquoi ai-je l’impression, en approchant, qu’elle ne fait pas semblant ? J’en suis touché évidemment. Ça accentue mon sentiment d’avoir été trop froid avec elle quand il était question de ma vie de militaire. Qu’à cela ne tienne, si elle s’en est offusquée, ça n’a plus cours désormais. Sa détresse de la veille paraît l’avoir quittée également. Alors, assis non loin d’elle, je lui réponds, plus enjoué et plus bavard qu’à l’accoutumée. Je m’autorisai même à l’embêter gentiment, ce qui m’a valu cette grimace de vexation à faire fondre un glacier. Moi, je fus pris d’une furieuse envie de l’embrasser et, autant celle-là, je ne la réprime plus depuis longtemps, autant cette fois, je m’abstins, péniblement. Le phénomène s’accentue alors qu’elle me rappelle à l’ordre en tirant sur une mèche de mes cheveux. Désormais, mes yeux vagabondent jusqu’à sa bouche, mais je m’astreins à ne surtout pas céder à mes faiblesses. L’aura de son ex plane toujours au-dessus de nous. C’est moins violent, quasiment imperceptible, peut-être même que je suis le seul à la ressentir, mais je me fie à la sagesse, trouvant du réconfort dans mes palabres. « Sinon quoi ? » la provoquais-je tout de même, en bon malappris, avant d’enchaîner. « Avoue qu’avec le recul, tu t’es déjà dit que c’était mieux comme ça finalement. » L’attente rend les moments les plus simples électrifiant et, si tel n’était pas mon objectif, moi, je n’y trouvai qu’avantage, à commencer par la passion et pour finir, l’acquisition de mon bateau. Il fut le cœur même de notre conversation. Je lui présentai le projet et m’essayai à recueillir le conseil que je n’eus jamais l’occasion d’entendre, par ma faute, bien que je m’amuse à prétendre le contraire. Sur l’heure, je suis pressé qu’elle formule un avis tranché sur le choix de la décoration, une petite voix me soufflant qu’elle sera amenée à y passer du temps, avec moi. Plus tard, je me dirai que ma réaction était grotesque : je me moque de ce qu’elle pense et elle se fout du bateau. Chacune dans un pré, les vaches sont bien gardées. C’est plus sain comme ça, bien plus que cet air dubitatif devant le cliché qu’elle me tend. « Qui me ressemble le plus ? C'est-à-dire ? » Je jetai un coup d’œil sur le papier glacé et un fin sourire s’étira sur mes lèvres. Nous sommes d’accord : cet aménagement est mon favori, il me définit plutôt bien et les entrepreneurs cherchent à me rouler dans la farine. J’en soupirai de dépit, les yeux ronds comme des soucoupes. « Fais chier. » ponctuais-je, contrarié d’avoir à enfiler des perles de mots pour obtenir un chapelet d’arguments convaincants. Ça me fatigue, avant même d’avoir commencé. « Merci » finis-je par lui souffler, permettant au silence de combler l’espace entre nous.

Ce qui me heurta, lorsque Raelyn prit la parole, ce n’est pas tant qu’elle revienne sur Alec ou sur Mitchell. Nous travaillons ensemble. Nous appartenons tous les trois à une même organisation. Il existait mille façons de les intégrer dans l’une de nos conversations. Dans son discours, ce qui m’interloqua, c’est qu’elle revienne sur le privé, le personnel. Elle clarifie sa relation avec chacun des Strange et moi, tournant la tête vers elle, je ne l’interromps pas. Je ne réagis pas de suite non plus. J’analyse les mots. Je tire des conclusions. J’évalue, parmi ce que je sème, ce qui s’arrose ou qui s’arrache. Je fais le tri entre ce qui intéresse ma tête et ce qui plaît trop à mon cœur. Je m’efforce de jeter les seconds aux oubliettes et de n’entendre que les premiers. Mais, tout ça, tous mes efforts pour mépriser l'évidence, c’est une perte de temps. Elle essaie de me rassurer… je ne devine pas, je le sais, parce que ça fonctionne – du moins pour un temps – et que je n'en puise que de la frustration. Où et avec qui elle s’envoie en l’air ne me regarde pas et, pour ne plus jamais l’oublier, je me prescris ce mantra à répéter, matin et soir, 100 fois, dès aujourd’hui, mais après 15 heures seulement. « C’est ce qui se dit, oui. » confirmais-je en rangeant mes papiers dans leur pochette. Ce sujet-là, il était clos, à mon grand regret. Je le préférais largement à celui qui traite de l’ordure et son petit frère, mais j’ai jeté de l’huile sur les braises. « Mais, ça non plus, ça ne me regarde pas finalement. » Oserais-je cependant déclarer que je ne suis pas mécontent de l’apprendre et que j’appréciais qu’elle ait la délicatesse d’éviter les quiproquos ? Assurément, non. « Et, je ne dis pas que tu veux prendre sa place. » Au grand damne de mes opérations d’ailleurs. Si, d’aventures, elle avait effleuré du doigt l’idée, je l’aurais poussée dans le dos pour qu’elle l’empoigne, mais je sais sa loyauté. J’ignorais qu’elle en est la source, mais la balance penchait vers la gratitude, même si ça ne ressemble pas à Raelyn.

Ils sont parvenus à se présenter comme des indispensables à son équilibre et si, pour l’instant, c’est un brouillon dans mon esprit, le propre est susceptible de me rendre dingue. C’est tous mes plans que je dois remettre en perspective si l’associée s’obstine à vivre debout face à ses serfs, mais à genoux devant ses seigneurs. Alors, irrité, je me suis relevé pour me servir un verre après l’avoir inspecté. « Ce que je dis, c’est que les gens ne savent plus qui dirige vraiment et que, souvent, c’est à ce moment-là qu’un pion en profite pour manger la reine et mettre le roi échec et mat. » Et j’aimerais autant éviter. Qu’importe quel pauvre hère Mitchell aura tiré vers le bas, je suis le seul être porté par cette fichue planète qui mérite une vengeance. C’est mon droit le plus légitime, car ce qu’il m’a pris, nul ne pourra me le rendre. Personne. « Moi, je ne peux pas lui dire, mais toi, oui. » affinais-je pour lever les doutes, reportant mon attention sur elle. « Tu as confiance en Lubya, toi ? Parce que moi pas. Et si je ne pense pas qu’elle ait les reins pour provoquer une mutinerie, je crois que personne n’a envie d’être dirigé par quelqu’un qui affiche ouvertement que sa faiblesse, c’est les femmes. Il y en a trop au Club. Ce sera qui la prochaine ?» Je laissai planer un silence pesant, l’air pensif, soucieux d’exprimer en mots simples ce qui me tracasse la concernant. Je ne voulais pas que la merde brassée par Mitchell l’éclabousse. Aussi, ajoutais-je, penché sur elle, mes pupilles accrochées aux siennes et mes mains posées sur ses cuisses, presque gravement : « Tout ce que je te demande, c’est d’être prudente. C’est tout.»

S’il est vrai qu’au départ, je m’autorisai un tel commentaire pour planter la graine de l’incertitude dans sa tête, je n’étais pas en train de l’arroser. J’étais outrageusement sincère, parce que sa sécurité m’inquiète et que j’ai peur, à voir le Club fonctionner, qu’elle perde ses billes à toutes les ranger dans le même panier. Dans le fond, j’étais déçu de constater à quel point, cette femme, facile à idéaliser, bousille son panache lorsqu’il s’agit de ses faux-amis. Plus que la possessivité ou la jalousie en elles-mêmes, c’était par ailleurs le plus dérangeant. Je crois que si j’avais pu, à cet instant précis, je lui aurais violemment ôté ses œillères. J’ai tant d’arguments à disposition pour qu’elle prenne conscience qu’elle est moins lâche que Mitch, moins effacée qu’Alec, plus intelligente et plus brillante que les deux réunis. Sauf qu’elle n’est pas prête. Je peux le lire dans son regard. Alors, je me tais et je la laisse digérer, espérant qu’un jour, l’idée même qu’elle puisse perdre son temps avec ces pleutres germe et effectue son travail de sape. La patience est mère de sûreté et j’en ai à revendre quand c’est nécessaire. Dès lors, je me suis redressé et j’ai embrassé le bout de son nez. Et comme il n’y a pas de hasard, mais que des rendez-vous, alors que je m’inquiète enfin de ce qu’elle a commandé en mots simples - « Tu as choisi quoi pour finir ? » - la sonnerie métallique de l’interphone a résonné et, un peu bêtement, tout à ma frustration de m’interdire de fondre sur ses lèvres, j’ai sursauté.

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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyJeu 13 Fév 2020 - 15:08
 « Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867   ash shephard & Jimena Valladores


La journée n'avait pas bien commencé. Ash c'était prit la tête avec Henry au sujet de sa main. En effet, suite à sa soirée trop arrosée quelques jours auparavant en compagnie d'Ikaar, sa main présenté un gonflement important. Ash avait eu la bonne idée de vouloir brisé un miroir pour laisser éclater sa colère. Sauf que sa colère était toujours présente et sa main qu'en a elle gardera la cicatrice de cette soirée. Le jeune homme n'eu donc pas d'autre choix que ce rendre à l'hôpital pour ce faire soigner. Après c'être prit un savon par l'urgentiste pour ne pas être venu plus tôt, il ce fit retirer les morceaux de verre encore présent dans sa chair. La douleur était atroce. Un jour de plus et il aurait pu avoir de graves séquelles. Il pouvait dire adieu à la guitare pour quelques jours. Le médecin lui remit une ordonnance et des recommandations au sujet de l'usage de sa main. Ash ce retrouva avec un bandage autour de sa main et un arrêt de travail d'une semaine. Autant dire qu'il pesta. Ne pas aller bosser, pour lui c'était une vrai punition. Le voilà donc enfermé chez lui comme un lion en cage. Pas question de sortir ce soir et encore moins d'aller au Canvas ...non sa ne sera pas pour toute suite. Trop de ...souvenirs qui lui font des flash back sans arrêt dans sa tête.  Et puis il avait interdiction de toucher à une goutte d'alcool. C'était pas un mal ...

La saint Valentin ? Ce mot ne faisait pas parti du vocabulaire de Ash. Pour la simple et bonne raison que cette journée est dédié aux couples désireux de prouver un peu plus leur amour. Ors cela n'a jamais était le cas pour Ash jusqu'a aujourd'hui. Cette journée il avait l'habitude de l'a passer seul sans personne à qui offrir son amour si ce n'est que son chien ... Il ne ce douta pas une seule seconde qu'aujourd'hui c'était ce fameux 14 février et que Jimena avait décidé de le lui rappeler. Une semaine qu'elle était partie. Une semaine sans nouvelles ... Sa ne lui avait pas empêcher d'être bel et bien présente dans le coin de sa tête et surtout dans son petit coeur de pierre. Malgré cette soirée avec Ikaar qui avait dérapé et cette nuit torride avec Amy. Notre Ash était en grand manque d'affection suite au départ de sa bien aimée. Il avait dû ce consoler autrement. Autre que dans les bras de sa belle qu'il désirait tant. Mais ... qui ne voulait pas brusquer. Il voulait que ce soit "spécial". Différent des autres ... Ash ne voulait pas juste un rapport sexuel avec elle mais lui faire l'amour avec un grand A. Car il l'aimait c'était incontestable. Cette fille lui avait torturait l'esprit et surtout conquis son coeur. C'était un grand maladroit question relation amoureuse pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait  jamais eu. Mise à part des relations éphémères, Ash n'a jamais vécu en couple à proprement parlé. Il lui faudra donc tout apprendre.

Le jeune homme était assoupit dans son canapé. La télévision était encore allumée. Shadow lui était couché à ses pieds et dormait lui aussi. Il fut sorti de son sommeil par quelqu'un qui venait de sonner à sa porte. La tête complètement en vrac il ce leva tant bien que mal en ce frottant ses yeux mi-clos. Lorsqu'il ouvrit la porte, quelle ne fût pas sa surprise en voyant Jimena toute bien apprêté. Sa robe rouge était superbe. Elle mettait en valeur sa chevelure brune. Ash l'accueillit à bras ouvert tout sourire. Jimena lui déposa un baiser qui lui rendit avec enthousiasme. Finalement cette journée n'était si désastreuse ! < Bonsoir ma chère et tendre Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 >. La jeune femme avait apporté une bouteille de champagne. Qu'elle déposa sur la table basse du salon. Ash arqua son sourcil ne ce doutant pas une seule seconde qu'aujourd'hui c'était la saint Valentin. < Tu es ici chez toi ! > Il ce rapprocha de Jimena et glissa ses mains sur ses hanches pour ensuite lui offrir un baiser rempli d'amour. < Tu m'as manqué mon amour > Il caressa sa joue tout en l'a regardant droit dans les yeux; son front était collé au siens. Voir l'élue de son coeur lui rappela qu'il avait quelque chose pour elle. Lorsqu'ils avaient été à l'ile K'gari, Ash avait récupéré un coquillage qui retenait prisonnier une perle. Mais Jimena avait fait un malaise juste après. Il l'avait donc mit de coté pour plus tard. Finalement ce n'était pas plus mal car il avait prit le temps de l'amener chez un bijoutier pour confectionner un bijou digne de ce nom. D'ailleurs il faillit faire un syncope quand il lui annonça le montant de la facture. On dit que l'amour n'a pas de prix ? Ash paya donc la facture en prenant sur son compte épargne et s'empara du bijou. < Bouge pas j'ai quelque chose pour toi > Il alla chercher le petit étui qui était posé sur le dessus de la cheminée. Puis revint vers sa dulcinée. Elle avait les cheveux attaché. Ce qui lui facilita la tâche. Ash ce plaça derrière elle et fit glisser un superbe Collier orné de diamants. Oui rien que ça ...rien n'était trop beau pour elle... Le bijou représentait le signe de l'infini. Ce n'était pas un hasard ... Ash ce pencha sur son cou qu'il recouvrit de doux baisers. < J'ai trouvé cette perle sur l'île K'garie lors de notre première escapade. J'ai pensé que ça pouvait te plaire. > Le jeune homme n'était pas du genre à ce contenter d'aller dans le magasin du coin et offrir un truc banale. Il aimait apporté son petit truc à lui. Quelque chose qui finalement rendait son cadeau unique et surtout avec une valeur sentimentale inestimable. Ses mains allèrent ce poser sur le ventre de la jeune femme pour enfin l'enlacer tendrement. Il ferma les yeux et ce laissa bercé l'espace d'un instant dans ce tendre moment. Laissant derrière lui ses vieux démons. Comme si la présence de la jeune femme faisait de lui un autre homme.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna #5    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 12 Fév 2020 - 19:03
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Je suis venue pour te voler cent millions de baisers / Ashna {#}5{/#}
ft. {@=4413}Ash Shephard{/@}
« Tu préfères ça ou ça ? Et pour la coiffure, cheveux bouclés ou chignon ? » demanda Jimena à son amie qui se trouvait de l'autre côté de l'écran de son ordinateur portable. Aujourd'hui on était un jour très spécial du calendrier, celui de la Saint Valentin. C'était la première fois qu'elle la fêtait depuis un très très long moment. Ce qui la stressait plus particulièrement, c'était la réaction d'Ash face à sa réapparition soudaine, certes elle adorait se faire désirer mais dans un couple ne pas donner de nouvelles pendant une semaine c'est quelque chose de mal non ?
Elle avait tellement occupé par les cours, à peine une semaine après la rentrée ça démarrait déjà sur les chapeaux de roue ! Puis il y avait son job étudiant aussi et son stage a réglé, bref elle n'avait eu aucun moment de répit.
« Jima, peu importe ce que tu mettras tu seras toujours magnifique ! Tu n'as pas été élue Miss Univers pour rien, répondit sa meilleure amie avec qui elle avait fait un appel skype, ce n'est pas non plus comme si tu faisais ta première saint Valentin non plus. Tu l'as fêtée combien de fois avec Edu… Euh non rien oublie. »
Parler de son ancien petit-ami c'était s'aventurer sur une pente glissante et Carolina l'avait compris depuis longtemps. Derniers conseils puis la mexicaine raccrocha parce qu'il se faisait très tard à Guadaleja, presque quatre heure du matin là-bas.

Jima avait finalement opté pour une robe assez simple et qui serait facile à enlever au cas où ça irait plus loin entre eux ainsi que pour un chignon bien travaillé. Il était vingt heures passé lorsqu'elle prit le volant pour se rendre chez Ash, elle connaissait pas encore très bien la route mais heureusement que les GPS existaient ! Elle s'était arrêtée en passant acheter une bouteille de champagne histoire de ne pas arriver les mains vides, bon ce n'est pas le meilleur cadeau du monde mais elle n'avait pas trouvé mieux. Mais elle se rattraperait plus tard, pensa-t-elle. Puis elle arriva, il était vingt-une heure passé. Elle sonna à la porte et cette dernière s'ouvrit à peine quelques minutes plus tard « Salut beau brin ténébreux » fit la mexicaine un sourire au lèvres. Elle lui fit un bisou avant de rentrer « Je fais comme chez moi, ça ne te dérange pas ? »
Elle alla ensuite poser directement la bouteille sur la table basse pour éviter de la casser, la maladresse est assez récurrente chez elle. Revenir ici lui ravivait tous les souvenirs de leur première rencontre alors son grand sourire large se dessina sur son visage.
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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: (Amelyn #5) ► MANY RIVER TO CROSS    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 12 Fév 2020 - 15:40



MANY RIVER TO CROSS
Quiconque nous observerait la trouverait délicate de chuchoter sa question. Chacun s’accorderait à croire qu’il est le fruit de sa timidité alors qu’elle tente de me percer à jour. Moi, qui suis parti prenant de la scène, je lui porte un regard plus sombre, mais à peine dérangeant. Elle murmure parce qu’elle bat le fer tant qu’il est chaud. Elle s’appuie sur mon aveu de la veille pour glaner plus de secrets, toujours plus. Elle agit sciemment, sans même chercher à cacher ses intentions. Elles se lisent au fond de ses yeux, à présent moins ternes et auxquels je prête volontiers la lueur malicieuse de la curiosité malsaine. À moins que…ça ne l’intéresse réellement ? Mes tatouages l’ont-ils déjà intriguée ? Leur avait-elle inventé une histoire ? Leur avait-elle cherché du sens ? Une signification particulière ? Et moi, l’avais-je fait dès lors que son corps est parsemé de dessins ? Et, est-ce bien ce qui me tracasse finalement ? Le plus inquiétant ne devrait-il pas être que je rechigne de moins en moins à l’éclairer sur ce que fut ma vie ? Pour un geste – sa main dans la mienne, une caresse sur ma joue, un baiser sur mon front – et sous prétexte que j’ai trop bu et trop fumé, j’amende mes prescrits sur les bienfaits du secret sans remanier la vérité. Certes, elle ne claironne pas au milieu de son salon, mais c’est parce que je manque de mots pour expliquer ce qui ne doit jamais être oublié. Parfois, rien n’est plus éloquent qu’un exemple. Alors, je soulève mon T-shirt et, du bout des doigts, je légende ma carte. « Itinéraire emprunté. » Mon index parcourt les traits en pointillés. « Point de départ et destination.» conclus-je tandis qu’il glisse jusqu’aux coordonnées géographiques. Qu’ajouter ? Les objectifs de mission ? Les frères de la Navy ne partagent pas ce genre d’informations, jamais, avec personne. Ça fait partie des règles d’éthique et de déontologie. De plus, j’en avais dit assez, juste assez pour la rassasier. Pour Raelyn, ces confidences sont aussi maigres que l’apéritif d’un pingre. Je lui ai ouvert l’appétit. Elle me cuisine – du moins, en ai-je l’impression – et je me braque aussitôt. Son intérêt est interpellant à tout niveau. En plus d’être injustifiable étant donné l’état de notre relation, je n’ai pas de réponse intelligente et intègre à déposer entre ses mains. C’est de loin le plus offensant, aussi bien pour elle, que je remballe froidement, que pour moi, qui réalise ô combien je me suis perdu ces dernières années.

J’ignore ce qui me poussa à faire machine arrière alors que rentrer chez moi me semblait tout indiqué. La conversation avait pris une tournure désagréable : je flippe d’ignorer vers quel chemin sa curiosité nous guide. Je suis inquiet que se fendille ma carapace. Je l’avais froissée. Le sort conspirait contre nous. Je trouvais moins légitime de rester que de m’enfuir. Et, pourtant, je renonçai sans trouver le courage de sonder le fond de mon cœur pour prendre la température. Je n’avais pas envie d’y trouver de l’attachement ou tout autre sentiment du même acabit. En intégrant le Club, je n’ai pas signé pour ça. Je n’ai ni le temps ni le désir de me compliquer la vie pour une femme qui, aussi belle et désirable soit-elle, partage ses draps avec des types lambda parce qu’elle les trouve attrayants. Je ne dispose pas non plus d’assez d’énergie pour me battre contre ses habitudes et le fantôme de son défunt petit copain, fiancé ou mari. Témoin de sa détresse, je pourrais jurer sans me tromper que son attitude avec les hommes découle de son deuil inachevé et de sa volonté de prendre le dessus sur le destin, de le narguer d’un pied de nez, de lui crier au visage : “regarde-moi. Tu as voulu me mettre à terre, mais je suis toujours là, debout. J’ai ma vie entre mes mains et je t’emmerde. “ Ma main, au feu, ne brûlerait pas et je ne l’en blâme pas. Je saisis l’enjeu, dans son entièreté, raison pour laquelle il m’est si facile de rejeter l’idée d’une quelconque évolution pour notre relation. Je ne lui trouverais rien de profitable. Alors, je n’essaie pas. Je vais jusqu’à me trouver ridicule d’y avoir réfléchi. Si j’adore quand elle se love tout contre moi, si je lui ouvre les bras en grand pour lui offrir plus d’espace, c’est parce que c’est vide d’engagement. J’aime ça parce que ça ne réclame aucun effort particulier et, dans l’éventualité où tout s’arrêterait demain, je n’y penserai pas le cœur meurtri d’avoir à nouveau été abandonné par quelqu’un qui compte. Ce sera uniquement la fin d’une jolie aventure à laquelle on repense, parfois, en souriant, sans regret ni remords, avec ce soupçon de nostalgie qui fait honneur aux plus beaux souvenirs. C’est à eux que je voue Raelyn, mais pas tout de suite. Pour le moment, j’entends profiter du pansement qu’elle pose sur mes plaies jusqu’à ce que je n’en aie plus besoin, jusqu’à ce qu’il ne soit plus efficace, jusqu’à ce que je sois lassé avant que le contraire ne me surprenne.

Par chance, l’heure n’est pas encore venue. Je lui souffle que, moi aussi, j’ai besoin de me défaire des traces de la veille, mais elle ne bouge pas. Elle demeure là, tout contre mon torse. Elle y gagne un peu de douceur, mais également quelques révélations teintées de vérités et de malice. Ce qui est vrai, c’est que je ne suis pas pressé de retrouver ma solitude. Après de tels moments, il n’est jamais bon de succomber à la gamberge. Je ne suis pas non plus transi d’impatience à l’idée qu’elle m’abandonne au profit de Mitchell. Là où Raelyn fait fausse route, c’est qu’il ne s’agit pas de jalousie. Des frères Strange, c’est d’Alec dont ma possessivité se méfierait. Le boss n’a, d’après moi, pas les reins pour s'encanailler avec son associée. Elle aurait tôt fait de prendre le dessus et de lui ravir sa place si elle n’était pas consumée par sa loyauté. Il l’a rendue aveugle à ce qu’il est réellement, un félon de la pire espèce. Je ne parle pas de sa traite des blanches qui remue autant Raelyn qu’une brise légère. Elle segmente et compartimente. C’est le métier qui veut ça. Je fais référence à ce pauvre type qui la manipule et qui la traite comme un âne. Il tend devant son nez la carotte du pouvoir et elle avance sans plus réfléchir, ne répondant plus que sa seule volonté. Ça m’agace, vraiment, parce qu’elle vaut mieux que ça et qu’elle ne semble pas l’accepter. Ça m’irrite, oui, mais ça n’explique pas mon sous-entendu. Il est plus vicieux qu’il n’y paraît, quoique je n'en pipe mot. En bon semeur, je sais qu’il faut attendre avant de récolter le fruit de notre travail. Le mien commence à peine et je hausse les épaules. « Je ne sais pas. » répliquais-je innocemment, mon sourire discret se muant rapidement en éclat de rire. « Parcimonie. Oui. C’est la plus évidente de toutes tes qualités...» J’ironise. Je me fais plus stupide que la bête de somme, mais ça tient surtout du jeu. « Et la nature de ta relation avec Mitchell ne me regarde pas. Maintenant, si tu as un truc à confesser, je suis tout ouïe. » la taquinais-je en songeant que, cette fois, il est grand temps que je m’éclipse dans la salle de bain. « C’est précisément parce qu’il est souvent occupé ailleurs qu’il peut bien t’attendre une heure de plus. » Je laissai ma phrase en suspens quelques instants utile à rassembler mes forces et à nuancer mon opinion. « Ce que j’essaie de dire, c’est que les gens commencent à parler. Certains ont parfois un peu de mal à distinguer lequel de vous deux dirige vraiment.» Autrement dit : peut-être qu’il serait bon que vous redéfinissiez les rôles. « Et peut-être aussi parce que : qui dit Mitch dit Alec. » En ce qui le concernait, j’aurais bien du mal à dissimuler que je leur prêtais une relation plus qu’amicale. Je me chargeai donc de m’enfuir, pour la salle de bain, non sans avoir formulé l’ébauche de quelques excuses inutiles. Elle jeta l’amertume avec l’eau du bain…

Alors que je m’apprêtais à la rejoindre au salon, je l’observai un instant durant. Elle détenait entre ses mains quelques feuillets de mon dossier et je me souviens avoir songé que sa curiosité était sans borne. Aujourd’hui, plus que tous les autres, j’étais au cœur de ses interrogations et je ne sus dire si je m’en flattai ou si je m’en méfiai, pas tant parce qu’elle s’est plongée dans mon projet sans autorisation – il n’a rien de secret – mais parce que ma présence lui échappa, preuve indéniable de sa concentration. Se pourrait-il qu’elle s’intéresse réellement à ce que je fais, ce que je suis et ce que je prévois ? Mais, dans quel but ? Ne sait-elle donc pas que plus on en découvre, plus on a soif d’apprendre ? Est-ce à moi de le lui expliquer ? De la chatouiller un peu, qu’elle réalise que c’est ce genre de détail qui différencie les amants de quelques soirs des couples en devenir ? En suis-je seulement certain ? Hormis l’éducation de Sofia, Sarah et moi ne nous épanchions jamais sur nos ambitions. Nous n’en discutions pas, mais notre histoire avait l’air de rouler. Ces indiscrétions sont-elles donc le véritable apanage des plus belles histoires d’amour ? Si je me fie à ce que je me connais, je prétendrais que non. J’ajouterais que, si je n’étais pas mort de trouille que se transforme en pelote de laine mal enroulée cet acoquinement, cette éventualité ne m’aurait effleuré l’esprit. « Pas de problème. » la rassurais-je tandis qu’elle justifie son geste et que j’affirme, d’un signe de la tête, que ses suppositions sont exactes. Elles le sont toutes. « Et, il l’était, oui. » Je confirme à nouveau en m’asseyant par terre, à ses côtés, son divan pour dossier. « Mais, tu sais ce qu’on dit. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. » Mon sourire, chargé d’enthousiasme, s’élargit. « Tu te souviens, ce fameux soir, où tu m’as giflé sans raison. » Cette claque, elle était légitime, mais la railler contribue à éloigner ce qui nous reste de notre nuit précédente. « Je t’ai suivie, mais je n’ai pas fermé derrière moi. Il a été vandalisé. Pas de trace d’effraction. L’assurance a refusé de payer. J’ai sauté sur l’occasion, mais je l’aurais eu, d’une manière ou d’une autre. Bon après… » Je me penchai sur la table pour récupérer les photos les plus récentes de mon acquisition. « Il a perdu de sa splendeur. » Graffitis, divans éventrés, les meubles de cuisine décrochés, griffés et j’en passe. « J’essaie d’évaluer combien coûteront les réparations et une rénovation totale. J’aime bien le rouge, mais peut-être pas pour une cuisine. » admis-je en grimaçant. « J’aimerais bien un truc comme ça. » Je glissai entre ses doigts trois autres clichés. « Mais, je n’arrive pas à me décider et je ne peux pas trop me fier au prix pour m’aider. C’est exorbitant. Alors, soit j’ai dormi pendant 20 ans. » Au point d’oublier la valeur du marché. « Soit il me voit comme un pigeon, ce qui me rend mauvais. » Je ramassai une cigarette dans mon paquet et je l’allumai. « Qu’est-ce que tu préfères, toi ? » Parmi les clichés et, accessoirement, que penses-tu du prix ? Suis-je trop avare ou trop nigaud à leurs yeux ?



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