Nous vivions dans des mondes complètement différents. On évoluait pas dans le même milieu social et on avait pas le même niveau de vie. Pourtant, on se ressemblait sur plusieurs points. Kaleb était comme moi, quelqu'un de passionné. Il vivait pour sa passion et il en avait fait son métier. Il ne concevait pas de vivre autrement ou de faire autre chose. Certaines personnes savent tout de suite ce pour quoi elles sont faites et c'était notre cas à tous les deux. J'avais sût très tôt que je voulais devenir photographe professionnelle. Je me souvenais encore de ce que m'avait dit ma conseillère d'orientation au lycée. Elle trouvait que ce n'était pas une très bonne idée. Elle m'avait prévenu des risques du métiers, du fait que ce soit une filière très difficile. Beaucoup d'appelés pour finalement peu d'élus. Elle ne m'avait pas déconseillé de faire de la photo, mais elle m'avait mise face à la réalité. Cela n'avait fait que renforcer mon envie de suivre mon rêve. Ma mère et Kael m'avaient toujours soutenus. Je m'étais lancée. J'avais travaillé dur. J'avais fais de sales boulots. Enfin façon de parler. J'étais d'avis qu'il n'y avait pas de sous métiers, mais « sale » dans le sens où ça ne me convenait pas. Je m'ennuyais à travailler dans un magasin de fringue ou à servir du café à des gens. J'aimais le contact avec les autres et ça m'avait facilité la tâche, mais ce n'était pas le travail que j'avais envie de faire toute ma vie. Cela m'avait permis de faire des économies et de me payer une formation. J'avais déjà un bon niveau de photo, j'avais appris toute seule, mais je voulais apprendre encore et me perfectionner.
« Ouais, c'est important de faire quelque chose qu'on aime. On a tout les deux eut de la chance à ce niveau-là. Je crois que j'aurais très mal supporté de faire des jobs alimentaires toute ma vie. Je suis quelqu'un de trop passionné pour me contenter de ça. »
Mais je savais qu'on avait pas toujours le choix. Beaucoup de gens n'avaient pas la chance de faire ce qu'ils voulaient de leur vie et ils devaient bosser quand même. J'imagine qu'ils trouvaient le bonheur ailleurs, peut-être dans les relations qu'ils avaient avec les autres. En y réfléchissant, je me disais que j'aurais été beaucoup moins épanouie sans la photo.
« Et tu es maintenant devenu un homme qui vit son rêve de gosse. »
Je lui adressais un sourire. Kaleb avait réussit à accomplir quelque-chose de fort. On ne devient pas un pilote reconnu juste en le désirant. Il s'était battu et il avait bossé pour en arriver là où il en était aujourd'hui et il pouvait être fier de son parcours.
« C'est ça d'être passionné. »
J'aurais sans doute joué les photographes bénévoles si je n'avais pas pu vivre du métier. J'étais certaine d'une chose : c'est que jamais je ne m'arrêterais de faire des photos. Quoi qu'il arrive. J'aimais trop raconter des histoires par le biais de mes images. On arrivait devant mon hôtel et je proposais à Kaleb de monter avec moi. Après tout, on avait pas souvent l'occasion de se voir et si je pouvais prolonger la soirée, c'était avec plaisir. J'adressais un bonsoir à la personne qui se trouvait à l’accueil et on empruntait les escaliers pour monter à la chambre. Il n'y avait pas d’ascenseur. Le bâtiment ne comptait que trois étages. On arrivait devant ma porte et j’insérais la carte dans le lecteur qui déverrouillais la porte. J'allumais la lumière et je me débarrassais de mon gilet et de mon sac. Je les posais sur le porte manteau. Puis je reportais mon attention sur le pilote.
« Tu veux toujours voir mes photos ? »
Plus tôt dans la soirée, il avait demandé à voir ce que j'avais fais. Kaleb semblait apprécier mon travail. Il avait déjà vu ce don j'étais capable. C'était toujours plaisant quand quelqu'un s'intéressait à ce que je faisais.
« A moins que tu ai envie poser pour moi tout de suite... »
Dis-je alors que je m'approchais de lui, un sourire charmeur sur les lèvres.
Tous les deux ne se voyaient pas vivre différent, même faire autre chose de leur vie. Ils avaient trouvé ce qui les complétait, ce qui leur donnait chaque jour l'envie de se lever. Et c'était ce que ressentait Kaleb à chaque fois qu'il devait piloter. Une journée sans piloter était pour lui, comme une journée perdue. Elle n'avait pas la même saveur. Et c'était sûrement la même chose pour Kara. Elle ne se séparait quasiment jamais de son appareil photo. Et quand elle voyait un paysage, un instant de vie, elle pensait tout de suite à son appareil. Pour le pilote, c'était pareil. Quand il voyait de jolis décors, de longues routes sinueuses, il se disait que ce serait un plaisir pour lui, de les parcourir, encore et encore. Et puis, ils voyaient aussi la vie de la même façon. Ils l'abordaient avec la même vision. Parfois un peu trop désabusés par les choses, par certains aspects de la vie. Alors ils préféraient se consacrer à des choses qui n'avaient aucun risque de les mettre dans une situation embarrassante. Tous les deux ne croyaient pas à l'amour toujours. Juste aux plaisirs éphémères. C'était une philosophie de vie qui leur ressemblait au final. Vivre l'instant présent, ne pas chercher de plus amples complications. Des plaisirs simples et savoir les savourer, voilà ce qui les caractérisaient tous les deux. « Je crois que ça aurait été ma hantise. Bosser dans un bureau, ce n'était clairement pas mon truc. Je suis quelqu'un qui aime l'adrénaline. » Et ça, Kara le savait très bien. « Quant à toi, j'aurais vraiment eu du mal à te voir en serveuse. En paddock girl... pourquoi pas. » Ajoutait-il en la reluquant avec un petit air pervers sur le visage. « D'ailleurs, pourquoi est-ce que tu ne postules pas ? Ça pourrait être marrant. » Oui bon là, il plaisantait clairement. Il ne voyait pas la jeune femme dans ce rôle même le temps d'un seul Grand-Prix. Mais c'était amusant à l'imaginer tenir le parapluie, avec une minijupe et talons hauts. Cela l'amusait clairement. Puis aux autres mots de Kara, il acquiesça de la tête. « Oui, j'ai eu cette chance. Et parfois je me dis que je devrais la redistribuer. Enfin, je le fais déjà avec des associations et des dons, mais peut-être que je pourrais faire autre chose de plus proche de ma discipline. » Oui, ça c'était un truc qui lui trottait dans la tête depuis un moment. Il avait envie de s'investir sur ce projet, voir si éventuellement, il pourrait le mettre en place. En tout cas, ce serait chouette. Kaleb aimerait bien donner la chance qu'il a eu plus jeune, à d'autres gars. En même temps, ce serait une belle reconversion pour lui. Même s'il ne pensait pas raccroché avant un bon moment. Mais il était plutôt serein en pensant qu'il y aurait d'autres perspectives intéressantes dans sa vie future.
Ils arrivaient ensuite à l'hôtel de la jeune femme. Kaleb était prêt à la laisser là. A lui donner rendez-vous pour le lendemain. Il allait faire en sorte qu'on lui adresse un pass d'entrée VIP pour le circuit. Enfin si elle voulait toujours assister à la course et/ou à la fête qui aurait sûrement lieu après. Parce qu'il ne doutait toujours pas qu'il allait la remporter. Même si Max était un bon adversaire. Kaleb allait encore se battre jusqu'à la ligne d'arrivée. Il n'avait pas envie que quelques points lui échappent. Même s'il était dans le pays natal de son rival et ami. Quand il s'agissait d'une course, Kaleb ne pensait qu'à sa propre réussite. Et en même temps, c'était normal. Il y avait beau avoir de l'amitié en dehors de la piste, une bonne entente entre tous les pilotes, chacun voulait la même chose : gagner. Kaleb l'avait finalement suivi à l’intérieur du bâtiment. Une fois dans la chambre, il observa les lieux. « Toujours » Répondait-il à la proposition de la jeune femme alors qu'il s'avançait vers elle. Oui, il voulait voir quelles photographies, elle avait pu faire de la bella Italia. Puis quand Kara s'approcha de lui, il la regarda faire, un fin sourire sur les lèvres. « Humm... et si on laissait un peu la photo de côté pour l'instant ? » Demanda-t-il en gardant ses yeux bleus sur elle. Il posa ses mains sur la taille de la jeune femme avant de pencher la tête vers son visage et de capturer ses lèvres avec les siennes. Il prolongea le baiser alors que ses mains remontaient sur le dos de la photographe. Ses doigts habiles s'accrochaient à la fermeture de sa robe qu'il fit lentement descendre.
Je souriais en essayant d'imaginer Kaleb, en costard, derrière un bureau... hum non ! C'était même pas imaginable. Je savais a quel point il aimait l'adrénaline. Il était fait pour la course. Je ne le voyais vraiment pas resté enfermer entre les quatre murs d'une entreprise. Je ne m'y voyais pas plus d'ailleurs. J'avais besoin d'aller à l'extérieur, à la découverte du monde et des gens. Je n'aurais pas supporter de rester assisse toute la journée devant un écran d'ordinateur. Enfin, il m'arrivait de rester de longues heures sur le pc, mais a chaque fois ça concernait la photo. Je travaillais mes photos sur des logiciels afin de les optimiser. C'était quelque chose de long et laborieux, mais que j'aimais aussi faire. Pas autant que la prise de vues, certes, mais ça faisait parti du travail. Mon sourire s'élargissait à ce que disais Kaleb. Il me voyait bien en paddock girl. Je savais qu'il disait ça pour me charrier. Quoi que, j'étais certaine que ça lui plairait vraiment de me voir en mini jupe et talons haut. C'était tellement pas mon genre. J'étais une fille plutôt naturelle et en tant que photographe, je ne faisais pas de chichi. Je voulais avant tout des tenues confortables dans lesquels je me sentais à l'aise et qui ne me gênais pas dans mon travail. Mais j'étais tout de même féminine et je faisais des efforts quand je sortais. Comme ce soir, puisque j'avais enfilé une robe.
« Je pourrais revêtir une tenue de paddock girl rien que pour toi, en privé... »
Je ne me voyais pas du tout jouer les paddock girl lors du grand prix. D'autant plus que ces filles-là étaient toutes de véritables bombes. C'était d'ailleurs pour ça qu'elles étaient choisies avant tout. Enfin j'imagine.
« Et tu as une idée de ce que tu pourrais faire ? »
Demandais-je. Kaleb avait beau gagner beaucoup d'argent, il restait quelqu'un de simple. Il ne se prenait pas pour une star et ne regardait pas les gens de haut. Il ne m'avait jamais fait sentir qu'il y avait une différence de milieu social entre nous.
Nous étions à présent dans ma chambre d’hôtel. Très vite, il n'était plus question de photos ou même de discuter. Un léger sourire se fendillait sur mes lèvres à ses paroles. J'étais d'accord pour oublier la photo pour l'instant. Et cela n'avait rien de difficile avec Kaleb qui était tout près de moi. Lorsqu'il m'embrassait, je répondais à son baisé. Je ne pouvais que constater que malgré le temps qui passait, Kal me faisait toujours de l'effet. Je passais mes mains sous son t-shirt et bientôt, il en fut débarrassé. Je donnais plus de fougue à notre baisé tandis-ce que mes doigts parcouraient son dos. Je le laissais me débarrasser de ma robe. Elle glissait jusqu'en bas de mes pieds et je la repoussais sur le côté, avant d'attirer Kaleb jusqu'au lit.
Il ne voulait même pas s'imaginer une vie entre quatre murs. Ce n'était vraiment pas pour lui. Il détestait tout ce qui était paperasse. Et puis franchement, il avait déjà des maux de tête quand il devait lire les différents contrats qui lui étaient adressés. Alors, s'imaginer passer une bonne partie de sa journée a faire ça, c'était plutôt un aperçu de l'enfer pour le pilote. Parce que lui, son paradis, c'était sa moto. Les sensations qu'elle pouvait lui procurer, l'adrénaline qui se mêlait parfois au stress et à l'anxiété. C'était des émotions qu'il ne voulait pas abandonné, pourquoi que ce soit. Sa vie, il l'avait trouvé. Il n'en voulait pas d'une autre. Et c'était la même chose pour Kara. Il ne la voyait pas vivre d'autre chose. Il suffisait de voir la lueur dans ses yeux quand elle parlait de son boulot. Il le reconnaissait parce qu'il avait la même. Et ça, ça ne s'achetait pas. Ils étaient donc tous les deux chanceux de faire un métier qui les passionnait, qu'ils aimaient. Peu de personnes avaient cette possibilité. Et Kaleb était conscient de cette chance, tous les jours. Non seulement, il vivait de sa passion mais en plus, il était grassement payé pour le faire. Alors il n'allait sûrement pas se plaindre. Bien sûr, son métier était dangereux. Il risquait un accident ou la mort à chaque Grand Prix. Mais à vrai dire, il n'y pensait pas. En presque dix ans de carrière, il n'avait eu aucun accident vraiment grave. Et il espérait que cela allait continuer. Il l'espérait vraiment. Et puis de toute façon, il évitait de penser aux accidents quand il était sur sa selle. Au contraire. Même s'il savait que le danger existait, il préférait l'occulter quand il s'élançait sur une piste. Un sourire ravi s'afficha sur les lèvres de Kaleb aux propos de Kara. La voir dans une tenue de paddock girl, ça pourrait être sympa . Il n'en avait aucun doute là dessus. Puis à sa question, il posa à nouveau ses yeux sur lui. « Peut-être. Ça fait un moment que j'y pense. Et peut-être que j'aimerai bien créer une école de pilotes. Je pourrais leur donner la chance que j'ai eu. Financer leurs entraînements, leur trouver des sponsors et leur donner la possibilité de percer dans le milieu. » C'était vraiment quelque chose qu'il aimerait faire. Et cette idée lui trottait dans la tête depuis quelques temps. « Il y a d'autres écoles de pilotage dans le pays. Mais en général, les meilleures sont hors de prix. Mes parents ont du faire des sacrifices quand j'ai commencé. Mon père a mis sa concession en gage pour que je puisse avoir un équipement décent et commencer la course. » Il se rappelait bien de tout ce que ses parents avaient fait pour lui. « Alors donner des bourses ou ce genre de choses, ça pourrait en aider plus qu'un. » Alors oui, c'était ça son idée. Mais pour l'instant, Kaleb était bien trop pris lui-même par son championnat pour y penser un peu plus. Mais c'était une idée qui lui plaisait. C'était une idée qui plaisait au pilote. Mais de là, à savoir s'il pouvait la concrétiser, il y avait peut-être un fossé. Mais il voulait au moins se renseigner et voir si c'était possible. Enfin pour l'instant, il était plutôt occupé à déshabiller la jeune femme. Il avait glissé ses mains dans le dos de Kara, ouvrant la fermeture éclaire de sa robe pour ensuite la faire glisser sur ses épaules, jusqu'à ses pieds. Kaleb avançait vers le lit sans lâcher ses lèvres. Il se débarrassa de ses chaussures et de ses lunettes qu'il avait relevé sur sa tête. Il se retrouvait sur le dos, la photographe sur lui. Il l'observa un instant avant de se relever et de l'embrasser dans le cou alors que ses mains s'aventuraient à nouveau dans le dos de la jeune femme. Il frôla sa colonne vertébrale lui donnant des frissons par la même occasion. Avant que ses mains ne viennent ouvrir son soutien-gorge.
Je gardais mes yeux sur lui un instant et je lui souriais. Pour l'instant, ce n'était qu'une idée, mais j'étais sûre qu'il concrétiserait ce projet un jour. Ce serait une chance pour tous ces jeunes pilotes qui voulaient faire carrière. Kaleb avait les moyens d'aider et son idée était très bonne. Ça fonctionnerait forcément ! J'imaginais que ça ne serait pas forcément évident à mettre en place dans l'immédiat. Avec la compétition, le pilote avait un emploi du temps plutôt chargé.
On était désormais seuls dans la chambre et il n'avait pas fallut longtemps pour que ça dérape. C'était toujours le cas entre nous. Si j'avais du mal à résister aux charmes du pilote, il semblait que c'était aussi le cas dans le sens inverse. Mais les choses étaient claires entre nous. Rien de sérieux. Il n'y avait pas plus réfractaires à la vie de couple que nous. On peut dire qu'on s'était bien trouvés. On pouvait passer la nuit ensemble, sans avoir peur que les choses deviennent gênantes ou bizarres. Il n'y avait pas de mal entendu. Notre relation était amicale, bien qu'il y est cette attirance physique entre nous. Je m'étais débarrassée de ma robe et de mes chaussures. Ce qui me fit perdre quelques centimètres. On se retrouvait rapidement sur le lit, Kaleb en dessous de moi. Je frissonnais à ses baisés dans le cou et lorsque ses doigts parcouraient mon dos. Il me débarrassais de mon soutien-gorge qui partait rejoindre ma robe parterre. Puis, je le repoussais de façon à ce qu'il se retrouve sur le dos. Je me penchais pour capturer ses lèvres encore une fois, avant de descendre dans son cou, puis sur son torse. Mes mains s'aventuraient jusqu'à son jean pour défaire le bouton...
C'était sincèrement une idée qui lui plaisait. Peut-être que son emploi du temps était pour l'instant, un peu trop chargé pour s'y consacrer. Mais il gardait cette idée pour s'y consacrer pleinement quand il en aura la possibilité. Parce que cela l'ennuyait quand il voyait de jeunes pilotes gâchaient leurs talents, faute d'argent ou d'aide. Il y avait de très bonnes écoles internationales, surtout en Italie, en Espagne mais rien de vraiment de haut niveau en Australie. Les écoles qui existaient dans le pays étaient hors de prix. Kaleb en savait quelque chose. Alors forcément, il avait bien envie de changer la donne. Après tout, même s'il était en route pour son cinquième titre mondial, il pensait parfois à sa reconversion. Même s'il ne comptait pas quitter la moto avant une bonne dizaine d'années. Il avait encore le temps de mettre au point ce projet et de trouver les bonnes personnes pour le faire. Mais oui, ça semblait être une bonne idée pour lui. Toutefois, pour l'instant, il était plutôt occupé à penser à autre chose. Le pilote avait posé ses mains sur le corps de la jeune femme. Il avait glissé ces dernières sur la poitrine de la photographe, savourant ce moment, un fin sourire sur les lèvres. Mais rapidement, Kaleb se retrouvait sur le dos. Il laissait les commandes à la jeune femme qui semblait avoir envie de mener la danse. Cela n'allait pas lui déplaire. Il sentait les lèvres de la jeune femme sur son torse. Il avait posé ses mais sur le bas de son dos, glissant ses doigts sous le fin tissu de sa culotte.
Lorsque j'avais quitté ma chambre avant de sortir pour la soirée, je n'avais pas imaginé que je rentrerais avec Kaleb. C'était amusant qu'on se soit retrouvés ici. On était a des kilomètres des États-Unis et pourtant, le hasard avait décidé de nous réunir. Mais j'étais désormais trop occupée pour penser à ça. Je n'étais plus capable de réfléchir. Il n'y avait plus que l'envie. Oui, j'avais très envie de lui et il ne pouvait pas en douter. J'étais presque entièrement dénudée, puisqu'il m'avait retiré ma robe et mon soutien-gorge. Ma culotte irait sans doute bien vite rejoindre le reste de nos affaires au sol. Je lui adressais un sourire coquin alors qu'il caressait ma poitrine. Ce n'était pas la première fois qu'on couchait ensemble. Loin de là. Alors, je n'étais pas gênée qu'il me voit nue. Mon corps, il le connaissait déjà. Puis, bien décidée à prendre les devants, je l'incitais à se remettre sur le dos. Avec mes lèvres, j'explorais chaque parcelle de sa peau. Je m'attardais sur la boutonnière de son jean. Ce vêtement était devenu bien trop encombrant. Je sentais ses mains passer sous ma culotte. Je venais retrouver ses lèvres, l'embrassant avec fougue.
Bientôt, nous nous retrouvions nus tous les deux. Je l'avais laissé me débarrasser du dernier bout de tissu qui me couvrait. Puis, je lui avais retirer son jean, ainsi que son boxer. Je parcourais tout son corps, avec mes doigts, avec mes lèvres. Je devais admettre être complètement folle de son corps et il fallait le dire, Kaleb avait un corps parfaitement sculpté. Pas étonnant que j'y ait succombé plusieurs fois et que ce soit encore le cas ce soir. Et puis, après tout, on avait bien le droit de s'amuser un peu ? On était deux jeunes gens célibataires et nos corps à corps avaient toujours été intense. Ce serait dommage de s'en priver.
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