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 They say that the world was built for two.

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Message(#) Sujet: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyDim 14 Aoû 2016 - 23:01




THEY SAY THAT THE WORLD WAS BUILT FOR TWO.

Tell me all the things you want to do, I heard that you like the bad girls. Honey, is that true ? It's better than I ever even knew.

Restriction de poste, la brune Églantine se retrouve un dossier à la main, aux urgences de l’hôpital. La nuit a été très courte, elle n’a pas eu le temps de continuer ses recherches sur les embryons que la voilà propulser devant une invasion de gastroentérique. Un air dégouté se loge sur le coin de ses lèvres et elle tente de se rappeler qu’à l’époque de son internat elle hésitait fortement entre l’obstétrique et la traumatologie. Elle inspire lourdement et s’approche du premier box qu’elle trouve. Elle fait cela durant quatre heures, oui quatre heures. Elle fait sa pause, dehors dans la cour, une clope au bec. Elle ne fume plus depuis très longtemps, mais parfois, quand la pression est trop grande, quand elle est trop lasse, elle s’octroie une petite cigarette, son café à la main. Bon, rien de bien palpitant pour le moment.

Elle essaye sournoisement d’envoyer un message à Mason, un message un peu osé afin de lui faire comprendre qu’un peu de divertissement ne serait pas malencontreux. Je porte presque rien sous une blouse, vient me rejoindre pour un peu d’ivresse. Il ne met pas longtemps à lui répondre, elle sent cette boule se perdre dans son estomac, cette sensation. Elle ne serait pas contre une petite partie de jambe en l’air dans un recoin de l’hôpital, ça pourrait égayer sa journée. Malheureusement, il répond à côté de la plaque, écrasant tous ses espoirs lubriques. Je n’ai pas le temps Eglantine, je suis surmené en Neurologie. Plus tard peut-être. Peut-être veut dire jamais. Autrefois, il n’aurait jamais dit non à une partie de jambe en l’air. Elle se retient de jurer et tire longuement sur sa clope afin de l’écraser au sol.

Elle doit continuer. Elle s’aventure dans les allées des urgences, attachant ses cheveux de sa pince. Elle prend le premier dossier qui lui vient alors que son interne, que dire sur lui, s’arrête devant elle. C’est la troisième fois qu’il fait une erreur dans les échantillons, elle perd patience. Elle prend le relevé qu’il a dans les mains. Est-il normal pour toi que monsieur Smith soit enceinte ? Je crois qu’il y a eu erreur dans l’étiquetage. Elle fronce les yeux et le menace silencieux. Il comprend et disparaît aussi rapidement qu’il n’est venu à elle. Elle lève les yeux au ciel maudissant cette journée qui semble s’éterniser. Elle tire violemment le rideau, juron dans un français parfait un gros merde en voyant le prochain candidat. Une douleur chez un inconnu. Toujours pas de femmes enceintes, toujours pas de cas passionnant. Occupée à prendre ses gants, elle les fait claquer violemment avant de relever la tête et croiser son regard. Monsieur McTavish que nous vaut votre visite aux Urgences ? Elle répétait trois fois de suite : « pas une gastro, pas une gastro, pas une gastro » se concentrant sur le patient et reprenant ses habitudes, l’humain avant le médical. Elle attendit une réponse silencieuse grignotant le bouchon de son stylo.

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Dernière édition par Eglantine Morrighan le Mer 24 Aoû 2016 - 1:47, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyLun 22 Aoû 2016 - 17:04




"They say that the world was built for two"

Callantine


Il était stupide, vraiment stupide. Comment pourrait-on le qualifier autrement après ce qu’il venait de se passer ? Bon, peut-être que ce n’était pas lui qui était stupide, mais plutôt la façon dont il s’était blessé. Aujourd’hui, Callum ne travaillait pas avant ce soir, il devait prendre son service à 18 heures. Alors il en avait profité pour se reposer un peu, mais surtout pour aller à la plage. Le littoral australien était bien différent de celui qu’il connaissait en Écosse et c’était très plaisant. Le sable chaud, le soleil, les vagues, les touristes… ça n’avait vraiment rien à voir. Le roux essayait d’en profiter un maximum depuis qu’il était arrivé à Brisbane, pour prendre des couleurs et profiter de ce climat qui lui était encore inconnu. Malheureusement pour lui, sa peau était bien trop blanche et sensible au soleil. Autrement dit : il ne bronzait absolument pas. Il devait se couvrir de crème solaire pour éviter de ressembler à une écrevisse trop cuite. D’un côté, ce n’était pas une surprise, il était rouquin et avait le teint qui allait avec. Mais ce n’était pas une source de complexe pour lui, quel mal pouvait-il bien y avoir à être blanc comme neige ? C’est vrai que, sur la plage, il contrastait avec les australiens qui étaient bien bronzés, mais il s’acceptait tel qu’il était. Il s’était donc rendu sur la plage avec pour objectif de s’essayer au surf pour la première fois. C’était l’une des premières choses à laquelle il avait pensé en débarquant ici, il allait enfin pouvoir essayer ce sport dont tant de gens raffolaient. Il avait toujours trouvé que les surfeurs étaient plutôt classes sur leurs planches, et puis ça n’avait pas l’air si difficile que ça. Il s’était bien trompé sur ce coup-ci. A peine avait-il essayé de se hisser sur sa planche qu’il s’était fait engloutir par la vague approchant. Finalement, ça n’allait pas être une balade de santé et il l’avait compris rapidement. Mais Callum n’était pas du genre à baisser les bras, et encore moins pour si peu. Il apprendrait à surfer, foi de McTavish. Alors il avait réessayé, encore et encore. Jusqu’à réussir à tenir debout sur la planche… quelques secondes. C’était une première victoire qui le boosta, et le poussa à prendre quelques risques inconsidérés. Comme celui de rester dans l’eau alors que le vent s’était levé et que la baignade était déconseillée. Il voulait faire comme les autres surfeurs, qui restaient dans l’eau et savaient que les plus grosses vagues étaient les meilleurs. Sauf que lui, il n’avait pas leur expérience et encore moins leurs compétences. Rapidement, une vague bien trop importante se pointa et emporta Callum. Impuissant, il se fit prendre dans les rouleaux et se fit secouer dans l’eau encore et encore alors que les vagues s’enchaînaient. Jusqu’à ce que son dos rencontre quelque chose de dur, puis ce fut le tour de son épaule qui se mit à craquer alors qu’une douleur cinglante se fit ressentir. Il ne savait pas ce qu’il avait touché, mais voilà qu’il se trouvait à  présent échoué sur le sable et mal en point. Il ne savait pas où se trouvait sa planche mais il s’en fichait, la douleur qu’il ressentait à l’épaule lui faisait oublier tout le reste. Les gens s’approchèrent de lui et rapidement il se retrouva dans une ambulance – ou était-ce un camion de pompier ? – qui le conduisit aux urgences. Là, on lui demanda de s’asseoir et il attendit de longues minutes qui lui semblèrent interminables. Décidément, la réputation des urgences n’était pas déméritée – bien au contraire. Finalement, le rideau laissa apparaître une jeune femme, brune, visiblement contrariée puisqu’elle sembla jurer dans une autre langue tout en lisant un papier. Si ses souvenirs de son séjour en France étaient bons, c’était en français qu’elle s’était plaint. La femme attrapa ses gants et mit un moment avant de le regarder, ce qui laissa tout le temps qu’il fallait à Callum pour la détailler. Plutôt grande pour une femme, brune, le regard sévère et très agréable à regarder. Elle porta enfin son attention sur lui, demandant ce qui l’amenait ici. « Je n’étais encore jamais venu ici, alors en passant devant je me suis dit qu’une petite visite pourrait être une bonne idée ! » Il était comme ça Callum, toujours de bonne humeur et toujours le mot pour rire. Certains adoraient, d’autres un peu moins. Il commença à rire doucement mais fut contraint d’arrêter quand la douleur qu’il ressentait à l’épaule le fit grimacer. « Je me suis essayé au surf. Il y a pas mal de vent dehors alors les vagues sont gigantesques ! » Son regard brillait comme un gamin devant le plus beau des cadeaux. « Peut-être un peu trop pour une première fois d’ailleurs… » dit-il pensivement, comme s’il se faisait la remarquer à lui-même. « J’ai essayé de les affronter mais j’ai été battu à plate couture ! Je me suis cogné l’épaule dans l’eau, depuis je n’arrive plus trop à bouger le bras. » Il essaya pour lui prouver mais grimaça après seulement quelques centimètres. Il ne savait pas trop s’il y avait quelque chose de cassé ou quoi, il espérait que non. Le service de ce soir allait être difficile s’il ne pouvait plus se servir de son bras gauche. « C’est grave docteur ? » lança-t-il le sourire aux lèvres. Il n'avait pas pu s'empêcher de prononcer cette phrase tellement clichée.

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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyMar 23 Aoû 2016 - 19:46




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Sous l’effet de la lassitude, Eglantine montra une facette de sa personnalité qui la qualifiait tant ces derniers temps. Bougonne, râlant et plus encore insultant dans un français parfait. Elle se rendait compte que l’image qu’elle renvoyait était loin d’être la meilleure. Elle allait culpabiliser pour cela après coup maudissant cette femme qu’elle n’était pas. Elle se concentra sur ses tâches purement professionnelles pour effacer la colère de son interne incompétent et de sa frustration personnelle concernant son fiancé et sa vie privée. Le pire c’est qu’elle savait qu’elle pourrait se satisfaire de cela. Elle savait également qu’avant elle ne se serait pas contentée de ça. Jamais. Concentrée sur la fiche qu’elle avait entre les mains, elle mit un temps monstre à relever la tête vers le patient. Elle mordillait le bouchon de son style, vieux tics qui ne partait jamais puis elle inspira fortement. Si ce n’était pas une gastro elle pourrait survivre à cette auscultation, elle avait vu bien pire et elle craignait sincèrement les vomis et les maux de ventre. Elle en avait assez. L’homme en face d’elle, s’imposa de lui même. Elle ne remarqua pas tout de suite sa carrure digne d’un bucheron Ecossais, il était roue… Forcément elle tablait sur l’Ecosse. Ni les gênes presque favorables d’un pilier au rugby. Elle aimait ça le Rugby d’ailleurs, mais ce n’était pas le sujet.

Non elle fut interpellée par la façon dont il tenait son bras, comme si, il pouvait allégé la douleur dans son bras, son épaule. Sans qu’il ne vienne à lui parler, elle savait déjà ce qu’il avait. Une folle envie de toucher son épaule, la clavicule plus précisément se fit sentir afin de remettre tout en ordre. Le son de sa voix la sortie de sa transe médicale. Les vieux tics ne se perdent jamais, même après deux cents accouchements. Je n’étais encore jamais venu ici, alors en passant devant je me suis dit qu’une petite visite pourrait être une bonne idée ! Avec humour en plus de cela. Elle l’observa perplexe tout d’abord. Etait il en train d’entrer dans la peau d’un mec cool ou était-ce juste sa façon à lui d’expliquer sa venue dans un hôpital. D’ordinaire, elle entendait l’excuse des infirmières sexy ou de la lumière blanche. Elle ne dit rien, l’observant. Je me suis essayé au surf. Il y a pas mal de vent dehors alors les vagues sont gigantesques ! Ah le surf. Elle se souvenait de son expérience à Hawaï, elle y avait laissé sa dignité et un bout de sa hanche. Franchement, elle ne pouvait que compatir. Peut-être un peu trop pour une première fois d’ailleurs… Le vent en Australie ne pardonne jamais, encore plus dans la région. Elle l’écoutait toujours cherchant ce dont elle avait besoin, une diversion surement. J’ai essayé de les affronter mais j’ai été battu à plate couture ! Je me suis cogné l’épaule dans l’eau, depuis je n’arrive plus trop à bouger le bras. Elle se tourna vers lui.

Observant le geste significatif. Il n’y avait plus aucun doute dessus. Manière douce ou forte ? Elle connaissait la procédure à suivre, allai-il être d’attaque ? Pas sur. C’est grave docteur ? Elle fit la moue. J’ai peur que nous soyons obligé d’amputer. J’espère que vous ne teniez pas trop à ce bras là. On vit très bien des prothèses de nos jours. Son humour parfois froid pouvait en surprendre plus d’un. Il était rare de savoir, sans la connaître si elle disait des âneries ou pas. Elle sourit sincèrement avant de s’avancer de lui. Je vais être obligé de vous enlever votre t-shirt afin de voir l’os en question. Elle passa ses mains autour de la taille, avant de tirer doucement sur le vêtement. Ne bougez pas trop, ça risque de faire encore plus de mal. Elle savait, comprenait que la douleur puisse être aussi insupportable pour tout le monde. Une fois le vêtement ôté, elle se recula se rendant compte de l’espace personnel qu’elle venait de lui grignoter. La prochaine fois, éviter de jouer contre le vent, on gagne rarement.. Elle glissa ses doigts sur sa clavicule, provoquant surement une douleur. Et bien… J’ai une bonne et mauvaise nouvelle, que désirez vous entendre en premier ? Elle se redressa, laissant échapper un petit ricanement en disant cela. Monsieur le courageux, je vous écoute.

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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyVen 7 Oct 2016 - 0:00




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Callantine


En y réfléchissant à deux fois, Callum se disait qu’il avait été incroyablement stupide de s’essayer au surf avec un vent pareil. Mais c’était plus fort que lui, il aimait prendre des risques et penser que rien ne pourrait l’arrêter. Étant dans la fleur de l’âge, il se sentait tout bonnement invincible. Et puis, il avait connu pire en Écosse. Les tempêtes alors qu’il était sur un bateau de pêche par exemple. Ce n’était pas une petite bourrasque australienne qui allait le mettre à mal. Eh bien, il s’était mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Il n’avait absolument rien compris à ce qui lui était arrivé. Essayant tant bien que mal de tenir debout sur sa planche, il n’avait vu l’immense vague qu’au dernier moment – quand elle l’avait renversé comme s’il n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon. Il avait alors été balancé dans tous les sens sous l’eau, pris dans les rouleaux des vagues successives. Son corps avait heurté à de nombreuses reprises le sol, avant qu’il ne s’échoue misérablement sur la plage. Il avait payé très cher son arrogance et sa naïveté, c’était bien fait pour lui. Et voilà comment il se retrouvait à l’hôpital, au lieu de dompter les mers comme il pensait le faire. Mais peut-être que sa journée n’était pas foutue pour autant, son médecin était une très belle femme qui ne manquait pas de l’intéresser ; peut-être avait-il un coup à jouer. Il commença par une note d’humour, comme à son habitude. Mais il savait que ça n’allait pas faire avancer les choses, alors il ne mit pas très longtemps avant d’expliquer la réelle raison de sa venue – un peu honteux. La brune ne prononça pas un et n’esquissa aucun sourire, se contentant de l’écouter jusqu’à ce qu’il eut fini son numéro. Bon, ça commençait mal, mais il n’allait pas baisser les bras pour si peu. Sa dernière phrase eu le mérite d’arracher au docteur son premier sourire – ou bien était-ce une moue ? Il n’était pas sûr. « J’ai peur que nous soyons obligé d’amputer. J’espère que vous ne teniez pas trop à ce bras là. On vit très bien des prothèses de nos jours. » Apparemment, il n’était pas le seul à faire preuve d’humour dans cette pièce. Et c’était tant mieux. Et cette fois-ci, elle avait sourit. « Je suis droitier, je pense que je peux me passer de mon bras gauche ! » répondit-il le sourire aux lèvres. « Je vais être obligé de vous enlever votre t-shirt afin de voir l’os en question. » Il déglutit légèrement, imaginant que ça n’allait pas être une partie de plaisir de retirer son haut alors que le moindre mouvement lui faisait souffrir le martyr. Mais bon, il n’avait pas le choix. « Ne bougez pas trop, ça risque de faire encore plus de mal. » Le roux acquiesça de la tête et fit de son mieux pour ne pas la gêner alors qu’elle avait posé ses doigts fins sur son t-shirt pour le lui retirer doucement. Malgré sa douceur, cela lui fit un mal de chien qui l’obligea à grimacer jusqu’à ce que ce soit terminé. « Et j’imagine que c’est pas le plus douloureux… » maugréa-t-il en supposant qu’après elle devrait tout lui remettre en place. Foutue vague, foutu vent, foutue Australie. Bien que torse nu, Callum ne ressentait aucune gène. Il s'était toujours dépensé et était sportif, ce lui permettait d'avoir un corps bien bâti qui ne le complexait pas le moins du monde. Ce n'était pas son genre de se dévoiler pour jouer de ses charmes, mais il n'était pas mal à l'aise quand il se retrouvait dévêtu. La brune s’approcha de lui et déposa ses doigts sur sa clavicule ce qui le fit se raidir sous la douleur. Il était extrêmement sensible, et le moindre contact provoquait une douleur sourde. « Et bien… J’ai une bonne et mauvaise nouvelle, que désirez vous entendre en premier ? » C’est qu’elle ricanait en plus ! Au moins, l’un d’eux passait un bon moment à cet instant. Il soupira et haussa des épaules – enfin, d’une épaule. « Laissez-moi deviner. La mauvaise, c’est que je vais encore avoir mal… et la bonne, c’est que vous allez prendre soin de moi ? » Aussitôt son sourire était parti qu’il revenait sur son visage. Le roux n’aimait pas se prendre la tête trop longtemps. Il avait mal mais c’était comme ça, dans quelques jours ce serait passé et tout ça ne serait plus qu’une histoire drôle à raconter. De l’extérieur, ce qu’il venait de dire pouvait s’apparenter à une tentative de drague. Mais il n’en était rien, ce n’était pas du tout le genre de Callum de jouer les Don Juan. Et n’importe qui le connaissant un minimum le savait. Mais le docteur ne le connaissait pas justement, alors qui savait comment elle le prendrait ? « Plus sérieusement : ce n’est pas cassé mais il faut tout remettre en place ? » osa-t-il en grimaçant. Était-il devenu devin ? Il allait le savoir très rapidement.

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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyVen 7 Oct 2016 - 18:13




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Ce matin encore, Eglantine n'aurait jamais imaginé passer sa journée entière aux urgences et devoir pratiquer une telle manipulation. Elle s'enfermait parfois dans une routine qui ne lui ressemblait pas vraiment. Elle n'avait pas d'ambition, au contraire, elle en avait énormément, non elle se retrouvait souvent enfoncé dans cette étrange spirale, qui était le reflet de sa vie ces derniers temps. Malheureuse ? Pas vraiment, heureuse, pas pour autant. Elle ne se contentait pas d'avancer, elle avait l'impression de rater quelque chose. Elle s'arrêta un instant pour observer l'homme qui lui faisait face. Elle ne pouvait pas réprimer cette impression qu'il dégageait, quelque chose d'étrange, qu'elle ne voulait pas écouter. Elle avait sa blouse de médecin, elle était madame Morrighan et rien d'autre et ça n'allait pas changer. Elle fit une petite pointe d'humour afin de casser la froideur de son apparence. elle testa quelque part l'homme qui se trouvait en face d'elle afin de comprendre à qui elle avait à faire. Je suis droitier, je pense que je peux me passer de mon bras gauche ! Eglantine plissa les yeux, elle y détecta un certain humour qui avait son charme. Elle chercha dans son esprit d'où pouvait venir l'accent qui roulait entre ses lèvres. Elle l'avait déjà entendu, mais n'arrivait plus à se rappeler où ? Elle laissa cette pensée vagabonder quelque part dans son esprit une nouvelle fois, se concentrant principalement sur lui et cette blessure qu'il manifestait.

Il n'y avait plus aucun doute pour elle, mais elle devait faire au plus vite afin d'apaiser sa douleur et de remettre les choses dans "l'ordre." Finalement, c'était peut-être votre jour de change. Elle esquissa un rapide sourire avant de se concentrer sur la procédure à suivre. Il était bien plus imposant qu'elle, sportif ? Elle l'imaginait pas courir des marathons, mais plus joueur de Rugby. Elle adorait cela le rugby mais son esprit divaguait trop loin et elle devait se concentrer sur la manière de contre balancer le poids pour remettre sa clavicule au bon endroit, ainsi que l'os de son épaule. Elle laissa glisser doucement ses doigts ganté sur sa peau, au niveau de son os, grimaçant en imaginant la douleur qu'elle pouvait ressentir.  Et j’imagine que c’est pas le plus douloureux… Elle déposa son vêtement sur la chaise à côté et fit une grimace qui en disait long quant à la douleur qu'il allait éprouver. Il avait une résistance à la douleur déjà bien impressionnante, à la façon qu'il venait d'avoir pour retirer le fameux haut. Elle savait que la suite était bien plus grave. Proche de lui, elle récita la procédure à faire, ne l'ayant pas fait depuis sa période d'internat. Elle était plus à même de faire les accouchements et autres manipulations du genre, que les remise en place. Elle se contenta juste d'afficher son visage très sérieux, alors qu'il avait non sans mal compris que les choses n'allaient pas être simple pour lui. Laissez-moi deviner. La mauvaise, c’est que je vais encore avoir mal… et la bonne, c’est que vous allez prendre soin de moi ? Elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. Il ne savait vraiment pas ce qui l'attendait. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas attendu une phrase de la sorte à sa rencontre. Elle n'y voyait pas là un moyen de lui faire un compliment, ce n'était pas comme cela qu'elle le prenait. Elle imaginait qu'il se cachait derrière cet humour pour camoufler une douleur qui devait être bien plus insupportable. Elle ajouta simplement. Détrompez-vous. La bonne nouvelle, c'est que vous allez avoir encore mal et la mauvaise, c'est que je vais passer du temps avec vous. Si j'étais vous, je ne désirez pas passer du temps avec un médecin. Elle s'éloigna légèrement afin de prendre ce dont elle avait besoin. Elle allait faire avec les moyens du bord mais cela ne la dérangeait pas, il y avait un quelque chose d'excitant dans cela, ce qu'elle avait vécu lorsqu'elle avait fait du bénévolat dans des endroits reculés.

Travailler avec peu de choses, rendait son métier, plus vrai... Plus réel et non encerclé de dorure. Plus sérieusement : ce n’est pas cassé mais il faut tout remettre en place ? Elle fit une moue en entendant ses paroles. Et bien... Quelque chose comme cela. elle se tourna et approcha avec un drap qu'elle froissa entre ses mains. J'allais vous dire que la bonne nouvelle, vous n'allez pas mourir et vous pourrez refaire du surf, si l'envie vous prends... La mauvaise, c'est que je n'ai pas fait cette procédure depuis quelques années. Son air professionnel devait réussir à la soulager elle espérait. Il n'y avait pas assez de personnel aux urgences pour qu'elle demande l'aide d'un interne. Puis elle voulait éviter l'aide de son interne. Son but étant d'aller le plus rapidement possible. Elle passa le drap autour de lui, le nouant sous son bras. Elle serra fortement le noeud se rendant compte de la douleur en observant la grimace de son patient. Elle regarda su sa fiche. Monsieur McTavish, je vais faire au plus vite, mais vous risquez d'avoir une fulgurante douleur. Je vais passer mon bras autour de vous. Elle fit le geste l'obligeant à s'appuyer contre elle sur son épaule. Elle serra fortement les deux bouts du draps, et posa son pied sur la table, afin de faire contre poids. Il manquait plus que le moment fatidique. Dites-moi d'où vous vient cet accent je l'ai déjà entendu quelque part, mais je n'arrive pas à savoir où ? Elle le laissa parler afin de connaitre la réponse, mais surtout de pouvoir pratiquer la manipulation. D'un coup sec et vigoureux, elle remit l'os à sa place, approchant rapidement le corps de son patient vers elle, afin d'équilibrer le tout. Elle fit un effort physique intense mais ce n'était rien comparé à la douleur fulgurante qu'il venait de ressentir, elle le savait.

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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyLun 10 Oct 2016 - 23:54




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« Finalement, c'était peut-être votre jour de chance. » Encore une fois, le docteur Morrighan – si c’était bien elle, c’était le nom qu’on lui avait donné pour le prévenir qu’un docteur allait s’occuper de lui – esquissa un sourire. Elle semblait réceptive à l’humour de l’écossais, et c’était une bonne chose. Il s’était déjà retrouvé dans des situations inconfortables, en compagnie de personnes insensibles et incapables de ressentir le moindre amusement. C’était vraiment gênant, d’autant plus que Callum avait cette manie de toujours surenchérir dans l’humour, de tout faire passer en plaisantant. C’était sa façon d’être, il préférait croquer la vie à pleines dents et voir les choses du bon côté ! Même quand ça n’allait pas, une petite plaisanterie et hop ça allait. C’était le cas en l’occurrence. Il aurait pu se plaindre d’être blessé, de la lenteur des urgences, de l’incompétence des autorités sur la plage, de la météo, du vent – bref, de tout. Mais non, ce n’était pas son genre. Et comme il venait de le faire remarquer, ce n’était pas son bras fort qui avait été touché, alors tout allait bien. « Peut-être bien ! » répondit-il malicieusement. D’autant plus que son accident lui permettait d’être entre les mains de la femme la plus sexy qu’il lui ait été donné de voir. Ses yeux bleus contrastaient avec le noir de ses cheveux et il avait du mal à en détourner le regard. Sans oublier son sourire, qu’il essayait encore et encore de faire apparaître aux coins de ses jolies lèvres. Mais passons, il n’était pas là pour tomber sous le charme de la brune, mais pour être soigné par elle – et ce n’était pas la même chose, bien que sa compagnie pourrait le soigner de la solitude qui l’accompagnait depuis un certain temps maintenant. Ses doigts sur son épaule le firent grimacer mais aucun son ne sortit de sa bouche. Le roux essayait tant bien que mal de faire face à la douleur, ce n’était pas une mauviette lui. Il en avait déjà vécu des choses, comme cette fois où, enfant, il était tombé d’un arbre et s’était cassé la cheville. Ou encore quand, sur un bateau de pêche, il avait dû faire face à un orage et s’était brisé le poignet en essayant de rabattre la voile. Bref, ce n’était pas la première fois qu’il faisait face à une telle douleur, et ce ne serait pas la dernière il en était sûr. Néanmoins, quand il dû retirer son t-shirt, cela lui rappela que ça n’allait pas être une partie de plaisir pour autant. Comme en témoignait la grimace que lui offrit la jeune femme pour appuyer ses dires. Fidèle à lui-même, l’écossais continua de faire de l’humour pour éviter d’être irrité par cette situation dont il se serait bien passé. Cette fois, il arracha un rire au docteur. C’était un bon point, avait-il pensé en la fixant. « Détrompez-vous. La bonne nouvelle, c'est que vous allez avoir encore mal et la mauvaise, c'est que je vais passer du temps avec vous. Si j'étais vous, je ne désirerais pas passer du temps avec un médecin. » Il fit la moue. Elle n’avait pas tord, en temps normal ce n’était pas une bonne nouvelle de passer beaucoup de temps en compagnie d’un docteur. Mais dans le cas présent, il pouvait y avoir pire que d’être accompagné d’une si belle femme. Non ? « Oh vous savez, ça ne me dérange pas vraiment de passer du temps avec vous. » Il avait dit ça simplement, avec un peu trop de naïveté et de spontanéité. Il ne savait même pas pourquoi il l’avait pensé, et encore moins pourquoi c’était sorti de sa bouche. Mais c’était le cas. Un peu gêné, il se passa la main dans les cheveux en espérant qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Puisqu’elle semblait avoir du caractère, il avait peur qu’elle ne le remette à sa place bien comme il faut – et objectivement, il l’aurait mérité. « J'allais vous dire que la bonne nouvelle, vous n'allez pas mourir et vous pourrez refaire du surf, si l'envie vous prends... La mauvaise, c'est que je n'ai pas fait cette procédure depuis quelques années. » Il avait désormais la réponse à sa question : il n’était pas devin. S’il avait voulu devenir voyant, ce n’était pas pour tout de suite. « Je ne suis pas sûr de vouloir retenter l’expérience après ça ! » rit-il doucement. C’était faux bien sûr, il n’était pas du genre à abandonner devant la première difficulté rencontrée. En revanche, il était un peu plus surpris par la deuxième chose qu’elle venait de lui dire : ce n’était pas une procédure qu’elle faisait régulièrement. Toutefois, cela ne l’inquiétait pas plus que ça. Si elle le faisait, c’est qu’elle était qualifiée après tout. « Eh bien, je suis honoré de vous rafraîchir la mémoire en vous servant de cobaye ! » dit-il pour lui montrer qu’il ne s’inquiétait pas et qu’il lui faisait confiance. Il ne savait pas si elle avait peur ou pas, mais si c’était le cas peut-être qu’elle serait rassurée en sentant qu’il n’avait pas peur d’elle. Et puis enfin, les choses sérieuses commencèrent. La brune noua un drap autour de son bras et le serra avec force, ce qui provoqua une douleur fugace chez Callum. Il se raidit sous le coup mais ne dit rien. « Monsieur McTavish, je vais faire au plus vite, mais vous risquez d'avoir une fulgurante douleur. Je vais passer mon bras autour de vous. » Il hocha de la tête comme seule réponse, préférant serrer les dents pour garder le contrôle de la douleur qui s’insinuait dans tout son bras. Il sentait bien que son épaule n’était pas à sa place, que ce n’était pas normal. C’est pourquoi il souffrait le martyr, le corps n’était pas fait pour supporter une telle déformation. « Dites-moi d'où vous vient cet accent je l'ai déjà entendu quelque part, mais je n'arrive pas à savoir où ? » Naïf, voilà ce qu’il était. Il savait bien qu’elle faisait ça pour le faire parler et lui faire penser à autre chose, pour attirer son attention. Et comme un bleu, il tomba dedans. « C’est écossais ! » On lui avait déjà fait la remarque, ce n’était pas un accent couramment entendu en Australie. « On me le fait souvent remarquer… FOR GOD’S SAKE! » hurla-t-il quand elle remit son épaule en place d’un coup sec. Plusieurs jurons en gaélique suivirent afin de rendre la douleur un peu plus tolérante. Car c’était scientifiquement prouvé que dire des insultes atténuaient la douleur. Et il en avait bien besoin en ce moment, tant celle-ci était vive et résonnait dans tout le haut de son corps. C’était complètement différent que d’avoir un os brisé, jamais il n’avait ressenti ça. Le roux mit plusieurs secondes avant de se remettre de ses émotions, restant silencieux le temps que ça passe. Et puis finalement, plus rien. Le soulagement. « Wow, je ne sens plus rien… je, merci ! » dit-il abasourdi. Il imaginait bien que c’était faux, que ce n’était que le contrecoup de ce qu’il venait de ressentir. Maintenant que tout était en place, il était soulagé. Mais sûrement que la douleur ne tarderait pas à se réveiller et qu’elle l’embêterait durant plusieurs jours – tout en étant bien plus supportable que s’il était resté avec son épaule démise. Il tenta de bouger son épaule pour la tester, doucement pour ne pas la brusquer. « Ca va beaucoup mieux ! Peut-être que j’essayerai une autre fois de surfer, en fin de compte. » sourit-il en retrouvant sa verve.

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Message(#) Sujet: Re: They say that the world was built for two. They say that the world was built for two.  EmptyMer 19 Oct 2016 - 23:47




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Tell me all the things you want to do, I heard that you like the bad girls. Honey, is that true ? It's better than I ever even knew.

Clairement, de son point de vu, ce n’était pas son jour de chambre. Se déboiter l’épaule de cette manière n’était pas une chance au contraire, c’était signe de douleur et de souffrance. Il allait souffrir et son objectif était que ce laps de temps finisse par être plus court que le reste. Elle exigeait cela en tous les cas, faire souffrir le patient le moins possible. Peut-être bien. Elle fit une mine boudeuse pour ne pas accentuer cela. Il était hors de question d’aller plus loin dans ses explications, il fallait agir, et le plus rapidement possible. Eglantine se laissa aller quelques instants, très rapides, à la contemplation de son patient. Elle n’était pas là pour se faire des amis et encore moins autre chose. Son esprit de femme fiancée reprenait le dessus. Un homme peut être bien bâti, elle était fiancée, prise, et engagée. Engager. Ce mot avait des sonorités bien effrayantes pour la jeune femme qu’elle était. Mais soit, elle n’y pensa pas vraiment se contentant de faire les procédures qui étaient nécessaires pour son patient. Oh vous savez, ça ne me dérange pas vraiment de passer du temps avec vous. Etrangement, Eglantine se surprit à rougir. Elle avait l’habitude des remarques déplacées des patients, des volontés lorsqu’elle travaillait dans les urgences des hommes un peu trop alcoolisés qui essayaient de lui mettre la main au cul. Elle avait eu des demandes en mariage, elle avait eu des remarques, mais là en cet instant elle se sentit étrange. Surement l’abstinence. Elle n’était plus habituée à cela. Comme seule défense, elle reprit possession de son corps, lui lançant un œil noir. Vous ne savez pas ce qui vous attend. son ton se voulait un peu plus déroutant, elle le savait. Elle était déterminée à ne pas se laisser berner par cette belle gueule devant lui. Mais quelque part, elle n’arrivait pas à y déceler un calcul, il avait peut être dit cela sans arrière pensée ?

Elle raya tout questionnement de son esprit se contentant de continuer la procédure, afin de remettre tout en place. Elle se préparait mentalement elle allait avoir besoin de toute sa force et il était bien bâti, ce ne serait pas du gâteau. Je ne suis pas sûr de vouloir retenter l’expérience après ça ! Elle esquissa un sourire. Je peux vous comprendre, mais vous savez le surf peut être une expérience inoubliable. Elle se souvenait de ses premières séances de surf, l’adrénaline, les chutes, mais lorsqu’elle avait réussi à tenir debout, la fierté qu’elle y avait ressenti était bien plus impressionnant. Elle tenta de détourner son attention, afin de faire la procédure. Ce serait affreux, mais de cette manière il serait détendu.  C’est écossais ! Elle connaissait donc l’accent, et il était tombé exactement dans son piège. Assez fière d’elle, elle fit la manœuvre, sans chichi, sans prendre des pincettes. On me le fait souvent remarquer… FOR GOD’S SAKE ! Ses mots la fit rire, elle n’était pas la seule à insulter dans une autre langue. Elle le laissa poser sur elle, histoire que la douleur finisse de l’étourdir. Elle fut surprise de sa résistance, beaucoup de personnes, tombaient dans les pommes à ce moment là. Elle plissa les sourcils, il avait bien réagit en fin de compte. L’écosse est un merveilleux pays, j’aime beaucoup votre bière. elle souriait avant de le laisser, il semblait aller beaucoup mieux mais c’était là de courte durée, le cerveau faisant des merveilles pour compenser les affreuses douleurs.

Elle vérifiait que tout soit en place et elle fut ravie de constater que oui. Wow, je ne sens plus rien… Je, merci ! Elle hocha de la tête. De rien. Vous allez devoir porter une attèle durant un certain temps. Je vous prescris des médicaments pour la douleur, il ne faut pas abuser de ce genre de médicament. Au moindre soucis n’hésitez pas à revenir ici, on vous conseillera. Elle souriait détachant le drap autour de lui, et lui tendant son t-shirt. Quel dommage, se souffla-t-elle coquinement à l’esprit. C’était mal de penser cela, mais c’était agréable à regarder. Elle reprit ses esprits rapidement. Ça va beaucoup mieux ! Peut-être que j’essayerai une autre fois de surfer, en fin de compte. Elle rit à cette remarque, il n’avait pas froid aux yeux. La prochaine fois, faite attention, dame nature est plus forte, vraiment plus forte. Mais je vous déconseille pendant un long moment le surf et toute activité de sport demandant un effort pour votre épaule. Elle se mordilla la lèvre inférieure alors qu’elle finissait d’écrire les prescriptions sur son carnet. Elle tendit le papier. Vous avez des questions ? Son ton était professionnel elle s’en rendait tellement compte, mais c’était plus fort qu’elle, c’était comme si elle voulait se protéger de tout cela, comme si elle ne savait faire que cela.

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