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 joamie + from a life to another

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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 1:56


from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Bien que déroutée par cette toute nouvelle façon pour elle de ressentir un tel plaisir, Grace avait la suite dans les idées. Et elle n'oubliait certainement le bien-être de son amant. Lui semblait tout aussi satisfait d'avoir pu faire ainsi gémir sa belle à l'aide de sa bouche. C'était certainement aussi le meilleur endroit pour faire l'amour comme bon leur semblait, d'une manière qui ne serait certainement pas acceptée par qui que ce soit d'autre. Ils avaient cette liberté là. La jeune femme était désormais sur lui, à introduire sa virilité en elle. Il ne fallait pas grand chose pour le faire perdre pied. Encore une fois, Grace l'avait très rapidement compris et elle s'exécutait avec brio. Il suffisait qu'elle accélère sensiblement sa cadence pour que les soupirs deviennent des gémissements et que son corps se raidisse par moment. Grace poussait aussi de temps à autre des petits cris mêlés à sa respiration décadente. Elle sentait sa peau devenir brûlante sous ses doigts posés sur son torse. Elle ressentait même son coeur taper fort contre sa cage thoracique. Le prince finit par se redresser pour avoir un maximum de contact physique avec sa belle. Il captura ses lèvres dès qu'il le put pour avaler le moindre de ses gémissements. Il ancrait ses doigts dans sa chair lorsque le plaisir n'était plus suffisamment évacué avec les soupirs. Et lorsqu'elle le sentit perdre pied, qu'il venait nicher son visage dans son cou, elle accentuait chacun de ses gestes afin qu'il s'abandonne complètement à elle, et elle à lui. Une fois cette phase d'extase vécue, Celso entraîna avec lui sa belle pour qu'elle s'allonge sur lui. Tous les deux essoufflés, ils reprirent pendant un temps leur respiration, collés l'un à l'autre. Celso ne cachait son excitation à l'idée qu'elle puisse un jour porter un enfant. Bien que Grace était confiante, et savait qu'au fond d'elle, elle tomberait enceinte, elle ne pouvait ignorer cette légère pression sur elle. Comme toute femme noble, à qui l'on demande avant tout d'être fertile et de concevoir des enfants en bonne santé, digne de l'héritage de la richesse et du nom de famille. C'était un poids lourd à porter pour toute femme. Mais concevoir cet enfant dans l'amour partagé semblait l'alléger. "Moi aussi." Malgré les tracas quotidien, Grace avait de bons souvenirs de sa précédente grossesse. Elle se disait qu'elle allait davantage apprécier celle-ci, vu qu'elle porterait l'enfant de l'homme qu'elle aimait. "Je vous aime aussi, mon amour." lui répondit-elle avec beaucoup de tendresse. Ils restaient un moment là à se câliner, à s'embrasser et à se regarder amoureusement. Lorsque le fond d'air commençait à se faire, ils se revêtirent tous les deux de leur chemise de nuit. Ils sortirent de l'atelier comme si de rien n'était. Arrivés devant la porte des appartements de la future princesse, Grace le prit par la main et l'entraîna avec elle dans la chambre. "Ca n'aurait pas grand intérêt que vous ne veniez pas tester mon lit." lui dit-elle tout bas. "Il faut bien que vous vous fassiez votre propre avis." Et puis, elle voulait passer la nuit avec lui. En général, ce n'était pas à la femme de décider, mais Celso ne semblait pas refuser cette offre. Il serait certainement matinal le lendemain afin de finaliser tous les préparatifs avant le départ du voyage. Grace était allongée sur le côté, et lui s'était collée à elle pour tout le reste de la nuit. Au réveil, sans grande surprise, Celso n'était pas là. Mais était aussi réveillée par sa suivante afin qu'elle se prépare pour le trajet. Jane se chargea également de remplir une malle avec tout le nécessaire pour une semaine. Cette fois-ci, elle prit un copieux petit-déjeuner, sachant que le trajet allait être particulièrement long. Une fois prête, elle quitta ses appartements afin de rejoindre son futur époux. On lui informa qu'il se trouvait déjà à l'extérieur, prêt à partir. Dès qu'il apparut dans son champ de vision, elle lui esquissa un large sourire, bien tentée de l'embrasser. Mais elle se contenta, avec une certaine frustration, d'un regard amoureux. "Je suis prête." lui dit-elle tout bas. Anatoli était également du voyage, il sera un précieux conseiller auprès de sa future princesse durant ce périple.

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Jonah Fletcher
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joamie + from a life to another - Page 7 HSiifW9 Présent
ÂGE : 34 ans (18/03)
SURNOM : Jojo ou Johnny pour les potes, Jojookie sur les réseaux
STATUT : Persuadé d'avoir trouvé la femme idéale pour la 4984ème fois de sa vie
MÉTIER : Agent immobilier spécialisé dans les logements hantés et scènes de crimes. Youtubeur horreur, urbex et paranormal (le golden button trône fièrement dans son appart'). Prétendu médium.
LOGEMENT : #253 dornoch terrace, west end
joamie + from a life to another - Page 7 826116bef68ab582186f1abf27cb80e94fe653c3
POSTS : 23501 POINTS : 470

TW IN RP : Adoption, occulte, magie, paranormal, scènes de crime (sang, violence), harcèlement scolaire
TW IRL : NC
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Quatrième enfant adopté d'une fratrie de cinq. Nerveux, tout le temps. Ne tient pas en place. Provocateur de moments gênants et de conversations sans queue ni tête. Nerd en puissance, dévoreur de comics. Bricoleur de drones et de robots de combat. Cinéphile absolu, fan de films d'horreur. Myope comme une taupe sans ses lentilles. Dyslexique. Bordélique. A un chat, Tofu.
CODE COULEUR : les bafouilles en #990033
RPs EN COURS : Adèle #2 - Zelda - Cami #2 - Ethel #3 - Birdie #2 - Amos #2 - Hassan #2 - Alba - [8/10]

Survival Academy : Eve

UA : Zombarchie - Cody slasher - Eve goth - Laoise goth - Olive #2 goth - [5/7]
RPs EN ATTENTE : joamie + from a life to another - Page 7 4Oz1NOA9_o
RPs TERMINÉS : Adèle - Juliet - Cami - Itziar - ft. Jobir - Ethel - Archie - Nephtys - Juliet #2 - Cait - Amos - Hassan - Ethel #2

UA : Olive goth - Asher goth - Mila goth - Space Cody

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• joamie lives forever (7 ans de RP, 130 sujets, 3 awards du plus beau couple)

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AVATAR : Jack Quaid
CRÉDITS : loonywaltz, doodle by joseph, icone signa kawaiinekoj
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PSEUDO : loonywaltz
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 27/03/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t1188-jonah-i-don-t-have-a-nervous-system-i-am-a-nervous-system
https://www.30yearsstillyoung.com/t46401-jonah-immortals-just-not-for-long
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 16:40



☙ from one life to another


Une nuit côte à côte est bien la moindre des choses pour rattraper toutes les heures que nous n’avons pas pu partager pendant la journée. Alors je ne m’oppose absolument pas à la volonté de Grace de me faire entrer dans sa chambre et partager son lit. Il est sans nul doute aussi confortable que le mien. Les nuits ont tendance à être fraîches avec le bord de mer non loin, si bien que les cheminées dans toutes les chambres sont allumées à l’heure du coucher. L’âtre dégage une agréable chaleur, il ne reste plus qu’à se lover sous la couverture, l’un contre l’autre. Le sommeil nous emporte sans trop prendre de temps. Et la nuit passe bien trop rapidement également. Le valet de chambre ne se permettra jamais la moindre remarque, ni toute forme d’expression faciale pouvant marquer son opinion lorsqu’il surprend un lit vide dans mes appartements et un Prince bien blotti auprès de sa promise dans la chambre de celle-ci. Il se contente de me réveiller tout bas de la manière habituelle. Je dépose un léger baiser sur la nuque de Grace avant de la quitter. Habillé sobrement pour le voyage, la matinée ne consiste qu’à m’assurer que toutes nos affaires pour la semaine sont bien dans nos valises et vérifier notre itinéraire. La future princesse apparaît bientôt, également apprêtée pour partir. « Parfait, nous pouvons y aller alors. Avec de la chance nous arriverons demain soir. » Aucun banquet n’est prévu pour notre arrivée, l’heure de notre venue étant bien trop aléatoire selon les conditions météorologiques et la fatigue des chevaux. Deux calèches sont sur le départ, chacune tractée par quatre bêtes à la robe dorée et aux sabots particulièrement épais –taillés pour la montagne. Grace, sa suivante, Anatoli et moi seront dans la première, et quelque uns de mes conseillers sont du voyage dans la seconde. J’ouvre la portière à la Lady et la laisse monter en premier, puis je la suis de près, ainsi que nos compagnons. Les hommes sur une banquette, cédant le sens de la marche aux femmes en face. « Une fois les montagnes passées, nous aurons des heures de littoral. Puis encore des montagnes, bien sûr. Nous nous arrêterons de temps en temps si vous vous sentez mal, l’altitude peut être éprouvante. » dis-je à Grace. Mais il y a plus de chances que je me sente malade avant elle. Nous démarrons sans attendre, l’idée étant d’avoir effectué la moitié du trajet avant le coucher de soleil. Le littoral est une région laissée aux bons soins de la nature, et en dehors de quelques ports accolés à de petits villages, nous n’aurons nulle part où nous arrêter pour la nuit. C’est pourquoi le convoi transporte également des tentes. Nous conversons tous les quatre pendant les premières heures du voyage. Anatoli et moi jouons le jeu des professeurs, et toute phrase est prononcée en anglais et en italien. Les jeunes femmes repèrent rapidement quelques mots récurrents qui s’ajoutent à leur base de langage. Nous déjeunons sur le pouce ce qui nous a été préparé par les cuisines du château. J’avoue que même si les voyages me rendent un peu pâle, j’aime assez cette occasion d’échapper à l’environnement protocolaire. Cela me rappelle toutes les années passées à aller d’une Cour à l’autre sur le continent. Je n’en ai que des bons souvenirs. Nous atteignons le littoral après le repas, et la route est tout de suite plus facilement praticable. La vue depuis le haut des falaises est sans pareil. Les rideaux ouverts laissent infiltrer dans la calèche toutes les senteurs de la région, l’iode de la mer, le raisin mûr, les oliviers au soleil. Bercé par le roulement de l’attelage, je ferme les yeux. Je ne les rouvre qu’une fois à l’arrêt, lorsqu’un endroit a été choisi pour dresser les tentes pour la nuit. C’est un ouvrage compliqué demandant un peu plus d’une heure de montage pour avoir un minimum de confort. En attendant, tous les voyageurs se dégourdissent les jambes. Je marche auprès de Grace, émergeant tranquillement. « Désolé, les calèches m’endorment à toute vitesse. » Mieux vaut cela que je se sentir en piteux état pendant des heures. L’avantage est que je n’arriverai pas trop fatigué à Tricarico. « Au moins je n’ai pas perturbé vos cours d’italien. » dis-je avec un petit rire. J’imagine qu’elle, Jane et Anatoli ont beaucoup parlé. Mieux vaut qu’elles en sachent le plus possible avant que nous n’arrivions. « C’est un voyage que je ferai une fois par mois, mais vous ne serez pas toujours obligée de me suivre bien sûr. » Après tout, la route est rude, le trajet long. Je me rends au second château pour les affaires liées à sa région, encore cette politique qu’elle abhorre. La jeune femme pourrait très bien préférer rester à Squillace.
 
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I was working in the lab, late one night When my eyes beheld an eerie sight For my monster from his slab, began to rise And suddenly to my surprise He did the mash, he did the monster mash









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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 17:29


from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

La route pour Tricarico était particulièrement sinueuse, Grace avait cru le comprendre lorsque son prince expliquait le trajet avant que la calèche ne soit tractée par les chevaux. Ca ne l'effrayait pas vraiment, elle venait tout juste de faire un voyage depuis l'Angleterre et celui-ci avait été particulièrement éprouvant. Cette fois-ci, la durée serait moindre. Ca ne lui faisait pas vraiment peur, mais Celso trouvait nécessaire de préciser que si elle avait besoin de s'arrêter, elle n'avait pas à hésiter à le demander. La jeune femme avait souvent les yeux rivés à l'extérieur, admirant silencieusement le paysage quelques instants. Anatoli lui parlait souvent, et ils profitèrent du trajet pour que les deux Anglaises améliorent davantage leur pratique de l'Italien. Au bout de quelques heures, elle vit que Celso s'était endormi. Il était un peu pâle également. Alors les trois autres personnes qui restaient encore éveillées parlaient un peu plus bas, mais les cours se poursuivaient toujours. Grace avait de nombreux moments d'absence lorsqu'ils longeaient le littoral. Le paysage était si beau qu'elle ne voulait pas en manquer une miette. Anatoli respectait ces moments-là, et ne reprit qu'une fois qu'elle avait à nouveau l'attention des demoiselles. Ces heures de trajet étaient loin d'être perdus, bien au contraire. Quand le soleil se couchait, on trouva un emplacement correct et plat où les tentes pouvaient être montées. Pendant ce temps, Celso et Grace se promenaient un peu autour. Elle avait l'impression que ses jambes étaient devenus bien molles, atrophiées à force d'avoir été assise pendant toutes ces heures. Son fiancé, quant à lui, semblait avoir bien du mal à émerger. Cela la faisait sourire et elle le regardait d'un air tendre et amoureux. "Vous n'avez pas à vous excuser, vous avez besoin de repos." lui dit-elle tout. Ils s'éloignaient un peu du campement pour s'isoler un petit peu. "Je pense que nous nous sommes beaucoup améliorés depuis le début du voyage." dit-elle en riant, tout de même assez fière d'elle. "Dieu merci, les cours de latin que j'ai pu avoir petite avec mon tuteur me sont d'une grande utilité." L'Italie était après tout le berceau de ces deux langues, il était normale qu'elle y retrouve quelques similitudes. Celso lui informa qu'il ferait ce voyage là tous les mois. Libre à elle de l'accompagner ou non. "Cela dépendra de bien des choses." Elle lui caressa délicatement la joue. "Peut-être qu'il y aura des périodes où je ne serai pas en condition de vous accompagner." lui lança-t-elle avec un regard complice. Grace ne se risquerait certainement pas à un tel voyage une fois qu'elle saura être enceinte. "Et lorsque vous ne serez pas là, je m'ennuierai à mourir, sans vous." dramatisa-t-elle en toute plaisanterie. Ils restaient tous les deux longuement isolés, jusqu'à ce que Jane ne s'approche d'eux pour leur annoncer que les tentes étaient montés. Un feu a également était fait. Tout était particulièrement convivial, on oubliait rapidement les manières de la cour. Tout le monde souriait, trinquait ensemble. Ils se montraient même plus sympathiques avec Grace. Certains conseillers avaient une certaine réserve vis-à-vis d'elle, mais ils semblaient apprécier qu'elle apprenne si vite leur langue. On leur servit un verre de vin. La majorité des personnes faisant le voyage s'était installée autour du feu. Certains parlaient si forts que cela faisait un écho aux alentours. "Y a-t-il là-bas des coutumes différentes de Squillace ? Peut-être des habitudes différentes ou des traditions ? Leur accent est-il différent de celui que vos conseillers ont ?" finit-elle par lui demander, curieuse de savoir s'il y avait un véritable coupure entre les coutumes de chaque région du pays. Il y avait peut-être des choses qu'elle devait absolument savoir pour éviter d'offusquer qui que ce soit. Grace n'accepterait pas qu'elle fasse le moindre faux pas. Ayant entendu les questions de Grace, sa suivante s'approcha timidement pour tendre une oreille, dans l'espoir de récolter quelques informations. "Vous avez deux paires d'oreille prêtes à vous écouter on ne peut plus attentivement." dit-elle avec un large sourire, amusée par le comportement de sa suivante.

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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 19:42



☙ from one life to another


Les jambes engourdies, nous marchons aléatoirement sur la plaine. Toujours en bord de mer, les vagues qui s’écrasent sur la plage un peu plus loin résonnent jusqu’à nous en un discret écho. Transportés par une petite brise, leur bruissement se mêle à celui du feuillage des arbres environnants. Le tout est un décor des plus paisibles et agréables. Le soleil se couchant au fil des minutes teinte le ciel de rouge. Au loin, le bleu de la nuit commence à s’étendre. Ce sont pour ces pauses dans ce genre d’endroits que j’aime les voyages. Je ne me formalise pas de ne pas avoir de toit en dur sur la tête. J’ai vécu des instants de mon périple où je n’avais guère la chance d’avoir une tente aussi luxueuse que celle que nous aurons pour nous couvrir ce soir. Parfois les temps étaient durs. Dormir rend les trajets moins longs. Etrangement, cela ne repose pas vraiment, à cause du manque de confort je suppose. Mon dos est un peu raide, ma nuque aussi. J’ai l’impression que ma tendance à m’assoupir dans les calèches sur les longs trajets fait de moi un piètre compagnon de voyage. Grace ne l’en tient pas rigueur ; malgré cela, elle reste bien entourée pour converser, continuer d’apprendre la langue, ou admirer le paysage sur lequel elle règnera avec moi. Même s’il s’agit d’une vue répétitive, je ne crois pas qu’il soit possible de s’en lasser. La région n’est pas riche, mais on ne peut pas lui retirer une certaine majesté. J’espère tout de même que je saurai rester éveillé lors d’un de ces trajets pour admirer la côte. Bien sûr, Grace ne sera pas toujours avec moi. Elle me rappelle, entre les lignes, qu’une grossesse la tiendra coincée à Squillace. « C’est vrai. » je concède avec un petit sourire, rictus trahissant cette impatience qui grandit en moi. Je ris légèrement lorsqu’elle ajoute que le temps sera long. « Comme tous les autres jours. » J’hausse les épaules. Je n’aurai jamais autant de temps à accorder à ma princesse que je n’en voudrais. Mais nous aurons les nuits pour nous, quelques heures de l’après-midi parfois lorsque le château sera endormi pour la sieste qui est presque une tradition. Grace sera toujours un peu trop seule. Le ciel est sombre lorsque les tentes sont montées et le feu prêt à nous réchauffer. Jane, après le dîner, remplit les poêlons de charbon pour les glisser dans les draps dans lesquels nous dormiront cette nuit. A son retour, curieuse comme tout, elle s’installe à côté de la Lady qui demande de plus amples informations sur notre destination. « C’est mon premier voyage à Tricarico depuis que je suis arrivé ici, je serai aussi novice que vous. » dis-je avec un air désolé. Moi, je ne peux pas vraiment les renseigner. Anatoli, en revanche, n’hésite pas à prendre la parole pour partager son savoir ; « L’accent est légèrement différent, mais pas beaucoup. Peu de choses changent entre les deux régions, elles ont toujours été dirigées soit par la même personne, soit par des membres de la même famille. Toutes les coutumes sont donc très similaires. » Il termine sa coupe de vin et la pose au sol, fait signe à Jane de ne pas le resservir, et reprend ; « Quand vous arriverez, la première chose à faire sera de vous rendre à l’église pour remercier le Seigneur d’avoir veillé sur notre voyage. Je ne sais pas à quel point vous vous définissez chrétienne, mais nous le sommes vraiment beaucoup, et si l’on ne vous voit pas assez à l’église cela se saura tout de suite et sera très mal vu. » Cela s’ajoute donc à la liste de nos devoirs, notamment pour Grace qui aspire à être celle de nous deux qui sera le plus au contact du peuple, la plus proche d’eux. Les sorties à l’église en seront l’occasion. « En dehors de cela, il y a quelques superstitions bien sûr. Beaucoup même. » ajoute-t-il avec un rire. « Vous ne devez jamais trinquer avec de l’eau, croiser vos couverts, poser votre coiffe sur votre lit, renverser le sel ou l’huile… Mais si vous tombez dans quelques petits pièges, vous faites le corno pour conjurer le mauvais sort. » Il en montre le signe avec sa main ; le poing serré, le pouce sur les phalanges, l’index et l’auriculaire sortis et inclinés vers le bas. Comme une petite tête de diable en sorte. « Puisque vous comptez vous marier, il sera très certainement offert au Prince une cornicello, une petite corne rouge à mettre autour du cou, pour attirer la chance et la fertilité. » Je souris en coin, peu convaincu que cela soit nécessaire, mais je suppose que tous les coups de pouce sont bons à prendre. Jane étant la seule suivante avec nous dans ce voyage, je lui fais signe de remplir ma coupe de vin d’un signe de tête. Elle s’exécute sans attendre.
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 20:42


from a life to another
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L'un comme l'autre savait qu'ils ne passeraient pas autant de temps ensemble qu'il ne le voudrait. Les journées de Celso étaient bien complètes, avec la politique. Son devoir passait avant-tout, même avant sa bien-aimée, qu'elle porte un enfant ou non. Donc oui, il ne serait pas là tous les jours, il y aura certainement des soirs où il tiendra à être seul pour se reposer, après une journée l'ayant beaucoup éreinté. Grace n'était pas dupe, elle savait que toutes les nuits n'allaient pas être comme les précédentes. Il y aura des nuits où elle sera seule, où il trouvera toujours une excuse pour ne pas passer du temps avec elle. Elle savait qu'il l'aimait, qu'il espérait que certaines choses en soient autrement. Mais il restait un homme titré. Elle était veuve depuis plusieurs mois, elle était mieux placée que personne d'être seule. Durant ce genre de réflexion, la Comtesse espérait que Jane tienne sa parole et veuille bien rester auprès d'elle. Elle ne doutait pas de la sympathie des femmes italiennes, mais elles ne comprendraient peut-être jamais Grace comme Jane pouvait la comprendre. Les mentalités étaient malgré tout bien différentes. Grace demanda davantage d'informations concernant leur point d'arrivée et son fiancé lui avoua qu'il n'y connaissait rien. Anatoli se chargea donc de donner davantage de renseignements, il était un très bon connaisseur et avait toujours un franc plaisir de partager sa connaissance. Grace se disait qu'il avait beaucoup d'espérance envers leurs nouveaux dirigeants. Mais il avait été le plus accueillant et le plus motivé. La Comtesse écoutait avec attention les détails dont il faisait part. Elle ne fut pas surprise que la première chose à faire était de se rendre à l'église. En Angleterre, elle s'y rendait régulièrement. "Je tâcherai de ne pas faire ce genre de bêtises alors." dit-elle avec un large sourire. Elle ne pensait pas les Italiens superstitieux. Elle nota le sourire en coin de Celso lorsque leur conseiller parlait de chance et de fertilité. L'un comme l'autre ne se faisait pas vraiment de soucis à ce sujet là. Grace arrêtait de boire une fois qu'elle avait fini sa coupe et ne mangea que quelques bouchées, n'ayant pas vraiment d'appétit ce soir-là. La nuit tombée, il faisait vite très frais, et l'on ne tardait pas à filer sous les tentes et sous la couette où Jane y avait déposer des poëlons. Pas de devoir conjugal le soir-là, entre la fatigue et le peu d'intimité, c'était un acte à plutôt éviter. Mais Grace restait collait à son amant, elle caressait délicatement son torse par dessus son tissu. "Je trouve qu'Anatoli met beaucoup du sien pour que je m'adapte et me fasse connaître ce pays. Je ne pensais pas qu"il puisse exister quelqu'un avec une telle volonté, et un tel accueil. Ce n'est pas vraiment comme ça, chez nous." dit-elle tout bas, songeuse. "C'est vraiment bienveillant de sa part, je trouve. Il tient pas compte de mes défauts de prononciation, et se montre très patient avec moi." Grace se redressa pour pouvoir embrasser tendrement son prince. "Tu n'es pas le seul qui veuille que je me sente comme chez moi ici, c'est assez encourageant." dit-elle avec un petit rire. Le bout de ses doigts caressait désormais son visage, elle le regardait avec affection. "Il me tarde d'être la semaine prochaine. Et dire qu'après ce voyage, nous rentrerons, et nous nous marierons." Elle échangea un regard avec lui et l'embrassa langoureusement, et longuement, à défaut de ne pas vraiment pouvoir se permettre d'aller plus loin. Ses lèvres étaient toujours la bienvenue. "Te amo." lui dit-elle entre deux baisers. C'était bien une chose dont elle ne se lassait pas, de lui dire et transmettre des mots d'amour à longueur de temps, dès qu'elle le pouvait. Elle aimait passer du temps avec lui en public, mais ils ne pouvaient pas parler comme ils le voudraient, il fallait attendre qu'ils soient isolés dans leurs appartements pour faire part de leur pensée sans offusquer qui que ce soit.

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TW IN RP : Adoption, occulte, magie, paranormal, scènes de crime (sang, violence), harcèlement scolaire
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Quatrième enfant adopté d'une fratrie de cinq. Nerveux, tout le temps. Ne tient pas en place. Provocateur de moments gênants et de conversations sans queue ni tête. Nerd en puissance, dévoreur de comics. Bricoleur de drones et de robots de combat. Cinéphile absolu, fan de films d'horreur. Myope comme une taupe sans ses lentilles. Dyslexique. Bordélique. A un chat, Tofu.
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RPs EN COURS : Adèle #2 - Zelda - Cami #2 - Ethel #3 - Birdie #2 - Amos #2 - Hassan #2 - Alba - [8/10]

Survival Academy : Eve

UA : Zombarchie - Cody slasher - Eve goth - Laoise goth - Olive #2 goth - [5/7]
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RPs TERMINÉS : Adèle - Juliet - Cami - Itziar - ft. Jobir - Ethel - Archie - Nephtys - Juliet #2 - Cait - Amos - Hassan - Ethel #2

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CRÉDITS : loonywaltz, doodle by joseph, icone signa kawaiinekoj
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PSEUDO : loonywaltz
Fluide/non-binaire (iel/ellui)
INSCRIT LE : 27/03/2015
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 22:53



☙ from one life to another


Personne ne tarde à rejoindre sa tente et son lit. Le réveil sera matinal le lendemain afin de reprendre la route au plus tôt et arriver aussi vite que possible à Tricarico. Nous ne verrons plus beaucoup de littoral avant d'atteindre les montagnes et renouer avec les routes sinueuses en zigzags. Grace et moi filons sous la couverture chauffée par le charbon. Nous discutons un peu en attendant le sommeil. La jeune femme semble s'attacher à ce précieux allié qu'est Anatoli. Les italiens sont accueillants et chaleureux de manière générale, seuls ceux de la Cour ont cette méfiance que je ne saurais expliquer. Sûrement parce que je suis parti assez longtemps pour être comme un étranger dans mon propre pays, et parce que la Lady provient d'une île qui fait polémique. Nous avons nos preuves à faire. Anatoli, lui, semble d'emblée croire en nous. « C'est bien pour ça que je l'ai assigné à ton entourage. Il a été tout aussi attentionné à mon arrivée. J'ai toute confiance en lui pour te rendre à l'aise ici, pour t'intégrer comme j'aurais aimé le faire moi-même. » Sauf que je n'en ai pas le temps, je l'ai bien compris. Mon esprit idéaliste est mis à rude épreuve depuis j'ai accédé au titre de Prince. Ma vision des choses est constamment remise en question. Fort heureusement, j'ai Grace comme phare désormais. « Plus que quelques jours. » je murmure. Un petite semaine à Tricarico, nous repartons, et à notre retour nous pourrons nous marier sans attendre. Et cela me semble réellement être la bonne chose à faire. Pendant de longues minutes, me contenter de caresser les lèvres de ma bien aimée me convient parfaitement. Je frôle son visage, lui souris tendrement, et le temps qui passe n'a plus d'importance. Je souris un peu plus largement en entendant Grace prononcer ces mots d'amour en italien. « Anche a me. » je lui réponds tout bas. Puis elle se rallonge tout contre moi, se blottit, et une fois bien installée, ferme les yeux. « Buonanotte, amore mio. » je murmure en l'embrassant sur le front. La nuit est calme, mais surtout trop courte. Le réveil à peine le soleil levé est des plus difficiles, mais nous finissons tous sur nos deux jambes au bout de longues minutes d'étirements. Je quitte la tente pour que Jane puisse habiller Grace. Les cochers s'occupent de replier le campement éphémère. Anatoli s'approche de moi. « Votre Altesse ? Vous et Lady Grace semblez particulièrement amoureux. Pourquoi ne vous touchez-vous pas, ne vous embrasez-vous pas?» Je fronce les sourcils. Ce n'est pas que la question soit indiscrète qui me taraude, mais la nature même de l'interrogation. «Je pensais...» Il me coupe en se penchant, et parlant beaucoup plus bas ; «Et nous n'avons pas entendu de bruit provenant de votre tente cette nuit.» Mes joues s'empourprent, je bafouille. «Simple question de pudeur, je pensais que cela serait mal vu.» le voilà qui rit. Il ne se moque pas, mais presque. Disons que ma gène attendri mon aîné. «Vous vous trompez, vos années loin de votre pays vous ont fait oublier à quel point nous aimons les embrassades. Vous n'êtes plus en France ou en Angleterre. Et vous parlez au peuple le plus bruyant du continent, nous nous fichons bien du bruit. Faites-en. Vos conseillers méfiants et médisants pensant déjà que vous et la future Princesse n'essayez pas de...» Cette fois mes poumons se gorgent de colère. «Mais de quoi je me mêle ?!» Et s'en suit une longue liste de jurons italiens intraduisibles. Pendant ce temps, Grace s'est installée dans la calèche. Avant d'être tenté d'aller dire de mots à mes soit-disant proches, je l'y rejoins, et puisque j'en ai le droit, j'attrape son visage pour lui coller un langoureux baiser -sous le regard médusé de sa suivante. Anatoli, essayant de ne pas se tordre de rire et de tout contenir dans ses joues qu'il mord jusqu'au sang, s'est également assis. «Allons-y.» j'ordonne, bougon. «Et l'autre calèche votre Altesse ? Ils ne sont pas prêts.» J'hausse les épaules. «Ils suivront.» Alors Anatoli frappe deux fois le toit de la calèche, et les chevaux se mettent à nous tracter jusqu'à notre destination.
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyJeu 6 Oct 2016 - 23:50


from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Anatoli était rapidement devenu un allié fidèle et indispensable pour le couple princier. Il était un érudit, et savait répondre à n'importe quelle question qu'on pouvait lui poser. Ainsi, Grace trouvait toujours satisfaction dans ses paroles, d'autant plus qu'elle était particulièrement curieuse et attentive au détail. Ils discutaient de lui avec Celso, avant que la fatigue ne les emporte rapidement. La journée de voyage fur particulièrement éprouvante et ils en furent épuisés. Il semblait tout aussi impatient qu'elle à l'idée de se marier. Une fois cette étape franchie, personne ne pourra s'opposer à leur mariage. Elle avait hâte, tant hâte. Bercée par des mots dits en italien, Grace s'endormit rapidement, s'imprégnant de la chaleur de son amant. Le réveil fut matinal et particulièrement difficile. Il fallait toujours un certain pour Grace de s'habiller, le temps de bien serrer son corsage et d'ajuster quelques détails. Jane se chargea de la coiffer également. Celso était sorti de la tente depuis un bon moment déjà, laissant le temps et la place à sa dulcinée de s'habiller et de se pomponner. La jeune femme finit par sortir de la tente, qui commença à être démontée à peine fut-elle sortie. Elle salua toutes les personnes qu'elle croisa sur son chemin, puis monta dans la calèche. Jane s'était mise en face d'elle. Celso, qui semblait être en furie, y grimpa également et se jeta sur les lèvres de la petite blonde avec une fougue qu'ils ne se permettaient jamais en public. Mais cela ne lui posait apparemment pas problème parce que le baiser fut particulièrement long et langoureux. Il avait les joues rouges, un peu. Ce contact surprit la petite Jane, bien trop chaste et pure pour connaître ce genre de baisers. Ses joues s'étaient également empourprées, et son regard s'était baissé. "D'où vient un tel engouement, votre Altesse ?" lui demanda-t-il avec un petit sourire amusé. Anatoli entra également dans la calèche, les yeux pétillants et rieurs comme jamais. Grace les regarda les uns après les autres, d'un air interrogateur. Après que les chevaux aient commencé leur marche, Anatoli s'expliqua. "Notre culture est bien différente de la vôtre, Lady Grace." commença-t-il en toussotant. "La population anglaise, même française a ici la réputation d'être très... voir trop pudique. Vous me disiez être surprise de la façon dont nous parlons, que nous sommes très expressifs de manière générale. Et nous pouvons dire que cela s'applique également à... la relation amoureuse, si je puis dire cela de la manière la plus réservée qui soit." Encore une fois, Jane ne semblait pas savoir où se mettre, avec le baiser et cette conversation. Elle était toute rouge et tentait de se dissimuler comme elle le pouvait. Surprise de cette révélation, Grace haussa les sourcils, avec un sourire amusé. "C'est pour cela que les Anglais ont par ici la réputation d'être très froids, réservés, voire même coincés. J'expliquais à votre Altesse qu'il n'y avait pas de nécessité ici de cacher votre amour. Au contraire, un tel comportement est plutôt mal vu." avoua-t-il d'un air embarrassé. Puis il sourit à nouveau. Il avait du certainement se passer quelque chose durant la conversation entre Celso et lui pour qu'il soit si amusé. Grace prit alors la main de Celso et croisa ses propres doigts avec les siens. "Je préfère que ce soit dans ce sens plutôt que dans l'autre." dit-elle en souriant avec tendresse à son fiancé. C'était une habitude qu'elle prendrait certainement facilement. "Rien ne rendrait votre peuple plus heureux que de savoir que leur Prince et future Princesse sont éperdument amoureux." conclut Anatoli, d'un air bien plus sage. La jeune femme finit par poser la tête sur l'épaule de son fiancé, et sourit en voyant Jane toujours aussi gênée. "Vous comprendrez lorsque vous tomberez amoureuse, Jane." lui dit-elle avec un sourire confiant. Elle était très jeune, mais elle était aussi jolie. Les yeux verts, les cheveux châtains et le teint aussi très pâles. Elle avait des lèvres pulpeuses que n'importe quel homme adorerait embrasser. Elle n'oubliait la conversation de la veille, son désir d'épouser un bon parti italien. Le trajet était ensuite assez silencieux. Il y avait quelques conversations ici et là et quelques cours de langue, mais ils étaient tous moins bavard que durant la première partie du voyage.

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les mondes imaginaires
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ÂGE : 34 ans (18/03)
SURNOM : Jojo ou Johnny pour les potes, Jojookie sur les réseaux
STATUT : Persuadé d'avoir trouvé la femme idéale pour la 4984ème fois de sa vie
MÉTIER : Agent immobilier spécialisé dans les logements hantés et scènes de crimes. Youtubeur horreur, urbex et paranormal (le golden button trône fièrement dans son appart'). Prétendu médium.
LOGEMENT : #253 dornoch terrace, west end
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 0:49



☙ from one life to another


Malgré ma bouderie, ma moue d'Anatoli, retenant ses rires pour ne pas me vexer, Grace, surprise comme tout, et Jane, choquée comme tout, m'amusent bien. Quelle idiotie d'oublier à quel point l'Italie n'a rien à voir avec le reste de ce monde trop pompeux. Il y a des étiquettes, des protocoles, mais c'est un pays où la chaleur humaine règne, où la beauté, l'art, l'amour sont célébrés. Quand je suis arrivé, personne ne s'est contenté d'une poignée de main. J'ai eu plusieurs accolades, de grands sourires, des bises. Je n'en savais plus où me mettre. Voilà pourquoi je suis passé si vite pour un étranger à la tête de cette principauté. J'ai l'impression d'être parti bien trop longtemps. Je soupire, contrarié, pendant qu'Anatoli fournit des explications aux deux jeunes femmes, et nous encourageant, Grace et moi, à nous montrer plus démonstratifs l'un envers l'autre. Mieux vaut cela que de devoir se cacher. « Certes. Mais si mes chers conseillers l'ébruitent, ce n'est pas une une mais dix cornicello qu'on m'offrira. » dis-je, l'air toujours aussi mauvais et boudeur. Il faut que ma promise pose sa tête sur mon épaule pour que celle-ci se détende instantanément. Alors je souris légèrement, et me sens un peu moins contrit pour le reste du voyage. Je tiens éveillé un long moment, me laissant le temps de voir un peu le littoral et les montagnes. Nous passons au travers ou à côté de nombreux petits villages à flanc de collines où les regards éberlués se posent sur les calèches richement décorées. Nos régions ne sont pas les plus riches, et cela se voit. Il ressort de la population une certaine modestie, et, par moments, une forme d dégoût du pouvoir en place. Ils ne nous connaissent pas et n'en n'ont pas besoin pour se faire un jugement. Le titre veut déjà tout dire, il suffit d'être né au-dessus de leurs têtes pour leur déplaire. Le sud de l'Italie a été si malmené pendant trop longtemps. Je suppose que les guerres à répétitions incrustent un fond de colère dans les coeurs. Je me sens désolé de n'être que porteur de mauvaises nouvelles à ce sujet. Au final, je garde les yeux ouverts, songeur, un long moment. Je ne parle pas, trop absorbé par mes pensées. Parfois, pour y échapper, je me dis que j'adorerais avec des feuilles et un crayon. J'en prendrai pour le retour. Je ne m'endors pas longtemps, et Grace me réveille lorsque nous entrons dans la ville aux trois collines. Comme prévu, nous faisons un arrêt par une église -une grande afin d'être sûrs d'être vus. La nuit est tombée, mais les fidèles sont toujours là. Puis nous continuons d grimper ces rues étroites et pentues jusqu'au château. Repérés de loin, une dame a eu le temps de venir nous accueillir à notre descente de la calèche. « Notre nouveau Prince. » dit-elle avec un sourire affectueux, le regard pétillant. Elle pose ses mains sur mes épaules et m'embrasse sur les deux jours. Je ne sais même pas qui elle est. « Maria, la gouvernante en chef du château. C'est un plaisir d'accueillir un Borgia sur le trône. Nous espérons que votre lumière nous permettra de rayonner aussi. » La femme, plutôt âgée, est plus petite que Grace. Ses cheveux sont encore bruns, mais quelques mèches poivre et sel les rayent harmonieusement. Son regard est vif, ses iris quasiment noirs. Son visage est creusé par quelques rides que l'on devine devoir à trop de rires. Une vieille femme sympathique en somme. « Merci beaucoup. Voici... » « Lady Grace, votre promise. Nous avons été prévenus de votre arrivée. » Elle lui adresse un sourire tout aussi affectueux. Un messager a été envoyé dans la minute de mon annonce au sujet de l'anglaise pour que Tricarico soit déjà au courant. « Vous devez être fatigués. Nous vous avons préparé des appartements, et le feu brûle dans l'âtre de chacune. Du thé est prêt à être servi si vous le désirez. » « Volontiers. » Maria nous fait signe de la suivre ; nous entrons dans le château et en arpentons les couloirs, déposant au passage chacun de nos compagnons dans leur chambre. L'autre carriole n'est toujours pas arrivée. « Vous ferez une entrée en grande pompe demain, mais pour le moment, reposez-vous. » dit-elle avec enthousiasme. Je suppose qu'ils n'ont pas prévu de faire les choses à moitié. Le château est plus récent qu'à Squillace, sans courants d'air, sans aile en ruine. Il déborde d'oeuvres d'art, de tapis, de brillance. Nous remercions une nouvelle fois Maria qui nous laisse chacun devant la porte de nos appartements, les portes l'une en face de l'autre. Grace pénètre dans les siens avec Jane, et moi dans les miens où m'attend un valet pour m'éviter la peine de me déshabiller. Plus tard, une fois seuls, ma promise me rejoint dans ma chambre. Je l'accueille avec un long baiser. « Eh bien. C'est plus grand qu'à Squillace. » dis-je avec un petit rire. Puis je retourne auprès du feu avec ce thé qui m'a été servi. « Anatoli m'a dit que mes conseillers avaient remarqué le silence dans notre tente et se posaient des questions. » j'avoue à Grace avec un rictus à la fois amusé et agacé. Qu'ils s'en préoccupent autant et si vite m'est inconfortable. Qu'ils se trompent autant en revanche est bien drôle.
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 1:41


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Voir Celso aussi boudeau amusait beaucoup Grace. A vrai dire, ça ne le rendait que plus adorable, et cela la faisait un peu rire. Cela ne l'empêchait pas d'être un peu crispé, mais elle sentit qu'il se soulageait lorsqu'elle avait posé la tête sur son épaule. Ses yeux se perdaient dans le paysage, et elle fut ensuite bien silencieuse. Comme tout le monde, chacun était plus ou moins dans ses pensées ou rêveries. La fatigue cumulée du voyage commençait à se faire ressentir. La Comtesse sentit son bien-aimé s'assoupir. Pour le réveiller, elle lui caressa délicatement la joue lorsqu'elle avait aperçut les premiers bâtiments au loin. Une fois arrivé dans la ville, leur première destination fut l'église, comme convenu. Ils avaient un peu attiré l'attention, mais cela ne perturba en aucun Grace dans ses prières. Jane était aussi très pieuse, elle connaissait toutes les prières par coeur. Elle, tout comme la Comtesse qu'elle servait, avait constamment un chapelet sur elles pour les accompagner dans la prière. Une fois ce temps de recueillement passé, ils sortirent du lieu de culte et furent joyeusement et chaleureusement accueillis par une vieille dame portant le nom de Maria. Elle connaissait même déjà le nom de Grace tant elle était bien informée. Grace fit un signe de tête en guise de salutations, et elle lui offrit un large sourire tout à fait sympathique. "Enchantée, Maria." dit-elle doucement. Grace était impressionnée par la richesse de la décoration du château qu'ils découvraient ensemble. Son regard passait d'oeuvre en oeuvre. L'atmosphère y était très chaleureuse. L'entrée plus officielle était prévue pour le lendemain. "Merci pour toute cette préparation et vos attentions, Maria." dit Grace avant que la vieille dame, touchée, ne les laisse tranquille. La Comtesse et sa suivante rentrèrent dans les appartements destinés à la Princesse afin qu'elle puisse s'y déshabiller. Toujours le même rituel, mais Jane s'appliquait à chaque fois. Une fois qu'elle s'était débarrassée de tous ses bijoux, que ses cheveux étaient lâchés et qu'elle avait la robe de chambre sur ses épaules, elle congédia Jane. Grace rejoignit ensuite sans attendre son fiancé dans sa chambre. Il était rare que la femme se rendre dans les appartements de l'homme, mais Celso n'y voyait pas d'objection, apparemment. Elle répondit à son baiser avec tout autant d'amour en passant ses bras par-dessus ses épaules. "En effet." lui répondit-elle. "C'est un très bel endroit, je trouve." Il n'y avait pas de parties en ruines, cela devait beaucoup jouer. La Comtesse fit arrondir ses yeux lorsqu'il lui dit que les conseillers étaient plutôt inquiets quant au fait qu'il n'y ait pas eu de devoir conjugal la nuit précédente. "Les Italiens s'attendent-ils donc à tant de passion entre leur Prince et leur future Princesse ?" demanda-t-elle au bout d'un moment, surprise. Elle s'approcha du feu, les bras croisés. "C'est effectivement bien différent de chez nous. Mon mari avait toujours préféré que je ne dise rien, que je ne m'exclame qu'au minimum, et c'était assez unanime dans mon entourage. Mes amies, les rumeurs qui courent. Moins nous faisions de bruit, mieux c'était. La discrétion est de rigueur. C'est assez déroutant de voir qu'ici, c'est totalement l'inverse. Ils sont tous beaucoup plus chaleureux et ne demandent apparemment qu'à voir notre amour." C'était même très perturbant pour elle. "Je suppose que personne ne nous avait entendu la nuit d'avant." Elle riait nerveusement. C'était à la fois libérateur mais aussi gênant de se mettre ainsi de côté la pudeur qu'on lui avait inculqué. "Je ne sais pas si j'arriverai à me montrer aussi... expressive du jour au lendemain. Mais je dois avouer que je suis heureuse de savoir que nous n'ayons pas à nous cacher pour nous embrasser, que nous n'ayons pas besoin d'attendre la nuit pour que l'on puisse se procurer à chacun un peu d'amour. Cet aspect là me plaît beaucoup." dit-elle timidement. Grace ne parlait pas très fort de base. "Et quant au reste... Je pense que les conseillers se rendront qu'il est inutile de s'inquiéter de nos relations intimes lorsqu'ils devineront mon ventre s'arrondir." Ils avaient en somme tous hâte que la jeune femme ne tombe enceinte. Elle s'approcha de lui et l'embrassa longuement, avec beaucoup de tendresse. "Je pense qu'il faudrait que nous testions la qualité des matelas d'ici." lui dit-elle au bord de ses lèvres, avec un sourire amusé.

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Jonah Fletcher
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 3:04



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Visiblement, le peuple a hâte qu'un enfant montre le bout de son nez. Un enfant qui ne signifiera rien pour eux, il ne sera pas héritier, sauf si mon cousin n'en engendre pas. Mais il sera un bébé princier, un Borgia, pouvant trouver une légitimité sur à peu près tous les hauts postes de la région. Un bébé qui fera perdurer le nom. « Je ne sais pas, je ne me souviens as très bien de comment les choses étaient à Florence, si les Médicis étaient aussi expressifs. Je ne pense pas, mais ce n'est pas pareil. Il n'y avait pas les sentiments que nous avons. Et puis… C'était il y a dix ans. Les choses changent. » Quoi qu'il en soit, nous sommes désormais plus libres. J'approche pas à pas du dos de Grace et glisse mon visage près de son cou pour y déposer un baiser. « Soyez comme vous souhaitez l'être, ma Princesse. Je veux toujours pouvoir reconnaître celle que j'aime telle que j'en suis tombé amoureux. » Elle n'a pas à se mettre à parler fort, à être plus démonstrative qu'elle n'en a envie. Je ne voudrais qu'elle change pour rien au monde. « Nous pourrons les rassurer sur le chemin du retour. » je renchéris. Faire du bruit, comme dit Anatoli, sous la toile de la tente. Pour ma part, je ne suis pas inquiet. Je sais que nous aurons les plus beaux des enfants. Je sais que nous leur trouveront à chacun une bonne place dans la société. Grace se retourne et m'embrasse. Je devine ses pensées à son petit sourire, sa manière de m'embrasser. « Essayons leur moelleux ce soir, et leur robustesse demain. » Le voyage m'a bien trop fatigué Ainsi, la Lady se joint à moi dans le lit. Je préfère les draps de Squillace, sûrement par habitude. La jeune femme blottie contre moi, je carsser ses cheveux, son bras, tout en délicatesse. « Anatoli ne t'as toujours pas raconté l'histoire des amants de Squillace ? » je demande. Je comprends bien vite que non. Alors, bien installé, continuant de caresser l'épaule de Grace, je rassemble les détails de l'histoire et la lui raconte -sûrement moins bien que l'interprète ; « C'est une légende qui date d'un temps où le château venait d'être construit. Cela remonte à quatre siècles. Déjà à l'époque la région était pleine de conflits. Les nordiques et les byzantins essayaient de se partager le terrain équitablement. Et les deux souverains avaient des enfants. Ils grandissaient ensemble à la Cour et dans les rues sans se sentir concernés par les conflits de leur aînés. C'est tout naturellement que Robert, le fils des nordiques, et Destasia, la fille byzantine, ont fini par tomber amoureux. Ce qui n'était au goût de personne. Mais ce n'est pas leur histoire. » C'est ce que tout le monde croit au début. Une énième histoire d'amour interdit qui se termine tragiquement, les étagères de pièces de théâtre antiques en sont pleines. Sauf que le récit n'est pas si simple à dénouer. « La fille était promise à un souverain souabe, comme le veut n'importe quel traité de paix. Mais lorsqu'il a été découvert qu'elle n'était plus pure avant le mariage, elle a été envoyée au couvant. Elle a accouché d'un garçon, Vincenzo, qui a été adopté par le roi nordique. Robert a été marié et a eu une fille, Livia. » Situation étriquée au niveau du trône, le seul mâle pouvant y accéder légitimement après Robert étant le fils illégitime qu'il n'a jamais su qu'il avait. Les origines du garçon étaient tenues secrètes. Néanmoins, il était élevé pour devenir roi à son tour. « Comme leurs parents, Livia et Vincenzo ont grandi à la Cour, et sont tombés follement amoureux. Ils se sont mariés en secret… sans savoir qu'ils étaient frère et sœur. Quand le monde l'a su, ils ont été condamnés à mort. » Les divorces étaient impensables à l'époque. Pour l'église, ce n'était que pure hérésie. L'on ne pouvait pas demander de comprendre les pauvres jeunes gens. Leur mise à mort ressemblait au seul moyen de purifier la ville qu'ils avaient souillé avec leur relation incestueuse. « La légende dit qu'ils ont été emmurés vivants ensemble dans le château. » Les enfants ajouteraient même que l'on peut les entendre gratter derrière les pierres dans l'espoir de sortir un jour. Mais personne ne sait où ils sont, de même qu'avec les siècles plus personne n'est en mesure d'assurer que cette histoire est vraie ou fausse. Difficile de savoir s'il faut être compatissant ou dégoûté face à un tel récit, et je crois que c'est cette ambiguïté que j'apprécie. Le malaise qu'elle laisse et qui la rend plus marquante que tout autre histoire de fantômes.
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 13:49


from a life to another
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Les moeurs évoluaient beaucoup d'année en année. Celso tentait de se mémoriser de comment était la vie à Florence lorsqu'il y avait grandi, mais il n'en avait pas de francs souvenirs qu'il puisse comparer avec les tendances actuelles. Le Prince n'en demandait pas plus à sa belle que d'être elle-même. Il ne voulait pas d'artifice ou qu'elle fasse des choses qui ne lui ressemblaient pas. Ce n'était pas l'intention de Grace de changer quoi que ce soit. Elle n'allait pas parler plus faire ou être plus dans la gestuelle que d'habitude. La jeune femme colla sa tête contre la sienne avec un petit sourire. "Je ne comptais pas changer radicalement de tempérament." lui assura-t-elle, avec un petit rire. "Je pense que je n'arriverai jamais à parler tout aussi fort que, de toute évidence." Elle n'avait pas la voix qui portait, cela n'empêchait qu'elle ne se fasse pas entendre par les autres. "Je ne comptais pas devenir quelqu'un d'autre." Elle s'adapterait, sans soucis. La petite blonde se retourna pour pouvoir embrasser à pleine bouche son fiancé, avide de son affection. Mais Celso était bien trop épuisé par leur long voyage pour faire quoi que ce soit de plus que quelques baisers et le fit comprendre à sa belle. Celle-ci comprenait, elle ne le prenait pas mal. Ils filèrent alors sous la couette et le Prince commençait à conter cette fameuse légende des amants de Squillace. Grace avait appuyé sa tête contre son épaule, sa main caressait délicatement son torse pendant qu'elle l'écoutait. "Ce n'est ni la première, ni la dernière histoire de consanguinité, je pense." dit-elle tout bas. "Le destin est parfois curieux dans ses choix, tout de même." Il n'y avait pas vraiment de hasard pour ce genre de choses, selon Grace. Les coïncidences n'existaient pas non plus à ses yeux, sinon elle ne serait pas sur le point de se marier avec un futur prince, qui, quelques mois avait, avait pour seules richesses son talent et son beau visage. Grace redressa sa tête , appuyant son coude sur le matelas, la tête sur la paume de la main. "Et vous arrivez à dormir tranquillement en vous disant qu'il est possible qu'il y ait deux cadavres dans les murs de votre château ?" lui demanda-t-elle avec un petit rire. Ses doigts continuaient d'effleurer son torse. Elle le regardait avec tendresse. "Je ne crois pas que nous ayons le moindre lien de parenté, nous n'avons pas nous inquiéter de cela." ajouta-t-elle d'un rire amusé. Grace se pencha sur lui pour l'embrasser longuement et lui caresser doucement les cheveux. "Aurai-je la chance de me réveiller à vos côtés demain ?" finit-elle par lui demander. Ils pourraient profiter de la compréhension de la cour pour l'épuisement après le voyage pour se permettre de se réveiller dans les bras de l'un l'autre. Ce serait peut-être la seule occasion où ils pouvaient se permettre ce petit plaisir.. Grace restait longuement ainsi, à lui caresser le visage ou à faire glisser ses doigts dans les cheveux. Celso finit par fermer ses yeux. La petite blonde le regardait s'endormir, avec affection, un léger sourire sur ses lèvres. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle n'avait pas encore vraiment sommeil pour le moment. "Bonne nuit, mon amour." lui dit-elle tout bas. Ce ne fut qu'une fois qu'il était profondément endormi qu'elle se blottit contre lui et ne songe à fermer ses paupières. Grace prit du temps avant de s'endormir. Mais la chaleur de Celso finit par la bercer, jusqu'au petit matin. Lorsque la jeune femme ouvrit les yeux, son fiancé n'était pas là. Elle n'en était pas vraiment surprise. Jane était là, déjà toute pomponnée, prête à aider à vêtir sa maîtresse. Elles allèrent toutes les deux dans les appartements de la Comtesse. Elle y enfila une robe claire, beige avec de nombreuses broderies et de perles au niveau de son son corsage. Grace sortit du couloir et tenta de se rappeler le chemin pour rejoindre le lieu principal de vie du château. Son pas n'était pas trop hâtif, elle comme Jane appréciaient la décoration des lieux. Elles discutaient un petit peu. Plus elles approchaient de la grande salle, plus elles croisaient de monde. Les regards étaient presque admiratifs, et lorsque la petite blonde les saluaient en italien, ils étaient ravis. Il avait suffi d'un regard pour que Celso et elle s'aperçoivent, qu'importe le monde présent. Ils se rapprochèrent l'un de l'autre, et puisque le monde voulait savoir qu'ils s'aimaient, ils n'allaient certainement pas se gêner pour s'embrasser.

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ÂGE : 34 ans (18/03)
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STATUT : Persuadé d'avoir trouvé la femme idéale pour la 4984ème fois de sa vie
MÉTIER : Agent immobilier spécialisé dans les logements hantés et scènes de crimes. Youtubeur horreur, urbex et paranormal (le golden button trône fièrement dans son appart'). Prétendu médium.
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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Survival Academy : Eve

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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 17:21



☙ from one life to another


L’histoire est un peu macabre, un peu glauque, et pleine d’ironie sombre il faut l’avouer. Grace ne semble ni trop choquée, ni trop attristée par ce récit. Ce n’est qu’une légende après tout. « Sûrement. Mais je la trouve… » Difficile le trouver le bon mot pour pareille histoire, elle n’est pas vraiment sympathique ou drôle. « Elle m’inspire plus de compassion, disons. » Je ne peux pas m’empêcher d’avoir de la peine pour chacun de ses protagonistes. Le premier couple déparé par leurs obligations, et le malheur de leurs enfants qui tombent dans un piège qu’ils n’auraient jamais pu soupçonner. Personne n’a de chance, à se demander pourquoi le destin infligerait des sorts pareils. Je poursuis mes caresses machinales sur le bras de Grace jusqu’à ce qu’elle se redresse pour me surplomber. J’aime pouvoir l’admirer ainsi, lorsqu’elle se dresse comme une sorte de barrière entre nous et le reste du monde. J’observe sont adorable sourire et adore ses petits éclats de voix cristallins. « Ce ne sont que des histoires, je doute qu’il y ai des cadavres dans les murs. » dis-je, incrédule. Même si la barbarie de ce temps n’est plus à prouver, il y a plus de chances, qu’ils aient été décapités ou brûlés pour avoir péché malgré eux. « Et de toute manière, tous les châteaux ont des os dans leurs fondations. Cela n’empêche personne de dormir. » Bâtir pareils édifices n’a rien de facile, et la main d’œuvre n’est pas traitée avec souplesse. Qu’importe la cruauté, lorsqu’un noble veut son château, il doit l’avoir dans les délais. Je ris légèrement quand Grace assure que nous n’avons pas de lien de parenté. « Non, c’est certain. » Quoi qu’à en croire les écrits saints, ou simplement les arbres généalogiques des grandes familles, nous sommes tous cousins, frères ou sœur d’un membre de notre entourage. Qui sait si nous avons des parents communs. Au bord des lèvres de la jeune femme, le regard désolé, je ne me vois pas lui assurer que je serai présent à son réveil. Je me contente d’un « Peut-être… » Néanmoins je l’espère. Comme nous l’avons dit, je ne dois rien promette pour ne pas créer de déception. Fatigué par le voyage, je ne tarde pas à fermer les yeux, et bercé par les caresses de ma promise, m’endors pour la nuit. Malheureusement, le réveil est aussi matinal que d’habitude. On me prépare en silence, un moment dont je profite du calme, car je sais d’avance qu’après avoir passé la porte il en sera tout autrement. Dans la grande salle, en effet, je suis accueilli par une grande foule et de nombreux applaudissements. Il me semble que plus d’une heure passe pendant laquelle, assis sur un trône laissé vide trop longtemps, chacun des membres du conseil et de la Cour viennent à moi se présenter. « La duchesse de Gandia n’a pas pu faire le déplacement. » me glisse-t-on à l’oreille. La précédente princesse, femme de mon père, n’a plutôt pas souhaité traverser la mer d’Espagne jusqu’en Italie pour voir le fils illégitime de son époux prendre son titre. « Je vois. » Je ne la blâme pas d’avoir ce genre de fierté. Grace est la dernière à arriver, accompagnée de sa suivante, alors que Paolo, mon principal conseiller à Tricarico, après m’avoir résumé l’état de la politique de la province, me liste à l’oreille le programme de la journée. Je l’interromps immédiatement lorsque mon regard se pose sur ma promise, me lève pour aller à sa rencontre et l’embrasse tendrement. « Les affaires de la région sont un désastre sans nom, je n’arrive pas à croire que pareille ville et sa province ont été laissés dans une telle ingérence. Il n’y a pas eu de monarque à proprement parler depuis mon père. C’est un conseil qui se charge de tout depuis. » Et un conseil sans chef a largement tendance à tourner en rond. « Ca ne va pas être de tout repos. » Tout remettre à plat sera surtout laborieux au début, harmoniser les politiques des deux régions. Ce n’est rien d’impossible, mais cela prendra du temps et de l’énergie. « Mais nous sommes de sortie aujourd’hui, selon un planning des plus chargés. » Paolo arrive d’ailleurs à la rescousse à ce moment-là. C’est un petit homme basané aux longs cheveux noirs et au regard de jais, très nerveux, pressant, et un brin désagréable malgré lui et cette drôle d’esquisse de sourire qu’il se force à afficher. « Vous êtes arrivés en pleine période de pèlerinage, vous êtes donc attendus à la cathédrale pour la messe de cet après-midi. En attendant, nous allons un peu parcourir la ville, vous verrez nos artisans et notre couvent. Vous verrez à quel point tout le monde ici est impatient de vous voir. » D’ailleurs, nous sommes bien vites projetés dans un coche qui quitte le château pour traverser la ville. Le toit ouvert nous permet de profiter d’un superbe soleil. « Tu te souviens quand je me sentais si sûr de tout ce que je faisais ? » je demande à Grace, un brin nerveux. « C’est une époque qui m’a l’air si lointaine maintenant. »
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 18:26


from a life to another
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Grace lui sourit avec tendresses après le baiser. C'était toujours agréable de récupérer ses lèvres après une longue nuit de sommeil. Elle avait été chaleureusement accueillie dans la Cour, beaucoup de personnes avaient répondu présent afin de voir le plus vite possible à quoi ressemblait leur Prince et leur future Princesse. Ils n'étaient pas vraiment déçus de leur physique. Ils étaient tous les deux jeunes et beaux, cela leur garantissait des années prospères sans trop de changements, en théorie. La jeune femme caressa le visage de son fiancé avant que celui-ci ne lui explique la situation politique actuelle. Apparemment, les affaires avaient été largement négligées dans la région, et Celso comptait bien tout régler. En somme, ses prochaines journées allaient être on ne peut plus remplies, et prolongeaient par de majestueux banquets pour fêter tous les soirs leur venue dans la région. Grace lui fit un sourire encourageant. Un conseiller ne tarda pas à arriver pour présenter le programme de la journée. D'ailleurs, il n'y avait apparemment pas une minute à perdre, et ils quittèrent rapidement les lieux pour visiter un peu Tricarico. Grace ne se laissait pas atteindre par le ton quelque peu désagréable du dénommé Paolo. La Comtesse suivait le mouvement. "Je suis certaine que vous allez vous en sortir. Il y a beaucoup de travail parce que la région avait été négligée, les débuts seront difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle, n'est-ce pas ? Votre peuple sera ravi de savoir que vous comptez porter de l'attention. J'ai confiance en vous." lui dit-elle tout bas, confiante. Celso était une personne à qui l'on pouvait se fier, elle savait qu'il fera tout pour que Squillace et Tricarico se portent au mieux. Elle attendit quelques minutes de trajet avant de demander. "Les artisans et les couvents sont-ils loin d'ici ?" "Non." répondit Paolo. "Arrêtez le coche s'il vous plaît." "Ma Lady ?" "Vous disiez que l'on était impatient de nous voir. Ils ne verront pas grand chose si nous restons là-dedans, et j'arrive d'un long voyage où j'étais assise toute la journée." Et Grace avait grand besoin de marcher. "Lady Grace, ce n'est pas raisonnable." dit Paolo en bégayant, perturbée de la décision de sa princesse en devenir. Sans se poser davantage de question, Grace descendit du véhicule, Jane la suivit au pas. Sur le moment, elle se moquait bien si Celso la suivrait ou non. Elle demandait à un soldat qui accompagnait le groupe où se trouvaient les artisans. Un peu surpris, il lui indiqua que c'était dans la prochaine rue sur la droite. Elle le remercia, et vit ensuite Celso s'approcher d'elle. Un large sourire aux lèvres et lui prit la main. "Viens, c'est jute par là." lui dit-elle en l'entraînant avec elle. La petite blonde était surtout très curieuse de voir tout ce qui se faisait par ici. Les sculpteurs, bijoutiers, forgerons, vendeurs de tissu, travailleurs de cuir... On pouvait croire qu'on les trouvait tous dans cette rue-là. Anatoli était parvenu à se frayer un chemin pour les y rejoindre. Le pauvre était tout essoufflé. De nombreux regards perplexes s'étaient posés sur eux, ils avaient forcément attiré l'attention avec leurs vêtements. Paolo et Anatoli ne tardèrent pas à les rejoindre, un peu essoufflés pendant que les yeux de Grace parcouraient déjà de loin ceux que présentaient les artisans. Les murmures commençaient à se répandre jusqu'à ce qu'il y ait une véritable effervescence lorsque l'on réalisa que leur Prince était bien là, se mêlant à la foule. Grace laissa ce moment de gloire à son prince pendant qu'elle s'approchait d'un bijoutier. Un homme de la cinquantaine, ses mains tremblaient tant il était nerveux. Anatoli s'approcha, sachant qu'elle aurait peut-être besoin d'un traducteur. Son conseiller ne manqua pas de rappeler à l'artisan qu'il s'agissait de sa future princesse. Celle-ci parvenait à placer ici et là les mots qu'elle connaissait. Mais lorsqu'il s'agissait de questions plus complexes, elle laissait Anatoli traduire. Le bijoutier lui tendit alors une broche qu'il avait faite. Il décrivait en italien ce dont il s'agissait, et Anatoli le lui traduisit. "C'est vraiment très joli." dit Grace en observant le bijou de près. Elle aimait beaucoup le détail. C'était en or, serti d'un grand nombre de diamant et rubis. Grace comptait le lui rendre, mais Anatoli lui fit comprendre qu'ils 'agissait d'un cadeau. Un cadeau d'une très grande valeur. "Demandez lui le prix habituel de la broche." demanda-t-elle à Anatoli. "J'aimerais qu'on lui paie la somme exacte, et un petit supplément, pour la gentillesse d'avoir voulu m'en faire cadeau." "Vous êtes des plus généreuses, Lady Grace." dit Anatoli, apparemment très satisfait.

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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 20:16



☙ from one life to another


Grace saute hors du coche sous le regard ébahi de tous, mais le mien n’est que adoration pour ce petit bout de femme qui n’a décidément pas froid aux yeux. Sans hésiter, je lui emboîte le pas en faisant signe aux soldats formant notre escorte de nous suivre de près. La Lady attrape ma main et m'attire dans la rue principale débordant de commerçants. Les étales devant les boutiques et le long des rues laissent voir tout le savoir faire de ces hommes et de ces femmes. Bien évidemment, on ne tarde pas à nous repérer. Grace s'esquive, mais je me retrouve au milieu d'une marée humaine que les soldats gardent non sans difficulté à une petite distance. Cela n'empêche pas certains d'approcher pour de grandes embrassades pleines d’exclamations de joie. Presque aucun ne semble accorder de l’importance à mon statut de bâtard de leur précédent Prince ; tout ce qui compte à leurs yeux, c’est d’avoir à nouveau un Borgia pour prendre soin d’eux.
« Nous avons un grand et bel homme pour nous gouverner. » dit l’une. « Vous ferez de beaux petits ! » Je ris avec elle, ne mettant nullement en doute ses paroles ; avec une femme comme Grace, je sais que notre descendance sera parfaite. « Vous me semblez bien plus terre à terre que votre père. » souligne l’autre. Je comprends vite que mon paternel n’a pas la meilleure réputation qui soit. Pédant et prétentieux, trop paresseux malgré son envie de bien faire, ses préoccupations étaient plus anglées par la gloire et le prestige qu’il pourrait tirer de ses décisions pour la région que vers le peuple et leur quotidien dans les rues sous ses pieds. Une réputation qui était déjà parvenue à mes oreilles. Je ne peux pas vraiment m’en faire mon opinion, seulement me promettre de faire oublier cette image de mon père. "Quand est-ce que vous allez vous marier?" demande une vieille femme à l'oeil brillant de malice, indiquant ma promise d'un signe de tête. Celle-ci est occupée avec un bijoutier. Je souris en coin en la voyant se faire offrir une broche. "La semaine prochaine, à notre retour à Squillace." Sûrement le lendemain, ou le surlendemain, mais il ne sera pas question d'attendre plus longtemps. Alors la jeune femme pourra contacter sa famille et les mettre devant le fait accompli. "Ah! C'est toujours tout pour Squillace!" s’exclame l'italienne, particulièrement fort, faisant de grandes gestes pour montrer sa protestation et inviter les autres femmes à faire de même. Si bien que je me retrouve instantanément au milieu d'un véritable poulailler. "Plus maintenant! Mais je suis né là-bas, il est normal que je m'y marrie, n'est-ce pas?" Les grommellements qui s'élèvent me donnent raison à contrecœur. Un très jeune homme s’est frayé un chemin jusqu'à moi et, sans peur, m'attrape la manche. "Venez, venez que je vous montre notre atelier de masques." lance-t-il avec enthousiasme. Mais l'un des soldats l'empoigne avec la ferme intention de lui faire dévaler la colline d'une pichenette. “Laissez. Amenez Lady Grace.” j'ordonne avec un sourire, confiant. Je n'ai pas encore donné de raisons à qui que ce soit de me vouloir du mal, il y a pas de raison pour que l'on veuille me blesser. Une fois ma promise près de moi, je prends sa main pour suivre le garçon. Il nous guide, quelques portes plus loin, à l'intérieur d'une maison aux briques couleur sable. À l'intérieur, sur les murs, sur des crochets pendus au plafond, sur les étales, absolument partout, s'entassent des masques et des costumes par centaines. Tout est bien plus rustique que ce que l'on trouverait à Venise, l'esprit n'est absolument pas le même. Ici, les festivités célèbrent la nature, la faune et la flore. "Vous serez parmi nous pour le carnaval l'année prochaine j'espère. Je vous ferai de beaux masques." dit-il pendant que nous parcourons la boutique. "Et des costumes." je rétorque avec un grand sourire, ayant déjà hâte de découvrir cette coutume. Hors de question d'y participer à moitié. Cela semble ravir le garçon.
 
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Message(#) Sujet: Re: joamie + from a life to another joamie + from a life to another - Page 7 EmptyVen 7 Oct 2016 - 21:14


from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Celso semblait déjà devenir bien populaire auprès des habitants de Tricarico. La jeune femme jetait un coup d'oeil de temps en temps derrière elle pour le voir faire la discussion avec quelques uns d'entre eux. Elle confia la broche à Jane, qui la conserva précieusement le temps de la visite. La suivante s'émerveillait aussi devant les bijoux jusqu'à ce qu'un soldat ne sollicite la Comtesse, l'invitant à rejoindre son amant. Elle prit la main de ce dernier et se laissa guider, le sourire ne quittant pas ses lèvres. Ils finirent par entrer dans un atelier où il n'y avait pas un seul centimètre de mur sans masque. Grace, bouche bée, regardait tout ce qu'il y avait autour d'elle. Jane était tout aussi émerveillée, ses yeux pétillaient. Elle en découvrait toujours un peu plus sur ce pays et et ça la passionnait. "C'est magnifique." dit Grace tout bas. Elle entendit ensuite que l'on comptait sur eux pour le carnaval de l'année suivante. Celso accepta immédiatement l'invitation, ce qui semblait ravir le jeune garçon. "Nous vous ferons les plus beaux costumes qui soient." s'enthousiasma-t-il. Le père du garçon, et propriétaire de la boutique, ne tarda pas à faire son apparition, un chiffon en main pour essuyer les tâhes de peinture sur ses doigts. "Papa, Papa, regarde ! C'est le prince, il est dans notre boutique !" Les yeux de l'artiste s'arrondirent de surprise puis il s'inclina devant son souverain. "Et c'est la princesse. Ils se marient la semaine prochaine. Tu as vu, comme elle est belle ?" Le paternel rit nerveusement. "Antonio, nous ne parlons pas comme ça devant son Altesse." Le garçon pinça ses lèvres, et devint soudainement bien silencieux. Grace rit en le voyant. Il lui rappelait son fils. Anatoli fit son apparition, ça tombait bien. La Comtesse parvenait à dire à l'artisan qu'elle ne parlait pas très bien italien pour le moment, et s'excusa. Mais pour le reste, Anatoli le traduisit pour elle. "Lady Grace tenait à vous dire que votre garçon a pris note de la commande faite par le Prince et la Princesse pour le prochain carnaval." dit-il dans la langue du pays. La Comtesse avait gardé sa main bien logée dans celle de Celso. Elle lui vola un baiser, puis il restaient encore quelques temps dans la boutique pour regarder encore les masques. Ils déambulèrent encore dans la rue jusqu'à ce que Paolo les invita à prendre la direction du couvent. Ils prirent tout de même leur temps pour y aller, et, à pieds. Celso semblait tout aussi ravi de marcher un peu et profiter du beau temps. "Les personnes sont très accueillantes, ici." lui dit-elle pendant qu'ils marchaient. "L'année prochaine commence déjà à se remplir." Grace aimait déjà beaucoup Tricarico. Elle ne pouvait pas dire qu'elle en avait un meilleur avis que Squillace, se disant que la fatigue de son premier long voyage faussait son jugement. "Vous êtes déjà très aimé, par ici." Elle savait qu'il sera aimé, même s'il sera régulièrement apporteur de mauvaises nouvelles. Son peuple voulait juste au moins autant d'attention que Squillace et elle savait qu'il leur ferait ce plaisir. Ils arrivèrent enfin au couvent, où ils furent accueillis par la Mère supérieure, qui se chargea dans un premier de les bénir et de leur souhaiter la bienvenue. C'était assez cérémonial dans un premier temps. Le silence du couvent contrastait totalement avec l'effervescence des rues. On leur fit visiter les lieux, et il y eut un moment de prière également. Les personnes étaient effectivement très pieuses ici. Grace se rappelait qu'ils devraient se rendre à la cathédrale l'après-midi même pour un nouveau de temps de recueillement avant les véritables festivités du soir-même. Le couple avait pu avoir un bref moment d'intimité pendant le déjeuner, où ils n'étaient qu'à deux, en dehors de toutes les personnes qui les servaient. "Je ne vous ai pas montré la broche que l'on m'a offerte." dit-elle pendant qu'ils mangeaient. D'un signe de tête, Jane comprit qu'elle devait aller le chercher. Grace le récupéra et le tendit à Celso. "Tous ses bijoux sont d'une très grande finesse. Il voulait me l'offrir, mais j'ai tenu à ce qu'il soit payé en bonne et due forme."

crackle bones
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