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 We don't hold the futur anymore ㄨ Madian

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Message(#) Sujet: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyLun 17 Oct 2016 - 17:10




 
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Les aiguilles de sa montre s’étaient comme figées, bloquées à l’heure à laquelle Madison apprit quelque chose d’invraisemblable, d’impensable. C’était inimaginable, comment avait-elle pu se retrouver dans cette situation ? Comment avait-elle pu faire un aussi mauvais choix que celui d’aller dans ce magasin pour enfants, au même moment qu’elle ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle se dirige vers elle et non une autre femme ? Était-ce prémédité ? Elle le pensait de plus en plus maintenant qu’elle se remémorait l’air qu’avait pris la scénariste après lui avoir annoncé sa grossesse, elle n’avait peut-être pas deviné qu’elle avait été la maîtresse de sa fiancée, mais elle s’était certainement baladée sur leurs instagrams qui étaient ouverts à tout le monde. Grossière erreur, elle n’aurait pas dû publier ses photos, elle aurait dû les garder pour elle plutôt que de les exposer ainsi à la vue de tous, mais elle avait tellement eu envie de montrer au monde entier qu’elle était enfin avec lui, qu’ils avaient surmonté tous les obstacles qui entravaient leurs chemins, qu’elle n’avait pu s’empêcher de le faire. Poster ces photographies c’était presque aussi symbolique qu’un mariage en somme,  mais elle aurait dû attendre un peu plus longtemps pour les dévoiler, attendre que Lauren-Rose encaisse la rupture et se trouve un autre homme, mais d’un côté cela n’aurait pas changé grand-chose d’attendre puisque cela n’aurait pas empêché à son test de grossesse de se révéler positif. L’organisatrice d’événementiel imaginait que c’était son dernier coup, moyen de récupérer l’avocat de lui mettre la corde au cou, de la lier à elle à jamais, avec ou sans mariage et cela la brunette ne le supportait pas, cela la mettait dans un niveau de détresse qu’elle avait rarement atteint. À chaque fois qu’elle regardait son portable, elle avait la crainte de recevoir un message de la part de Julian, un « je dois te dire quelque chose » ou un « il faut qu’on parle » qui voudrait tout dire. Au final la jeune femme ne recevra rien d’autre qu’un message montrant son inquiétude, lui demandant si elle allait bien venir chez lui parce qu’elle était en retard et parce qu’il savait très bien que cette après-midi elle ne travaillait pas. Elle commença à lui écrire une réponse, elle lui écrit qu’il ne devait pas s’inquiéter avant de tout effacer, non elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, mais était-il bon de lui annoncer la couleur avant de débarquer ? Le benjamin des Grimes devait certainement être dans l’ignorance la plus totale à l’heure actuelle, elle n’allait tout de même pas lui causer un arrêt cardiaque avec un vulgaire texto. Madison reprit son tapotage pour lui dire qu’elle arriverait bientôt. Elle jeta un dernier regard à son meilleur ami, chez qui elle était avant de partir de chez lui. La démarche de l’anglaise était lente, comme si elle cherchait à retarder l’inévitable, mais plus elle prenait son temps et plus elle pouvait réfléchir à comment lui annoncer la chose. Allait-il mieux le prendre de l’apprendre par elle ou par son ex-fiancée ? Elle se posait cette question alors qu’elle se savait incapable de garder ça pour elle, cela lui demanderait un effort trop colossal, sans compter que s’il s’était retrouvé à sa place elle aurait certainement préféré qu’il lui en parle. Lorsqu’elle se retrouva à quelques mètres de l’immeuble de Julian, elle sortit son miroir afin de voir si elle avait bien retiré tout le mascara qui avait coulé et si ses yeux n’étaient plus rouges, la rougeur s’était bien atténuée mais sa mine restait affreuse. La brunette entra dans le hall, appuya sur le bouton de l’ascenseur et attendit, mais il n’avait pas l’air de répondre. Elle soupira et se dirigea vers les escaliers. Monter toutes ces marches lui donnait l’impression d’avoir des boulets aux pieds, elle n’avait pas envie de faire cet effort physique mais elle n’avait pas d’autre choix. Arrivée devant sa porte, elle tapa d’une manière beaucoup moins énergique qu’à son habitude, mais lui ouvrit de manière rapide comme toujours. Il avait le sourire aux lèvres, mais pas elle, ce qui lui donna un air interrogatif, après avoir reçu un petit smack, la jeune femme entra et ferma la porte. « Est-ce que tu le sais ? » Dit-elle d’entrée de jeu. L’avocat n’avait pas l’air de comprendre où elle voulait en venir, il ne savait donc rien. « Tu… tu devrais t’asseoir. » Il n’avait pas l’air d’avoir très envie de le faire avant qu’elle ne lâche le morceau, elle ajouta donc : « S’il-te-plaît. » Elle prit place sur le canapé et attendit qu’il fasse de même avant d’aller dans le vif du sujet. « Cela concerne… Lau…ren-Rose. » Madison avait l’impression de prononcer le nom de Voldemort. Elle se sentait stupide d’être aussi hésitante alors qu’elle était loin d’être fautive, c’était plutôt lui le fautif, n’ayant pas fait preuve d’abstinence sur la fin de ses fiançailles, mais l’heure n’était pas aux reproches. « Je l’ai rencontré aujourd’hui de manière hasardeuse et… » Le suspens était à son comble, l’on pourrait croire qu’elle le torturait volontairement, mais elle avait beau avoir traîné, cela ne l’avait pas aidé à réfléchir correctement à la tournure de sa phrase qui de toute manière ne sera jamais bonne à entendre. « Elle m’a dit qu’elle… qu’elle était enceinte de toi. J’aimerais que ça soit une mauvaise blague mais elle avait l’air sérieuse, je l’ai rencontré dans un rayon de vêtements pour enfants. » Si seulement ils pouvaient être le premier avril, hélas ils étaient loin de l’être et même si ça aurait été le cas, elle n'aurait jamais fait de blague d'aussi mauvais goût. « Ça me rend malade, vraiment malade. »

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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyVen 18 Nov 2016 - 0:30



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En ce moment, le moral de Julian était au beau fixe. Le ciel était dégagé, aucun nuage à l’horizon. Il avait traversé plusieurs semaines difficiles, durant lesquelles sa vie avait été tumultueuse. Mais tout était finalement rentré dans l’ordre, ce qui lui prouvait qu’il avait pris les bonnes décisions. Il avait bien fait de quitter son ancien cabinet pour ouvrir le sien avec Eireen. Il y avait beaucoup de boulot, car ils essayaient vraiment de se faire connaître, mais cela lui permettait de s’investir à fond dans quelque chose qui lui plaisait pour une fois. Il avait bien fait de quitter Lauren. Depuis, son père lui foutait la paix, il s’était pris un appartement à Pine Rivers où il n’avait pas peur de se faire engueuler en rentrant, et surtout il pouvait vivre tranquillement son histoire avec Madison. Plus besoin de se couper en deux, d’inventer des excuses, de trouver des prétextes, de se partager. Tout cela était terminé. Et même si ça lui avait plu dans un premier temps de jouer à ce jeu dangereux en compagnie de l’organisatrice, avec du recul il voyait à présent à quel point cela avait été fatiguant à faire. C’était bien la première et dernière fois qu’il s’amusait à avoir une liaison extraconjugale, c’était bien trop de travail à fournir. Depuis son départ de la ville, il n’avait plus eu de nouvelles de Lauren. Juste une fois, où elle lui avait envoyé un SMS pour lui demander de passer car elle avait quelque chose d’important à lui dire. Julian avait voulu y aller mais il avait eu un empêchement de dernière minute : un client à aller voir au poste de police. Puis il avait réfléchi et s’était dit que tout cela n’était qu’un piège pour le forcer à revenir et à discuter. Hors il ne voulait plus la voir, pas dans l’immédiat en tout cas. Leur dernière dispute avait laissé des marques qui mettraient du temps à disparaître, la scénariste n’avait pas mâché ses mots et l’avocat non plus. Alors il avait besoin de temps, pour profiter de sa nouvelle vie, de Madison, et surtout pour oublier tout ce qu’il avait vécu en compagnie de la rousse. Mais à terme, il n’excluait pas de reprendre contact avec celle qui fut sa fiancée pour essayer d’établir une relation amicale – ou au moins cordiale – saine. Mais ce n’était pas le sujet. Présentement, Julian regarda sa montre une énième fois : elle était en retard. Madison, était en retard. Ce qui n’était pas normal car elle n’était jamais en retard, contrairement à lui. Et il était sûr qu’elle ne travaillait pas cet après-midi, et donc qu’elle devait le rejoindre à son appartement. Il attrapa son smartphone qui se trouvait dans la poche de son jean et lui envoya un SMS pour lui demander si elle était bel et bien en retard ou si elle avait décidé de ne pas venir sans l’informer au préalable. Quelques instants plus tard, elle lui avait répondu qu’elle n’allait pas tarder à arriver. Le sourire aux lèvres, il posa son téléphone à côté de lui et reporta son attention sur le film qu’il regardait à la télévision. Après plusieurs minutes, des coups résonnèrent à la porte. Moins dynamiques qu’à l’accoutumée, mais en ouvrant la porte il vit que c’était bel et bien la brune qui se trouvait sur le pas de sa porte. « Salut ma… belle. » Il avait commencé le sourire aux lèvres mais avait marqué un temps d’arrêt dans sa phrase en remarquant l’horrible mine que sa copine arborait, sans parler de son air tellement sérieux. Il se pencha tout de même vers elle pour l’embrasser du bout des lèvres avant de se pousser pour la laisser entrer. « Tout va bien ? » demanda-t-il alors qu’elle refermait la porte derrière elle. Il voyait bien que ça n’allait pas, mais c’était une façon de lui dire qu’il avait bien remarqué et qu’il était temps qu’elle crache le morceau. « Est-ce que tu le sais ? » Il pencha légèrement la tête sur le côté, l’air interrogatif. « De quoi tu parles ? » En quelques secondes, Madison avait réussi à le perdre complètement. Que s’était-il passé pour qu’elle soit dans cet état ? « Tu… tu devrais t’asseoir. » Elle plaisantait ? « Madi, qu’est-ce qu’il y a ? Tu commences à me faire flipper… » Et pas qu’un peu d’ailleurs, c’était la première fois qu’elle avait cet air si grave et solennel. Quand elle le supplia de s’asseoir, il décida de s’exécuter en s’asseyant sur son canapé. Il n’aurait pas été surpris qu’elle lui annonce que quelqu’un était mort ou qu’elle avait une maladie grave. Mais heureusement, ce n’était rien de tout ça. « Cela concerne… Lau…ren-Rose. » Aussitôt, l’italien se raidit. Il avait un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment. « Ok… » dit-il dépité, en attendant qu’elle lui en dise davantage. Il savait déjà que ce qu’elle allait lui dire n’allait pas lui plaire. Lui qui pensait être débarrassé de tout problème en rapport avec Lauren, apparemment il s’était bien trompé. « Je l’ai rencontré aujourd’hui de manière hasardeuse et… » C’était comme si le temps était en train de ralentir, Julian en était presque à retenir sa respiration. Il avait cette désagréable sensation au niveau du ventre que Madison avait appris quelque chose de terrible et que cela allait avoir des répercussions sur eux. Elle avait déjà vécu tellement de situations hasardeuses et difficiles avec lui, et pourtant elle n’avait jamais réagi aussi mal. « Elle m’a dit qu’elle… qu’elle était enceinte de toi. » Cette fois le temps s’arrêta. Complètement. Julian se figea et son esprit vagabonda ailleurs. A tel point qu’il n’entendit même plus ce que Madison lui disait, il était déconnecté de ce monde. Le couperet était tombé, la guillotine avait tranché. « Elle est enceinte de toi. » Il se répétait cette phrase dans sa tête. Cette phrase qui signifiait tellement de choses et si peu à la fois. Cette phrase qui rendrait n’importe qui heureux… sauf lui. Cette phrase qui signifiait la fin de tout. Un tourbillon de sentiments s’infiltra en lui. Il n’arrivait pas à y croire. « Non. » dit-il fermement en reprenant peu à peu ses esprits. Il devait rester calme, rester rationnel. « Ce n’est pas possible. » continua-t-il. « Non, non. C’est carrément impossible. » répéta-t-il en tentant de se persuader. Objectivement c’était tout à fait possible. Il ne s’était pas privé de s’adonner aux plaisirs charnels avec la rousse sur la fin de leurs fiançailles. Mais pour lui, ce n’était pas possible. Cela ne pouvait être qu’un canular, une mauvaise blague, une erreur. Le destin ne s’amuserait pas à lui faire une telle horreur, il refusait purement et simplement d’y croire. « Elle se fout de moi, elle se fout de nous ! Ecoute Madison, je la connais, elle est prête à tout pour avoir ce qu’elle désire ! Elle essaye de te manipuler, elle a dû savoir qui tu étais d’une façon ou d’une autre, peut-être même qu’elle me fait suivre… On ne peut pas la croire. » Oui, il était persuadé d’avoir raison. Lauren n’était déjà pas très fiable en temps normal, alors maintenant qu’elle était désespérée, il était sûr qu’elle était capable d’inventer ce genre de mensonges pour l’empêcher d’être heureux. « Déjà la dernière fois elle m’a envoyé un SMS pour me dire de passer à la villa, elle avait quelque chose d’important à me dire, je suis sûr que c’était qu’une excuse pour… » … me parler. Mais l’avocat se coupa net au milieu de sa phrase. Au fur et à mesure qu’il racontait cette histoire, il avait perdu de sa conviction. Ce SMS venait semer le doute. Elle ne pouvait pas avoir tout prévu depuis la fois où elle le lui avait envoyé quand même ? « C’est pas vrai. » dit-il faiblement avant d’enfouir son visage entre ses mains l'espace d'un instant, pour essayer de mettre de l'ordre dans son esprit en ébullition. C’était de plus en plus difficile de rester dans le déni.


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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyVen 18 Nov 2016 - 15:32




 
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Ils étaient bien, ils commençaient enfin à trouver un certain équilibre, ils soufflaient,  avaient une vie normale où ils n’avaient pas à se cacher comme des criminels, mais il fallait qu’une nouvelle bombe ne lui explose en pleine face en anéantissant tous ses espoirs. Elle ne s’en était pas rendu compte sur le moment, elle connaissait la gravité de la chose, mais ne s’était pas encore bien ancrée dans la tête que l’homme qui était le père de l’enfant de la scénariste était celui avec qui elle était, elle aimerait se dire que c’est une mascarade, qu’elle a eut une aventure avec quelqu’un d’autre qui serait le véritable géniteur, mais quelles étaient les probabilités que ça soit le cas ? Elles étaient certainement proches du néant, Madison ne voyait pas Lauren-Rose se jeter dans les bras d’un autre homme juste après sa rupture, elle ne la connaissait pas et pourtant elle était persuadée que ce n’était pas son genre, certainement parce que celle-ci se donnait beaucoup de mal pour avoir l’air parfaite, de quoi aurait-elle l’air si on la surprenait avec quelqu’un juste après la fin de ses fiançailles ? D’une comédienne qui faisait semblant d’aimer l’avocat, d’une fautive, l’on s’imaginerait que c’est elle qui a fauté. L’organisatrice d’événementiel se fichait bien de la réputation de cette femme, elle devait en avoir le cœur net et pour cela il n’y avait qu’une solution : tout dire à Julian. L’anglaise en oublia la politesse, pas de bonjour, elle ne lui demanda pas s’il allait bien, cela se voyait de toute manière, non elle lui laissa juste le temps de lui  donner son traditionnel baiser d’arrivée avant de lui poser sa question. L’interrogation de Madison ne lui inspirait rien, cela se voyait au vide qu’il y avait dans son regard, il n’avait aucune idée de ce dont il lui parlait, cela voulait dire que son ex-fiancée ne lui avait pas mentit lorsqu’elle lui avait dit qu’il n’était pas au courant. Il avait peur de ce qu’elle allait lui annoncer et il ne le cachait pas, raison de plus pour lui demander de s’asseoir avant de lui dire quoique ce soit. Elle insista légèrement et une fois qu’il s’exécuta elle lui annonça de quoi il s’agissait ou plutôt de qui. La jeune femme le torturait de manière involontaire en ne lui disant pas directement ce qu’elle avait apprit. Elle finit par le faire et cela le rendit muet, tout comme elle il lui fallait un peu de temps pour percuter.  Lorsqu’il reprit ses esprits il tomba dans le déni et même plus, il s’engouffra dedans en disant que c’était carrément impossible. Impossible ? Êtait-il en train de lui dire qu’il n’avait pas touché à Lauren-Rose avant de rompre les fiançailles ? Madison aimerait croire qu’il avait changé à ce point, mais malgré qu’il l’ait quitté elle ne pouvait pas croire qu’il s’était assagi ainsi. Malgré tout elle avait envie de le vérifier : « Tu veux dire qu’elle ment, que tu n’as pas couché avec elle avant de la quitter ? Que ce n’est vraiment pas possible ? » La jeune femme préférait la supposition de l’avocat des Grimes, que tout ceci était un plan qu’elle avait échafaudé après l’avoir fait suivre par un détective. Il repensa à la dernière fois que la scénariste avait cherché à le contacter, elle lui avait dit qu’elle devait lui dire quelque chose d’important. S’était-elle rabattue sur elle à défaut de pouvoir le lui dire directement ? C’était fort probable mais le ton que prenait Julian ne lui plaisait pas du tout. « Si tout ça n’était que de la manipulation, tu ne crois pas qu’elle l’aurait fait plus tôt ? Qu’elle n’aurait pas attendu plus de quatre ans ? Elle avait l’air persuadée que cela lui permettrait de t’avoir une bonne fois pour toute… » L’organisatrice d’événementiel se leva du canapé et posa une main sur son front. « Non ce n’était pas du cinéma… non. » La jeune femme était prise d’une forte envie de cogner dans quelque chose, mais elle n’avait rien pour pouvoir le faire alors elle se mit à crier : « PUTAIN » Elle s’était détournée de Julian, avait approché ses ongles de sa bouche. « Elle a fait exprès d’arrêter sa pilule pour t’avoir et toi évidemment t’as pas pu t’empêcher de la toucher ne serait-ce qu’une pauvre semaine… » Non elle ne devait pas l’engueuler, son meilleur ami lui avait dit qu’elle devait lui parler calmement. Madison avait envie de lui dire que ses conneries allaient définitivement venir à bout d’eux, mais il devait déjà en avoir conscience alors elle évita d’en rajouter une couche. Elle se tourna vers lui. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » La jeune femme aimerait bien le savoir. « Lui dire d’avorter ? » Elle savait qu’elle ne le ferait pas, mais cela la rassurerait qu’il essaye de l’en convaincre ne serait-ce qu’un peu. « Qu’est-ce qu’elle va faire ta famille, te renier pour de bon parce que tu ne veux pas être le père de cet enfant ? » Son précieux héritage allait-il partir en fumée ? Il n’en avait plus parlé depuis bien longtemps, mais ce sujet allait bien finir par revenir sur le tapis, surtout avec un tel événement. « Sayé nous sommes finis ? Au bout de quelques mois seulement ? » Et par sa faute à lui, rien qu’à lui, encore une fois elle n’avait aucun contrôle sur la situation. L’anglais se doutait qu’il allait essayer de la rassurer, de lui dire que tout n’était pas terminé, mais comment il pourrait la convaincre d’une telle chose ? Avec quelles péripéties comptait-il les sortir de là ? Elle avait beau avoir de l’imagination, elle n’avait pas une seule proposition pour régler ce genre de problème. « Je t’ai attendu un an pour n’avoir le droit qu’à une histoire passagère ? C’est ça que j’ai fait ? » Elle avait été idiote à ce point-là ?

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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyDim 4 Déc 2016 - 19:09



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« Je vais être papa. » Voilà ce que Julian ne cessait de se répéter depuis que Madison lui avait appris la nouvelle. Il avait beau clamer haut et fort que c’était impossible, il n’en croyait pas un mot. Il avait cet étrange pressentiment que Lauren n’avait pas menti, qu’elle n’était pas capable de faire une chose aussi horrible que ça. Il essayait de se rassurer, ainsi que Madison par la même occasion. Elle n’était pas dupe et lui non plus. « Je vais être papa. » Encore. Putain, c’était un cauchemar. Lui, Julian Grimes, père ? Cela ressemblait à une mauvaise plaisanterie. Il n’aimait pas les enfants. Ce n’est pas qu’il les détestait, juste qu’il ne s’était jamais senti proche d’eux et qu’il n’était pas à l’aise en leur compagnie. Bien sûr, il s’imaginait devenir père… un jour, le plus lointain si possible. Et surtout pas avec son ex-fiancée. Non, non et non. Il devait aller la voir, lui parler, lui faire dire la vérité. Ce n’était pas possible… « Tu veux dire qu’elle ment, que tu n’as pas couché avec elle avant de la quitter ? Que ce n’est vraiment pas possible ? » La douche froide. L’italien détourna le regard de celui de Madison, silencieux et honteux. Si, bien sûr qu’il avait couché avec elle. D’un autre côté, la brune semblait avoir oublié qu’ils s’étaient disputés après l’histoire du gala. Et que, depuis, il s’était investi dans sa relation avec Lauren. Les choses s’étaient améliorées, et il avait vraiment cru que peut-être il pourrait se contenter de cette vie. Avant d’ouvrir les yeux et d’envoyer tout foutre en l’air, rompant ses fiançailles et déménageant par la même occasion. C’était un coup bas de la part de Madison, vraiment très bas. Mais il comprenait qu’elle était sûrement celle qui souffrait le plus dans l’histoire, encore une fois elle était trahie par ses bêtises et se retrouvait être le dindon de la farce. Il serra le poing, en colère contre lui-même et sa bêtise, sa stupidité, ses caprices, ses faiblesses. Il n’était décidément pas fiable et il le prouvait pour la énième fois. Peut-être qu’il méritait tout ce qui lui arrivait, puisqu’il semblait faire tout ce qui était possible pour tout gâcher à chaque fois. « Si tout ça n’était que de la manipulation, tu ne crois pas qu’elle l’aurait fait plus tôt ? Qu’elle n’aurait pas attendu plus de quatre ans ? Elle avait l’air persuadée que cela lui permettrait de t’avoir une bonne fois pour toute… » Encore une fois, l’anglaise avait raison. C’était lui qui connaissait Lauren depuis des années et pourtant Madison semblait l’avoir cernée mieux que lui. Mais le brun refusait de s’y résoudre, c’était plus fort que lui. « Mais aujourd’hui elle a tout perdu, elle est désespérée et seule… » Il avait raison, il y a quatre ans ils étaient encore ensemble et elle avait toujours l’espoir d’un avenir radieux. Il lui avait retiré cet avenir en la quittant du jour au lendemain, donc c’était possible qu’elle n’agisse de la sorte que maintenant. Mais lui-même n’y croyait pas, il ne faisait qu’émettre des hypothèses plus folles les unes que les autres. Mais de son point de vue, tout était bon à prendre plutôt que d’être le père de son enfant. « Non ce n’était pas du cinéma… non. » Restant dans son mutisme, Julian se contenta de la suivre des yeux. Son amante n’en menait pas large, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase… enfin, il n’espérait pas. « PUTAIN » Il eut un léger sursaut, surpris par son éclat de voix. C’était complètement différent de la fois où ils étaient disputés. D’une certaine manière, c’était encore plus inquiétant aujourd’hui. L’organisatrice semblait vraiment à bout de nerfs et surtout impuissante, tout comme lui. Non, c’était pire que lui puisqu’elle subissait vraiment les événements. Elle n’avait rien à voir avec cette grossesse ni avec Lauren, c’était lui qui apportait tous ses soucis dans leur relation. Il prenait de plus en plus conscience d’être comme un équilibriste sur un fil, il devait bien faire attention pour ne pas tomber et tout perdre. A ce rythme, il n’était pas sûr de pouvoir garder la jeune femme à ses côtés. « Elle a fait exprès d’arrêter sa pilule pour t’avoir et toi évidemment t’as pas pu t’empêcher de la toucher ne serait-ce qu’une pauvre semaine… » Et voilà, les reproches commençaient. Une grimace déforma son visage, il était prêt à encaisser car il savait qu’il était responsable. Enfin, pas entièrement et c’était surtout Lauren qu’il fallait blâmer. Mais aux yeux de Madison, sûrement qu’il n’y en avait pas un pour rattraper les autres, cet enfant ne s’était pas fait tout seul. Cependant, et contrairement à ce qu’il avait prévu, elle s’interrompit tout de suite pour lui demander ce qu’il allait faire. Il releva les yeux vers elle, surpris par ce changement. « Je ne sais pas trop… » Il venait à peine d’apprendre la nouvelle, il n’avait pas encore eu le temps d’y réfléchir. Mais il devrait faire quelque chose. Sûrement qu’il irait lui parler, vérifier qu’elle ne mentait pas même s’il était presque sûr que non. « Lui dire d’avorter ? » L’avocat écarquilla des yeux. « Avorter ? » répéta-t-il doucement sans lui répondre. C’était un bien grand mot qui impliquait beaucoup de choses, vraiment beaucoup. Ce terme le mettait mal à l’aise et, à cet instant précis, lui faisait peur. Il secoua la tête alors que Madison continuait de parler. « Qu’est-ce qu’elle va faire ta famille, te renier pour de bon parce que tu ne veux pas être le père de cet enfant ? » Voilà que sa cupidité revenait sur le tapis. Il soupira. Même si Madison semblait partagée entre son avis de trouver des solutions et de l’engueuler comme jamais, elle disait des choses vraies. Il n’était pas certain de pouvoir imposer ce choix à sa famille sans qu’elle n’explose. Personne ne lui pardonnerait de refuser cet enfant, personne. Pas même Sean ou Milena, il en était certain. « Sayé nous sommes finis ? Au bout de quelques mois seulement ? » Elle lui en voulait, le ton accusateur qu’elle prenait ne laissait pas place au doute. « Je t’ai attendu un an pour n’avoir le droit qu’à une histoire passagère ? C’est ça que j’ai fait ? » Les questions et reproches s’enchaînaient sans que Julian ne puisse y répondre ni même y réfléchir. « Lauren est enceinte. » Il ferma les yeux. « Je vais être père. » Il se frotta le visage avec force. « Nous sommes finis ? » Il sentait la colère le consumer, conséquence de son impuissance face à cette situation. Il se releva brusquement, le cerveau bien trop rempli avec toutes ces questions et informations. « STOP ! » cria-t-il sans vraiment s’adresser à Madison, c’était plus pour lui. Il avait besoin de silence, de se calmer, de remettre de l’ordre dans tout ça. « Je dois réfléchir, je peux ?! » Son ton était agressif mais il n’y pouvait rien. S’il y avait bien quelque chose que Julian ne supportait pas, c’était d’être en position de faiblesse et de ne pas contrôler les événements. Or, c’était exactement ce qu’il était en train de se passer depuis que la brune avait débarqué chez lui. Il venait de tout apprendre et il devait déjà savoir quoi faire ? « Je ne sais pas ce que je vais faire Madison, je ne sais pas quoi faire. Tu en savais plus que moi il y a même pas dix minutes et tu t’attends à ce que je trouve une solution miracle comme ça ? » Il voulait bien faire preuve de compréhension à son égard, mais elle devait aussi lui laisser le temps de diriger tout ça. « Je dois d’abord parler à Lauren. Vérifier qu’elle dit bien la vérité, qu’elle ne ment pas… Peut-être qu’elle a eu un autre homme aussi, je ne sais pas ce qu’elle fait depuis que nous sommes séparés. » Il était complètement en terrain inconnu, tout était possible désormais. La seule qui détenait les réponses à leurs questions était Lauren et seulement elle. « Je ne peux pas devenir père, pas maintenant, pas avec elle… je refuse. » Comme s’il avait vraiment le choix. « Pourquoi dis-tu que c’est terminé ? Pourquoi ce pessimisme maintenant ? » C’était un gros coup qu’ils avaient reçu, mais tant que rien n’était sûr cela ne servait à rien d’imaginer le pire ni même de tirer des conclusions hâtives. « Tu ne crois plus en nous ? » La question était sortie toute seule. Il se la posait réellement mais il n’était pas certain de vouloir entre la réponse. « Si tu as quelque chose à me dire, n’hésite surtout pas. » dit-il la voix légèrement tremblante. Il savait qu’il s’aventurait sur un terrain glissant mais c’était plus fort que lui. Madison semblait avoir bien plus de chose sur le cœur que ce qu’elle avait dit jusqu’à présent.


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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyJeu 8 Déc 2016 - 18:25




 
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Le silence et un détournement de regard, cela était bien plus que suffisant comme réponse. Malgré un petit nombre de relations – qui n’avaient jamais duré bien longtemps – Madison savait qu’il était difficile voir impossible de changer profondément un homme, mais comme beaucoup de femmes elle avait toujours cet infirme espoir qu’elle arriverait à le faire. L’organisatrice d’événementiel se sentait quelque peu flouée, parce qu’elle pensait qu’avant de la quitter leur relation serait vraiment au point mort, qu’il ne l’alimenterait plus du tout, mais il l’avait fait ce qui avait donné un faux signal à son ancienne fiancée et surtout la possibilité de tomber enceinte. Elle avait du mal à croire que c’était de la manipulation de sa part, mais c’était possible puisqu’il souligna qu’elle était désespérée et seule. « Elle n’a plus rien à perdre… » La scénariste avait tout à gagner avec cette histoire, du moins quelqu’un qui serait à ses côtés pour une durée indéterminée, brisant une solitude qui avait dû être renforcé par son déménagement en Australie puisqu’elle cru comprendre que sa famille était restée à New-York. Maintenant qu’elle y pensait, elle arrivait à croire qu’elle avait fait ça délibérément, ce qui la mit en colère, elle s’en prit à Julian, ne pouvant s’en prendre à elle sans éveiller de soupçons, elle lui balança un reproche avant de lui demander ce qu’il allait faire. Elle voulait une réponse tout de suite pour être rassurée, mais l’avocat lui répondit qu’il ne savait pas trop, il ne s’était jamais préparé à cette éventualité malgré l’ancienneté de leur relation. La brunette lui demanda s’il allait lui demander d’avorter, proposition qui semblait le surprendre et qui ne lui semblait pas envisageable vu qu’il ne lui donnera pas de réponse, ce manque de détermination ne faisait qu’augmenter son bouillonnement intérieur. Le stress s’emparant de plus en plus d’elle, elle pensa à l’héritage du Grimes, à sa famille, à sa réaction. L’anglaise enchaîna les interrogations, ce qui dépassait complètement le jeune homme. Il le lui fit comprendre en se levant soudainement du canapé et en se mettant à crier. Julian lui demanda de le laisser réfléchir, lui rappela qu’il était le dernier à avoir été mis au courant, ce qui lui fit comprendre à quel point elle l’avait oppressé, pressé comme un citron. Elle fit légèrement la moue et le laissa continuer de s’exprimer. Il refusait d’être le père de son enfant, elle s’en doutait déjà bien, il voulait mener son enquête, il semblait penser qu’il serait facile d’obtenir la vérité, de lui soutirer des informations, de savoir si elle avait couché avec d’autres hommes mais allait-elle faire preuve d’honnêteté maintenant qu’elle avait un moyen de pression ? Madison n’y croyait pas vraiment, elle allait sûrement bien se garder de lui dire qu’elle avait eu des aventures pour qu’il soit sûr d’être le père. « Le test de paternité sera la seule solution… mais cette solution n’est pas faisable avant plusieurs mois. » Et plusieurs mois c’était trop long, elle avait déjà bien assez attendu comme cela, mais d’un autre côté elle avait déjà tellement attendu, qu’est-ce que cela lui coûterait d’attendre encore un peu plus ? En espérant que Lauren-Rose ne refuse pas de le faire avant son accouchement sous prétexte que cela pourrait nuire à l’enfant, ce qui serait fort probable au vu du personnage, une pensée qui lui fit perdre encore plus espoir, elle ne se sentait pas prête à perdre pratiquement une année de plus pour avoir une réponse, d’où ses nouveaux questionnements à voix haute. Pourquoi est-ce qu’elle disait que c’était terminé maintenant ? Il était vraiment dans sa bulle, déconnecté de la réalité pour lui poser une telle question. Il lui demanda si elle ne croyait plus en eux. Elle savait que ces questions étaient loin d’être anodines, que ses réponses détermineraient comment se passerait le reste de la soirée. « Julian… sois réaliste un peu, c’est d’un possible enfant qu’on parle là, pas d’un objet de décoration. » Il lui semblait bon de le lui rappeler puisque cela avait l’air de lui échapper. « Tu peux dire que tu n’en veux pas là maintenant, que tu n’aimes pas les enfants, mais tu pourrais très vite changer d’avis une fois qu’il sera là, tu ne sais pas le pouvoir que ça a un enfant, il aura ton sang, probablement tes traits… et un jour…  » Elle marqua une courte pause, s’imaginant la scène qu’elle allait décrire. « Un jour il t’appellera papa et tu ne pourras pas rester insensible à ça. » Il avait beau être égoïste, cupide, cela ne l’empêchait pas d’avoir un cœur. « Et moi qu’est-ce que je serais dans tout ça ? Plus… plus rien. » Dit-elle d’une voix tremblante. « Je ne serais plus qu’un souvenir, ton erreur de jeunesse pour Lauren-Rose, qu’elle pardonnera facilement pour avoir un père et un mari, un obstacle qui n’aura jamais existé pour l’enfant. » Elle allait l’effacer de sa vie en un clin d’œil avec l’arme massive qu’elle avait dans son ventre, elle en était quasiment persuadée. « Et si tout cela n’arrive pas ou du moins pas entièrement au mieux je serais la deuxième femme, tu seras éternellement partagée entre nous deux et ça… ça je ne le supporterais pas. » Madison pensait suffisamment se connaître pour avoir ça, après tout elle s’approchait dangereusement de la trentaine, elle avait passé suffisamment d’années sur terre pour savoir comment elle réagirait dans ce genre de conditions. « Je ne veux pas de tout ça, moi je veux quelque chose de simple pour une fois. » Un bon vieux couple traditionnel, sans divorces ni enfants ailleurs, qui resterait ensemble jusqu’à la fin, chose qui se faisait dans de plus en plus rare dans cette triste société. « Mets-toi à ma place, tu supporterais tout ça ? » Elle savait bien que non, il avait encore moins de patience qu’elle. « Alors oui peut-être que c’est hâtif, peut-être que je me fais des films, mais au moins je me prépare à cette éventualité plutôt que de me dire qu’elle est impossible, qu’il n’y a pas d’enfant pour au final être encore plus déçue qu’il y en ait bien un, de toi. »

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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptySam 21 Jan 2017 - 21:54



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« Elle n’a plus rien à perdre… » Tout était dit. Lauren n’avait plus rien à perdre, absolument plus rien. Elle n’avait plus d’ami, plus de fiancé, plus de belle-famille… Avoir un enfant lui permettrait très certainement de s’accrocher à quelque chose, y compris à l’infime espoir de récupérer Julian un jour. Mais était-ce seulement possible ? Le brun ne s’imaginait pas retourner avec la rousse, pour rien au monde. Et encore moins élever un enfant avec elle, leur enfant… Cette pensée lui donna l’impression de se manger un coup de poing en plein dans l’estomac. Non, il n’arrivait décidément pas à accepter cela. Et ce ne serait pas le cas tant qu’il n’en aurait pas le cœur net, tant qu’il n’aurait pas parlé à son ex. Et là, même si tout cela était vrai… que ferait-il ? Il ne pouvait pas renoncer à Madison et retrouver la vie morose qu’il avait auparavant. Toutes ces luttes, ces disputes, ces sacrifices pour rien au final ? Retour à la case départ, cette blague. Il allait trouver une solution, un moyen de s’en sortir. Il y était toujours parvenu jusqu’à présent, il n’y avait aucune raison pour que ça ne continue pas. Mais… assumerait-il de renoncer à son enfant ? La chair de sa chair, le sang de son sang. Sans parler que ses parents ne lui pardonneraient jamais, et il était possible que Sean et Milena non plus…  Bordel, la situation virait au cauchemar et l’avocat n’en menait pas large. Surtout que Madison avait de plus en plus de mal à contenir une certaine rancœur et qu’elle s’en prenait de plus en plus directement à lui, glissant quelques reproches au passage. Comme si ce n’était déjà pas assez difficile à gérer pour lui. Mais il ne lui en voulait pas, comment pourrait-il ? C’était lui qui merdait à chaque fois, qui la trahissait, qui la décevait. Au final, la jeune femme vivait elle aussi un calvaire. Ce n’était pas la première fois, et à chaque fois elle n’était qu’une victime collatérale de l’irresponsabilité de Julian. Bravo mec. Ouais, il pouvait se féliciter. Parce qu’à ce niveau là c’était un talent de toujours tout foutre en l’air. Même quand elle essaya de se faire rassurer en lui demandant ce qu’il comptait faire, l’italien ne fut pas capable de l’aider. Il était perdu, complètement paumé à côté de ses baskets. Parfois c’était comme s’il n’était plus vraiment dans son corps, mais qu’il était absent. Quand Madison évoqua l’idée d’un avortement, il ne répondit rien, ne sachant pas trop quoi en penser et ne se sentant pas concerné sur le moment. Car c’était l’enfant de Lauren, mais pas encore le sien. Alors c’était à elle de faire ce qu’elle voulait, il ne sentait pas concerné par cette grossesse. Et puis, il réintégra son corps. Les questions s'enchaînèrent et il explosa littéralement. L’anglaise avait des raisons de lui en vouloir et de le questionner mais elle devait le laisser respirer, après tout il était au courant depuis moins longtemps qu’elle ! « Le test de paternité sera la seule solution… mais cette solution n’est pas faisable avant plusieurs mois. » Un soupire franchit les lèvres sèches de Julian. Encore une fois, le pessimisme de Madison et son réalisme froid n’étaient pas d’une grande aide. Elle avait raison, il le savait bien. Mais quelle autre option avaient-ils ? Ils devraient se contenter de ça, ils n’avaient pas le choix. « On devra attendre alors. » Que ça leur plaisait ou non. Attendre, encore un peu plus, encore une fois. Attendre, il n’y avait que ça à faire de toute façon. Le brun ferait tout de même son possible pour accélérer les choses, pour éviter que Lauren n’attende le dernier moment ou même après l’accouchement. Il ne pourrait pas attendre neuf mois, il lui fallait une réponse bien avant. Mais finalement, ce sujet ne l’intéressait plus vraiment. Julian ne voulait plus en parler, car le comportement de l’organisatrice le touchait bien plus à cet instant. Elle était résignée, défaitiste et ne se cachait pas pour le montrer. Elle parlait comme s’il n’y avait plus aucun espoir, comme si c’était terminé entre eux et que tout appartenait déjà au passé. Et ça, ça lui faisait un mal de chien. Déjà que la nouvelle de la grossesse de Lauren lui foutait un coup, mais si en plus il perdait Madison au cours de la même soirée il ne savait pas ce qu’il était capable de faire une fois seul dans son appartement. « Julian… sois réaliste un peu, c’est d’un possible enfant qu’on parle là, pas d’un objet de décoration. » Il prit une mine renfrognée. Il le savait déjà ça, il n’était pas aussi stupide. « Tu peux dire que tu n’en veux pas là maintenant, que tu n’aimes pas les enfants, mais tu pourrais très vite changer d’avis une fois qu’il sera là, tu ne sais pas le pouvoir que ça a un enfant, il aura ton sang, probablement tes traits… et un jour… » Les paroles que prononçait Madison lui brisaient le cœur un peu plus à chaque fois. Pourtant, il écoutait ce qu’elle disait – il n’avait pas le choix de toute façon, elle ne lui laissait pas le temps d’en placer une. « Un jour il t’appellera papa et tu ne pourras pas rester insensible à ça. » L’avocat sentit sa gorge se nouer en même temps qu’il baissa la tête pour fixer le sol. Il ne fuyait pas le regard de Madison, mais il avait besoin de se réfugier ailleurs. Car à cet instant, ce qu’elle disait ne lui était d’aucun réconfort. Il ne voulait pas croire ce qu’elle disait, il ne voulait pas penser qu’elle avait raison. Et pourtant, c’était ce qui lui faisait le plus peur : que ferait-il une fois l’enfant né ? C’était toujours plus facile de tenir de grands discours maintenant, qu’une fois qu’il serait devant lui. Mais cette scène était absolument horrible à imaginer pour Julian, car cela signifiait pour lui de perdre Madison. Elle ne se rendait pas compte à quel point il tenait à elle, à quel point cette idée le faisait souffrir. « Et moi qu’est-ce que je serais dans tout ça ? Plus… plus rien. » Tout, tu es tout pour moi Madison ! Il avait envie de hurler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Rien, il restait muré dans son silence. Il préférait écouter Madison, tout ce qu’elle avait à dire. Il avait besoin de comprendre ce qu’elle pensait, ce qu’elle avait sur le cœur, ce qu’elle imaginait pour la suite. « Je ne serais plus qu’un souvenir, ton erreur de jeunesse pour Lauren-Rose, qu’elle pardonnera facilement pour avoir un père et un mari, un obstacle qui n’aura jamais existé pour l’enfant. » Mais comment pouvait-elle aussi facilement s’imaginer un tel scénario ? Cela ne lui faisait-il donc rien ? Sa mâchoire se crispa alors qu’il serra les dents pour s’empêcher de protester. Ce n’était pas le moment, pas encore. « Et si tout cela n’arrive pas ou du moins pas entièrement au mieux je serais la deuxième femme, tu seras éternellement partagée entre nous deux et ça… ça je ne le supporterais pas. Je ne veux pas de tout ça, moi je veux quelque chose de simple pour une fois. » Il comprenait que cela soit difficile à supporter pour elle, peut-être même impossible. Il ne voulait pas lui imposer une pareille situation, ce serait la forcer à souffrir quotidiennement. Elle méritait mieux, autre chose, de plus simple… « Mets-toi à ma place, tu supporterais tout ça ? » Il releva la tête vers elle pour confronter leurs regards. Lui posait-elle réellement la question ou n’était-ce que purement rhétorique ? Imaginait-elle déjà savoir la réponse ? Lui-même ne la connaissait pas. Non, il ne connaissait pas les limites de ce qu’il était prêt à faire pour elle. Peut-être qu’il endurait une situation si grotesque, peut-être pas. Ils ne pouvaient pas le savoir, mais il aimait se dire qu’il aurait la force de se battre pour elle, pour eux. Malgré tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent, malgré toutes les erreurs qu’il avait commises. Il voulait encore changer, être celui qui lui correspondrait. « Alors oui peut-être que c’est hâtif, peut-être que je me fais des films, mais au moins je me prépare à cette éventualité plutôt que de me dire qu’elle est impossible, qu’il n’y a pas d’enfant pour au final être encore plus déçue qu’il y en ait bien un, de toi. » Julian acquiesça silencieusement de la tête. Pas parce qu’il était d’accord avec elle, mais pour montrer qu’il avait capté le message et qu’il comprenait son point de vue. Il avait fait l’effort de l’écouter sans interruption, maintenant c’était à son tour même s’il n’avait pas autant de choses à dire qu’elle. « C’est bon, tu as terminé ? » Il n’y avait aucune animosité dans sa voix, aucune. « C’est bizarre de te voir partir si défaitiste, alors que jusqu’à aujourd’hui c’est toujours toi qui nous as tiré vers le haut. » D’une certaine façon, c’était grâce à elle qu’ils étaient ensemble aujourd’hui. Mais au final, et au regard de la crise qui s’abattait sur eux, ne regrettait-elle pas de s’être autant battue ? « Tu sais, c’est toujours la même chose. Tout tourne autour de Lauren et des problèmes qu’elle peut apporter. Mais je m’en fous d’elle et de tout ce qui la concerne, y compris de son gosse. » Alors oui, elle avait peut-être raison. Peut-être qu’il disait ça maintenant mais que ça pouvait changer plus tard. Mais peut-être pas. Et peut-être que cet enfant n’était pas de lui au final, et peut-être que Lauren déciderait de ne pas le garder… Il y avait tellement d’inconnues dans cette équation que c’en était presque effrayant. Il n’y avait que le temps pour répondre à leurs questions. Mais jusque là, ne pouvaient-ils tout simplement vivre le présent à fond ? Plutôt que de s’inquiéter du futur, de l’attendre craintivement et d’oublier de profiter du moment présent. « C’est à nous que je m’intéresse, il n’y a que toi qui compte. Que toi. » Son regard ne la quittait pas, il espérait qu’elle puisse y lire ô combien il était sincère avec elle à cet instant précis. « Mais je comprends que cette situation soit difficile pour toi, très difficile même. Et si tu veux partir, je ne te retiendrai pas Madison. Je souffrirai très certainement comme jamais je n’ai souffert, mais je respecterai ton choix. Je ne veux pas te faire de mal, c’est tout le contraire même… je ne veux que ton bonheur. » Y compris s’il n’était pas la personne la plus appropriée pour le lui apporter. Et Dieu sait que cette idée était déplaisante. « Mais avant de prendre ta décision, tu dois savoir que je ne renoncerai pas à nous Madison. Jamais. Je me suis battu pour être avec toi aujourd’hui, et je continuerai de me battre. Il n’y a que toi que je veux, il n’y a qu’avec toi que je veux être. » C’était d’elle qu’il tirait cette force nouvelle, cette persévérance qu’il n’avait jamais eue. Elle l’avait changé, fait devenir quelqu’un d’un peu meilleur. Il n’était toujours pas parfait, mais il poursuivait ses efforts de jour en jour en espérant que cela sera suffisant. « Je t’aime Madison. » C’était la première fois qu’il lui avouait ses sentiments, alors qu’il en avait conscience depuis plusieurs semaines semaines maintenant. Il avait attendu le bon moment pour les prononcer… ce n’était sûrement pas le cas actuellement, mais il devait lui prouver qu’il y avait des raisons pour lesquelles continuer à se battre. « C’est pour ça que j’ai tout abandonné pour toi, et que je le referais encore s'il le fallait. » Car au final, peu importe ce qu’il perdait dans l’opération, ce n’était jamais aussi important que de gagner le cœur de la brune. Il fit un pas vers elle pour se rapprocher et lui attraper les mains. « Tout n’est pas perdu, il y a encore de l’espoir pour nous deux… moi j’y crois. » Le brun était tellement concentré sur ce qu’il disait et sur les sentiments qui le consumaient, qu’il ne remarqua pas la larme qui roula sur sa joue sous le coup de l'émotion. C'était une première pour lui de ressentir ce genre de choses et de parler à cœur ouvert. Il se mettait à découvert, prenait des risques... mais l'anglaise en valait la peine.


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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyLun 23 Jan 2017 - 13:07




" We don't hold the futur anymore "

I feel like i'm waiting for something who will never happen, happiness without expiration date.


Madison n’aurait jamais pensé que son futur dépendrait d’un test de paternité, du bon vouloir d’une autre femme et c’était foutrement frustrant, mais la vie avait toujours un lot de surprises incalculables. On pensait toujours que le plus grotesque arrivait aux autres, que l’on était protégé mais au final on ne l’était jamais. La nature plus que le reste aimait jouer des tours, elle était bien placée pour le savoir puisqu’elle-même était tombée enceinte alors qu’elle n’avait pas oublié la moindre pilule, mais Julian avait une part de responsabilité dans tout cela, qu’il le voulait ou non, s’il aurait fait preuve de plus de contrôle ils n’en seraient pas à là, elle aurait pu lui dire qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même s’ils n’étaient restés qu’amis. « C’est notre spécialité d’attendre après tout, enfin la mienne. » Elle avait beau lui avoir dit qu’elle le pardonnait à l’infinity tower, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un fond de rancœur, encore plus en sachant que s’il serait revenu vers elle plus tôt la scénariste n’aurait peut-être pas de polichinelle dans le tiroir. Habituellement c’était le destin qui se foutait d’eux, mais là c’était clairement lui qui avait fait le faux pas de trop. La question qu’il lui avait posé montrait qu’il n’avait pas conscience de la conséquence de ses actes, du moins pas encore. Elle appuya sur son manque de réalisme, voulant lui remettre les pieds sur terre, elle essayait de le faire de manière délicate, en parlant calmement. La vérité ne serait pas plaisante, elle le savait, mais elle devait être dite. Sans s’en rendre véritablement compte Madison s’était lancée dans un véritable monologue, elle dévoila toutes ses pensées, même les plus sombres, elle ne lui épargnait aucun des scénarios qu’elle s’était faite parce si quelqu’un devait les connaître c’était bien lui. Elle s’attendait à des interruptions de sa part, mais il semblait trop sonné par la situation pour se montrer hargneux, ce qui prouvait que l’heure était grave. Bien évidemment comme à son habitude elle avait prêté attention à la moindre de ses expressions faciales, à ses moindres mouvements, elle voyait qu’il écoutait bien la moindre de ses paroles, qu’il n’avait pas le moindre épisode d’absence. La jeune femme sentit qu’elle ne le faisait que de le déprimer un peu plus à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche, mais elle n’arrivait pas à se taire, non il fallait qu’elle parle jusqu’au bout, qu’elle lui dise tout ce qui lui traversait l’esprit ou presque. Il finit par lui demander si elle avait terminé, elle hocha de la tête et le laissa parler à son tour. L’avocat lui fit remarquer que c’était toujours elle qui les tiraient vers le haut, il devait être drôlement déçu qu’elle ne le fasse pas une nouvelle fois. Malgré tout elle ne lui répondra pas, même lorsqu’il eu des paroles dures envers l’enfant à venir, il n’avait rien demandé à personne encore moins de venir au monde, mais elle se doutait que ses paroles dépassaient sa pensée et qu’il voulait surtout ne plus rien à voir avec Lauren-Rose qu’autre chose.« Si seulement la tempête l’avait emporté. » Elle ne pu s’empêcher de penser à voix haute lorsqu’il souligna qu’elle était le centre de tous leurs problèmes. C’était un peu moche de dire cela, elle en avait conscience mais sa disparition semblait le seul moyen d’avoir la paix alors comment pouvait-elle penser autrement ? Le benjamin des Grimes lui dit qu’il n’y avait qu’eux, qu’elle qui comptaient réellement, mais cela manquait un peu de véracité à ses yeux. « Dans ce cas pourquoi tu as été aussi long ? Pourquoi tu as mis autant de temps à revenir ? Nous n’aurions pas ce genre de problèmes si tu t’étais décidé à revenir avant… » Ce n’était pas la première fois qu’elle n’y comprenait rien aux comportements des hommes, cela la ramenait à la fois où Cieran se faisait absent mentalement, se montrait de moins en moins aimant sans lui donner la moindre explication, sans qu’elle ait l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. Julian lui dit que si elle voulait partir il n’essaierait pas de la retenir, ce qui était un peu paradoxal par rapport à son discours précédent. Elle l’avait bien retenu elle le jour où elle lui proposa de devenir sa maîtresse, certes la panne de l’ascenseur dans lequel ils se trouvaient l’avait grandement aidé à pouvoir discuter suffisamment avec lui, mais au lieu de se résigner elle avait fait ce qu’elle n’aurait certainement jamais fait pour un autre. En cet instant il ne s’avouait pas vaincu, il essayait de la retenir, sinon il ne dirait pas qu’il ne se laisserait pas faire, qu’il continuerait de se battre, mais était-ce suffisant ? Les actes valaient toujours plus que des mots. Elle ferma ses yeux l’espace d’une dizaine de secondes et les rouvrit lorsqu’elle cru entendre qu’il l’aimait. Avait-elle rêvé ? Venait-il de lui dire les trois mots qu’elle attendait depuis trop longtemps ? Elle aurait préféré les entendre dans une situation plus joyeuse, mais elle ne pouvait y rester insensible, son regard s’était instantanément attendri. Il s’approcha d’elle, prit ses mains et lui dit que tout n’était pas perdu. « Si ça c’était fait dans un autre contexte je t’aurais très certainement sauté dessus. » Dit-elle avec un sourire en coin. « Mais je crois bien que c’est la première fois que tu t’ouvres autant et ça me fait vraiment plaisir alors peut-être que je devrais en faire de même. » Cela paraissait étrange au vu du nombre de choses qu’elle avait dit, il devait penser qu’elle avait déjà tout dit, mais elle ne lui avait jamais dévoilé son plus gros secret. « Si cette situation me touche autant ce n’est pas un hasard. Je me retrouve en Lauren-Rose. » Il devait croire qu’elle avait pété un plomb pour se retrouver en elle, elle voyait de l’incompréhension dans ses grands yeux. « Je pense qu’on devrait s’asseoir. » Elle lâcha ses mains, retourna dans le canapé et attendit qu’il fasse de même. « Si je me suis laissée emportée ainsi c’est parce que je sais quel effet ça fait d’être enceinte. Cela donne des idées folles, comme l’impression qu’une naissance nous liera à jamais à l’homme que l’on aime, que malgré tous les problèmes que l’on peut avoir avec lui cela le changera de la bonne manière. » Il devait penser qu’il y avait un bébé quelque part à présent, qu’elle avait pu vérifier cette théorie. « Sauf que Lauren-Rose est une adulte qui a parfaitement les moyens d’élever un enfant toute seule, moi ce n’était pas le cas. Je n’étais qu’une adolescente paumée qui souffrait parce que son couple battait de plus en plus de l’aile sans savoir pourquoi. A la fin je me disais qu’avoir un bout de Cieran avec moi pour toujours serait réconfortant, je nourrissais secrètement l’espoir que la venue au monde de ce bébé le rapprocherait à nouveau de moi, mais je n’en avais pas la certitude alors j’ai pas mal hésité à avorter. Je n’en avais parlé à strictement personne, mais j’ai dû mettre Jamie au courant parce que… » Elle baissa les yeux. « J’ai perdu ce bébé avant de prendre une décision, j’avais besoin qu’on m’emmène à l’hôpital et je ne voulais pas que mes parents soient au courant, ils m’auraient tué s’ils avaient su, je savais que je pouvais lui faire confiance, qu’il garderait le secret. » Madison releva les yeux. « On perd vraiment la tête lorsque que quelque chose grandit à l’intérieur de soi. Je ne veux pas voir si le scénario que je m’étais imaginée pourrait se produire avec vous deux. » L’organisatrice d’événementiel se rapprocha de lui et déposa sa main sur son torse. « Je sais qu’il y a un cœur derrière cette grosse couche de muscles, un plus grand qu’on ne pourrait se l’imaginer. Alors j’espère qu’on trouvera une solution pour que cela fonctionne entre nous. S’il faut être lâches, tout plaquer sans prévenir, partir loin d’ici pour qu’elle ne soit plus dans nos pattes je suis prête à le faire parce que je préfère encore être égoïste que de m’éloigner de toi. Je pourrais laisser tomber mon agence, mon associée, tout ce que j’ai créée ici parce que ce que je veux le plus créer c’est un avenir avec toi dedans. » Elle monta sa main jusqu’à sa chevelure brune. « Comment je pourrais vivre sans ces bouclettes moi hein ? Ma vie serait trop morne sans toi. » La jeune femme lâcha ses cheveux pour pouvoir glisser son index sur sa joue. « Tu as raison on doit se battre, elle n’a pas le droit de faire un enfant dans ton dos et encore moins de t’enlever à moi d’une manière aussi perfide. » Soudainement elle s’empara de son col. « Tu es à moi, rien qu’à moi et ça restera ainsi. » Elle l’embrassa de manière fougueuse avant de s’éloigner de lui. « Je t’aime Julian Grimes et je vais t’embarquer avec moi à Londres dans un mois, loin de cette foldingue. Une amie va se marier, à la base je devais juste y rester le weekend, elle veut m’héberger dans sa maison de campagne, je pense que partir quatre ou cinq jours loin du tumulte de Brisbane nous ferait le plus grand bien. On s’occupera d’elle plus tard, elle ne nous empêchera pas de vivre, elle l’a déjà assez fait comme ça. »

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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyLun 23 Jan 2017 - 21:05



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« C’est notre spécialité d’attendre après tout, enfin la mienne. » Julian ne répondit rien. Il comprenait la colère de Madison, sa déception, sa frustration. Pour la énième fois depuis qu’ils se fréquentaient, elle se retrouvait dans une situation abracadabrantesque à cause de lui. Elle avait totalement le droit de lui en vouloir et de le lui faire comprendre. Ce qui attristait le plus Julian dans cette histoire, c’était d’avoir une nouvelle fois déçu et trahi la confiance de Madison. Car ils n’étaient pas dupes, si Lauren était enceinte, cela sous-entendait forcément des rapports intimes entre eux. Peut-être que la brune s’était imaginée que Julian ne touchait plus sa fiancée depuis des semaines, qu’il ne ressentait plus de désir ni ce genre de besoin. Mais l’avocat avait toujours été incroyablement faible face aux courbes féminines. Il se savait attirant, et depuis son adolescences les femmes qu’il avait fréquentées ne s’étaient jamais empêchées de le séduire, de le tenter. C’était pareil avec Lauren. Il ne l’aimait pas mais ne voyait plus Madison suite à leur dispute, alors que la rousse l’attendait dans leur lit… il n’avait pas résisté. C’était idiot et aujourd’hui il regrettait de s’être comporté ainsi, mais il ne pouvait pas réécrire le passé. Il espérait néanmoins que l’organisatrice lui pardonne réellement un jour, même s’il n’était pas sûr que cela soit complètement possible. Pour l’instant il ne pouvait rien faire de plus, alors ça ne servait à rien de se torturer l’esprit davantage. Il avait déjà bien assez de quoi s’occuper avec la conversation actuelle et les révélations de Madison. Celle-ci se lança d’ailleurs dans un long monologue que l’italien écouta avec sérieux. C’était sa chance de savoir ce qu’elle pensait précisément, il n’allait pas passer à côté. Elle lui expliqua ce qu’elle avait sur le cœur, ses peurs, ce qui lui faisait du mal, ce qu’elle ne comprenait pas. Mais surtout, elle tenta de lui faire comprendre de la réalité de tout ça. Elle voulait lui faire comprendre que ce n’était pas abstrait, que cela pouvait bouleverser leurs vies à tout jamais. Et elle ne fit pas dans la demi-mesure puisqu’elle évoqua certains scénarios que Julian refusait tout simplement de croire. Son cerveau refusait toujours de se soumettre à cette vérité bien trop injuste et cruelle. Pour lui, rien n’était perdu. Il y avait encore une lueur d’espoir, ils pouvaient s’en sortir. Il refusait de se laisser aller à un pessimisme morbide, il avait déjà cédé bien trop de fois. C’est dans cette optique qu’il prit la parole à son tour, pour partager à la jeune femme sa vision des choses et essayer de la convaincre. Lui aussi avait besoin d’ouvrir son cœur, il ne l’avait que trop peu fait jusqu’à maintenant. « Si seulement la tempête l’avait emporté. » L’avocat ne releva pas les mots cruels de Madison. Elle n’était pas une mauvaise personne, juste désespérée. A sa place il penserait sûrement la même chose, tant l’ombre de Lauren devait être insupportable à force. Il poursuivit donc pour tenter de lui faire comprendre à quel point elle comptait à ses yeux, à quel point son importance était grande dans sa vie. Jamais aucune femme n’avait eu cette place dans la vie de Julian – en dehors de sa mère et de sa sœur -, jamais il n’avait autant tenu à une femme. « Dans ce cas pourquoi tu as été aussi long ? Pourquoi tu as mis autant de temps à revenir ? Nous n’aurions pas ce genre de problèmes si tu t’étais décidé à revenir avant… » Cependant, l’anglaise n’était pas une élève aussi assidue que lui puisqu’elle préféra l’interrompre plutôt que de l’écouter comme il l’avait fait auparavant. Mais cela ne le dérangeait pas, elle se posait des questions et elle avait besoin de les exprimer, c’était normal. Et c’était aussi ça qu’il appréciait chez elle, ce caractère bien trempé. Elle ne lui épargnait jamais rien et cela lui permettait d’avancer, de devenir meilleur. Que pouvait-il lui répondre ? Qu’il avait été stupide – encore une fois ? Qu’il était perdu, ne sachant pas quoi faire ni même s’il voulait vraiment être avec elle ? En réalité, Julian avait pris peur. Tout simplement. Peur de se rendre compte à quel point Madison était devenue essentielle dans sa vie, à quel point il avait besoin d’elle. Peur de s’avouer ce qu’il ressentait vraiment pour la brune, de mettre un mot sur ses sentiments. Car Julian n’avait jamais aimé de sa vie jusqu’à présent, jamais. Avec ses anciennes conquêtes, il ressentait de l’affection tout au plus, sinon ce n’était qu’un simple désir sexuel. Mais la brune était bien plus que tout ça, et au fil des mois elle était parvenue à franchir toutes ses barrières pour prendre possession de son cœur. Alors comme toute réponse, c’est ce qu’il lui dit. Qu’il l’aimait, pour la première fois depuis qu’ils se fréquentaient. Elle rouvrit les yeux de surprise, et il put directement voir ses traits s’adoucir. Bien qu’elle ne semblait pas certaine de ce qu’elle venait d’entendre. Mais non elle ne rêvait pas, il l’aimait. « Si ça c’était fait dans un autre contexte je t’aurais très certainement sauté dessus. » Il répondit à son sourire faiblement, remarquant qu’elle ne prononçait pas les mêmes mots en retour. Peut-être ne l’aimait-elle pas au final, peut-être qu’elle allait lui dire que c’était fini entre eux. Il n’en savait rien mais au moins il avait été honnête avec lui-même et ça faisait un bien fou. « Mais je crois bien que c’est la première fois que tu t’ouvres autant et ça me fait vraiment plaisir alors peut-être que je devrais en faire de même. » Elle pouvait certainement lire la surprise dans son regard chocolat, Julian pensait qu’elle s’était déjà assez livrée jusqu’à présent. « Si cette situation me touche autant ce n’est pas un hasard. Je me retrouve en Lauren-Rose. » Silencieusement, il l’interrogea du regard. Pourquoi diable se retrouverait-elle en Lauren ? Sa curiosité piqué au vif, il s’installa à côté de Madison quand elle l’invita à s’asseoir sur le canapé. « Si je me suis laissée emportée ainsi c’est parce que je sais quel effet ça fait d’être enceinte. Cela donne des idées folles, comme l’impression qu’une naissance nous liera à jamais à l’homme que l’on aime, que malgré tous les problèmes que l’on peut avoir avec lui cela le changera de la bonne manière. » L’espace d’un instant, la respiration de Julian se coupa. Il mit de l’ordre dans ses idées, c’était plus que nécessaire. Si elle savait quel effet ça faisait… Madison avait été enceinte ? Il sentit une sensation désagréable s’insinuer dans son ventre, lui tordant l’estomac. Cette sensation que l’on a quand on perd la maîtrise de la situation, quand on apprend quelque chose qui nous déplaît, quand on anticipe la suite des événements. Serait-elle enceinte ? Non, elle lui aurait déjà dit depuis le temps. Heureusement pour lui, la brune ne voulait pas faire de mystère et poursuivit. Elle lui raconta sa situation d’adolescente paumée dans une relation qui n’allait plus. Elle mentionna son ex, celui qui devait être son premier amour, celui dont elle devait parler à l’époque où ils avaient quitté Brisbane pour un séjour à Rockhampton. Cieran, ce prénom revenait encore. Alors il avait fait bien plus que lui apprendre à chanter. Tout le monde sur Terre a un passif, il le savait très bien. A leur âge, il était impossible de rencontrer quelqu’un qui n’avait pas vécu quelque chose. Mais ce serait mentir que de dire qu’il n’avait pas mal en écoutant les paroles de l’organisatrice. Contrairement à lui, elle avait déjà eu une relation forte et importante dans sa vie. Elle avait aimé quelqu’un au point d’en être déraisonnable, au point d’hésiter à garder une grossesse surprise… Égoïstement, cela lui faisait du mal. De passer après tout ça, de savoir qu’elle avait déjà ressenti des choses beaucoup plus fortes pour quelqu’un d’autre. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il apprit ensuite, la perte de son enfant. L’avocat se sentit coupable aussitôt de son égoïsme, Madison avait vécu l’enfer à peine adolescente et lui se plaignait. Par la même occasion, il comprit enfin pourquoi elle et Jamie étaient si proches, tout s’expliquait désormais. « On perd vraiment la tête lorsque que quelque chose grandit à l’intérieur de soi. Je ne veux pas voir si le scénario que je m’étais imaginée pourrait se produire avec vous deux. » C’est ainsi qu’elle conclut son récit. L’italien comprenait pourquoi elle se sentait proche de la situation de Lauren, ayant elle-même vécu une grossesse alors que son couple volait en éclats. Il déposa sa main sur la joue de sa compagne, la caressant avec beaucoup de tendresse. « Je suis désolé que tu aies traversé tout ça… » C’était du passé et elle semblait avoir tourné la page, mais il avait besoin de le dire. Elle ne méritait pas tout ça, loin de là. Et malgré tout ce qu’elle avait vécu, elle s’accrochait à lui en dépit de toutes ses erreurs. Il s’en voulait encore un peu plus de tout le mal qu’il lui faisait, comme si elle n’avait pas assez donné de sa personne. « Je sais qu’il y a un cœur derrière cette grosse couche de muscles, un plus grand qu’on ne pourrait se l’imaginer. Alors j’espère qu’on trouvera une solution pour que cela fonctionne entre nous. S’il faut être lâches, tout plaquer sans prévenir, partir loin d’ici pour qu’elle ne soit plus dans nos pattes je suis prête à le faire parce que je préfère encore être égoïste que de m’éloigner de toi. Je pourrais laisser tomber mon agence, mon associée, tout ce que j’ai créée ici parce que ce que je veux le plus créer c’est un avenir avec toi dedans. » Ses paroles réconfortèrent Julian, c’était ce qu’il avait besoin d’entendre. Qu’ils étaient encore sur la même longueur d’ondes, qu’ils avaient encore un avenir commun. « Si ça doit se passer comme ça, on a déjà nos nouvelles identités : Annabeth et Aaron. » dit-il d’un ton complice. « Comment je pourrais vivre sans ces bouclettes moi hein ? Ma vie serait trop morne sans toi. » Malgré toutes les révélations qu’il y avait eues, malgré toutes les mauvaises nouvelles, Madison parvenait à le faire sourire et à lui faire oublier tout le reste. Lui non plus ne s’imaginait plus une vie sans elle. « Tu es à moi, rien qu’à moi et ça restera ainsi. » Surpris par cet élan possessif et ce regain d’énergie, il n’en répondit pas moins à son baiser avec plaisir. Dire qu’il avait pensé la perdre, ne plus jamais avoir droit à ça. Cela ne fit que renforcer l’idée qu’il ne pouvait plus se passer d’elle. « Je t’aime Julian Grimes et je vais t’embarquer avec moi à Londres dans un mois, loin de cette foldingue. Une amie va se marier, à la base je devais juste y rester le weekend, elle veut m’héberger dans sa maison de campagne, je pense que partir quatre ou cinq jours loin du tumulte de Brisbane nous ferait le plus grand bien. On s’occupera d’elle plus tard, elle ne nous empêchera pas de vivre, elle l’a déjà assez fait comme ça. » Enfin, il avait aussi le droit à sa déclaration. Un franc sourire se dessina sur son visage. En dépit de tout le reste, il était heureux. Comme il l’avait dit, il n’y avait que la brune qui comptait. Rien d’autre, il n’avait besoin que d’elle pour se sentir bien et comblé. Ce qui était exactement le cas à cet instant, maintenant qu’elle avait avoué ses sentiments et qu’elle lui proposait un futur plus intéressant que ses scénarios précédents. « Je pense que c’est une excellente idée, comme toujours. » Il fit glisser ses doigts dans les cheveux de sa belle. « Oublions le reste pour l’instant. J’ai envie de passer le plus de temps possible avec toi, qu’on avance tous les deux.  Londres me paraît être une bonne destination pour ça. » Il voulait partir loin d’ici, laisser ses problèmes derrière lui et profiter de Madison un peu plus. « Donc si j’ai bien compris, je suis ton « plus un » pour ce mariage c’est ça ? Je suis honoré d’avoir été choisi parmi tous tes prétendants. » la taquina-t-il alors que l’ambiance se détendait agréablement. « Vous ne cessez de me surprendre, Mademoiselle MacAllister… » Il se pencha vers elle et l’embrassa avec amour. Il se sentait chanceux de l’avoir, il était heureux avec elle. Il savait que la situation n’était pas idéale à cause des à-côtés, mais il était certain que tout serait parfait une fois ceux-ci réglés. « Je pense que je vais me chercher à boire. Tu veux quelque chose ? » A force de parler encore et encore, il sentait que sa gorge était sèche. De plus, il avait besoin de quelques instants pour digérer tout ce qui venait d’être dit de l’un comme de l’autre. Il se leva et se dirigea vers la cuisine ouverte qui se trouvait dans la même pièce, pour revenir assez rapidement s’installer près de Madison. « Tu sais, reprit-il après avoir bu une gorgée d’eau, je suis heureux que tu m’aies parlé de toi, de ton passé. Que tu me fasses assez confiance. » Il ne s’y était pas attendu du coup, la conversation n’avait pas pris cette direction dans un premier temps. « Quand on parlait parfois, je ressentais bien qu’il y avait des sujets sensibles pour toi, mais jamais je n’aurais imaginé que… » Il se tut, cela ne servait à rien de répéter ce qu’elle savait déjà et ce qu’elle venait de lui dire. « Je suis vraiment désolé. Je sais que tout le monde dit ça, mais je le pense sincèrement. Toi, plus que n’importe qui d’autre, tu ne mérites pas ça. » Et d’un côté ça le rendait fou de rage. Cette injustice que le monde pouvait parfois abriter, qui nous rend impuissants. « Mais merci de m’en avoir parlé. Ça compte beaucoup pour moi. » Peut-être qu’elle ne se rendait pas compte à quel point d’ailleurs, mais cela signifiait qu’ils venaient de franchir un cap en quelque sorte. Cependant, Julian ne pouvait s'empêcher de penser à Cieran et au lien qui les unissait. Lors de leur dernière dispute, il avait appris que Madison et lui étaient sortis ensemble. Aujourd'hui, il savait qu'il était son premier amour et qu'elle était tombée enceinte de lui. C'était donc une relation bien plus complexe et profonde qu'il ne croyait, et ce n'était pas très rassurant de se dire qu'ils habitaient dans la même ville. « Et c'est quoi que tu préfères alors ? Mes cheveux ou mes muscles ? » dit-il le sourire aux lèvres pour éviter de se morfondre, faisant écho aux paroles de la jeune femme.


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Message(#) Sujet: Re: We don't hold the futur anymore ㄨ Madian We don't hold the futur anymore ㄨ Madian EmptyMar 24 Jan 2017 - 17:10




" We don't hold the futur anymore "

I feel like i'm waiting for something who will never happen, happiness without expiration date.


Perdue, Madison se demandait comment elle pouvait à chaque fois se retrouver dans ce genre de situations où elle avait toujours l’impression d’avoir des sentiments à sens unique. N’était-elle donc pas capable de se faire aimée pour de vrai ? Au point que la personne n’ait pas le moindre doute, ne prenne pas le risque de la laisser filer ? En la faisant attendre autant il lui avait vraiment donné l’impression de n’avoir été qu’une agréable passade, si elle n’était pas aussi loyale de nature elle se serait certainement permise d’aller voir ailleurs, leur liaison serait rapidement passé aux oubliettes. Elle lui reposa à nouveau les mêmes questions parce qu’elle se les posait toujours, elle se demandait toujours qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour traîner autant, la nouvelle qu’elle avait apprit lui laisser à présent penser qu’il avait voulu profiter de la naïveté de Lauren-Rose jusqu’au bout avant de la jeter, ce qui n’arrangeait sa vision de lui. L’image de l’avocat était à nouveau salie, traînée dans la boue alors qu’elle avait grandement gagné en splendeur ces dernières semaines, c’était toujours les montagnes russes avec lui, durant certaines périodes elle l’adorait, ne regrettait pas de s’être accrochée alors que durant d’autres elle se demandait sérieusement pourquoi elle s’était autant attachée. L’amour ne se commandait malheureusement pas, elle oubliait souvent cela et se le remémorait toujours douloureusement, faisant des mauvais choix à chaque fois. Cependant la prononciation de trois petits mots suffirent à tout chambouler, elle ne s’attendait pas à les entendre là maintenant et se doutait que ce n’était pas son genre de les sortir à la légère, pour se sortir d’une situation inconfortable. Malgré tout elle ne les lui retournera pas, du moins pas dans l’immédiat parce qu’elle devait faire quelque chose qui lui semblait plus urgent. Elle ressentait de plus en plus le besoin de se confier sur son passé, qu’elle lui avait assez bien caché, mais celui-ci lui semblerait moins lourd si elle mettait un peu plus de monde au courant, Jamie l’était, Joanne également, mais lui pas encore et il lui semblait qu’il était l’heure de tout lui déballer. La révélation le choqua et c’était normal, personne ne se serait imaginé qu’une femme à l’apparence précautionneuse comme elle ait pu tomber enceinte, encore moins aussi jeune, beaucoup de monde s’imaginait qu’elle avait toujours tout bien fait, qu’elle n’avait pas commit d’impairs, en réalité elle n’en avait pas fait puisqu’elle n’avait jamais oublié une seule pilule mais elle n’avait pas été épargnée par le petit pourcentage de risques de tomber enceinte sous contraception. Le benjamin des Grimes était désolé pour elle, fit preuve de tendresse et l’organisatrice décida de relativiser tout ça : « On va dire que c’était un mal pour un bien, si j’avais eu cet enfant j’aurais été une de ces ratées qui a tout abandonné pour élever un enfant, je n’aurais certainement pas pu faire de l’événementiel et si je n’avais pas fait d’événementiel je ne t’aurais peut-être jamais rencontré. » Il serait encore avec Lauren-Rose et aurait vite fait d’assumer cet enfant ou alors il aurait rencontré une autre femme qui l’aurait empêché de se marier elle aussi. « C’était un véritable drame pour moi à l’époque, je n’avais pas beaucoup de vécu, je pensais que je n’aimerais jamais un autre homme, je ne pensais pas qu’un corps aussi jeune que le mien puisse perdre un enfant ainsi. Maintenant j’essaye de mettre tout ça derrière moi, ce n’est pas toujours facile parce que dans le fond j’ai toujours voulu faire ma vie jeune, été fleur bleue, sinon je n’aurais pas été organisatrice de mariages. J’ai appris que la vie ne se passerait pas toujours comme je le voulais. » Elle s’élança dans un autre discours où elle lui dit qu’elle était prête à tout plaquer pour qu’ils puissent rester ensemble, il lui répondit que s’il optait pour sa solution il avait déjà leurs nouvelles identités ce qui la fit sourire. Ils souriaient enfin tous les deux, eux qui avait passé leur soirée à parler de malheurs, au final ils trouvaient toujours un moyen de rebondir et c’était certainement ce qui faisait la force de leur lien. Madison prit possession de ses lèvres avant de faire une nouvelle déclaration, il en avait besoin et elle aussi, cela lui faisait du bien de dire à nouveau à quelqu’un qu’elle l’aimait après avoir passé autant d’années à ne le dire à personne. Il approuva rapidement son idée de voyage, il ne pouvait pas en être autrement. « Oui j’ai envie que l’on vole la vedette au couple qui va se marier. » Plaisanta-t-elle de bon cœur avant de répondre à son baiser avec tout autant d’enthousiasme. Il lui dit qu’elle ne cesserait jamais de le surprendre, mais n’était-ce pas justement grâce à cela qu’il l’aimait ? « Oui moi aussi j’ai la gorge sèche à force de parler autant, de l’eau s’il-te-plaît. » Il s’empressa de la rejoindre à nouveau et lui confessa qu’il était heureux d’en avoir apprit plus sur elle. « Au château nous nous étions promis d’être sincère l’un envers l’autre, autant l’être jusqu’au bout, sinon comment comprendre complètement l’autre si son passé reste secret ? C’est important de connaître le vécu de l’autre pour fonder une vraie relation, durable. » Elle se rendait enfin compte qu’au final après tout ce temps c’était lui qui s’était le plus confié en lui parlant de sa relation avec Lauren-Rose alors qu’elle ne disait rien sur Cieran, elle les avait donc mit sur un point d’égalité. Ils passèrent à une conversation plus légère grâce à une question qui représentait un véritable dilemme pour la brune. « Hum tu n’as pas des questions encore plus compliquées encore ? » Elle bu une gorgée d’eau. « J’aime tout chez toi, de manière égale je ne pourrais me passer de rien. » Dit-elle avec un sourire malicieux. Ils passèrent le reste de leur soirée dans le salon, regardèrent un film et finirent par s’endormir sur le canapé comme un vieux couple.
Fin du RP

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