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 It's never too early to panic | Camber

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Message(#) Sujet: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyLun 5 Sep 2016 - 23:35




❝ It's never too early to panic ❞


Camber & Elea
I have got 99 problems and 86 of them are completely made up scenarios in my head that I'm stressing about for absolutely no logical reason. △
« Vous verrez, vous ne regretterez pas votre achat » me garantissait le vendeur avec un sourire confiant sur le visage alors qu’il me rendait l’une de mes cartes bleues après avoir débité mon compte en banque d’une somme faramineuse. En mon fort intérieur, je songeais qu’il avait tout intérêt à ne pas me mentir parce que je venais de dépenser ce qui représentait pour certains un mois de salaire. Attrapant alors le sac en plastique contenant l’objectif grand angle que je venais d’acheter, je quittais le magasin avec un dernier sourire pour le vendeur. Le temps était clément aujourd’hui, un petit soleil venait réchauffer la peau ce qui était on ne pouvait plus agréable après ces jours de mauvais temps que nous avion subis. Avec un sourire satisfait, je remontais la rue pour rejoindre le loft dans lequel j’avais élu domicile aux côtés de Tony, non sans m’arrêter d’abord faire quelques courses pour le repas de ce soir, bien décidée à ne pas laisser la routine s’installer entre le futur père de mon enfant et moi et ce malgré notre parentalité imminente. Une fois à la maison, je rangeais rapidement les courses pour pouvoir ensuite aller rapidement observer mon nouvel objectif et le tester un peu, histoire de voir si le vendeur avait dit vrai ou s’il s’était payé ma tête en vantant les qualités de ce dernier. Cependant, un peu message de Tony m’interrompait alors que je venais de finir de déballer mon nouveau jouet. Je le reposais, précautionneusement avant d’attraper mon téléphone pour lire le message : Tony se demandait si tout allait bien pour moi et m’informait qu’il avait une réunion importante dans dix minutes à laquelle il n’avait pas spécialement envie d’aller. En souriant un peu en lisant, je prenais alors une photo de moi, avec mon nouvel objectif pour l’envoyer à mon petit-ami, agrémentée d’un petit mot disant : de mon côté, je vais m’amuser avec mon nouveau bébé. C’était Tony qui m’avait encouragé à arrêter de chercher du boulot dans le journalisme pour me consacrer à ma passion de toujours : la photographie. C’était avec lui notamment que j’avais retrouvé le goût de la photo, puisqu’il se trouvait que Tony était un sujet parfaitement intéressant, très photogénique, comme si la lumière s’agrippait à son visage d’une façon totalement unique. Sans réellement perdre mon sourire amusé, je reposais mon téléphone une fois mon message envoyé pour attraper mon objectif et rejoindre ma chambre pour attraper mon appareil qui se trouvait dans un placard. Je changeais l’objectif pour installer mon nouveau sur mon appareil et je retirais le cache de celui-ci après l’avoir allumé. Ouvrant en grand les fenêtres de la chambre, qui donnaient sur une vue absolument magnifique de Brisbane et dont seul un objectif grand angle pourrait capturer toute la beauté, je me laisser aller à prendre quelques clichés. Je ne cherchais pas réellement la photo parfaite, mais je voulais néanmoins apprécier la qualité de mon nouvel objectif et me familiariser avec. Cependant rapidement, l’appareil émettait un petit son de mécontentement, affichant une carte mémoire pleine. Je retirais alors la carte avant de déposer mon appareil sur le lit et de me diriger vers le placard à la recherche d’une nouvelle carte vide. « Où est-ce que je les ai mise déjà ? » me demandais-je à moi-même, caressant distraitement mon ventre en cherchant du regard la boîte qui contenait les fameuses cartes. Je la repérais finalement sur l’étagère du haut qui était hors de ma portée lorsque j’étais à même le sol. Sans trop réfléchir, j’attrapais le fauteuil à roulette du bureau qui se trouvait à côté pour la placer devant le placard et monter dessus. Je tenais la boîte dans mes mains quand soudainement, la chaise se dérobait sous moi et je tombais à même le sol. Les deux mains prises, je n’avais malheureusement pas eu le temps d’amortir ma chute et étant tombée face au sol, le souffle me manquait. C’était une sensation tout bonnement horrible, comme si l’air avait été totalement chassé de mes poumons et peinait à se frayer un chemin retour. Haletante, j’avais fini néanmoins par réussi à retrouver mon souffle, inspirant fort pour essayer de reprendre un rythme normal. Mais rapidement, mon souffle coupé n’était plus mon inquiétude première. Me redressant difficilement, je portais aussitôt ma main à mon ventre, réalisant alors que je venais d’imposer à l’être vivant qui grandissait en moi depuis trois mois un choc bien trop violent. Je portais aussitôt ma main à ma bouche, retenant un souffle d’effroi. Je me remettais debout, toujours la main sur le ventre pour me précipiter vers mon téléphone, sentant déjà la panique s’insinuer en moi. Et si… ? L’idée même était beaucoup trop effrayante pour que je puisse la formuler en entier, même dans mes pensées. Tremblante, à deux doigts de la crise de panique et tétanisée à l’idée d’aller à l’hôpital toute seule, j’appelais Tony sans plus tarder pour lui demander de m’y rejoindre. « Réponds, réponds, pitié réponds… » Malheureusement je tombais aussitôt sur sa messagerie, qui m’indiquait calmement qu’il n’était pas disponible. La panique grandissait en moi alors que je le rappelais aussitôt dans l’espoir qu’il décroche. Je finissais néanmoins par abandonner, me rendant à l’évidence : Tony avait éteint son téléphone pour ne pas être dérangé pendant sa réunion. Je fouillais dans mon téléphone à la rechercher de quelqu’un à téléphoner. Ma mère… Trop loin. Mon père… Inutile dans un tel moment. Debra… Je voyais mal comment, elle qui avait déjà du mal à accepter sa propre grossesse, pourrait m’être d’une quelconque aide pour la mienne. C’est alors que je pensais aussitôt à Camber, la personne avec qui j’avais tissé le plus de lien depuis mon arrivée ici et qui se sentirait nécessairement concernée par l’avenir du bébé de Tony… Sans plus tarder je l’appelais. A chaque sonnerie, mon cœur s’emballait un peu plus et je sentais les larmes qui montaient. Finalement, j’entendais sa voix au bout du fil et ce fût un tel soulagement que je sentais les larmes rouler sur mes joues. « Camber ? Je suis tombée… Je… Le bébé… J’ai peur… » commençais-je à débiter à toute vitesse et Camber me demandait alors de me calmer et de lui répéter ce que je venais de lui dire. « Je suis tombée et j’ai peur pour le bébé. » répétais-je d’une voix aigüe et tremblante qui transpirait la crise de panique. « Tu veux bien me rejoindre à l’hôpital s’il te plait ? Je ne suis pas sûre de vouloir être seule là-bas… » finis-je par lui demander.
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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyMar 6 Sep 2016 - 11:21


Eleanor & Camber
“it's never too early to panic”
Les yeux enflés par la fatigue, Camber tentait tant bien que mal de rester concentrée sur les paroles de son patron. Les sons n’étaient pas très distincts et bientôt, seul des bruits sourds et incompréhensibles arrivaient à son oreille. Il lui était impossible de lire sur les lèvres mouvantes de l’homme, bien trop rapides pour y déceler le moindre mot. Complètement étourdie, la jeune femme se frotta les yeux et finit par secouer sa tête vigoureusement. Elle savait que se coucher tard pour travailler son dossier n’était pas une bonne idée, oh oui, elle se l’était répété toute la soirée, mais cela ne l’avait pas empêché de n’en faire qu’à sa tête. Le travail, toujours le travail. « Camber qu’en pensez-vous ? Vous êtes la plus au courant des détails, non ? » Une seconde d’inattention et le souffle lui fut coupé. Elle n’était pas en mesure de répondre à son patron qui l’observait d’un air impatient. Perdre la face devant lui était tout simplement impensable. Alors que des milliers de pensées prirent d’assaut son esprit, cherchant désespérément une échappatoire, son collègue prit la parole, répondant par la même occasion à la question posée. La notaire ignorait si ce geste était un bras tendu vers elle ou simplement une façon de montrer qu’il était meilleur qu’elle, néanmoins, Camber lui en était reconnaissante.

Dépourvue de force et de motivation, Camber rangea ses papiers et se leva, souriant brièvement son collègue et leur patron avant de quitter la salle de réunion. Il allait falloir rattraper le coup si elle tenait à reprendre l’étude du cabinet. D’un pas lent, elle se dirigea vers la machine à café et observa, immobile, le liquide brun couler dans son mug Harry Potter. Il lui fallut d’ailleurs quelques secondes avant de réaliser que la machine s’était arrêtée et qu’elle avait continué à attendre pour rien. Signe que le breuvage allait lui être fort utile. Sa tasse et ses dossiers volumineux en mains, elle retourna dans son bureau et se laissa tomber lourdement dans son fauteuil. Alors qu’elle s’empara de son stylo bic noir, Camber fut dérangée par le vibrement incessant de son téléphone portable. Le problème étant cependant qu’elle ne parvenait pas à déterminer sa position sur son bureau. Alors qu’elle avait soulevé la moitié des objets qui s’y trouvaient, elle parvint finalement à mettre la main dessus et décrocha aussitôt, sans prendre la peine de lire le nom du contact afin de ne perdre aucune seconde supplémentaire. « Camber ? Je suis tombée… Je… Le bébé… J’ai peur… » Ne comprenant pas immédiatement qui était la personne au bout du fil, la jeune femme finit par faire le rapprochement lorsqu’elle entendit le mot bébé. C’était sûrement Eleanor, cependant sa voix n’était pas comme d’habitude et tout ce qu’elle disait n’était pas clair. « Eleanor articules s’il te plait, je ne t’entends pas très bien. Tout va bien ? » Incapable de savoir si le problème de compréhension venait une fois de plus de son manque de sommeil ou de la femme de son meilleur ami, elle attendit tout de même qu’elle reformule sa phrase. « Je suis tombée et j’ai peur pour le bébé. » Les mots frappèrent un à un, laissant la jeune femme sans mot, absolument incapable de réagir. L’air lui manqua et une vague de peur s’empara d’elle. « Tu veux bien me rejoindre à l’hôpital s’il te plait ? Je ne suis pas sûre de vouloir être seule là-bas… » La voix tremblante d’Eleanor la paralysait, si bien qu’elle mit un certain temps avant de lui donner une réponse. « Oui… Oui bien sûr je pars du travail, je fais au plus vite ! » Les éléments n’étaient pas encore bien clairs dans son esprit mais une chose était sûre, elle devait se dépêcher de la rejoindre à l’hôpital.

Sans prendre le temps de réfléchir plus longtemps, Camber attrapa son sac à mains, rangea son téléphone dans sa poche et quitta son bureau en trombes, abandonnant sa tasse de café encore pleine. Paniquée à l’idée d’arriver trop tard, elle ne prit pas même le temps de prévenir son patron de son départ et quitta les locaux, croisant la secrétaire qui la regarda d’un air interloqué. Tant pis pour l’image, la bonne santé de la femme de son meilleur ami et celle de son bébé étaient bien plus importantes que son image professionnelle. Rapide et habile, elle se glissa parmi la foule et parvint à entrer dans le premier taxi qu’elle croisa. « A l’hôpital St-Vincent, vite » ordonna-t-elle d’une voix autoritaire mais révélant une inquiétude certaine. Jamais un trajet en voiture ne lui avait paru aussi long et après une vingtaine de minutes, elle arriva enfin à destination. Toujours aussi pressée, elle tendit au chauffeur quelques billets et quitta le véhicule sans récupérer sa monnaie. Courant de son mieux, chose peu évidente en talons et en jupe crayon, Camber pénétra dans l’enceinte de l’établissement et se précipita dans le couloir des urgences. Comme d’ordinaire, la salle d’attente était pleine à craquer et repérer Eleanor n’était pas chose aisée. Son regard survola brièvement chaque tête, puis elle la trouva enfin. La future mère, assise sur une des chaises était déjà arrivée. « J’espère que tu ne m’as pas trop attendue, j’ai fait… j’ai de mon mieux » balbutia-t-elle, reprenant difficilement sa respiration après sa course effrénée. « Où est Tony ? » commença-t-elle par demander, cherchant son meilleur ami des yeux. « Est-ce que tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Son état de stress était aisément reconnaissable et son débit de parole impressionnant. Inquiète, elle se baissa en position accroupie et lui attrapa la main, comme pour la réconforter, ou se réconforter elle-même peut-être.

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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyMer 7 Sep 2016 - 22:01




❝ It's never too early to panic ❞


Camber & Elea
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Alors que j’avais enfin Camber à l’autre bout du fil et que j’essayais de lui expliquer la situation, contenant tant bien que mal la panique qui s’emparait peu à peu de moi, je me sentais néanmoins moins désemparée face à la situation. Retenant le sanglot que je sentais sur le point de débarquer, j’écoutais ce qu’elle avait à me dire lorsque je lui avais demandé de me rejoindre à l’hôpital, pas préparée à l’idée de faire face au verdict du médecin toute seule : « Oui… Oui bien sûr je pars du travail, je fais au plus vite ! » disait-elle avant de raccrocher. Prenant une inspiration profonde, j’essayais de reprendre le dessus sur la panique pour rejoindre l’aéroport. Sur le chemin, j’avais conduit avec prudence, mettant dans ma conduite toute ma concentration pour empêcher ma crise de panique de refaire surface et pour ne pas causer un accident qui aggraverait encore plus la situation. Tremblante comme une feuille, je m’étais présentée à l’accueil des urgences pour exposer mon cas. « Depuis quand êtes-vous enceinte ? » me demandait alors la secrétaire qui était derrière le comptoir. « J’ai pas encore terminé mon premier trimestre. J’en suis encore dans ma dixième semaine. J’ai fait ma première échographie la semaine dernière » A l’évocation de cette échographie, je sentais la panique se saisir de moi à nouveau. Il y avait tout juste une semaine Tony et moi avions pu observer notre enfant pour la première fois depuis que j’avais compris que j’étais enceinte. Nous avions pu observer ses mouvements pour étirer ses petits bras et jambes et nous avions entendu son cœur pour la première fois. A l’heure actuelle, nous n’avions pas pu connaître le sexe du bébé puisque celui-ci n’était pas dans une position qui permettait de le savoir. « Allez vous installez, je vais appeler un obstétricien » me disait alors la secrétaire avec un sourire rassurant, ayant très certainement constaté mon regard alarmé et mes mains tremblantes. Je me dirigeais aussitôt vers la salle d’attente bondée des urgences et je me laissais tomber sur la première chaise vite que je trouvais. J’avais du mal à arrêter de me stresser, sachant quand bien même que tout ce stress n’aiderait en rien à préserver la santé du bébé. C’est alors que Camber débarquait, encore essoufflée de la course qu’elle avait dû faire pour venir jusqu’ici. « J’espère que tu ne m’as pas trop attendue, j’ai fait… j’ai de mon mieux » Je secouais doucement la tête, soulagée de la savoir avec moi. « Non je viens juste de quitter l’accueil, j’attends un obstétricien pour quelques contrôles » J’étais livide, clairement, on voyait que j’étais à deux doigts de la panique. « Où est Tony ? » demandait-elle en regardant pour essayer de l’apercevoir. Je sentais alors les larmes venir perler aux coins de mes yeux. « Il n’est pas là, il ne sait même pas que je suis ici je suis tombée sur son répondeur » avouais-je en me rongeant nerveusement l’ongle du pouce. « Est-ce que tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demandait alors Camber en se retournant vers moi. « Moi je vais bien oui. J’ai été débile, j’ai essayé d’attraper une boîte en haut d’un placard. J’suis montée sur une chaise et je suis tombée, face au sol » Ma main était retournée se poser sur mon bas ventre, caressant le petit être qui, je l’espérais de tout mon cœur, continuait de grandir entre mes reins. Camber se baissa alors pour m’attraper la main et la chaleur de son contact m’apportait un peu de réconfort. « Comment je vais annoncer à Tony si… Si… » Je ne pouvais toujours pas me résoudre à évoquer à voix haute cette possibilité, comme si en parlant, je pouvais rendre tout ça plus plausible. Pour sûr, notre couple ne survivrait pas à un tel drame, déjà que cette grossesse avait mis notre relation à rude épreuve avant de la renforcer.

Finalement, une femme s’approcha de moi et je comprenais alors que c’était elle l’obstétricienne. « Eleanor Donovan ? » J’hochais la tête en me redressant, Camber en faisant de même, pour lui indiquer que c’était bien moi. « Suivez-moi, on va vous faire passer une échographie » disait-elle d’un ton calme et serein. Sans trainer je la suivais, Camber à mes côtés. Elle m’entrainait dans une petite salle sombre au milieu de laquelle se trouvait un lit, à côté de l’appareil à échographie. Alors qu’elle s’installait et que Camber s’asseyait sur le siège à côté du lit, je retirais mon jean pour m’installer à mon tour. Mon ventre était encore bien plat, à l’exception d’une légère bosse qui se dessinait juste au-dessus de ma culotte. Je relevais mon tee-shirt pour permettre à l’obstétricienne d’avoir un accès total à mon ventre. « Vous êtes tombée d’après ce que j’ai compris ? » Le médecin releva les yeux vers moi pour me regarder, je sentais tout à coup les larmes perler aux coins de mes yeux à nouveau alors que je serrais la main de Camber dans la mienne. « Calmez-vous, ne vous inquiétez pas, on va observer ça tout de suite. Vous en êtes à la dixième semaine c’est ça ? » m’interrogeait-elle. « C’est ça, j’ai fait la première échographie la semaine dernière. » répondis-je. « Vous connaissez le sexe de l’enfant déjà ? » Je secouais négativement la tête. « On n’a pas réussi à le voir la dernière fois. Mais je préférerais que vous le gardiez pour vous, j’aimerai que le père du bébé soit là pour apprendre la nouvelle en même temps que moi » Elle me souriait, compréhensive et se voulant rassurante alors qu’elle appliquait le gel sur mon ventre qui me faisait frissonner à cause de l’effet froid. Elle appliqua alors l’appareil sur mon ventre pour commencer à observer le bébé. Je fermais les yeux, sentant le stress monter en moi à l’idée qu’il y ait un quelconque problème. Plus le temps passait et plus mon cœur s’emballait. Quand tout à coup, le bruit d’un cœur qui battait se faisait entendre. « Et voilà, il m’a l’air en pleine forme. »  J’ouvrais alors les yeux, pour observer l’écran incrédule. Observant le bébé je sentais les larmes de soulagement couler sur mes joues alors que je relâchais un peu la pression que j’avais imposé à la main de Camber.
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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptySam 10 Sep 2016 - 15:08


Eleanor & Camber
“it's never too early to panic”
Complètement emportée par la panique et sa détermination à arriver le plus rapidement possible à l’hôpital St Vincent, Camber avait finit par en oublier l’état de fatigue dans lequel elle se trouvait peu de temps plus tôt. Elle s’était trouvée une force qu’elle ne se connaissait pas, courant à une allure impressionnante. Elle qui s’était moquée des années durant des films mettant en scène des gens lambdas capables d’accomplir des miracles lorsqu’ils étaient en danger ne pouvait plus contester. C’était donc vrai, cette adrénaline qui s’emparait de notre corps lorsque l’on se retrouvait dans une situation de peur ou de menace. Néanmoins, à peine arriva-t-elle aux urgences et eut-elle rejoint Eleanor que son corps encaissa brutalement tout l’épuisement généré par ses efforts physiques et sa nuit blanche.

Soulagée d’avoir pu trouver Eleanor malgré tout, Camber lui posa tout un tas de questions, paniquée et surtout très concernée par sa santé. « Non je viens juste de quitter l’accueil, j’attends un obstétricien pour quelques contrôles » Reprenant son souffle petit à petit, la trentenaire fit bouger sa tête de haut en bas, signalant son contentement en réaction à ses paroles. « Il n’est pas là, il ne sait même pas que je suis ici je suis tombée sur son répondeur » Surprise d’entendre que son meilleur ami, fiancé d’Eleanor et père du bébé qui grandissait dans le ventre de la jeune femme ne soit pas présent en cet instant, Camber souleva un sourcil mais resta silencieuse. Par crainte de soulever un problème entre eux en posant une question supplémentaire concernant son absence, elle préféra ne rien dire et acquiesça, une fois de plus. « Moi je vais bien oui. J’ai été débile, j’ai essayé d’attraper une boîte en haut d’un placard. J’suis montée sur une chaise et je suis tombée, face au sol » Au fur et à mesure qu’elle racontait son histoire, la notaire mimait des expressions de désapprobation, puis finit par réagir aussitôt. « C’est vrai que ce n’était pas très malin, mais ne t’en fais pas, ce n’est pas le moment de t’en vouloir. Le plus important maintenant c’est de savoir si le bébé n’a rien eu. » dit-elle calmement, caressant légèrement la main qu’elle tenait déjà. « Comment je vais annoncer à Tony si… Si… » La simple idée qu’il puisse réellement arriver quelque chose à leur enfant tordit de douleur le cœur de Camber. Elle savait qu’une nouvelle comme ça affecterait sévèrement son meilleur ami, tout comme Eleanor, et probablement les deux en tant que couple. Préférant ne pas céder à la peur, elle calma sa panique et tenta de se montrer rassurante pour ne pas effrayer la blonde plus qu’elle ne l’était déjà. « La seule chose que tu auras à lui dire ce soir lorsque tu le verras c’est que tu as simplement paniqué, que tout va bien et que tu l’aimes. » Dans un sourire des plus chaleureux, Camber lui remit en place une mèche de cheveux tombée sur son visage, ne lâchant pas pour autant son autre main.

« Eleanor Donovan ? » A l’entente de la voix féminine qui interrompit leur discussion, la notaire sursauta légèrement, puis confirma l’identité de la jeune femme. Elle salua discrètement l’obstétricienne d’un signe de tête et la suivit, restant aux côtés d’Eleanor jusqu’à arriver dans la salle d’auscultation. Bien que sa grande sœur soit aussi passée par la case échographie, Camber n’avait jamais assisté à un l’un de ses rendez-vous, aussi se sentit-elle gênée lorsqu’Eleanor retira son pantalon pour s’installer sur le matelas. Muette comme une tombe, la notaire s’assit sur la chaise à côté et lui lança un sourire rassurant, n’osant pas dire quoi que ce soit de peur de déranger le médecin. Intimidée, elle assista donc à l’échange de paroles entre la blonde et obstétricienne, concernée par le diagnostic qui en ressortirait. Lorsqu’elle lui étala le gel sur le ventre et posa l’appareil, le cœur de Camber se resserra dans sa poitrine. Elle sentit alors la main d’Eleanor s’emparer de la sienne, serrant son emprise de plus en plus fort. La douleur ne lui parvenait même pas, tant son inquiétude était grande. Après quelques minutes qui lui semblèrent une éternité, l’ obstétricienne donna finalement son verdict. « Et voilà, il m’a l’air en pleine forme. » Tout l’air qu’elle n’avait pas respiré durant l’échographie sortit brusquement de sa bouche, laissant entendre un bruit de soupir peu discret. Machinalement, elle porta son regard vers le visage d’Eleanor et remarqua les larmes couler le long de ses joues, encore pâles de terreur. Sans plus attendre, elle se leva de sa chaise et s’approcha d’elle pour l’étreindre dans ses bras. « Tu vois je te l’avais dit, tout va bien. Votre bébé va parfaitement bien » dit-elle joyeusement au creux de son oreille. Quand elle l’eut lâché, la trentenaire se tourna vers l’ obstétricienne et la gratifia d’un sourire immense. « Merci docteur » Certes, elle n’avait fait que son travail, mais le simple fait qu’elle leur ait annoncé une bonne nouvelle suffisait pour lui être reconnaissante.

Son bonheur fut rapidement interrompu par la sonnerie de son portable et gênée de l’avoir laissé allumé et surtout de déranger pendant un rendez-vous, Camber s’empressa de le sortir de son sac pour couper l’appel. « Je sors deux secondes dans le couloir, il faut que je rappelle, c’est mon patron… » L’air coupable, elle quitta la pièce et appuya sur le nom de son patron. Manque de chance, elle tomba immédiatement sur son répondeur. « Merde, merde. » Consciente des problèmes qu’elle allait avoir suite à son départ soudain du bureau, Camber se passa la main dans les cheveux avant de finalement ranger son téléphone dans la poche de son sac. Eleanor n’étant pas sortie de la pièce, la notaire se permit d’y retourner, toquant néanmoins à la porte avant d’entrer. « Que dis-tu d’aller boire un bon cappuccino pour se détendre après tout ce stress ? » demanda-t-elle lorsqu’elle fut certaine que son intervention ne dérangerait pas le rendez-vous. « On peut même trouver une peluche hideuse à la boutique de souvenirs pour faire rire Tony ce soir lorsqu’il rentrera du boulot, qu’est-ce que t’en penses ? » Quand il était question d’embêter et de charrier son meilleur ami, Camber était la meilleure et maintenant qu’elle passait du temps avec sa fiancée, elle allait pouvoir en profiter pour l’enrôler dans ses manigances.


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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyJeu 6 Oct 2016 - 23:44




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Après la panique, l’angoisse d’apprendre que l’enfant de Tony que je portais en moi pouvait avoir subi les conséquences dramatiques de ma négligence, venait le soulagement d’apprendre que tout allait bien. Le son de son cœur qui battait qui me parvenait aux oreilles était la plus belle musique qu’il m’avait jamais été donné d’entendre. Tout à coup, un poids gigantesque se levait de mes épaules et je sentais les larmes de soulagement s’emparer aussitôt de moi. Je prenais brutalement conscience que ma vie toute entière avait été à deux doigts de basculer pour de bon et le choc avait du mal à passer. C’était fini, tout allait bien, ce bébé allait bien. Instinctivement, la main qui ne tenait pas celle de Camber venait caresser mon bas ventre à l’endroit où se trouvait le bébé qui était l’objet de toutes mes préoccupations. Je me tournais alors vers la jeune femme avant de la sentir m’enlacer et son contact chaud et rassurant m’apaisait. « Tu vois je te l’avais dit, tout va bien. Votre bébé va parfaitement bien » disait-elle d’un ton qui laissait clairement paraitre son soulagement à elle aussi. Ma relation avec Camber était légèrement trouble de mon côté, j’étais partagée entre le fait que je l’appréciais réellement, l’envie de connaître cette personne qui était si chère à Tony et l’angoisse toujours présente de voir Tony s’éloigner de moi pour elle. Je savais que mes craintes n’étaient pas nécessairement fondées, mais mon manque de confiance en moi avait toujours apprécié compliquer mes relations. Néanmoins en cet instant précis, je ne ressentais qu’une profonde et sincère affection et reconnaissance pour ce petit bout de femme. Je la serrais contre moi en essayant de reprendre un peu de contenance. « Merci d’être venue » la remerciais-je aussitôt. « Merci docteur » avait finalement déclaré Camber et j’avais hoché la tête en signe d’approbation lançant au docteur un regard qui en disait long avant que celle-ci ne disparaisse.

La sonnerie d’un téléphone qui n’était pas le mien nous tirait un peu de cette bulle hors du temps, nous ramenant à la réalité. « Je sors deux secondes dans le couloir, il faut que je rappelle, c’est mon patron… » disait-elle avant de quitter la pièce pour décrocher. Je me relevais alors du lit pour retourner enfiler mon pantalon après avoir essuyé le gel qui se trouvait encore sur mon ventre. Puis j’avais attrapé mon téléphone dans un dernier espoir de pouvoir contacter Tony rapidement. De nouveau ce fut un échec. J’étais en train de lui laisser un sms, lui demandant de me rappeler quand il était disponible quand Camber toquait à la porte. « Entre ! » lui dis-je en rangeant mon téléphone dans mon sac à main. « Que dis-tu d’aller boire un bon cappuccino pour se détendre après tout ce stress ? » Je lâchais un soupir de soulagement, pas réellement confiante à l’idée de me retrouver seule à nouveau de sitôt, surtout alors que Tony restait injoignable. « Je ne dis pas non. Mais tu n’as pas quelque chose de prévu ? » lui demandais-je alors. « J’ai vraiment envie de boire ce café avec toi, mais tu as déjà fait l’effort de venir et je m’en voudrais réellement que tu aies des soucis avec ton patron à cause de mes frayeurs » lui dis-je alors dans une petite moue, réellement touchée par l’implication de la meilleure amie de mon petit copain. Après avoir confirmé qu’elle comptait rester avec moi, Camber me suggérait à nouveau quelque chose : « On peut même trouver une peluche hideuse à la boutique de souvenirs pour faire rire Tony ce soir lorsqu’il rentrera du boulot, qu’est-ce que t’en penses ? » Je me mettais à rire un peu, amusée par l’idée. « Allons-y alors » aquiesçais-je. J’attrapais mon sac à main et quitter la salle d’examen en compagnie de Camber. Après un rapide arrêt à l’accueil où j’avais réglé les histoires de paperasse, nous étions allées chercher une peluche pour Tony. « Quel adorable petit cochon ! » dis-je alors en montrant à Camber du doigt un cochon qui avait des cœurs à la place des yeux. Mais rapidement une licorne arc-en-ciel avait attiré mon attention, faisant vagabonder mes pensées. « Il va falloir qu’on pense à préparer l’arrivée du petit » dis-je alors, réalisant peu à peu que nous n’avions rien commencer en dehors de tout ce qui concernait les impératifs médicaux. « Je ne sais même pas par où commencer et Tony est tellement occupé avec son travail, je ne sais pas trop quand est-ce qu’on va trouver le temps pour faire tout ça » Les responsabilités qui étaient celles des parents m’échappaient encore beaucoup trop.  
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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptySam 8 Oct 2016 - 15:29


Eleanor & Camber
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« Merci d’être venue » Les remerciements sincères d’Eleanor provoquèrent une vague de chaleur et de réconfort dans le cœur de Camber, toujours soucieuse au sujet de sa relation avec elle. Son statut de meilleure amie de Tony et particulièrement d’ex petite amie avait été dès le départ un obstacle dans sa relation avec la photographe et la notaire ne pouvait pas réellement lui en tenir compte. Elle aurait probablement eut les même peurs si elle s’était retrouvée à sa place, c’était d’ailleurs pourquoi la brune se donnait tant de mal pour rassurer la jeune femme. Son histoire d’amour avec Tony était belle et bien révolue et rien au monde ne les ferait se remettre ensemble un jour. Ils avaient essayé, ils avaient échoué. Tony était son meilleur ami et c’était tout. Rien ne comblait plus Camber que de le savoir accompagné d’une femme aussi extraordinaire qu’Eleanor et l’idée que sa fiancée puisse ne pas l’apprécier l’attristait grandement. Son coup de fil à l’aide semblait sûrement anodin pour une personne extérieure, mais la notaire s’en sentait profondément touchée.

Dérangée par un appel de son patron, Camber s’était éclipsée l’espace de quelques instants, laissant le temps à son amie de se rhabiller et d’échanger quelques mots avec le médecin de façon plus privée. Sa tentative de rappeler son boss ne fut pas concluante mais la jeune femme décida qu’elle ne passerait pas plus de temps à ressayer. Au diable son patron, elle se devait d’être là pour Eleanor et elle était pour cela prête à en assumer toutes les responsabilités. Avec le temps qu’elle consacrait à son cabinet, il lui devait bien ça. C’est ainsi qu’elle proposa à la fiancée de Tony de rester ensemble et de partager un cappuccino entre filles. « Je ne dis pas non. Mais tu n’as pas quelque chose de prévu ? J’ai vraiment envie de boire ce café avec toi, mais tu as déjà fait l’effort de venir et je m’en voudrais réellement que tu aies des soucis avec ton patron à cause de mes frayeurs » Encore une fois très touchée par les mots d’Eleanor, Camber esquissa un sourire ravi et leva les épaules « Oublions mon patron, je préfère rester avec toi » Dans l’idée de changer les idées de la jeune femme, visiblement encore perturbée par son accident et ce malgré les résultats positifs de son échographie, la notaire proposa alors d’aller acheter une peluche à Tony, pour le simple plaisir de l’embêter. Voir Eleanor rire à sa proposition fut un réel soulagement et l’encouragea à continuer dans sa quête de se rapprocher d’elle. Dans un dernier au revoir à l’obstétricienne, les deux femmes quittèrent la salle de consultation.

Tandis qu’Eleanor remplissait divers papiers administratifs à l’accueil de l’hôpital, Camber ne put s’empêcher d’essayer d’appeler son patron. Oui elle avait dit plus tôt qu’elle s’en fichait, mais non, ce n’était pas possible. Ce boulot c’était sa vie, et rester avec la jeune femme ne voulait pas dire qu’elle ne devait pas s’excuser auprès de son supérieur. Cependant, ses nouvelles tentatives furent encore sans résultat. Soit il était occupé, soit il remplissait déjà ses papiers de renvoi. Un peu perturbée par tout cela, la brune soupira puis rédigea un bref sms lui expliquant la situation, puis rangea son portable. Au même moment, Eleanor vint la rejoindre et toutes deux se mirent à marcher en direction de la boutique, quelques pas plus loin. « Quel adorable petit cochon ! » Amusée par tous les cadeaux ridicules qu’on pouvait trouver dans ce genre d’endroits, Camber ne put contenir un rire franc. Ce cochon était à la fois mignon et affreux. Le genre de peluche parfaite pour Tony. « Il va l’adorer, j’en suis certaine ! » répliqua-t-elle entre ironie et amusement. Son sourire ne resta pas bien longtemps lorsqu’elle remarqua l’air inquiet sur le visage de son interlocutrice. Préoccupée, elle remit à sa place la peluche en forme de cœur qu’elle tenait dans les mains et se retourna vers elle. « Il va falloir qu’on pense à préparer l’arrivée du petit. Je ne sais même pas par où commencer et Tony est tellement occupé avec son travail, je ne sais pas trop quand est-ce qu’on va trouver le temps pour faire tout ça » Consciente de l’emploi du temps très chargé de Tony, Camber fit une moue compréhensive et pencha son visage sur le côté, réfléchissant aux mots justes dans une telle situation. « Tu te fais trop de souci, vous avez encore du temps devant vous. » finit-elle par répondre, jetant un léger coup d’œil vers le petit ventre d’Eleanor. Alors qu’elle lui attrapait les deux mains, Camber continua « Si il faut, tu peux compter sur moi pour botter le cul de Tony et le pousser à trouver le temps de s’occuper des préparatifs ! Cet homme a besoin qu’on lui donne des ordres » conclut-elle dans un rire moqueur. Ne souhaitant pas qu’Eleanor ne se fasse des soucis plus longtemps, la jeune femme ne tarda pas à récupérer la peluche cochon sur l’étagère afin de la faire rire de nouveau. « Bottons les fesses de Tony, oui ! » Alors qu’elle faisait bouger la tête rose en même temps qu’elle parlait, Camber avait tenté d’imiter une voix de dessin animé. Un détail non négligeable lui vint alors à l’esprit, tandis qu’elle redonna la peluche à Eleanor. « Tu sais, avec la grossesse de ma sœur, je suis plutôt calée maintenant. Si jamais tu as besoin d’aide ou de conseils n'hésites pas ! Je connais toutes les bonnes boutiques, je peux même te récupérer ses bouquins de conseils si ça peut te rassurer. » La poitrine serrée, Camber n’espérait qu’une chose, qu’Eleanor prenne conscience de la main qu’elle tentait de lui tendre, et par-dessous tout, qu’elle l’accepte.


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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyDim 13 Nov 2016 - 23:12




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D’un naturel méfiant, conséquence directe d’un cœur qu’on avait souvent maltraité, je me mettais parfois des bâtons dans les roues moi-même. Je manquais cruellement confiance en moi, malgré ce que je voulais bien laisser paraître. Ce côté femme fatale et sûre de ce qu’elle voulait que j’arborais souvent n’était, en réalité, qu’une façade. Evidemment, j’étais consciente de mes atouts physiques mais cela ne m’aidait pas pour autant à me sentir plus sûre de moi. Certains diront que c’était un trait de caractère tout à fait en lien avec mon enfance où j’avais dû me construire malgré une mère qui n’avait jamais agi en tant que telle et un père absent qui avait préféré fonder une autre famille de son côté. Tout ça sans compter sur les déboires amoureux que j’avais souvent essuyés, étant du genre à m’attacher facilement aux autres. Ainsi, ce que j’avais aujourd’hui avec Tony, représentait un rêve de petite fille, que j’avais longtemps abandonné et parfois lorsque je me réveillais le matin, j’avais la désagréable impression que tout ceci n’était qu’un rêve. Parfois, je parvenais à me persuader qu’un homme comme Tony ne pouvait pas s’intéresser à moi et vouloir construire une relation durable avec moi. Même aujourd’hui alors que je portais son enfant en moi, mes doutes n’avaient pas disparu ; pire, ils avaient tendance à revenir plus souvent. Et sans qu’il soit trop difficile de comprendre pourquoi, j’étais très possessive envers Tony. Persuadée qu’il pouvait m’échapper à tout instant, j’observais en général d’un œil inquiet ses relations avec le sexe opposé. Alors évidemment, Camber n’avait pas fait exception à la règle, et c’était la première personne avec qui j’avais montré autant que j’avais du mal à voir Tony proche d’autres femmes que moi. Il fallait dire que comme ça, Camber ne me facilitait pas tellement les choses : c’était une jeune femme d’une beauté à couper le souffle, quelqu’un d’intéressant et d’adorable lorsqu’on prenait la peine de la connaître. Au-delà de ses atouts physiques indéniables, Camber était extrêmement proche de Tony, c’était en réalité sa meilleure amie et leur complicité m’avait beaucoup perturbée au tout début de ma rencontre avec la jeune femme. Aujourd’hui, avec Tony qui passait son temps à me rassurer et ayant appris à connaître Camber un peu plus, je m’étais peu à peu laisser aller à mettre de côté mes craintes. Et il n’y avait pas meilleure journée que celle-ci pour me prouver à quel point j’avais eu raison de le faire. Si je ne le disais pas forcément, j’étais plus que touchée à l’idée que Camber se soucie à ce point de mon bien-être et de mon bonheur aux côtés de Tony. « Oublions mon patron, je préfère rester avec toi » confirmait Camber lorsque je m’inquiétais des répercussions qu’auraient son absence sur son travail. Serrant doucement la main de la jeune femme, j’essayais de lui faire comprendre à quel point tout cela pouvait compter pour moi « Merci » murmurais-je tout bas avant d’accepter de la suivre à la boutique pour ramener une peluche à Tony.

Après quelques formalités administratives pour ma part, nous prenions la direction de la boutique et en profitions pour retomber légèrement en enfance à admirer les diverses peluches qui s’y trouvaient. Un petit cochon tout rose ne tardait pas à interpeller mon œil et Camber acquiesçait : « Il va l’adorer, j’en suis certaine ! » Peu à peu, à force de regarder toutes ces peluches, la réalité de ce qui m’attendait s’imposait à moi. Avec Tony nous n’étions pas du tout prêts à recevoir un enfant. Maintenant que nous étions dedans jusqu’au cou, je savais que nous ferions tout pour que ça se passe du mieux possible, mais si nous avions eu le choix, les choses ne seraient certainement pas arrivées aussi vite. Nous aurions pris le temps de profiter de l’un de l’autre, mais le destin en avait décidé autrement. « Tu te fais trop de souci, vous avez encore du temps devant vous. » me rassurait Camber lorsque je lui faisais part de mes inquiétudes quant à l’arrivée du bébé. « C’est vrai, tu as raison. Mais je pense que le temps va passer vite et qu’on va vite se retrouvés au pied du mur. » Il fallait dire que nous n’avions tous les deux pas la moindre idée de la façon dont on élevait un enfant, c’était une grande première pour nous deux. « Si il faut, tu peux compter sur moi pour botter le cul de Tony et le pousser à trouver le temps de s’occuper des préparatifs ! Cet homme a besoin qu’on lui donne des ordres » répliquait Camber en me prenant les mains. Et à cet instant précis je me rendais compte qu’elle serait sûrement la meilleure alliée que je pouvais avoir de ce point de vue-là. En temps normal, je me serais probablement tournée vers Debra, qui était ma meilleure amie depuis le Lycée. Mais nos routes semblaient différentes depuis son départ d’Irlande, elle était plus distante, presque fuyante même. Nos grossesses presque simultanées auraient pu nous rapprocher mais il m’apparaissait que c’était tout le contraire : Debra vivait particulièrement mal sa grossesse, refusant bien souvent d’en parler et j’avais la sensation qu’elle n’avait pas encore décidé de si elle comptait garder le bébé ou pas. L’attitude de Debra rendait la communication au sujet de ma grossesse délicate et comme souvent j’avais l’impression que nous rentrions dans une quelconque compétition dont je ne voulais pas du tout. « Bottons les fesses de Tony, oui ! » répétait Camber en utilisant la peluche en forme de cochon et en la faisant parler. Je ne pouvais m’empêcher de rire face à sa petite imitation avant d’attraper la fameuse peluche qu’elle me tendait. Je m’approchais alors de la caisse pour payer la dite peluche et l’offrir à Tony ce soir.

« Tu sais, avec la grossesse de ma sœur, je suis plutôt calée maintenant. Si jamais tu as besoin d’aide ou de conseils n'hésites pas ! Je connais toutes les bonnes boutiques, je peux même te récupérer ses bouquins de conseils si ça peut te rassurer. » déclarait alors Camber et je m’interrompais dans ma marche en direction de la caisse pour la regarder. « Tu serais vraiment prête à faire tout ça pour moi ? » lui demandais-je un peu incrédule. J’avais du mal à croire qu’avec mon accueil mitigé, ma méfiance vis-à-vis de sa relation avec Tony, Camber soit encore disposée à m’aider d’une façon aussi conséquente. Pourtant, à l’instant même où je formulais cette question à voix haute, je m’apercevais que je connaissais la réponse : elle était prête à faire ça, pour Tony, pour me prouver que nous pouvions être amies et que je n’avais rien à craindre de sa relation avec Tony. Une fois de plus, je me rendais compte que d’une certaine façon, ma relation étrange avec Debra me renvoyait une image tronquée des relations entre femmes. « Tu sais, je pense que prendre ce rôle est assez difficile si on prend en compte le fait que je suis déjà naturellement stressée et angoissée » répondis-je avec un petit sourire à Camber. « Mais si tu te sens de taille, je serais ravie d’avoir ton soutien » ajoutais-je en déposant la peluche sur le comptoir pour la payer. « Je pense que ce n’est pas Tony qui serait contre cette idée d’ailleurs, il a tellement confiance en toi… » Je récupérais le sac dans lequel la vendeuse avait mis la peluche et je me tournais vers Camber. « Passe à la maison, tu pourrais même rester manger avec Tony et moi ce soir, si tu veux » Je me sentais tout à coup tellement reconnaissante envers Camber que j’avais du mal à savoir comment l’exprimer et le lui montrer. C’était loin d’être mon fort lorsqu’il fallait faire confiance à autrui.
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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyDim 27 Nov 2016 - 22:06


Eleanor & Camber
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Accompagner Eleanor dans sa grossesse et Tony dans sa préparation de futur père était un subtil mélange de joie et de tristesse. En tant qu’amie d’enfance et aujourd’hui meilleure amie de Tony, Camber ne pouvait que lui souhaiter le bonheur d’être parent. D’un autre côté, assister à un tel moment de vie ne faisait que souligner l’absence qui résidait dans la sienne. Tous deux avaient toujours vécu chaque étape de leur vie ensemble, soudés. Ils avaient été diplômés au lycée, à l’époque en tant que couple, puis s’était finalement séparés pour réussir simultanément leurs études supérieures avec brillance. Ils avaient connus leurs premiers appartements, les premières galères de la vie d’adulte, les premiers vrais amours. Mais aujourd’hui Tony avait une longueur d’avance sur elle. Il n’était pas seulement fiancé, non, il allait être père. Quant à Camber, elle ne pouvait se rassurer grâce à une vie sentimentale passionnée puisqu’elle n’en avait pas. Réaliser que son meilleur ami arrivait à un moment de son existence si pur et heureux lui fendait le cœur. Avec ses trente ans qu’elle n’avait pas vu venir, la notaire commençait à s’inquiéter sur son avenir. Il lui arrivait parfois de se demander si un jour elle trouverait l’amour. Et quand bien même elle y arriverait, ne serait-elle pas trop vieille pour tomber enceinte elle aussi, pour fonder une famille. Avoir un enfant n’avait jamais été le rêve de sa vie, cependant voir sa sœur aussi épanouie depuis la naissance de sa nièce avait développé en elle cet instinct maternel. Et la grossesse d’Eleanor ne semblait qu’empirer ce sentiment qui prenait place au fond de son cœur.

« C’est vrai, tu as raison. Mais je pense que le temps va passer vite et qu’on va vite se retrouvés au pied du mur. » Les doutes étaient lisibles sur le visage de la jeune femme, des inquiétudes si grandes que ses traits doux et féminins s’en retrouvaient affaissés. Camber n’y connaissait pas grand-chose en médecine, mais elle ne pouvait s’empêcher de croire qu’autant de stress ne pouvait être bon pour elle et la santé de son bébé. N’étant par pour autant assez stupide pour faire part de ce fait à Eleanor qui était déjà assez perturbée par son léger accident du jour, elle n dit rien et se contenta de grimacer. Rester silencieuse devint rapidement un calvaire et rapidement, la notaire se sentit obligée de lui faire part de son implication dans son état, dans sa situation. Camber n’avait jamais eut peur d’affronter son meilleur ami et si Eleanor craignait un conflit en abordant le sujet, elle se portait volontaire. Il leur fallait bien plus pour nuire à leur amitié, s’il fallait lui hurler dessus, elle lui hurlerait dessus. Pour le plus grand plaisir de la brune, son interlocutrice s’amusa de sa proposition. Faire sourire quelqu’un d’inquiet n’était pas chose facile, aussi Camber s’en félicita-t-elle intérieurement. Leur conversation dévia naturellement vers la raison de leur venue dans la boutique de l’hôpital, continuant de chercher la perle rare parmi les peluches pour le fiancé de la future mère. Le petit cochon sortit vainqueur du combat, et le sourire aux lèvres, les deux jeunes femmes prirent la direction de la caisse où Camber réaffirma son désir d’aider Eleanor. « Tu serais vraiment prête à faire tout ça pour moi ? » Dans un hochement de tête, la notaire lui lança un regard complice. « Bon d’accord, je fais tout ça parce que j’espère secrètement que vous me choisirez pour être la marraine du bébé… » répondit-elle en levant les yeux au ciel, dans un air faussement agacé. Elle retrouva toutefois son sérieux quelques secondes plus tard, par peur d’effrayer Eleanor avec ses bêtises. « Je plaisante » La caissière en face d’elles observa Camber avec un air de jugement qui la dérouta. Elle savait qu’elle n’était pas particulièrement drôle, mais la réaction de cette dame lui paraissait un peu exagérée. Il fallait juste espérer qu’Eleanor ne soit pas aussi peu réceptive à ses tentatives de blagues qu’elle. « Tu sais, je pense que prendre ce rôle est assez difficile si on prend en compte le fait que je suis déjà naturellement stressée et angoissée. Mais si tu te sens de taille, je serais ravie d’avoir ton soutien » Contente de l’entendre dire ça, Camber lui fit le plus beau et le plus satisfait des sourires en guise de réponse. « Défi accepté » Osant un furtif coup d’œil vers la caissière, Camber garda son sourire, bien trop heureuse de la relation de confiance qui se créait entre elle pour se soucier d’une femme de mauvaise humeur. « Je pense que ce n’est pas Tony qui serait contre cette idée d’ailleurs, il a tellement confiance en toi… » Même si elle le savait, Camber se sentit touchée par les mots prononcés par la blonde. Elle n’avait aucun doute sur le lien fort qui l’unissait avec Tony mais personne ne pouvait rester insensible à de tels propos. « Passe à la maison, tu pourrais même rester manger avec Tony et moi ce soir, si tu veux » Tandis qu’elles sortaient de la boutique de souvenirs, Camber réfléchit à la proposition qu’elle venait de lui faire. « Tu es sûre ? Je ne veux pas déranger » Sa voix avait pris une tonalité plutôt incertaine que lorsqu’elle parlait quelques minutes plus tôt. Si elles commençaient à réellement s’apprécier, Camber craignait toujours malgré tout d’être un obstacle entre Eleanor et Tony. « Je ne veux pas m'imposer tu l’as dit toi-même, avec les préparatifs pour le bébé vous avez beaucoup de choses à penser et puis Tony travaille beaucoup. Je ne veux pas… je ne veux pas être un poids dans votre relation » avait-elle finalement conclut, réellement gênée. N’ayant pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, la sonnerie de son téléphone vint couper leur conversation. Enfin dans ses mains, Camber jeta un œil à l’écran où le nom de son patron figurait. « Oh c’est pas vrai » grogna-t-elle « Ça ne dérange pas si je prends cet appel deux minutes ? Mon patron va péter un durite sinon » Et ce n’était pas peu dire. Il y avait bien longtemps qu’il avait perdu l’habitude de travailler sans elle.  


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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyDim 1 Jan 2017 - 23:30




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Cette grossesse était une source d’angoisse constante. Outre un manque de confiance en moi flagrant qui me faisait constamment douter de mes capacités à être une bonne mère (voire même à mettre au monde ce petit bébé sans le moindre incident, si on prenait en compte mes aventures de la journée), je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter du fait que cette grossesse arrivait bien trop tôt dans un couple qui n’était peut-être pas assez fort pour supporter toutes ses responsabilités, ses risques, ses angoisses. J’étais amoureuse de Tony, comme je ne l’avais jamais été depuis de nombreuses années et je me sentais parfaitement bien à ses côtés, mais je me demandais sans cesse s’il passait la même chose lui aussi. Avoir un bébé, c’était clairement une étape à franchir et je ne parvenais pas à me déstresser à ce propos. C’est alors que Camber, avec une délicatesse et une compassion sans égal parvenait à faire taire mes angoisses une à une, avec de petits sourires tendres, de petites blagues mais surtout une promesse de soutien que je n’étais pas certaine de mériter. Et pour cause ! Mon manque de confiance en moi m’avait poussé à ne pas me montrer très chaleureuse avec la jeune femme lorsque Tony me l’avait présenté pour la première fois. Je m’étais aussitôt sentie menacée par la présence d’une si belle femme dans l’entourage de Tony et les choses ne s’étaient pas arrangées lorsque j’avais appris qu’ils avaient été ensemble autrefois. Pourtant Camber ne s’était pas démontée et après les paroles rassurantes de Tony prononcées à répétition pour me pousser à lui faire confiance, je m’étais peu à peu laissée à apprendre à la connaître. Et aujourd’hui, je devais avouer que je ne regrettais pas du tout ce choix-là.  « Bon d’accord, je fais tout ça parce que j’espère secrètement que vous me choisirez pour être la marraine du bébé… » plaisantait-elle en levant les yeux au ciel et je m’exclamais alors en plaquant ma main sur ma bouche. « Oh non ! » Camber me regardait alors avec un drôle d’air, avant de préciser : « Je plaisante » Je secouais alors la tête. « Non je sais bien, mais je viens de me rendre compte qu’on n’avait même pas pensé à ça ! » soupirais-je. Dans ces moments-là, je me rendais compte que nous étions réellement deux amateurs lui et moi. « Je n’ai même pas encore eu le temps de rencontrer la famille Adams, c’est te dire à quel point on est prêts… » Je levais les yeux au ciel, attrapant le petit cochon que je venais de payer. « Je pense que tu serais la marraine idéale. Pour ma part, en dehors de Debra je n’ai personne en tête. Et même Debra ferait une piètre marraine, elle a déjà beaucoup de mal à assumer sa grossesse, je me vois assez mal lui imposer un autre bébé. » Je parlais plus à voix haute qu’à Camber, continuant ma petite réflexion. « Mais Tony a deux sœurs il me semble non ? Peut-être voudront-elles être marraines elles aussi ? » demandais-je, arquant légèrement un sourcil en regardant Camber. « Quant au parrain… Peut-être le frère de Tony ? » C’était tellement de choses à penser un enfant que j’avais parfois la sensation que mon cerveau allait exploser. Je finissais néanmoins par revenir au sujet de base qui était le fait que Camber se proposait généreusement de m’assister et de m’accompagner tout au long de ma grossesse, ce qui n’était pas une mince affaire en soi. « Défi accepté » répondait-elle aussitôt et je ne pouvais empêcher un sourire de se dessiner sur mes lèvres. « Tu vas le regretter, tu le sais n’est-ce pas ? » répliquais-je alors que nous avancions progressivement pour quitter l’hôpital. Je finissais par proposer à Camber de rester manger avec nous ce soir. « Tu es sûre ? Je ne veux pas déranger » disait-elle aussitôt. « Mais non pas du tout » répondis-je avec un petit sourire. « Tony sera content de te voir en plus. » ajoutais-je. « Je ne veux pas m'imposer tu l’as dit toi-même, avec les préparatifs pour le bébé vous avez beaucoup de choses à penser et puis Tony travaille beaucoup. Je ne veux pas… je ne veux pas être un poids dans votre relation » insistait-elle visiblement un peu gênée. « Et tu comptes faire comment si tu deviens la marraine de notre enfant ? » plaisantais-je avec un sourire en coin. « De toute façon, il est temps que j’arrête de me méfier de tout et tout le monde. Il faut que j’apprenne à avoir confiance en nous » J’avais confiance en Tony, mais je n’avais pour le moment par encore confiance en la solidité de notre couple. Si j’avais déjà peur de sa meilleure amie, qu’allait-il en être de la venue d’un petit être ? « Allez promis, tu… » insistais-je à nouveau avant d’être interrompue par la sonnerie du téléphone de Camber. « Oh c’est pas vrai ! Ça ne dérange pas si je prends cet appel deux minutes ?  Mon patron va péter une durite sinon. » disait-elle. « Vas-y oui » répondis-je, je vais prendre un verre d’eau, je t’attends. Camber disparaissait pour répondre à son patron et je me dirigeais vers une fontaine à eau pour me servir un verre. La jeune brune réapparaissait rapidement mais avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, je prenais la parole. « Va travailler. Je m’en voudrais de te mettre dans l’embarras vis-à-vis de ton patron. » Alors que la jeune femme s’apprêtait à nier je reprenais la parole. « Ça va mieux, le coup de stress est passé, je vais rentrer tranquillement à la maison et je vais attendre que Tony rentre pour lui raconter ce qu’il s’est passé. Et tu n’auras qu’à passer à la maison samedi soir, pour manger un morceau d’accord ? » lui souriais-je.
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Message(#) Sujet: Re: It's never too early to panic | Camber It's never too early to panic | Camber EmptyMar 17 Jan 2017 - 12:11


Eleanor & Camber
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Il y avait bien longtemps que la notaire n’avait pas eu l’occasion de plaisanter, aussi la tournure qu’avaient pris les événements l’enchanta fortement. Eleanor et elle n’avaient pas encore réellement eut l’occasion de partager un moment seules, d’abord parce qu’aucun moment ne s’était présenté, mais également car leur relation n’était pas partie du meilleur pied. Maintenant que toutes deux étaient certaines que rien n’était arrivé au bébé ou bien même à la future mère, Camber pouvait s’autoriser à se réjouir de cette réunion si soudaine qui avait eu pour résultat de les rapprocher. En sa compagnie, il était aisé de se détendre et la faire sourire lui apportait un sentiment fort de joie. « Oh non ! » Un peu étonnée par la réaction de la blonde à sa dernière plaisanterie quant au fait d’être la marraine de leur enfant, la brune ouvrit grand les yeux et s’empressa aussitôt de préciser que tout n’était que plaisanterie. « Non je sais bien, mais je viens de me rendre compte qu’on n’avait même pas pensé à ça ! » Quittant bien rapidement son air horrifié et coupable, la notaire se rassura de ne pas avoir été maladroite. « Je n’ai même pas encore eu le temps de rencontrer la famille Adams, c’est te dire à quel point on est prêts… Je pense que tu serais la marraine idéale. Pour ma part, en dehors de Debra je n’ai personne en tête. Et même Debra ferait une piètre marraine, elle a déjà beaucoup de mal à assumer sa grossesse, je me vois assez mal lui imposer un autre bébé. » Bien que le prénom de Debra ne semblait pas parler à la notaire, cette dernière ne put qu’être flattée par ce que son interlocutrice lui confiait. Etre choisie comme marraine par Eleanor était bien plus gratifiant que si la décision avait été prise par Tony. Si Camber avait eu cette discussion avec son meilleur ami, il n’aurait fait aucun doute qu’elle l’aurait harcelé jusqu’à ce qu’il accepte, mais là, c’était différent. Avec toutes les appréhensions qu’elle avait pu avoir à son sujet, Eleanor voulait réellement d’elle. « Ça me touche énormément ce que tu dis » avait-elle répondu, incapable de masquer ses émotions. « Mais Tony a deux sœurs il me semble non ? Peut-être voudront-elles être marraines elles aussi ? Quant au parrain… Peut-être le frère de Tony ? » Un petit rire jaune s’échappa des lèvres de la brune. Il était maintenant évident qu’Eleanor n’avait aucune idée de qui étaient les frères et sœurs de la famille Adams. Plutôt que de répondre du tac au tac, la notaire tourna sa langue dans sa bouche, réfléchissant à la façon la plus diplomatique de lui dire qu’il allait falloir repenser au fait de choisir Lene ou Simon comme marraine et parrain. « Oui, deux sœurs et un frère mais… Tu devrais avoir une discussion à leur sujet avec Tony. Si tu veux mon avis, tous ne seraient pas forcément enjoués à l’idée d’avoir une place aussi importante dans la vie du bébé » Bien loin d’avoir été aussi délicate qu’elle l’aurait souhaité, la trentenaire posa sa main sur l’épaule d’Eleanor, légèrement paniquée à l’idée de lui avoir fait peur avec ces informations pas particulièrement agréables à entendre.

A sa plus grande joie, la conversation dévia sur un tout autre sujet, quoi que toutefois pas beaucoup plus sympathique. Camber était sans aucun doute très heureuse de cette invitation à dîner mais maintenant qu’elles étaient là à avoir une conversation à cœur ouvert, le moment était idéal pour lui confier ses doutes. « Mais non pas du tout. Tony sera content de te voir en plus. » Il était clair que la brune n’avait jamais douté de ce détail, néanmoins cet aspect était pour le moment le cadet de ses soucis. Le plus important concernait Eleanor. « Et tu comptes faire comment si tu deviens la marraine de notre enfant ? De toute façon, il est temps que j’arrête de me méfier de tout et tout le monde. Il faut que j’apprenne à avoir confiance en nous » Le ton amusé qu’elle avait utilisé détendit aussitôt la notaire qui s’était instinctivement crispée lorsqu’elle s’était confiée un peu plus tôt. « Allez promis, tu… » N’ayant pas le temps d’entendre ce que la blonde avait à ajouter, Camber fut prise d’assaut par son téléphone qui se mit de nouveau à sonner par la faute de son patron. Avec l’approbation polie de son interlocutrice, la trentenaire s’éclipsa quelques mètres plus loin, parvenant enfin à avoir l’homme au téléphone. Oui elle était partie sans prévenir. Oui il y avait beaucoup de travail. Oui il fallait revenir vite si elle tenait à reprendre le cabinet. La mâchoire serrée, Camber raccrocha puis revint la queue entre les jambes vers Eleanor qui avait en profité pour boire un peu. Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que la jeune femme la prit de court, pleinement consciente de la situation. « Va travailler. Je m’en voudrais de te mettre dans l’embarras vis-à-vis de ton patron. Ça va mieux, le coup de stress est passé, je vais rentrer tranquillement à la maison et je vais attendre que Tony rentre pour lui raconter ce qu’il s’est passé. Et tu n’auras qu’à passer à la maison samedi soir, pour manger un morceau d’accord ? » Ce n’était pas l’envie de rester ici avec elle qui lui manquait, mais elle l’avait bien compris, elle avait l’obligation de partir. Un sourire tendre aux lèvres, Camber lui répondit. « Désolée quand même. Fais attention en rentrant, et d’ailleurs envoies-moi un message dès que tu es arrivée chez vous ! Je ne voudrais pas que Tony me tue si il t’arrive quelque chose sur la route » plaisanta-t-elle en s’approchant pour l’embrasser. « A samedi alors » conclut-elle avec engouement avant de se diriger vers la sortie de l’hôpital en hâte.  


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