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 Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa

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Message(#) Sujet: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMer 17 Mai 2017 - 23:05


❝  Tell me what you want from here, something that were like those years❞
gauthier hazard-perry & elisabeth donovan

12 avril 2017


Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa NsTIKgl
« Elie ? » Sa voix à mon oreille me fait froid dans le dos. Neuf mois, cela fait neuf mois que je n’avais pas réellement entendu la voix de mon mari et elle me manquait réellement, jusqu’à hier. Alors que la veille j’ai pris la décision de mettre enfin des actes en marche, je suis aujourd’hui face à la première étape. Une fois Gabriel entre les mains de Gauthier, je me suis inquiétais de tout le reste et la première chose à faire était de l’appeler, répondre à ses demandes incessantes de la soirée. « Daniel… » Un silence s’installe entre nous, inhabituel et froid, justifié par des mois d’absences dans la vie de l’autre, alors qu’habituellement les conversations allaient et venaient naturellement entre nous. « Tu voulais me dire quelque chose ? » Huit mois plus tôt j’aurais pu être tendre avec lui, mais l’envie n’était plus là, avait-il oui ou non réfléchit et ce autrement que par l’interposition de son ex-meilleur ami dans notre histoire ? « Je… Tu vas bien ? » « Je vais bien, merci. » Je n’arrive même pas à faire semblant, alors que j’aimerais m’adoucir pour avoir une conversation adulte avec lui. Je respire un instant, le laissant à nouveau prendre la parole. « Je ne veux pas vous perdre Elie… » Une larme coule sur ma joue, imprévue et silencieuse alors que mon cœur s’arrache. « Il est peut-être tard pour ça, Dany… » Un nouveau silence et aussi insupportable que cela puisse être, nous continuons doucement cette conversation, entre larmes et rires, souvenirs et haines sans pour autant trouver un accord, une idée, mes pensées toujours aussi éprises d’un autre homme, le même ayant causé notre séparation, le même ayant toujours eu cette place dans mon cœur…

12 mai 2017


« Milena… » Le regard de mon amie posé sur moi est doux et pourtant pleins de sens. « Est-ce que je prends la bonne solution. » « La seule qui puisse changer cette situation. » Elle me le répète depuis le début et comme une mère attendant un enfant, avec le même temps, j’ai doucement compris ses dires. Au pire des cas, il ne signera pas mais prendre ce stylo n’a jamais été aussi difficile. Alors que de mon écriture si caractéristique j’aligne nom et prénom sur la feuille, je lis et relis le papier, annonçant la rupture de mon mariage, coupant aussi facilement cinq années de ma vie. « Et si c’est une erreur ? » « Alors vous reviendrez l’un à l’autre. » Romantique… Mais je dois aussi penser à mon fils et ceci est la prochaine étape… « Il le recevra sous combien de temps ? » Elle fait mine de réfléchir mais je sais qu’elle connait déjà la réponse. « Vu l’heure, demain soir, il aura reçu l’enveloppe. » Si vite… De nouveau, j’attrape le stylo, tremblante. Un instant me semblant une éternité, j’hésite. Un mois s’est écoulé et depuis tout a changé. En un mois, Daniel a repris deux fois contact avec moi mais surtout… Gauthier est entièrement rentré dans nos vies, je l’ai laissé faire sans méfiance, ne considérant pas les conséquences de cet acte. Il est arrivé comme une bouffée d’air frais, s’approchant doucement de Gabriel sans même que ce dernier ne comprenne cette relation. Après une virée à deux en mer, père comme fils ont demandé à se voir plus souvent, régulièrement par l’intermédiaire d’Oliver et/ou le mien mais plus jamais l’anglais a eu un geste de rejet envers ma petite tête blonde. Les souvenirs, photos et conversations sur le trader s’installant de plus en plus au sein de notre foyer. Je ferme les yeux, et connaissant la réponse, je laisse glisser l’encre et laisse ma signature au bas de la feuille, paraphant toutes les autres. « Et voilà, je vais l’envoyer et bientôt tu seras une femme libre. » Je déglutis, loin d’être sûre de ce que cela signifie, n’ayant jamais considéré être prise au piège avant les cinq derniers mois…

17 mai 2017


« On va faire du bateau ! » Dévalant les escaliers, Gabriel saute les deux dernières marches sous mon regard apeuré. Sans se faire mal, il arrive sur ses pieds, fier de lui en levant les mains. Je finis de remplir les sacs des pique-niques et lui montre son petit déjeuner sur la table. « Tu manges un peu avant de partir, que tu ne nous fasses pas une crise parce que tu as faim juste après le départ. » Même si j’amène de quoi combler tout ça, avec les deux loustiques, je préfère prévenir que guérir… « Oui maman ! » Il est tellement heureux du programme qu’il ferait n’importe quoi pour y arriver au plus vite. Alors qu’il finit rapidement ses tartines, je l’envoi aussi vite à la salle de bain pour se brosser les dents et quenottes dehors, il revient pour me prouver que la tâche a bien été effectuée. « On peut y aller maintenant ? » « Maillot de bain ? » « Sur les fesses ! » « Alors c’est parti. » Son cri me perce presque le tympan alors qu’il ouvre la porte, tombant sur l’allée encore vide mais au loin, la voiture de Gauthier arrive et mon cœur se serre doucement. Tendrement, la main de mon fils s’insère dans la mienne et je me tourne vers lui pour connaitre la raison de cette douceur. « Maman. » Je me baisse pour me mettre à son niveau et sourit tendrement. « Je suis content qu’on passe plein de temps avec Gauthier et Ollie, il est super, et tu vas voir il navigue super bien. » Je souris, caressant sa joue. « Et même si papa me manque beaucoup, je l’aime beaucoup aussi Gauthier. » Je dois me mordre la joue pour ne pas réagir à ça. Je ne sais pas comment réagir à ça. Si un jour il décide que finalement, il ne souhaite pas jouer ce rôle pour Gabriel ? Si un jour, il part ou nous demande de le faire, aurais-je réellement jouer un bon rôle pour la sécurité de mon fils ? Serait-il capable de vivre un deuxième abandon ? Comment pourrait-il comprendre toute la situation si un jour elle éclate ? « Je suis heureuse que ça te plaise, et je suis sûre qu’il est aussi heureux de te faire découvrir tout ça. » Ses petits bras s’entourent autour de moi et je dépose un baiser sur sa joue avant d’entendre la voiture se garer devant la maison. « On y va moussaillon ? » Son visage s’illumine à nouveau et sans faire attention à mon oreille proche de lui, il pousse un cri de victoire courant ensuite vers la voiture renouvelant son check habituel avec les deux garçons venant d’arriver. Retrouvant doucement mon audition, j’attrape le sac des provisions et me dirige à mon tour, répondant au poing d’Ollie en frappant doucement dedans du même geste. « Prêt marin d’eau douce ? » Il me sert un clin d’œil qui me fait rire et je me tourne vers son oncle, dans un geste presque ordinaire, je me hisse sur la pointe de mes pieds pour déposer un baiser affectueux sur sa joue proche de la commissure de ses lèvres. « Les vents sont bons, l’eau bouge pas trop, le bateau n’a pas de trou, tu es sûr ? » Bien que je fasse ma maligne, la mer n’est pas mon domaine mais bien celui du trader. Alors que je suis comme un poisson dans les airs et encore plus sur terre, le bateau n’est pas totalement ce que je gère le mieux, devenant alors ma bête noire, alors que j’ai toujours aimé l’eau et son immensité…


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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMar 23 Mai 2017 - 0:01


tell me what you want from here, something that were like those years
Gautelisa

Un peu pensif il jette un oeil à son portable son fond d’écran neutre lui sautant un peu au visage, il va dans sa galerie. Jamais il n’a pris le temps d’y penser, à ce qu’il pourrait mettre en écran d’accueil ? Un chien ? Un chat ? Une montagne ou même un bateau… Tout est possible quand il y pense mais c’est sur une photo de son neveu et de Gabriel qu’il tombe. Cette même photo qu’il a  pris il y a trois jours alors qu’ils marchaient en forêt sous le soleil australien. Son pouce caresse un peu cette photo pensif… Gabriel est son fils… Il ne l’a encore dit a personne, n’est pas sûr non plus qu’il osera le dire un jour, l’assumer vraiment mais pourtant il fait l’effort d’apprendre à le connaître, de s’extasier devant chacun de ses gestes comme un vrai père le ferait - comme il le fait déjà avec Oliver bien qu’il ne soit que son oncle. Comme il l’a fait lors de cette même photo alors que les garçons grandissent dans leurs mains deux pierres en forme de coeur qu’ils ont mis des heures à trouver pour finalement les offrir à Elisabeth. Il hésite un instant et pour finir lâche son téléphone, son écran d’accueil morose toujours en place. Un coup d’oeil à sa montre et il se lève de son bureau pour aller dans la chambre d’Oliver et le tirer des bras de morphée. « On va faire du voilier mon grand. » Quelques mots qui suffisent à le réveiller alors que le reste de la maison est encore endormie. « Avec Gabriel et Elisabeth trop cool. » Il sourit un peu, reste silencieux et quitte la chambre après avoir choisi les habits de Gabriel avec lui pour leur préparer un petit déjeuner de vainqueur.

Quelques minutes plus tard les deux hommes prennent place dans la voiture en direction de la maison d’Elisabeth. « C’est ton amoureuse Elisabeth tonton ? » Il manque de s’étouffer en l’entendant reprenant tout de même vite son sérieux. « Non mon grand, Elisabeth est une femme mariée tu sais, au père de Gabriel. » Ca lui brûle les lèvres de dire ça, comme jamais auparavant. « Mais il est pas là. » Bonne observation. Mais ce n’est pas suffisant. « Il est absent pour le moment mais ça ne change pas les faits. » C’est le même discours que celui qu’il a servit à Elisabeth, celui qui les a mis d’accord et qui permet une nouvelle sortie avec elle aujourd’hui. Il n’y a plus eu de dérapage entre eux depuis cette dernière nuit où l’appelle de Daniel les a interrompu, plus un baiser, juste quelques regard, quelque geste qui trahissent cette tension toujours existante entre eux mais l’impression qu’à nouveau une vraie relation peut se créer… Comme celle qu’ils ont connue il y a longtemps… Avant de fauter pour la première fois et que tout ne change.

C’est Gabriel qui les accueille devant la maison, son excitation légendaire toujours présente alors qu’Oliver habitué à ses virés reste plus calme. « Prêt marin d’eau douce ? » La voix d’Elisabeth qui provoque toujours se lever frisson alors qu’elle se hisse vers lui pour déposer un baiser à la lisière de ses lèvres et que la main de l’homme frôle sa hanche d’un geste presque invisible mais qui le fait pourtant frémir. Le regard qu’elle lui jette ensuite en dit plus long que bien des gestes et il lui rend un sourire. « Les vents sont bons, l’eau bouge pas trop, le bateau n’a pas de trou, tu es sûr ? » Il rit un peu en la voyant si anxieuse. « J’ai fait réviser mon bateau juste pour toi Elisabeth, il est en parfaite condition pour nous amener à bon port et je suis un excellent navigateur. N’est ce pas les garçons ? » Les deux acolytes hochent vivement la tête et il s’en amuse un peu. « Puis j’ai deux moussaillon pour m’aider… On est entre de bonnes mains. » les mots qu’il murmure à Elisabeth pourtant assez fort pour que les deux petits entende et commence à bomber le torse, fier d’eux. « Au pire si vraiment je te pousse dans l’eau, je crois me souvenir que tu es bonne nageuse. » Il la taquine un peu en riant, avant de monter en voiture, Elisabeth à ses côtés qui semble stresser un peu.

La musique est rapidement enclenchée pour détendre l’atmosphère et occuper les garçons qui chantent à tue tête et leur casse les oreilles. « Ca va être comme ça toute la journée tu crois ? » Nouveau sourire alors qu’il se tourne vers elle et remarque cette angoisse toujours un présente. Un peu instinctivement sa main va alors se poser sur celle de la blonde, et il jette quelques rapides regards vers elle ne quittant pour autant pas la route des yeux. « Ca va bien aller Elisabeth c’est promis… Je ne prendrais aucun risque. » Évidemment la navigation comporte ses dangers mais si l’on est attentif ça ne l’est pas plus qu’une montagne. Quelques instants sa main reste sur la sienne, ses doigts se liant même aux siens alors qu’il continu de conduire, ne rompant le contact que pour finalement se garer. « On est arrivé. » Les garçons partent devant en courant pour trouver le bateau qu’ils connaissent déjà tous les deux. Un petit bijou qui lui a coûté bonbon mais qu’il ne regrette pas une seconde. « Tu es prête ? » Gauthier marche à côté d’Eli son bras frôlant le sien quand ils se croisent, mais sa main restant cette fois bien à sa place alors qu’il attend confirmation de sa part.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMar 23 Mai 2017 - 21:32


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Mes lèvres sur sa peau, sa main effleurant ma hanche, mon cœur se fait court et intense mais léger à la fois alors qu’un frisson parcourt l’échine de mon être, étirant un sourire sur mes lippes. Un mois que cette atmosphère est présente, légère presque fleurie, j’ai l’impression d’être à ma place, de ne pas avoir à faire d’effort car tout est enfin entré dans l’ordre. Même si je sais que ce n’est que temporaire, que tout repartira aussi rapidement qu’il est venu, je profite de chaque instant, tous les deux, trois ou quatre avec ce même sourire benêt aussi présent sur le visage des trois garçons qui m’accompagne. Son rire cristallin arrive à mes tympans comme une libération alors que mon corps reste crispé sachant devoir passer une journée sur son bateau. « J’ai fait réviser mon bateau juste pour toi Elisabeth, il est en parfaite condition pour nous amener à bon port et je suis un excellent navigateur. N’est ce pas les garçons ? » Je plisse les paupières, le fusillant presque du regard alors que je sais parfaitement qu’il se moque de moi, sans se soucier des pensées des deux enfants à nos côtés. Et les deux petits garnements sont même tout à fait d’accord avec lui et prêts à m’afficher sur la place publique si je ne me reprends pas rapidement. « Puis j’ai deux moussaillon pour m’aider… On est entre de bonnes mains. » Ça devrait réellement me rassurer ? « Je n’oserais en douter un seul instant ! » Ironique, mon ton est compréhensible uniquement pas Gauthier alors que les deux enfants sont fiers comme des paons. « Au pire si vraiment je te pousse dans l’eau, je crois me souvenir que tu es bonne nageuse. » Mes yeux s’arrondissent comme des balles de golf et alors qu’il ricane, je lui donne un léger coup de coude sur le côté, ressemblant plus à un semblant d’étreinte qu’une véritable attaque. « Fais pas ton malin Jack Dawson, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver sur un bateau. » Ma référence minable à Titanic est liée à mon sourire en coin, alors qu’il me menace, il est hors de question que je faiblisse un peu plus… même si je suis toujours loin de faire la maligne même les deux pieds dans la voiture.

« Ça va être comme ça toute la journée tu crois ? » Les rires et chants des garçons derrière arrivent fortement à nos oreilles alors que je ne peux m’empêcher de rire à leurs notes régulièrement fausses et à la réaction de l’anglais face à un brouhaha ambiant lui qui a, tout comme moi, besoin d’un calme usuel. « On en est qu’au début de nos peines. » Un regard en biais et un sourire suffisent à faire tressauter mon cœur et accélérer mon rythme cardiaque, le souffle court. Puis, je repense, me haïssant d’avoir toujours ces pensées qui m’envahissent me laissant vaguer à des souvenirs récents que je préfèrerais oublier dans ce genre de moment. Les papiers, mon avocate et amie, l’envoi de la fin d’une partie de ma vie et la boule au ventre de recevoir une réponse qui changera peut-être à nouveau ma relation avec Gauthier. Mes doigts jouent nerveusement entre eux alors que mes iris sont plantées vers la route devant nous. Je sursaute légèrement quand sa main se pose sur la mienne, calmant ma crispation naissante. « Ça va bien aller Elisabeth c’est promis… Je ne prendrais aucun risque. » Changeant d’orientation, ma main vient doucement se placer de sorte à ce que nos doigts s’entremêlent, mon pouce dessinant des cercles discrets sur sa paume. Son contact m’apaise et me canalise et alors que j’aimerais porter sa main à mes lèvres, je me retiens, gardant cette fausse distance entre nous, autant pour les enfants que pour nous préserver. « Je te fais confiance, totalement. » Ma tête s’appuie contre le siège alors qu’elle se tourne pour mieux le voir. Je lui fais réellement confiance et je ne m’inquiète pas pour ça, pas tant que je ne serais pas sur son bateau maître de plus rien à bord. « On est arrivé. » Nos mains se délient et la voiture s’arrête alors que sans que nous ayons le temps de descendre, les garçons courent déjà vers notre destination. « Tu es prête ?  » « Plus que jamais. » Une fois nos sacs sur les épaules, nous nous avançons vers l’eau et l’immense coque du navire de Gauthier, aussi proche que l’on puisse l’être sans se toucher réellement.

Une fois sur le navire, je sens déjà le plancher tanguer et j’avoue ne pas être au top de ma forme. Tentant d’oublier tout cela, je regarde les garçons s’installer et Gauthier faire toutes les préparations avant de pouvoir lever l’encre. « Alors captain, que puis-je faire pour vous aider ? » Un peu plus à l’aise, je n’irais pas courir en criant que je vais bien mais je peux au moins surmonter mon malaise pour ne pas subir les moqueries de mes pirates toute la journée. « On peut tenir la barre, Gauthier ? » Il y a une barre sur ce truc ?! Ce n’est pas que dans les bateaux de l’ancien temps ça ? « Bon vous me promettez que personne ne voudra me jeter au crocodile ? » Riant de mon propre mal de mer, je fais référence au seul film de pirates qui me vient en tête et j’en suis assez fière. « Mais noooon maman ! Il faudra que tu nous racontes des histoires par contre ! » Je ris, heureuse que mon fils suive mes références. Posant le regard sur le trader à nouveau, je ne peux retenir un sourire. « En attendant Hook, quelles sont vos ordres ? » Tous les trois presque au garde à vous, nous sommes prêt à nous mettre au travail pour arpenter l’océan, jusqu’à atterrir sur un pan de terre que j’attends déjà avec impatience. Les regardant se mettre au travail, je suis mise sur la touche et m’assoie un instant sur le bord du bateau, me levant d’instinct quand les deux garçons cris à l’aide pour tenir une corde dont j’ignore l’utilité. « On doit la retenir celle-ci ? » Mon dieu, j’ai l’impression d’être pire que les enfants, un véritable boulet sur ce radeau, espérant à tout prix l’aide du maître à bord.



Dernière édition par Elisabeth Donovan le Lun 29 Mai 2017 - 21:24, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyDim 28 Mai 2017 - 23:52


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Gautelisa

Sur un bateau tout comme dans la nature Gauthier est dans son élément, il devient presque un autre homme, fait un avec cette nature qui lui est si vitale, oubliant près parfois qu’il est accompagné. Mais cette fois c’est différent, c’est toute une petite équipe qui débarque, et dans cette équipe Elisabeth, cette femme qui fait naître chez lui ce qu’aucune femme n’a jamais réussi à lui faire vivre avant. Il garde ses distances pourtant, se souvient de cette promesse silencieuse, celle de ne plus fauter, de laisser le temps aux choses de se mettre en place. De retrouver cette amitié dont il manque indéniablement, cette complicité avec la femme qui a partagé sa vie pendant des années, comme la compagne de son meilleur ami, l’intouchable amie qu’il désirait de loin. C’est à ça qu’il se cantonne aujourd’hui encore. « Alors captain, que puis-je faire pour vous aider ? » Son regard se pose sur la blonde avec un sourire. « Prendre place et me laisser gérer. » Il veut qu’elle se détende un peu, qu’elle profite aussi, cet instant est supposé être agréable pour tous. « On peut tenir la barre, Gauthier ? » Il les laisse faire tout en sachant que l’action est un peu inutile à cet instant mais que ça va leur faire plaisir, son installation fait il manoeuvre pour faire sortir le bateau sous le regard de la blonde et des deux petites têtes. « Bon vous me promettez que personne ne voudra me jeter au crocodile ? » Concentré il suit à peine le reste de la conversation il entend parler de conte, d’histoire qu’elle pourrait raconter et sourit vaguement alors qu’il préparer son bateau pour prendre le large. « En attendant Hook, quelles sont vos ordres ? » De toute évidence tous les trois veulent aider et il leur donne de petits actions simples pour l’aider, de quoi leur occuper un peu les mains alors qu’il se charge du gros du travail. « On doit la retenir celle-ci ? » Il regarde la corde devant Elisabeth hésitant un instant à jouer la panique mais se rétractant, elle est déjà assez angoissée comme ça. « Et si vous alliez sur l’avant du bateau plutôt ? Parfois certains poissons viennent nager avec le bateau. » Les deux enfants s'éclipsent mais pas Elisabeth. « Toi aussi ! Tu vas finir par me mettre la pression à me regarder comme ça. » Une fois tout le monde devant il peut enfin se concentrer et s’occuper de son bateau comme il se doit en déployant la voile pour prendre un peu de vitesse.

Cette sensation grisante il la connaît bien mais c’est comme s’il la découvrait à chaque fois, il laisse l’air chatouiller sa peau et le plaisir le prendre au tripes alors qu’ils s’éloignent de la côte. Ce n’est que quelque minutes plus tard qu’Elisabeth revient vers lui. « J'espère que tu n’as pas le mal de mer ? tu sais ce que le capitaine Cook fait de ses faibles moussaillons ? » Il la taquine un peu évidemment se permettant même un clin d’oeil. « Ne t'inquiète pas on sera arrivé d’ici une quinzaine de minutes. » Pour elle il n’a pas prévu de pause au milieu de l’eau, ce qu’il fait habituellement avec plaisir. « C’est bien que tu aies pu te libérer pour nous accompagner. Oliver était aux anges. » C’est sa façon de dire que ça lui fait plaisir à lui aussi, mais sans le dire pourtant. Cette journée est la seule qu’il aura de libre cette semaine, son travail lui prenant la plus part de son temps, et il est heureux de la partager avec eux. « Tu es déjà allée sur cette ìle ? Les plages sont magnifique… » Un vrai conte de fée. Le genre d’endroit où il emmènerait un fille si il était dragueur et qu’il voulait profiter d’un coucher de soleil pour emballer une minette sur son bateau. Mais il ne ne fait pas. Elle ne sont d’ailleurs pas bien nombreuses les filles qui sont montées sur son bateau, preuve qu’il n’y invite pas n’importe qui. « Tu sais je ne te l’ai pas dit mais… C’est un chic gamin ton fils… » Il n’en dira pas plus, c’est déjà trop - de même faire remonter cette idée qu’il est aussi le sien mais que pourtant c’est Daniel qui l’a éduqué et fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. En parlant de Gabriel voilà les deux enfants qui reviennent. « Gauthier ! J’ai vu un dauphin avant ! Il faisait que se sauter à côté du bateau. » Un sourire se dessine sur le visage de Gauthier quand il voit le regarde de Gabriel… Un peu malgré lui il y a une pensé pour son père - cette homme avec qui il a si peu partagé… Sauf ça peut-être l’amour de la navigation. Un amour qui de son côté n’a jamais surpassé celui qu’il a pour la montagne et qui a fini de décevoir son père et de l’éloigner définitivement.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyLun 29 Mai 2017 - 22:27


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Dans son sourire je me perds entièrement, préférant l’océan de ses yeux à celui devant nous, je m’engage dans son regard si profond et si heureux à ce moment précis, emportant mon cœur comme lui seul en a le pouvoir. Être avec lui est comme une libération. Sous le couvert de ne pas dépasser certaines limites, cet instant est parfait alors que les enfants s’agitent sur le pont comme de véritables marins, j’oublie l’espace d’un moment, la torture que mon estomac vit sur ce bateau. « Prendre place et me laisser gérer.» Ok, mais je ne suis pas sûre de pouvoir faire ça. Rester tranquille et le laisser travailler ce n’est pas réellement dans mes cordes. Pourtant, j’essai, je me calme et me pose sur le bord de son bateau à les regarder s’agiter et prendre en main cette grande carapace sur laquelle nous devons atteindre une nouvelle terre. Mais dès que la première action se fait, je me retrouve à nouveau debout ayant un petit besoin de m’occuper l’esprit et de ne pas penser à la possibilité de nous retrouver le bateau renversé à devoir retrouver les deux petits et les sortir de là. La corde en main, je vois le regarde de Gauthier se poser sur moi et m’aperçoit que je dois avoir l’air ridicule pour une personne connaissant ce domaine. Comment fais-je pour être amoureuse de deux fans de bateau et ne même pas savoir piloter ce genre de chose ? « Et si vous alliez sur l’avant du bateau plutôt ? Parfois certains poissons viennent nager avec le bateau. » Je fais les yeux étonnés alors que je sais parfaitement que nous marchons sur ses plates-bandes. Un sourire en coin, je le défis doucement du regard alors que les deux garçons ont déjà filé vers l’avant du bateau. « Toi aussi ! Tu vas finir par me mettre la pression à me regarder comme ça. » Comment ça, moi aussi ? Il voudrait donc se débarrasser de tous les boulets du bateau ? Je lève donc les mains, lâchant la corde, en ayant compris qu’elle avait tout comme moi, aucune utilité. « D’accord, d’accord, je m’en vais, si je te gêne tant que ça. » Je pars doucement, montrant alors l’avant du bateau. « Je m’en vais là, regarder les dauphins pendant que tu vaques à tes trucs alors. » Boudant presque, je pars avec tout de même un sourire et m’installe, avec toujours un œil l’observant à l’œuvre, prenant cette puissance qu’il peut avoir en montagne et cette énergie qui me bouleverse toujours plus, accélérant les battements de mon cœur.

Le navire avance de plus en plus rapidement, le vent fouettant mon visage à la perfection, me réconciliant doucement avec cette aventure alors que mon visage se décrispe légèrement. Un dernier sourire envers les deux enfants qui tente d’apercevoir tous les habitants de la mer, inventant des monstres marins comme nous pouvons les découvrir par dizaines dans les lacs de mon enfance. Je me lève, me dirigeant vers le chef de bord, ayant du mal à rester loin de lui trop longtemps quand j’en ai la possibilité. « J'espère que tu n’as pas le mal de mer ? tu sais ce que le capitaine Cook fait de ses faibles moussaillons ?» Faisant mine d’être malade, ma mascarade ne dure pas bien longtemps. « Tu me jetterais par-dessus bord ? » J’y serais peut-être bien plus à l’aise qu’avec ces remous que je ne peux maîtriser. « Ne t'inquiète pas on sera arrivé d’ici une quinzaine de minutes.» J’hausse les épaules. « Je ne m’inquiète pas, j’ai une confiance aveugle dans nos deux matelots. » Mon regard se dirige vers les garçons qui tente de se diriger avec leurs mains comme dans le nouveau Disney et le demi-dieu de la mer. « Mais… merci. » Parce qu’il faut l’avouer, même si je fais ma maligne, je ne suis pas à mon aise, et il le sait parfaitement vu son regard posé sur moi. « C’est bien que tu aies pu te libérer pour nous accompagner. Oliver était aux anges. » Tendrement, mes lèvres s’étirent alors que comme à leur habitude, mes dents viennent emprisonner ma lippe inférieure. Même si j’ai emploi du temps très chargé, je pense qu’il obtient la palme et le fait qu’il se libère presque une fois par semaine pour que l’on fasse une sortie de ce type, me rend moi-même toute joie, mais ça, je ne peux l’avouer aussi franchement, le coup du neveu est donc une bonne alternative. « S’il y a une promesse que je dois et peux tenir… » Sans aucun mal, ce n’est que vérité et je suis bien avec ce choix, surtout depuis quelques jours. Je veux tenir ma promesse à mon fils et si en plus de cela, elle me permet de passer du temps avec Gauthier, je ne vois pas comment je pourrais vouloir la rompre… « Je ne passerais mon temps libre avec personnes d’autres. Et je ne suis pas celle qui a dû le plus aménager mon emploi du temps pour être ici. » Il me semble qu’il n’a pas de nombreux jours de repos et qu’il veuille les passer avec nous et surtout avec Gabriel me fait plus que chaud au cœur.

« Tu es déjà allée sur cette ìle ? Les plages sont magnifique…» N’étant pas fan des bateaux et étant bonne nageuse mais préférant ne pas faire plus de trente kilomètres à la nage, non, je ne suis jamais allée aussi loin dans l’océan de ce côté. De droite à gauche, ma tête lui répond alors que je le crois sur parole. Seulement, pour l’instant, je reste plus absorbée par son visage et la force de ses traits, la douceur de ses mouvements que par la magnificence du paysage qui nous entoure. « Je n’en ai pas encore eu l’occasion, j’ai hâte de voir ça. » La montagne est une passion mais les nouveaux paysages ne me lassent jamais. Ceux que la terre ne cesse de nous apporter, toujours sauvages et loin de la civilisation, ce sont ceux que je préfère et je fais confiance à Gauthier pour tous les avoir trouvés dans les environs. « C’est donc l’endroit où tu amènes toutes tes conquêtes ? » Dans un clin d’œil, je me mords à nouveau la lèvre sachant que je joue à un jeu dangereux en m’approchant si près de ligne interdite de notre relation, mais après tout, n’importe qu’elle amie aurait pu avoir cette réplique, non ? Surtout en connaissant l’anglais et son côté plutôt réservé… « Tu sais je ne te l’ai pas dit mais… C’est un chic gamin ton fils… » Un silence retombe entre nous, sans être lourd, il est juste présent alors que j’accepte sa remarque, son compliment timide et toujours en retrait. « Merci. Il m'épate tous les jours... » Sa relation avec Gabriel a changé en quelques semaines et jamais je ne lui en demanderais plus, le reste viendra de lui pour le moment, surtout tant que je n’ai pas de nouvelle de Daniel… « En parlant de ça Gau… » « Gauthier ! J’ai vu un dauphin avant ! Il faisait que se sauter à côté du bateau. » Coupée par mon fils, je les laisse dans cet instant bien plus important que ma révélation à Gauthier qui pourra bien attendre, et le plus longtemps sera le mieux pour mon propre bien… J’ouvre des yeux emplis de fierté envers mon fils, tournant discrètement le visage vers son père. Mon cœur s’arrête en voyant se regard qu’il pose sur lui et je dois retenir les larmes de me monter aux yeux devant cette scène. Me reprenant rapidement, je regarde alors devant nous, sans voir les animaux que mon fils décrit. « Et vous ne nous avez même pas appelé pour nous le dire ?! » « Non ! Parce qu’après on a vu l’île et on venait pour vous prévenir de ça plutôt ! » Un petit O se forme entre mes lèvres. Enfin. Aussi agréable ce voyage a pu être et même si j’avoue que je pourrais m’y habituer, je suis heureuse que la terre s’approche et que nous ne soyons plus bien loin de notre point d’arrimage. « Nous devons donc à nouveau nous cacher sur l’avant du bateau, ou il reste du temps avant la manœuvre finale ? » Si cette île est bien celle souhaitée par le pilote. D’un coup, ma vision se fixe réellement sur le paysage devant nous et je suis emportée par ce que je vois. Des îles plus belles les unes que les autres au milieu d’un océan infini d’un bleu majestueux. Jusqu’à quel point peut-il rendre cette journée encore plus parfaite ?

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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMar 30 Mai 2017 - 23:53


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Quand il navigue Gauthier rentre dans sa bulle, celle où personne ne peut le retrouver, celle qui ne lui appartient qu’à lui et pourtant quand Elisabeth réparait près de lui il ne rechigne pas à en sortir. Pour elle. Malgré tout il voit bien qu’elle n’est pas totalement à son aise. « Tu me jetterais par-dessus bord ? » Il rit un peu avant d’ajouter plus sérieusement. « Sans aucune pitié, n’est pas capitaine sans coeur qui le veut. » Évidemment il se moque un peu d’elle, n’oserait jamais lui faire ça et tous les deux le savent bien. « Je ne m’inquiète pas, j’ai une confiance aveugle dans nos deux matelots. » Ou les chasseurs de poissons, remis à l’ordre une ou deux fois par Elisabeth parce qu’ils se penchaient un peu trop dangereusement en dehors du bateau pour observer l’eau. « Mais… merci. » Il n’est pas sûr de savoir pourquoi elle le remercie mais se contente d’un hochement de tête avant de se concentrer à nouveau sur l’horizon. Laissant après quelques secondes la conversation déraper un peu, pour avouer sans vraiment le faire qu’il est heureux de l’avoir avec eux. « S’il y a une promesse que je dois et peux tenir… » Il a bien compris qu’elle parle de son fils, de ce temps qu’elle a perdu avec lui et de cette relation qui se lie petit à petit. « Il t’adore Eli… » Ca se voit dans les yeux de Gabriel, même si son père lui manque il est heureux avec Elisabeth, Gauthier en est persuadé. « Je ne passerais mon temps libre avec personnes d’autres. Et je ne suis pas celle qui a dû le plus aménager mon emploi du temps pour être ici. » Un sourire un peu en coin il ne niera pas que ce n’est pas toujours facile de libérer du temps. « J’ai promis de ne jamais être comme mon père avec ma famille. » Il lâche cette révélation comme si elle ne voulait rien dire - comme une anecdote et pourtant pour lui elle a bien plus de sens, et jamais il ne se permettrait de parler de ça à n’importe qui. Mais là il est question d’Elisabeth. « Et je trouve toujours un peu de temps pour naviguer, alors je suis heureux de le partager avec vous. » Il aime aussi être seul mais elle le sait - toute personne qui le connait un peu le sait. Il a besoin de cette solitude, de ces instants juste pour lui.

De plus il est heureux de l’amener sur cette île, il sait qu’elle est magnifique et qu’elle devrait lui plaire. Et se satisfait un peu plus de savoir qu’elle ne l’a pas encore vu. « C’est donc l’endroit où tu amènes toutes tes conquêtes ? » Une léger moue sur son visage et il détourne un peu le regard. « Il n’y en a pas tant que ça… » Qu’il se permet quand même de corriger. « Et les virées en bateau ne sont réservées qu’à certains privilégiés. » Et si il n’en dira pas plus, il est question de bien moins de fille qu’elle doit le penser. Peut-être même zéro à bien y penser, les seules fille ayant mis le pied récemment sur son bateau étant sa soeur et Lene, une histoire vieille comme le monde d’une passion commune. Rien de réellement romantique entre eux. Mais pour changer de sujet il glisse quelques mots à propose de Gabriel. « Merci. Il m'épate tous les jours... » Il pourrait sans doute en dire de même pour Oliver.  « En parlant de ça Gau… » Pas le temps d’en dire plus que les deux garçon reviennent triomphants pour annoncer que l'île se profile au loin. « Nous devons donc à nouveau nous cacher sur l’avant du bateau, ou il reste du temps avant la manœuvre finale ? » Il rit un peu à cette question. « Une dizaine de minute à peine, mais tu as la permission spécial du  capitaine pour rester là si tu le veux. » Il ne veut pas l'expédier. Et de toute façon rapidement ils ont rejoins le cote, le temps pour Gauthier d'amarrer son bateau et il aide toute la petite troupe à sauté à l’eau. Les yeux des garçons en extases devant ce paysage il n’ose pas encore regarder Eli. « C’est trop beau tonton ! » Quelques minutes ils arpentent la cote pour découvrir l’endroit et la plage de sable blanc. « On va manger ici ? » Hochement de tête, lui aussi commence à avoir faim. « Vous pouvez aller vous baigner un coup, on va s’en occuper. » Il faut peu de temps pour sortir la couverture et les quelques sandwichs préparés par Elisabeth, mais ils n'appellent pas de suite les garçons, préférant les regarder s’amuser dans l’eau, assis l’un à côté de l’autre. « Alors… Plutôt pas mal comme spot non ? Ca valait les quelques minutes de bateau j’espère ? » Il voudrait que l’endroit lui plaise, qu’elle s’y sente aussi bien que lui… Ici… Avec elle.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMer 31 Mai 2017 - 22:09


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Son rire m’atteint comme un son libérateur et une mélodie salvatrice. Mon regard posé sur lui, plus rien ne me bouleverse, pas même le vas et viens des vagues sur la coque du bateau ou mon manque de contrôle total de cette situation. Même si j’avoue que j’ai hâte de retrouver la terre ferme, les paysages que l’on peut observer d’ici sont grandioses et je suis heureuse de m’être laissée tenté par cette expérience. « Sans aucune pitié, n’est pas capitaine sans cœur qui le veut. » Alors que je fais mine d’être offusquée j’ai aussi bien envie de rire à son faux sérieux. Il n’y aurait quand même pas ne serait-ce que pensé !? « Gauthier Hazard-Perry, tu es un monstre, ce n’est plus un capitaine mais un pirate que tu fais là ! » Je le pointe du doigt alors que je retiens un rire qui ne tarde pas à se montrer… Je ne l’attends tout de même pas pour l’attaquer et lui annoncer que j’ai plus confiance en nos deux petits pirates qu’en lui pour nous amener à bon port, mais plus intelligent, il ne réagit pas, allant sur le fait que je me sois libérée pour venir avec eux. Travailler contre ça ? Même en aimant mon travail, je n’y serais restée pour rien au monde contre cette journée avec eux et ici. « Il t’adore Eli… » Mes lippes s’étirent dans un léger sourire, le cœur serré à l’annonce de Gauthier. Peut-être mais je l’ai séparé de ses deux pères, le jour où il le sera, m’aimera-t-il toujours ? Je ne le sais pas mais préfère ne pas en parler, ce sont mes histoires, mes rapports avec mon fils et pour l’instant je préfère me concentrer sur eux, sa présence et le fait qu’il a de nouveau dédié sa journée de libre pour nous… « J’ai promis de ne jamais être comme mon père avec ma famille. » Mon sourire s’efface alors que j’oscille entre de nombreuses sensations. Le fait qu’il se dévoile ainsi, me fend le cœur et le fait qu’il se mette autant la pression pour Ollie, pour tout, me donne un pincement au cœur. « Tu tiens cette promesse à la perfection. » D’un geste, je viens prendre sa main, pour la relâcher dans une caresse, lui prouvant que je crois parfaitement en ce que je dis. Je veux être là pour lui, comme il l’est pour toute sa famille. Je veux alléger son fardeau mais j’ai l’impression de ne pouvoir le faire, pas sans sa permission. « Et je trouve toujours un peu de temps pour naviguer, alors je suis heureux de le partager avec vous.» Je souris, heureuse de pouvoir servir comme excuse ! « Si nous pouvons t’aider sur ça, c’est avec grand plaisir. » Mes iris se perdent dans l’océan des siens alors que les battements de mon cœur se font toujours plus féroces comme à chaque fois en sa présence.

Comment il en parle, j’ai hâte de voir cette île qui m’a l’air de promettre une journée inoubliable. « Il n’y en a pas tant que ça… » C’est qu’il piquerait presque ma curiosité ! Je lève mes sourcils attendant une suite qui ne viendra probablement pas. Sa réponse voulant tout de même dire qu’il y en a. « Et les virées en bateau ne sont réservées qu’à certains privilégiés.» Bonne réponse Hazard-Perry. « Quel honneur ! » Je souris, réellement heureuse d’en faire partie mais ne pouvant le montrer… « Je vais bientôt demander le tapis rouge, fais attention à tes paroles capitaine. » Je le taquine à nouveau avant qu’il ne me parle de Gabriel et que je me laisse emporter, sauvée par le gong, soit les enfants qui ont déjà aperçu notre destination. Alors que Gauthier reprend la barre, je reste à ses côtés, le laissant tout de même travailler, sans le gêner mais toujours proche de lui, gardant ma place privilégiée prêt du capitaine. Alors que nous accostons, les garçons sont déjà en train de s’amuser mais quand Ollie se retourne vers nous avant de clamer la beauté du paysage, je lève enfin la tête et affiche un visage tout aussi émerveillé que celui des enfants. « C’est vraiment magnifique Gauthier… » Mes yeux brillants découvrent petit à petit la légère forêt aux abords de la plage. Cette dernier et l’océan à perte de vu, donnant comme sur le flanc d’une montagne, l’impression de n’être qu’un grain dans l’univers. En tout cas, pour draguer, c’est l’endroit idéal, pour ça, il n’a pas tort. « On va manger ici ? » Alors que nous avons avancé jusqu’à une plage encore plus isolé, nous posons les affaires sous les ordres de Gauthier qui leur propose de partir s’amuser en attendant. Nous nous activons pour installer le déjeuner, rapidement mis en place. Les sandwichs et autres petites préparation sur la nappe, nous nous installons un œil toujours fixé sur les garçons pour être sûr qu’il ne leur arrive rien. « Alors… Plutôt pas mal comme spot non ? Ca valait les quelques minutes de bateau j’espère ? » Je me tourne légèrement vers lui, les yeux toujours stupéfiés de la splendeur du paysage. « J’abdique, ça valait le bateau. » Je lui souris, me mordant légèrement la lèvre comme un TIC régulier. « J’avoue, j’aurais même pu subir un peu plus de cette sentence pour venir jusqu’ici… » Ma main frôle la sienne avant de se raviser, me rappelant d’une promesse difficile à suivre dans ce genre d’endroit. « Et la compagnie n’est pas mal non plus, il faut croire. » Je n’ai pas envie d’appeler les garçons, pas de suite, souhaitant profiter de ce moment de calme avec lui. Un instant, nous restons le regard vers l’horizon mais à nouveau, je me tourne vers lui, le regard doux. « Alors raconte-moi tout, la vie dans ta maison, n’est pas trop dur en ce moment ? » Je sais que Connor est de retour et avoir quasiment toute la fratrie sous son toit ne doit pas être de tout repos, surtout pour lui qui a besoin d’isolement, peut-être pour cela d’ailleurs qu’il est là et non chez lui aujourd’hui. Rapidement, les garçons arrivent, la main sur le ventre comme s’ils n’avaient pas mangé depuis des siècles ce qui déclenche rapidement mon rire. « On peut manger s’il vous plait ? » Pour une fois que nous n’avons pas à les appeler… « Alors à table petits chenapans. » Ils sautent de joie, mais je les stoppe rapidement devant tout de même faire preuve d’un peu d’autorité. « On enlève le sable de ses pieds avant de les mettre sur la nappe, je ne veux pas manger vos grains de sable. » Ils s’exécutent alors que j’attribue à chacun un sandwich alors qu’au milieu de la table trône plusieurs denrées plus ou moins alléchantes. « Dites, on fait quoi après, on va pas bronzer hein ? » Qui fait ça ?! « Qu’est-ce que vous dites d’un cache-cache ? » Entre les arbres, les rochers et en délimitant bien la zone, nous pourrons réussir à jouer pendant des heures à ce jeu si le cœur leur en dit.

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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyDim 4 Juin 2017 - 18:40


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Pour espérer comprendre Gauthier il faut de la patience, beaucoup de patience, une patience comme celle d'Elisabeth, cette femme qui l’a côtoyé pendant des mois avant qu’il ne livre même une infime parcelle de sa vie privée. Pendant longtemps elle n’a connu de lui que ce que Daniel voulait bien lui dire, le trader restant le plus souvent dans un mutisme bien connu chez lui - la montagne étant sa seule amie dans ses moments partagés en nature. Il en oubliait presque leur existence parfois - assez pour qu’à force il s'habitue à la jeune femme, commence à en dire un peu plus. Jamais trop, jamais assez par peur qu’elle le perce à jour et pourtant parfois, une phrase lui échappait comme celle-ci. Celle qui laissait deviner une enfances où les parents n’avaient jamais pris leur place - il ne s’en plaint pas Gauthier, il n’a pas été malheureux pour autant. Des parents aimants il n’a jamais connu ça donc on ne peut pas vraiment dire que ça lui a manqué.  « Tu tiens cette promesse à la perfection. » Elle accompagne les mots d’une caresse mais ça ne chasse pas l’impression étrange qui le tient. Celle qu’une partie de lui ressembler à son père et il le sait bien.

Rapidement il chasse le sujet pourtant, revenant à l’ile qui se dessine déjà devant eux et qu’ils atteignent aussi rapidement pour sauter à l’eau et retrouver la plage. « C’est vraiment magnifique Gauthier… » Il était persuadé que l’endroit allait lui plaire. Il la connait un peu Elisabeth, et surtout quand il s’agit de ses goûts pour la nature. Puis qui pourrait ne pas aimer cet endroit ? Il se le demande alors qu’il s’installe proche d’Elisabeth sur la nappe tout juste dressée. « J’abdique, ça valait le bateau. J’avoue, j’aurais même pu subir un peu plus de cette sentence pour venir jusqu’ici… » Un léger rire sort des lèvres du brun alors qu’il repose son regard sur les deux garçons qui s’amusent ensemble dans le sable. « Et la compagnie n’est pas mal non plus, il faut croire. » Il y a ce frôlement de main, presque imperceptible mais qui existe pourtant, cette sensation qui naît en lui une fois de plus alors qu’il garde sa main statique, refusant de céder à ses envies une fois de plus. Ils ont été si sages jusque là, il n’a pas envie de fauter. Pas envie de se mettre en danger non plus, c’est pourtant ce qu’il fait à chaque fois qu’il est en sa compagnie.

« Alors raconte-moi tout, la vie dans ta maison, n’est pas trop dur en ce moment ? » Il garde un instant le regard rivé vers l’horizon avant de la regarder un peu amusé. « Un vrai calvaire. » Si il le dit sur le ton de la rigolade, il n’est pourtant pas si loin de le penser, il n’est pas fait pour vivre avec autant de monde c’est une certitude. « Si encore il n’y avait que ma famille, mais il fallait que Charlie et Connor soient des sociables et que leur QG respectifs soient chez nous. Je pense sérieusement à me prendre un appartement à côté. » Ca pourrait sembler excessif mais pour Gauthier, rentrer chez lui et trouver la moitié du temps des presque étrangers au bord de sa piscine était une vrai plaie et pas du tout un plaisir. « Mais c’est une bonne chose que Connor nous ait rejoint. » Sa tête de pioche lui a manqué, même si il est bien trop pudique avec ses sentiments pour se l’avouer. Ou pour parler avec Eli des soucis relationnels qui règnent dans sa famille. « Et toi ? Tu te fais à cette vie à deux ? » Il n’est pas sans connaître les difficulté de l’adaptation à cette nouvelle vie pour elle comme pour Gabriel, mais les choses semblent aller de mieux en mieux pour eux. Il peut le voir.

Déjà les deux garçons viennent crier famine, s’installant avec les adultes après avoir suivi les instructions d’Elisabeth. « Dites, on fait quoi après, on va pas bronzer hein ? » C’est bien mal les connaître que de les imaginer en bronzeurs qui pourraient rester poser sur leur fesses tout un après-midi. Encore une activité que Gauthier ne comprend pas. « Qu’est-ce que vous dites d’un cache-cache ? » Si les enfants sont déjà entrain de sauter de joie c’est une autre histoire pour Gauthier qui est déjà entrain de calculer les risques potentiels, si il ne ramène pas Ollie en un morceau sa soeur va lui passer un savon il le sait bien. « Troooop cool ! » Oliver et Gabriel sont bien d’accord sur ce point et tout le monde semble maintenant attendre l’avis de Gauthier. « A condition que vous suiviez les règles comme il faut ! » Il est un peu rabat joie c’est sûr - mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. Les sandwichs sont gobés à vitesse grand V et déjà ils commencent à délimiter une zone. « Je vous préviens si je trouve l’un de vous en dehors de la zone, le jeu va s’arrêter directement. » Il regard Elisabeth qui sourit l’air de se moquer un peu de lui. « Ca vaut aussi pour toi ! » Qu’il lui dit alors qu’il se propose pour être le premier compteur pendant que la petite troupe va se cacher. « Trois, deux, un… J’arrive. » Déjà il voit un petit pied qui appartient à un des garçons mais fait comme si de rien n’était continuant ses recherches jusqu’à trouver une fente dans un mur en pierre, il jette un oeil dedans pour y apercevoir Elisabeth.. « Vu. » Qu’il lui dit amusé. « Allez sort de la avant qu’une araignée te tombe sur la tête. » Il tend sa main pour l’aider, la jeune femme trébuchant légèrement en sortant, pour finir accrochée aux deux bras de Gauthier. Son souffle si proche du sien, ses lèvres qui semblent l'attirer il garde quelques instants son regard accroché à celui de la blonde dans le silence. Et finalement reprend la parole. « C’est presque hors limite cette fente. » Qu’il dit avec un léger sourire sans pourtant se résoudre à la lâcher.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMer 7 Juin 2017 - 22:17


Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa NsTIKgl
Dix ans. Cela fait bientôt dix ans que je connais Gauthier, dix ans que je l’ai vu dans ce bar, cette fête où j’ai rencontré les deux hommes de ma vie. En tant d’année, je ne connais que peu son passé, sa vie et tout ce qu’il traine avec lui. Certaines brides par-çi, par-là, certains aspects que Daniel a bien voulu me livrer, mais jamais je n’ai eu de quoi comprendre. Jamais mon esprit n’a eu la raison pour laquelle mon cœur bat sans cesse pour cet homme. Respectant son choix, j’agis de même. Je n’ai pas pour habitude de dévoiler tout mon passé et même si le mien à l’air moins complexe que le sien, je me rends compte que nous ne nous connaissons que par le présent, ignorant tout de nos premières années respectives, comme si avant lui, ma vie n’en valait pas réellement la peine. Je sais que sa situation n’a pas été facile, avec des parents plus ou moins présents et pourtant, une tribu d’enfant. Je suis seulement capable alors d’imaginer sa vie jusqu’à aujourd’hui mais une chose est certaine pour moi, Gauthier aime la solitude et ce n’est pas ce qu’il doit retrouver chez lui en ce moment… « Un vrai calvaire. »Je souris à sa réflexion qui confirme mes pensées. Vu son sourire, il n’y rien de grave, mais même si je ne l’ai jamais connu, la vie entre frères et sœurs, bien qu’enrichissante doit être… épuisante. « Si encore il n’y avait que ma famille, mais il fallait que Charlie et Connor soient des sociables et que leur QG respectifs soient chez nous. Je pense sérieusement à me prendre un appartement à côté. » Je ris, imaginant parfaitement la scène, tous les amis de Connor et ceux de Charlie dans la maison à la rentrée du travail de Gauthier. Le coup de l’appartement, je pense que j’aurais rapidement craqué… Surtout avec ces deux-là. « Je comprends donc mieux pourquoi tu cherches tant à fuir cet endroit. » Je lui adresse un clin d’œil, ironisant sur la situation alors que je sais parfaitement qu’il ne fuit rien de tout cela et qu’il est là par plaisir, enfin c’est ce qu’il dit.. « Mais c’est une bonne chose que Connor nous ait rejoint.» Délicatement, je lui souris, rencontrant à nouveau son cœur tendre et aimant tant ses frères. « C’est top qu’il est trouvé le chemin jusqu’à vous, il a bien changé, mais je pense que vous lui avais pas mal manqué. » D’après mes courts échanges avec lui en tout cas, même s’il ne pourra l’avouer par fierté, il ne pourra dire qu’il est revenu uniquement pour quitter la grisaille de Londres. « Et toi ? Tu te fais à cette vie à deux ? » Mon sourire bien que toujours présent, s’efface légèrement alors que mes yeux sont toujours rivés sur les deux enfants jouant avec les aléas des vagues. Cela fait maintenant bientôt un an que je suis arrivée ici, seule avec Gabriel. Les débuts ont été plus que difficile, je dois l’avouer. Je ne savais pas m’occuper de mon fils, n’avait aucun trait maternelle réel en moi et ne connaissait même pas ses goûts. Ce que je savais c’est que tous les soirs, j’allais l’embrasser pour qu’il puisse s’endormir, que les dimanches nous allions faire n’importe quoi ou bien des marches un peu partout. J’étais comme une tata cool, l’amie de son père, mais surement pas comme sa mère. « Je crois qu’on commence à être bien rodés. » Aujourd’hui, nous partageons tout, notre quotidien, ses secrets, ses peurs, et plus que jamais j’en suis fière, découvrant chaque jour le petit garçon merveilleux qu’il est devenu. « Je ne sais pas trop comment je me suis débrouillée pour avoir un petit garçon aussi fantastique mais il me facilite la vie tous les jours et je crois qu’il a le pardon bien plus facile que moi. » Car il avait de quoi m’en vouloir pour le restant de ses jours, et si c’est le cas, il ne le montre pas.

Les deux garçons arrivent rapidement vers nous, la faim au ventre et les yeux brillants. Ils ont envie de jouer, de ne pas rester là et je les comprends entièrement. Loin de nous l’idée de rester les pieds dans le sable à prendre le soleil en lisant un bouquin. A ma proposition, je vois les sourires s’étendre mais le visage de Gauthier se refermer. Qu’est-ce qu’il y a tonton poule ? « A condition que vous suiviez les règles comme il faut !» Je souris, sans pouvoir me retenir et sachant pourtant que je dois le suivre dans cette voix de la sagesse. Il y a vraiment des monstres dans cette île ? Plus question de prendre son temps pour manger, les garçons avalent leurs sandwich – deux heures à faire, deux secondes à manger – et sont déjà près à écouter les nouvelles recommandations de Gauthier. « Je vous préviens si je trouve l’un de vous en dehors de la zone, le jeu va s’arrêter directement.» Mes lippes s’étirent dans un coin, et mon regard se fait ironique alors que je le vois me regarder. Mes dents attrapent ma lèvre inférieure comme prise sur le fait. « Ca vaut aussi pour toi ! » Un O se forment entre mes lèvres alors que je joue la non coupable. « Oui pa-pa. » Sans faire attention à mes mots, je lâche cette phrase et ne pense même pas à me reprendre, prise dans le jeu. Alors qu’il se met à compter, les garçons courent loin pour se cacher à la lisière de la limite ou sous un gros rocher. Pour ma part, je m’immisce un peu plus loin, frôlant la limite, devenant alors borderline, simplement pour jouer avec lui. Alors qu’il finit de compter, mon regard se pose sur la roche, mes paupières se ferment et je dois me reprendre en respirant intensément pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus à nouveau. « Vu.» Sa voix atteint mes oreilles avant son odeur. Mes yeux s’ouvrent prenant un air d’enfant perdant à un jeu. « Allez sort de la avant qu’une araignée te tombe sur la tête.» Loin d’être effrayée par son annonce, je m’agite tout de même, ne souhaitant pas me retrouver avec la famille dans les cheveux. Je pose ma main dans la sienne, mais à trop faire la maligne, je me prends le pied dans la roche où je me trouve, me rattrapant in extremis aux bras du trader, me mordant à nouveau la lèvre, un peu plus fort que prévue. « Merci. » Silencieuse, mon cœur parle pour moi, battant bien trop vite alors que mon regard plonge dans le mien. Un rien nous sépare et j’aimerais transpasser cet espace, seulement je dois obéir à cette règle silencieuse que nous nous sommes fixée, à cette promesse réelle que j’ai fait à Daniel… « C’est presque hors limite cette fente.» Je ris. « Qu’est-ce qu’il nous arrive si on dépasse la limite ? » Je le défis du regard, me relevant tout en gardant une main sur son avant-bras. Je recule, dépassant la limite et me pinçant les lèvres. Je n’ai jamais été bonne pour suivre les règles, elles limitent trop l’esprit et il ne se passe pas de choses drôle quand elles sont trop strictes. Mais je dois l’avouer, je suis heureuse que les deux garçons, eux, les suivent. Je dandine fièrement jugeant amusant de le faire fulminer. « Ok, je reviens dans la limite… » Les rires des deux garçons qui observent la scène nous atteignent étirant à nouveau mes lèvres. « Ou pas… » Dans un rire, je recule à nouveau, voyant les têtes des enfants sortir de leurs cachettes respectives. Avant même que Gauthier me rattrape, je me rapproche de lui, mes mains glissant sur ses bras. « Tu en chopes un, je prends l’autre ? » Dans un regard, je sais qu’il me comprend, courant alors vers les planques pour attraper les petits monstres.

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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyJeu 15 Juin 2017 - 20:38


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Il ne le niera pas, vivre dans une maison avec la presque intégralité de sa famille n’est pas de tout repos pour Gauthier. Lui qui a rapidement pris son indépendance en quittant la maison familiale pour un studio proche de ses frères et soeurs, avait perdu l’habitude de cette agitation constante et si jusqu’à lors le calme de son bureau avait suffi, il était aujourd’hui même dans son entre - perturbée par les bruits incessants qui faisaient rage dans sa villa. « Je comprends donc mieux pourquoi tu cherches tant à fuir cet endroit. » Il secoue un peu la tête de droite à gauche, s’évader dans la nature ayant toujours été une habitude pour lui.  « C’est top qu’il est trouvé le chemin jusqu’à vous, il a bien changé, mais je pense que vous lui avais pas mal manqué. » Le sujet est un peu compliqué pour Gauthier et pas sur qu’il soit prêt à l’aborder pour le moment. La séparation avec Connor avait été un déchirement - le genre qu’il gardait pour lui mais qu’il avait eu bien du mal à vivre. « Peut-être. » Les relations avec son cadet restaient tendues depuis l’arrivée de ce dernier et pour cause la communication n’était pas vraiment leur fort dans la famille. D’ailleurs tout aussi rapidement Gauthier avait retourné la conversation pour parler d’Elisabeth et Gabriel. « Je crois qu’on commence à être bien rodés. Je ne sais pas trop comment je me suis débrouillée pour avoir un petit garçon aussi fantastique mais il me facilite la vie tous les jours et je crois qu’il a le pardon bien plus facile que moi. » Il ne lui semblait pas pourtant qu’elle était si rancunière que ça. Mais si il avait une certitude c’est que le petit ne tenait pas cette facilité de lui. Gauthier n’était pas homme à pardonner - et même le temps ne suffisait parfois pas avec lui. Une fois sa confiance perdue, il y avait peu de chance de la retrouver.

Une fois les sandwich avalés la partie de cache-cache commencer. Rapidement Eli est débusquée, sa main qui attrape celle du trader pour se sortir de sa cachette, son pied qui se croche dans un caillou et son corps qui se rapproche dangereusement. La blonde dans ses bras, son regard dans les le sien et le frisson qui lui parcourt la colonne vertébral alors que son bras la tient fortement contre lui de peur qu’elle ne tombe. « Merci. » Un sourire en coin et il desserre un peu son étreinte. « C’est avec plaisir. Après pirate je passe à  sauveur de ses dames. » Il rit un peu en la gardant pourtant trop proche, en battant l’envie qui le prend de réduire la distance avec son visage. Préférant la réprimander plutôt que de ceder.  « Qu’est-ce qu’il nous arrive si on dépasse la limite ? » Il fronce un peu les sourcils. « Une sévère réprimande ? » Évidemment il le dit sur le ton de la plaisanterie mais quand elle passe la ligne son regard se fait plus strict - il n’est pas homme à plaisanter avec ça. « Ok, je reviens dans la limite… Ou pas… » Il entend les enfants rire et se retient de dire quelque chose, n’appréciant pas de voir son autorité bafoué mais n’ayant pas envie de casser l’ambiance avec son égo mal placé. Il la laisse revenir proche de lui par elle même. « Tu en chopes un, je prends l’autre ? » Un regard et ils se comprennent partant à la poursuite des deux enfants. Pourtant après quelques secondes c’est vers Elisabeth qu’il se dirige, l’attrapant par la taille pour le jeter sur son épaule comme un sac à patate. « J’avais prévenu. Une sévère réprimande. » Il l’emmène comme ça jusque dans l’eau suivi par les garçons qui hurlent de rire pour finir par la jeter à l’eau. « La douche froide pour apprendre la leçon. » Un sourire amusé sur ses lèvres il quitte l’eau avant qu’elle ne riposte rejoignant la rive ou les enfants l’attendent. « Préparez vos sacs les enfants on va bientôt partir en randonné. » C’est en grande partie pour ça qu’ils sont là non ?
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyLun 19 Juin 2017 - 15:32


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J’ai toujours eu cette impression que les yeux d’une personne reflètent son âme. Ceux de ma mère ont toujours révélés une sagesse emplie d’une certaine folie, mais aussi une douceur sans nom que je ne pourrais qu’un jour espérer atteindre. Ceux de mon fils toujours trop jeune pour être profondément ancrés oscillent régulièrement entre la joie ultime et la tristesse qu’il connait en pensant à sa vie d’avant… Ceux de Daniel, m’ont toujours dit qu’il était un homme bien, gentil et sans travers, une personne pleine d’émotion et fragile mais rêveur. Les yeux que je fixe à ce moment me trompent probablement mais c’est dans ce regard que je vois une folie douce cachée derrière des barrières presque imprenables, un cœur énorme mais enfoui sous des épines acérées et pourtant magnifique celles sur lesquelles on se planterait sans même réfléchir. J’y vois également le miroir de mes propres iris, les tressauts de mon cœur et le désir interdit qui m’anime et qui ne lui ai pas inconnu. C’est dans ce regard que j’ai envie de me perdre, dans ses bras qui me retiennent que je veux me blottir, par son souffle que je veux me laisser envahir mais je n’en fais rien, car je dois respecter tout cela, sa demande, et mes promesses, sans même être sûre de la suite, sans connaître un morceau de notre avenir et pour ne pas me jeter à corps libre dans un avenir sans futur… « C’est avec plaisir. Après pirate je passe à  sauveur de ses dames. »  Illuminée par un nouveau sourire, mon visage ne le quitte pas, mais rapidement, je trouve le moyen d’annuler l’intensité partagée en réduisant ses pensées qu’à mon affront, celui de bafouer son autorité. Je ne sais pas entièrement dans quoi je me lance, mais je suis probablement mal partie… « Une sévère réprimande ?» Son sourcil froncé m’en dit long, mais je préfère ignorer le tout en franchissant cette limite imaginaire qu’il nous a fixé, sachant au fond de moi que je ne devrais pas, déjà pour le simple fait de montrer le mauvais exemple aux enfants… Je le tente, je m’amuse, ignorant tout ce qui est autour de nous avant de revenir à cette réalité et le lancer dans la poursuite de son rôle, celui d’attraper les garçons et de gagner à ce jeu. Alors que nous nous mettons secrètement d’accord, je pars vers des petits pieds que je reconnais parfaitement mais rapidement ce sont les miens qui ne touchent plus le sol. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me retrouve sur l’épaule de Gauthier à tenter de m’échapper, me plaignant tout en riant sans pouvoir rien y faire. Il est plus fort que moi, je ne pourrais jamais rivaliser contre ce fait et ma position actuelle est loin de pouvoir m’aider. Les rires des garçons m’atteignent et je sais que je n’aurais pas d’aide de leur part… « J’avais prévenu. Une sévère réprimande. » Je vois parfaitement où il se dirige et quelle punition je vais devoir subir et je ne suis pas sûre de la souhaiter. « Non Gauthier s’il te plait, non… » Je n’ai pas le temps de me plaindre de trop qu’il me lance à l’eau alors que son propre corps est déjà bien recouvert. « La douche froide pour apprendre la leçon. » Je ris, avalant de l’eau bien trop salée. Je suis trempée, il a réussi sa vengeance. Je n’ai que le temps de lui lancer un regard de défi qu’il se retourne pour rejoindre la plage alors que je me relève à mon tour heureuse qu’il fasse encore beau pour pouvoir sécher rapidement et ne pas attraper quoi que ce soit. Je l’ai mérité, mais je n’ai plus l’air maligne du tout avec ma robe collante et humide, heureuse d’avoir pensée au maillot de bain ce matin… « Préparez vos sacs les enfants on va bientôt partir en randonnée. » Ah oui, il est donc comme ça ? Les rires des garçons me voyant trempée et avec la vengeance de Gauthier dans leur tête ne cessent pas. «  Et bah maman, tu es toute mouillée ! » Je fais les gros yeux faisant mine de bouder. Ils récupèrent leurs sacs alors que j’ôte ma robe pour ne pas me trimbaler quatre kilos d’eau avec moi. Quand Gabriel passe à quelques pas de moi, je les franchis en un rien de temps et l’attrape au passage alors qu’il cri déjà comme un cochon que l’on voudrait égorger. «  Non maman tu es trempée ! Aaaah à l’aide ! » Il rit en même temps de crier à l’aide, alors que son copain arrive au galop, se rendant compte qu’il sera aussi pris au piège. Un enfant sur chaque bras, j’avance difficilement regardant l’anglais, le suppliant presque du regard. « Gauthier...Je m’excuse vraiment de mon affront...» Et je suis sérieuse ! « Et... j’aurais aussi besoin de ton aide… » Je suis vraiment désolée et espère qu’il me le pardonnera. « A dix on fonce sur Gauthier, d’accord ? » Je chuchote aux garçons prévoyant un plan B, s’il ne se décide pas à m’aider. Et promis, après nous irons nous balader.


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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMar 27 Juin 2017 - 22:35


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Il prend sur lui Gauthier, pour garder le sourire, pour se dérider un peu. Parce que si il s’écoutait c’est une toute autre discussion qu’il aurait maintenant - une de celle qui refroidissent l’atmosphère. Mais avec Elisabeth il se tempère, accepte son amusement presque innocent alors qu’elle bafoue son autorité sans gêne. D’autres l’auraient payé chère, pour elle ce n’est qu’un bain dans la mer, pour rester sur un ton bon enfant. Et pourtant le contexte l’a un peu refroidi même si il tente de le camoufler, retrouvant aussitôt la plage pour préparer son sac à la randonnée prévue. Le jeu n’est peut être pas une si bonne idée - il préfère encore suivre le plan de base. Rapidement pourtant c’est l’entrain d’Elisabeth qui reprend le dessus alors qu’elle déboule avec un enfant sous chaque bras. « Gauthier...Je m’excuse vraiment de mon affront... Et... j’aurais aussi besoin de ton aide… » Il la regarde un peu amusé, son sac sous le bras. Mais ne bouge pas hausse un peu les épaules. « Je trouve que tu te débrouilles bien. » Elle chuchote, il le voit bien mais n’entend pas avant de voir les deux petits têtes lui foncer dessus en hurlant. Il lui faut peu de temps pour l’attraper l’un et l’autre. « Je dois vous punir vous aussi ? »[/color] Ils hurlent les enfants et ça le fait rire alors qu’il se rapproche de l’eau, se ravisant finalement pour les poser dans le sable à peine mouillé. « Allez préparer vos sacs avant que je change d’avis. » Il ne faut pas plus de temps pour que les enfants déguerpissent le laissant quelques secondes seul devant l’étendu bleu. Son regard qui se perd au loin alors qu’il ferme un peu la mâchoire. Peut-être que cette virée est une erreure de plus sur sa liste, une de celle qu’il regrettera bientôt et il est bien difficile pour Gauthier d’agirs sans réfléchir à ça - ne pas penser au futur - à ce qui l’attend. Toujours ce désir de contrôle trop peu inassouvi au côté d’Elisabeth.

Quand il se retourne, toute la petite troupe est prête et il les rejoint pour ouvrir la marche, Elisabeth se chargeant de la fermer. Le sentier qui les emmène dans la forêt regorge de petits animaux, de plantes que Gabriel et Elisabeth ne connaissent pas encore et qu’Oliver se fait une joie de présenter. Un vrai petit aventurier. Ils avances à bonne allure ce qui n’est pas pour déplaire au trader, les minutes s’entendant en heure, les quelques pauses suffisantes à la petite troupe jusqu’à ce qu’un son bien connu lui chatouille l’oreille. Il l’attendait depuis un moment. « Shhhhtt, écoutez. » Le silence se fait alors que tous les 4 tendent l’oreille. « C’est une cascade tonton ? » Gauthier hoche la tête, le sourire qui éblouit son visage. « Tu arrives à la trouver ? » Lui sait où elle se trouve, il est déjà venu en éclaireur, mais le jeu amuse les garçons qui finissent par mettre la main sur le petit bassin d’eau douce. Un petit coin de paradis au milieu de la forêt avec sa petite cascade. Rapidement tout le monde se retrouve en maillot pour sauter à l’eau. Les batailles commence, le jeu d’enfants, les rires qui résonnent dans le silence de la forêt. Le temps semble se suspendre pour cet instant de bonheur. « On peut faire une pause ? » Les deux enfants sont fatigués, les yeux qui se ferment un peu tout seul. C’est Elisabeth qui se charge de leur installer la nappe pas si loin du bassin pour qu’ils se reposent un peu.

En quelques minutes les deux enfants sont endormis, laissant les adultes en tête à tête alors qu’ils les regardent en silence. « Viens… » Presque par réflexe sa main vient chercher celle de la blonde alors qu’il l’emmène avec lui dans son ascension jusque vers le haut de la cascade. De là ils ont une bonne vue pour surveiller les deux garçons mais aussi pour les laisser dormir en paix. « Je ne voulais pas te priver de ta sieste, mais je me suis dit que la vue te plairait. » Elle n’est pas sans lui rappelle ce fameux soir en forêt, celui où il a appris pour sa paternité. Tous deux d’ailleurs retrouvent une position assise, leurs mains se quittant un peu à regret alors qu’ils font pendre leurs jambes dans le vide. « On peut tenter le grand saut si ça te tente après. je l’ai fait la dernière fois - le bassin est assez profond. » Mais pour l’instant il apprécie ce moment isolé avec elle. Au milieu de la nature, leur élément à tous les deux.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyDim 2 Juil 2017 - 17:39


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Je sais, je suis allée trop loin, mais pour une fois, je n’ai simplement pas réfléchi. Je souhaitais voir sa limite, je crois que je suis allée au-delà de celle-ci. Je ne voulais pas le froisser, détruire cette légèreté ambiante et pourtant, je pense avoir mis les deux pieds dedans. Tentant vainement de me rattraper, je passe par des moyens faciles mais semblant que peu efficace, surtout vu sa réaction actuelle… « Je trouve que tu te débrouilles bien.» Je plisse les yeux et lâche les petits monstres sur lui. Rapidement, il les métrise et se dirige à nouveau dans l’eau alors que mes yeux s’agrandissent, ne souhaitant pas voir les deux enfants dans l’eau, même si je sais qu’ils s’en sortent un peu dans cet environnement, je préfère être près d’eux quand ils se baignent… Devant penser la même chose ou se ravisant pour toute autre raison, Gauthier revient avec les enfants toujours sous le bras vers la plage, leur évitant une baignade forcée et des vêtements trempés comme j’ai pu en faire la belle expérience quelques instants plus tôt. «  Allez préparer vos sacs avant que je change d’avis.» Imitant les garçons, je pars en direction des sacs, retirant par la même occasion mon haut gardant simplement mon maillot de bain pour ne pas attraper quoi que ce soit. Une fois les sacs sur les dos, les chaussures dans les pieds, nous partons, suivant Gauthier à la tête du groupe alors que je préfère rester en retrait surveillant leurs arrières et laisser le trader respirer un peu, alors qu’il nous montre cette île splendide. Nos pas s’enchainent, les enfants presque au galop ont hâte de découvrir la destination, imitant en même temps les moindres gestes de l’homme en face d’eux. Je ne peux retenir un sourire les voyants faire, voulant prouver à cet homme qu’ils sont forts eux aussi. Oliver conte la beauté du paysage, la flore de l’endroit qu’il connait déjà et qu’il est fier de nous présenter. « Shhhhtt, écoutez.» D’un coup, Gauthier s’arrête ce qui me fait tendre l’oreille et avant même qu’il le fasse remarquer, un nouveau sourire s’étend sur mes lèvres, ayant deviné vers quel endroit il souhaite nous diriger. Rapidement, Ollie comprends et les deux enfants se mettent à chercher l’eau avant de tomber dessus et d’y courir sans attendre, abandonnant les sacs sur la berge et fonçant démarrer une bataille. De nouveau, mon cœur se libère, l’instant est parfait et je ne regrette pour rien au monde d’être venu jusque-là. Le sourire de mon fils me remplit de joie et le regard de Gauthier laisse ma raison dévier et ne penser à rien qu’à cet instant

« On peut faire une pause ? » L’épuisement se lit sur leur visage, ce qui m’active pour leur installer nappe et sac en guise d’oreiller. Les deux enfants, s’allongent et en quelques minutes, leurs yeux clos deviennent plus lourds les emportant vers un sommeil réparateur afin de nous tenir nous éveiller jusqu’à la fin de la nuit… Je veille à ce que leurs serviettes les couvrent parfaitement, posant sur eux ce même regard par lequel ma mère me couvait et que je ne supportais pas tout en l’aimant de tout mon être. « Viens… » La voix de Gauthier me sort de cette rêverie alors que sa main prenant la mienne fini de me réveillant, laissant un frisson parcourir mon être tout entier. Sans un mot, je le suis sans jamais lâcher cette main qui me rapproche de lui. Doucement, nous montons à bonne allure sur le rocher dominant alors l’endroit laissant place à une vue miraculeuse de l’île entre eau et forêt, la cascade rend l’endroit presque paradisiaque et la compagnie que j’ai est telle la cerise sur le gâteau… « Je ne voulais pas te priver de ta sieste, mais je me suis dit que la vue te plairait. » Je souris, riant presque dans un souffle et passe mon regard de Gauthier à la nature, ne sachant pas ce qui fait battre mon cœur aussi fort. « Je suis heureuse d’avoir été interdite de sieste dans ce cas. C’est merveilleux… » Et pourtant peu de roche et d’altitude sont en jeu, changeant entièrement de notre terrain de jeu habituel. A ses côtés, je m’installe alors que nos mains se délient laissant mon myocarde s’alourdir mais sans dire un mot. « On peut tenter le grand saut si ça te tente après. je l’ai fait la dernière fois - le bassin est assez profond.» J’acquiesce silencieusement, je veux bien tenter le grand saut, surtout que la chute doit réellement valoir le coup et juste pour voir la tête des deux garçons en bas, cela vaut bien tout l’or du monde. Un silence s’installe alors que nous contemplons le paysage, les alentours et cette île, sans que rien ne paraisse gênant ou venant d’un malaise. Regrettant presque de ne pas avoir pris mon carnet, je photographie la moindre scène devant moi pour pouvoir la retranscrire à la suite sur un bout de papier. Se tournant vers lui, mon regard s’adoucit et sans réfléchir, ma lèvre se retrouve entre mes dents. J’aime ces instants de calme, la paisibilité du lieu, mais je donnerais beaucoup pour savoir ce qu’il se passe actuellement dans son esprit. « Désolée pour tout à l’heure… » Ne lâchant pas son visage du regard, je dois me faire violence pour que ma main n’aille pas rejoindre la sienne. « Je n’aurais pas dû confronter tes règles. » Mes iris se dirige instinctivement vers les deux garçons quittant alors la perfection de son visage. Je m’en veux, je n’aurais pas dû agir ainsi, oubliant que les garçons pouvaient prendre l’exemple et voir qu’il n’était pas grave de bafouer l’autorité des adultes.

Une idée, un souvenir me fait frissonner, mes yeux se ferment, mon cœur se fait lourd et mes jambes se recroqueville contre moi alors que mes bras les enlacent pour contrer le froid mais aussi me protéger de moi-même. Un sourire passe sur mes lèvres alors que la situation n’est plus si ironique que ça. Pourquoi à chaque fois que nous nous retrouvons tranquillement dans un tel endroit, je me dois de lui faire des annonces pouvant changer les choses et alourdir l’instant ? Inspirant profondément, je ne prends pas le temps de réfléchir pour ne pas me raviser, sans savoir si j’ai raison ou non de le lui annoncer, mais je ne peux plus garder de choses secrètes, surtout pas avec lui… « J’ai demandé le divorce, Gauthier. » Je n’ose poser le regard sur lui, le fixant sur l’horizon alors que mes mains viennent réchauffer mes bras. Je ne sais pas pourquoi, j’ai besoin de lui dire sans pour autant en avoir envie, sachant qu’après cela, tout peut à nouveau changer, tout peut se perdre et je redoute à cet instant sa réaction, ayant peur d’à nouveau avoir gâché cet instant…


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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyMer 5 Juil 2017 - 0:40


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Gautelisa

Il flotte dans l’air un goût de bonheur - il est à peine perceptible et pourtant bien présent. En haut de ses rochers - loin du monde vivant et de tout ce que cela implique - il y a la simplicité d’un moment à deux que même les garçons ne semblent pouvoir briser. De la haut pourtant Gauthier les observe endormis - presque comme une rêve - une image que son esprit pourrait créer, de plénitude. Pendant quelques secondes il n’est plus question de contrôler ce qui l’entoure mais juste d’en profiter - de se laisser emporter par la vue, le bruit de la cascade, la chaleur de ce corps si souvent désiré à quelques mètres du sien. Seuls les mots semblent pouvoir briser cet instant et quand il entend sa voix - il a presque peur de ce qu’elle va lui dire. De ce qui pourrait briser cet instant. « Désolée pour tout à l’heure… Je n’aurais pas dû confronter tes règles. » Il ne pensait pas revenir là dessus - préfère laisser le passé là où il est - ce n’est pas si grave au final il le sait bien. « Ce n’est rien. » C’est faux pourtant - ce n’est pas rien, pas pour lui, mais elle l’a compris et il n’a pas envie de revenir sur ce sujet. Au contraire il voudrait lui parler de choses plus tendres - il voudrait avoir les mots pour la faire sourire et oublier ce qui peut parfois les séparer - comme cette rigidité dont il fait preuve trop souvent. Mais parce qu’il n’a pas les mots c’est le silence qui prend place à nouveau.

Il n’a pas besoin de la regarder pour sentir le mouvement de recule de sa part - cette façon si caractéristique dont elle se replie sur elle même avant de lui parler. Il la laisse faire pourtant, ne brusque rien même si son impatience pour ce type d’information lui donne envie de la presser - parce qu’il sait bien qu’elle a quelque chose à dire - il l’a senti très vite ce matin - avant même sans doute qu’ils ne montent sur le bateau. Et enfin les mots s’échappent.  « J’ai demandé le divorce, Gauthier. » Pas un mouvement - pas une regard ou même une grimace. Il reste statique en entendant ses propos. Se contente juste d’avaler sa salive avec plus de peine qu’à l’ordinaire, refermant sa mâchoire avec force. « D’accord. » Il ne se sent pas le droit d’en dire plus. Pas lui - pas quand l’émotion qui le prend est tout ce qu’il déteste chez lui. Ce soulagement - cet envie d’elle, il se refuse à  le montrer. Il se déteste de trouver du réconfort dans cette révélation alors pourtant que c’est tout un pan de la vie d’Elisabeth qui vole un éclat - que c’est une famille qui est brisée et que c’est - il le sait bien - en partie sa faute. Il n’a pas le culot de penser qu’elle le fait pour lui - parce qu’elle sait qu’il n’a pas grand chose à lui offrir… Mais toute cette situation il l’a créée ce jour où il a cédé à la tentation - ou dans ce chalet il a goûté pour la première fois à son corps en lui offrant cet enfant que Daniel n’aurait jamais pu lui donner…

Enfin après ce qui semble être une éternité il tourne le regard vers elle. Elle est triste sans doute - c’est normal mais Gauthier n’a pas les mots - il n’a pas les gestes. N’a jamais été très bon pour consoler ou pour adoucir ce type de situation. « Je suis désolé… » Et il l’est, parce que lui non plus n’a pas voulu croire que les choses en arriveraient à ce stade. « J’étais persuadé qu’il changerait d’avis… Qu’il reviendrait pour vous. » C’était l’ami dont il se souvenait - c’était l’évidence pour Gauthier, celle pour laquelle il s'était empêchée de prendre cette place dans la vie d’Elisabeth et de son fils. Mais Daniel n’était pas là - il faisait le mort et laissait filer cette famille qu’il avait pourtant tant désiré. « Tu lui as parlé ? » Il pose la question un peu timidement - comme pour tâter le terrain - celui sur lequel il a ou non le droit de s’engager. D’un geste tout aussi maladroit sa main vient se poser sur le bras d’Elisabeth - imaginant que c’est ce qu’il doit faire pour la consoler - que c’est ce qu’il faut faire en tant qu’ami, mais la vérité c’est qu’il ne sait rien de toute ça et que finalement plus instinctivement cette fois sa main remonte jusqu’à son cou - un peu trop lente dans une geste sans doute trop doux pour la situation - pour que ça ne veuille rien dire. « Ca va aller ? » Pour elle, pour gérer tout ça et accepter la situation. Il voudrait lui demander de trouver un autre moyen - de faire mieux pour Daniel, pour Gabriel aussi mais il n’en fait rien - il a trop fait déjà et n’ose pas plus… Ce n’est pas son histoire… Pas ce pan là tout du moins.
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Message(#) Sujet: Re: Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa Tell me what you want from here, something that were like those years + Gautelisa EmptyVen 7 Juil 2017 - 16:53


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Silencieuse, ma respiration soulève à rythme régulier mon buste alors que mon regard ne quitte pas l’horizon qui se dessine face à nous. Le soleil a déjà débuté son incursion rendant les alentours toujours plus irréels. Sans y réfléchir je viens de lancer une bombe et muette, je le laisse réagir dans un calme que je lui connais parfaitement mais auquel je n’étais plus si habituée. Sa réaction neutre, me fige le sang et sans même un regard dans sa direction, je tente d’imaginer les traits de son visage aussi neutre que possible. « D’accord. » Je ferme difficilement les yeux avant de les rouvrir avec autant de mal, mes paupières pesant d’un coup plus qu’elles ne l’ont jamais fait. Mes lèvres se pincent et le silence reste parfait entre nous. Ce n’est pas notre silence, pas celui, léger que nous pouvons supporter habituellement pendant des heures. Pesant, intense, j’ai du mal à le supporter mais je reste, impassible, ne pouvant le rompre. A cet instant, j’aimerais être dans les dessins animés si chers aux yeux de mon fils ou même de mon cousin, je souhaiterais être l’heureuse détentrice de la lampe du génie pour lui demander de lire dans les pensées de l’homme à mes côtés, pouvoir comprendre ce qu’il se passe en lui, savoir sa réaction, détruire ce mur qu’il a bâti pendant tant de temps autour de lui. Jamais je ne voudrais qu’il change et je n’ai pas la prétention de penser qu’il le ferait pour moi, simplement connaître ses pensées, ses envies, ou cette bataille pouvant se dérouler dans son esprit m’aiderait énormément en ce moment. Mordant ma lèvre, je risque un regard vers lui, mes iris azurs ne pouvant alors plus quitter son visage. Durs, sévères et parfaits à la fois, les traits de son visage sont contractés, ni trop ni pas assez laissant apparaitre sa jugulaire tapant contre sa peau bien plus qu’à son habitude. Perdue dans l’observation fascinante de son visage que j’ai longuement appris par cœur, je tourne à temps le mien, comme une enfant prise sur le fait alors que ses yeux se rivent vers moi. Je ne comprendrais jamais mes réactions face à lui, je sais simplement qu’avec lui, je ne suis pas la même, tout en étant moi à part entière…

« Je suis désolé… » Rompant le silence, sa voix percute mes tympans avec une douceur sans pareille, comme s’il tentait de me réconforter, sans savoir comment, sans comprendre pourquoi. En dix ans, je ne suis pas sûre de lui avoir connu un grand moment de réconfort, je pense même qu’il n’apprécie pas le faire. A cet instant, je suis loin de lui en vouloir, car je ne pense pas en avoir besoin. Je suis à l’origine de cette demande, je l’ai faite après une longue réflexion mais sûre de moi. « Tu n’as pas à l’être. » Et je le pense. Tournant à nouveau mon visage vers lui, je laisse y apparaitre un léger sourire alors que mes mains jouent entre elles et que ma lèvre vient à nouveau s’enfermer entre mes dents. « J’étais persuadé qu’il changerait d’avis… Qu’il reviendrait pour vous. » Je l’étais également le premier mois, puis doucement, j’ai perdu cette illusion, ce sentiment que jamais notre mariage ne pourrait se rompre, même pas pour tout l’amour que j’éprouve pour Gauthier. Dix ans que mon cœur est partagé et que jamais je n’ai réellement pu choisir, prenant la voix qu’il me montrait, la plus simple, celle qui ne m’a jamais rien demandé. Hochant délicatement la tête, je ne peux détourner mon regard du sien, perdue dans l’immensité de son âme, je suis presque surprise quand il reprend la parole pour me demander cette question. « Tu lui as parlé ? » Je n’aurais pas agi ainsi sans cela. « Je lui ai parlé. Je… » Avant que je continue, sa main vint se poser sur mon bras, électrisant ma respiration et brûlant la moindre parcelle de mon cœur dans un élan de désir inattendu. Délicatement, sa main s’invite dans le creux de mon cou et je dois à nouveau me pincer les lèvres pour garder mon calme et ne pas laisser les sensations m’envahir aussi intensément. « Ca va aller ?»

Pourquoi ? Pourquoi s’inquiète-t-il pour moi ? Pourquoi prendre le temps de savoir si je vais bien, de tenter de me rassurer et d’être là ? J’ai agis et en le faisant, j’ai probablement blessé à nouveau son plus proche ami. Pourtant, je suis incapable de lui faire remarquer, de lui dire d’arrêter de le faire, parce qu’ainsi, je le garde égoïstement plus longtemps à mes côtés. D’un geste doux, je viens poser ma main contre la sienne, et tout aussi délicatement vient la porter à mes lèvres, y déposant un baiser dans un sourire. Ne pouvant la laisser partir, je laisse mes doigts s’entremêler aux siens, le laissant tout de même libre de les libérer au moindre instant. « Ça va aller. » Ne pouvant plus rompre notre échange de regard, plus rien est visible à mes yeux que lui et lui seul, comme cela toujours dû être le cas. « Je ne suis pas sûre de mériter autant d’attention de ta part, Gauthier… » Je ferme les yeux pour respirer et prendre le courage de cette révélation qui l’éloignera lui aussi peut-être à jamais. « Il m’a demandé de ne pas le faire, de lui laisser plus de temps. Du temps pour se retrouver, pour comprendre, seulement je n’en suis plus capable. Même avec du temps nous ne retrouverons jamais ce que nous avions, ce qu’il imagine encore. Je refuse de lui infliger un mariage aussi faux, il ne le mérite pas, je refuse de n’être qu’une illusion à ses yeux. » Je ne peux m’imaginer à nouveau à ses côtés, je ne sais même pas si à nouveau, je serais capable d’autant de douceur et d’attention pour lui. « Et s’il a besoin d’une sorte d’ultimatum pour simplement me demander de ne pas le faire sans agir, je pense qu’il a simplement baisser les bras et depuis longtemps. » Car je ne crois pas que le petit ami que tout le monde rêve d’avoir puisse mettre neuf mois à rappeler la femme de sa vie… Nerveusement, mon pouce dessine des cercles sur la paume de sa main, ne sachant pas si je dois continuer, si oui ou non, je dois lui dire que j’ai pris ma décision et que sans réaction de la part de Daniel, je pourrais aller jusqu’à le priver de ce fils qu’il pensait être le sien. Il n’a plus de raison de le faire, s’il le souhaite il le peut encore, mais je ne lui laisse pas plus d’une semaine, ou peut-être même que ma décision est déjà faite… Je préfère tout de même m’arrêter là, ne pas poursuivre, ne pas tout envoyer en l’air, simplement lui dire ce qu’il doit savoir. « Je crois que j’ai aussi besoin de faire le point sans le poids de cette bague… » Sans même avoir réfléchi à cette phrase, elle part comme dans un souffle alors que ma main libre vient effleurer le rond d’or autour de mon cou dans un geste absent.

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