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 You talking about me, I see a shade [Nathan]

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Message(#) Sujet: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyJeu 1 Déc - 17:36


Les possibilités qui s'offrent à vous pour tuer le temps sont aussi rares que multiples. Elles sont d'autant plus rares lorsque votre répertoire n'affiche que quelques pauvres numéros et que vous n'éprouvez aucunement l'envie d'appeler pour demander leur disponibilité. Il peut, il le sait, prendre une seconde pour en appeler un au hasard, puis un deuxième. Mais ce qu'à horreur Joey, c'est qu'on lui dise que ce ne serait pas possible, qu'on lui réponde par la négative, et qu'on le laisse sur le bas-côté. Alors, pour ne pas prendre le risque d'essuyer un refus, il préfère y aller seul, avec son parka Marka bleu marine hissé sur ses épaules, une carte de crédit, son téléphone et les clés de la maison. Il ne se casse pas la tête, il se prépare en quelques minutes, observe son reflet et se juge tout à fait présentable. Il n'a pas d'optique en tête, juste de tester ce bar si bien coté sur fortitude valley.

À son arrivée à Brisbane, il avait repéré les bars les plus prestigieux du centre, ceux qui affichaient les meilleurs avis pour la qualité de leurs services et de leurs prestations. Il avait fait défilé sur son smartphone les avis assommant des satisfaits, s'arrêtant plus longuement sur les énervés qui n'avaient pas pleinement apprécié leur séjour dans ce trou à Rat. D'après un certain Jules, il semblait que les serveuses n'étaient pas toutes cordiales et qu'elles oubliaient certaines commandes. Pas vraiment poli, une brune à la limite de l'insolence. Oh peut-être qu'il grossissait les traits et qu'elle s'était retrouvée dans une situation plutôt agaçante, peut-être même que ce groupe d'hommes en question avaient été des rustres et l'avaient malmené... Joey ne tenait pas réellement à en connaître les véritables tournants de cette histoire, il se contenterait de titiller cette fille brune si elle bossait encore là. Il ne fallait pas tout croire, le commentaire datait d'il y a deux mois, et dans ces trous à rats là, ça tournait beaucoup. La dite brune serait sûrement aux abonnés absents. Les patrons n'aimaient pas les grandes gueules. Ça brisait l'image de l'enseigne. Oh... Un air de déjà vu. Turn over, c'est fini pour toi. N'était-ce pas ce qu'il lui était arrivé ? Bon à jeter, ingérable, détestable... Quelques conneries qu'il avait entendues quelques mois plus tôt resurgissaient, il les regardait danser dans son esprit au loin sans vraiment réagir. Spectateur de ces souvenirs qu'il ne voulait plus vraiment voir.

Long était le voyage, fastidieux était la conduite du chauffeur de bus. Il était lent, très lent, incroyablement lent que Joey était prêt à s'endormir sur la banquette arrière avec la bave aux lèvres. Et les autres gens étaient là stoïques, à regarder les éclats lumineux défiler en dehors, comme si cette conduite grotesque les indifféraient. Ça manquait de vie dans ce bus, de mordant et d'action. Il s'ennuyait et cela présageait une soirée d'autant plus crevante d'ennuie. Il aurait peut être dû suivre sa mauvaise voix, celle de rester à l'appartement, dans ce quatre vingt dix mètres carrés aux baies vitrées surplombant la cité. La mauvaise voix remportait souvent contre la bonne. La bonne voix qui lui disait de sortir, de prendre l'air, de faire ce pourquoi il avait accepté ce contrat de merde avec son manager. Le temps faisait son oeuvre, il s'était lié avec quelques personnes ici, mais il n'y avait rien de concluant, il se lassait toujours vite, et il n'était toujours pas motivé à faire les choses biens. Mais, à son sens, que signifiaient faire les choses bien ? Certainement pas se lever et aller demander au contrôleur s'il pouvait appuyer un peu plus sur l'accélérateur. L'odieux personnage, avec sa barbe saillante et dégoûtante, paraissait agacé, et il se retenait de dire le fond de sa pensée. Non mais vas-y le moche, dit ce que tu penses. Au lieu de répondre sur l'offensive, il resta muet une seconde et préféra être professionnel. Le con. Excusez-moi. Je vais faire de mon mieux. Vous avez un rendez-vous ? C'est le gars qui allait avoir un rendez-vous avec son pied oui. Non... J'ai une permission de minuit. Un peu comme Cendrillon. Vous voyez le genre ? Le mec prit même le soin de regarder son horloge, le con... Il soupira, bruyamment, referma ses poings dans ses poches, et il repartit à sa place.

Le Canvas c'était très... Comment dire. Rustique. La couleur marron crevait les yeux. Il y en avait sur le canapé en cuir, sur le plancher, sur les tables, les chaises, le bar en était recouvert. Joey trouvait cette couleur fade et sans saveur, grotesque et rustre. Il n'avait pas apporté un très grand intérêt à la photographie de présentation sur son smartphone, pas suffisamment pour voir que ce bar et ses occupants ne lui plairaient déjà pas. Très moderne la décoration. J'aime. Avait-il glissé en se hissant sur un tabouret après avoir jouer des coudes pour l'atteindre. On n'avait pas trop prêter attention à son propos, et c'était bien mieux comme ça. Il n'était que dix heures du soir et les groupes d'amis se battaient déjà pour des tables. Un virgin mary. Sans alcool, un petit cocktail bien sympathique qui lui donnerait l'impression de se fondre dans cette masse d'ivrogne. Ce tableau plein d'illusion lui faisait afficher l'ombre d'un sourire alors qu'il scrutait les visages. C'est à cet instant qu'il le reconnut. Le chérubin que Lou lui avait présenté en toute innocence, comme si de rien était. Avec son deux roues, il avait bien dû écraser quelques pieds non ? Un sourire étrange naquit sur ses lèvres alors qu'il se mettait à le fixer, lui sur la droite du comptoir, l'autre au centre, il finirait bien par lever la tête dans sa direction, par le remarquer. Quoique la taille du comptoir n'était pas à l'avantage de Nathan. Joey aurait pu se déplacer et aller le surprendre, lui demander ce qu'il venait faire ici (en dehors de boire, ou de retrouver des amis), mais non. Il préférait rester à sa place, légèrement redresser sur son tabouret, à le fixer sans ciller, son cocktail entre les mains.


Dernière édition par Joey Donagan le Ven 2 Déc - 12:18, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyVen 2 Déc - 11:53


Myrddin est parti. Ça doit faire maintenant déjà presque une semaine que l'appartement est un peu trop vide. J'avoue que ces derniers jours je suis resté seul chez moi, a part aller au boulot le matin et revenir le soir je n'ai absolument rien fait. Je me suis morfondu dans cet appartement qui me semble beaucoup trop trop grand d'un coup mais surtout trop silencieux. Le vendredi soir, je me suis dis qu'il fallait que je me reprenne en main . Myrddin habite avec Thomas maintenant, il faut que je me fasse à cette idée que voilà, c'est fini, il ne revivra plus avec moi. Alors, lorsque Terry m'a demandé si je voulais sortir boire un coup avec lui et d'autre collègues, j'ai directement accepté.

Et c'est ainsi qu'à 21h30 je me retrouve avec eux dans le bar. Attablé, avec ma bière, je discute joyeusement avec Terry. Nos sujets sont divers et variés, passent du boulot aux voitures puis reviennent à des sujets plus abordable, puis plus philosophique. J'avoue que je m'amuse bien et que je parviens a oublié ma solitude du moment. Et pourtant, je me surprends à regarder plusieurs fois de suite mon portable. A la recherche d'un message ? D'un appel ? De qui ? Myrddin ? Ou peut-être même Joey ? A cette pensée, mes joues prennent une teinte un peu plus rosée.

Joey, c'est cet homme à qui Lou m'a présenter. Elle m'a dit très clairement que je devrais me le faire, que ça me ferait du bien et me décoincerait. J'avoue que je ne savais pas trop comment le prendre, si je devais me sentir flatté ou, au contraire, trahis. Fort heureusement, devant Joey elle a agit de façons naturelle, sans montrer ses intentions. Mais a lui, elle lui à dit quoi ? Sûrement la même chose qu'à moi. Enfin, j'espère naïvement que ce n'est pas le cas.

Lorsque je fini ma bière, je m'excuse rapidement, attrape mon verre et me dirige vers le bar. Là, je pose mon verre sur le comptoir et me redresse un peu pour pouvoir parler au serveur. Pendant qu'il prends ma commande, mon regard se tourne un peu vers la gauche. Et mon cœur rate un battement. C'est Joey. C'est lui qui est là-bas, à me fixer. J'écarquille légèrement les yeux puis baisse le regard. Observant mes genoux que je trouve soudainement fort intéressant, j'hésite. Le voir ? Rester ici ? Retourner chez mes potes comme si de rien n'était ? Je déglutis, hésite longuement puis relève mon regard vers le barman qui pousse ma bière vers le bord afin que je puisse mieux l'attraper. Je le remercie, lui donne l'argent nécessaire, attrape ma boisson et prends une longue gorgé.

Peut-être est-ce cet alcool en plus qui me donne le courage ? Peut-être, je ne saurais le dire. Dans tous les cas, au lieux de rejoindre mes amis, je passe à côté du bar et m'avance vers Joey.   «Hey » le saluais-je avec un petit sourire timide.  « ça-... » je ne peux en dire d'avantage car un homme relativement bourré se fait bousculer et, n'ayant pas d''équilibre, s'accroche à la première personne qu'il trouve. A savoir: moi. Fort heureusement, je parviens à me maintenir sur mon fauteuil. Mais ma bière, elle, elle se fait la malle et se déverse sur les cuisses de Joey. Tandis que le verre se brise en plusieurs morceaux au sol, le temps semble s'être arrêter pour moi.

Je fixe le pantalon mouillé du jeune homme et met quelques temps avant de réagir. "Oh merdemerdemerdmerdemerdemerde!!!!" m'exclamais-je "désolédésolédésolé" me confondais-je en excuse. J'attrape une serviette posée sur le bar et sans réfléchir, je la pose sur la cuisse proche de l'entre jambe du homme.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyJeu 8 Déc - 10:15


Les regards s'accrochaient. Il l'avait vu, c'était une bonne chose. S'il s'était détourné, aurait-il laisser ses jambes le guider jusqu'à lui ou aurait-il choisi d'ignorer cet appel ? Nathan, les lèvres légèrement entrouvertes, prenait un temps de réflexion quant à sa décision... D'après son regard, qui allait et venait d'une table au fond de la salle à lui, il n'était pas venu seul, et cela piqua la curiosité de Joey. Ces gens, les amis à Nathan, allaient-ils s'inquiéter que ce dernier ne revienne pas ? L'un d'eux viendrait-il vérifier s'il ne s'était pas casser un doigt dans les roues de son fauteuil ? On notait tellement de possibilité que Joey fut forcé de s'en tenir à ce qui se produirait, tout était une question de laisser aller, les actions en amenaient des autres et... et vraiment, il ne s'attendait vraiment pas à ce que ceci se produise. Joey avait simplement suivi du regard la progression du jeunot, se tournant sur son siège pour être en face de lui quand il arriverait sur ses roulettes.

Il ne s'attendait pas à ce qu'un homme passe devant eux, tape dans le verre du brun et que le contenu ne se déverse sur son pantalon. La sensation de froid l'avait fait bondir en arrière, un instant de recul entre la surprise et l'effarement que cette soirée débute aussi mal. Je te l'avais dit qu'il y allait avoir son pesant en emmerde aujourd'hui. Sifflait sa voix sombre au coin de sa tête, alors qu'il s'entendait gémir puis grogner d'insatisfaction. Il n'aurait pas pu faire mieux comme bruit pour faire fuir le jeune handicapé qui prenait déjà le temps de pleurnicher des excuses qui n'arrangeraient de toute façon pas l'état de son pantalon.

Putain, c'était comme s'il s'était pissé dessus.  La vue était désagréable, la sensation aussi, et il avait juste une envie folle de verser le contenu de son virgin mary sur le pantalon sec de son nouvel ami. Une envie tellement prenante qu'il se voyait agir, serrant entre ses doigts la courbe du verre, le faisant pencher jusqu'à ce que le liquide se déverse devant le regard surpris du bambin. Wouah. C'est chaleureux comme accueil. Mais bon tu sais, j'avais vraiment, vraiment pas besoin d'une douche. Il m'avait déjà vu pas forcément cordiale, pas forcément avenant, mais il était trop mignon pour se trouver offusquer par ses commentaires... Enfin... il fallait être honnête, Joey ne connaissait personne de joyeux après s'être fait renverser en début de soirée un verre d'alcool près de l'entrejambe. Si on oublie les pisses and love qui se prenaient pour des rois de l'amour évidemment...

En analysant cette situation et l'effort que le plus jeune déployait pour nettoyer le carnage, il aurait fallu prendre le temps, posément, de réfléchir à ce qui venait de se produire. Dans les faits, il n'était pas fautif, il était même extrêmement désolé par ce qu'il venait de se produire. On précisait aussi que le fautif primaire de cette pissante situation, c'était l'homme bourré qui venait de se faire la malle en quittant le bar, la démarche peu assurée de celui qui avait déjà terminé sa soirée avec dix grammes dans chaque oeil... Joey aurait pu détourner sa colère sur cet homme-là, quoiqu'un homme bourré était toujours plus dangereux qu'un homme sobre. Alors, allait-il vraiment s'énerver contre Nathan ? Un homme désoeuvré, bloqué dans son fauteuil, sans vraiment de possibilité de se défendre ? Non sérieusement... L'ancien mannequin n'en était pas arrivé à cet état d'énervement, et il ne se voyait pas encore exploser de rage devant le minois du jeune à roulettes. Déjà, on ne frappait pas plus faible que soi, et en plus de cela, il valait mieux tenter de temporiser. Un rire nerveux s'échappait de sa gorge alors, rien qu'à cette pensée. Temporiser, lui. Il n'avait que ça à faire, jouer le mignon gentil, à dire que c'était pas grave avec un sourire bien hypocrite, alors que dans sa tête il fulminait.
Il était bien content de le voir il y a deux minutes, là il avait un peu de mal. Relativise hein. Tu vas y arriver. Et là, une idée lumineuse (à son sens) lui venait à l'esprit. Il retirait la serviette qui ne serait franchement pas à éponger grand chose, vu que son pantalon avait bien bu une partie de la boisson... D'ailleurs, l'odeur de la bière lui piquait le nez, mais il était encore capable de résister à cette odeur même lorsqu'elle lui remontait dans les narines. Il se laissait glisser hors de son tabouret et poursuivit en ne quittant pas Nathan des yeux, avec une pointe de colère et de malice : Vraiment tu es désolé ? Tu fais du combien en tour de taille ? On ne doit pas être trop éloigné, à vu d'oeil on doit être assez proche... Alors... On aura qu'à échanger les pantalons. Après seulement, on sera quitte. J'oublierai ta maladresse.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyJeu 8 Déc - 13:43


Quel con. Non mais quel con. Empoté et débile. Voilà ce que je suis. Si j'avais fais plus attention, il ne me serait pas arriver une telle merde. Putain. Je m'en veux vraiment beaucoup. Tellement qu'au final, je ne réfléchis toujours pas plus lorsque j'attrape une serviette du bar et que j'essaie comme un idiot d'éponger la bière qui se trouve sur le pantalon du jeune homme. Je me confonds en excuse et me rétracte un peu lorsqu'il me demande si je suis vraiment désolé. Je relève mon regard vers lui alors qu'il écarte ma main, reprenant que, vu qu'on fait à peu près la même taille, j'ai cas lui filer mon propre pantalon.

 «Je … que … quoi ? » bégayais, posant mon regard sur mon jeans. Il est sérieux là ? Non mais parce que … je refuse clairement de lui filer mon pantalon. Je veux dire, pas que je ne veuille pas l'aider ou quoique ce soit, mais ce n'est pas comme si s'était réellement ma faute. Et en plus me retrouver en caleçon et montrer mes jambes aux muscles un peu trop atrophiés à mon goût, n'est vraiment pas ce que je souhaite maintenant. Je secoue doucement la tête et déglutis.  « ça va pas être possible » dis-je d'une petite voix, comme si j'avais peur de la réaction de Joey. Et c'est un peu le cas, je dois avouer.

Mais j'ai peut-être la solution.  « Je ...hum, je n'habite pas loin» reprenais-je en prenant un peu plus d'assurance  « Tu … si tu veux, tu viens avec moi et je te file un pantalon chez moi. Ou alors j'y vais rapidement et je t'en ramène un propre » je me redresse et pose mes mains sur mes roues  «Comme tu veux en fait. Ou bien tu me suis directement ou alors tu attends ici. J'en aurais pour une petite dizaine de minutes » je pose mon regard sur le bel homme et attends une réponse. Et plus j'attends, plus je me dis que ça fait sûrement un peu trop 'invitation'. Pense-t-il peut-être que j'ai autre chose derrière la tête ? En vrai, j'ai juste envie de lui filer un pantalon pour qu'il soit plus à l'aise. Tout le reste, ma fois … pourquoi pas.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyDim 18 Déc - 23:04


Dans la déstabilisation, il n'y avait rien de plus jouissif que de voir que ses propos faisaient mouches. Nathan était un fragile, le genre de personne qui se laissait facilement impressionné et qui surtout, n'avait envie de contrarier personne. Il était tout simplement bon et gentil. Un peu tout son contraire en réalité. De se mettre sur un même tableau ne manquait pas de le faire sourire. On pouvait bien jouer au jeu des septs différences avec eux, on passerait la nuit à en trouver. Le visage de Joey se décrispa, détaillant le jeune homme qui tentait de trouver une solution à ce dilemme. Nathan venait de lui proposer plusieurs cas de figure, ses tentatives étaient veines quand le brun avait son idée bien ancré dans son esprit.

Un de ses sourcils se suréleva lorsqu'il lui dit qu'il lui faudrait une dizaine de minutes tout au plus. Ce ne serait pas plutôt un bon moyen de te défiler ? Dix minutes c'est très rapide en fauteuil pour aller et revenir. Tu habites à coté ou tu as un turbo réacteur derrière ton joli fauteui ? Hm ? Puis très franchement, si j'attends ici tout le monde va croire que j'suis bourré et que je me suis pissé dessus et... Si je vais dans la rue elles vont attraper froid. Oui, tout à fait, ce qu'il avait entre les jambes pouvaient attraper froid. Il avait beau ne pas être fragile de nature, sa constitution laissait penser le contraire. Il soupira à nouveau, referma les lèvres, parce que tout simplement il était contrarié que le jeunot essaie de le détourner de son objectif. Tu as peur de me donner ton pantalon ? On aura qu'à bloquer la porte des toilettes avec ton fauteuil, ça sera facile. Joey en était tout à fait conscient, il tirait un peu trop sur le fil, il l'emmerderait, et il le ferait fuir. Mais n'était-il pas si bon dans ce domaine ? À faire peur aux gens ? À être trop m'as-tu vu ?

Ou alors tu tiens vraiment à ce qu'on aille dans ton appartement parce que c'est plus intime. Tout cela dit avec classe et nonchalance évidemment, car rien de ce genre n'atteignait vraiment l'ancien mannequin. Il ne lésinait jamais sur les mots, savaient les cuisiner, et ce sans aucune gêne. Enfin, il arrivait que par moment il ne soit pas apte à mener un dialogue pointilleusement monter...
Il se décala un instant pour finir son verre, parce qu'il avait quand même payer pour celui-ci. D'ailleurs il fut tenter de demander à Potter s'il désirait une nouvelle boisson vu la quantité du verre qui s'était déversé sur son pantalon... Mais il s'abstint parce qu'il sentait le sarcasme encore venir dans sa gorge. Cette situation était aussi énervante qu'ambigüe. D'un coté Joey avait envie de s'énerver en bonne et dû forme contre ce petit jeune, et d'un autre coté ses derniers propos tournoyaient dans son esprit. Ce serait dommage de louper cette invitation, même si cela en était pas une.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyLun 19 Déc - 9:35


C’est bizarre. La première fois que j’ai vu Joey on s’est vachement bien entendu. Il était ce genre de jeune homme gentil et avenant, avec une pointe de nonchalance qui lui allait à ravir. Sa réaction assez excessive d’aujourd’hui me laisse penser qu’il n’a joué qu’un jeu. Pour mieux d’embobiner ? Ça ne m’étonnerait même pas. Je baisse un peu les yeux et soupire discrètement. Désillusion. Je pense vraiment que Joey était quelqu’un de bien. Mais peut-être est-il simplement irritable à cause d’une mauvaise journée ? Parce qu’il a eu une mauvaise nouvelle ? J’espère naïvement que c’est le cas.  Je me recule un peu lorsqu’un des serveurs s’avance vers nous pour essuyer la bière et enlever les morceaux de verre, puis relève mon regard vers Joey qui me demande si partir maintenant pour aller lui chercher un pantalon ne serait pas plutôt un bon moyen de me défiler. Cette idée ne m’avait franchement jamais effleuré l’esprit. Mais il n’a pas tort, ça pourrait se faire. Enfin, ce serait tout de même contre ma nature.

« Non j’habite vraiment pas loin » insistais-je « Et en plus c’est en descente, je pourrais donc prendre de l’avance sur le temps que je mettrais pour revenir » dis-je avec très léger sourire en coin. Je l’observe ensuite me dit que s’il reste ici, les gens penseront qu’il s’est fait dessus et s’il sort ben ses couilles auront froid. Et c’est à ce moment que je m’autorise un soupire de lassitude et un regard ennuyé en mode ‘t’es pas sérieux ?’ avant de secouer la tête «C’est vrai qu’avec déjà presque 30°c à l’ombre en journée et 25°c en soirée tes couilles vont avoir très froid » dis-je, ironique. A-t-il oublié que nous nous approchions de l’été ? Je n’en sais rien. Peu m’importe aussi.

Il réitère sa demande d’échanger de pantalon, disant que si j’ai peur qu’on me voit on peu très bien bloquer la porte avec mon fauteuil. « Non, c’est juste pas possible. Je vais pas te donner mon pantalon maintenant, quoi » dis-je en secouant la tête. Je lance un coup d’œil vers mes potes puis prends mes roues en mains «Laisse tomber, de toute manière s’était une mauvaise idée de venir ici. Bonne soirée ».

Ce disant, j’amorce un demi tour lorsque Joey reprends la parole pour me si l’invitation chez moi était plus une excuse pour devenir plus intime avec lui ou non. Je tourne mon visage vers lui, l’observe puis hausse les épaules «Va savoir » dis-je avec malice en me tournant d’avantage. Très sincèrement, j’espère intérieurement que Joey me retienne. Il ne semble pas être quelqu’un qui abandonne si facilement, je ne pense pas qu’il aime rester sur sa faim.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyLun 19 Déc - 14:47


Il marquait un point pour le coup, il n'y connaissait franchement rien en météo australienne. Ce dont il était sûr du moins, c'est que le soleil tapait toujours très fort et que l'hiver ici était totalement inexistant. Joey se demandait même comment il pouvait nommer ça hiver.

Sait-on jamais. 'Fait humide l'été ici pas vrai ? Puis, le vent est aussi capricieux sur la cote qu'au centre ville. Il pouvait essayer d'avoir le dernier mot, mais cela ne changeait rien au fait que la petite moue que son interlocuteur témoignait d'un agacement profond. C'était peut être l'élément qui aurait dû le faire réagir, cela aurait pu être le moment où Joey aurait laisser tomber les armes parce que ça devenait un peu inutile de batailler plus que de raison. Il ne pouvait pas dire qu'il plaisantait, car ça aurait été à moitié vrai. Il était encore énervé que son pantalon soit dans cet état alors que la soirée venait seulement de débuter pour lui. Il ne pouvait pas lui dire non plus qu'il était désolé de cette emportée alors que le gamin cherchait à recoller les morceaux et qu'il semblait si profondément désolé. Il était trop fier pour accepter d'avoir péter un câble. Alors il ne lui restait pas grand chose pour ramener le mignon vers lui, pour qu'il ait encore envie de lui parler. Joey lâcha son verre et l'abandonna sur le comptoir et s'avança pour barrer la route au fauteuil du jeunot. Ce serait vraiment bête de terminer la soirée de la sorte, et il avait une bonne raison d'y rester...

Okay, okay, okay. On oublie le pantalon, on oublie mes commentaires, mais on oublie aussi tes amis, d'accord ? Il avait mis les mains bien en évidence pour plaider coupable, les secouant un court moment devant le jeune homme pour l'inciter à s'arrêter. Il avait bien remarqué le regard de Nathan vers le petit groupe plus loin, et il était hors de question qu'il aille là-bas. Déjà parce qu'il tenait à ce qu'il reste avec lui, mais aussi parce qu'il n'avait pas envie de se trouver seul à nouveau. Il était possessif aussi, mais on ne faisait pas avouer à un possessif qu'il aimait particulièrement s'approprier les personnes qu'il aimait bien. S'il était encore trop tôt pour Joey de dire qu'il appréciait sincèrement Nathan, il savait que ce dernier lui amenait suffisamment de joie de vivre pour qu'il puisse le considérer comme un ami, comme un lien assez fort qui le rattacherait à Brisbane. De toute façon je ne vais pas te faire sortir le soir pour aller me chercher un pantalon. J'vais faire avec la tâche. Regarde. Même en dissimulant la bêtise, il sentirait toujours l'odeur de l'alcool qui s'infiltrait dans ses narines, et il sentirait aussi toujours l'humidité... Mais bon, ça partait d'une bonne foi d'essayer de montrer qu'il faisait un effort, même minime pour que Nathan accepte de ne plus le laisser planter là. Joey avait retiré son gilet pour l'attacher à la taille, il le fit légèrement tourner sur ses hanches pour dissimuler la partie visible qui était trempé. Cela restait tout à fait inconfortable mais il haussa les épaules en poursuivant.

Vu que ton verre est à moitié vide, j'peux toujours t'en payer un. Si ça ne calmait pas l'embrouille et que Nathan continuait de lui en vouloir, il trouverait bien autre chose. Il ne quittait pas le brun du regard. C'est à ce moment précis que l'ancien mannequin se rendit compte qu'ils étaient observés, que des regards avaient convergé dans leurs directions, que la curiosité mal placée des gens avait fait surface. Il arqua un sourcil avant de demander avec une politesse exagérée :

Allez. Allez. Faites-moi plaisir et regardez le fond de vos verres... C'est un spectacle privé. Un petit sourire tira ses lèvres avant qu'il ne baisse la tête en direction de Nathan, sa sentence allait peut être être terrible, mais il continuerait d'insister sans aller jusqu'à s'excuser pitoyablement quand même hein...
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyLun 19 Déc - 15:12


M'affirmer plus, ne plus tout prendre comme ça vient et me rétracter au moindre problème. Voilà ce qu'on se tue à me dire, ce qu'on essaie tant bien que mal à m'inculquer. Ça ne fonctionne pas toujours, surtout parce que je n'y pense pas. Chasser le naturel, il revient au galop qu'on dit. Et on peut sans problème le prouver avec moi. J'aurais put passer encore des heures à m'excuser, à me rabaisser, à dire à quel point je suis un idiot et que j'aurais dû faire plus attention. Mais ce n'est pas comme ça que j'aurais une meilleure estime de moi-même. Alors, même si ça ne va peut-être pas plaire à Joey, je commence à lui répondre, appuyant mes propos et changeant un peu de mentalité. Juste l'espace de quelques instants, le temps de lui dire que non, il n'aura pas mon pantalon puis de simplement laisser tomber. J'ai beau être naïf, je sais quand une situation est perdue.

Et pourtant. Lorsque je me détourne, je prends un mouvement en compte à côté de moi avant que Joey ne se place devant moi. Les mains tendues vers moi, paume relevé pour me faire comprendre de m'immobiliser, il se reprends. Il dit qu'on oublie tout. Le pantalon, ses commentaires … et mes amis. Je fronce légèrement les sourcils et l'interroge du regard. Pourquoi devrait-on les oublier, eux ? Je lance un coup d’œil et remarque qu'ils discutent tranquillement entre eux. Comme s'ils n'avaient même pas remarqué que j'étais parti depuis plusieurs minutes déjà. Je soupire doucement et hausse les épaules  «Tu parles d'amis ... » soufflais-je plus pour moi qu'autre chose avant de relever mon regard sur Joey lorsque celui-ci dit que de toute façon autant faire avec la tâche pour ne pas me faire sortir la nuit.

Je lui souris doucement et l'observe enlever son gilet qu'il noue autour de sa taille. Je suis le mouvement de ses mains et me surprends à sourire légèrement en le voyant tourner le vêtement de manière à ce qu'il couvre la tâche qu'on ne vois, du coup, plus. Je relève ensuite le regard vers Joey et hoche la tête.  « Ingénieux» dis-je doucement avant d'hausser les épaules lorsqu'il me dit qu'il peux bien me payer un autre verre, étant donné que l'autre est à moitié à vide.

Je regarde vers le bar et c'est à ce moment que je remarque que les gens nous observent. De le curiosité mal placée. Ce genre de curiosité que je n'ai jamais réellement supporté et que me met mal à l'aise. Je soupire doucement et dévie le regard, alors que mon ami, lui, remet ces même gens à leur place. Un sourire amusé étire mes lèvres avant que je ne me reprenne rapidement  « Désolé » m'excusais-je sans savoir pourquoi.  « Je ...hum... je ne dirais pas non pour une nouvelle bière» lui dis-je finalement. Intérieurement, j'avoue être un peu déçu que Joey n'ait pas accepté de me suivre chez moi.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyLun 26 Déc - 11:27


La tentative de fuite de la part de Nathan l'avait un peu remis sur les rails. Il n'était pas trop friand de l'idée de le laisser partir avec une si mauvaise opinion de lui même. Son ancien manager lui dirait sans doute qu'il fallait qui s'en prenne à lui-même, qu'il abusait parfois et qu'il devait apprendre à prendre sur lui. Les vacances longues durée avaient d'ailleurs sûrement pour but d'améliorer cette part de sa personnalité, de le rendre plus délicat, moins sur la défensive. Il poussa un soupire intérieur en se rappelant tous les problèmes et les gens qu'il avait laissé en Amérique.
En croisant le regard océan de son interlocuteur, il remit les pieds sur terre et esquissa un bref sourire. Affirmatif, il voulait bien de ce nouveau verre qu'il lui proposait. Aussitôt dit aussitôt fait, il se trouvait en quelques minutes contre le comptoir. Il commandait la bière, glissait la monnaie puis se retrouver à nouveau à coté du fauteuil roulant. En tendant la boisson miracle à son ami, il se rendit compte de la mine un peu déconfite de celui-ci. Il ne sut vraiment pourquoi il avait cette tête-là, mais quelque chose l'avait chiffonné. Peut être les regards insistants de ces êtres trop curieux ? Cela n'étonnerait pas Joey que Nathan n'ait pas envie d'être le centre de l'attention. Pourtant, il avait bien souri lorsqu'il avait remis ces imbéciles à leur place... Alors cela pouvait tout aussi bien être autre chose. Et il avait très envie de savoir quoi.

Tu veux qu'on aille à une table tranquille ? Celle là-bas va se libérer. Ou, tu veux peut être prévenir tes faux-amis que je t'ai kidnappé avant qu'ils ne s'inquiètent vraiment de ton absence ? Il posait des questions pour la forme, parce que dans l'idée Joey n'avait pas spécialement envie d'aller dire à ces gens qu'il voulait réquisitionner le brun. Il craignait que les amis de son voisin décident de leurs proposer de s'asseoir. On fait comme t'as envie. Mais vu ta remarque de tout à l'heure, t'as pas franchement l'air de vouloir les prévenir. Tout ceci dit avec l'un de ses plus beaux sourires. Ils allaient décidément pas rester stationner au milieu de l'allée à discuter, il fallait qu'ils se trouvent une place, une petite table tranquille. Parler de toute et de rien, parce que la première rencontre avec Nathan lui avait juste donné un aperçu de celui-ci. Il savait qu'il bossait dans l'informatique, qu'il était un accro aux jeux-vidéos, qu'il s'était installé à Brisbane il y a quelques années, qu'il venait de d'Angleterre. Joey pouvait dressé un portrait approximatif du jeune homme, mais il n'en connaissait encore que les contours. Puis j'ai bien envie de savoir pourquoi t'as ce petit air renfrogné. Quelque chose d'autre te chiffonne ? Te contrarie ? J'ai pas fait comme tu voulais ? J'ai dit un truc de travers ? Tu peux y aller avec moi, dire ce que tu as sur le coeur, je te jugerai pas. Le visage de Nathan était si expressif qu'il était difficile de ne pas remarquer qu'il avait quelque chose en tête. Là part exemple, ses lèvres s'étaient légèrement pincés et son menton s'était un peu surélevé. Cela n'avait duré qu'une seconde.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyDim 1 Jan - 17:59


Oui, dans le fond j'aurais préféré que Joey accepte  de venir avec moi, chez moi, dans mon appartement. Pourquoi ? Allez savoir. Pour fuir le vacarme environnant ? Fuir le regard curieux des gens ? Passer directement à l'acte parce que de base c'est pour ça que Lou nous a présenté ? Non. Cette dernière option n'est pas valable. J'accepte donc l'option 'prendre un deuxième verre gracieusement offert par Joey' et l'attend donc ici,sur place. Lorsqu'il revient, il me demande si je veux m'asseoir à une table qui se libère ou si je préfère qu'il prévienne mes amis qu'il me kidnappe. Cette idée, qu'il aille parler à mes collègues, ne m'enchante guère et il semble le comprendre de lui-même. Je lui souris doucement et hoche la tête lorsqu'il désigne une table qui se libère.  «Allons-y pour cette table là-bas du coup » dis-je avant d'hésiter un instant et relever mon regard sur mon ami.  «Tu veux bien me la tenir ? » demandais-je en lui tendant ma bière.   « Juste le temps de frayer un chemin. Je … je n'ai pas trop envie que l'histoire ne se répète, tu sais ...» sans me poser de question, Joey attrape mon verre et nous nous dirigeons vers ladite table.

Je vire une chaise pour mieux pouvoir me garer et attrape la bière que Joey pose devant moi.  « Merci» le remerciais-je avec un sourire en prenant une gorgée. Mais le gorgé de bloque dans ma gorge et à du mal à passer lorsque le jeune homme reprend la parole en me demandant ce qui se passe. Tandis que lui énumère pas mal d'hypothèses sur ce qui pourrait me chiffonner, je soupire doucement et baisse le regard. Dire la vérité ? Être direct ? Dire ce que je pense réellement ? Je pince les lèvres, fais une sorte de grimace puis relève furtivement le regard sur mon ami  « J'aurais préféré ne pas rester ici» avouais-je  « quitte à changer de bar ou simplement se balader, pas besoin d'aller chez moi. Je ...» je baisse mon regard, joue avec mon verre.  «J'aime pas l'ambiance ici. Et mes amis..enfin, collègues, sont beaucoup trop curieux et trop intrusif. Ils... »

Je ne peux en dire d'avantage que je vois Terry se diriger vers nous avec un large sourire sur les lèvres.  « Qu'est-ce que je disais ...» marmonnais-je à l’intention de Joey alors que Terry s'immobilise à notre table.  « Hey Nathan!» s'exclame-t-il  « Alors comme ça tu nous abandonne, nous, juste parce que tu t'es trouvé un petit copain ?» demande-t-il avec un coup d’œil vers Joey, sur un ton un peu trop enjouer. Sans demander notre avis, il tire une chaise et s'installe, sans gêne.  « Tu ne me présente pas ?» me demande-t-il avec son sourire à la con.

 « Terry ...» soufflais-je, le suppliant du regard de dégager.  « Roh, faut tout faire soi-même ici ... Terry Jackman, journaliste dans la même boîte que le p'tit Nath que v'là» dit-il sur un ton mielleux et détestable. Je déglutis, lance un coup d’œil vers Joey, espérant qu'il comprenne ma supplique silencieuse, mais je fini par détourner le regard et lever les yeux sur Terry. C'est le moment où jamais de m'affirmer un minimum, non ? Quitte à me mettre Terry à dos -ce qui, en sois, n'est pas forcément gênant tant cet homme m'exaspère. Mais je suis trop gentil pour lui dire quoique ce soit. En temps normal.

 « Terry ?» demandais-je. Celui-ci se tourne vers moi, m'interroge du regard  « Quoi ? On dirait que je vous gêne» qu'il me demande, innocent.  «  Oui, c'est ça.Tu peux retourner chez les autres, s'il te plaît ? Et nous foutre la paix, à Joey et à moi ? » dis-je en désignant la table où nous étions installé auparavant, le tout sur un ton qui reste poli. Mais Terry se renfrogne brutalement, piqué au vif et se relève.  «Comptes pas sur moi pour te raccompagner hein » grogne-t-il en repartant avec sa bière.

Je soupire et me passe une main sur le visage avant d'aller la bloquer sous ma cuisse pour éviter de montrer à quel point elle tremble.  « Désolé Joey» m'excusais-je auprès de mon ami  « Il est gentil Terry, mais tellement lourd. Il a un humour de merde et … je le supporte de moins en moins. Même au travail. SURTOUT au travail, si tu veux mon avis» je soupire et prends une longue gorgé de ma bière avant de soupirer doucement.  « Je sais d'ailleurs même pas pourquoi j'ai accepté de venir ici ce soir. Sûrement que dans le fond j'espérais te voir...toi...» l'hésitation à la fin de ma phrase est due au fait que je n'ai pas assez réfléchis, mes paroles sont sorties toutes seules. Et je n'aurais pas dût.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyMar 10 Jan - 21:08


Si l'épisode du verre n'avait malencontreusement pas été oublié par notre ancien mannequin, ses lèvres s'étaient étirées dans un sourire lorsque Nathan lui avait demandé de tenir la chope. Il le fit sans discuter pour éviter un malencontreux deuxième incident. En deux secondes ils se trouvaient à cette table. À peine posé le jeune brun s'exprima sur ce qui pouvait en partie le pousser à aller ailleurs qu'ici, attentivement il l'écouta, essayant de comprendre pourquoi ces gens l'inspiraient si peu et surtout pourquoi il avait fait l'effort de venir avec eux ici. Ses yeux se plissèrent lorsqu'il donna une part d'explication, ses collègues étaient très intrusifs et Nathan semblait un peu plus pudique lorsqu'il s'agissait de parler de sa vie. Joey imaginait bien que vivre avec des collègues pareils n'avaient rien de très jouissifs...

Le trentenaire n'eut guère le loisir de pouvoir converser à ce sujet tranquillement avec Nathan, puisqu'une tête excessivement cordiale et joyeuse vint s'immiscer entre eux. L'homme attira une chaise vers lui, déblatérant déjà quelques répliques pour bien mettre Nathan dans l'embarra. Il fut impossible pour Joey d'en placer une tellement le dénommé Terry prenait le monopole de cette conversation. Comme s'il était intéressant pour Joey de connaître le profil de cet individu. Il lui rappela un peu ces gens trop curieux qui se trémoussaient dans les coulisses des défilés, ceux qui d'une voix empressée vous demandez ce que vous avez fait la veille, d'où vous veniez, pour mieux divulguer ces informations aux autres ensuite... Toutes informations étaient de qualité pour ces gens qui les utilisaient à loisir, comme un scoop. Hé, t'as vu, lui il vient d'une famille modeste dans l'Ohio, il voulait pas être mannequin à la base. Qu'est-ce qu'il fout là, il devrait laisser sa place à ceux qui rêvent d'avoir la sienne ? T'as vu comment il marche, faut tout lui apprendre. Il est pas à l'aise, c'est un rustre, ça se voit qu'il vient de l'Ohio. De voir l'air renfrogné de Nathan face à ce comportement insupportable de monsieur je sais tout continua de faire monter la pression en lui. Il n'avait rien pour se canaliser, juste des voix dans sa tête pour éviter de laisser échapper trop vite la tension qui tendait les muscles de son bras. Mais la voix de Nathan finit par s'élever, ce qui le surpris très franchement. Pour une raison assez obscure, il venait de laisser échapper ses pensées, son besoin de se retrouver seul avec quelqu'un qu'il avait envie de voir sans être perturbé par une source extérieure. D'une manière polie Nathan venait de le renvoyer proprement dans son placard, alors que l'interlocuteur indésirable ne le méritait tout simplement pas. Nathan et sa gentillesse, même dans une situation aussi désagréable il arrivait à garder une part de sa bonté. C'est du moins ainsi que le voyait l'américain. Un peu spectateur face à ce spectacle qui s'était passé en quelques minutes d'échanges à peine, il regarda partir l'autre furie vers sa table d'ami. Le mec était sûrement déjà en train de parler de cet mésaventure de son point de vue, et rien que pour ça il eut envie de se lever et de le suivre. Mais la voix attristée du protégée l'obligea à reposer ses fesses sur la chaise... Il avait du mal à digérer l'air important que Terry s'était donné en exprimant que Nathan pourrait rentrer seul. Comme s'il avait réellement besoin de sa tronche d'imbécile pour rentrer. Il ne savait pas si tous ses collègues étaient ainsi ou si Terry était une exception et qu'il se donnait raison en toute circonstance, mais il n'avait pas aimer son petit air supérieur...

Le seul connard qui doit s'excuser ici c'est lui là-bas. Trancha t-il d'une voix plus sombre qu'il ne l'aurait voulu. Il ressentit une satisfaction lorsqu'il exprima le fond de ses pensées, comme quoi il espérait le voir lui ici. À ses mots il s'était un peu pencher en avant en répondant :

Tu dois avoir un sixième sens, quelque chose du genre. C'est la première fois que je viens dans ce bar. Finit ta bière, on terminera cette petite fête chez toi veux-tu. Il attendit que le jeune homme en termine avec sa bière, ayant l'air plutôt impatient de pouvoir sortir d'ici. Il en profita pour poser deux trois questions sur son appartement, là où il se situait, si c'était tranquille comme quartier et depuis quand il avait élu domicile là-bas. Il avait un peu poser ces questions pour passer le temps avant de se lever pour quitter le bar et faire un petit crocher par la table des amis à Nathan. Joey ne s'était pas trop posé la question si cela agacerait son jeune accompagnateur. Cela le gênerait peut être même mais il n'y avait pas vraiment penser dans l'immédiat. Il attendait le moment pour pouvoir parler à ce Terry, et en se déplaçant vers la table en faisant attention à ce que Nathan le suive. Fermement il appuya ses deux mains sur les épaules du garçon, faisant bien attention à bien l'agripper pour qu'il ne se débatte pas trop au premier abord. Surpris, d'après l'air hagard qu'il affichait, il tourna légèrement la tête, manquant de se faire un torticolis.

Bonsoir. C'est le petit ami de Nathan, Joey, tu t'en souviens ? Il a l'extrême envie de te passer le bonjour. J'espère que tu vas bien et que tu passes une excellente soirée car tu viens de rendre la mienne plutôt difficile à digérer avec tes commentaires de merde. Maintenant que j'ai le temps de parler et de me donner en spectacle devant tous tes meilleurs copains, je tenais à te dire que la prochaine fois que tu espères hausser le ton, prendre mon copain pour un con, ou croire qu'il ne pourrait pas se débrouiller pour se raccompagner, tu te retrouveras avec deux dents cassés et t'arriveras même plus à dire comment tu t'appelles. Le mec se dégagea presque aussitôt, son moment d'égarement avait duré quelques secondes. Terry avait un sacré problème de contrôle de lui même aussi, tiens ça leur faisait un point commun. Non mais je rêve. Tu te prends pour qui toi. J'ai rien dit de mal, je suis juste venu vous dire bonsoir, être cool, être sympa, c'est vous qui m'avait mal accueilli et lui qui m'a rembarré. Et toi, essaie seulement de me casser les dents pour voir. Son petit air agressif, ses petits poings ridicules en avant, ça avait le don de le faire rire et de lui en coller une. Mais en général il s'arrangeait pour qu'on lui porte le premier coup, même s'il avait toujours du mal à y arriver... Pendant une seconde, il avait un peu oublier le fait que cela pourrait énerver le jeune homme de venir remuer le couteau dans la plaie chez ses collègues et particulièrement ce mec ennuyeux.

S'incruster sans avoir vraiment attendu une permission c'est une preuve que tu ne sais pas vivre en communauté. Maintenant, t'es bien gentil et tu t'excuses. Tu veux que je te fasse la phrase à répéter pour pas te tromper ? Mais il connaissait la suite, le mec n'était pas près d'avouer qu'il était insupportable et envahissant. Comme l'avait décrit Nathan quelques minutes plus tôt, c'était un gars lourd, avec un humour lassant. Le genre de personne qui s'incrustait dans tous les groupes, que les gens n'aimaient pas forcément particulièrement à part en soirée pour l'animation gratuite... D'après la tête que tirait les autres amis de Nathan... Ils avaient même pas l'air de vouloir lui prêter main forte. V'là la belle amitié putain, il comprenait maintenant pourquoi la bouille de Nathan avait eu cet air triste lorsqu'ils s'étaient rassis dans le bar. Il aurait été mieux ailleurs, alors il valait mieux être ailleurs.
À propos, il venait de se rencontre compte que Terry, les yeux rouges de colère, commençait à lui déblatérer une suite d'injure. Quand avaient-ils commencer les choses sérieuses ? Il lui manquait un morceau. Peut être qu'il n'y avait pas eu d'étapes finalement, qu'il s'était senti une fois de plus blesser dans son intimité le petit Terry. Ce regard noir qui lui lançait, et ce petit doigt vengeur pointer plusieurs fois dans sa direction, comme une accusation, comme pour montrer aux autres que Joey Donagan était en train de foutre le bordel, qu'il était en train de venir emmerder cette tête de con. Terry venait de lui expliquer clairement qu'il n'avait pas à s'excuser, et que c'était plutôt à lui de le faire maintenant qu'il venait de troubler la fête.

Les cons comme toi j'en ai connu pleins, même pas fichu de reconnaître leurs erreurs. Tu peux dire désolé à Nathan, essayer au moins, et ça t'éviteras de rentrer chez maman en pleurant, tu vois. Le maman sembla faire mouche chez le mec. Il devait être un bon gros célibatard chez sa maman, quelque chose du genre. Son visage vira au pivoine, un effet dû à l'alcool mais aussi à la colère qu'avait provoqué ce mot. Joey lassa ses lèvres s'ouvrir en un o significatif. Quoi, t'es encore chez ta mère ? Le bouton rouge avait été enclenché, l'alarme avait sonné dans la caboche de Joey, mais le poing venait de craquer contre sa mâchoire gauche. Il allait devoir vraiment retravailler ses réflexes.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyMar 10 Jan - 22:37


On aurait dût partir tout de suite. Je n'aurais pas dû accepter cette bière, même si c'est Joey qui me l'a offerte. J'aurais dû partir dès que j'en ai eu l'occasion. J'aurais dû … faire tellement de chose qui m'auraient éviter cette intervention de Terry. Mais, au lieu de me rétracter comme d'habitude et me laisser faire, je lui fais bien comprendre qu'il doit partir. Tout de suite. Et surtout nous laisser tranquille. Terry semble étonné puis frustré et fini par s'en aller en grommelant des choses incompréhensibles. Moi, je m'excuse au près de mon ami. Il semble sur les nerfs, le pauvre. Je préfère minimiser les choses, mais lui explique tout de même que Terry est quelque de très lourd à l'humour douteux.

Joey me fait bien comprendre que le seul qui a besoin de s'excuser ici c'est Terry et surtout pas moi. Un sourire reconnaissant étire mes lèvres alors que je prends une gorgé de ma bière. Joey, il peut avoir pas mal de défauts, mais putain qu'est-ce qu'il est mignon. Autant dans son physique que dans ses gestes actuels. Il se montre plus curieux, souhaite en savoir plus sur l'endroit où j'habite. Absolument pas mal à l'aise, je lui réponds aisément tout en finissant assez rapidement ma boisson. Une fois le verre fini posé sur la table, nous partons.

Mais nous ne sortons pas. Non. Joey se dirige sans hésitation vers la table de mes collègues. Et avant même que je ne puisse faire ou dire quoique ce soit, il empoigne Terry qui sursaute brillamment. Se penchant vers, il commence à lui parler, le menaçant sans doute. Mais j'ai arrêté d'écouter entre temps. Depuis le début, en fait. Depuis qu'il m'a désigné comme étant son 'petit ami'. Sérieusement, je sais que ce n'est pas vrai, mais ça me fait tout bizarre à l'intérieur. Mon cœur s'est brusquement accéléré, mes intestins se tordent joyeusement et une sensation relativement agréable s'empare de mon ventre. Quel con. Quel adorable con. Je ne remarque même pas les autres autre collègues qui me fixent avec incompréhension. Non. Moi je n'ai d'yeux que pour Joey, cet homme tellement adorable, tellement magnifique.

Telle imprévisible. Terry se lève brusquement, obligeant Joey à avoir un petit mouvement de recule. Je me redresse, mes sens tout à coup en alerte maximal. Terry, il dépasse largement Joey. Autant en taille qu'en largeur. S'il venait à frapper -chose qui ne saurait tarder vu les poings fermés de mon collègue- je ne sais pas si Joey aurait une chance. Je pince les lèvres et m'avance légèrement  « Terry ...» soufflais-je, voulant calmer le jeux. Mais il me fusille simplement du regard avant de commencer à insulter mon ami. Je me renfrogne, sers a mon tour les poings pour me contenir.

Joey, il ne se laisse pas démonter pour autant. Il réplique, sur un ton relativement calme, que Terry doit réellement s'excuser au près de moi, ou au moins faire l'effort pour ce faire. Il s'attaque ensuite à la situation familiale de l'homme et c'est là que ça dégénère. Terry, il habite encore chez sa mère, c'est bien connu ça -du moins, pour moi- et il ne supporte pas qu'on s'attaque à ce sujet. Le coup de poing qui vient s'encastrer dans la mâchoire de Joey est rapide et impressionnant. Je pousse un cri de surprise alors que mon ami est quelque peu déséquilibré.

 «Joey ! » m'exclamais-je en commençant à rouler vers lui mais il reprend très rapidement ses esprits et s'empresse de répliquer. S'en suis un combat rapide mais intensif. La carrure et les quelques années d'art martiaux aident pas mal Terry, mais Joey est sans mercis. Je crois que si mes collègues et la sécurité n'étaient pas intervenus, l'un aurait quitté le bar dans ambulance et l'autre dans un corbiarre. Je n'ose pas imaginer qui aurait été dans quel véhicule.

Fait est que je me retrouve finalement dehors avec Joey. Le soutenant tant bien que mal, nous avançons quelques mètre pour nous éloigner de l'autre groupe que je ne laisse mon ami s'asseoir sur un banc. Je me penche vers lui et soupire  «Pauvre fou » soufflais-je. Je pose une main sur le côté de son visage et lui tourne légèrement la tête pour voir l'étendu des dégâts  «T'es malade mon chéri » reprenais-je avec un demi sourire, faisant référence au 'petit ami' qu'il a utilisé avant pour me désigner.  « ça va aller ?» demandais-je en me redressant un peu. Je plonge mon regard dans le sien et passe tendrement mon pouce sur son arcade gauche. Je secoue doucement la tête puis tourne mon regard vers la gauche, sans pour autant retirer ma main.

Un sourire mesquin s'invite sur mes lèvres alors que je vois Terry assit à terre. Je l'entends carrément gémir jusqu'ici.  «Tu l'as pas raté dis-donc » reprenais-je en me tournant à nouveau vers Joey. J'attrape ensuite son menton entre mes doigts et observe son visage un peu plus en détail.  «A part quelques marques à la mâchoire et un œil au beurre noir, tu ne risques pas d'avoir de séquelles» je grimace tout en même en voyant l'entaille sur son front. Sans doute lorsqu'il s'est cogné contre le coin d'une table lors de l'ultime attaque de Terry.

Je relâche de beau visage de Joey puis me tourne, attrape mon sac qui est accroché aux poignées de mon fauteuil et en sort un paquet de mouchoir  «Faudrait allez désinfecter ça » dis-je en écartant une mèche blonde pour pas qu'elle ne se prenne dans le sang qui coule. Même amoché, ce mec reste horriblement sexy et classe.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyDim 15 Jan - 21:01


Grognement, protestation. L'après bagage n'avait rien de reluisant et avait tendance à vous faire regretter certains coups reçus. On ne pouvait pas tout éviter. Par moment, il fallait serrer les muscles pour encaisser, mais l'air finissait toujours par s'échapper de vos poumons.
Ce qui m'était Joey dans une bonne humeur plutôt étonnante, c'était d'avoir pu prouver au géant qu'il n'était pas faible et que ses propres coups ne manquaient pas de puissance. S'attaquer à plus lourd que soit n'avait jamais été un problème pour l'américain. Tant que derrière tout ça, il protégeait quelqu'un, qu'il avait un objectif de mettre une correction à une grande gueule, ou qu'il satisfaisait sa pulsion, tout allait bien... L'après, toutefois, c'était une autre paire de manche. Il le connaissait, cet après douloureux, où chacune des blessures se mettaient à le picoter, puis l'élancer. Il avait bien un remède avant, l'alcool, qui faisait passer la douleur pour risible.
En quelques secondes, alors que tables et verres étaient repoussés de chaque coté et qu'un coin de table venait le sonner une seconde, les autres réagirent enfin. Les videurs prirent le soin de les jeter dehors comme il se doit, tout en veillant à ce que les deux allumés ne nuisent plus à la plénitude de ce bar soit disant décontracté. Ils laissaient vraiment entrer n'importe qui dans ce bar, et il arrivait vraiment pas à comprendre pourquoi le mignon qui lui faisait face en était arriver à côtoyer ces gens... Des collègues... Ah, il aussi n'avait pas eu le choix d'en côtoyer, mais de là à aller boire un coup avec ce genre de minable. Sans doute qu'il était trop gentil, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il le trouvait aussi attendrissant.
Dehors, l'air frais le réveilla suffisamment pour prendre en considération l'état de Nathan. Il n'y avait pas fait attention jusque là, trop imprégné par la folie de cette bagarre. Nathan n'avait pas d'égratignures, son visage laissait juste entrevoir quelques gouttelettes de transpiration, et un sourire plutôt irrésistible. Joey nota même le "mon chéri" affectueux qu'il lui adressa, certainement une référence à l'appellation qu'il avait utilisé pour aborder ce Terry à la con avant leur accrochage. La sensation de la peau de Nathan contre la sienne lui fit autant de bien que le vent frais sur sa nuque, il se laissa tâter, cajoler presque, puis finit par lui répondre :
J'ai déjà eu pire. Terry restait quand même un adversaire qui lui avait donné du fil à retorde. Dès le premier coup il s'était rendu compte qu'il avait dû exercer quelques sports de combat, d'après ses postures il aurait dit du karaté. Il pensait aussi que le fait qu'il était sobre, de son coté, avait plutôt joué en sa faveur. Toutes les autres fois, où il avait pu avoir pire comme blessure, cela avait été avec 4 grammes d'alcool dans chaque oeil... Comme quoi, être sobre depuis des mois avait du bon, il avait une pleine maîtrise de ses capacités. Un petit regard amusé en direction du jeune infirme, il poursuivit sur un ton un peu moins amusé : Puis, c'est pour la bonne cause mon amour... Mais au final ce lourdingue ne s'est tout de même pas excuser... Ces petits noms affectueux avaient de quoi attirer son attention, il avait pris goût au jeu et c'était certainement son petit bonheur de la soirée... Car, pour ce qui était du reste, les blessures allaient certainement devenir handicapante et emmerdante... Peut être Joey se mettrait-il à jurer. Mais il gardait en tête la perspective de se faire chouchouter par son interlocuteur qui avait l'air plutôt amusé par le fait que Terry se soit pris une belle rasade. Tu t'attendais à quoi ? Aurait-il aimé siffler. Que je me fasse refaire le portrait sans broncher ? Mais ces mots restèrent enfermer dans son esprit un instant, le temps qu'il touche les blessures qui lui faisaient le plus mal. L'arcade sourcilière par chance n'avait pas été ouverte, seul un filet sanglant devait barrer son front. Il avait des courbatures au niveau de la jambe droite, qui avait dû être écraser et battu à plusieurs reprises par cet imbécile qui ne perdrait rien pour attendre... Il avait aussi un peu mal au poignet de sa main gauche et sa mâchoire l'élançait. Tu as tout ce qu'il faut chez toi ? J'aurais besoin que tu me répares. Mais en attendant j'vais devoir faire avec ton mouchoir et avec ma tête de monstre tout droit sortir des films d'horreur... Joey se laissait tâter, il était même plutôt étonné par autant d'affection de la part du jeune homme. Ce coté aussi attentionné ne pouvait que le faire frissonner. Il se redressa un peu, pour rapprocher un peu son visage de celui de Potter, plantant son regard un peu brumeux dans le bleu éclatant de son interlocuteur : Avant que je ne me vide de mon sang, il faudrait qu'on y aille. Il aurait aimé posé un court moment ses lèvres sur les siennes, rien que pour faire tourner les têtes, pour qu'on les regarde. Pour montrer que de cette bataille il en sortait dans tous les cas victorieux. Il ne put d'ailleurs s'empêcher de se lever, lançant un dernier regard vers le collègue de Nathan qu'il avait amoché. Un regard foudroyant lui fut lancer, et il ne put s'empêcher de lui adresser son sourire le plus désagréable possible. Sur le chemin de la maison, il avait poussé le fauteuil dans la cote. S'il y avait eu des protestations, il avait insisté en expliquant que ça lui ferait les jambes et que ça l'empêcherait de s'évanouir. Il avait ri, comme pour faire croire à une plaisanterie, alors qu'il avait vraiment la tête qui lui tournait. Mais ça, il se le garda bien de lui dire. Dans l'esprit de Joey, il valait mieux pas que la soirée se termine sur une note aussi sévère. Il avait vraiment envie d'aller voir cet appartement de ses propres yeux. Et aussi de prolonger cette soirée qui avait tourné à la sauce tomate aussi.
En arrivant dans les étages, il avait même expliqué à Nathan qu'il avait toujours eu du mal à garder son self control : Je suis pas fait pour supporter les remarques de gros cons qui se croient tout permis. Le prochain coup t'éviteras ce bar, et... Si par malheur tes collègues t'invitent encore... Quoique j'en doute. Bah, tu m'appelles avant. Je suis en vacances, hein, donc je suis tout le temps libre. Surtout pour des personnes comme toi, je peux toujours me libérer. Il avait un peu tousser sur le chemin, grimacé aussi en même temps. La toux avait soulevé quelques zones douloureuses de son visage et de son thorax. Avec la marche tranquille en direction du lieu d'habitation de Nathan, les blessures s'étaient réveillées une par une. Le moment qu'il détestait était lorsque l'adrénaline retombait.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyMar 17 Jan - 1:46


Voir le visage de Joey aussi amoché ne me plaît vraiment pas. Il a beau bien cacher son jeu, dire qu'il en a vu pire, mon trop plein d'empathie a tôt fait de prendre le dessus. Je ne peux m'empêcher d'en vouloir amèrement à Terry de ne pas avoir put se contrôler. A cause de lui Joey ne sort pas indemne de cette soirée. D'abord à cause de ma maladresse légendaire, maintenant à cause de ces poings ! Fort heureusement, les collègues et les vigiles ont assez rapidement réagit et ont séparé Terry et Joey. Pas assez rapidement à mon goût mais je me retrouve finalement dehors, a accompagné le jeune homme s'asseoir sur un banc un peu plus loin de l'entrée. Je me penche vers lui, observe son visage avec attention, lui caresse légèrement la peau avec douceur et commente un peu ce que je vois.

Lorsqu'il m'appelle 'mon amour' mes intestins se tordent à nouveau joyeusement et je déglutis, quelque peu mal à l'aise. Je me redresse légèrement, les lèvres entre ouvertes, avant de reprendre mes esprits.  « Je ...hm … il... fierté mal placée sans doute » bégayais-je en esquissant un léger sourire. Lorsque je lui donne un mouchoir, il me demande si j'ai tout ce dont j'ai besoin pour le réparer chez moi. Je pince légèrement les lèvres, mon cœur accélérant subitement sa cadence. Il veut venir chez moi ? Sérieusement ? J'écarquille légèrement les yeux avant d'hocher la tête. Sûrement un peu trop vivement.  « ou … oui oui, bien sur. Je … j'ai absolument tout chez moi» assurais-je avant de perdre à nouveau pied lorsqu'il se penche vers moi, me fixant avec son regard trop bleu pour être réel.

Ses lèvres sont proches. Trop proches. Et elles me font de l’œil. Il me suffirait de me pencher en avant pour espérer retrouver le bonheur d'un baiser passionné. Le genre de baiser que je n'ai échangé qu'avec Daniel. Une sensation étrangement douloureuse me saisi les tripes et me fait revenir à la réalité. Oui, je n'ai eu un échange passionnel qu'avec Daniel, et je ne me rappelle que trop bien comment ça s'est fini. Qui me dit que Joey ne sera pas de ce même genre ? Merde, je ne le connais pas, je devrais refréner ces pulsions, ne pas m'attacher aussi rapidement.

Fort heureusement, Joey finit par se redresser, déclarant qu'on devrait y aller avant qu'il ne se vide de son sang. J'approuve cette idée et me recule pour le laisser se lever. Je me tourne ensuite pour prendre le chemin vers mon appartement et Joey attrape les poignées de mon fauteuil pour pousser. Évidement, je proteste, ne serait-ce que parce que je ne veux pas qu'il se fatigue. Je soupire lorsqu'il m'explique ça l'aide à se tenir droit, au vu de ses vertiges. Il à beau rigoler, je pense bien qu'il n'en mène pas large.

Arrivés chez moi, il m'explique ne pas être fait pour supporter les remarques ne sales cons comme Terry et me dit que devrait d'abord l’appeler si jamais mes collègues m'invitaient à nouveau à sortir.  «Ouais … je doute que mes collègues voudront encore de moi après cette soirée » dis-je avec une grimace. Ça me fait un chier, je l'avoue, car seul Terry est vraiment énervant. Enfin, on verra.  «Je pourrais t’appeler dans tous les cas ? » demandais-je en sortant la clef de mon jeans  «Je veux dire … après que tu te sois remis de cette soirée. Je … on pourrait peut-être de nouveau … ? » reprenais-je, bien moins à l'aise, ne terminant même pas phrase. Ça me semble tellement puéril ce que je suis sur le point de dire. Mais peu importe.  « Vient, entre. Le salon et au fond du couloir sur ta gauche» indiquais-je en ouvrant la porte.

Je laisse le jeune homme entrer et referme la porte derrière nous. Moi-même, je disparais rapidement dans la salle de bain pour prendre de quoi soigner mon blessé, avant d'aller le rejoindre dans le salon. Je pose le tout sur la table, sourit à Joey qui s'est assit -ou plutôt avachit, si vous voulez mon avis- sur le canapé puis repart en cuisine de laquelle je reviens avec deux grands verres d'eau. Je les poses aussi sur la table, puis me transferts rapidement sur le canapé à coté de Joey  « Allez, fait moi voir ton beau visage» dis-je en attrapant un coton que j'imbibe de désinfectant.

Je me tourne ensuite vers le jeune homme, pose une main sur sa joue et l'oblige à se tourner vers moi avant d'approcher le coton de son front.  « Attention, ça va piquer » l'avertissais-je avant de poser délicatement le coton sur son front. Je lui offre un petit sourire désolé lorsqu'il tressaute et tique légèrement de douleur – sans doute plus en mode 'surprise' qu'en mode 'souffrance'- continuant tout de même sans m'arrêter  «ça va aller vite de » le rassurais-je. Je continue de nettoyer ses plaies -qui, fort heureusement, ne sont pas énorme- puis me recule  «Et voilà. Une bonne nuit de repos et tu seras complètement réparer » indiquais-je, une fois fini. Je range le matériel dans ses boites, puis me tourne à nouveau vers Joey.  « Tu restes ici cette nuit,ok ? Je ne peux pas te laisser rentrer dans cet état. Tu ...» je lances un coup d’œil vers ma chambre  « Tu peux prendre mon lit. Je … me contenterais du canapé pour cette nuit» je lui souris doucement  « ça ne me dérange pas » cela-dit, dormir dans le même lit que toi m'arrangerait d'avantage je pense continuais-je dans ma tête, me gardant bien de montrer un quelconque sentiment allons dans ce sens.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] EmptyJeu 19 Jan - 21:10


En marchant, il avait laissé son esprit se détendre et les poignets du fauteuil entre ses doigts avaient ce coté rassurant. Il gardait le contrôle. De lui même d'une part puis de la direction que prendrait le fauteuil d'autre part. L'immeuble où logeait Nathan était sa nouvelle curiosité et il s'en approchait. La description du quartier, des alentours, des couloirs de l'immeuble, de son appartement, lui avait donné envie d'en savoir davantage. C'était comme entrer d'une certaines manières au coeur d'une partie du jardin secret de son interlocuteur, de voir quelques facettes de sa vie révélée. Joey n'éprouvait pas souvent l'envie de grignoter des morceaux de vie des autres. Ses émotions étaient toujours intenses et uniques. Elle n'était jamais diriger vers n'importe qui, au hasard. Ses émotions à fleur de peau étaient peut être aussi dû au fait qu'il se soit foutu sur la gueule avec ce gars. Un soupçon d'adrénaline devait persister dans ses veines, un reste de cette scène intense en somme. Il se demandait bien ce qu'en pensait intérieurement Nathan. Peut être qu'en réalité, il n'était pas tout à fait ravis qu'il ait foutu en l'air quelques unes de ses amitiés. Peut être qu'il appréhendait même l'après week-end et le retour au travail... Il ne s'était pas vraiment exprimé à ce propos... Joey ne pensait pas vraiment aux conséquences que pouvaient avoir ses actes, il agissait, c'est tout. Les réflexions venaient par la suite, après que ses émotions et ses poings se soient exprimés, à vif... N'hésite pas. J'ai l'argent pour appeler un taxi à deux heures du matin si tu t'as besoin de quelqu'un. Être disponible peu importe les circonstances, c'était un peu sa marque de fabrique. Depuis qu'il était à Brisbane, il reprenait petit à petit ses vieilles habitudes qu'il avait pu avoir avec ses vieilles amitiés. Ces instants nostalgies ne lui donnaient pas pour autant l'envie, ou le courage, d'appeler ces anciens amis pour s'excuser de son comportement d'autrefois. Il était difficile pour le blond d'exprimer clairement, avec des mots... qu'il y avait une couille dans le pâté. Comment ça il avait merder ? ... Il ne merdait jamais voyons... C'est bien pour ça qu'on l'avait propulsé en Australie pour que le soleil lui tape trop fort sur la tête et qu'il revienne avec quelques neurones en moins. De ce fait, il allait peut être pouvoir être plus docile. Loupé, il se protégeait pas trop mal du soleil en cherchant constamment l'ombre, en ne laissant jamais sa tête sans chapeau, en préservant sa peau avec de la crème solaire collante et dégueulasse et...
Ils étaient arrivés à destination.

Il chercha un moment ses mots pour expliquer à Nathan qu'il n'était pas obligé de se montrer gêné avec lui. Le fait qu'il bégaierait lorsqu'il n'arrivait à formuler le fond de ses pensées n'avaient rien de si gênait de toute façon... Cela ne manquait pas de lui tirer des sourires légers et quelques coups d'oeil amusés. Cette gêne rendait son interlocuteur toute chose. Rien que pour voir Nathan se tortiller il l'aurait observer un instant avec un petit sourire en coin, l'air de dire, bien sur, on pourra se voir quand tu veux et ou tu veux. Mais il garderait ça peut être pour une autre fois, ce petit regard mordant. Joey préféra se concentrer sur l'appartement qui n'était pas dénudé de charme. La décoration, malgré les descriptions de Nathan, n'était pas exactement comme il l'avait imaginé. On sentait sa passion pour les jeux vidéos, malgré la simplicité de la pièce principale. Tout était plus grand que dans son esprit, sûrement parce qu'il n'avait pas encore l'habitude de la configuration des appartement à Brisbane. Celui de Nathan disposait aussi d'un canapé, divan qui a tout à coup tout mon intérêt. Le joli minois s'éclipsait au moment précis où Joey décidait de s'asseoir, ou plutôt de s'avachir. Le canapé avait émis un sacré bruit de protestation, pas un craquement mais un bruit de basse qu'on étouffe. Cela ne le perturba pas le moins du monde alors qu'il appréciait clairement le confort du canapé de Nathan qui revenait avec tout l'attirail de soin. Ton appart ne manque pas de charme. Mais ce que je préfère pour le moment, c'est ton canapé. Celui de chez moi... Enfin celui de mon manager, il est tellement rigide que j'ai l'impression que prendre la forme du canapé. Je suis droit comme un robot lorsque je regarde la télévision... Certaines marques ne comprennent rien au confort et ne doivent pas beaucoup faire tester leurs canapés... Tout en exprimant son avis il s'était penché en direction de Nathan en prenant le temps d'observer son visage. Il le crut un court moment inquiet, peut être par rapport aux blessures, mais au fur et à mesure qu'il effectuait ses soins, il le parut moins. Même prévenu Joey sursauta à cause du froid de la compresse sur sa plaie, le mauvais réflexe qu'il aurait aimé éviter. Cela picotait bien sur, mais Nathan était suffisamment délicat pour ne pas lui faire de nouveau bleu.

Quelle dextérité. De ce genre de propos, il aurait pu s'abstenir. Mais il sourit comme pour appuyer sa plaisanterie, le laissant terminer de remettre en forme les plaies les plus apparentes. Il regarda d'ailleurs personnellement sous son t-shirt et trouva de nombreux bleues... C'est le lendemain qu'il risquait d'avoir mal mais il comptait sur Nathan pour lui raconter un maximum d'histoires pour lui faire oublier qu'il venait de se faire un premier ennemi à Brisbane. Go Terry.

C'est adorable de ta part de me proposer de rester. Quoiqu'il se doutait bien qu'avec Nathan, il ne se serait pas retrouver dans la rue... Nathan était trop attentionné, trop prévenant, pour abandonner quelqu'un sur le bas coté de la route. Il se demandait d'ailleurs s'il n'avait pas accueilli chez lui quelques sans abris parce qu'il n'avait pas envie de les abandonner dans la rue. Il débordait tellement de gentillesse qu'il commençait à se demander d'où sortait ce garçon... Il l'aimait bien, c'était sûr, et Joey se rendait vite compte que son esprit se focalisait sur chaque partie de sa vie, de son visage, et qu'il s'intéressait sérieusement au personnage que lui avait présenté Lou. C'était un peu compliqué de penser à tout ceci maintenant, avec l'esprit embrouillé... Il se demandait même s'il ne faisait pas une erreur et qu'il n'allait pas encore faire du mal à quelqu'un... Tenter ou ne pas tenter...

J'aime bien ton canapé. Ton lit est peut être mieux, je ne sais pas. Je n'ai pas eu encore l'occasion de voir, de visiter... La salle de bain aussi. Tu me fais visiter ? Même si c'est court, ça en vaut la peine. Je suis sûr que tu pourras me présenter ton frigo aussi, je meurs de faim... Pas toi ? Si tu veux on peut commander par téléphone si tu n'veux pas qu'on prépare ? Nathan avait-il réellement parlé d'une nuit de sommeil, d'une nuit réparatrice ? Joey n'avait pas l'intention de dormir, vraiment pas. Il comptait veiller aussi longtemps que possible, discuter, échanger, en savoir plus sur lui.


Dernière édition par Joey Donagan le Ven 20 Jan - 11:47, édité 1 fois
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