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 Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose

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Message(#) Sujet: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMar 31 Jan 2017 - 12:24


Deux jours que nous avons débarqué en Espagne. A Séville pour être plus exact. Comme des touristes, Rose et moi, sommes descendus de l'avions. La fraîcheur relative de l'Espagne a quelque chose d'agréable, vivifiante et fait beaucoup de bien, je l'avoue. Ça m'avait quelque peu manqué, je l'avoue et j'avoue que je me demande si je ne ferais pas un saut en Allemagne une fois que l'action ici sera finie ? J'embarquerais Rose avec moi, cela va de soit. Depuis cette histoire de prison l'année dernière, elle est devenue ma plus fidèle acolyte. Malgré ce qu'on pourrait penser, avoir passer quelques heures derrière les barreaux ne l'a pas traumatisé plus que ça. Au contraire. J'ai retrouvé sa trace, j'ai repris contact avec elle et nous avons longtemps discuté autour d'une bière. Et plus nous discutions, plus je voyais en elle cette flamme qui anime un activiste. Elle est tellement gentille, tellement empathique, elle a un gros cœur pour les animaux. Il ne m'en a pas fallut beaucoup pour la convaincre de se joindre à une de nos meeting. Tout d'abord timide et intimidé, elle a finalement réussi à se faire une place dans notre association. Et pour noël l'année dernière c'est un pull à l'effigie des Sea Shepherd que je lui ai offert. Et c'est comme ça que j'ai décidé de commencer sa formation d'activiste, comme l'a fait Kyte pour Jameson, puis Jameson pour moi avant. Nous avons fait quelques petites actions en Australie, surtout de la manifestation, mais Rose n'a pas encore été embarqué et n'est pas encore sortie de ces terres.

Jusqu'à maintenant. Lorsque des association anti corrida ont lancé un appel au renfort pour d'autre association, Rose a été la première pour se manifester et moi, évidement, je l'ai suivi. Je n'allais pas laisser partir ma gamine toute seule ! Et puis, ça me fera du bien de changer un peu d'air. En plus, ça tombe bien : ce sont deux semaines pendant lesquelles Rose est en vacances. Raison de plus pour partir ! Ni une ni deux nous avons préparer nos affaires, laissant au bon soin de l'association de s'occuper de l’organisation et nous sommes parti 3 jours plus tard.

Et maintenant ? C'est après 35h de transit, 25h de vol et avec un putain de jet lag dans les pattes que nous déposons nos affaires dans la chambre d'hôtel.Rose et moi partageons une même chambre, ça ne peut qu'être bénéfique, dès fois elle stresserait un peu trop. Mais je la sens motivé. Donc même si elle a peur -ce qui serait normal- elle a au moins l'avantage d'être loyale et je sais que je peux lui faire confiance. Mais peu importe.

Je me redresse, lisse un plie de ma chemise puis me tourne vers la jeune femme  «ça va ? » demandais-je en attrapant mes lunettes de soleil et mon appareil photo.  «Le programme est très simple : aujourd'hui on part chacun de notre côté pour visiter un peu la ville et regarder un peu les installations dans lesquelles se trouvent les taureaux, voir si on peut s'en approcher un peu. Pas faire d'histoire, juste jouer au touriste totalement naïf qui ne sait pas ce qu'il voit » expliquais-je en mettant mon chapeau sur la tête  «Tu comprends ? Évidement, on ira ensemble, toi et moi. Ce soir on va tôt au lit et demain on se retrouve avec d'autre associations dans un bar pour préparer le déroulement de la manifestation » je lui offre un large sourire et lui fait un clin d’œil.  « C'est ok pour toi ?» j'attends sa réponse puis me dirige vers la porte pour sortir.  «Le truc c'est vraiment d'être le plus naturel possible aujourd'hui, ne rien faire qui risque de nous trahir aujourd'hui » j'observe Rose alors que je lui tiens la porte et je me dis que oui, j'ai bien fait de l'emmener elle. Elle ne va pas me décevoir.
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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMar 31 Jan 2017 - 16:52


Martin & Rose
“Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved?”
Depuis qu’elle s’était retrouvée dans une cellule de prison avec Martin, la jeune Rose avait vu en lui un mentor. Agréable et charismatique, elle admirait son expérience au sein de l’association des Sea Sheppherd, tout comme la façon qu’il avait de s’occuper d’elle. A défaut d’avoir ses vrais grands frères pour prendre soin d’elle, elle avait maintenant Martin. Toujours fourrés ensemble, il l’avait endurcie – comme on pouvait endurcir une jeune femme aussi pacifique que la rouquine – dans son rôle d’activiste et lui avait appris les bases nécessaires pour aller plus loin. En plus d’être son mentor, elle l’appréciait réellement en tant qu’ami et prenait toujours beaucoup de plaisir à le fréquenter. Leur différence d’âge n’était jamais un problème et la joie était toujours au goût du jour lorsqu’il s’agissait de lui. Tout ce qu’elle désirait c’était le rendre fier, lui prouver qu’il avait eu raison de faire d’elle sa gamine, comme il avait été le gamin de Jameson. Aussi, lorsqu’elle avait entendu parler d’un voyage en Espagne pour lutter pour les corridas, Rose avait sauté sur l’occasion. Lui proposer un tel voyage était pour elle l’occasion de lui montrer son engagement et lui prouver sa motivation pour la cause animale. La chance avait été de son côté, le voyage étant prévu lors de ses vacances scolaires, et avec l’accord du théâtre et de sa grand-mère, elle s’était finalement inscrite en compagnie de Martin.

Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas voyagé, depuis son arrivée en Australie à ses dix-huit ans plus exactement. De plus, elle qui avait été habituée à se déplacer en caravane n’appréciait pas particulièrement de prendre l’avion. Contrairement au mode de transport yéniche, elle ne pouvait profiter du paysage. Néanmoins, il fallait être réaliste : voyager de l’Australie à l’Espagne en caravane était tout bonnement impossible. Alors que toutes ces heures d’avion et d’attente auraient dû l’épuiser, Rose se sentait dans une forme olympique. A peine avaient-ils posé leurs affaires dans leur chambre d’hôtel commune, que la jeune étudiante se sentait déjà prête à affronter le monde. Sautillant presque sur place, excitée comme elle était, Martin la fit revenir à la réalité. « Ça va ? Le programme est très simple : aujourd'hui on part chacun de notre côté pour visiter un peu la ville et regarder un peu les installations dans lesquelles se trouvent les taureaux, voir si on peut s'en approcher un peu. Pas faire d'histoire, juste jouer au touriste totalement naïf qui ne sait pas ce qu'il voit » D’abord très souriante pour lui signifier qu’elle se portait à merveille, la rouquine désenchanta bien rapidement lorsque son ami et mentor évoqua l’idée de se séparer pour faire l’état des lieux. Elle n’avait absolument aucune idée de se retrouver loin de Martin, ou même tout simplement seule dans une ville étrangère. Au cours de ses voyages d’enfance, elle avait eu de nombreuses fois l’occasion de s’installer dans des villes espagnoles, mais jamais ils n’avaient traversé Séville. Cependant, elle n’eut pas le temps de protester que Martin enchaîna. « Tu comprends ? Evidemment, on ira ensemble, toi et moi. Ce soir on va tôt au lit et demain on se retrouve avec d’autres associations dans un bar pour préparer le déroulement de la manifestation. C'est ok pour toi ? » Un énorme soupir de soulagement se fit entendre de la part de Rose qui acquiesça. « J’ai eu peur, j’ai cru que tu voulais qu’on se sépare toi et moi ! Du coup tout est parfait » s’était-elle exclamée à son intention. « Le truc c'est vraiment d'être le plus naturel possible aujourd'hui, ne rien faire qui risque de nous trahir aujourd'hui » Alors qu’il ajoutait ce détail non négligeable, Rose réalisa qu’elle portait encore sa tenue estivale enfilée à son départ de Brisbane, peu cohérente avec le climat actuel de l’Europe, d’autant que la présence de ses badges pro écologie accrochés à son teeshirt risquaient de lui porter préjudice. « Tu as raison, laisse-moi me changer deux minutes, je reviens » Sans attendre confirmation, elle attrapa en hâte quelques vêtements dans sa valise et s’éclipsa dans la salle de bain où elle changea de tenue. Deux minutes furent suffisantes. Le sourire aux lèvres, elle retourna dans la pièce où l’attendait Martin, vêtue d’un jean noir un peu troué, d’un sweat à capuche neutre et de ses converse basses blanches plus très blanches. Sa veste en jean à l’intérieur imitation mouton enfilée, elle posa ses lunettes sur son nez et vint enrouler son bras autour de celui de son mentor. « Je suis prête ! » Ou presque. Tête en l’air, elle se détacha de lui et retourna chercher son sac à dos sur le lit qu’elle s’était attribuée, cette fois en possession de tout ce dont elle avait besoin. « Je serais aussi discrète qu’un agent secret en mission, en plus j’ai revu tous les James Bond il y a pas longtemps alors tu peux compter sur mon expertise » avait-elle dit en plaisantant, quittant la chambre d’hôtel derrière son ami. « Tiens j’ai pris une carte touristique de la ville en arrivant, comme ça on pourra trouver les lieux de corrida plus facilement » Au même moment, Rose s’était mise à la recherche de la dite carte, qu’elle trouva dans un coin de son sac, avant de la tendre avec grande fierté à son ami. « Je suis vraiment contente de faire ce voyage avec toi, merci d’avoir accepté de venir » confia-t-elle en plongeant son regard électrique dans les yeux de l’activiste.


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMer 1 Fév 2017 - 11:28



Je rigole légèrement lorsque je vois la panique dans les yeux de ma coéquipière. Oui, je me suis mal exprimé. Je ne voulais pas dire « chacun de nous de son côté » mais bel et bien chaque binôme de son côté. Enfin, le soupire de soulagement de Rose me fait un peu marrer et je vais lui tapoter l'épaule  « T'inquiète pas, j'vais pas t'abandonner en terrain inconnu » la rassurais-je avant de reprendre, expliquant un peu plus en détail le programme de la journée. C'est là que Rose se rend compte qu'avec ses badges à l'effigie des association de protection elle risque de faire un peu trop mouche, qu'elle décide de se changer. J'hoche la tête pour lui signifier que je l'attends et me dirige quand même déjà vers la porte.

Rose est rapide et efficace, et c'est ce que j'aime particulièrement chez elle. Elle ressort de la salle de bain vêtu d'un simple pantalon noir et d'un sweat shirt à capuche gris. Je lui offre un large sourire lorsqu'elle s'approche de moi et vient s'accrocher à mon bras disant haut et fort qu'elle est prête. Sauf qu'elle oublie l'essentiel : le sac à dos. Je rigole de bon cœur lorsqu'elle se détache de moi pour aller le chopper sur son lit et secoue la tête en la regardant revenir  «ça va, je te pardonne que tu l'ai oublié ici. Mais demain ne t'encombre pars de tout ça, ok ? » expliquais-je en sortant de la chambre  « Tu mets tout ce dont t'as besoin dans tes poches et ...voilà » expliquais-je en me dirigeant vers l'escalier qui mène vers le bas.

Rose m'annonce qu'elle se fera très discrète et que de toute manière elle a revu tous les James Bond dernièrement. Je la regarde puis souris et secoue la tête, amusé  « T'es bêtes» dis-je en lui frappant gentiment l'épaule  «Cela dit, c'est une expérience comme une autre. Et puis, à quand un James Bond où il doit sauver des animaux et non des humains ?» demandais-je en sortant de l'hôtel. Je regarde un peu autour de moi, essayant de me situer lorsque Rose tends une carte de la ville vers moi. Je baisse mon regard sur le papier et le prends en main en souriant  « Parfait ça !» je lève mon visage, posant un regard presque admiratif sur la jeune femme  « Tu penses vraiment à tout dis donc» dis-je en me situant rapidement sur la carte.  « L’arène est ici … et nous on est là» dis-je en pointant les deux points sur la carte.  «On a cas suivre le chemin direct, on regarde un peu autour de l’arène et on revient par les petites ruelles dès fois qu'on trouvera autre chose, ok ?»

J'attends l'approbation de la jeune femme avant de me mettre en route. Après quelques mètres, Rose reprend la parole en me remerciant de faire ce voyage avec elle  «Tu rigoles ? » demandais-je en rigolant  «Attends, j'allais quand même pas laisser MA gamine s'amuser toute seule ici !» je souris doucement  «C'est moi qui te remercie plutôt de t'être directement proposée ! Tu peux pas savoir à quel point j'étais fier quand je t'ai vu lever la main genre sans hésitations quoi ! » je secoue doucement la tête, amusé  « Mais du coup, ouais, tu me connais, je ne rate pas une occasion pour m'amuser de la sorte, tu le sais bien » expliquais-je en haussant les épaules, mettant mes mains dans les poches de mon jeans  « Et puis ça fait plaisir, quelque part de revenir en Europe. Ça m'avait manqué » je fronce les sourcils  « Pas pour la Corrida hein. Mais juste parce que … l'Europe quoi » plus j'y pense, plus j'ai envie de repartir en Allemagne. Ce serait tellement con d'être aussi proche de ce pays et ne pas y mettre un pied quoi ! Faut vraiment que je m'organise ça.

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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMer 1 Fév 2017 - 22:27


Martin & Rose
“Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved?”
Cette expédition aux allures sérieuses était aux yeux de Rose des vacances avant tout, elle qui n’avait pas eut l’occasion de se reposer depuis son arrivée à Brisbane, quittait l’Australie pour la première fois. Ce changement d’ambiance allait lui faire un grand bien, elle le savait. Évidemment, la jeune femme ne délaissait pas le caractère important de ce voyage pour la cause animale, mais ces actions lui plaisaient tant qu’elles lui semblaient être des divertissements plus que des obligations. Cependant, quand Martin lui indiqua qu’ils allaient devoir se séparer, toute sa joie liée à l’idée de profiter en sa compagnie s’était dissipée, du moins avant qu’il n’éclaircisse le sujet. « T'inquiète pas, j'vais pas t'abandonner en terrain inconnu » Rassurée et de nouveau enjouée, la rouquine accepta le programme présenté par son mentor sans broncher, profitant des dernières minutes à l’hôtel pour porter une tenue plus passe-partout. Bien que prête à partir à ses côtés, l’étudiante avait bien vite réaliser qu’elle avait oublié ses affaires, ou alors sa tête, ce qui semblait amuser Martin. « Ça va, je te pardonne que tu l'ai oublié ici. Mais demain ne t'encombre pars de tout ça, ok ? Tu mets tout ce dont t'as besoin dans tes poches et ...voilà » Notant ce conseil bien avisé dans un coin de sa tête, Rose répondit « Ah oui tu as raison, je ne prendrais que le strict minimum de toute façon ! » en faisant référence à ses papiers et son portable. Le reste n’était pas utile.

Alors qu’ils avaient entamé leur marche pour quitter l’hôtel, la rouquine profita d’une remarque de son ami pour plaisanter. Il ne faisait aucun doute que les films de la saga James Bond n’allaient pas l’aider à s’en sortir ici, mais au moins, ça avait eut le mérite de faire rire Martin. « T'es bête. Cela dit, c'est une expérience comme une autre. Et puis, à quand un James Bond où il doit sauver des animaux et non des humains ? » Accusant sa petite frappe amicale, le rire pendu au bout des lèvres, Rose profitait du succès de son humour. Son ami avait en plus de cela marqué un point, ce qu’elle lui fit remarquer en acquiesçant avec grande vivacité. « James Bond sauvera des animaux le jour où la James Bond Girl aura un prénom et qu’elle servira à autre chose qu’à montrer ses seins » Son ton reflétait l’avis très mitigé qu’avait Rose du cinéma hollywoodien et ses stéréotypes. Ce qui l’agaçait le plus c’était de constater que non seulement les producteurs ne seraient pas intéresser par un tel projet, mais qu’en plus, le public non plus. Dans sa grande majorité en tout cas. Mais plutôt que de se lancer dans un débat sur lequel ils étaient sûrement tous deux d’accord, Rose ramena la conversation à leur occupation première : la découverte de la ville de Séville. « Parfait ça ! Tu penses vraiment à tout dis donc » Le moindre compliment de Martin lui réchauffait le cœur, tout comme le regard rempli de fierté qu’il lui avait porté. « J’ai appris du meilleur » avait-elle répliqué du tac au tac, également fière d’être arrivée jusqu’ici grâce à lui. Il fallait maintenant passer aux choses sérieuses et s’organiser car observer cette carte n’allait pas les amener bien loin. « On a cas suivre le chemin direct, on regarde un peu autour de l’arène et on revient par les petites ruelles dès fois qu'on trouvera autre chose, ok ? » Ses yeux avaient suivi le doigt de Martin pendant qu’il lui avait indiqué le chemin sur la carte, tentant de mémoriser au mieux les endroits les plus importants.  Même si l’idée qu’ils puissent se perdre tous les deux l’effrayait, il ne fallait pas la sous-estimer. Martin étant en possession de la carte, Rose se devait d’être en mesure de se repérer un tant soit peu. Déambulant dans les rues ensoleillées de la ville espagnole, la rouquine profita de l’occasion pour faire part de ses sentiments à son mentor. « Tu rigoles ? Attends, j'allais quand même pas laisser MA gamine s'amuser toute seule ici ! C'est moi qui te remercie plutôt de t'être directement proposée ! Tu peux pas savoir à quel point j'étais fier quand je t'ai vu lever la main genre sans hésitations quoi ! » Le rouge lui était monté aux joues. Tout ce que disait Martin était ce dont elle avait rêvé depuis qu’il l’avait prise sous son aile. Un énorme sourire de satisfaction était ainsi visible sur son visage enfantin, encore empourpré. « Mais du coup, ouais, tu me connais, je ne rate pas une occasion pour m'amuser de la sorte, tu le sais bien. Et puis ça fait plaisir, quelque part de revenir en Europe. Ça m'avait manqué. Pas pour la Corrida hein. Mais juste parce que … l'Europe quoi » Si le début de ses paroles était très compréhensible pour la française, la fin lui semblait plus intrigante. Elle n’avait jusqu’à maintenant aucune idée de l’attachement que Martin semblait avoir pour l’Europe, aussi l’interrogea-t-elle. « Tu es souvent venu en Europe ? J’imagine que oui vu ce que tu me dis ceci dit. » Elle marqua une petite pause, réfléchissant à son tour à ce continent qui l’avait accueilli si longtemps.« J’ai vécu de très longues années en Europe aussi, en réalité j’ai passé la plupart de ma vie ici. C’est vrai que ça fait plaisir de revenir, c’est tellement différent de l’Australie » Ses yeux s’étaient inconsciemment posés dans le vide tandis qu’ils continuaient de marcher en direction de l’arène avec un certain automatisme. « Oh bien sûr j’adore Brisbane, mais d’une autre façon. » avait-elle finalement conclut avant de reporter son attention sur son interlocuteur dans un sourire. « Quels sont les pays d’Europe que tu as visité ? » demanda-t-elle d’une voix pleine de curiosité.

Son attention fut aussitôt attirée vers un bâtiment de l’autre côté de la rue, où se trouvait une bâtisse visiblement ancienne mais qui la charma au plus haut point. « Regardes ce bâtiment, il est magnifique ! Il faut que je prenne plein de photos pour ma grand-mère. » Ses yeux brillaient d’émerveillement et quelque chose lui disait que cette ville regorgeait de beauté. « On en fera aussi tous  les deux hein ? Je veux plein de souvenirs de ce voyage ! » s’était-elle finalement exclamée.


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyJeu 2 Fév 2017 - 22:53


Je fais un clin d’œil lorsque Rose me dit que demain elle ne prendra que les choses les plus nécessaire qui soient. C'est une bonne gamine. L'avantage avec elle c'est qu'elle a beau être du genre naïve, elle sait quand même avoir de répondant et surtout elle écoute toujours ce qu'on lui dit. Ce sont sûrement deux des plus importantes qualités d'un bon activiste. Enfin, une fois le problème du sac à dos réglé, nous sortons de la chambre puis de l'hôtel. En sortant et après une référence à James Bond qui, d'après Rose, ne sauvera les animaux qu'à partir du moment où la Bond Girl aura un nom et servira à autre chose qu'à montrer ses seins. J'arque un sourcil puis roule les yeux en grimaçant, désespérer  « oh non...entre Jameson et toi je suis entouré de féministes. Qu'ais-je donc fait pour mériter ça ?» me plaignais-je. Évidement, je ne le penses pas réellement. Bien que ce ne soit pas une cause que je défende moi-même activement, je ne suis pas contre prêter mains forte au mouvement féministe quand on me le demande.

Mais ce n'est pas le but de notre visite ici. Si nous allons visiter la ville, c'est pour s'y retrouver plus facilement demain. J'attrape donc la carte que me tend Rose et lui indique rapidement le chemin que nous pourrons emprunter aujourd'hui. La rouquine semble enjoué par l'idée et nous nous mettons rapidement en route. Je plie la carte et la glisse dans le poche de mon pantalon alors que je commence à argumenter pourquoi je n'aurais jamais laissé passé une telle opportunité que de venir ici, en Espagne. Mon dernier argument porte sur l’Europe, ce continent qui, malgré tout, me manque quand même un peu. Et c'est ce qui retient l'attention de Rose. Elle me demande directement si je suis déjà venu souvent ici, avant de se rendre compte que c'est une question rhétorique. J'allais répondre, mais elle ne m'en laisses pas le temps, précisant qu'elle a passé de longues années ici, en Europe, que ça lui fait plaisir de revenir, que c'est différent de l'Australie, même si elle adore ce pays.

Je l'écoute attentivement et tourne mon regard vers elle en mettant mes lunettes de soleil en place sur mon visage.  « Les pays d'Europe que j'ai visité ?» reprenais-je sa question  « Pologne, Ukraine, Slovénie, République Tchèque, Lettonie, Allemagne, France, Angleterre, Suède, Norvège, Islande » je me mordille la lèvres, réfléchissant  «hm … îles Féroé » je grimace, le souvenir de cette 'visite' là n'étant vraiment pas des plus agréables  «Et maintenant Espagne aussi » finissais-je  « Ah et l'Italie aussi !» m'exclamais-je  «J'ai envie d'aller en Allemagne après cette action » reprenais-je  « ça te dis de venir avec moi ?» je tourne mon visage vers la jeune femme  « On peu prendre un vol jusqu'à Munich, louer une voiture et revenir vers Paris tranquillement. Ou alors on s'attarde en Allemagne et on prends l'avion de Francfort, c'est aussi une possibilité. Quelques jours, voire une semaine après la manif de demain et après demain» j'hausse les épaules  «Moi j'irais dans tous les cas, donc si tu veux te joindre tu es la bienvenue »

Tout en marchant, nous approchons de l'arène. Rose, elle, pointe un bâtiment des yeux et sort son appareil photo car elle doit prendre pleins de photos pour sa grand mère. Et en plus elle veut qu'on en prenne ensemble ? Je soupire doucement, n'étant pas très friant de photos. Mais bon, si ça peut faire plaisir à Rose. J'hoche la tête et hausse les épaules  « ça me va » dis-je en souriant. Je la laisse prendre les photos qu'elle souhaite avant de reprendre le chemin vers l'arène.

Celle-ci n'est pas fermé. Bien qu'il n'y ait personne à l'intérieur, je pousse la porte et entre. Je traverse le couloir puis monte sur les gradins et observe le centre, la où demain les taureaux seront mis à mort après avoir été salement torturés. Je soupire et sort mon appareil photo, prenant des clichés bien précis des différents endroits. Un coup d’œil à Rose et je lui signifie de me suivre un peu plus loin. Une barrière nous empêche de passer de l'autre côté de l'arène mais je ne me pose pas de question et l'enjambe.  «EH TOI ! » m'interpelle vivement une voix espagnol. Je me retourne rapidement et fixe l'homme qui s'avance vers moi [color:4f03=darkblue «Vous vous croyez où ? Hein ? S'il y a une barrière là c'est pas pour rien ! » je le regarde et fronce les sourcils. Bien que j'ai assez de connaissances en espagnole pour le comprendre, je me fais passé pour idiot  «pardon? » demandais-je en allemand «Je ne comprends pas l'espagnole je … c'est la première fois que je viens ici, vous savez ... »[i] je me recule un peu lorsqu'il s'approche d'avantage de moi. Il tend une main vers la sorti [i] « Dégage de là» hurle-t-il, toujours dans sa langue natale. Là, même sans parler la langue, ce qu'il veut me dire est sans équivoque.  « OK très bien … c'est bon. Calmez vous » dis-je en faisant marche arrière. J'attrape La main de Rose  « Allez vient ma chérie, partons d'ici. Nous ne sommes pas les bienvenues» lui expliquais-je rapidement, en l’entraînant derrière moi.

Nous ressortons de l'arène et la contournant vers la droite sur quelques mètres avant que je ne relâche Rose  « Eh ben, il était pas très commode ce mec » rigolais-je en me passant une main dans les cheveux  « l'avantage de connaître plusieurs langues c'est qu'on peut comprendre ce qu'on nous veut tout en faisant croire le contraire» dis-je en secouant la tête, amusé.  «Bon, on continue ? »

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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyDim 5 Fév 2017 - 12:55


Martin & Rose
“Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved?”
« Oh non...entre Jameson et toi je suis entouré de féministes. Qu'ais-je donc fait pour mériter ça ? » Un rire franc s’échappa d’entre les lèvres rosées de la jeune femme. Il était vrai qu’elle avait trouvé en Jameson une alliée considérable, et ce, dans tous les domaines possibles. Si leur première rencontre l’avait quelque peu effrayée, elle savait désormais que l’avocate était une personne sur qui elle pouvait compter, une personne qui avait su trouver une place dans son cœur. Malgré la remarque de Martin, Rose était persuadée qu’il n’en pensait rien, parce qu’au final, l’amour qu’il portait à son propre mentor était si grand que rien de ce genre ne pouvait l’entacher. Un peu comparables à une petite famille, il fallait bien plus pour les séparer. Afin de ne pas l’embêter avec ses idées féministes, bien que Rose ne se considérait pas encore trop investie dans cette cause, l’étudiante n’ajouta mot et ainsi, ils continuèrent leur marche dans les rues de Séville. C’est après quelques minutes que le jeune homme lui fit part de son intérêt pour l’Europe et un sentiment de nostalgie s’installa entre eux. Comme à son habitude, Rose se montra curieuse et ne retint aucune pulsion avant de l’assaillir de questions. « Les pays d'Europe que j'ai visité ?  Pologne, Ukraine, Slovénie, République Tchèque, Lettonie, Allemagne, France, Angleterre, Suède, Norvège, Islande. Hm … îles Féroé » Le visage de la rouquine bougeait avec approbation à chaque pays annoncé. De son côté, elle repensait à ses propres voyages, tentant de comparer les pays qu’ils avaient tous les deux eut l’occasion de visiter. La Pologne, l’Ukraine, la République Tchèque, l’Angleterre et l’Allemagne faisaient partie des lieux où le cirque de la famille de Rose avait pu s’implanter l’espace de quelques mois. Et à plusieurs reprises pour certains pays. « Et maintenant Espagne aussi. Ah et l'Italie aussi ! » Dans une esquisse de sourire, l’étudiante lui répondit. « Eh bien, je ne savais pas que tu avais autant voyagé ! C’est génial. Je n’ai pas eu la chance de faire les pays nordiques encore, je t’avoue que c’est quelque chose qui me tente beaucoup. Mais maintenant que je suis en Australie c’est moins évident » Il était vrai qu’à l’époque où elle vivait aux quatre coins de l’Europe, le voyage aurait été plus simple et bien moins coûteux. « J'ai envie d'aller en Allemagne après cette action. Ça te dis de venir avec moi ?  On peu prendre un vol jusqu'à Munich, louer une voiture et revenir vers Paris tranquillement. Ou alors on s'attarde en Allemagne et on prends l'avion de Francfort, c'est aussi une possibilité. Quelques jours, voire une semaine après la manif de demain et après demain. Moi j'irais dans tous les cas, donc si tu veux te joindre tu es la bienvenue » Les yeux électriques de la jeune femme s’étaient ouverts, tels deux gros ronds ébahis. De nouveau, elle avait sentit ses joues rosir. Elle se sentit si honorée par cette invitation que les mots ne parvenaient pas à sortir de sa bouche tout de suite. « J’en serais ravie ! Vraiment. Je suis en vacances pour deux semaines alors autant en profiter non ? Et je t’avoue que passer par Paris ne me dérangerait pas. J’ai une attache particulière à cette ville, et à la France tout simplement. » Sa voix était devenue plus douce et s’était effacée vers la fin de sa phrase. Ses pensées se dirigèrent vers sa famille. Où étaient-ils en ce moment même ? Voilà un détail auquel elle n’avait pas pensé. Avec un peu de chance, elle aurait l’occasion de les croiser, ici en Espagne, ou alors en Allemagne ou en France. Voir ses frères et ses parents, même l’espace d’une journée serait probablement la meilleure chose qui pourrait lui arriver. Bien qu’elle ne regrettait jamais son choix d’avoir quitté le cirque, il était indéniable que sa famille lui manquait terriblement.

Avec la concentration d’une enfant de primaire, Rose fut aussitôt attirée par un bâtiment non loin d’eux, délaissant sans transition la conversation qu’elle avait avec Martin. Alors qu’elle s’attela à prendre quelques photos des lieux pour sa grand-mère, et aussi pour elle il fallait l’avouer, la rouquine proposa de faire une photo avec son acolyte qui lui répondit positivement mais sans toutefois se montrer très enthousiaste. Note pour elle-même, Martin n’était pas friand des photos et valait mieux ne pas l’embêter avec cela. Quand elle eut finit d’immortaliser tout ce qu’elle voulait, tous deux reprirent leur route et tombèrent bien rapidement sur la première arène repérée sur la carte. Muette, Rose suivit à la trace Martin, tout de même un peu gênée de rentrer dans un lieu interdit au public et de passer des barrières de façon illégale. C’était là toute la faiblesse de la Rose activiste, sa réticence à enfreindre les règles pour la bonne cause. Et à juste titre, puisque quelques minutes plus tard à peine, un homme de la sécurité les interpella, provoquant une accélération incontrôlable de son rythme cardiaque. Sans la présence de Martin, il y avait de fortes chances qu’elle ne se soit mise à pleurer. A sa plus grande surprise, son mentor se mit à parler dans une langue étrangère, une langue qu’elle connaissait très bien, l’allemand. « Pardon? Je ne comprends pas l'espagnol je … c'est la première fois que je viens ici, vous savez ... » Interloquée, Rose l’observait, affichant son air le plus innocent possible, bien que cette tâche ne s’avérait pas bien difficile avec son air angélique naturel. « OK très bien … c'est bon. Calmez vous . Allez viens ma chérie, partons d'ici. Nous ne sommes pas les bienvenus » Tout en acquiesçant, elle quitta l’arène à ses côtés, le cœur toujours battant à une vitesse impressionnante. Lorsqu’ils furent enfin hors d’atteinte, Rose sentit a main de Martin lâcher la sienne, avec un peu de regret. Avec le stress qui l’envahissait, elle serait volontiers restée accrochée à lui, telle une enfant en détresse. « Eh ben, il était pas très commode ce mec. L'avantage de connaître plusieurs langues c'est qu'on peut comprendre ce qu'on nous veut tout en faisant croire le contraire. Bon, on continue ? » Un peu moins paniquée que quelques secondes plus tôt, Rose se détendit dans un petit rire avant de répondre à son tour en allemand. « Je te le fais pas dire ! Pour une fois que j’avais l’occasion d’entretenir mon allemand, je n’ai pas été capable de dire quoi que ce soit… » Elle haussa les épaules, un peu déçue puis continua de marcher dans la direction de l’arène suivante. « Ton allemand est parfait d’ailleurs, comment ça se fait ? » demanda-t-elle à l’intention de Martin, tournant sa tête de son côté.

C’est alors qu’elle entendit une voix d’homme interpeller quelqu’un, puis se retournant discrètement, elle aperçut un policier espagnol courir derrière eux. Et voilà, ils étaient fichus. Dans son état de panique, Rose ne remarqua pas que l’homme n’était pas le même que celui qui les avait agressés dans l’arène et se dit immédiatement qu’il les avait retrouvés. S’imaginant de nouveau en prison, elle sentit son souffle se couper, puis dans un élan de peur, attrapa Martin le bras avant d’accélérer le pas, cherchant à semer l’homme sans paraitre trop suspects. Néanmoins, ce dernier parvint à les rattraper, attrapant Rose par l'épaule pour la forcer à se retourner. « Vous ne m’avez pas entendu ? Vous avez fait tomber votre téléphone ! Vous devriez faire attention à vos affaires » lui dit-il dans un anglais approximatif avant d’ajouter en espagnol d’une voix plus basse. « Ah ces touristes » Gênée, la rouquine récupéra son téléphone et remercia l’homme en espagnol. Quand il fut reparti dans l’autre direction, visiblement agacé, la rouquine leva les yeux timidement vers Martin. « Je suis désolée, ça n’arrivera plus… » attendant presque de se faire battre pour son erreur de débutante. « Comment je peux me faire pardonner ? » l'interrogea-t-elle avec des yeux de chien battu.  


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyLun 6 Fév 2017 - 11:41


Rose ne sait que j'ai tellement voyagé ? Ne sait-elle, donc, pas que j'ai fait le tour du monde ? J'avoue avoir froncé les sourcils lorsqu'elle me dit ça. Pourtant je suis persuadé que je lui ai raconté toutes mes aventures ! Peut-être pas en détails, cela dit. Ça doit être pour ça qu'elle ne s'en rappelle pas. Mais tout de même ! Un tour du monde ce n'est pas quelque chose qu'on oublie en général. Mais peu importe.  « Si tu savais ...» soufflais-je, mystérieux, en souriant avant qu'elle ne m'annonce n'avoir pas eu l'occasion de faire l'Europe du Nord. Et maintenant qu'elle est en Australie c'est bien moins évident  «Moins évident, mais pas impossible » dis-je en souriant, persuadé que c'est le cas.  «Faut juste trouver les bon plans voyage au niveau des billets d'avion, partir avec un sac à dos, sur place faut oublier le confort d'un hôtel trois étoiles et plutôt partir en couchsurfing ce qui est quand même bien plus intéressant quoi » j'hausse les épaules  « Enfin peu importe. Si t'as besoin de conseil, n'hésite pas. J'ai passé 5 ans sur les routes du monde, j'connais pas mal de petites techniques comment voyager pour pas cher »

Je lui parle ensuite de mon envie de partir en Allemagne après avoir fait notre travail ici, et je lui propose de venir avec moi. Elle accepte, sans hésité. Je lui offre un large sourire, content qu'elle accepte d'être de la parti.  « Alors faisons ça, Séville -Munich, puis Munich – Paris en voiture. Par contre je suis du genre à ne pas organiser grand chose, tu sais ?» avouais-je en continuant mon chemin vers l'arène  «Je suis plus du genre … allez j'y vais on je verrais où ça me mène » expliquais-je en haussant les épaules  «Comme ça t'es pas déçue si jamais quelque chose ne se passe pas comme tu avais prévu »

Nous entrons ensuite dans l'arène qui est aujourd'hui interdite au publique. Mais franchement, j'en ai rien à foutre … jusqu'à ce qu'un garde ne nous hurle en Espagne de dégager de là. Répondant naturellement en allemand, je lance un discussion à sens unique avant d'attraper Rose par la main et l’entraîner derrière moi pour sortir. Une fois assez loin de l'entrée, je la relâche et reprends la parole en anglais. Mais quelle n'est pas ma surprise en entendant mon acolyte me répondre en Allemand ! Je me redresse, la fixe, ahuris et met pas mal de temps avant de me rendre compte qu'elle m'a posé une question.  «je... » commençais-je en allemand avant de secouer la tête et reprendre en anglais  « Je suis Allemand de base.» expliquais-je  «Je suis né à Munich et j'ai grandis entre Munich et Paris parce que mon parrain y habite, à Paris » je me passe une main dans les cheveux  «A 13 ans j'ai déménager à Paris et à 18 ans je suis parti rejoindre mon frère en Nouvelle Zélande, le pays d'origine de ma mère » j'entends moi-même une certaine émotion dans ma voix lorsque je parle de ma mère, décédée avec mon père à New-York en 2001. Mais je ne vais me laisser submergé par l'émotion. Surtout pas maintenant, la veille d'une manifestation aussi importante  «Et toi alors ? Comment ça se fait que tu parles Allemand aussi ? » demandais-je, curieux, avant qu'on ne nous interpelle.

C'est un garde qui vient vers nous en courant. Je remarque bien que ce n'est pas le même qu'avant, mais mon cœur s'accélère tout de même subitement. Je soupire discrètement lorsqu'il donne simplement le portable que Rose a laissé tomber avant. Celle-ci s'excuse, disant que ça n'arrivera plus et je lui souris doucement avec un signe de la main.  « Ce n'est rien» indiquais-je avant de désigné le chemin devant nous d'un signe de tête  « Vient, on va par là. J'ai envie de voir si on ne trouverait pas des écuries » indiquais-je. Sans attendre la réponse de Rose, je me met en route.

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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyDim 12 Fév 2017 - 15:42


Martin & Rose
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Retenir quelque chose était pour Rose une réelle épreuve. Il y avait en effet de fortes chances pour Martin lui ai déjà conté ses histoires de tour du monde, mais en cet instant, elle ne s’en souvenait plus. Tant de choses, tant d’informations passaient dans son esprit qu’il lui arrivait parfois d’être à côté de la plaque. Loin de là l’idée de croire qu’elle ne s’en souvenait par simple manque d’intérêt, c’était juste un vilain défaut dont elle ne pouvait se débarrasser. A l’entendre parler de tous les pays qu’il avait visité, Rose ne pouvait s’empêcher de repenser à ses propres voyages, à ces années magnifiques passées sur les routes de l’Europe. Néanmoins, elle n’avait pas eut la chance de se rendre dans les pays nordiques, ce qu’elle signala à son ami avec un air de déception, convaincue qu’un tel voyage était bien plus difficile maintenant qu’elle vivait à Brisbane. « Moins évident, mais pas impossible. Faut juste trouver les bon plans voyage au niveau des billets d'avion, partir avec un sac à dos, sur place faut oublier le confort d'un hôtel trois étoiles et plutôt partir en couchsurfing ce qui est quand même bien plus intéressant quoi. Enfin peu importe. Si t'as besoin de conseil, n'hésite pas. J'ai passé 5 ans sur les routes du monde, j'connais pas mal de petites techniques comment voyager pour pas cher » La jeune femme fut un brin amusée par les propos de Martin. Personne ne connaissait mieux le voyage en tout modestie qu’elle, que sa famille. Ils avaient arpentés les routes européennes au sein de leur caravane, partageant des pièces étroites, des repas simples et peu d’intimité. Mais jamais la rouquine ne s’était plainte de la modestie de sa famille, bien plus heureuse de partager des liens forts. « Je suis bien d’accord avec toi ! Écoutes si jamais un jour je m’organise ce petit voyage je penserai à toi, tu pourras sûrement me conseiller des choses à voir. Niveau techniques de comment voyager pas cher, je maitrise ne t’inquiètes pas » répliqua-t-elle joyeusement. Puis c’est avec une légère surprise que la conversation dériva sur un projet de voyage dans les prochains jours, au plus grand bonheur de la jeune femme qui accepta sans hésiter le moindre instant. « Alors faisons ça, Séville -Munich, puis Munich – Paris en voiture. Par contre je suis du genre à ne pas organiser grand chose, tu sais ? Je suis plus du genre … allez j'y vais on je verrais où ça me mène. Comme ça t'es pas déçue si jamais quelque chose ne se passe pas comme tu avais prévu » Le côté baroudeur de Martin était quelque chose que Rose avait immédiatement apprécié. Son désir de bouger, d’aider, d’être simple. A vrai dire, elle n’avait probablement jamais rencontré une personne dont la philosophie de vie semblait si proche de la sienne. « C’est parfait pour moi, tu as du remarquer je ne suis pas très prise de tête » commença-t-elle en levant un regard amusé vers lui. « J’aime me laisser porter, l’aventure est meilleure quand on ne sait pas à quoi s’attendre » Ses yeux s’étaient finalement posés dans le vide, loin devant elle. Son esprit quant à lui était déjà loin, bien loin.

Rêver plus longtemps ne lui fut pas permis puisqu’en l’espace de quelques minutes, Martin l’embarqua à l’intérieur d’une arène où tout s’enchaina à une vitesse impressionnante. L’échange avec le garde avait été si bref et rapide que Rose semblait avoir rêvé la scène. En moins de temps qu’il en fallait pour dire ouf, son mentor l’avait déjà sortie de là et mise en sécurité à l’extérieur de l’arène. Un détail ne lui avait pas échappé cependant. Martin parlait allemand. Information qu’elle ne connaissait pas encore à son sujet, ou bien qu’elle avait peut-être omis, pour changer. Aussi l’interrogea-t-elle dans un allemand parfait. « Je suis Allemand de base. Je suis né à Munich et j'ai grandis entre Munich et Paris parce que mon parrain y habite, à Paris. A 13 ans j'ai déménager à Paris et à 18 ans je suis parti rejoindre mon frère en Nouvelle Zélande, le pays d'origine de ma mère » Un immense sourire s’était installé sur le visage de Rose, dévoilant ses jolies dents blanches. « Oh mais c’est génial ! Je ne savais pas que tu avais vécu à Paris en plus, si ça se trouve on s’y déjà croisés là bas » plaisanta-t-elle. « Enfin j’étais très jeune quand tu y étais, alors… » Tandis qu’elle tenta de calculer son âge au moment où Martin avait résidé à Paris, ce dernier la questionna à son tour sur sa maitrise de la langue allemande. « Et bien l’allemand est une langue très utilisée dans le milieu du cirque, bien plus que l’anglais. Du coup j’ai appris très jeune pour pouvoir communiquer avec les autres artistes. » Il fallait avouer que sa vie d’artiste de cirque lui avait permis, en plus de voyager, d’apprendre de nombreuses langues qu’elle parlait aujourd’hui avec une bonne assurance.

Leur conversation fut rapidement coupée par l’interpellation d’un agent de police qui contrairement à ce qu’elle avait imaginé, ne souhaitait que lui restituer son téléphone portable qu’elle avait fait tomber, probablement lorsqu’ils avaient couru pour sortir de l’arène. S’attendant à recevoir des réprimandes de la part de son mentor, Rose s’excusa immédiatement. « Ce n'est rien. Viens, on va par là. J'ai envie de voir si on ne trouverait pas des écuries » Rassurée de constater que Martin n’allait pas la disputer comme une enfant, la rouquine retrouva son sourire habituel et le suivit sans broncher en direction de possibles écuries. Malgré la saison hivernale, se balader dans les rues espagnoles était très agréable. Les rayons du soleil étaient suffisants pour apporter une légère dose de chaleur et surtout, le bonheur suffisant de profiter d’un ciel bleu et d’une lumière chaleureuse. La route devint plus silencieuse, Rose profitant du paysage et découvrant avec toujours autant d’admiration cette ville qu’elle ne connaissait pas encore. Puis soudain, elle s’arrêta, attrapant le bras de son mentor pour qu’il en fasse de même. Elle avait repéré les écuries. « Suis-moi et fais-moi confiance » lui dit-elle à voix basse. Alors qu’elle lui attrapa la main, la rouquine le traîna jusqu’à la devanture des écuries où elle s’arrêta en affichant une expression niaise qu’elle ne connaissait que trop bien. « Regarde comme les chevaux sont beaux chéri ! Tu ne voudrais pas me prendre en photo devant ? » demanda-t-elle de vive voix en allemand, agrémentant ses paroles d’un clin d’œil complice à Martin. La sécurité ne se poserait sûrement aucune question en voyant deux touristes se prendre en photo de la sorte devant une écurie, et eux gagnaient des preuves à utiliser. Quand se fut fait, Rose retourna auprès de son mentor pour regarder le résultat sur son portable quand un sms s’afficha sur l’écran. « Tiens, c’est Elsa qui nous dit qu’ils ont fini de repérer leur secteur et qu’ils sont déjà dans le bar » annonça-t-elle à Martin, sa lecture du message terminée.  


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMar 14 Fév 2017 - 23:37



Rose est tellement adorable que même si elle oublie parfois des truc, fort heureusement souvent sans importances- je ne peux pas lui en vouloir. Elle est souvent rêveuse et tête en l'air que ça ne m'étonnerait même pas qu'elle n'ait tout simplement pas écouter au bon moment ce que je voulais lui dire. Loin de moi l'envie de l'en blâmer. Ainsi donc j'explique avoir passé pas mal de temps sur les routes, lui parle rapidement des routes d'Europe de l'est que j'ai pu sillonner et lui explique que je suis né à Munich mais que j'ai déménager à Paris à 12 ans. D'où le fait que je peux parler français et allemand de manière fluide. Lorsque je lui retourne la question, j'apprends une chose assez incroyable.

Elle a fait partie d'un cirque. Elle ne le dit pas directement, mais il faut être con et idiot pour ne pas comprendre ça. Je fronce légèrement les sourcils et hoche la tête.  « Je vois ...» dis-je doucement, me perdant dans mes pensées. Rose a un passé de circassienne ? C'est possible ça ? Et elle ne m'a rien dit ? Je suppose que ce n'était pas un cirque de pur acrobate mais sûrement avec des animaux sauvages, des tigres, de lion et … des éléphants. Un long frisson traverse mon échine alors que je repense à ses nombreuses images que j'ai pu voir.

Je fini par secouer la tête, réafficher mon sourire et indiquer à Rose de me suivre, lui annonçant mon envie de voir si nous trouvons des écuries. Enjouée comme à son habitude, elle me suit. En silence, nous marchons, ce qui me permet de me perdre à nouveau dans mes pensées. Je n'arrive pas à croire qu'elle m'ait caché une telle chose. C'est son passé, certes, mais quand même ! J'ai l'impression de passer pour un con et surtout d'avoir été trahis. Et ce sentiment de trahison est horrible. Encore plus lorsqu'il est engendré par quelqu'un qu'on aime tout particulièrement.

Je me reprends tout de même lorsque Rose me murmure de me faire confiance avant de m’entraîner vers les écuries. Elle me fourre son portable dans les mains et me dit en allemand de la photographier. Je l'observe, elle, puis le portable et fini par réagir.  « Oui bien sûr ma chérie» dis-je en levant le portable. Je regarde un peu le cadre puis vise avec le portable  «décale toi un peu vers la gauche » indiquais-je tout en prenant un certain nombre de clichés.

Lorsqu'elle revient, je lui redonne son portable et m'approche d'un des chevaux qui nous observe curieusement. Mais, avant que je ne puisse faire quoique que ce soit, Rose m'interpelle en me disant avoir eu un message d'Elsa. Je me tourne vers elle et attrape mon portable en main, lis le SMS puis hoche la tête  « OK, allons-y donc » dis-je sur un ton un peu plus froid que je ne l'aurais voulu en me remettant en route.

Le chemin vers le bar se fait en silence. Mais pas le genre de silence voulu, plutôt celui qu'on aimerait briser. Enfin, peu importe. Nous arrivons assez rapidement au bar et, a peine ais-je franchi le seuil de la porte que je me retrouve emprisonné dans une étreinte dont seule une personne détiens le secret.  «Hugh ... » soufflais-je en me redressant. Mon visage s'illumine d'un coup en apercevant mon partenaire.  « PUTAIN !» je réitère l'étreinte et le sers contre moi en rigolant avant de me reculer  « Qu'est-ce tu fous là ? Je … putain ! Je pensais que t'étais a Antibes  !» il éclate de rire et hoche a tête en écartant les bras  «C'est vrai, c'est le cas  » répond-t-il  «Mais … hey ! Quand j'ai appris que mon petit Martin est à Séville j'ai pas put résister. Donc me voilà. Content ? » je secoue la tête et lui frappe l'épaule  « Et comment !»

Je le laisse passer un bras autour de mes épaules et m’entraîner vers leur table. Mais avant même qu'on ait put faire deux pas, je ralentis et me tourne vers Rose  «Tu viens ? » demandais-je doucement avec un sourire, contrastant vachement avec le ton froid sur lequel je lui ai parlé avant. Du coin de l’œil je vois bien comment Hugh dévisage Rose avant de lui offrir un sourie forcer et m’entraîner vers la table que nous occupons. Je m'installe à côté de lui, sur une des deux places libre et laisse mon amie prendre place à mes côtés. Hugh nous commande une bière à chacun puis sourit.  « Je crois qu'Elsa a une annonce à te faire Martin » j'arque un sourcil et interroge la jeune femme du regard. Celle-ci le fusille du regard puis me sourit et se penche vers mois  «Effectivement ... » dit-elle  «Tu te rappelles de ce cirque contre lequel on avait manifester il y a quelques années, a Luzerne, en Suisse ? » me demande-t-elle. Je fronce les sourcils , réfléchissant, puis hoche la tête  « Avec cette vieille là, celle qui se disait disait dresseuse d’éléphants ? » demandais-je.  «OUI ! Oui c'est ça ! » s'exclame Elsa avec un large sourire  «Devines quoi ?! LE NUMERO A ETE ANNULE !! » j'écarquille les yeux de surprise  « NO WAY ! T'es sérieuse ?» un large sourire s'affiche sur mes lèvres  «Oh putain mais c'est TROP génial ! Comment tu sais ? » elle lance un coup d’œil à Hugh qui se tourne vers mi  « J'ai retrouvé la trace du cirque. Je me suis dis, tant que je suis en France autant que je serve à un truc. J'ai donc fouillé sur internet et j'ai appris que ce cirque avait élu domicile à Nice. Donc je suis aller leur dire gentiment bonjour » je rigole doucement  « Par gentiment tu veux dire que t'en a tabassé un ou deux, pas vrai ?» demandais-je, amusé.  « NON. Enfin, peut-être. Mais bref, peu importe. J'ai vu qu'ils avaient plus d'éléphant et que très peu d'animaux sauvage. Ils ont plus les moyens de s'en occuper correctement donc j'ai appelé quelques associations et … avec un peu de chance ils vont mettre la clef sous la porte !»

Je suis tout excité. Mon cœur bat à la chamade, tant les nouvelles sont excellents.  «C'est trop, TROP bien, sérieux. Je suis trop content que nos efforts ont fini par payer » je regarde Elsa puis reporte mon attention sur Hugh  « Et ces animaux qui restent, ils iront où ?» demandais-je, plus inquiet.  «T'inquiète, Martino ! » dit-il en me tapant l'épaule  « Ils iront dans des réserves naturelles en Afrique pour la plupart. A moins que t'en envie d'embarquer un petit tigre avec toi pour tenir compagnie à Odin » je rigole de bon cœur et lève ma bière  «And justice for all!» m'exclamais-je, la table répondant en chœur.
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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyDim 5 Mar 2017 - 22:25


Martin & Rose
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Sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi, la rouquine constata qu’une ambiance particulièrement tendue s’était installée entre Martin et elle. Leur conversation enjouée sur les voyages passés et prévus, ainsi que sur les langues qu’ils partageaient avait cessée dans un silence pesant. Rose affichait un air tracassé, pourtant décidée à ne pas trop montrer son inquiétude quant à la situation. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas ce qui avait pu gâcher leur bonne humeur. Elle n’avait fait qu’expliquer l’origine de sa maitrise de l’allemand et… voilà tout. Les lèvres pincées, elle préféra ne pas insister et encouragea son mentor à continuer sur leur lancée avant de tomber sur l’objet de leur visite. Une écurie. Martin sembla immédiatement comprendre son stratagème et coopéra avec bonne volonté. « Oui bien sûr ma chérie. Décale toi un peu vers la gauche » Loin d’être de parfaits acteurs, leur petit numéro avait néanmoins fait son effet, empêchant les agents de sécurité de s’occuper d’eux avec une attention particulière. Il n’en fallut pas plus pour réconforter Rose qui s’empressa de rejoindre son ami, lui indiquant qu’ils étaient déjà attendus avec les autres militants. « OK, allons-y donc » La froideur de son ton l’attrista, aussi perdue qu’elle se trouvait. Son esprit se retrouvait partagé entre l’envie de l’interroger sur son attitude soudaine et la sagesse de le laisser se détendre sans risquer de l’énerver davantage. Pour une fois, la raison prit le dessus, aussi Rose resta-t-elle silencieuse le long du trajet. Et rester silencieuse pour elle était une épreuve quasiment insurmontable, il fallait l’avouer.

A peine furent-ils entrés dans le bar que les yeux de la rouquine se posèrent sur le jeune homme qui s’approcha en hâte vers Martin, son cher Hugh. Rose n’était pas le genre de personne à ne pas s’entendre avec les gens, et encore moins à ne pas les apprécier, cependant quelque chose chez ce type la dérangeait. Dès leur première rencontre, il n’avait cessé de la juger, de la mépriser et ce sans même essayer de la connaître. Suivant leur échange de derrière, l’étudiante resta muette, bien consciente qu’elle n’était pas la bienvenue dans ses retrouvailles. Il ne fallait pas être particulièrement intelligent pour comprendre que Hugh était simplement jaloux de la relation qu’elle partageait avec Martin, ce qu’elle trouvait ridicule. Après tout, il n’appartenait à personne, et loin d’elle l’idée de le monopoliser. « Tu viens ? » La voix chaleureuse de Martin avait fait son retour, à sa plus grande joie. Dans un petit sourire discret, Rose le suivit vers la table où le reste du groupe était déjà présent. Après avoir pris soin de saluer tout le monde elle s’installa, découvrant avec un peu de déception que Hugh lui avait commandé une bière. Ce n’était pas faute de lui avoir déjà dit qu’elle ne buvait pas d’alcool, mais peu importait, elle n’avait pas soif. Tranquillement assise sur son coin de banquette, la jeune femme observa la discussion qui démarra entre son mentor et Elsa, une conversation qui semblait les remplir de joie. A vrai dire elle n’y comprenait pas grand-chose, du moins jusqu’à ce qu’un cirque ne soit cité. Dans un bond, son cœur sembla s’arrêter. La conversation de ses deux amis avait dérivé sur un sujet qui lui parlait, qui lui rappela soudain de tristes souvenirs. La Suisse, les manifestations, la colère de sa grand-mère. Tandis que tout commençait à faire sens dans sa tête, Rose devint plus blanche qu’elle ne l’était d’ordinaire. Sa gorge se noua, son cœur se serra. Puis ce fut le coup de grâce. Elsa annonça la possible et imminente fermeture du cirque. Son cirque. Alors que tous tapaient leurs poings sur la table avec joie, Rose se leva vivement, fixant Hugh et Elsa avec une grande intensité. « Qu’est-ce qui vous prend de vous réjouir de la fermeture de ce cirque ? Est-ce que vous réalisez que des gens ont toute leur vie là-dedans ? Des gens honnêtes ! » s’exclama-t-elle avec une colère qu’elle ne se connaissait pas. « Tous ne sont pas avec des animaux, ils ne méritent pas ça ! Vous êtes horribles ! » Sa voix se perdit dans un son aigu, tandis que les larmes lui montèrent aux yeux. Les mains tremblantes, elle se tourna vers Martin pour lui glisser « Je rentre à l’hôtel » avant de partir en trombes, ne lui laissant pas réellement la possibilité de la rattrapper.

La nuit était déjà tombée dehors, mais Rose n’y prêta pas attention. Son esprit n’était que focalisé sur sa famille et l’avenir du cirque dans lequel elle avait grandi. Son frère n’avait jamais mentionné une fermeture potentielle lors de leurs derniers échanges, sûrement pour ne pas l’effrayer. Le long du chemin vers l’hôtel qui se trouvait non loin du bar, la rouquine tenta à maintes reprises de le contacter, cherchant à tout prix à se consoler. Le téléphone continuait de sonner, pour finalement arriver sur sa messagerie. Arrivée devant sa chambre, l’étudiante se mit à chercher avec maladresse les clés, en vain. C’est alors qu’elle réalisa. « Martin… » Le dos appuyé contre la porte, elle se laissa glisser jusqu’au sol, les yeux encore remplis de larmes. Son téléphone encore en mains, elle se rendit sur sa conversation sms avec son mentor.
Citation :
Je n’ai pas la clé de la chambre… Est-ce que tu peux venir m’ouvrir ?
Avec une légère hésitation, elle décida finalement d’envoyer le message, puis laissa tomber sa tête entre ses genoux. Martin allait la détester désormais, elle en était sûre et l'idée la boulversait.


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyMer 8 Mar 2017 - 8:59


Toute la bande se réjouit de la fermeture imminente du cirque. Et c'est normal ! C'est ce à quoi nous aspirons, nous autres activistes. A fermer les institutions qui traitent mal les animaux. C'est une petite victoire parmi tant d'autre, mais c'est une victoire et elle fait grandement plaisir. Tout le monde se réjouis, ais-je dis ? Eh bien, c'est sans compter sur la réaction de Rose. J'avoue être surpris lorsqu'elle se lève brusquement et limite choqué quand elle ouvre la bouche pour explosé. Je la regarde, sourcils arqués, ne sachant pas trop quoi dire. Elle s'en prend violemment à nous, nous dit que nous sommes horrible, qu'il y a bien des gens honnête dans le milieu du cirque et que souvent le cirque c'est toute leur vie, à ces gens là.  « Tu te rends comptes que c'est débile ce que tu ...-» commence Hugh avec beaucoup de méchanceté dans la voix, avant que je ne lui écrase le pied et lui fait les yeux ronds pour le faire taire. Je l'aime bien Hugh, mais je n'ai jamais aimé sa façon de traité Rose. Et malgré tout, Rose reste MA gamine, celle que je choisirais avant tout les autres et que je protégerais envers et contre tout. Donc même Hugh, SURTOUT Hugh, n'a pas le droit de lui parler comme ça.

Il comprend le message et je me tourne vers Rose qui attrape ses affaires. Elle me glisse qu'elle va à l'hôtel et j'hoche la tête avec sourire. Je la suis du regard, me demande un instant si je dois pas la suivre, mais fini par me décider de rester. Il vaut mieux qu'elle soit seule un peu afin qu'elle se calme tranquillement. Je me tourne vers les autres qui me regarde tous comme s'ils attendaient des explications.  «Eh j'en sais rien moi pourquoi elle a réagit comme ça » déclarais-je finalement  « Elle parle comme quelqu'un qui s'y connaît très bien en matière de cirque. Elle n'a pas d'affiliation avec celui qui va fermer, pas vrai ?» me demande Hugh, froid. J'avoue que j'en doute de plus en plus. Les seules fois où Rose sort de ses gonds c'est quand on s'en prends à ses amis ou sa famille. Se pourrait-il qu'elle ait fait parti de ce cirque là ?  «Martin ! » me presse Hugh. Je le fusille du regard  « J'en sais rien Hugh, putain !» l'agressais-je violemment. Surpris sans doute par mon ton, il a un mouvement de recule. Les autres aussi semblent vraiment étonnés du ton que je viens d'employer. Je soupire, me passe une main sur le visage  «Je ne sais pas ce qui lui prends. Et quand bien même aurait-elle fait partie d'un cirque, ça ne change rien au fait que maintenant elle se bat avec nous » Élise et les autres hochent doucement la tête  «Chacun a son passé. Je veux dire, personne de vous n'est nés Vegan et militant. Rose c'est pareil. Et pourtant elle est là maintenant » je regarde tous les autres, un par un. Chacun semblent approuver mes paroles. Tout le monde, sauf Hugh. Se renfrognant, il roule des yeux et soupire, moqueur.  « Tu crois vraiment qu'on va te croire ? Que tes belles paroles là vont changer quoique ce soit ?» me demande-t-il comme s'il me défiait.  « Oui, Hugh. Je le penses vraiment » répondais-je sur un ton assuré.

C'est alors que mon portable vibre dans ma poche. Détournant le regard de mon ami, je sors l'objet de ma poche et déverrouille l'écran. C'est un message de Rose qui est à l'hôtel mais qui n'a pas les clefs. Je souris légèrement et lui réponds un rapide  « Bouge pas, j'arrive» avant de finir ma bière d'une traite.  «A demain, les gens » je regarde la jeune femme devant moi  «Élise, j'attends tes directives pour la rencontre de demain, ok ? » La jolie brune hoche la tête avec un sourire et je m'en vais.

Je ne met pas longtemps avant d'arriver à l'hôtel, je monte au troisième étage puis traverse le couloir. Rapidement, j’aperçois Rose assise, recroquevillé sur elle-même, devant la porte. Je m'approche discrètement d'elle, m’accroupis devant elle et glisse la clef sur le col dans son champs de vision.  «La prochaine fois penses à la prendre avec toi » dis-je doucement, avec un sourire  «Ok, c'était sur le coup de l'émotion, mais c'est dans ces moments là qu'il faut vraiment savoir réfléchir » expliquais-je  « Il y aura bien des situations pendant lesquelles tu vas peut-être paniquer, tu vas t'énerver et agir grâce -ou à cause- de l'impulsivité du moment » continuais-je en posant une main sur son genou  « ça m'est déjà arrivé plus d'une fois. Souvent, j'avais la chance d'avoir quelqu'un avec moi, mais la dernière fois que j'ai agis sans réfléchir, j'ai laissé mon mentor derrière moi et depuis … personne ne sait où il est » reprenais-je dans un souffle qui trahis mon émotion  «Il m'a dit de déguerpir et je l'ai écouté sans réfléchir d'avantage » je pince les lèvres puis prends une profonde inspiration  «Une clef, ce n'est rien et tu savais que je l'avais. Mais si maintenant la vie de quelqu'un est en jeu, il faut que tu te prennent le temps de te contrôler, de ne pas laisser l'émotion parler pour toi. Ok Rose ? » demandais-je en inclinant la tête sur le côté. Les sanglots ont cessés depuis quelques temps, mais j'attends qu'elle relève son regard sur moi.  «ça va aller ? » demandais-je.  «Tu sais, si tu veux continuer de t'en prendre verbalement à moi pour ce qui a été avoué avant à table, fais le. Au moins ça sera sorti et ça ne pèsera pas sur ta conscience demain. J'ai besoin de toi et de toute ta tête demain pendant l'action»
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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyDim 12 Mar 2017 - 21:16


Martin & Rose
“Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved?”
Etre énervée était un sentiment que Rose ne connaissait que trop peu, qui la dérangeait. Se sentant bouillir de l’intérieur et sa gorge lui bruler, elle ne savait plus comment se comporter. Cette fille qui venait de s’imposer face à tous en criant, elle ne la connaissait pas. S’entendre l’avait probablement aussi surprise que les autres qui la dévisageaient avec un air d’incompréhension. « Tu te rends comptes que c'est débile ce que tu ...-» Comme à son habitude, Hugh n’avait pas raté une occasion de s’en prendre à elle et de trouver quelque chose à lui redire. Mais sans qu’elle n’ait le temps de comprendre pourquoi, il s’arrêta brusquement. Dans un coup d’œil vers Martin, elle remarqua son regard dans la direction de son ami. Il devait probablement avoir fait quelque chose pour le faire taire, bien qu’elle ne sache pas quoi. Tout cela ne changeait pourtant rien à ces sentiments qui affluaient en elle, déferlant avec une violence qu’elle ne maitrisait pas. Sa poitrine semblait imploser, quant à ses membres, tous tremblaient. Avec leurs grands yeux ébahis rivés sur elle, la rouquine ne vit d’autre possibilité que celle de fuir, partagée par la colère qu’elle leur portait et la honte d’être regardée ainsi.

Se rapprochant de plus en plus de l’hôtel, Rose ne désirait qu’une unique chose désormais : s’enfouir sous sa couette et ne plus en sortir. Pas même demain, jamais. Néanmoins, elle se retrouva bien rapidement confrontée à un problème majeur puisqu’arrivée devant la chambre qu’elle partageait avec son ami, elle remarqua qu’elle n’avait pas la clé en sa possession. Se sentant plus ridicule encore, l’étudiante hésita de longues minutes quant à la situation. Elle n’arrivait pas à savoir ce qui était le pire, devoir attendre que Martin ne rentre de la soirée ou lui demander de venir lui ouvrir après son départ si brusque et théâtral. Son choix se porta finalement sur la seconde option, ne souhaitant pas particulièrement s’éterniser dans le couloir d’un hôtel seule. Les secondes qui s’écoulèrent après qu’elle eut envoyé son message parurent comme une éternité, pourtant une réponse rapide de Martin lui arriva. Le cœur bondissant, elle redouta l’ouverture du message, puis se sentit aussitôt soulagée. Bouge pas, j'arrive. Encore chamboulée, elle ne répondit pas, persuadée que cela n’allait pas grand changer grand-chose. Une nouvelle vague de panique s’empara d’elle. Martin allait certainement l’interroger sur ce qui s’était passé, peut-être même lui faire la morale, ou pire encore, lui en vouloir d’être ce qu’elle était. Dévorée par la peur, Rose se crispa lorsque des bruits de pas se firent entendre dans l’escalier qui menait à son étage. Ca ne pouvait être que Martin. Confirmant ses pensées, elle aperçut la silhouette de son mentor se dessiner et s’approcher d’elle, tandis qu’elle se recroquevilla davantage sur elle-même. Dans la plus grande des surprises, le jeune homme commença par déposer la clé face à elle avec douceur. « La prochaine fois penses à la prendre avec toi. Ok, c'était sur le coup de l'émotion, mais c'est dans ces moments-là qu'il faut vraiment savoir réfléchir » Les yeux rougis de Rose se levèrent vers son visage, observant son sourire se dessiner, alors que ses muscles se détendirent tout doucement. « Il y aura bien des situations pendant lesquelles tu vas peut-être paniquer, tu vas t'énerver et agir grâce -ou à cause- de l'impulsivité du moment » Interdite, la rouquine hocha la tête avec peu d’assurance, soulagée que sa leçon de morale porte sur son erreur technique et non sur son attitude. « Ça m'est déjà arrivé plus d'une fois. Souvent, j'avais la chance d'avoir quelqu'un avec moi, mais la dernière fois que j'ai agis sans réfléchir, j'ai laissé mon mentor derrière moi et depuis … personne ne sait où il est. Il m'a dit de déguerpir et je l'ai écouté sans réfléchir d'avantage » Cette information soudaine capta toute son attention, déclenchant un air surpris et presque apeuré. « Une clef, ce n'est rien et tu savais que je l'avais. Mais si maintenant la vie de quelqu'un est en jeu, il faut que tu te prenne le temps de te contrôler, de ne pas laisser l'émotion parler pour toi. Ok Rose ? » A en voir l’état de Martin, cette histoire avait quelque chose de traumatisant pour lui. Rose ressentait sa peine et s’en sentit d’autant plus coupable. Raviver des souvenirs douloureux à son mentor n’était pas sa volonté. « Oui, désolée » balbutia-t-elle sans pouvoir ajouter grand-chose pour le moment. « Ça va aller ? » Pas forcément entièrement convaincue, l’étudiante acquiesça malgré tout. « Oui, je crois » D’un geste de la main, elle vint essuyer les dernières larmes sur son visage, reniflant de façon presque adorable. « Tu sais, si tu veux continuer de t'en prendre verbalement à moi pour ce qui a été avoué avant à table, fais le. Au moins ça sera sorti et ça ne pèsera pas sur ta conscience demain. J'ai besoin de toi et de toute ta tête demain pendant l'action » Réaliser que Martin restait si attentionné avec elle avec la façon dont elle avait agi lui redonna un peu de confiance en elle. Son amitié avec lui était si forte que la peur de le perdre l’angoissait. « Oh je ne veux pas te crier dessus ! Je… je veux bien qu’on parle, on peut peut-être se poser dans la chambre ? Le sol est dur » ajouta-t-elle dans un petit rire gêné. Sans attendre une réelle confirmation de sa part, elle s’empara de la clé devant elle et se leva, ouvrant la porte sur la petite chambre. Quand Martin fut entré derrière elle, elle la referma et vint s’installer les jambes croisées sur son lit. « Il faut que je t’avoue un truc » commença-t-elle la voix légèrement tremblante. « Saches que si je ne t’en ai jamais parlé jusqu’à maintenant c’est parce que j’avais peur de ta réaction, de celle de Jameson. Je ne voulais pas… je ne voulais pas que vous me rejetiez » Elle déglutit difficilement sa salive avant de continuer, le regard vers le sol plutôt que vers Martin. « J’ai grandi dans un cirque, le cirque dont vous parliez tout à l’heure pour être encore plus honnête. Mes parents, mes frères et moi on avait des numéros basiques, qui ne nous concernaient que nous, mais… Le numéro d’éléphants que vous avez fait fermer, c’était celui de ma grand-mère. Celle que tu connais, qui habite ici à Brisbane. Je, je n’ai jamais approuvé son numéro tu sais, j’ai toujours eu cet intérêt pour les animaux, mais c’était comme ça. C’était normal dans le monde où j’ai grandi. Au final ma grand-mère a profité de tout ça pour venir s’installer ici, finir ses vieux jours tranquillement. J’aurais pu faire ma vie avec eux, mais j’ai décidé d’arrêter parce que je savais que ce n’était pas fait pour moi. » Elle marqua une pause, reprenant doucement son souffle. « Je suis venue vivre chez ma grand-mère parce que c’est l’unique famille que je possède à part ceux qui travaillent dans le cirque. Je ne pouvais pas l’oublier pour ses principes. Elle reste ma famille tu comprends. Mais ça ne change pas celle que je suis, je crois en tout ce que je t’ai dit et je veux me battre pour ça » Son regard se leva cette fois vers son mentor. « Je comprends pour le numéro d’éléphants, vraiment. Mais fermer le cirque entier ? Ces gens sont ma famille Martin, je… Je ne veux pas avoir à choisir entre eux et vous. Ils n’ont fait de mal à personne » Ce furent alors de nouveaux sanglots qui ponctuèrent ses révélations.


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyLun 27 Mar 2017 - 0:58


Rose est dans un état de désespoir assez profond et ça me crève le cœur, plus que je n'aimerais l'avouer. Cette gamine, je l'adore. J'ai appris à la connaître et a l'aimé pour ce qu'elle est. Alors oui, savoir qu'elle ait un jour fait parti d'un cirque, ça me fout un coup, mais n'avons-nous pas tous notre passé ? Si, bien sur. Une fois le choc passé, je sais que je vais pouvoir vivre avec cet aveux. Mais Hugh ne semble pas l'entendre de cette façon. Cela dit, personne ne parle à MA Rose comme ça, personne, pas même Hugh, ne peut rester impuni. Personne. Jamais. C'est ce que je lui fait bien comprendre en me levant pour rejoindre Rose.

Je la trouve recroquevillé sur le sol devant la porte de notre chambre et je m'approche. Lorsque je lui parle, mon ton est doux et compréhensif. Je ne lui parle pas tout de suite de ce qu'elle nous a avoué, j’amène le sujet en douceur, lui faisant en même temps une certaine leçon en lui parlant de la clef qu'elle a oublié. Rien de grave en sois, c'est une clef, mais je ne veux pas qu'elle oublie autre chose de plus précieux lors d'une mission. Je veux que ses actes soient tous très mûrement réfléchis, mais ce n'est pas facile, je le conçois. Je lui parle de Kyte, sans évoquer son nom, et lui avoue de façon détournée que sa perte me pèse énormément. Elle semble le comprendre mais ne me pose pas de question sur ce sujet, ce pour quoi je ne l'en remercie sans doute jamais assez.

Elle fini par me dire qu'elle doit m'avouer un truc mais qu'elle ne souhaite pas le faire ici, dans le couloir. Je comprends et accepte sa demande et me redresse. Je lui tends la main pour l'aider à se relever et la laisse ouvrir la porte. Je la referme à clef derrière nous et attends, patiemment, qu'elle commence à parler. Elle se prend le temps de s'installer sur le lit puis prend la parole.

Elle me dit que si elle ne m'avait rien dit, c'est parce qu'elle avait peur de la réaction de Jameson et de la mienne moi. Je lui souris, attendris et m'installe sur le lit en face d'elle. Je la laisse toutefois continuer, sachant pertinemment qu'elle n'a pas fini. Et c'est le cas. Elle m'explique plus en détail qui elle est et surtout d'où elle vient, m'avouant au passage que le cirque qui va fermer est celui dans lequel elle a grandit, que c'est sa grand mère qui faisait ce numéro avec les éléphants. Elle comprends que ce numéro ait été annulé, mais ne comprends pas pourquoi c'est tout le cirque qui doit fermer. C'est en sanglot qu'elle reprends ne pas avoir envie de choisir entre eux et moi.

 «Eh ! Eh Rose, c'est bon » dis-je en me rapprochant d'elle pour poser une main sur son épaule et l'attirer contre moi  « Jamais je ne te demanderais de faire ce genre de choix, tu m'entends ? Jamais. » la rassurais-je en lui caressant les cheveux. Je me recule ensuite et lui souris gentiment  «La famille s'est important. Très important même. Je serais idiot de te demander de faire un choix impossible » je lui caresse l'épaule avec mon pouce puis la relâche et replie mes jambes pour m'installer en tailleur face à elle  «Écoute Rose, je m'excuse pour ma réaction avant. J'étais juste un peu … un peu choqué je dois dire, d'entendre que tu as fait parti d'un cirque. C'est ma foutue âme d'activiste et mon cœur pour les animaux qui a réagi» je prends une profonde inspiration puis soupire doucement  « Je suis parfois un peu impulsif mais en y réfléchissant, je ne peux absolument pas t'en vouloir » je baisse mon regard sur mes mains  « C'est ce que j'ai dis à Hugh avant » avouais-je  « Je lui ai dis, peu importe d'où tu viens, que tu ais grandi dans un cirque ou autre part, le plus important c'est bel et bien le fait que maintenant tu te bats avec nous. Et putain Rose, pas tout le monde n'aurait ce courage !» je relève mon regard sur la jeune rousse  « Hugh, il est né dans l'activisme, il a toujours baigné dans la protection de l'écosystème maritime, pour lui c'est la normalité. Mais aucun des autres activiste ne l'est depuis toujours » je pince les lèvres  « mon mentor, celui dont je t'ai parlé par exemple, il a grandit dans une ferme. Les vaches laitières s'était son quotidien » je souris doucement  «Jameson... son père était le chef d'une entre prise qui détruisait tout sur son passage. C'est elle, diplôme d'avocat en poche, qui a fait chuter cette entreprise » j'hausse les épaules  « Moi, j'ai grandit dans la culture allemande des saucisses et charcuteries au petit déjeuné, de la bière, des Harribo et toute cette merde. Tu vois ?» je l'interroge du regard  « Toi t'as grandis dans un cirque. Et alors ? Personne n'est clean. Tous les activistes ici, TOUS on déjà mangé de la viande par le passé et y a pas de mal ! Tant que tu sais réfléchir et que tu sais que tu as mal agis. On apprend par les fautes du passé »

Je lui offre un sourire qui se veut rassurant  «Ne renie pas tes origines, sois-en fière aussi, si tu veux, mais va de l'avant. Tu connais l'envers de la chose, tu es la mieux placée pour savoir que les animaux sauvages n'ont pas leur place dans un cirque. Prends ces connaissances et utilise les, montre que ton passé n'est pas une faiblesse mais ta force » je prends une profonde inspiration.  « Tu n'as rien à prouver à personne, moi je sais ce que tu vaux et je sais que malgré tout tu ne nous laissera pas tomber» Je la regarde, mon sourire disparaissant et devenant tout à coup moins assuré  « Tu ne vas pas nous laisser tomber hein... ?» la suppliais-je doucement.
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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyDim 2 Avr 2017 - 15:43


Martin & Rose
“Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved?”
Hormis Chelsea, son ancienne voisine et maintenant meilleure amie, personne à Brisbane ne connaissait le passé de la rouquine. En arrivant dans la ville australienne à ses dix-huit ans, la jeune fille avait pris la décision de prendre sa vie en mains, d’aller de l’avant et de ne pas se bloquer vis-à-vis de son passé. Cela n’impliquait aucune honte, loin de là l’idée de rejeter ses origines dont elle était plus que fière, il s’agissait surtout d’aspirer à la nouvelle personne qu’elle souhaitait être. Si on lui posait des questions sur ses origines, sa vie antérieure, elle répondait sans souci, sinon, elle n’en parlait pas. Cependant avec Martin et Jameson, les choses étaient différentes. C’était volontairement qu’elle avait omis de leur parler de ses racines et de son enfance dans un cirque, côtoyant des dompteurs d’animaux qui allaient bien au-delà de ce que ses amis pouvaient tolérer. Avec eux, elle craignait l’exclusion, le rejet. Maintenant qu’elle y pensait, lui avoir caché une telle partie de sa vie était probablement sa pire erreur et rendait la chose plus terrible. Elle n’avait maintenant plus le choix et plutôt que de laisser le mystère planer, mieux valait être complètement honnête envers son mentor et ami.

Sans l’interrompre, Martin avait écouté attentivement l’intégralité de sa confession, se rapprochant doucement vers elle pour la rassurer. Quand elle eut terminé, prête à mourir de honte et de peur de ne plus recevoir l’attention de son ami, il vint la prendre dans ses bras. « Eh ! Eh Rose, c'est bon. Jamais je ne te demanderais de faire ce genre de choix, tu m'entends ? Jamais. » Ses yeux d’habitude si joyeux se posèrent sur son visage, encore masqués par les larmes qui en avaient coulé. « La famille c'est important. Très important même. Je serais idiot de te demander de faire un choix impossible » Si les gestes tendres qu’il avait pour elle pouvaient paraitre banals, ils signifiaient beaucoup pour Rose. Sentir son contact lui faisait du bien et la détendait, c’était tout simple, mais cela l’aidait pourtant énormément. De plus, elle était maintenant rassurée de savoir que jamais Martin ne comptait lui demander de faire un choix. Depuis le début de leur amitié, avoir à choisir entre sa famille et celle des Sea Shepherd avait été la plus grande peur de la jeune femme. « Écoute Rose, je m'excuse pour ma réaction avant. J'étais juste un peu … un peu choqué je dois dire, d'entendre que tu as fait partie d'un cirque. C'est ma foutue âme d'activiste et mon cœur pour les animaux qui a réagi. Je suis parfois un peu impulsif mais en y réfléchissant, je ne peux absolument pas t'en vouloir » Gênée qu’il se mette maintenant à s’excuser, Rose lui fit signe de cesser et l’interpella. « Non ne t’excuses pas, tu ne pouvais pas savoir, c’est de ma faute… » Même lorsqu’elle n’était pas en tort, la rouquine avait la sale manie de s’accuser, préférant prendre la responsabilité d’une erreur plutôt que d’accuser une tiers personne. « C'est ce que j'ai dit à Hugh avant. Je lui ai dit, peu importe d'où tu viens, que tu ais grandi dans un cirque ou autre part, le plus important c'est bel et bien le fait que maintenant tu te bats avec nous. Et putain Rose, pas tout le monde n'aurait ce courage ! » L’envie de pleurer revint à l’assaut, tant elle fut touchée par le fait que Martin ait prit sa défense face à Hugh. Il était décidemment le meilleur mentor qu’elle puisse espérer avoir. « Je ne sais pas si c’est du courage… » ajouta-t-elle d’une petite voix, peu convaincue d’être une personne si honorable, comme à son habitude. « Hugh, il est né dans l'activisme, il a toujours baigné dans la protection de l'écosystème maritime, pour lui c'est la normalité. Mais aucun des autres activistes ne l'est depuis toujours. Mon mentor, celui dont je t'ai parlé par exemple, il a grandi dans une ferme. Les vaches laitières c'était son quotidien. Jameson... son père était le chef d'une entreprise qui détruisait tout sur son passage. C'est elle, diplôme d'avocat en poche, qui a fait chuter cette entreprise. Moi, j'ai grandi dans la culture allemande des saucisses et charcuteries au petit déjeuné, de la bière, des Haribo et toute cette merde. Tu vois ? » Rose n’en revenait pas, il ne faisait aucun doute que si elle avait connu ses détails plus tôt, sa crainte concernant ses propres origines aurait été moindre. Elle n’avait pas de raison d’avoir plus honte qu’eux. « Je… je ne savais pas tout ça » Puis Martin continua, visiblement bien déterminé à la rassurer. « Toi t'as grandis dans un cirque. Et alors ? Personne n'est clean. Tous les activistes ici, TOUS ont déjà mangé de la viande par le passé et y a pas de mal ! Tant que tu sais réfléchir et que tu sais que tu as mal agis. On apprend par les fautes du passé » Ce fut dans un nouveau sanglot qu’elle acquiesça ses propos, sincèrement et profondément émue par ses propos. « Ne renie pas tes origines, sois-en fière aussi, si tu veux, mais va de l'avant. Tu connais l'envers de la chose, tu es la mieux placée pour savoir que les animaux sauvages n'ont pas leur place dans un cirque. Prends ces connaissances et utilise les, montre que ton passé n'est pas une faiblesse mais ta force » De nouveau souriante, la rouquine sécha ses larmes avec la manche de son pull et hocha la tête avant de répondre « Tu as raison, c’est vrai. J’ai été tellement nulle de vous cacher ça, j’aurais dû savoir que vous n’alliez pas me rejeter pour ça… mais c’était plus fort que moi. Merci Martin » en lui attrapant la main pour la serrer. « Tu n'as rien à prouver à personne, moi je sais ce que tu vaux et je sais que malgré tout tu ne nous laissera pas tomber. Tu ne vas pas nous laisser tomber hein... ? » L’air affolé que Martin affichait tout à coup l’amusait presque, si bien qu’elle laissa échapper un petit rire malicieux. « Tu rigoles, jamais de la vie. Vous êtes ma nouvelle famille, comment je pourrais vous laisser tomber » Pour souligner ses mots, elle se jeta aussitôt dans ses bras, l’enlaçant avec force et amour.

Profitant un peu de ce moment, elle soupira et se détendit calmement avant de le laisser de nouveau respirer. « Dis, tu m’en veux pas si je vais me coucher ? Toute cette histoire m’a fatiguée, ça plus notre journée à marcher je me sens toute molle… » lui demanda-t-elle un peu gênée de l’abandonner comme ça. Elle n’avait en réalité aucune idée de l’heure qu’il était, mais il était encore sûrement tôt. « Tu peux retourner au bar avec les autres si tu veux, ça ne me dérange pas. Je vais dormir comme un bébé et comme ça je serais en forme demain pour la manifestation ! » Et aussi pour affronter les autres activistes qui avaient fait le chemin avec à Séville et devant qui elle venait de faire une scène. Tout ce qu’elle espérait désormais c’était que leur relation n’en soit pas endommagée.


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Message(#) Sujet: Re: Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose Are we the generation we've been waiting for or are we patiently burning, waiting to be saved? || Rose EmptyVen 7 Avr 2017 - 20:52


Rose s'en veut de ne pas avoir tout avouer dès le début. Mais est-ce réellement justifié ? Je veux dire, nous avons chacun nos soucis et nos secrets et c'est ce qui fait de nous des humains. Rose, elle est du genre discrète, elle se fond dans le décors. Calme, peut-être un peu trop naïve, mais elle est très observatrice et elle est surtout un atout indéniablement important pour nous tous. Je suis d'avis que chacun peu apprendre de chacun et Hugh, lui, il devrait apprendre de Rose la patience, le calme et la discrétion. Je suis d'ailleurs persuadé que si je suis plus réfléchis lors des missions c'est bel et bien grâce à l’influence positive de Rose. Et c'est pour ça que j'ai décidé de la protéger, elle. J'adore Hugh, c'est évident, il est une personne avec qui je m'entends particulièrement bien. Les avis divergent énormément sur lui, mais peu importe, moi je l'adore. Mais j'aime encore plus Rose.

Lorsque je lui parle, que je m'excuse de ma propre réaction, elle me dit que ce n'est a moi de m'excuser. Lorsque je lui parle ouvertement de ce que Jameson a fait par le passé -mon dieu, elle va me détester quand elle apprendra que je révèle ce secret à Rose ...-, que je raconte d'où vient mon mentor et moi-même, ma coéquipière semble quelque surprise. Elle n'était pas au courant et j'hausse les épaules  «Tout comme moi je n'étais pas au courant que tu a grandis dans un cirque » dis-je doucement  «Chacun ses secrets » je pince les lèvres  « D'ailleurs, si tu pouvais éviter de répéter à Jameson ce que je viens de te dire … ce serait génial. J'ai encore envie de vivre quelques années » dis-je en rigolant doucement. Évidement, elle ne me fera pas de mal. Du moins, pas à ce point. Mais une bonne raclé, sans doute. Bref.

Je fini par presque la supplier de ne pas nous abandonné. Rose, elle rigole et me dis que jamais elle ne nous abandonnerait car nous sommes sa deuxième famille. Et lorsqu'elle me prend dans ses bras, mon cœur se gonfle de fierté et de sentiments fort. Je souris doucement, répondant avec plaisir à son étreinte et ferme un instant les yeux, avant de les rouvrir lorsqu'elle se recule. Elle me dit qu'elle va dormir mais que si je le veux, je peux rejoindre les autres au bar encore. J'hoche doucement la tête et souris. « Je vais faire ça, oui » dis-je en me levant  « ça va aller ?» je souris lorsqu'elle hoche la tête et prends la clef. « Je la prends avec, par contre » dis-je, désignant la clef en me levant du lit  «Bonne nuit, et a demain du coup ! » je lui fait un dernier signe et sort de la chambre, le cœur léger et persuadé que la manifestation de demain sera une réussite.

Et effectivement, s'en est une. Beaucoup de taureaux sont sauvé, beaucoup de gens sont sensibilisé à la cause et on a ouvert les yeux à de nombreux touristes. Tant mieux ! Et puis, il n'y a pas que cette manifestation qui réussi bien, non. Le reste du voyage avec Rose se déroule à merveille aussi. Au lieu de repartir en Australie comme les autres, nous sommes monté à Munich où 'ai retrouvé quelques amis que je n'ai plus vu depuis 2010, puis nous sommes parti vers Paris où nous avons passé deux nuits chez mon parrain et somme finalement reparti à Brisbane. J'ai l'impression que tout ça, avoir passé plus d'une semaine seulement avec a jeune femme sur les routes allemande, nous a d'avantage rapproché et je suis sûr maintenant, à 100% : je confierais ma vie à Rose.
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