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 ORIZUR » Kiss me hard before you go

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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 19 Mar 2017 - 9:59


Kiss me hard before you go
Orion & Azur

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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893

Et je n’ai jamais assez du gout de ses lèvres, jamais assez de l’innocence qui perle dans chacun de ses gestes. Et je boue alors qu’elle s’écarte de moi, ne pouvant être rassasié de sa bouche aussi vite. Et je fonds lorsqu’elle s’excuse dans un souffle, les joues rosies de gêne ou… d’excitation ? Si je reprends alors mes baisers avec d’avantage de tendresse, mes caresses plus bas, elles, n’ont jamais cessé, communiquant à ma douce la fièvre qu’elle m’insuffle dans cette robe qui met la moindre de ses courbes parfaitement en valeur. Du bout du doigt d’abord, je me plais à découvrir cet inconnu à côté duquel je suis passé pendant des années. Je n’ai de cesse de savourer le gout de cette première fois, grisé de n’être encore le seul à pouvoir déceler ce plaisir avec elle. Encore ? La pression de mes pouces s’accentue alors que l’idée qu’un autre que moi puisse la toucher de la sorte. Je veux me noyer dans la mer de plaisir qui monte dans son bas ventre, je veux me perdre dans cet océan de désir que ses pupilles timides et dilatées à souhait m’offrent. Je ne peux concevoir qu’un autre homme puisse jouir de cette vision. Egoïste au possible, je veux capturer ce regard et l’enfermer à jamais dans un coffre à double tours. Je la veux mienne, mais pas seulement pour cette nuit. Le jour mettra des heures à poindre, et j’ai déjà envie de multiplier le nombre de nuit passées en sa compagnie, de la sorte… Et cela se confirme d’autant plus, alors que ses mains glacées m’arrachent des frissons, tant de froid que de plaisir, passant délicatement non loin de la couture de mon jean. Novice, mais bien conscience de l’effet qu’elle me fait, je me concentre sur son intimité, peinant à passer outre les caresses qu’elle prodigue en direction de mon bas ventre. Novice, mais pas stupide, Azur ne peut ignorer le degré d’excitation qui est le mien. La place se fait rare dans mon jean, mes muscles complètement tendus témoignent de l’état dans lequel elle me transporte. Bandé comme un arc je suis au supplice de ses mains, dépendant de son contact, à la merci de ses gestes. Enfin, sans prévenir, elle franchit le cap, passe la barrière de mes vêtements sans prendre la peine de déboutonner mon jean. La compression du bouton et de la fermeture éclair obligent la main d’Azur à une proximité telle qu’elle m’arrache immédiatement un gémissement. Gémissement qui se perd alors dans un soupir d’aise. Je ne suis pas la pour jouer avec elle, et je feindrai aucune de mes réaction. Et ses doigts sur ma virilité affolent tant mes sens qu’il m’est impossible de rester concentrer sur la danse lascive de mes doigts. Le rose aux joues, encore et toujours. Et moi qui ne sait s’il s’agit de cette passion qui me consume, ou de cette proximité toute nouvelle qui la gêne. Je me décide à l’encourager, désireux comme jamais de ses mains sur mon corps. « Tu… Tu sens ce que tu me fais ? » Ma main libre vient appuyer contre la sienne, pas celle encore perdue dans mes cheveux. Cette pression supplémentaire me fait clore les paupières, mon souffle se perdant instantanément dans un sifflement sonore. « C’est toi qui me fait ça Azur. Toi et personne d’autre. » Je relâche sa main espérant qu’elle prenne le relais. Espérant mais appréhendant tout autant son contact plus poussé qui menace de me faire perdre pied à tout instant…



©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 19 Mar 2017 - 12:26


Kiss me hard before you go
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Il m’est de plus en plus difficile de rester concentrée, les assauts d’Orion étant beaucoup trop précis, beaucoup trop efficaces et beaucoup trop agréables pour que je puisse lui résister plus longtemps. Enfin, résister ? Non, je m’abandonne à lui, je suis entièrement, complètement et sans hésitation sienne, mais je ne sais pas encore comment m’abandonner. En plus d’apprivoiser ce plaisir qui m’était jusque-là inconnu, je dois apprendre à maitriser mon corps et toutes ces réactions que je ne lui connaissais pas. Comme ma main qui sers de plus en plus fort le haut de son t-shirt, mon dos qui se cambre, mes épaules qui tressautent, ma respiration saccadée entrecoupée de gémissements que je ne pensais pas contenir… Je ne sais juste pas si je dois retenir tous ces soupirs qui s’heurtent à mes lèvres, mais bien vite je ne réfléchis plus, impossible de les garder pour moi plus longtemps. Ma respiration s’affole alors que je sens ce plaisir grandissant dans mon bas ventre s’étendre avec une douce lenteur dans tout mon être. Il m’est de plus en plus difficile de garder le contrôle, ne retenant plus certains gestes, certains spasmes, trahissant à quel point je suis sienne à cet instant. Alors je me recule d’Orion, déviant ma tête dans son cou pour reprendre mon souffle et tenter de rester entière. Bien vite, mes lèvres retrouvent les siennes, impossible d’en rester éloignées, mais incapable de répondre comme il se doit à ses doux baisers. Je ne veux pas m’abandonner si vite, je veux lui donner avant. Alors mes mouvements se font plus précis, plus amples malgré l’espace contraint où ils s’exercent. Je sens sa main venir se poser sur la mienne, ce qui ne m’arrête pas pour autant. « Tu… Tu sens ce que tu me fais ? » Je reste muette, profitant de ce léger répit pour rependre mon souffle, ma respiration s’heurtant à la sienne. « C’est toi qui me fait ça Azur. Toi et personne d’autre. » Sa voix est plus rauque, plus lente et mon dieu… J’ai envie qu’il me parle comme ça tous les jours, toutes les nuits. Pour toute réponse, j’hoche la tête, incapable de placer un mot supplémentaire, même s’il y a tant de choses que je souhaite lui dire. Je laisse le soin à mes gestes de prendre la relève, ma main supplémentaire venant ouvrir ce bouton de jeans pour me donner toute la liberté nécessaire afin de –tenter ?- de le satisfaire. Mon manque d’expérience m’empêche d’être complètement assurée dans mes mouvements. Et si je m’y prenais mal ? Le doute s’immisce en moi et je ne peux retenir mes nombreuses questions. « Ça… va comme ça ? » Ma voix n’est qu’un murmure et j’ai tant de difficulté à aligner quelques mots. « Je veux que tu me dises si c’est bien, si c’est assez… comment … » Paye ta crédibilité, madame qui ne sait rien faire. On dirait que cette idée me force à me justifier encore plus. « Parce que toi, c’est parfait. Évidemment que c’est parfait, je veux dire, c’est avec toi, ça ne pourrait être autrement. » Ma voix se perd dans les aigües suite à un contact particulièrement sensible, ce qui coupe court à cette déclaration dont il aurait pu se passer. Tout mon être lui hurle que j’adore ce qu’il me fait, mais je sais que si j’adore autant, c’est parce qu’il en est l’auteur.




©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 19 Mar 2017 - 16:13


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893 ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893 ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
Nous en sommes déjà à la troisième chanson alors qu’elle décide enfin d’explorer un peu plus mon corps que je lui livre sans concession. Je veux la (sur)prendre, je veux la satisfaire, je veux lui donner ce que j’ai de meilleur. Je voudrais qu’elle oublie tout ce que ses copines auraient pu lui raconter. Sa mémoire fabrique certainement la suite des événements, suivant le fil conducteur de mes ébats relatés par toutes ces filles dont la vertu avaient été vandalisée aussi vite que l’emballage de mes préservatifs. C’était pas jojo. Et c’était certainement pas ce que je m’apprêtais à faire à Azur. A l’heure qu’il est, nous en serions presque à l’acte final si nous avions suivis le schéma habituel. Mais, ma soie, du bout des doigts, me fait découvrir ce plaisir divin de l’attente. Et si je brule d’envie de la prendre, là, tout de suite, je me languis également de sa prochaine caresse, aussi fugace soit-elle. J’arrête de la titiller pour laisser le champ libre à sa deuxième main. Pour la laisser ouvrir le bouton de mon jean. Pour la laisser s’emparer comme il se doit du point culminant de mon désir. Pour mieux revenir au sien dans quelques instant… « Ça… va comme ça ? » Je redresse la tête, plongeant mon regard dans cet océan de doutes qui s’impose à moi. Je peux à peine aligner deux mots, ses doigts ayant raison du peu de concentration qu’il me reste. « Je veux que tu me dises si c’est bien, si c’est assez… comment … » Ma respiration s’accélère au rythme de ses mouvements. Mes paupières se plissent comme pour mieux absorber cette vague de plaisir qui me submerge. Comment peut-elle ignorer ce qu’elle me fait ? Ma Soie, si candide. Mon pouls, si rapide.  « Parce que toi, c’est parfait. Évidemment que c’est parfait, je veux dire, c’est avec toi, ça ne pourrait être autrement. » Je gémis. Purement, simplement. Je sais pas si c’est cette ultime caresse, ou sa confession. Je rouvre enfin les yeux, maitrisant un peu mieux les assauts de ses doigts. Mon regard empli de tendresse contemple ses traits si doux. Elle est magnifique. Mes mains qui étaient posées à plat sur le rebord du bureau viennent se poser de chaque coté de son visage. Je l’embrasse. Je l’embrasse parce que j’ai pas les mots. Je sais même plus comment lui faire comprendre. Mon bassin se presse contre ses hanches, mon souffle se mêle au sien, mon coeur bat la chamade. Je ne me recul pas après ce baiser passionné, laissant mon front collé contre le sien. Ya juste ma respiration qui peine à se calmer.  Alors, je souffle tout contre ses lèvres : « Azur, tu es parfaite. » Je l’embrasse à nouveau, moins longtemps cette fois. « Bordel. T’es magnifique ! » Et je le pense. Et je l’embrasse  nouveau. « Putain, et ce que tu me fais. » Ma langue passe délicatement sur ses lèvres ourlées de plaisir. « C’est divin. T’es divine. » Je me recule enfin. Enfin ? Je me dégage à contre coeur de ses mains graciles pour me mettre… à genoux. Mes épaules dépassent légèrement au dessus du bureau. La hauteur est parfaite. « T’es divine, et je suis sure que tu as un gout divin… » Je passe alors la tête sous la jupe de sa robe, sans attendre une quelconque approbation de sa part, dans la pénombre de ma chambre. Je sais pas ce qui me prends. Mais je sais que je brule d’envie de la gouter…



©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyLun 20 Mar 2017 - 10:44


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893 ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893 ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
Toutes mes hésitations étalées, mêlées à mes confessions, ont raison de mes doutes quand je l’entends souffler si fort. Il suffit pour m’affirmer plus dans mes mouvements qui sont toujours lents, lui provoquant cette attente lascive et interminable. Je sens que le point de non-retour est atteint dans notre amitié, je ne pourrai plus jamais me passer de lui, de ses mains dans mes cheveux, ses doigts qui glissent sur ma peau, de son souffle dans mon cou, ni de l’expression qu’il aborde alors que je prends de plus en plus de confiance en moi. Plus jamais je ne pourrai croiser mon meilleur ami, ma moitié d’âme, mon tout, sans ressentir le besoin de me loger dans ses bras et de poser mes lèvres sur les siennes. Cette nuit à peine entamée me fait déjà rêver à celles à venir et je songe à mettre en avant tout ce que je ressens pour lui. Mon esprit s’égare, mais je reviens à moi quand ses mains se posent sur mes joues. J’ai envie de le lâcher pour passer mes bras autour de son cou, parce que je me rends compte que même si cette intimité est la meilleure chose qui nous ait jamais arrivée, j’ai envie de m’ouvrir à lui sur tous les aspects : j’ai envie de lui dire. « Azur, tu es parfaite. » J’en ai le souffle coupé, mes mouvements se stoppent. « Bordel. T’es magnifique ! » Ses lèvres reviennent se poser sur les miennes, m’empêchant de déverser ce flot de confessions que j’ai envie de lui livrer entre deux baisers. Entre deux soupirs. Je le ferai quand mon souffle reprendra un rythme plus normal, quand je serai capable de me passer de ses lèvres assez longtemps pour parler. « Putain, et ce que tu me fais. » Je ne peux que rougir suite à ce compliment, baissant mes yeux plein d’étoiles. « C’est divin. T’es divine. » Son geste m’arrache un énième soupir et je ne peux que relever une main pour la passer sur son visage alors qu’il s’éloigne de moi pour… « Orion, je… » « T’es divine, et je suis sûre que tu as un gout divin… » Quoi ? Je… Je n’ai pas le temps de réagir, je n’ai pas le temps de lui insuffler tous les sentiments qu’il éveille en moi, qu’il disparaît sous la jupe de cette robe qui m’emprisonne, me confine. J’étouffe. J’ai besoin de me défaire de ce tissu, mais si je viens de retrouver mes esprits, mon corps, lui, retombe bien vite dans cet état incontrôlable, où tout m’échappe pour ne laisser que cette sensation que je ne saurais qualifier de coupable ou non. Assaillit par bien trop de plaisirs nouveaux, il est de plus en plus difficile de rester maitre de moi-même, si bien que je m’abandonne à lui. Les secondes passent, je finis par prendre appui sur mes coudes, pour me relever peu de temps après, ne sachant pas comment apprécier cette situation où je n’ai que d’autre choix que d’être passive et de recevoir. Je ne sais plus ce que je dis, ni ce que je fais, mais je sens que ma jambe droite commence à sautiller, que la gauche semble se refermer involontairement sur lui. Je suis incapable de rester immobile, en témoignent tous mes mouvements involontaires. À un moment, je sens que je me tiens à la tranche du bureau, l’autre, je suis appuyée sur ma paume, pour plus tard venir passer dans ses cheveux à une énième reprise. Je n’ai plus de filtres, je n’ai plus de retenue. Je sais que je viens de susurrer son prénom de nouveau, plus fort, avec une sensualité et une voix que je ne pensais pas posséder. « Orion… » Ma voix se perd dans les aigües quand il atteint un point sensible.  Je sais que j’ai lâché un « fuck » tout à l’heure de même que d’autres jurons. Je sais que mes gémissements sont trop nombreux pour être comptés, tellement que toutes mes expirations en deviennent. Ma poitrine se soulève rapidement. Toute froideur a déserté mon corps, assaillit par ce feu brûlant qu’il a insufflé en moi. J’ai chaud. J’ai terriblement chaud. Je boue de désir et de passion, j’ai besoin de me libérer. Lâchant ses cheveux, je me redresse, prenant appui sur le rebord du bureau pour tenter de me défaire de cette robe d’une main, incapable d’y mettre les deux.



©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyLun 20 Mar 2017 - 16:51


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
Mon prénom dans sa bouche prend une tout autre signification alors qu’il meurt dans un gémissement qui me rend fou plus que de raison. Je veux l’entendre dire mon prénom, encore et encore, tantôt soupir, tantôt cri. Quelque soit la manière dont il passe le seuil de ses lèvres il me fait perdre la tête. Jamais un seul petit mot ne m’avait autant excité. Jamais une seule femme ne m’avait autant fait perdre pied. A genou face à elle, je suis sien, définitivement. Et sous sa jupe, je suis bien décidé à lui prouver ma dévotion. Ma langue aux premiers abords timides, se fait aventurière, guidée par le seul son de son plaisir, j’écoute attentivement ses indications tacites pour l’emmener au bord de la falaise, mais pas au delà. Son langage des plus fleuris me rend dur comme de la pierre. Comment pouvait-elle me faire un tel effet avec quelques jurons ? Bordel, elle me rend dingue. Et mon nom s’échappe à nouveau de ses lèvres, dans un râle, dans un ultime soupir. Et je me demande comment elle fait pour résumer tout ce que je ressens pour elle à cet instant précis, juste avec sa voix qui déraille. Le déclin de ses cordes vocales entraine le mien, j’en veux tellement plus, et je voudrais tant lui en donner davantage. Ses doigts emmêlés dans mes cheveux m’encouragent à poursuivre, et je me surprends à espérer qu’elle les tirera plus fort. Borel, elle me rend fou. J’ai l’impression que mon coeur va imploser sous cette dose impressionnante d’adrénaline qu’elle m’insuffle à chaque mot qui sort de sa bouche. Elle est si sexy, elle ne s’en rend même pas compte. Je découvre une nouvelle facette de cette jeune femme que je côtoie pourtant tous les jours. Merde, alors ! Tout chez elle décorde de sensualité malgré son manque d’assurance. Mes doigts ne peuvent qu’approuver cette constatation alors qu’il se perdent sur le chemin de sa chute rein. J’ai envie de découvrir chaque parcelle de son corps, d’apprendre par coeur l’itinéraire de ses soupirs, d’imprimer ses formes à jamais dans ma mémoire. Soudain, elle me lâche, libérant ma tête de son emprise, je me recule aussi tôt. Ai-je fais quelque chose de mal. Je me redresse, la découvrante haletante, en train de se débattre avec le col de sa robe. Je reprends mes esprits quelques secondes, assis à même le sol. « Tu veux de l’aide ? » Je lui lance amusé, sans l’ombre d’une raillerie néanmoins. Je l’admire alors que ses doigts sont resserrés complètement contre le rebord de mon bureau. Avec ces quelques secondes de recul, je me dis que je pourrais plus jamais étudier sur ce bureau sans être distrait. A moins qu’il ne s’agisse d’anatomie bien sur. Enfin, de son anatomie… Je me relève pour lui porter secours. Secours qui va bien m’arranger, parce que j’ai besoin de rafraichir ma mémoire quant à ce que j’ai pu entrevoir de son corps plus tôt dans la soirée… A cette nouvelle pensée le creux de mes reins se contracte délicieusement. Je me colle à nouveau contre elle, lui imposant ma dureté au passage, désireux qu’elle sache que le plaisir que je venais de lui prodiguer était ô combien partagé. J’intercepte la fermeture éclaire entre ses doigts et commence à la descendre. Sa colonne vertébrale se dévoile alors que la glissière descend sur son dos. J’ai envie de tatouer mes lèvres sur son dos, mais je suis retenu par la fermeture qui se bloque juste au niveau de son soutien gorge. Rien a faire, cela ne veut pas se décoincer. « C’est un peu mieux ? » je lui glisse alors que je la vois retrouver une respiration presque normale. Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille et dépose un baiser chaste sur sas bouche. Tout un paradoxe alors que je passe ma langue sur ma lèvre inférieure sur laquelle demeure un léger gout d’iode. Je reviens à son oreille et lui susurre : « Et toi, tu m’aides ? » Je fais référence à mon t-shirt, ou tout le reste, bien sur. Je fais référence à cette chaleur moite qui règne dans la chambre, il va de soit. Je passe sous silence pour le moment mon envie de son corps nu contre le mien, qui pourtant surplombe tout le reste.



©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyLun 20 Mar 2017 - 19:05


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Je suis ridicule, je m’en rends bien compte, à être là à me débattre avec ma robe alors qu’Orion s’adonne à ce qui ne devrait pas être permis tellement s’en est agréable. Mais j’en peux plus, j’étouffe, j’ai chaud, je veux sentir ses mains partout sur moi, je veux sentir cette proximité qui m’a tant fait rêver. De nature naturellement pudique, je ne suis pas la plus à l’aise avec la nudité, souvent complexée par ma taille fine et un brin enfantine, mais ce soir je m’en moque. Malgré ma gêne et ma timidité, je me sens femme, je me sens belle, je suis heureuse, amoureuse, et je n’ai pas envie de me cacher de lui. Pas lorsqu’il me dit que je suis parfaite, pas quand chaque baiser qu’il pose sur mes lèvres est meilleur que le précédent. Je veux qu’il me dise que je suis assez pour lui, assez pour cette nuit, même sans artifices, sans rien pour me cacher. « Tu veux de l’aide ? » Je vois bien que ça l’amuse, moi et mes comportements si changeants, moi et mes indécisions. « Te moque pas » je réponds tant bien que mal, la voix plus rauque que je ne l’aurais pensé, toujours près de ce point que j’aurais pu si facilement atteindre, mais dont chaque seconde qui passe m’éloigne. Bien vite, il ne reste que les vestiges de cette sensation, mon pouls qui tambourine, mes jointures presque douloureuses après m’être si fermement tenue à la tranche du bureau. Je lui offre une petite moue alors qu’il s’approche à nouveau pour me venir en aide, passant mes mains autour de lui alors qu’il tente de défaire cette fermeture qui ne semble pas décidée de bouger. Quelle est l’ironie, quand on pense ce qui s’est produit plus tôt dans la soirée ? Non, j’aime mieux ne pas y penser. Il n’y a qu’Orion dans mes pensées : il n’y a jamais eu que lui. Mes bras se glissent autour de lui alors qu’il s’affaire dans mon dos, passant sous son t-shirt pour y réchauffer mes doigts encore glacés. Mes ongles s’enfoncent légèrement dans sa chair quand il fait exprès de se coller à moi, me faisant ressentir son excitation qui n’a en rien diminuée depuis la dernière fois. Par réflexe, par envie, je ne peux m’empêcher de resserrer mes jambes autour de lui. Bordel, ce qui nous sépare, ce tissu si fin, tendu, pourrait si facilement disparaître, en un instant. Dieu que j’ai envie de lui, de le sentir si près, mais encore si loin, ça m’arrache un énième gémissement, même après le nombre incalculable que je viens de lui offrir. Mes ressources sont inépuisables. Évidemment, ça contraste avec ce baiser chaste qu’Orion pose sur mes lèvres tout de suite après. « C’est un peu mieux ? » « Ça sera encore mieux quand tu me l’enlèveras complètement. » Mon corps réclame son toucher, ses caresses. « Et toi, tu m’aides ? » Je prends ce feu vert pour relever son t-shirt, mes mains étant déjà au bon endroit pour l’en départir rapidement. Alors que je le vois, je ne peux m’empêcher de relâcher la prise de mes jambes pour le détailler alors que je lance le vêtement superflu plus loin. Bordel… Il est tellement beau. Parfait. Ses cheveux en bataille suite à mes multiples assauts, ses lèvres légèrement gonflées suite à nos multiples baisers… C’est incontrôlable, je m’approche de lui pour passer lentement ma main sur ce corps que je semble voir pour la première fois. L’émeraude de son regard qui me couvre de douceur et d’un autre sentiment que je n’arrive pas à identifier, son grain de peau contrastant avec la pâleur du mien, cette ligne de mâchoire, ses mains fortes qui ne font qu’effleurer ma peau… Je ne changerais rien. Rien du tout. Il est parfait. Parfait comme ça. Parfait pour moi. D’une lenteur infinie, je descends de son bureau pour me mettre devant lui, mes mains toujours aussi curieuses. « Comment… est-ce que… ? » Je ne fais aucun sens alors que m’applique à défaire de jeans pour le glisser jusqu’au sol dans les moments à venir. « J’arrive pas à croire que tu veuilles d’une fille comme moi. » Je dis, sans but de me dénigrer. Juste, Orion, il est parfait, il fait perdre la tête à des dizaines d’autres, des plus jolies, plus expérimentées, des mieux que moi, mais ce soir il est à moi. Rien qu’à moi au moins jusqu'à la fin de cette nuit, même si pour ma part, j'ai le sentiment que je serai sienne pour l'éternité, jusqu'à ce qu'il ne veuille plus de moi, et même après.



©️ Gasmask
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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyMar 21 Mar 2017 - 8:53


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
Je la regarde pas, je la bouffe des yeux. Je suis sur que j’ai l’air d’un abruti, d’un idiot, d’un bêta qui fait rien d’autre que la dévisager. Je l’admire, c’est pas pareil. J’imprime jusqu’à la fossette qui se forme au coin de sa bouche lorsqu’elle me sourit timidement. Je grave ça dans ma rétine bien fort, espérant que ça suffira pour qu’elle réapparaisse dans mes rêves. Je sais déjà qu’elle va hanter chacune de mes futurs rendez-vous avec Morphée, distillant ses sourires aux quarte coins de mon subconscient ! Je vais me réveiller encore plus fatigué qu’au coucher, trop épuisé à profiter de chaque instant avec elle même dans ce jardin d’Eden créé de toutes pièces dans ma tête. Je me reposerai plus tard, ou jamais, ça n’a plus d’importance ! Je veux pas gâcher une seconde de plus à ignorer ce que je ressens, à faire taire les papillons dans mon abdomen, à passer à côté de ses yeux, de sa bouche, de son corps. Je veux passer le reste de mon temps à ses cotés. Mais pas que. Je veux pas être « juste » à ses côtés. Je veux être un de ses côtés, son angle, sa parallèle, sa moitié manquante. « Te moque pas » Je me moque pas. Je joue pas. Oh, ma Soie, pourquoi faut-il que tu ne le vois pas comme moi ? « Ça sera encore mieux quand tu me l’enlèveras complètement. » Son impatience me tue. Si ça ne tenait qu’à mes pulsions, cette fermeture aurait sauté depuis longtemps. Je veux pas lui faire peur. Je veux pas qu’elle ait peur, non. Peur de ce qui se passe à l’intérieur, et que je tente tant bien que mal de camoufler en faisant diversion de mes lèvres, de mes doigts, de ma langue… Je suis mortifié. Ce flot d’émotions qui me tombe dessus sans prévenir, qui me fait perdre la tête, qui m’en fait presque perdre ma confiance, qui m’en fait presque en avoir trop. Envolée la bienséance, la douceur et la délicatesse. Ses lèvres rougies par ma passion ne sont que des prémices à ce qui me prend directement aux tripes alors que je pose les yeux sur elle. Et ce feu qui se consume en moi s’alimente du contact de ses mains sur mon torse, m’arrachant une centaine de frissons au passage, et pas parce qu’elle a les mains froides. Je me nourris de son regard qui brule d’une lueur toute nouvelle, alors que ses mains descendent le long de mon corps, bandant sur son passage chacun des muscles qu’elle effleure. Bordel. Ses doigts, semblables à des baguettes magiques, insufflent du désir sur chaque centimètres de peau qu’elle parcoure le long de son itinéraire charnel. Elle se redresse et j’espère que mon silence l’intime à poursuivre son exploration. « Comment… est-ce que… ? » Ses pupilles désormais animées par le doute semblent en total désaccord avec ses mains qui savent très bien ce qu’elle font et entrainent mon jean sur le sol sans que je n’ai a bouger un orteil. « J’arrive pas à croire que tu veuilles d’une fille comme moi. » Ses paroles sont comme un électrochoc. J’ai envie de la secouer. J’ai envie qu’elle se voit ! J’ai envie qu’elle se voit comme moi je la vois. Bordel, maintenant j’ai juste envie de me gifler. Parce que je suis qu’un connard qui n’a jamais su voir ce qu’il avait là, juste sous ses yeux. Parce que si elle pense ça, c’est ma faute ! Entièrement ma faute. Parce que j’étais trop occupé à faire la cour à des pots de peinture qui n’en valaient pas la peine. J’ai autant envie de m’en coller une que de la prendre, là, maintenant, sauvagement. Et mon poing me démange sérieusement. Putain, si elle pouvait lire mes pensées… Sa virginité est le seul frein à ma passion, le seul élément de l’équation qui m’empêche d’être déjà en elle, la suppliant de crier mon nom. Putain, si elle pouvait lire mes pensées! Je veux pas qu’elle interprète mal mes paroles, mais j’ai l’impression que mes gestes seront tout aussi maladroits… Alors que dans ma tête il n’y a rien de plus clair. Je veux prendre un stylo rouge imaginaire et corriger sa maudite phrase. Je la veux pas, je la désire, je la rêve, je l’exige. Et puis c’est pas « une », mais « la ». Ma soie, tu n’es pas une fille, tu es la fille. Non. Tu es pas « la », t’es qu’à moi. Pour ce soir. Mais… Pour les autres soirs ? Dis moi, ma soie… Y’en a qu’une comme toi. Qu’une qui me fait perdre mes mots avant même d’avoir ouvert la bouche. Je m’énerve contre moi même d’être cet handicapé de la démonstration. Mais je me lance quand même. « Putain Azur… » Et ça commence par les jurons, bonjour le romantisme. « Ce qui serait incroyable c’est qu’un mec ne veuille pas de toi ! » Ma mâchoire se crispe en évoquant tous ces mecs qu’elle pourrait décrocher en un sourire. « J’arrive pas à croire que toi, tu veuilles de moi. » Je le pense. Et même si je sais que je ne suis qu’un moyen de se « débarrasser » de ce fardeau qu’est sa virginité, je me sens honoré. Et même si j’ai conscience qu’elle offrira ces moments à un autre que moi dans le futur, je veux profiter de ses instants comme un privilégié. « T’en as vraiment pas conscience hein ? » Je la dévisage en attrapant une de ses mains pour la replacer à l’endroit que je n’aurais jamais voulu qu’elle quitte? Son contact me calme autant qu’il rallume le brasier en moi. « T’es sublime Azur. Et si ça tenait qu’a moi… » Je cherche les mots alors que ma voix se fait de plus en plus grave. Putain, j’ai envie de sentir à quel point elle est étroite, juste pour moi. Je peux pas lui dire ça. « Tu me tortures Azur, j’ai envie d’être en toi. » Je passe mes mains sur ses joues, resserrent mon emprise pour rapprocher ma tête de la sienne. « Et je veux te faire l’amour comme je l’ai jamais fais à personne. » Je ferme les paupières, mes lèvres à quelques centimètres de son oreille. « Et je veux t’entendre crier. »



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyMar 21 Mar 2017 - 10:20


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
J’en ai marre de moi, de ces doutes qui m’envahissent, feignent de me quitter pour ensuite revenir traverser mon esprit, embrumant sournoisement mes pensées, mes désirs. Peut-être que si cette situation s’était déclenchée autrement, je ne serais pas dans cet état d’esprit ? Si je n’avais pas été celle à initier ce contact, nous précipitant dans cette pente glissante que nous ne cessons de dévaler, peut-être que me sentirais-je plus en confiance ? Pourtant, cette chute inévitable me fait terriblement envie, au risque d’y laisser tout ce que je possède, je fais le choix de ne pas reculer. Je cours, je fonce, vers ce précipice sans penser aux conséquences. Je ne vois que ça, je ne vois que lui. À bien y penser, me sentirais-je différente s’il avait été celui qui avait initié cet échange qui me (nous ?) laissera à jamais changée ? Je ne sais pas, je ne sais plus… Je ne sais plus si je doute de moi, de mon incompétence, de mon innocence ou de lui ? Non, je ne peux pas douter de lui. Je ne douterai jamais de lui : je lui fais confiance, entièrement, totalement et je lui ai dit. Il est parfait avec moi, parfait pour moi. Il ne peut pas se jouer de moi, je le sais maintenant, et dieu que ça m’enlève un poids, celui de ne pas être un fardeau, qu’une situation à régler. Je suis consciente que ma virginité joue dans nos échanges et que de ce fait, il ne me traite pas comme les autres, mais je ne peux penser qu’il ne soit là, tendu comme il l’est, seulement pour me rendre service. Parce que la façon dont il a passé tendrement ses mains sur moi, il n’a pu feindre ça. De même que ses propos qui me font perdre la tête plus que raison, ni comment il m’a apporté au seuil du plaisir sans que je ne lui demande. Cela sans rien exiger en retour, m’obligeant à accepter toutes ses caresses… Il ne peut simuler ce plaisir grandissant en lui qui se mesure au rythme de sa respiration et qu’il m’est si facile de manier de quelques mouvements de poignet. Surtout lorsque je passe ma main à la lisière du seul vêtement qu’il lui reste après avoir fait tomber son jean, nous rapprochant de plus en plus de ce contact intime qui anime tous mes désirs. Tout me semble irréel. Pourtant, il est là, mon seul et unique désir, le seul au cœur de mes envies. Il est là, la respiration lourde, mon goût sur ses lèvres, la voix grave lorsqu’il prononce mon prénom. Seulement, mon sourire retombe et mes mains cessent leurs caresses futiles alors qu’il reprend la parole. « Putain Azur… » Son regard se fait plus sévère, sa mâchoire se crispe, à croire que lui aussi en a marre de moi. « Ce qui serait incroyable c’est qu’un mec ne veuille pas de toi ! » Son affirmation me fait reculer. Je ne veux pas savoir pourquoi un autre voudrait ou non de moi. Tout ce que je veux, c’est que lui veuille de moi, me désire avec la même intensité que tout mon corps l’appelle. J’ai pas besoin des autres Orion, j’en veux pas d’autres que toi. J’en ai jamais voulu d’autres que toi. « Arrête, c’est pas ce que j’ai voulu dire. » Ma voix se perd, beaucoup moins confiante qu’il y a quelques instants. « J’arrive pas à croire que toi, tu veuilles de moi. » Ça m’arrache un sourire. Les filles font la queue pour un moment avec Orion : je ne suis qu’une parmi une mer de prétendantes. Il a beau dire la même chose sur mon cas, moi, les garçons ne me remarquent pas. Jusqu’à ce soir, où il a enfin posé (bien plus) que ses yeux sur moi. « J’ai toujours voulu de toi Orion » je lui glisse, ma voix si faible dans toute cette tension qui empli la pièce. Il est l’objet de mes passions nocturnes depuis si longtemps et le fait d’être sur le point de goûter ce qui anime mes plaisirs solitaires, c’est difficile à réaliser. Je ne sais pas si j’y croirai un jour. « T’en as vraiment pas conscience hein ? » Le silence s’installe entre nous quelques secondes, le froid reprend possession de mon corps, ne laissant que ce feu ardent dans mon bas ventre et entre mes cuisses qui ne sera jamais apaisé sauf par son contact.  Mon regard toujours tourné, je ne le vois pas venir saisir ma main pour la remettre là où elle appartient. Automatiquement, je reprends mes mouvements, tentant de ne plus laisser mes doutes interférer dans mes gestes. Ces doutes qui se bâtissent comme un château de cartes qu’il détruit après quelques mots, après un regard, après un souffle rauque. « T’es sublime Azur. Et si ça tenait qu’à moi… » Comme une belle poire, je rougis suite à son compliment. Ses mains sur mes joues ont raison de mon regard fuyant qui revient se perdre dans le sien. « Tu me tortures Azur, j’ai envie d’être en toi. » Torture partagée. Je resserre involontairement ma prise sur sa virilité suite à ses propos aussi criant de vérité. J’ai envie de lui dire à quel point j’ai envie de ne faire qu’un avec lui, consciente que je ne serai jamais entière sans sa présence à l’avenir. Mais je reste de glace, incapable de mettre en mots tout ce que je ressens. « Et je veux te faire l’amour comme je l’ai jamais fait à personne. » Mon souffle se coupe et mes paupières se ferment. Près de mon oreille, il m’assène le coup final : « Et je veux t’entendre crier. » Je n’ai que mon silence à lui offrir comme réponse. Les mots ne me viennent pas, merde ! Merde, merde, merde ! J’ai envie de lui dire que je ne demande que ça, que je ferai tout ce qu’il voudra de moi, mais rien ne vient. Il n’y a que lui près de mon oreille, ma main qui a cessé ses mouvements sous le coup de la surprise, retenue par ces doutes et ces hésitations qui font ombre au tableau. Ça suffit. Bordel, comment puis-je douter encore, après tous ces mots, tous ces gestes ? Je ne suis pas la plus expérimentée, je le sais, mais cela ne me retiens plus. Non, je ne me laisserai plus influencer par des idées : je suis comme je suis, entière, imparfaite, et il doit me prendre comme ça. Il me veut comme ça. Je reprends mes mouvements avec plus de constance alors que mon autre main se saisit de l’élastique de son sous-vêtement pour bientôt le faire glisser, lui aussi, jusqu’au sol. « Ce n’est pas ce que je voulais dire » je finis par avouer alors que mon regard retrouve le sien. « Je dis juste que j’ai terriblement de chance de t’avoir Orion. » Et que pas pour cette nuit, mais bien pour tous les jours de ma vie. « Et je veux aussi que tu me fasses l’amour. Toi, pas un autre, seulement toi. » Ma respiration s’heurte à la sienne alors que je prononce sans hésitation cette idée qui me fait si envie. J’accélère le rythme, mon comportement coquin contrastant avec la douceur et l’innocence de mon sourire. « Et il n’y a nul autre prénom que j’ai autant envie de crier que le tien. » Ma main quitte sa virilité pour la libérer de cette dernière barrière, que je baisse à ses chevilles en même temps de descendre sur mes genoux. Si les mots ne suffisent pas à exprimer ce que je ressens, peut-être que mes gestes réussiront là où ils ont échoué. Je veux lui dire que je lui fais confiance, que je me fais confiance. « Bon, tu me juges pas trop, d’accord ? » j’ajoute en riant un brin, m’approchant de lui. Je n’ai jamais fait ça, il le sait. « Je pense qu’il va falloir que tu me guides » je dis avant de rompre la distance restante entre son intimité et mes lèvres. Timide au début, je tente de prendre un rythme constant, m’aidant de mes doigts pour réussir à le combler. Ma bouche papillonne, l’aguichant plus qu’autre chose. Je relève les yeux vers lui, lui souris une dernière fois avant de passer le pas. Et dieu que j’adore déjà ça.



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyMar 21 Mar 2017 - 18:40


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J’ouvre les vannes et je lâche prise ! Je laisse les mots sortir de ma bouche avant que leur sens premier n’ai eu lieu d’être dans mon esprit. Je découvre ce que je pense alors que j’entends ma voix l’énoncer tout haut. Et je ne peux qu’être d’accord avec mon moi intérieur qui vient de formuler au creux de son oreille ce qui torture le creux de mes reins. J’ai envie de l’entendre crier. Mon prénom, son plaisir, ma virilité, son désir. Sa voix qui déraille est comme l’allumette, le détonateur, la mèche de cette dynamite qu’est ma fougue prête a exploser en elle à sa demande. Parce que je veux l’entendre crier. Et je veux l’entendre me demande de lui faire l’amour. Maintenant que nous jouons cartes sur tables, à moitié nus, sa petite culotte en dentelle dans un coin de la chambre, mon t-shirt à l’exact opposé. Mon jean ne tenant qu’à un fil sur mes hanches, ne demandant qu’un coup de pouce de sa part pour rejoindre le reste de nos vêtements. Moi tout ce qui m’obsède, alors que je m’écarte de son oreille, c’est ce carré de peau que m’offre son épaule depuis que j’ai entrouvert sa robe. J’ai jamais vu rien de plus sensuel à ce jour. Je lui arracherai bien le reste parce que tout ce qui obsède mes pensées à cet instant c’est embrasser chaque partie son corps, à commencer par ses clavicules graciles à portée de lèvres. Je me suis livré. Et si de primes abords, Azur s’est reculée, bien qu’interdite, elle comble cette distance qui me pèse pour renouer avec cette proximité charnelle que je ne veux plus jamais quitter… Peu farouches, ses mains regagnent leur place dans mon caleçon, s’affairant avec délice, me permettant presque de douter de cette prétendue inexpérience. Et comme si elle devine mes muettes suppliques elle se défait de ce bout de tissu superflu pour permettre à nos corps de gouter la quintessence de cette intimité nouvellement née. Bouffée d’oxygène mais l’air viendra bien vite à manquer alors qu’elle s’adonne à ce jeu tactile qui me fait gémir doucement. « Ce n’est pas ce que je voulais dire » Je rouvre les yeux, cherchant les siens, interrogateur. Ses joues rosies par l’impertinence de ses mains ne me rendent que d’avantage marbre sous la ceinture qui n’est plus.  Et mes propres joues prennent immédiatement la même teinte pivoine que celle que je lui ai présenté quelques heure plus tôt. Ma peau s’embrase sous l’effet de ses caresses délicieuses. « Je dis juste que j’ai terriblement de chance de t’avoir Orion. » Mon coeur s’emballe autant pour le fond que pour la forme. Mon prénom dans sa bouche, pareille à douceur venue d’ailleurs, me rend fièvre. Je me perds dans l’océan d’émotions qu’est son regard, et j’imagine que la forêt de sentiments qu’elle peut lire dans le mien est certainement plus parlant que n’importe quel mot qui pourrait sortir de ma bouche. Dans un ultime silence je l’intime d’absoudre cette lascivité qui grandit en moi alors que ses doigts ont raison de mon rythme cardiaque. De l’absoudre, ou de la sanctifier. La sacro sainte décision lui appartenait toute entière.  « Et je veux aussi que tu me fasses l’amour. Toi, pas un autre, seulement toi. » Elle ouvre la cage du lion. Et ma passion fauve ne pourra guère se laisser enfermer à nouveau. Je la dévore du regard tout en essayant de contrôler ma respiration sifflante, réaction des plus démonstratives à la chorégraphie de ses mains sur mon membre. « Et il n’y a nul autre prénom que j’ai autant envie de crier que le tien. » Dis le. Cries-le. Bordel. « Et il n’y a nulle autre femme que je désire autant que toi. » Je souffle, raide et rauque d’excitation. Et je bénis sa main qui m’abandonne avant de ne pouvoir me contrôler d’avantage. Je profite de cette accalmie pour l’aider a me débarrasser de mes derniers apparats, mais je la vois rester à genoux et je crois défaillir. Ma Soie. Si belle, si dévouée, si sensuelle, si mienne. « Bon, tu me juges pas trop, d’accord ? » Suis-je réellement en position de pouvoir la juger. De la supplier ? Certainement. « Je pense qu’il va falloir que tu me guides » Ce parfait alliage entre concupiscence et innocence me tiraille le creux des reins alors que je comprends où elle veut en venir. Où sa bouche veut en venir… « Azur, t’es pas obligée de… » Et sa bouche sur ma virilité m’en arrache les mots. Elle n’est pas obligée. Mais j’en mourrais si elle s’arrêtait ! « Putain de bordel de merde Azur ! » Je jure comme un charretier exultant mon plaisir à travers le langage le plus fleuris qui me passe par la tête. Je contrôle plus ce qui passe le seuil de mes lèvres, approuvant juste les caresses que me prodigue ma Soie par des soupirs et autre gémissement de plaisir. Sauf qu’à ce rythme là elle va me tuer. La crise cardiaque frôle ma poitrine et je lui susurre à bout de souffle : « C-C-Comme ça, plus lentement ma belle… » Et dieu que c’est bon.



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyMar 21 Mar 2017 - 22:27


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À genoux devant lui, je tente de m’appliquer le plus possible, prenant mon temps pour l’apprivoiser. Lorsque je pensais au sexe, je me suis toujours dit que c’était simple, rapide, des mouvements de vas et viens s’appliquant à beaucoup trop de situations, mais je me rends compte de toutes ces petites subtilités que je n’aurais jamais pu imaginer si ce n’était que de les vivre. J’apprends, je tente de faire ce que je crois lui procurera du plaisir, je suis attentive à toutes ses réactions, à l’affut de chaque soupir, de chaque geste. S’il y a quelques instants j’aurais ressenti de la gêne à étaler mon manque de compétence devant lui, elle n’est pourtant pas présente en ce moment. Non, c’est simplement un nouveau départ, une découverte, et me dire que mon apprentissage se fera dans l’optique de le satisfaire complètement… Bordel. Ça ne fait que prouver que je suis sienne, soumise. Et l’idée de ne pas savoir comment en satisfaire un autre ne me fait pas peur, parce que ne je pense pas que je puisse retrouver ce que je vis avec Orion chez un autre. Je me doute bien que toutes mes amies qui me parlent de sexe s’amusent à romancer leur ébats, rajoutant des orgasmes où il n’y en a pas, de la passion où il n’y a que le désert, de la tendresse sur des actes qui ont été réalisés sans compassion… Moi, je ne sais pas ce que je dirais s’il m’advenait de relater ce moment. Mes propos créaient-ils une réalité alternative ? Est-ce que je saupoudrerais tous mes gestes de sentiments qui ne sont pas réellement là ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Je ne veux pas partager ce que nous vivons avec autrui, c’est ma nature égoïste qui prend le dessus. Les heures à venir ne sont qu’à Orion et moi. Il n’est qu’à moi. À moi et personne d’autre. Et l’idée qu’il ait pu s’offrir à trop d’autres filles, ça me fait redoubler d’ardeur. Je m’applique encore plus à faire ce que je pense approprié, motivée par cette volonté de le posséder. Alliant mes lèvres, ma langue, ma bouche et mes doigts, je tente de ne rien laisser de ce qu’il m’offre sans contact. Je veux marquer son esprit, parce que même si je sais que je ne deviendrai qu’un nom dans sa liste de conquête, je ne veux pas qu’il m’oublie. Je l’espère de tout mon être. Je sais que toutes les filles qui ont eu la chance passer un moment avec lui ont eu la même réflexion, mais je m’en fous. Je ne suis pas elles. Je veux qu’il rêve de moi comme moi je rêve de lui. Je veux que ces moments ne disparaissent jamais dans sa mémoire qui se remplira de nouvelles expériences au fil des années. Et si mes gestes le marquent, je compte bien faire de même avec mes mots. Parce que oui, je vais crier. Juste son visage près de mon intimité m’a arraché plusieurs gémissements trop sonores pour savoir que je ne suis pas de nature silencieuse. Parce que je veux crier quand tu me prendras. Parce que je veux marquer ton dos de la morsure de mes ongles quand nous y serons. Parce que je veux te sentir, et que je n’aurai que ton prénom à la bouche quand nous ne formerons qu’un. Toutes ces idées en tête, toute cette envie qui grandit entre mes cuisses bien que personne ne s’occupe de cette région de mon anatomie, ça me donne envie. Encore plus envie. Beaucoup trop envie. Et si… ? Bordel, j’adore ce que je lui fais, c’est aussi bien que de recevoir. Je m’y adonne peut-être trop vigoureusement jusqu’à ce qu’il me dise de ralentir, alors j’obtempère, sans hésiter. Une main quitte sa virilité pour commencer à mieux cerner mes actes, pour lui offrir moins, mais mieux. Je papillonne, lentement, posant des baisers sur sa peau si douce, l’effleurant de ma langue par endroit, partout, sans lui offrir nécessairement la chaleur de ma bouche qui le réchaufferait après le passage de mes doigts glacés. Je relève les yeux vers lui, en attente de ce qu’il veut. « Dis-moi » je l’implore, en attente de ses indications, mes yeux plein d’innocence cherchent son regard, alors que disperse sur son membre une pluie de baisers. Je sais que le seul moyen pour marquer son esprit, c’est de m’assurer que ce moment soit parfait pour lui, que je sois à la hauteur de ses espérances. Je sais que ce c’est ce qui fera en sorte qu’il n’oubliera pas. Qu’il ne m’oubliera pas.



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyJeu 23 Mar 2017 - 13:24


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ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893  ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 3180130893
C’était sous mes yeux depuis si longtemps… Il avait fallu que ça m’échappe presque pour en prendre conscience. Presque. Ca me provoque un frisson. Ou bien ce sont les lèvres d’Azur qui n’ont guère besoin d’un GPS pour m’arracher des soupirs sonores… Ma main se pose instinctivement sur son épaule. S’agrippe serait plus juste. J’ai peur de perdre l’équilibre dans un élan de sensualité de la part d’Azur. Je me raccroche à elle pour ne pas défaillir, pour ne pas sombrer dans les affres du plaisir qu’elle insuffle a chaque parcelle de mon corps, à commencer par mon entrejambe. Je voudrai savourer chaque jour que Dieu fait la douceur de ses lèvres sur ma peau. Je voudrai lui rendre au centuple le supplice qu’elle inflige à mon myocarde. Je voudrai lui souffler mon allégeance, que je suis corps et âme sien, mais seul un son rauque se meurt au creux de ma gorge. Je voudrai la supplier mienne. Mais je me garde bien de le faire. Je n’en ai aucun droit. Aucune légitimité. Et si ma jalousie naissante envers la totalité de la gente masculine m’oppresse la poitrine je me bâillonne mentalement, me promettant d’être sage. Ma main ressert néanmoins son épaule alors que sa langue se fait plus aventureuse. Je peux pas la contrôler sous peine de lâcher à nouveau une injure. Je veux pas gâcher la poésie de ses lèvres si proches de mon intimité. Et je me plais a penser que mes ongles auront laissé une marque demain matin. Je suis un putain de connard. Je suis un putain de connard égoïste. Je suis un putain de connard… Et je l’ai dans la peau. Et mille fois mois que mes doigts qui s’enfoncent dans sa chair alors que sa bouche m’arrache un nouveau râle. « Dis-moi » Ses yeux viennent se planter dans les miens, à demi clos de plaisir. Je ne sais que dire. Je serais tenté de lui  intimer de poursuivre, bien conscient que cela mènerait à ma perte. J’ai besoin qu’elle me mène au bord de la falaise, mais au delà. Pas encore prêt à faire le grand saut. Pas maintenant. Pas sans elle.  De ma main libre, l’autre toujours accrochée à son épaule, je viens replacer une mèche blonde derrière son oreille. « Je… » La candeur de son regard me désarme. J’ai presque l’impression de lui voler son innocence tout d’un coup. « Avec ta langue… » Bordel. Je suis presque… gêné? C’est bien la première fois qu’on me demandait ce que je voulais. Ce que j’aimais. Je veux dire… D’habitude -ce mot me répugne maintenant, allez savoir…- elles se contentaient de fair eta chose sans demander leur reste. Que ça me plaise ou non, ça faisait l’affaire. Sa dévotion m’excite autant qu’elle me touche. « Avec ta langue c’est parfait. » Je sens mes joues s’embraser alors que j’ajoute : « Surtout sur… Sur le bout. » Bordel. Je suis vraiment en train de demander ça à ma Soie. Et je durcis à l’idée que seules quelques secondes ne séparent mes mots de la réalité.



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyJeu 23 Mar 2017 - 23:46


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J’attends, impatiente. Je n’ai rien qui me fait plus envie que de lui procurer du plaisir à cet instant, à ce moment. Sa main sur mon épaule me rappelle que je suis pas en train d’inventer toutes ces idées, tous ces moments, toutes ses réactions. Il n’y a que nous. Il n’y a que moi qui s’empresse d’attendre ses indications pour rendre ce moment aussi unique pour lui qu’il ne l’est pour moi. Savoir que je suis la seule, pour une nuit, c’est tout ce que je demande. Je pourrais me proclamer l’unique, mais je sais que rien de cette affirmation ne sera vrai. Rien de ce qui se passera entre nous ne sera nouveau pour Orion, ni même unique, alors je tente seulement d’égaler les autres, celles qui ont déjà été dans la même position que moi. Merde, je ne suis pas la seule, et je ressens de la jalousie pour toutes celles qui ont eu la chance de lui procurer du plaisir par le passé. Et je me sens jalouse des nombreuses femmes qui auront le même honneur dans le futur. Mais en ce moment, il n’est qu’à moi, juste à moi. Et rien d’autre n’a d’importance. Incapable de cesser complètement cesser mes assauts, je continue de passer mes lèvres sur ce qu’il m’offre même si je suis en attente de ses indications. Les mots tardent à venir et je ne veux pas continuer dans la mauvaise voie. Je veux que ce soit parfait. Je veux lui offrir ce que je ne serai jamais pour lui : la perfection. Du moins, tenter de m’en rapprocher, consciente que je ne l’atteindrai jamais. « Avec ta langue… »  Mes doigts glissent alors que je me recule un peu plus de lui. Je vois que les mots viennent à manquer, alors je lui laisse le temps. Je veux savoir. J’exige de savoir. Parce que je veux être assez. Je ne veux pas qu’il m’oublie. « Avec ta langue c’est parfait. »  Je souris. Comme une conne, je souris. Bordel, frappez-moi quelqu’un. Je pense voir ses joues rougir, embrasées par ce feu qui nous consume, mais je ne suis pas certaine. Je n’ai comme certitude que mon teint reflète bien toute l’excitation qui s’empare de plus en plus de moi à chaque seconde qui passe. À chaque mouvement que je fais, sans réellement y réfléchir. « Surtout sur… Sur le bout. »  Mon air de femme affirmée et assurée s’envole dans la seconde qui suit. En fait, je n’ai jamais eu l’air de rien de cela, on va pas se le cacher. « Ok. Je… Ok. »  je réponds en hochant la tête, sans oser lui demander de confirmer l’aspect adéquat de mes mouvements. Ma bouche s’approche à nouveau, lentement, doucement. Mes lèvres suivent le chemin qui leur a été indiqué, suivie peu de temps après par leur principale compagne. Je me fais violence pour ne pas relever la tête à nouveau, cesser mes caresses et lui demander si ça va. Parce que je me fais confiance. Parce que j’aime trop pour cesser à nouveau. Je laisse mon assurance nouvellement trouvée guider mes gestes, variant ceux-ci pour tenter de le satisfaire. Mes doigts glacés ne délaissent pas sa peau si douce, que ma bouche vient réchauffer de temps à autre, elle-même occupée par une partie bien distincte de son anatomie.  



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 26 Mar 2017 - 16:33


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Sa dévotion me laisse sans voix. De moins jusqu’à ce qu’elle ne m’arrache un soupir d’aise. Une chose est sure, c’est une élève appliquée. Bien qu’elle se présente à mes genoux, se rend-t-elle compte que je suis à sa merci ? Si elle suit mes directives, elle détient néanmoins les rennes et me mènerait à la baguette si elle le désirait. Je suis sien. Définitivement. Et je place mon plaisir entier à son seul bon vouloir. Elle a du bon vouloir à revendre, et s’évertue à me le communiquer du bout des lèvres jusqu’au bout de sa langue. Chaque mouvement est une torture doucereuse me rendant davantage pierre. Chaque soupir n’est qu’un pas de plus me rapprochant de ce gouffre que je me refuse d’atteindre sans elle. Chaque caresse me prodigue ce supplément de désir que je croyais impossible d’atteindre avant de me laisser aller dans ses bras. Ma main gauche, toujours ancrée dans son épaule, imprime la fièvre qui m’anime dans sa chair, ne contrôlant plus les assauts dont elle fait preuve. Je suis vulnérable : patience consommée et passion consumée. Mon autre main cherche vainement un appuie pour faire face à ses sensations qui me prennent au dépourvu. Je contrôle même plus les mots qui passent le seuil de mes lèvres, me contentant simplement de ne pas lui hurler tout ce qui traverse mon esprit. La lubricité de mes pensées aurait vite fait de gâcher le moment, bien que je ne peux songer à autre chose, alors que sa langue loue chaque centimètres de ma virilité. Dieu que c’est bon. Un peu trop même. Est-ce possible de formuler une telle vérité ? Il m’est inconcevable de poursuivre durablement cet échange. « Bordel Azur… » Ya que ça qui sort de ma bouche. Elle va me tuer à ce rythme là. « C’est… » Je suffoque, ma main droite se retenant au pan de sa robe, dans son dos. Elle redouble d’ardeur et mon pouls s’affole, comme le reste de mes sens, suspendus à la chorégraphie divine de ses lèvres contre mon intimité. Je tire un peu trop sur sa robe, incapable de lui faire comprendre autrement qu’il devient difficile de subir sa fougue avec la retenue nécessaire à la bonne poursuite de notre nuit. « C’est, c’est trop. » Trop quoi ? Ce manque d’éloquence me tue. Comme ses baisers, ses va et vient, ses caresses, comme elle. « C’est trop bon Azur! Bordel, faut que t’arrêtes ça. » Un ultime baiser à raison de mon self control et je ne retiens plus mes mouvements, l’attirant vers le haut par le pan de sa robe. Je ne peux décemment pas la laisser continuer. Et sa robe qui se déchire au passage n’est qu’une formalité a mes yeux alors que l’excitation a atteint son summum dans le coeur de mes pupilles. Je la redresse, la débarrassant au passage de sa robe qui n’en est plus a ça prêt. Je peux plus supporter le moindre bout de tissu nous séparant, et je l’intime silencieusement a me débarrasser de ce qui reste des miens alors que je m’attèle a défaire l’agrafe de son soutien gorge en dentelle qui ne fait qu’affoler davantage mon envie de ne faire qu’un avec elle. Maintenant. Tout de suite.  



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 26 Mar 2017 - 17:16


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Les secondes passent et je prends de plus en plus d’assurance, guidée par les soupirs qu’il m’offre en retour. Je sens, je sais que je suis en contrôle, que le reste, le meilleur, pour lui, est à venir. Et je ne cesserai mes assauts que lorsqu’il me le demandera. Que lorsque je n’aurai plus ce titre de novice accroché à la peau. Je veux me dire que je le connais par cœur, parce que même si je veux multiplier les nuits passées avec lui jusqu’à ma dernière, je ne suis que trop peu certaine de la suite des évènements. Alors j’imprime dans ma mémoire toutes ses réactions, tous mes mouvements, la douceur de sa peau, le son rauque de sa voix, pour ne jamais l’oublier. « Bordel Azur… » Je ne m’arrête pas. Ça m’encourage même à continuer. « C’est… » Sa voix qui déraille m’insuffle encore plus de volonté qui se transmets clairement dans mes mouvements. « C’est, c’est trop. » J’entends ses mots sans réellement les saisir, ce qui le force à me faire passer le message autrement… « C’est trop bon Azur! Bordel, faut que t’arrêtes ça. » Cette contradiction vient mettre fin à cet échange alors je le sentais près, si près… Sa main qui empoigne ma robe me tire vers le haut et tout va si vite, que même si j’entends ce craquement, je ne réalise pas qu’elle vient de se déchirer. Ou je m’en fous. Je sens seulement les mains d’Orion glisser sous le tissu de ma robe pour m’aider à m’en départir et ce simple contact suffit à couvrir mon corps de frissons. Je veux sentir ses mains, ses lèvres, sa peau, partout, contre la mienne. Tout de suite. Bien vite, ce bout de tissu se perd dans l’immensité de cette chambre pour mon plus grand bonheur. Le reste, c’est magnétique, c’est inévitable, mon corps l’appelle, je veux le sentir contre moi, en moi, maintenant. Alors que ses mains s’affairent à me départir du dernier morceau de dentelle futile qui fait office de barrage entre nous, je me rapproche, animée par une passion qu’il m’est désormais impossible de contrôler. Seul le contact d’Orion peut tenter de l’apaiser, de la satisfaire, mais encore, il faudra plus, beaucoup plus. Mes mouvements anciennement lents et doux reprennent de la vigueur alors que mes mains retournent se perdre dans ses cheveux et que je me colle à lui dès que mon soutien-gorge disparaît. Et je l’embrasse comme si je venais d’être privée de ses lèvres pendant dix ans. « Orion… » Et je lâche un soupir d’aise quand je sens sa peau nue contre la mienne, consciente que je ne retrouverai cette intimité mêlée avec tant de complicité nulle part ailleurs. Et je me fous des conséquences, quand je lui saute dans les bras, ce geste si commun dans notre amitié qui est maintenant teinté d’un sens tout autre. Je veux être sienne. Bordel, c’est tout ce que je désire.



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Message(#) Sujet: Re: ORIZUR » Kiss me hard before you go ORIZUR » Kiss me hard before you go - Page 3 EmptyDim 26 Mar 2017 - 18:09


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Enfin libérée de cette dentelle qui attise mes sens autant qu’elle ne les bride, je peux l’admirer à la lueur de cette chandelle qui brule en arrière plan. Ma Soie, ma danseuse sur glace, ma meilleure amie, ma moitié comme mon tout. Sensuelle comme jamais dans le plus simple appareil. Je pose un nouveau regard sur son corps alors que nous envoyons choir son soutien gorge à nos pieds. Mes yeux s’attardent sur ses courbes plutôt que ses muscles ou ses articulations. Elle n’a jamais été aussi belle. Et pas parce qu’elle s’est maquillée ou parce qu’elle porte une robe et des talons. Non, c’est parce que je la vois. Je la vois vraiment, je veux dire. Non pas que je ne la voyais pas auparavant. Mais là, c’est différent. Je la vois avec un regard différent. Je la vois avec des sentiments différents. Je la vois avec les yeux de l’amour. Putain si elle m’entendait….  Rien a voir avec cette imagine d’homme a femmes que j’ai alimenté durant toutes ces années… Faute d’avoir trouvé la bonne ? Et pourquoi lorsque nos lèvres se retrouvent enfin cela sonne comme une évidence ? Comme mon évidence. « Orion… » Je ne veux plus entendre mon prénom à moins qu’il ne glisse de ses lèvres pour mourrir dans ce soupir qu’elle m’offre pour ces retrouvailles charnelles. Sans prévenir elle me saute dans les bras et je me nourris de la fraicheur de sa peau contre la mienne. Je la rattrape comme si ma vie en dépendait, l’enserrant fermement, une main plaquée entre ses omoplates, l’autre sur sa chute de reins. Ses jambes autour de ma taille comme nous avions si souvent l’habitude de faire ont une tout autre connotation alors que je les intime à resserrer leur emprise. Mes baisers se font plus ardents alors que le sud de mon bassin n’a jamais été aussi alerte. « Tu me fais perdre la tête ! » Je glisse essoufflé par la fougue de nos lèvres. « J’ai envie de toi. » Et je n’ai jamais autant eu envie d’une femme. Ma bouche à nouveau close, trop occupée à déposer une nuée de baiser sur son cou, garde le secret, mais j’espère pouvoir lui communiquer mes pensées intimes à chaque fois que mes lèvres entrent en contact avec sa peau. Sans m’arrêter, je me dirige vers le l’imposant lit double dans le fond de la chambre. Si elle a si bien été informée comme elle le prétend sur mes expériences passées, elle sait pertinemment que personne ne vient dans cette chambre. C’est mon domaine, mon repère, mon échappatoire. Et la déposer sur la soie de mes draps d’adolescent sonne comme la plus criante des déclaration que je ne saurais faire ce soir. Elle est spéciale. Elle est spéciale, spécialement pour moi. Et je n’aspire qu’à être spécial, spécialement pour elle.



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