Définitivement, je ne boirais plus d’alcool avant de songer embrasser une femme. Déjà que je ne suis pas spécialement douée avec les femmes, mais alors je me sentais encore plus nul avec de l’alcool dans le sang. Comme quoi dire ce qu’on pense n’est pas forcément positif. J’ai bien cru que Delilah allait vouloir partir. Mais vu que ce n’était finalement pas le cas, je voulais me donner à fond, et me la boucler. Simplement agir. Pourtant c’est ce que je fais tout le temps, je suis du genre à agir au lieu de de parler en général. Mais là, le stress et l’alcoolémie me faisait dire n’importe quoi. Non. Mes pensées se laissaient bien trop aller. Mais je ne me laissais pas abattre, je ne voulais pas tout gâcher, j’avais assez gâché de relation comme ça. J’avais donc commencé notre ébat avant de la faire venir à califourchon sur moi. Ca non plus en temps général je n’aurais pas osé. Je ne connais pas les goûts de la jeune femme et je me laissais bien trop aller à ce dont j’avais envie. Mais je saurais réagir si, bien sûr, elle ne sentait pas à l’aise. Je fus rassuré quand elle se mit à se mouvoir au-dessus de moi. Et ça me faisait un bien fou ! Y’avait pas à dire, elle savait s’y prendre. Mes mains se perdaient encore plus sur son corps, ses jambes si fermes jusqu’à venir les placer le long de son dos pour venir me serrer contre elle et l’accompagner du mieux que je pouvais dans ses mouvements. Nos respirations étaient intenses et saccadés, accompagné de quelques baisés par ci par là, alors que mes râles de plaisir se faisaient de plus en plus intense. Si elle continuait ainsi, oui, je n’allais pas tarder à venir. Mais je voulais profiter encore un peu. Alors je soufflais au maximum pour éviter de trop de me faire avoir trop vite.

       

La voir ainsi au dessus de moi, je dois bien avouer que c’était tout à fait plaisant. Delilah est une belle femme, vraiment et je ne regrette pas de l’avoir embrassé plus tôt dans la journée et de l’avoir invité à dîner ce soir. C’était peut-être un peu précipité de coucher ensemble ainsi, mais ça fait tellement longtemps que je lui tourne autour que j’avais été incapable de me contrôler. En même temps, elle aurait très bien pu me mettre un stop ou un ralentissement. Au final non. Et pourtant j’avais eu beaucoup de doute quant à mon attirance réciproque. Peut-être s’était-elle développé au fur et à mesure de se côtoyer, de travailler ensemble. Je ne voyais que cette solution. Je la laissais donc bouger à sa guise, puisque dans tous les cas elle me donnait un plaisir intense, et je faisais tout pour tenir le plus longtemps possible. Je l’accompagnais dans ses mouvements de bassins avec mes mains sur ses hanches pour rendre ses gestes encore plus intenses. Nos échanges de baisés me rendait encore plus à cran, plus tendu et je sentais que je n’allais plus pouvoir me retenir très longtemps. Je l’admirais encore, entre deux baisés, pour continuer de caresser son corps qui était si bien proportionné et collais mon corps contre le sien pour la sentir encore plus et venir mettre mon visage dans le creux de son cou, sentir son odeur pour finalement l’embrasser. Sauf que l’orgasme arriva sans prévenir et mon râle de plaisir devint carrément plus intense, mes dents ressortirent pour venir la mordiller dans son cou et mon bassin remonta violemment pour lui donner ces derniers coup de hanches qui faisait que je pouvais totalement me libérer de ma semence qui commençait bien à me peser depuis quelques minutes.

       

L’orgasme était là et pour le coup, j’avais vraiment tout fait pour me retenir au maximum. Je sentais bien que Delilah n’avait pas encore eu le sien, et en général je cède d’abord ma place aux femmes. Je sais bien que pour elle ce n’est pas forcément facile d’en avoir un. Et leurs orgasmes me provoquent très facilement le mien en général. Je sentais ses frissons sur sa peau si douce et si parfaitement parfumés qui me mettaient encore plus dans un état second. Cette jouissance ne pourra jamais être égalée, c’est évident. Il est vrai aussi que ça fait un bon moment que je n’avais pas eu de rapport sexuel avec une femme et que ça m’avait manqué. Le fait d’avoir désiré Delilah depuis tout ce temps n’aidait pas non plus. Le fait que je ne savais pas qu’elle me désirait aussi ne m’avait pas aidé à lui faire plus de rentre dedans. J’ai d’ailleurs même été très surpris quand elle ne m’avait pas rejeté quand je lui avais imposé ce baisé quelques heures plus tôt. Elle ne m’avait pas clairement dit ce qu’elle ressentait, pas du tout même, et je me sentais un peu gêné. D’abord parce que j’avais terminé avant elle, mais surtout parce que je ne savais pas ce qu’elle attendait de moi. Que voulait-elle ? Moi c’était clair depuis longtemps, mais avec le temps, ça c’était un peu atténué et malgré cet ébat je n’étais même pas sûr moi-même de ce que je voulais. Je profitais tout de même encore d’elle, sa main dans la mienne, son corps contre le mien. C’était un ébat que j’appréciais énormément. Quant au reste, c’était encore à voir. Est-ce que j’étais assez plaisant pour elle, est-ce que je lui donnais envie d’apprendre encore mieux à me connaître, de passer des soirées rien que tous les deux à se caresser et à profiter un peu de l’autre ? Aucune idée la concernant. Une chose est sûre, moi c’est ce que je voudrais avec elle. Mais si c’est pour qu’elle se sente obligée, je n’en voyais pas l’utilité.

Rester ainsi, l'un contre l'autre, l'un dans l'autre alors que nos deux orgasmes étaient arrivés et partis aussitôt, était agréable. Les câlins d'après ont toujours été mes préférés. Mais toujours difficile à avoir comme on aime les avoir. Mais là, avec Delilah, c'était largement appréciable. Et faut dire que je l'avais désiré depuis bien longtemps. J'avais tenté mes chances bien plus d'une fois avec elle. Mais c'est vrai que ça n'a pas été facile d'en arriver jusque là. Alors oui, j'étais content. Mais l'alcool m'empêchait vraiment de savoir par où continuer. Comment devais-je me comporter à présent ? Ca avait été déjà dur de l'avoir contre moi, de réussir à lui faire l'amour, alors à présent, pas sûr que la suite nous plaise davantage. J'étais paumé, c'est une évidence. Elle m'embrassa alors tendrement avant de me dire qu'on avait bien fait de boire, vu comment les choses venaient de se passer. Oui c'est évident. Je n'aurais jamais osé t'embrasser sinon je crois bien. Lui répondais-je dans un petit rire, sentant le mal de crâne monter de plus en plus. Voilà pourquoi je n'aime pas l'alcool, les effets secondaires ne sont jamais positifs. Sur le moments, oui, bien sûr, c'est un avantage, mais alors la suite est effroyable. Et je n'ai jamais mal au crâne pourtant. Et forcément quand ça m'arrive, ça me détruit. Mais je reste encore un peu contre la blonde et finis par lui proposer Tu peux rester dormir ici si tu veux. A moins que tu sois obligée de rentrer pour ta fille ?! Sa fille que j'avais déjà rencontré quand je m'étais coincé le dos. Une fille vraiment adorable, et j'espérais que Zoey finisse par devenir aussi sage et obéissante. Parce que pour l'instant, c'est davantage les caprices qui prônent. En même temps, elle est encore toute jeune, c'est assez compréhensible, même si elle a atteint une maturité assez impressionnante.

Non c'est évident, je n'avais pas eu besoin d'alcool pour embrasser Delilah plus tôt dans la journée, mais il y avait eu quelque chose d'assez ressemblant, à savoir l'adrénaline. En attendant oui, ça avait été un bon coup de pouce que de boire un peu d'alcool, sinon, on en serait pas là à l'heure actuelle et elle aurait certainement pris la poudre d'escampette depuis un bon moment. Et je voulais savoir ce qu'elle voulait faire justement, à présent qu'il était un peu tard. Je lui souriais quand elle me faisait comprendre que Noëllie n'avait pas besoin de sa mère. C'était bon signe pour moi. Elle n'avait même pas pris des nouvelles de sa fille, c'est qu'elle n'y avait pas pensé et ça me mettait en avant forcément, donc ça me faisait plaisir. Tu n'es pas une horrible mère, tu as le droit de penser à toi aussi. Lui répondais-je avant qu'elle me dise qu'elle pouvait toujours partir ou bien essayer la solidité de mon lit. Je riais de nouveau et répondais avec le même air qu'elle Allons-y alors. La nuit risquait d'être longue et courte à la fois. Mais je n'allais clairement pas m'en plaindre. Si le début de cette soirée n'aura pas été évidente, au moins elle se terminait plus que bien et je me sentais bien plus à l'aise à présent. On s'était donc relevé et on avait directement filé vers ma chambre, sans se soucier du bazar qu'on avait bien du mettre. Je m'en occuperais demain, peu m'importait, je voulais juste profiter du moment présent. Entre autre, vérifier si mon lit pouvait supporter encore quelques heures de folie.