Enzo et son franc parler ... Cassandra était très attachée à Antoine. Et le fait que ce dernier soit parti sans rien dire, oui, ça l'embêtait. Et pas qu'un peu. Pour autant ... Il était parti comme un voleur. Et elle pouvait comprendre que Enzo ne le portait pas dans son coeur. Pour autant, lui aussi pouvait comprendre qu'elle n'aimait pas trop qu'il parle d'Antoine de la sorte. Alors oui. Elle avait baissé un peu la tête. Et elle n'avait rien répondu de plus. Du tout. Parce que ça faisait mal. Un peu. Parce que ... parce qu'elle aurait préféré qu'il soit encore là. Même si son frère ne pouvait clairement pas le supporter. Enzo avait dû remarquer sa détresse. Tout de suite ou presque, il s'était excusé. Et il ajouta qu'il aurait aimé qu'Antoine lui prouve qu'il était digne de confiance. Ouais, il aurait préféré ... Il aurait préféré que ça se passe comme ça. Mais non, ce n'était pas ainsi. Du tout. Il était parti. Et Antoine avait donné raison à l'agent des stups. "C'est pas grave." Elle se contenta d'un léger sourire. Elle n'avait pas forcément envie de s'attarder plus longtemps sur ce sujet. Antoine était un enfoiré. Il était parti. Elle ne savait même pas où il était. Elle ne savait pas ce qu'il faisait. Et elle devait penser à autre chose. Elle devait se concentrer sur autre chose. A la place, ils allaient discuter de tout un tas de choses tous les deux. Tout. Sauf d'Antoine.