AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 ain't no sunshine when you're gone - alvena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptySam 10 Juin 2017 - 11:59


alvena


L’hôpital … Il y a peu tu y étais pour Sean et son opération du genou et voilà qu’aujourd’hui c’était toi qui te retrouvait entre ces quatre murs blancs dans ce lit médicalisé incapable de bouger. Une chose était certaine, tu n’allais pas remettre les pieds dans un train avant un long moment. Ce voyage autour de la pizza d’une petite journée t’avait semblé être un très bon moyen de déconnecter un petit peu, de pouvoir souffler. Et voilà où tu te retrouvais désormais. Il y avait plus eu de peur que de mal t’avaient dit les médecins. Tu avais fait parti des premières personnes à être évacuées vers l’hôpital. Tu te souvenais d’être montée dans l’ambulance avec Lydia mais dès ton arrivée à l’hôpital vous aviez été séparées. Le bloc opératoire n’attendait que toi et tu ne tardais pas à t’endormir sous l’effet de l’anesthésie. Le réveil a été dur et brutal, le bout de verre avait été retiré de ta jambe mais tu ne savais rien de ton état et l’infirmière refusait de te dire quoi que ce soit, une fois installée dans une chambre, le chirurgien passera faire le bilan de l’intervention. La crainte de ne plus pouvoir marcher fit son retour brutalement et l’anxiété qui t’envahie soudainement ne vint pas réellement aider ce réveil déjà peu confortable. Mais on avait fini par te remonter dans ta chambre, enfin la chambre qu’on t’avait attribuée. Tu demandais des nouvelles des autres vu qu’on refusait de te dire ce qui se passait pour toi. Et puis finalement le chirurgien vint te voir. Il t’expliqua longuement que tu avais eu de la chance, que tu étais passée près mais que tu allais pouvoir remarcher. Il allait falloir se laisser du temps cependant et beaucoup de kiné pour arriver à un résultat satisfaisant. Pour ce qui était de la cicatrice, c’est sans surprise qu’il te dit avoir fait de son mieux mais tu allais la garder toute ta vie certainement. Tu n’avais pas encore eu le courage de la regarder mais il te promit l’aide d’une infirmière pour te doucher avant la fin de la soirée et tu sus que le suspens allait être de courte durée. Ils allaient te garder quelques jours encore, simplement pour s’assurer que la blessure se refermait correctement et que tout allait bien mais tu pourras rentrer chez toi rapidement. Certaines personnes que tu avais rencontrées dans le train vinrent te rendre visite comme Lydia ou Liviana que tu n’avais pas vue mais qui allait globalement bien à part en ce qui concernait son bras en écharpe. Cela te rassura énormément de voir qu’ils allaient bien et eux aussi semblaient soulagés. Avant de quitter ta chambre, Lydia te dit que comme elle te l’avait promis, elle avait contacté Alvaro parce que tu semblais y tenir. Tu la remerciais avant de la laisser partir. La vérité c’était que tu avais terriblement peur de passer les prochains jours seule. Qui viendrait te rendre visite ? Tes frères, tu en doutais, tes amis s’ils avaient le temps mais ils étaient occupés et peut-être … C’est avec ce fin espoir que tu fermais les yeux pour la nuit.

Quand tu les rouvris le lendemain c’était face à une infirmière qui était là pour t’aider à ta toilette. Elle t’installa dans un fauteuil pour prendre la douche puis t’habilla de vêtements prêtés par l’hôpital. Une amie devait passer chez toi pour t’en ramener de nouveaux. Alors que l’infirmière venait de te réinstaller sur le lit, des coups furent frappés à la porte de la chambre. « Entrez. » Dis-tu en remerciant l’infirmière. C’est à ta plus grande surprise qu’Alvaro se tenait derrière la porte. Etonnée qu’il soit venu, tu l’étais mais tu étais aussi heureuse de le voir c’était indéniable. « Tu es là. » Oui, tu n’avais pas cru qu’il viendrait, pas avec ce que devait représenter pour lui les hôpitaux. L’infirmière ne tarda pas à partir, fermant la porte derrière elle.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptyMar 20 Juin 2017 - 18:18


alvena



C’était tout de même incroyable, une fois de plus je me suis retrouvé confronté à une situation plus que délicate. Les malheurs ne s’arrêteront donc jamais ? J’ai eu la chance de me sortir indemne de cette soirée chaotique, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. J’ai passé les quelques jours suivants clos dans mon loft, n’ayant pas la force d’affronter une nouvelle journée, peut-être un nouveau malheur, en tout cas il me faudra un peu de temps. J’ai peut-être surpassé quelques-unes de mes peurs, mais il y a toujours ce profond vide que j’arrive encore à sentir. J’ai finalement reçu un appel d’une jeune femme, qui ma foi m’avait l’air sympathique, mais que je ne connaissais pas. Pourtant ce n’est pas tellement cette étrangère qui m’interpella, c’est plus la nouvelle, ou plutôt mauvaise nouvelle devrais-je dire, qu’elle m’apporta. Je m’étais dit que l’indisponibilité de Milena pour la soirée sur le bateau l’a finalement sauvé, mais visiblement ce n’était pas tout à fait le cas. Elle fut également victime d’un terrible accident de train, un accident dont j’ai entendu parler, mais sans penser aux victimes que j’aurais pu connaître. J’étais tiraillé, une part de moi voulait prendre la voiture et la rejoindre directement à l’hôpital, mais une autre part voulait me retenir chez moi, me rappelant sans cesse cette journée il y a maintenant trois ans. C’était la dernière fois où j’ai mis les pieds dans un hôpital, je ne voulais plus y retourner de peur de voir partir une autre personne qui m’est chère. J’ai décidé de prendre la nuit pour y réfléchir, sachant de toute façon qu’il était trop tard pour que je puisse me rendre à l’hôpital. Cette nuit, je l’ai passé à me remémorer le soir de ce terrible accident, le soir où j’ai tenu la main de ma défunte femme pour la dernière fois avant qu’elle ne rende son dernier souffle, avant que cette même main ne me glisse entre les miennes. Aujourd’hui, malgré ce nouveau cauchemar, je sais ce que j’ai à faire, c’est peut-être une nouvelle étape difficile à franchir, mais c’est nécessaire pour qui je puisse définitivement tourner la page ou au moins évacuer un autre poids de mes épaules. Prenant mon courage à deux mains, je m’habille avant de récupérer les clés de ma mustang qui commence à prendre la poussière, heureux de voir que la batterie n’est pas à plat.

Me voilà devant l’hôpital, me voilà devant ce lieu que j’ai si souvent haï, un lien dont je ne pensais ne jamais y remettre les pieds de mon plein gré. J’ai pensé à lui prendre un bouquet de fleurs, je ne sais pas si elle appréciera le geste, mais je me souviens que Crystal adorait les fleurs, plus particulièrement les hortensias. Les portes automatiques s’ouvrent à mon passage, la pression de l’environnement, cette odeur particulière, bien spécifique aux hôpitaux, tout était toujours présent, me donnant en grand coup dans la gueule comme si je ne devais pas me retrouver ici. Je prends ce bout de papier que j’ai glissé dans ma veste en cuir, c’est sur ce petit papier que j’ai noté le numéro de chambre où se cache Milena, m’approchant de l’ascenseur je commence à me demander si j’ai bien fait de venir, peut-être que cette Lydia n’a pas parlé de ma venue à Milena, peut-être qu’elle préfère rester seule ? Tout un tas de questions qui m’absorbent avant de m’apercevoir que je suis devant sa chambre. Je peux y entendre une infirmière, je préfère alors rester dehors, profitant de ce moment pour réfléchir à ce que je pourrai bien lui dire. Puis je décide de frapper à la porte, espérant entendre sa voix. « Entrez. » C’est d’un pas timide que j’ouvre la porte avant de croiser son regard, elle est là, assise sur son lit, visiblement étonnée de me voir. « Tu es là. » Je ferme les yeux, ne voyant plus la même femme sur le lit, mais ma femme rendant peu à peu l’âme, je veux chasser ce mauvais rêve de mes esprits. Relevant la tête, je m’approche alors du lit. « Salut toi. Tu sais que cet appel m’a foutu la frousse ? » Affichant un petit sourire se voulant rassurant, je lui présente le bouquet que je lui ai acheté un peu plus tôt. « J’espère que tu n’es pas allergique et qu’elles te plaisent. » Prenant la première chaise qui me passe sous la main, je prends place à ses côtés. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle ne veut peut-être pas m'en parler pour le moment, mais je ne peux pas rester ici sans rien faire ni parler.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptyVen 23 Juin 2017 - 8:33


alvena

L’hôpital n’était pas un endroit que tu avais l’habitude de fréquenter. Au cours de tes trente-quatre ans de vie, tu n’avais jamais réellement eu besoin d’y aller ou alors simplement pour des petits choses. Tu ne t’étais jamais rien cassé, tu n’avais jamais eu besoin d’opération. Tu faisais partie de ceux qui avaient une santé de fer. Mais aujourd’hui ce n’était plus le cas. Enfin si, ta santé était toujours plutôt bonne, c’est juste cet accident qui avait tout gâché. Allongée sur ton lit, tu ne pouvais t’empêcher de penser que quelques millimètres de plus et tu aurais perdu l’usage de ta jambe. La vie ne tenait réellement qu’à un fil et se retrouver face à cette réalisation te terrifiait légèrement. Maintenant que l’opération était passée, tu pouvais te détendre un peu, laisser ces soucis derrière toi parce que tu étais sous surveillance, il ne pouvait plus rien t’arriver. Et dans quelques jours tu pourras rentrer chez toi, c’est ce qui compte. Tu n’as pas encore eu le temps d’envoyer un message à Heather pour qu’elle vienne t’amener quelques dossiers pour passer le temps mais tu le feras certainement. Même si tu reçois quelques visites, tes amis ne pourront pas rester éternellement à tes côtés, ils ont leur vie c’est normal. Les infirmières te diront certainement qu’il faut te détendre, te reposer mais ne rien faire pendant des heures et des heures sans compagnie te paraissait être un supplice. La nuit avait été calme pour toi et enfin ce matin tu avais pu prendre une douche. C’était ridicule d’avoir besoin de l’aide d’une infirmière mais tu n’étais pas indépendant au point de ne pas reconnaître que son aide t’était pour le coup indispensable. Mais tu n’était pas au bout de tes surprises car une fois sortie de la douche et habillée, c’est Alvaro qui fit son apparition dans ta chambre. Surprise, tu l’étais, tu ne voyais pas comment il pouvait en être autrement. Oui, Lydia t’avait dit qu’elle l’avait appelé mais de là à ce qu’il vienne, c’était une autre histoire. Tu avais été égoïste dans le train, ne pensant qu’à toi mais depuis le départ de Lydia, tu avais eu le temps d’y réfléchir et demander à Alvaro de revenir dans le lieu où il a vu sa femme mourir c’était égoïste. S’il n’était pas venu, tu l’aurais compris.

Et malgré tout cela, Alvaro se tenait là, devant toi. Ton cœur battait un petit peu plus vite car même si de l’extérieur cela ressemblait à une visite comme une autre, tu savais au fond tout ce qu’elle représentait en réalité. « Salut toi. Tu sais que cet appel m’a foutu la frousse ? » Un sourire triste s’affiche sur ton visage. Même s’il le dit de manière taquine, tu ne peux t’empêcher de t’en vouloir. Cela ne te ressemblait pas d’être égoïste mais le déraillement de ce train avait été une épreuve compliquée à gérer pour toi. « Je suis désolée, ce n’était pas le but. Je n’ai jamais été en danger de mort. » Non, tu avais juste été en danger de perdre une jambe mais tu n’avais pas vraiment été guettée par la mort non plus il fallait être honnête. « J’espère que tu n’es pas allergique et qu’elles te plaisent. » Tu souris, les fleurs sont magnifiques. Tu es touchée, tu sens les larmes te monter aux yeux mais tu les retiens. En ce moment tu as l’impression d’être un ascenseur émotionnel, tu détestes ça. « Elles sont parfaites, merci beaucoup. » Tu étais sincère, très sincère, trop sincère peut-être. C’était le genre d’attention qui savait te toucher, particulièrement dans cette situation. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Tu soupires. Tu savais que la question allait venir et cela ne te dérange pas vraiment d’expliquer ce qui s’est passé mais c’est un cauchemar que tu préfèrerais oublier. Assez étrangement, tu as fais de belles rencontres lors de cet horrible accident … « Je suis montée dans un train, il nous emmenait une journée à la découverte du monde des pizzas. Ca promettait d’être sympa et j’avais besoin de me sortir de mes dossiers. Le train a déraillé, je me suis retrouvée avec un gros morceau de verre dans la jambe. Dès que je suis arrivée ici ils m’ont opérée, maintenant ils me surveillent, encore pour quelques jours. » Dis-tu en haussant les épaules. « Tu vas bien toi ? » S’il n’allait pas bien non plus, tu allais vraiment finir par déprimer.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptyMer 19 Juil 2017 - 7:53


alvena



C’est tout un tas de souvenirs qui remontent à la surface, c’est comme si je n’avais jamais vraiment quitté cet endroit, comme si une partie de moi est restée emprisonnée. Je ne sais pas trop comment j’espérais réagir, mais c’est toujours aussi dur, toujours aussi dur de se remémorer cette fameuse nuit où j’ai perdu la personne que j’aimais le plus au monde et un petit être qui n’allait pas tarder à voir le jour. Cependant si je suis ici aujourd’hui ce n’est pas par le fruit du hasard. Après tout ce que j’ai enduré, après ce retour des enfers, il y a eu cette femme, qui ne m’était pas totalement inconnue sans être aussi proche qu’aujourd’hui. Il n’y avait rien de prévu, sauf peut-être par Heather, rien de précipité, rien de compliqué. Si j’ai pu fuir à un moment donné, ce n’était que par peur, car l’envie de rester et  de laisser tomber toutes ces carapaces qui m’ont forgées jusqu’à aujourd’hui étaient bien réelles. Je ne sais toujours pas ce qui m’attend vraiment au bout du chemin, un chemin traversant la pénombre, mais il y a une chose dont je suis sûr c’est que ce chemin je ne vais plus le traverser tout seul, c’est fini. Il n’y a plus vraiment de je, mais de plus en plus de on, ce n’est plus vraiment un vide que je ressens, mais de l’espoir, l’espoir que ce vide soit comblé peu à peu par la présence d’une toute nouvelle personne dans ma vie, une personne qui fait ressortir ce qu’il y a de mieux en moi, qui me fait redevenir le Alvaro d’avant, celui rempli de confiance et d’espoir. Je n’ai donc pas eu à réfléchir trop longtemps pour prendre ma décision, c’est finalement venu tout naturellement, car il n’y avait pas vraiment à réfléchir, malgré le mal que j’allais ressentir en retournant dans ce bâtiment. Une action qui peut paraître anodine, mais qui dans mon cas signifie beaucoup, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir la pression très longtemps, mais même si ce n’est qu’une visite furtive c’est toujours mieux que de vivre reclus sur soi-même et de ne pas prendre de nouvelles, car si les rôles étaient échangés, je sais que je voudrais la voir à mes côtés pour éviter la solitude. Il faudra probablement que j’invite Zach à boire une bonne pinte ou deux de bière afin de me remettre de cette explosion de sentiment que je vis actuellement, le connaissant, s’il n’a rien de prévu, il ne refusera jamais une invitation de ce genre.

Un simple bonjour, un échange de regards et moi voilà présent dans sa chambre, pour le coup j’aurais préféré celle de son loft, mais non, je suis bien dans sa chambre d’hôpital, rassuré de voir qu’elle se porte bien, malgré l’opération qu’elle vient de subir. Puis je m’approche en silence pour la rejoindre près du lit, lui donnant le bouquet de fleurs suivi d’une simple embrassade, faisant attention à ne pas lui faire plus de mal. « Je suis désolée, ce n’était pas le but. Je n’ai jamais été en danger de mort. » Un petit sourire arraché, je ne sais pas vraiment comment j’aurais réagi à ce cas qu’elle vient explicitement de me parler. Mais bon, une fois de plus, je ne peux être que soulagé qu’elle soit saine et sauve. Je chasse peu à peu mes derniers souvenirs de cet endroit afin d’être avec elle et ne pas être plongé dans ce passé comme j’avais l’habitude d’être. « Elles sont parfaites, merci beaucoup. » Un petit silence sépare nos précédents mots échangés, un silence me permettant d’attraper cette chaise qui était présente au coin d’un mur, afin de m’asseoir près d’elle. Je sais bien qu’elle veut se montrer forte, mais je sais également qu’on a tous ce besoin de se sentir rassuré, je l’ai beaucoup trop ressenti. Hésitant à lui poser cette question, je ne voulais surtout pas la braquer, lui remémorer un souvenir douloureux, mais j’avais tout de même cette partie de moi qui voulait savoir ce qu’il s’était passé et comment elle en est arrivée là. « Je suis montée dans un train, il nous emmenait une journée à la découverte du monde des pizzas. Ca promettait d’être sympa et j’avais besoin de me sortir de mes dossiers. Le train a déraillé, je me suis retrouvée avec un gros morceau de verre dans la jambe. Dès que je suis arrivée ici ils m’ont opérée, maintenant ils me surveillent, encore pour quelques jours. » Un accident de train donc, ça aurait tellement pu être plus grave que ça. J’ai entendu parler de ce fameux accident et l’état de train laissait présager un accident violent, finalement elle a peut-être de la chance de s’en être sortie avec cette blessure. Ma main trouvant la sienne, je n’ai pas vraiment l’habitude de prendre ce genre d’initiative, mais je me veux rassurant, lui montrer que je suis présent pour l’aider. « Tu vas bien toi ? » Un sourire un peu plus forcé cette fois-ci. Je m’étais dit, après cette fameuse soirée sur le bateau, qu’elle avait bien fait de refuser mon invitation, devant finir un dossier plus qu’important pour le cabinet, mais apparemment le destin fait tellement bien les choses, que quelques jours plus tard elle est elle aussi victime d’un accident. « Je ne sais pas si tu as entendu parler de cette nuit d’horreur sur un bateau restaurant qu’une chaîne a ouvert il y a plusieurs jours maintenant. J’étais présent dessus, il y a eu plusieurs victimes, ça courait dans tous les sens, c’était comme une mini fin du monde qui se présentait sous mes yeux. » Impuissant face à cette scène, je ne pouvais rien faire, j’ai essayé d’aider, je me voulais rassurant avec les personnes qui étaient en ma compagnie, mais j’étais moi-même terrifié. Je ne suis pas spécialement fan des bateaux et je ne peux plus supporter de voir des morts, je n’arrive plus à aider dans des situations de ce genre. « Mais je ne suis pas venu ici pour me plaindre, je m’en suis visiblement mieux sorti que toi. » lu dis-je avec un petit sourire en coin de bouche. « Tu sais combien de temps ils vont te garder en observation ? Je nous ai prévu une petite chasse aux trésors. Je me suis dit que ça pourrait être amusant. »  Et c’est dans ces moment-là que je me sens totalement con. Je viens de lui proposer une chasse aux trésors, alors qu’elle va sûrement avoir du mal à marcher pendant plusieurs jours ? Bien joué Alvaro, tu viens de gagner la Palme de la connerie. « Désolé, pour le coup c’est une invitation que je vais devoir reporter. C’est un peu con de ma part de te l’avoir proposé dans ta situation. » Mais ce n’est pas pour autant que je suis à court d’idée. « Mais on peut toujours se faire un ciné, restaurant ou tout simplement ce poser tranquillement chez toi ou chez moi devant un bon film Netflix avec chips, popcorn. Qu’en dis-tu ? »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptySam 22 Juil 2017 - 12:50


alvena

Egoïste, voilà ce que tu étais. Quand Lydia t’avait proposé d’appeler Alvaro, tu avais perdu trop de sang pour penser à ce que cela voudrait dire pour lui de se rendre dans ce lieu maudit. Tu n’avais pas pensé à cela, tu n’avais pensé à rien, tu avais simplement pensé à toi. Pourtant, tu n’étais pas quelqu’un d’égoïste, particulièrement dans ta relation avec Alvaro. Heather ne t’avait jamais caché son passé, les souffrances qu’il avait dû traverser et quand le feeling était passé entre vous te surprenant autant que lui certainement, tu avais appris à marcher sur des œufs pour ne pas faire de gaffe inutile. Et tu avais assez bien réussi il allait le dire mais l’appeler pour qu’il vienne te rendre visite à l’hôpital, c’était un coup bas à tes yeux. L’hôpital c’était le lieu où sa femme était morte, sa femme et ce bébé qui n’a jamais vu le jour. Tu n’en parles pas, lui non plus, jamais et c’est certainement mieux ainsi. Heather non plus n’en parle pas, pas vraiment, elle qui avait été si excitée à l’idée de devenir tante vu qu’il était fort probable qu’elle n’ait pas d’enfants. Non, tu avais appris en grandissant à quel moment il fallait se taire et tu appliquais ces règles à la perfection. Malgré tout, malgré ta légère culpabilité à faire venir Alvaro dans cet hôpital, tu étais heureuse de le voir. Heureuse parce que s’il était là, dans ces lieux avec tant de mauvais souvenirs, c’était que tu devais représenter quelque chose pour lui non ? Tu en avais plus ou moins conscience auparavant mais aujourd’hui, tu avais l’impression que c’était une confirmation. Tu n’étais pas assez idiote pour parler d’amour, mais il y avait quelque chose, un lien qui vous liait qui était assez fort pour que sa présence aujourd’hui égaye ta journée et qu’elle veuille dire bien plus qu’une simple visite à une amie à l’hôpital. Au fond, tu ne sais pas réellement ce que cela changera mais cela te fait chaud au cœur malgré tout. C’est idiot, tu as l’impression de réfléchir comme une adolescente soudainement et pourtant …

Quand Alvaro entra dans ta chambre, tu n’eus aucun mal à voir qu’il était anxieux et inquiet. Il fallait que tu le rassures à tout prix, tu ne voulais pas qu’il s’inquiète pour rien. Oui, tu allais devoir faire de la rééducation, oui, tu allais avoir des béquilles pendant un moment mais tu ne risquais plus rien. Ta vie n’avait jamais réellement été en danger d’après ce que l’on t’avait dit, seule la perte de ta jambe te guettait. Une amputation qui se faisait de plus en plus lointaine maintenant que les jours étaient passés après l’opération, tu étais définitivement sortie d’affaire. Tu ne voulais donc inquiéter personne et encore moins Alvaro. Bien entendu, tu n’échappas pas à l’éternelle question du comment. Ce n’était pas réellement ton genre de prendre le train donc cette histoire surprenait souvent les gens de ton entourage. Alvaro finit par s’installer sur la chaise près de ton lit. Tu décidais de changer de sujet et de lui demander si lui allait bien. « Je ne sais pas si tu as entendu parler de cette nuit d’horreur sur un bateau restaurant qu’une chaîne a ouvert il y a plusieurs jours maintenant. J’étais présent dessus, il y a eu plusieurs victimes, ça courait dans tous les sens, c’était comme une mini fin du monde qui se présentait sous mes yeux. Mais je ne suis pas venu ici pour me plaindre, je m’en suis visiblement mieux sorti que toi. » Tu en as entendu parler en effet. Depuis que tu étais coincée sur ce lit tu avais regardé la télévision autant que ces cinq dernières années certainement. C’était avant qu’on t’amène des dossiers sur lesquels jeter un œil bien sûr mais tu avais entendu parler de cet incident. Savoir qu’Alvaro avait été sur le bateau te donnait froid dans le dos mais il était là, devant toi, en bonne santé. « Tu as le droit de te plaindre tu sais ? » Lui dis-tu avec un petit sourire avant d’ajouter : « J’en ai entendu parler, je suis désolée que tu aies eu à vivre ça. Mais je suis heureuse que tu t’en sois sorti indemne. » Pas jalouse, heureuse. Les accidents arrivent dans la vie, celui que tu avais vécu était plus impressionnant et plus meurtrier qu’un accident de voiture mais ce n’était que ça, un accident. « Tu sais combien de temps ils vont te garder en observation ? Je nous ai prévu une petite chasse aux trésors. Je me suis dit que ça pourrait être amusant. » Un grand sourire se dessina sur tes lèvres à ces paroles. Tu n’allais pas pouvoir participer à cette chasse au trésor malheureusement mais rien que le fait qu’il ait organisé quelque chose pour toi te touchait profondément. « Désolé, pour le coup c’est une invitation que je vais devoir reporter. C’est un peu con de ma part de te l’avoir proposé dans ta situation. Mais on peut toujours se faire un ciné, restaurant ou tout simplement ce poser tranquillement chez toi ou chez moi devant un bon film Netflix avec chips, popcorn. Qu’en dis-tu ? » Toutes ces idées étaient bonnes à prendre. Si tu étais le genre de femme à abuser, tu lui dirais que vous pouviez toutes les faire en les répartissant sur les prochaines semaines mais tu n’allais pas abuser non plus. Cela faisait des années que tu n’avais pas pris le temps d’aller au cinéma et pourtant, c’est sans doute sa dernière proposition qui te tentait le plus. Depuis ce train, l’envie de sortir en société n’était pas quelque chose que tu avais trop envie de faire et puis avec ces béquilles, cela serait compliqué dans un premier temps. « S’il y a du chocolat je ne dis pas non à un bon film Netflix tranquillement installés dans un bon canapé. » Oui, la tranquillité, l’intimité aussi en quelque sorte. Avec Alvaro vous faisiez les choses à l’envers mais cela ne te dérangeait pas vraiment. A tes yeux, il n’y a pas d’ordre à suivre dans une relation, les choses se passent comme elles doivent se passer. « Ils me gardent encore deux jours, après je peux sortir d’ici à condition que je fasse de la kiné trois fois par semaine. » Oui, autant dire que tu n’allais pas encore reprendre le boulot à plein temps et que tu n’allais pas courir dans les couloirs du tribunal avant un long moment. « Mais si cette chasse au trésor peut être décalée plus tard, c’est quelque chose qui m’intrigue. » Tu ne pouvais cacher que tu aimais le côté mystérieux de ce jeu, particulièrement s’il était organisé par Alvaro. Laissant le silence s’installer quelques instants tu finis par lui dire : « Merci d’être venu. Ca me fait réellement plaisir. » D’autant plus que tu sais les sacrifices que cela a dû lui demander.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena EmptyMer 9 Aoû 2017 - 19:05


alvena


Il fallait que je continue mes efforts, il fallait que je continue à surmonter les épreuves au lieu de les subir comme je l’ai fait depuis presque trois ans maintenant. Je ne sais pas vraiment où cette relation va nous mener, mais je me surprends à vouloir y croire, à vouloir essayer quelque chose de nouveau. On pourrait croire que j’essaie de voir Crystal en elle, mais c’est totalement faux, elles n’ont strictement rien à voir, elles sont totalement différentes. Ça ne fait que quelques mois, que nous nous connaissons, mais j’arrive déjà à pouvoir ressentir de l’inquiétude pour elle et la voir dans ce lit d’hôpital ne m’inspire rien de bien.  J’aimerais pouvoir rester plus longtemps, mais je pense qu’il vaut mieux il y aller petit à petit, je voulais surtout m’assurer qu’elle n’ait rien, que sa vie n’était pas en danger et maintenant que c’est chose faite je vais pouvoir attendre chez moi tranquillement qu’elle sorte d’ici. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de ne pas pouvoir rester à côté, lui faire la discute toute la journée pour lui faire passer le temps… Je me demande même comment elle arrive à supporter un mec aussi instable émotionnellement parlant que moi, je ne sais pas si j’aurais eu ce même courage si les rôles étaient inversés, mais je ne vais pas me plaindre, bien au contraire, je me fais surtout le serment de lui en être éternellement reconnaissant, car sans elle et sans Zach je ne serais sûrement pas sorti de cette boucle infernale dans laquelle j’étais présent durant toute ma dépression. Alors qu’elle me raconte le pourquoi du comment elle en est arrivée là, je me lance à mon tour dans ce qui a été une sale nuit passée sur un bateau, à croire que le destin a décidé de nous faire vivre tous les deux des nuits de l’horreur. « Tu as le droit de te plaindre tu sais ? » Mon sourire accompagne le sien, même si j’acquiesce ses paroles de la tête je reste quelqu’un qui déteste d’être pris en pitié, je préfère ne pas ennuyeux les autres avec mes malheurs. « J’en ai entendu parler, je suis désolée que tu aies eu à vivre ça. Mais je suis heureuse que tu t’en sois sorti indemne. » Ajoute-t-elle. Indemne physiquement oui, mais mentalement c’était vraiment un sacré choc à supporter, voir tout ce sang, ces morts… Je ne me sens plus capable de vivre ce genre de chose tout en restant sain d’esprit. Mais l’heure n’est plus à nos malheurs et je préfère orienter la discussion sur notre prochaine soirée avant de quitter sa chambre, car même si elle risque d’être handicapée pour quelques jours, je compte bien la divertir à sa sortie de l’hôpital. Après quelques secondes de réflexion, elle a visiblement réussi à se décider sur ce qui pouvait bien lui plaire. « S’il y a du chocolat je ne dis pas non à un bon film Netflix tranquillement installés dans un bon canapé. » Note à moi-même, il faudra que j’achète du chocolat, malheureusement ça ne fait jamais long feu chez moi entre Zach, Apache et moi aussi je dois l’avouer. « Dans ce cas, va pour une bonne petite soirée Netflix avec une pincée de chocolat pour agrémenter le tout ! » Je ne peux visiblement pas cacher ma joie, d’un certain côté j’aurais pu comprendre qu’elle ait besoin de repos et de vouloir se sentir seule, être au calme, mais voilà qu’elle accepte ma proposition. « Ils me gardent encore deux jours, après je peux sortir d’ici à condition que je fasse de la kiné trois fois par semaine. » Il faut que je note donc également ça dans ma tête, pour venir la chercher, ça risque d’être plutôt compliqué pour elle de rentrer chez elle, je pense. « Le kiné te fera beaucoup de bien, je peux te le dire haha. Si tu veux, je pourrai venir te chercher et te déposer chez toi quand tu pourras sortir, ça ne me pose aucun problème. » Je commence à me lever, prenant ma veste autour du bras et remettant la chaise à sa place, avant qu’elle ne m’interpelle une dernière fois. « Mais si cette chasse au trésor peut être décalée plus tard, c’est quelque chose qui m’intrigue. »  Un sourire se dessine de nouveau sur le coin de mes lèvres. « Ne t’inquiète pas pour ça, c’est un évènement qui ne s’arrêtera que dans un ou deux mois et c’est tous les samedis. On a donc le temps avant de pouvoir y participer. » Juste avant de partir et par reflex, je m’approche d’elle, déposant un baiser sur son front, geste dont on en a pas vraiment l’habitude, mais que je ne regrette pas. « Merci d’être venu. Ça me fait réellement plaisir. » Je me retourne vers elle rassuré, alors que j’étais sur le point de franchir la porte. « Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu as mon numéro, donc n’hésite pas ! »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty
Message(#) Sujet: Re: ain't no sunshine when you're gone - alvena ain't no sunshine when you're gone - alvena Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

ain't no sunshine when you're gone - alvena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-