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 if i ever feel better (milena)

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Message(#) Sujet: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyVen 8 Sep 2017 - 19:50


if i ever feel better
Cora & Milena

Droite. Jambes croisées. Cora patiente bien sagement sans détourner le regard, de peur qu’un mouvement de sa part ne soit perçu comme une invitation par une des personnes se tenant dans la salle d’attente à venir lui l’aborder, ou pire lui poser des questions. Elle guette le moindre téléphone qui pourrait la prendre en photo sans son accord. Que l’on soit clair, Cora n’aura attendu que deux minutes dans cette pièce. Mais cette courte durée ne retire par la peur au ventre que l’on s’interroge sur sa présence ici, ou pire, qu’elle soit divulguée. Elle les entend les messes basses. Elle perçoit les regards croisés d’à peu près tout le monde qui s’assure que chaque personne présente l’ait reconnu. C’est pesant, bien plus aujourd’hui que n’importe quel autre jour de sa vie. Aujourd’hui, elle aurait aimé être une simple femme qui se rend chez un avocat. « Mlle Coverdale ? » Elle lève les yeux, prête à se lever de sa chaise. « Maitre Grimes va recevoir, vous pouvez vous rendre dans son bureau. » Elle obéit doucement. Tête baissée, sans accorder le moindre regard aux femmes qui attendront leurs rendez-vous respectifs. Sans appréhension particulière, Cora entre dans le bureau ouvert. Elle se laisse surprendre par le jeune âge de la jeune femme qui se tient devant elle. C’est stupide, elle qui se bat tous les jours contre les préjugés sexistes. Elle se laisse prendre d’un doute en la regardant en se demandant si c’était une bonne idée de suivre ce conseil et de s’adresser à cette avocate-là. Ne préférant pas se laisser avoir par des idées préconçues imposées par le société, elle se reprend et avance d’un pas, la main bien tendue pour saluer son hôte de façon polie. « Bonjour, je suis Mlle Coverdale. » Précision inutile. Elle est son rendez-vous. Elle est à l’heure. Juste peut-être la tension qu’elle ressent qui la fait s’exprimer un petit peu bêtement. L’entretien se poursuit, elle s’assied doucement et attend d’avoir la parole avant d’expliquer sa venue. « Je suis venue sur les conseils d’un ami. Il m’a assuré que rien de ce que je dirais ne sortira de cette pièce. Est-ce correct ? » s’assure t-elle, toujours peu confiante, elle est surtout terrifiée que ce qu’elle s’apprête à raconter file dans la presse. Evidemment, elle se fait des films, elle s’inquiète trop, mais il n’y a rien de mal que de vouloir être rassurée non ? « C’est assez délicat. Je m’apprête à déposer une plainte contre des personnes résidants sur un autre continent, j’ai cru comprendre que vous étiez compétente dans le domaine international. Je … - elle prend un temps d’hésitation – je préfère vous prévenir, je viens avec beaucoup de linge sale. » Elle lui pardonnera sûrement l’expression. De toute manière, ne devrait-on pas assumer que dès qu’une célébrité se pointe chez un avocat, c’est avec du linge sale ?
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptySam 16 Sep 2017 - 10:43


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Cora & Milena

Maintenant que tu n’as plus qu’un rendez-vous par semaine chez ton kinésithérapeute, tu peux enfin reprendre un rythme normal de présence au cabinet. C’est idiot mais cela te fait énormément de bien, de pouvoir travailler de ton bureau, de voir tes collègues tous les jours, d’être présente tout simplement. Personne ne t’avait fait de remarques, en même temps, vu la cicatrice sur ta jambe, personne n’aurait osé mais tu sentais qu’il était temps que tu reviennes à plein temps. Et ton retour se soldait de multiples rendez-vous que tu repoussais ne voulant pas recevoir tous tes clients chez toi. Avec certains cela ne te dérangeait pas mais tu n’avais pas investi dans des locaux pour rien. Et aujourd’hui, tu avais rendez-vous avec une jeune femme que tu connaissais pour l’avoir vu dans des films depuis ton arrivée en Australie. Quand ta secrétaire t’avait donné son nom, il t’avait semblé familier et ce n’est qu’en le rentrant sur Google que tu avais compris pourquoi. Depuis que tu étais arrivée en Australie, tu te tenais bien loin de toute personne médiatisée gardant un très mauvais souvenir de ton épopée new-yorkaise. Toutefois, ton travail à New-York t’avait appris à gérer ce genre de client un peu « high profile ». Ce n’est pas qu’ils sont plus pénibles que les autres c’est qu’ils sont médiatisés et qu’à partir de ce moment là, il y a des précautions à prendre qui ne sont pas nécessaires avec des clients lambda. Tu devais avouer que tu étais intriguée de savoir pourquoi elle venait te voir. Internet ne lui donnait aucun enfant, aucun mariage, aucune mort familiale donc tu te demandais bien pourquoi elle avait soudainement besoin d’un avocat en droit de la famille. Mais Cora Coverdale ne t’apparaissait pas comme une idiote, si elle était là c’est qu’il y avait une bonne raison et tu n’allais pas tarder à la découvrir vu l’heure. Tu lèves les yeux quand tu vois la jeune femme rousse entrer dans ton bureau et tu lui souris. Tu te lèves et tu lui serres la main : « Bonjour, je suis Mlle Coverdale. » Tu lui souris, vous savez toutes les deux que tu le sais déjà mais tu te prends au jeu. « Maître Grimes enchantée. » Tu lui fais signe de s’assoir. Tu n’as aucun mal à voir qu’elle est nerveuse. Elle semble hésiter, se demander si elle a bien fait de venir. Elle t’observe aussi, elle essaye sans doute de décider si tu es la bonne personne mais vu que tu n’as rien dit pour l’instant, tu espères qu’elle te laissera une chance de la convaincre. « « Je suis venue sur les conseils d’un ami. Il m’a assuré que rien de ce que je dirais ne sortira de cette pièce. Est-ce correct ? » » Un sourire que tu veux rassurant se dessine sur ton visage. Tu es tenue à la confidentialité la plus stricte quelque soit ton client donc bien sûr que rien ne sortira de ce bureau. Mais ce n’est pas vraiment ça qu’elle essaye de savoir. « Votre ami a raison, rien ne sortira d’ici. Avant de travailler à Brisbane je travaillais à New-York vous savez. Vous n’êtes pas ma première cliente médiatisée, j’ai conscience des problématiques que cela engendre. » Rien ne sert de jouer au chat et à la souris plus longtemps. Tu sais qu’elle est actrice, vous n’allez pas tourner autour du pot. Cela semble légèrement la rassurer car elle enchaîne : « C’est assez délicat. Je m’apprête à déposer une plainte contre des personnes résidants sur un autre continent, j’ai cru comprendre que vous étiez compétente dans le domaine international. Je … je préfère vous prévenir, je viens avec beaucoup de linge sale. » Tu hoches la tête. C’est assez rare que des personnes mettent les pieds dans ton bureau avec du linge propre entre les mains. Cela n’existe pas. Tu es compétente en effet en droit international dans ton domaine, tu n’as pas eu le choix en arrivant à Brisbane de toute manière, il a fallu apprendre et apprendre vite. « Je n’ai pas encore une immense carrière mais j’en ai déjà entendu beaucoup, vous seriez étonnée. » Lui dis-tu avec un petit sourire. « Je comprends que vous hésitiez à me raconter votre histoire, à me faire confiance mais pour que je puisse vous aider, il va falloir que vous me donniez quelques détails. » Tu demandais en général à tes clients tous les détails mais tu ne voulais pas la brusquer, cela pourrait venir plus tard. « Vous voulez boire quelque chose ? Thé, café, jus ? » Cela détendait souvent l’atmosphère bizarrement.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyVen 29 Sep 2017 - 22:32


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Cora & Milena

L’enjeu est grand. D’abord passé la porte de ce jour, c’est le moment qui marque la concrétisation de ses projets. Elle va sortir au grand jour, et cela la terrifie. Et pour que cela arrête de lui faire autant peur, elle a besoin d’une personne en qui elle peut avoir confiance pour gérer cette affaire. Certes, foule de personne lui dirait que placer sa confiance en un avocat est la dernière chose à faire parce que les avocats sont les parias de ce monde. Mais Cora avait eu de bons échos d’une personne de confiance, alors autant se jeter dans le bain. De toute manière, rien ne se passera bien dans l’affaire qui allait suivre. Elle peut juste tenter d’obtenir le meilleur du pire plutôt qu’un désastre complet qui ruinerait à peu près tout ce qu’elle a construit. Elle émet quelques réserves qu’elle ne prend pas la peine de cacher. Sur cette affaire, Cora préfère être transparente. Elle notifie que Milena, l’avocate face à elle semble l’avoir remarqué. « Votre ami a raison, rien ne sortira d’ici. Avant de travailler à Brisbane je travaillais à New-York vous savez. Vous n’êtes pas ma première cliente médiatisée, j’ai conscience des problématiques que cela engendre. » Elle acquiesce en se disant que c’est très bien. Elle hésite à demander plus de détail sur la façon dont Milena a déjà géré ses clients « médiatisés » mais si Cora s’attend à son silence, elle doit bien se douter qu’elle le sera sur ses autres affaires alors elle s’épargne cette question qui n’aurait pas lieu d’être. Elle préfère tenter de lui faire confiance et se dire qu’elles auront le contrôle sur ce qui paraitra dans la presse. Elle explique très très brièvement les raisons l’ayant poussé à consulter un avocat, avant d’en venir aux raisons qui font qu’elle aura très bientôt besoin de ses services. « Je n’ai pas encore une immense carrière mais j’en ai déjà entendu beaucoup, vous seriez étonnée. » Elle imagine. Après tout, elle n’est pas une personne unique. « Je comprends que vous hésitiez à me raconter votre histoire, à me faire confiance mais pour que je puisse vous aider, il va falloir que vous me donniez quelques détails. » Elle acquiesce à nouveau, en répondant un « Très bien. » pour se donner du courage. C’est bête à dire mais, elle n’avait pas réfléchit à la façon dont elle raconterait cette histoire. « Vous voulez boire quelque chose ? Thé, café, jus ? » ajoute t-elle, coupant Cora dans ses pensées. « Oh, un café. » répond t-elle, avant de chercher un début à son récit et d’admettre qu’elle n’en trouve pas. « Je .. C’est fou mais, je ne sais même pas par où commencer. C’est une très vieille histoire que je m’apprête à ressortir et, elle ne restera pas sous silence. Je dois juste veiller à ce qu’elle le soit pendant encore un temps. Vous vous y connaissez en droit de l’enfant international ? » Oui, c’est sûrement pas plus éclairant pour Milena, mais à vrai dire, Cora a des tonnes de question sur le côté juridique de son entreprise.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyMar 3 Oct 2017 - 8:51


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Cora & Milena

La jolie rousse qui est assise en face de toi hésite. Tu ne sais pas réellement pourquoi elle hésite mais tu n’as pas de mal à voir qu’elle n’est pas très à l’aise. Tu avais côtoyé assez de célébrités quand tu étais à New-York, notamment grâce au biais de ton ancien petit ami pour savoir que dans leurs placards se cachaient de beaux squelettes. Tu l’avais vu avec ton père aussi qui avait représenté des personnes médiatisées puis par ton expérience. Les histoires de divorce et de garde d’enfant, c’est l’une des premières choses qui se trouvent dans la presse. Ce n’est pas simple d’avoir des clients médiatisés mais eux aussi ont droit à des avocats, il suffit de savoir bien gérer la situation et de traiter ce client comme les autres. Tu essayes de faire au mieux pour rassurer la jeune femme qui semble hésiter à te raconter son histoire. Rester vague c’est bien mais cela ne va qu’un temps car elle doit se douter que pour de vrais conseils, il va falloir qu’elle parle. Tu fais tout ton possible pour l’emmener sur cette voie. C’est étrange de te retrouver dans cette situation. Tu n’avais jamais réellement envisagé représenter des célébrités de nouveau dans ta vie en quittant New-York et certainement pas à Brisbane. Cora Coverdale ne t’a pas choisie comme son avocat mais vu son hésitation à te raconter son histoire, si elle le fait tu ne doutes pas que l’affaire sera dans ta poche. En termes de confidentialité, tu voulais que les choses soient très claires dès le début. Tu ne comptais pas aller raconter quoi que ce soit à la presse tout d’abord parce que c’était interdit par les règles de ton métier et aussi parce qu’ils n’avaient strictement rien qui pourrait te tenter. Et vu ton expérience avec la presse à New York, tu préférais les éviter. « Très bien. » Tu lui proposes quelque chose à boire, pour l’aider à se détendre, l’aider à te raconter son histoire. « Oh, un café. » Tu hoches la tête avant d’aller mettre une capsule dans la cafetière posé sur un meuble dans ton bureau. Tu en profitais pour faire chauffer la bouilloire, tu vas prendre un thé, cela te fera du bien. Une fois les deux boissons prêtes, tu viens les poser sur ton bureau. « Et voilà. » Dis-tu avec un petit sourire. Tu ne rajoutais rien, tu bus quelques gorgées de thé pour laisser le temps à Cora de se lancer. Il fallait qu’elle se lance désormais, elle n’avait plus le choix. « Je .. C’est fou mais, je ne sais même pas par où commencer. C’est une très vieille histoire que je m’apprête à ressortir et, elle ne restera pas sous silence. Je dois juste veiller à ce qu’elle le soit pendant encore un temps. Vous vous y connaissez en droit de l’enfant international ? » C’est souvent les vieilles histoires qui font le plus mal. Celles qu’on a enfouies et qu’on ne pensait jamais ressortir et pourtant, des années plus tard on a besoin de tout remettre au clair. « Je ne vais pas vous mentir. Je ne suis pas une spécialiste des droits de l’enfant à l’international. Mais je suis une spécialiste des droits de l’enfant aux Etats-Unis, en Australie et je connais bien le droit anglais. » Tu déduisais donc de cette question qu’il allait s’agir d’un enfant et que cet enfant n’était pas actuellement sur le sol australien. Son enfant ? Tu n’en avais aucune idée mais tu le sauras à un moment ou à un autre si elle décide de te suivre. « J’aime les défis cependant et si je dois passer des nuits à lire tous les articles de loi concernant le droit des enfants à l’international, je le ferai. » Même si tu n’étais pas une spécialiste, tu connaissais bien les bases. Le reste tu pouvais l’apprendre et pour tes clients tu étais prête à beaucoup. « Je ne connais pas votre histoire mais tant qu’aucune procédure n’est lancée, elle restera entre vous et moi. » Une fois les procédures lancées, tout devient public et c’est là que le chaos commence.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptySam 14 Oct 2017 - 16:09


Elle n’ajoute rien tandis que Milena s’affaire à lui préparer une boisson. Cora tente de replacer ses idées dans sa tête, de mettre en forme ce qu’elle a à raconter sans divaguer ou s’en s’emmêler. Elle n’a jamais pris l’habitude de le faire, si bien que maintenant que ça doit sortir, elle ne sait pas comment faire, comment être claire ou bien juste faire comprendre la situation. Son regard est posé sur l’avocate qui prépare le café, elle attend juste d’avoir son attention. Les mots sortiront comme ils viendront. Il faut qu’elle arrête de calculer à l’avance ce qu’elle raconte. « Et voilà. » Le café devant elle, la brune revient s’asseoir à sa place, prête à écouter ce que l’actrice a à dire. Cora en profite pour continuer à tâter le terrain, apprendre à connaitre la jeune femme, ou du moins, la cerner un peu pour voir si elle peut lui faire confiance. Elle aborde rapidement les conséquences qui peuvent découler de son histoire, en même temps, elle veut connaitre les références de la jeune femme. Elle tente de prendre son courage à deux mains et de faire confiance à la personne qui la lui a recommandée. « Je ne vais pas vous mentir. Je ne suis pas une spécialiste des droits de l’enfant à l’international. Mais je suis une spécialiste des droits de l’enfant aux Etats-Unis, en Australie et je connais bien le droit anglais. » Cela lui semble déjà pas mal. Alors que Milena explique, Cora acquiesce, tasse de café qu’elle sorite doucement en main. « J’aime les défis cependant et si je dois passer des nuits à lire tous les articles de loi concernant le droit des enfants à l’international, je le ferai. » C’est rassurant. Ce que Cora veut savoir, c’est si elle a les tripes et l’expérience lui permettant de gérer cette histoire. Ce qui retient Cora d’aller dans le fond des choses, c’est sa manie à toujours avoir des secrets pour tout le monde, et à se braquer dès qu’il s’agit de faire la moindre confession. « Je ne connais pas votre histoire mais tant qu’aucune procédure n’est lancée, elle restera entre vous et moi. » « D’accord. » dit-elle en posant la tasse sur le bureau face à elle, elle prend une grande inspiration avant de commencer. « Tout d’abord, je pense que cette affaire marquera la fin de ma carrière au cinéma. Je le sais, je ne suis pas pressée que ça arrive, mais je connais l’issue. J’attends juste beaucoup de conseil au niveau des médias, j’attends un contrôle parfait de l’information qui circulera. Et en second, j’attends de vous que gagniez. » Ce qui est plutôt logique, maintenant qu’elle en vient à expliquer le fond de l’histoire, elle se repositionne correctement. « J’ai un enfant, dont personne n’est au courant. Je l’ai eu très jeune, et ma mère a – comment dire – orchestré son adoption sans me consulter, et après plusieurs années de recherche, j’ai retrouvé sa trace. » Elle parle lentement, en prenant soin d’utiliser des mots clairs et explicatifs. Elle reprend plus rapidement. « Je viens vous voir pour déposer plainte contre elle et contre le couple qui a acheté mon fils. Ils vivent en Floride et j’ai déjà un détective là bas qui creuse pour rassembler des preuves. Je n’attend plus qu’une personne efficace pour mener cette affaire à terme. »
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyMar 24 Oct 2017 - 9:01


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Cora & Milena

Face à miss Coverdale, tu essayais de te montrer le plus convaincante possible. Tu n’essayais pas de le faire pour qu’elle te livre ses plus noirs secrets et parce que tu avais une curiosité mal placée mais si elle voulait des conseils juridiques et pourquoi pas que tu la représentes, il allait te falloir plus que des phrases vagues qui ne te donnaient aucun élément. Tu pouvais voir que la jeune femme hésitait, qu’elle n’était pas très à l’aise dans cette situation et surtout qu’elle était en train de décider si elle pouvait te faire confiance. Cela t’était déjà arrivé d’avoir des clients réticents mais aucun de l’étaient plus que tes clients médiatisés. C’était compréhensible, tu ne savais que trop bien ce que cela faisait que d’avoir sa vie privée étalée dans les journaux. Enfin, toi ce n’était pas ta vie, plutôt ton corps mais c’était une autre histoire qui n’allait pas beaucoup t’aider pour l’instant. Tu servis un café à la jeune rousse en répondant à ses questions. Autant ne pas lui mentir sur tes compétences en te disant spécialiste. Tu ne l’étais pas mais tu savais tout de même pas mal de choses, le reste tu n’aurais aucun mal à l’apprendre. « Tout d’abord, je pense que cette affaire marquera la fin de ma carrière au cinéma. Je le sais, je ne suis pas pressée que ça arrive, mais je connais l’issue. J’attends juste beaucoup de conseil au niveau des médias, j’attends un contrôle parfait de l’information qui circulera. Et en second, j’attends de vous que gagniez. » Tu hoches la tête. Tous les clients qui passaient le pas de cette porte attendaient de toi que tu gagnes. C’était un peu le but quand vous êtes avocats. Remporter des affaires vous permet de faire votre réputation et tu avais appris à faire la tienne. Cependant, personne ne pouvait jamais rien promettre et quelque chose te disait que l’affaire de Cora Coverdale allait être tout sauf simple … « J’ai un enfant, dont personne n’est au courant. Je l’ai eu très jeune, et ma mère a – comment dire – orchestré son adoption sans me consulter, et après plusieurs années de recherche, j’ai retrouvé sa trace. Je viens vous voir pour déposer plainte contre elle et contre le couple qui a acheté mon fils. Ils vivent en Floride et j’ai déjà un détective là bas qui creuse pour rassembler des preuves. Je n’attend plus qu’une personne efficace pour mener cette affaire à terme. » Tu devais avoir la tête d’un poisson hors de l’eau. Oui, cette fois tu arrivais mieux à comprendre pourquoi la jeune femme avait été réticente à te parler de cette affaire. Tu n’avais jamais été chercher l’âge de la jeune femme sur Wikipédia mais elle devait avoir le début de la trentaine maximum. Un enfant jeune cela voulait dire 16-18 ans. Ce qui veut dire que cet enfant a potentiellement entre 12 et 14 ans aujourd’hui. « Pour tout ce qui est médiatique, nous mettrons en place des procédures pour que nous soyons bien d’accord de comment aborder cette affaire de la meilleure manière. » Ce n’était pas les médias qui te faisaient peur dans cette affaire, les gérer n’était pas si difficile que cela, il fallait être méticuleux. Par contre, tu avais beaucoup d’interrogations sur tout le reste. « Quand vous dites mener cette affaire à terme, c’est quoi que vous désirez exactement ? Retrouver la garde de votre enfant ? » Tu voulais juste que ce soit clair. La partie sur la plainte contre sa mère, tu y reviendras plus tard. Si les papiers d’adoption avaient été signés à son insu, ce ne serait pas difficile d’attaquer sa mère en justice. Mais là encore il te faudra l’histoire détaillée pour être certaine de tous les faits. « Je suis désolée de vous poser cette question mais vous êtes sûre de vous ? Cela m’intéresse de vous représenter mais vous êtes certaine ? Si on se lance, cela sera long et difficile. » Tu voulais être bien certaine que Cora Coverdale avait réellement fait son choix et qu’elle avait pensé à toutes les conséquences. « J’ignore votre âge mais si je fais un calcul rapide, votre enfant doit avoir entre 12 et 14 ans. Ce ne sera pas une simple affaire de reconnaissance de droit, cet enfant est presque un adolescent. Il aura son mot à dire, vous en êtes consciente ? » Ce n’était pas pour la décourager mais pour lui faire comprendre la complexité de la situation. Cet enfant aura son mot à dire et mère biologique ou pas, c’est lui qui risque d’avoir le dernier mot.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyVen 3 Nov 2017 - 12:47


Mener cette affaire à terme était l’expression toute désignée pour résumer les souhaits de Cora. Désormais, elle n’a que l’envie de pouvoir mettre cette histoire derrière elle, lui apporter une conclusion et mettre un grand coups de pieds dans la fourmilière qu’est ce secret qu’elle garde depuis douze ans. La chose ne sera pas facile, elle viendra avec des sacrifices mais il est temps d’y mettre fin et Cora est prête à le faire. Il ne lui reste qu’à trouver les bons alliés pour l’aider à aller jusqu’au bout. Elle ne traine finalement pas longtemps autour du pot avec Milena (comparé à ce qu’elle est capable de faire traîner) et lui avoue la vérité, confortée par la clause de confidentialité. Forcément, l’avocate ne devait pas s’attendre à un tel récit. « Pour tout ce qui est médiatique, nous mettrons en place des procédures pour que nous soyons bien d’accord de comment aborder cette affaire de la meilleure manière. » Elle acquiesce. Même si elle aimerait que les choses se passent sans trop de vagues, elle est déjà préparée au déferlement qui risque d’avoir lieu. « Quand vous dites mener cette affaire à terme, c’est quoi que vous désirez exactement ? Retrouver la garde de votre enfant ? » Dans l’idéal, oui. Elle ne dit rien, mais la mine sur son visage dévoile tout de ses intentions : retrouver l’enfant qu’on lui a pris. Elle sait que c’est très optimiste comme souhait, que c’est très beau sur le papier mais pas dans la pratique mais en tant que mère, peut-elle souhaiter autre chose ? « Je suis désolée de vous poser cette question mais vous êtes sûre de vous ? Cela m’intéresse de vous représenter mais vous êtes certaine ? Si on se lance, cela sera long et difficile. » Plus long et difficile que de passer douze ans sans savoir où est son enfant ? Elle apprécie la sollicitude de l’avocate, mais Cora est décidée. « J’ignore votre âge mais si je fais un calcul rapide, votre enfant doit avoir entre 12 et 14 ans. Ce ne sera pas une simple affaire de reconnaissance de droit, cet enfant est presque un adolescent. Il aura son mot à dire, vous en êtes consciente ? » Si elle s’attendait à ce qu’Arthur ne l’adopte pas du jour au lendemain sous prétexte qu’elle est sa mère biologique ? Oui, totalement. Si ça allait la faire reculer ? Non, parce qu’encore une fois, elle serait celle qui ne dit rien et subit en silence et que pour elle, il faut que ça cesse. « J’ai trente ans, et il a eu douze ans le dix août. » précise t-elle en tentant de garder son calme face aux propos quelques peu pessimiste de Milena. « Je le suis. Et je sais que porter plainte contre les personnes qu’il considère comme ses parents ne va pas me le rendre mais ces gens, ils m’ont porté préjudice, ils ont mon fils et ils savent qu’ils ne l’ont pas adopté légalement et je veux qu’on me rende justice tout simplement, je ne peux pas les laisser l’avoir comme si de rien était. » Il est certain qu’il serait mieux pour tout le monde qu’elle continue de ne rien dire, qu’elle fasse comme si de rien car tout est installé, chacun a sa routine, mais Cora en est incapable. Elle ne veut plus être seule à subir la situation. « J’ai mis tellement de chose de côté dans ma vie depuis que c’est arrivé et je l’ai enfoui tellement profondément pour ne pas flancher que maintenant, c’est un secret que je n’arrive pas à partager, et parce que je n’y arrive pas, mes relations amoureuses sont toutes vouées à l’échec, je ne pense qu’à ma carrière pour ne pas penser à ma vie personnelle qui n’évolue pas. Ce dont j’ai besoin c’est de clore ce chapitre. »
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyDim 5 Nov 2017 - 22:05


Les propos de Cora avaient eu l’effet d’une bombe. Tu ne savais pas à quoi tu t’attendais mais clairement pas à cela. C’était énorme comme affaire. Tu te souvenais de ton père qui t’avait dit que chaque avocat se retrouve un jour avec une affaire qui pourra t’assurer une carrière à vie ou alors la détruire complètement. Pour toi, tu savais sans l’ombre d’un doute que l’affaire que venait de te confier Cora Coverdale était celle que tu redoutais depuis longtemps. C’était un défi, un énorme défi si elle acceptait que tu la représentes. Cette affaire rimera avec des nuits blanches, des voyages incessants aux Etats-Unis, une presse toujours plus oppressante et qui n’hésitera pas à ressortir ce qui s’est passé à New-York si tu leur en donnes l’occasion. C’est plus que risqué pour toi mais il est probable que ce soit également l’affaire qui te permette de faire face à ces photos stockées quelque part, sur le disque dur de quelqu’un. Mais tu devais te concentrer sur Cora et tu ne pus t’empêcher de lui poser des questions quelque peu invasives et qui pouvaient paraître pessimistes. Tu n’avais pas manqué de voir s’afficher sur son visage la déception pendant quelques instants. Mais elle ne pouvait pas te le reprocher non plus, c’était ton travail de t’assurer de son implication dans cette affaire et de comprendre jusqu’où elle voulait aller. « J’ai trente ans, et il a eu douze ans le dix août. Je le suis. Et je sais que porter plainte contre les personnes qu’il considère comme ses parents ne va pas me le rendre mais ces gens, ils m’ont porté préjudice, ils ont mon fils et ils savent qu’ils ne l’ont pas adopté légalement et je veux qu’on me rende justice tout simplement, je ne peux pas les laisser l’avoir comme si de rien était. » Donc tu avais raison. Un fils de douze ans l’attendait de l’autre côté de l’Amérique. Un fils de douze ans qui va se retrouver avec une responsabilité bien grande pour ses épaules mais il n’aura pas le choix malheureusement. Cora n’a jamais parlé de sa garde mais le fait qu’elle ne dise pas clairement ce qu’elle désire te donne l’indication que tu cherchais. Elle ne veut pas que justice lui soit rendue et ce fils reconnu pour ce qu’il est. Non, elle veut le récupérer. Tu ne peux pas lui dire que cela va être simple, il faut rester réaliste peu importe la déception que tu vois sur son visage. « J’ai mis tellement de chose de côté dans ma vie depuis que c’est arrivé et je l’ai enfoui tellement profondément pour ne pas flancher que maintenant, c’est un secret que je n’arrive pas à partager, et parce que je n’y arrive pas, mes relations amoureuses sont toutes vouées à l’échec, je ne pense qu’à ma carrière pour ne pas penser à ma vie personnelle qui n’évolue pas. Ce dont j’ai besoin c’est de clore ce chapitre. » Tu regardes Cora longuement sans rien dire. Tu voulais tester sa détermination et tu viens de comprendre que sa détermination est viscérale. Elle ira jusqu’au bout, tu peux le voir dans ses yeux, dans ses paroles. Tu peux comprendre qu’elle soit marquée par cette épreuve et qu’elle veuille se libérer pour vivre sa vie pleinement. « Très bien. » Finis-tu par dire avant de poser tes deux mains devant toi sur ton bureau. « Voilà ce qu’on va faire. Vous allez commencer par rappeler votre détective privé. Je pense que vous comprendrez qu’il est assez mal vu devant un jury d’avoir engagé un détective privé pour surveiller un enfant pendant des mois. Par tout hasard, est-ce que ce détective a eu quoi que ce soit à reprocher à sa famille d’adoption au cours de sa surveillance ? » Tu aimerais qu’elle dise oui mais tu sens que cela va être un de ces cas où elle la famille sera la parfaite famille américaine bien intégrée dans la communauté et qui saura trouver un très bon avocat s’ils ont été capables d’adopter illégalement l’enfant il y a douze ans. « Ensuite il va me falloir le nom de tous les protagonistes, votre récit exact de ce qui s’est passé à la naissance de votre fils et une copie des papiers que vous avez signés si vous les avez. Sinon je vais essayer de les récupérer. Cela me permettra de faire une première recherche et de savoir sur quelles bases nous partons. Et cela nous laisse le temps de mettre en place un protocole pour gérer les médias. » Tant que vous ne déposiez aucun recours au tribunal, il n’y avait pas de raisons pour que cette situation devienne publique. « A quel point êtes-vous connue exactement ? » Les magazines de paparazzis, très peu pour toi … « C’est juste pour savoir si des paparazzis sont à l’extérieur. Vous n’avez peut-être pas envie que l’on vous voit régulièrement entrer dans un cabinet d’avocat ? » Lui demandas-tu simplement.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyMer 15 Nov 2017 - 16:56


Cette conversation lui demande de mettre des mots sur tout ce qu’elle a pensé durant ces dernières années. C’est tout sauf simple. De s’être enfermée dans le silence à ce point-là rend la chose très difficile à déterrer pour Cora. Elle sait ce qu’elle veut. Elle est déterminée à entreprendre. Mais inclure quelqu’un dans la confidence n’est en rien simple. C’est avec une grosse boule dans la gorge et des mots, qu’elle tente de choisir le plus soigneusement possible, qu’elle raconte son histoire à Milena. Elle parvient même très clairement à exprimer ce qu’elle attend en premier lieu de cette plainte : elle veut mettre fin à cette histoire. Quand elle y pense, son manque de relation avec son frère et sa sœur ont été gravé dans le marbre au moment où elle n’a pas su revenir vers eux après le choc de l’enlèvement, elle n’a jamais été capable d’évoluer avec Priam parce qu’elle regardait trop vers le passé et pas assez vers l’avenir et puis, il y’a toutes ses amitiés qui ne font que reposer sur du vent parce qu’elle joue le rôle de Cora l’actrice depuis des années. Elle se sent prise au piège dans un cercle infernal dont elle a besoin de trouver le bout. « Très bien. » Milena semble décidée à lui apporter une réponse. Cora est dans l’attente de savoir ce qu’elle pense de cette affaire. Si c’est voué à l’échec, ou si elle a ses chances. « Voilà ce qu’on va faire. Vous allez commencer par rappeler votre détective privé. Je pense que vous comprendrez qu’il est assez mal vu devant un jury d’avoir engagé un détective privé pour surveiller un enfant pendant des mois. Par tout hasard, est-ce que ce détective a eu quoi que ce soit à reprocher à sa famille d’adoption au cours de sa surveillance ? » Elle prend une grande inspiration, pouvant servir de réponse à la question de l’avocate. « Non, il n’est pas battu et ses dossiers scolaires ne présument pas de mauvais traitements. » énonce Cora, ne sachant pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Certes, ça n’allait pas faciliter le procès, mais il manquerait plus que ces gens-là abusent de son fils. « Mais, il a fouillé dans les papiers d’état civil, pour trouver – elle hésite un peu avant de continuer – trouver comment ils l’ont ramené. L’acte de naissance est faux. J’ai le vrai. » Acte que sa mère a eu la bêtise de la laisser garder, pensant certainement qu’il ne vaudrait plus rien. Alors que Milena continue à poser ses questions, Cora sent la boule qu’elle a dans la gorge grossir. Ce n’est pas évident pour elle de ne pas fondre en larme. « Ensuite il va me falloir le nom de tous les protagonistes, votre récit exact de ce qui s’est passé à la naissance de votre fils et une copie des papiers que vous avez signés si vous les avez. Sinon je vais essayer de les récupérer. Cela me permettra de faire une première recherche et de savoir sur quelles bases nous partons. Et cela nous laisse le temps de mettre en place un protocole pour gérer les médias. » « Elle acquiesce, avant de réagir aux papiers demandés. Cora n’a rien d’autres. « Je n’ai jamais rien signé. C’est ma mère qui a tout pris en charge, j’étais mineure jusqu’à deux jours avant l’accouchement. » explique t-elle, à l’époque, ça lui avait semblé tout naturel que sa mère s’occupe de tout, en tant que responsable légal. En expliquant tout cela, l’impression de poser encore plus de difficulté e fait que s’emparer d’elle. Cora se laisse immergée par les vieux souvenirs. « A quel point êtes-vous connue exactement ? » Elle lève les yeux vers son interlocutrice. Pourquoi cette question ? « C’est juste pour savoir si des paparazzis sont à l’extérieur. Vous n’avez peut-être pas envie que l’on vous voit régulièrement entrer dans un cabinet d’avocat ? » « Tant que l’affaire n’a pas été portée à l’intention des journaux, je ne serais pas suivie. J’arrive à me promener dans la rue sans déchainer les foules, mais dès que ça sera public, ça ne sera plus évident pour moi de sortir. C’est trop gros. J’étais déjà célèbre quand c’est arrivé et la presse n’en a rien su, ils ne me rateront pas. »
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptySam 25 Nov 2017 - 10:37


Il était temps d’arrêter de tourner autour du pot. Tu pouvais voir que ce que Cora t’avait confié suffirait pour aujourd’hui. Il allait te falloir plus d’informations, tous les documents possibles et inimaginables mais pour aujourd’hui, cela fera l’affaire. Malgré l’exposition de cette histoire, tu n’avais aucun mal à voir que Cora n’était pas à l’aise, qu’elle semblait hésiter et surtout qu’elle ne te faisait pas confiance. C’était une bonne et une mauvaise chose. Une bonne car il ne faut jamais faire confiance aveuglément à votre avocat car certains n’hésiterons pas à en abuser et une mauvaise parce que cela voulait dire que tu allais devoir gagner sa confiance ce qui pouvait s’avérer une perte de temps que vous ne passeriez pas à faire autre chose. Mais c’était une étape nécessaire et tu espérais simplement que tu arriverais à être convaincante rapidement. Maintenant que Cora avait parlé et que tu avais en tête les contours de l’affaire, c’était à toi de lui dire quelles seront les prochaines étapes. C’est presque naturel pour toi, avant tout déposition il faut que tu aies toutes les clés du dossier entre les mains, c’est non négociable. Ensuite vous pourrez vous lancer. Cela laisse encore à Cora un peu de temps pour se faire à l’idée qu’elle est en train de mettre un terme à sa carrière d’actrice. Etrangement, cela ne semble pas être quelque chose qui l’inquiète énormément dans cette histoire et c’est peut-être mieux ainsi, elle sait dans quoi elle s’embarque. Tu ne peux t’empêcher de demander à la jeune femme si son fils semble bien traité dans cette famille d’accueil. S’ils avaient été jusqu’à l’illégalité pour adopter un enfant, tu doutais qu’ils le maltraitent comme tu savais pertinemment bien qu’ils avaient de l’argent et qu’ils investiraient dans ce procès pour gagner. « Non, il n’est pas battu et ses dossiers scolaires ne présument pas de mauvais traitements. Mais, il a fouillé dans les papiers d’état civil, pour trouver ... trouver comment ils l’ont ramené. L’acte de naissance est faux. J’ai le vrai. » Bon, c'était déjà un point pour vous. Création de faux pour adopter un enfant et le faire entrer sur le sol américain, voilà quelque chose qui pouvait jouer en votre faveur. Ce détective te semblait compétent, espérons qu'il l'est aussi pour effacer ses traces sur le web s'il est passé par ce canal. Tu ne peux t'empêcher de penser à cet enfant dont vous alliez briser la vie en un coup de baguette magique. Oh il finira par s'en remettre, tout les enfants finissent par s'en remettre mais à quel prix ? « C'est un point pour nous, fabriquer de faux documents ce n'est pas très légal. » Mais avant de terminer sur ce sujet tu rajoutes : « Il me faudra récupérer cet acte de naissance. Une copie suffira. Faites plusieurs copies et mettez-les dans des endroits sûrs. » Tu ne prendras aucun risque. Tu ne connais pas les gens contre qui vous alliez ouvrir une procédure mais il était hors de question de perdre cet acte de naissance par accident après un cambriolage organisé. Tu indiquais ensuite à Cora qu’il allait te falloir plus que les simples contours de cette affaire comme elle devait s’en douter. « Je n’ai jamais rien signé. C’est ma mère qui a tout pris en charge, j’étais mineure jusqu’à deux jours avant l’accouchement. » Tu plisses les yeux. Jusqu’à deux jours avant l’accouchement ? Elle était donc majeure quand elle a accouché ? Tu n’étais pas certaine que cela change grand chose mais elle aurait dû être celle qui signe les papiers, on aurait dû les lui présenter. Il allait falloir retrouver des infirmières présentes ce jour-là, possible témoin de ce possible vice de procédure. « Vous voulez dire que vous étiez majeure quand vous avez accouché ? Et vous n'avez rien signé ? » Tu voulais en être sûre. Il fallait que tu te replonges dans les articles de loi à ce sujet mais il y aurait possiblement quelque chose à tirer de cette affaire. Et puis tu terminais avec la question la moins importante mais qui n’était pas à négliger non plus. La médiatisation qui vous attendait … « Tant que l’affaire n’a pas été portée à l’intention des journaux, je ne serais pas suivie. J’arrive à me promener dans la rue sans déchainer les foules, mais dès que ça sera public, ça ne sera plus évident pour moi de sortir. C’est trop gros. J’étais déjà célèbre quand c’est arrivé et la presse n’en a rien su, ils ne me rateront pas. » Tu hoches la tête. Vous étiez donc tranquilles pour l’instant mais pas pour longtemps. En même temps, vous seriez sans doute la plupart du temps aux Etats-Unis donc cela ne serait peut-être pas un trop gros problème. « Cela nous laisse donc un peu de temps pour décider comment vous voulez gérer cette affaire. Nous en parlerons la prochaine fois. » Dis-tu avant d’ajouter : « Votre fils habite où actuellement ? » Il te fallait savoir pour prévoir un logement sur place pour quelques temps. Tu feras des allés-retours quand il le faudra et tu ne doutes pas que ton père sera ravi de te revoir poser un pied sur le sol américain.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyVen 1 Déc 2017 - 22:08


Elle ignore tout de la façon dont les choses vont se passer. Cora est retenue par le sentiment qu’elle n’a pas de matière, qu’elle n’a pas assurée ses arrières pour ce combat et qu’elle y va les mains presque nues avec seulement Milena comme atout. C’est peu. Sa faute à elle, de n’avoir jamais rien dit, d’avoir voulu garder le profil bas à l’époque en pensant pouvoir faire un deuil et de ne pas avoir voulu annoncer à la face du monde qu’elle avait menti. Ses mensonges, bien que pas facile à admettre, elle s’est décidé à y faire face, elle sait qu’elle assumera le bashing médiatique, mais tout ça pourvu qu’elle retrouve son fils. C’est tout ce qui compte. L’acte de naissance qu’elle glisse dans la conversation lui indique qu’elle a des outils, c’est juste qu’elle ne pensait pas en mettant le bout de papier sous clé qu’il aurait autre chose qu’une portée mémorielle. « C'est un point pour nous, fabriquer de faux documents ce n'est pas très légal. » Non, et à partir du moment où le fameux détective avait trouvé cette information, Cora espérait vraiment que ça lui rende justice. « Il me faudra récupérer cet acte de naissance. Une copie suffira. Faites plusieurs copies et mettez-les dans des endroits sûrs. » Elle acquiesce. Elle fait la liste mentale de ce qu’elle doit faire, déjà pour l’acte, elle sait qu’il est en lieu sûr. Le reste, les détails de l’enlèvement, il lui faudrait très certainement revenir en Grande Bretagne pour les trouver. Ce n’était pas infaisable. En revanche, Cora devait déjà annoncer à l’avocate le gros problème de son affaire : le manque de papiers. Parce qu’elle n’avait rien signé, que sa mère s’était occupée de tout et que si en douze ans elle n’avait rien lâché de cette affaire pensant avoir rendu le plus grand des services à sa fille, rien n’allait être exploitable de son côté. « Vous voulez dire que vous étiez majeure quand vous avez accouché ? Et vous n'avez rien signé ? » Elle hoche la tête. « Non, c’était un travail vraiment long. J’avais dix-huit ans, j’étais encore très proche de ma mère alors, je l’ai laissé tout faire. Mais, je peux retourner là bas. Ou lui, il peut. » en parlant du détective en question, si jamais qu’elle se présente en personne puisse être un risque au sujet des données à recueillir. Elle lance l’idée, parce qu’elle veut faire plus mais ne sait pas si c’est utile à son cas. Elle observe l’avocate qui prend des notes. Elle se demande ce qui peut bien lui traverser l’esprit. Dernier sujet à aborder : le traitement de l’information une fois celle-ci publique. Cora n’a aucune prétention. Cela va être dur. « Cela nous laisse donc un peu de temps pour décider comment vous voulez gérer cette affaire. Nous en parlerons la prochaine fois. » La prochaine fois. C’est assez rassurant. Cela veut dire que les choses sont prises en main, que ça va aller. Cora n’ajoute rien. Elle attend juste de répondre aux question de Milena. « Votre fils habite où actuellement ? » « En Floride. Chez eux. Je n’ai fait aucun mouvement pour le rencontrer. » C’était pas l’envie qui manquait, mais ça aurait été stupide.
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Message(#) Sujet: Re: if i ever feel better (milena) if i ever feel better (milena) EmptyDim 17 Déc 2017 - 14:51


Ce n’est pas facile pour Cora tu peux le comprendre. Et tu sais que ce ne sera pas facile pour toi quand les choses vont réellement commencer. Parce qu’il faudra se battre et que finalement c’est certainement les paroles de cet enfant qui feront la différence. Oui, Cora aura certainement la loi de son côté mais était-ce suffisant ? Tu n’en savais rien. Tu vas te battre pour que ça le soit mais tu sais aussi que le bien-être de l’enfant sera à prendre en compte. Tu ne sais pas jusqu’où Cora est prête à aller pour récupérer cet enfant mais tu le découvriras certainement dans les jours, les semaines et les mois qui viennent. Car cela va être long mais tu es rassurée car Cora semble être sensée et réfléchie. L’impulsivité est votre plus grande ennemie. Chaque faux pas peut vous coûter très cher. Tu laisses Cora te parler de ces vrai-faux certificats de naissance et tu lui demandes de te faire parvenir une copie. Première pièce d’un dossier à charger qui tu l’espères ne fera que s’alourdir. Mais le certificat est la clé, le début du processus. Quand Cora te dit qu’elle était majeure et qu’elle n’a signé aucun papier, tu ne peux t’empêcher d’être surprise. Parce qu’étant majeure c’était à elle de les signer. « Non, c’était un travail vraiment long. J’avais dix-huit ans, j’étais encore très proche de ma mère alors, je l’ai laissé tout faire. Mais, je peux retourner là bas. Ou lui, il peut. » Tu sais déjà que cela veut dire des comparaisons de signature avec les technologies les plus performantes sur les papiers « officiels » et puis cela veut dire qu’il va falloir trouver un témoin capable de témoigner de la manière dont a été gérée cette affaire. Car le personnel de l’hôpital était forcément au courant, au moins certains d’entre eux. Tu ne sais pas où est le là-bas dont elle parle mais tu ne t’en soucies pas pour l’instant. Il faudra y retourner, certainement que cette tâche t’incombera. « Il faudra y retourner. Pas vous. Ce sera certainement moi ou du moins il faudra que je m’y rende à un moment donné. » Tu allais devoir parler aux gens, devoir chercher si c’était un cas isolé ou si un trafic pouvait possiblement avoir eu lieu dans cet hôpital peut-être à l’autre bout du monde. Mas c’est assez pour aujourd’hui, vous êtes allés assez loin dans la démarche, assez pour qu’elle sache ce qu’il faut faire pour l’instant. Le reste se décidera à chaque pas. Finalement tu lui demandes où habite son fils car tu vas certainement y passer du temps toi aussi. « En Floride. Chez eux. Je n’ai fait aucun mouvement pour le rencontrer. »Tu hoches la tête. Tu ne sais pas où en Floride mais tu sais que ton père possède quelques biens immobiliers dans ce coin-là notamment la maison où tes parents se rendent l’hiver quand ils en ont assez du froid de New York maintenant que ton père est officiellement retraité mais qu’il continue officieusement de mettre son nez partout. « C'est très sage de votre part. J’aurai besoin d’une adresse plus précise car je suppose que nous allons y passer du temps. » Dis-tu avec un petit sourire. L’entretien touchait à sa fin. Il était temps de se dire au revoir mais tu ne doutais pas que tu allais revoir la jeune femme prochainement. Tu te lèves après elle et tu lui tends la main. « Ce fut un plaisir. Merci de me faire confiance. » Tu le pensais vraiment, c’était une belle opportunité pour toi. « On se revoit bientôt ? » Tu ne doutais pas que Cora allait rapidement reprendre rendez-vous, cela te laissera un peu de temps pour commencer à fouiller avec les informations que tu avais déjà.


the end
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