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 I am alive when you're dead inside || Cole

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Message(#) Sujet: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyJeu 14 Sep 2017 - 11:21


Cette journée d'aujourd'hui devait se finir tranquillement et surtout dans la bonne humeur. Sortir avec des potes, sans se poser trop de question, boire une ou deux bières et puis rentrer assez tôt pour se reposer afin d'être en forme demain lorsque le jour du déménagement chez Billy sera arrivé. Sauf que, évidement, il est bien connu que lorsqu'on a des plans de cette envergure, tout tombe toujours à l'eau. Et c'est bel et bien le cas pour Clément. Alors que toute la journée s'est parfaitement bien déroulée, que sa prestation lors de la répétition, avec la troupe, de ce soir était juste incroyable -du moins aux yeux de Saul- cette soirée aurait put se finir tellement bien.

S'il n'y avait pas eu ce connard de Marwin. Marwin, rien que le nom écorche les oreilles du jeune néo Zélandais qui ne supporte pas cette chose qui se prétends être humaine. Il est de ceux qui se moquent ouvertement des passions peu communes pour le théâtre et la danse, de Clément. Ceux qui, en Nouvelle Zélande n'auraient vraiment pas du tout leur place dans la société et que les autres feraient chier. Ceux pour lesquels Clément regrette vraiment d'avoir suivit sa mère ici en Australie.  «Oh, mais c'est la petite Clémentine » qu'il interpelle le jeune homme à peine est-il entrée dans le bar. Soupirant, Clément essaie de ne pas réagir dans un premier temps et ça semble fonctionner quelques part.

 « Alors, on décide de se la jouer idiot et de m'ignorer ?» reprends le sale connard de Marwin, passant derrière Clément et lui donnant une tape sur l'arrière du crâne. Clément ferme les yeux et grogne, réaffirmant sa prise sur son verre, mais il ne riposte toujours pas.  « Oh, je te parle !» reprend Marwin, commençant tout doucement à perdre patience. Il est délibérément entrain de provoquer Clément, mais lui, il ne lui donnera pas ce plaisir. Quoique …

Lorsque Marwin décide de changer de cible, et met bien clairement la main aux fesses de Josefine, l'amie qui m'accompagne. Là, il réagit au quart de tour et  «Sérieusement Marwin... ? » demande-t-il, blasé.  « C'est bon Clément, ça va aller, c'est pas grave ...» souffle Josefine, apeurée en le retenant par le bras.  «Non, ça ne va pas ! » grogne Clément en retirant son bras et en s'avançant vers son ennemi  «C'est moi ta cible, pas elle, t'as compris  gros tat. Donc si t'as un problème avec moi, tu le règle avec MOI et tu la laisses en dehors de tout, capiche ? » fronçant les sourcils, il soutient durement le regard de Marwin qui est quand même un peu plus imposant que lui.  « Elle a cas pas mettre une jupe hein. C'est ça faute » Clément roule des yeux et lève les mains au ciel  «Ah putain ouais, j'oubliais que nous les mec on est des bêtes qui n’arrivons pas à nous contrôler quand on voit une fille et qu'on ne pense qu'avec sa bite ! » il relève légèrement le menton.  «Quoique je pense que la taille joue sur l'intelligence ... » dit-il avec un regard appuyé sur l'entre jambe du sale con.

La suite, elle, est bien plus violente que cet échange. Car évoquer la taille de son sexe ne lui plaint pas trop à Marwin -comme quoi, il doit vraiment compenser plusieurs chose ...-, il en vient aux mains. Un coup de poings dans la mâchoire de Clément pour déstabiliser avant qu'il ne lui saute dessus, le fasse chuter en arrière et le plaque violemment au sol. La respiration coupée, autant par le choc que par le poids de Marwin sur lui, il ne réagit que bien trop tard et a déjà encaisser deux coups sur l'oeil et à la tempe. Par un quelconque miracle, Clément parvient à attrape le pied du tabouret et le fait tomber violemment sur la tête de Marwin qui se redresse en poussant un cris de douleur. Le répit n'est que de courte durer. Clément à eu le temps de lever le genou et l'enfoncer avec force et vivacité dans le ventre de Marwin, que ce celui-ci est déjà debout. Il est rapide ce connard ! Clément, lui, n'a pas le temps de réagir et se prend un coup de pieds dans le ventre puis dans les côtes. Se recourbant et levant les bras pour protéger sa tête, il ferme les yeux et prie pour que ça s'arrête rapidement.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyDim 24 Sep 2017 - 19:16


 Les yeux perdus dans le vide et les mains serrées autour de mon verre, je réfléchis un peu à ce que je fais ici. Je n'attends personne, je ne cherche pas particulière à rencontrer de nouvelles têtes et la boisson qui se trouve en face de moi est une simple limonade. Venir ici est pour moi une grande tentation, et la chance de croiser une de mes connaissances est tellement importante qu'elle m'empêche presque de respirer, comme un poids sur mes épaules, la peur de croiser quelqu'un qui pourrait me proposer quelque chose à laquelle je ne pourrai résister. Je repense à mon état il y a peine plus de deux semaines, et à l'état dans lequel je suis à ce moment précis et je ne sais pas vraiment ce qui est le pire. Planer mais avoir l'impression d'être heureux ou être sobre et redevenir conscient de l'état dans lequel se trouve ma vie. C'est comme si venir dans ce bar me permettait d'avoir l'impression de faire toujours partie de la vie, parce que depuis que je reste seul, sans parler à personne et sans came, c'est comme si le monde tournait sans moi, et que personne ne s'en portait plus mal, dans le fond. Ici, pendant l'espace d'un instant j'ai l'impression de faire partie du paysage, d'avoir une petite place, pas indispensable mais quand même présente.

Ma réflexion est interrompue par ce qui semble être le début d'une altercation. Je n'ai pas écouté le début de la conversation, mais j'ai nettement entendu que le ton utilisé n'était pas franchement amical. Je tourne alors ma tête, pour découvrir deux hommes, l'un semble être visiblement énervé, il parle fort, répète à la jeune femme qui est à côté de lui que "non ça ne va pas". J'essaye de tourner la tête pour ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais j'ai comme l'intuition que quelque chose va se passer, et c'est comme si mon cou refusait de tourner. Mon attention reste fixée sur les deux hommes, le silence s'est un peu fait autour d'eux et je peux entendre plus clairement ce qu'ils se disent. Et je peux notamment entendre très clairement l'un d'entre eux dire qu'"elle n'a qu'à pas porter de jupe". Il parle sûrement de la jeune femme qui est à côté d'eux, et cette remarque me pique, me met presque hors de moi, tellement que je suis à deux doigts de lui en coller une moi-même. Je suis tellement agacé et révolté par cette remarque que mon oreille n'écoute même plus leur conversation et ne fait qu'entendre vaguement des bruits indistincts. Je n'ai même pas le temps de cligner des yeux que je les vois commencer à se battre. Je reste immobile et impassible pendant un instant, me disant qu'ils vont se calmer mais au bout d'un moment, l'un des deux, celui qui semblait protéger la jeune femme, se retrouve à terre, sans pouvoir vraiment se défendre. Il se prend des coups de pieds sur tous les endroits possibles et imaginables du corps et cette fois je ne réfléchis plus, je m'élance sans vraiment être sûr de ce que je suis en train de faire. J'arrive et je pousse d'une main celui qui est toujours debout. « C'est bon calme toi, on t'a jamais appris à pas frapper un gars à terre ? » Il ne semble pas avoir envie de s'arrêter pour autant et même s'il s'est légèrement écarté de sa victime, j'ai l'impression qu'il hésite à continuer à le frapper et pourquoi pas à m'en mettre une au passage s'il en avait l'occasion. « Allez casse toi, t'en as assez fait. Et aussi garde tes remarques de violeur pour toi la prochaine fois. »

Mon regard se pose alors sur le jeune homme qui est par terre, il n'est pas bien épais mais semble musclé, plus musclé que ce que je pouvais imaginer de loin en tout cas. Je m'agenouille pour être a côté de lui, enlève ses mains de sa tête et constate les dégâts. Il saigne du nez et aura sûrement des beaux bleus, mais il n'a pas l'air d'avoir quelque chose de cassé. « Ça va aller ? Tu vas pouvoir te lever ? » J'espère qu'il n'est pas trop à l'ouest et que je ne vais pas avoir à m'amuser à le traîner je ne sais où pour l'emmener se faire soigner. Je plaisante pour détendre un peu l'atmosphère et le faire se détendre lui aussi, histoire qu'il puisse comprend qu'il n'a plus rien à craindre pour le moment. « T'auras sûrement un coquard mais ça te donnera un côté gangster c'est déjà ça. » Je lui souris doucement, désolé qu'il se soit fait tabasser, surtout si, comme je pense l'avoir compris, il protégeait simplement son amie.  
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptySam 30 Sep 2017 - 11:32


Les coups pleuvent avec une violence assez incroyable. Heureusement que Clément sait se défendre un minimum et est plutôt résistant, sinon il ne lui serait sans doute pas possible de prendre en compte qu'on est entrain de le défendre. Lorsqu'il ose ouvrir un œil, Clément aperçoit un jeune homme accroupi à ses côtés, lui demandant si ça va aller, s'il peut se relever. Soupirant doucement, le jeune brun se tourne sur le dos, attends quelques instants puis hoche la tête et se redresse. Grognant de douleur, plaquant une main sur ses côtes, il est bien content que l'inconnu le soutienne avec une main dans le dos. Déglutissant, il fini par lever le regard qui se pose sur Marwin qui l'observe, narquois et moqueur. Son sang ne fait qu'un tour alors qu'il est prit d'une brusque pulsion de continuer ce combat. Mais une douleur cinglante au niveau de ses côtes l'oblige à se pencher en avant, se tordant de douleur. Il entends le rire de Marwin de même que ses pas qui s'éloignent et aimerais le suivre pour vraiment lui faire comprendre qu'il n'a pas dit son dernier mot, mais il se ravise. Ce ne serait pas intelligent.

Alors, pour une fois, il décide de rebrancher son cerveau alors que la voix de l'inconnu ne retentisse à nouveau à côté de lui, lui disant qu'il a de forte chance d'avoir un œil au beurre noir mais que ça lui donnera un côté gangster. Il est évident qu'il dise ça pour détendre l'atmosphère, mais Clément n'a pas vraiment la tête à rigoler. Soupirant simplement, le jeune homme se redresse et, avec quelques difficulté, s'assoit sur le sol. Les yeux fermés, il essaye de contrer la douleur qui se propage dans ses côtes avant de souffler doucement.  «Je ...je crois que oui » dit-il en relevant son regard vers l'inconnu  «Je vais savoir me relever, oui » précise-t-il. Repliant d'avantage ses jambes, ramenant ses genoux sous lui, il prend appui sur le sol et se relève, bien content que l'inconnu n'ait pas quitter ses côtés car il n'est pas tout à fait à l'aise sur ses jambes. Une main posée sur l'épaule du brun, Clément attends quelques instants puis s'installe sur une chaise haute près du bar.  «Merci en tout cas, hein » dit-il en reportant son attention sur l'inconnu  « De t'être interposé et ...» il e tait lorsqu'une poche de glace entre dans son champs de vision. Relevant la tête, son regard tombe sur John, le barman qui le regarde, inquiet.  « ça va aller mec ?» demande-t-il, alors que Clément attrape la poche de glace pour l'appliquer sur son œil. Il soupire doucement au hochement de tête positif du jeune homme puis secoue la tête  « En tout cas je me souviendrais de son visage, à ce mec. Il va être interdit de poser ne serait-ce que le bout du pied ici !» lui assure-t-il, alors qu'un sourire apparaît sur le visage de Clément.  « Merci , c'est la moindre des choses» répond-t-il. L'homme répond à son sourire puis lui tapote l'épaule et pose une main sur celle de Cole   «C'était cool aussi de ta part » s'adresse-t-il au sauveur avant de se détourner et retourner derrière le bar.

Clément soupire doucement et s'adosse contre le comptoir  «Il m'a pas raté ce con en plus » grimace-t-il, s'imaginant déjà les remontrances qu'il va subir de sa mère.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyDim 1 Oct 2017 - 13:51


 Malgré les coups qu'il reçoit, je vois que le jeune homme serait encore prêt à essayer de se relever pour pouvoir avoir le dernier mot ou la dernière beigne distribuée. Ça se voit rien qu'à ce détail qu'il doit sûrement un hargneux, qu'on pourrait presque qualifier de sanguin. Après tout, je ne peux que le comprendre, il m'est arrivé d'être comme lui, prêt à partir au quart du tour pour des raisons, parfois justifiées, mais qui auraient bien des fois pu être évitées. J'essaye de détendre un peu l'atmosphère, mais je me rend bien vite compte qu'il n'est pas pas d'humeur à se détendre, ce que je peux comprendre même si dans un certain sens, le manque de came que je ressens me met un peu à l'ouest. Je le vois, grimaçant, souffrant à chaque mouvement effectué. Je le soutiens d'une main dans le dos, pour éviter qu'il ne se fasse plus mal encore, et je fais de mon mieux pour l'aider à se relever, étant donné qu'il me précise qu'il s'en sent capable. Il s'appuie sur mon épaule, et y met une bonne partie de son poids, ce qui me laisse imaginer que la douleur qu'il ressent doit vraiment être importante. Ses jambes ne semblent pas le porter correctement et il trouve assez vite une des chaises hautes du bar pour pouvoir les reposer. Il commence à me remercier et je m'apprête à lui dire que ce n'est pas la peine, mais même lui n'a pas le temps de finir car une poche de glace arrive dans son champs de vision. Il applique la poche sur son œil, le barman lui est particulièrement sympathique, ce qui semble toucher le jeune homme. Je manque de sursauter quand la main du barman vient se poser sur mon épaule, lui aussi me disant que c'était cool de ma part. « C'est rien, c'est normal. » Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre, tellement dans mon esprit, cela me semble normal, je ne me serai pas vu le laisser à terre, en train de se prendre une dérouillée sans moufeter. Peut-être parce que ça m'étais arrivé une paire de fois, et que j'aurai bien aimé que certains aient un peu plus de bon sens pour s'interposer. Et puis, je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me remercie pour quelque chose, donc c'est ça aussi qui m'oblige dans un certain sens à toujours refuser les formes de gratitude, qui me gênent la plupart du temps plus qu'autre chose.

Je retourne un sourire compatissant, quand le jeune homme dit qu'il ne l'a pas raté. C'est vrai qu'il ne lui a pas fait de cadeaux, au vu des coups qu'il a prit, c'est un petit miracle qu'il ait réussi à se relever relativement rapidement. Quand je l'ai vu sur le sol au moment de m'interposer, j'aurai presque pu mettre ma main à couper qu'il avait quelque chose de cassé, une côte ou je ne sais quoi, mais vu la façon dont il a réussi à se lever, je me dis que c'est peu probable. Peut-être a-t-il eu une bonne étoile au dessus de sa tête à ce moment précis, car je ne connais pas beaucoup de gens qui sont sortis d'une dérouillée comme celle qu'il a prit avec des hématomes et un œil au beurre noir. « C'est sûr qu'il devait vraiment avoir un truc contre toi. » C'est la façon dont l'autre s'est acharné sur lui une fois qu'il était à terre, qui me fait dire cela. J'ai rarement vu des inconnus en venir aux mains aussi rapidement et violemment que cette fois là. Donc pas vraiment besoin d'être un détective hors pair pour comprendre qu'il y avait déjà une histoire entre ces deux là. Comme si ils en étaient venu au mains pour une raison presque futile, mais que cet acharnement était la conséquence d'autre chose, qui durait peut-être depuis plus longtemps qu'une simple soirée qui tourne mal dans un bar. « Tu le connaissais déjà, ce mec ? » La question me brûlait les lèvres et je n'ai pas vraiment pu m'empêcher de la poser. Après tout, dans le pire des cas, il refusera simplement de me répondre et ça se finira là, et dans le meilleur des cas je pourrai en savoir un peu plus. Au moins cet histoire a le mérite de m'avoir sorti de mes idées noires et mes questions existentielles liées au manque, alors je fais en sorte de continuer dans ce sujet pour pouvoir rester encore un peu plus longtemps dans l'état de quelqu'un d'à peu près normal qui pense à autre chose qu'une aiguille.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyMer 1 Nov 2017 - 11:12


Heureusement que cet inconnu était là au bon endroit au bon moment, sinon Clément n'aurait peut-être pas survécu aux coups de Marwin. Ou du moins, ne serait-il pas là, maintenant, assit sur une chaise à se plaindre de ce connard. Enfin, peu importe. Le barman le rassure en lui disant que Marwin sera interdit d'entrée à l'avenir, puis il lui apporte une poche de glace que Clément place directement sur son œil et sa mâchoire, espérant qu'ainsi les ecchymose ne se formeront pas trop vite et ne seront pas trop visible.

Lorsque Clément déclare que le connard ne l'a pas râté, l'autre inconnu lui dit qu'il devait avoir une sacré dent contre lui. Le jeune néo zélandais lève son regard sur le brun qui demande s'ils se connaissaient déjà avant, le connard et lui.  «Malheureusement, ouais » souffle-t-il, soupirant doucement  « C'est Marwin, un gars de l'université qui a décidé qu'il ne supporterait pas » répond-t-il, haussant doucement les yeux  « Ne me demande pas pourquoi. Je crois qu'il ne supporte aucun des théâtreux, mais moi en particulier» Clément dégluti et regarde un peu autour de lui  «bon,ok, je lui ai déjà cassé le nez et ça n'a pas arrangé les choses, c'est sûr, mais il ne me supportais déjà pas avant. Cette histoire de nez n'a juste pas arranger les choses et du coup il profite de chaque instants, chaque minime faille dans ma défense pour me faire comprendre que je devrais mieux disparaître de la civilisation  » soupirant, il passe ses doigts sur sa joue meurtrie et grimace lorsque la pommette est un peu trop sensible à son goût.  « Enfin voilà, ça va pas s'arranger, c'est mort pour qu'il y ait un semblant d'entente entre nous. De toute manière, Marwin c'est ce genre de bonhomme qui frappe mieux qu'il ne parle» se redressant, Clément retire la poche de glace de son visage pour la poser sur ses côtes qui ont sans doute subit bien plus de dommage que sa face. Il attend quelques instant, le temps que la douleur ne disparaisse un peu, puis reporte son attention sur le jeune homme et lui tend la main  « Clément» se présent-t-il, un sourire s'affichant sur son visage. Il se tourne ensuite et indique au barman de servir deux bières. C'est la moindre des choses pour remercier l'inconnu de s'être interposé.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyDim 5 Nov 2017 - 14:03


Le jeune homme place naturellement la poche de glace sur son oeil et sa mâchoire, les endroits qui doivent sûrement être le plus douloureux, même si les autres parties de son corps ont elle aussi essuyé pas mal de coups. Et puis le visage marque plus vite et plus fort que les autres parties du corps, et c'est un endroit où les ecchymoses laissent le plus de traces et ça ne fait pas forcément bonne impression. Remarque peut-être qu'il s'en fou totalement de l'impression qu'il fait, je ne sais pas trop, mais en tout cas les deux bonhommes devaient très certainement avoir une rancœur tenace pour en venir aux mains ainsi et dans une telle mesure. Ça me pousse à poser la question, question qui fâche peut-être un peu, je ne sais pas je ne me rend pas vraiment compte et à vrai dire si il ne veut pas me donner la réponse ça m'importe peu mais ma curiosité aimerait quand même être satisfaite.

Il commence à m'expliquer son histoire et le passé qu'il a avec ce mec, qui n'a définitivement pas l'air d'avoir eu tous ses neurones en état de fonctionnement. Ça me rappelle pourquoi je suis heureux de ne pas avoir fait d'études et de ne pas côtoyer les gens en général. J'apprends aussi que le jeune homme fait du théâtre apparemment, et qu'il ne s'est visiblement pas laissé faire par ce fameux Marwin, ce qui a forcément envenimé la situation. Certains diraient qu'il a eu tort de se défendre par la violence, mais personnellement je trouve qu'il a plutôt eu raison de ne pas se laisser faire et de montrer de quoi il était capable. Je ne sais pas vraiment si mon avis l'intéresse, mais je lui donne quand même, j'ai l'impression qu'il est sanguin, un peu comme moi parfois, et ce n'est pas toujours un comportement facile, parce que les autres ne comprennent pas pourquoi il est parfois difficile de se contrôler. Alors je lui donne mon avis, « T'as bien fait de lui péter le nez. C'est pas parce qu'il faut être civilisé qu'il faut forcément se laisser marcher dessus. » Et puis après tout ce n'est pas comme si il était vraiment possible qu'une situation comme celle ci s'arrange du jour au lendemain. Sa dernière phrase sur Marwin m'arrache un sourire et un semblant de rire qui ressemble presque à un soupir mais qui fera l'affaire on va dire. Il grimace quand il bouge, quand il se touche le visage et notamment quand il se redresse, sûrement à cause de ses côtes, qui ont pris tarif pendant l'altercation.
Il me tend sa main, déclinant son prénom en souriant. J'attrape doucement sa main, presque par peur de lui faire mal, lui sourit moi aussi à mon tour, « Cole. ». Clément se tourne vers le barman pour lui demander deux bières, sûrement sa façon de me remercier. Je grimace et me demande ce que je dois faire, j'hésite à accepter, mais je n'ai pas la sensation de pouvoir me le permettre, j'ai trop peur de l'effet qu'un verre pourrait avoir sur moi, comme si remettre un pied dans tout ça pouvait me ramener à la seringue sans étape intermédiaire. Tout me paraît encore tout noir ou tout blanc. Paraît-il que c'est normal. J'ajoute alors, doucement à l'adresse du barman, sur un ton beaucoup plus calme que mon ton habituel, « Pas d'alcool pour moi, si possible. », ce dernier m'adresse un petit regard entendu, pour me faire comprendre qu'il a compris. Regard rassurant mais qui peut aussi être plutôt désagréable en même temps, simplement parce que c'est presque un regard de pitié parfois. Mais j'essaye de ne pas me concentrer là dessus pour l'instant. Mon attention se reporte sur Clément, j'essaye de combler le vide, peut-être pour ne pas qu'on s'attarde sur cette histoire d'alcool. « Alors, tu fais du théâtre du coup ? Dans une troupe ou juste dans tes études pour le moment ? » Façon de dire que je n'arrive pas vraiment à savoir quel âge il peut bien avoir, il semble jeune, mais parle comme quelqu'un qui semblerait plus vieux que ce qu'il laisse paraître.  
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyMer 8 Nov 2017 - 14:29


Clément, il va s'en souvenir encore longtemps de cette altercation. Il n'ose même pas imaginer la réaction de sa mère, de Billy ou encore d'Ambroise. Enfin, connaissant son meilleur ami, celui-ci va sans doute plus se foutre de sa gueule. Une inquiétude cachée, en somme. Mais peu importe. Soupirant, essayant de trouver une position correcte et peu douloureuse, il applique la poche de glace sur ses côtes, alors que Cole lui dit qu'il a bien fait de lui casser le nez à ce Marwin. A ces paroles, Clément arque un sourcil, très sincèrement étonné. Tout le monde à qui il a parlé de cette altercation passée, était formel : il a mal réagit en gérant la violence par la violence. Sauf que Clément il n'est pas de cet avis et Cole non plus, du coup. Et ça c'est cool. Vraiment cool. Cet inconnu monte bien dans son estime tout à coup.

Enfin peu importe. Alors que Clément commande deux bières au barman, son nouvel ami annonce que non, il ne boit pas d'alcool lui. Ce qui met le jeune néo zélandais plutôt mal à l'aise. Mais il pouvait pas savoir, donc il passe assez rapidement outre ce malaise, la question de Cole aidant. S'il fait du théâtre dans une troupe ou juste pour les études ?  «Les deux » répond-t-il avec un demi sourire  «Je fais parti de la Northlight theater company depuis 3 ans  » explique-t-il  « Mais je fais du théâtre depuis que j'ai 6 ans donc ...15 ans, si on enlève une pause de plus ou moins 2 ans quand j'avais 16 ans» il hausse les épaules et grimace lorsque ce geste réveil la douleur au niveau de ses côtes  «et je fais des études d'art de la scène. Je suis en deuxième année là et je fini normalement dans deux ans » il se passe une main sur la nuque et s'étire un peu l'épaule gauche  «J'ai envie de faire du théâtre mon métier et ...ouais enfin mon but c'est de me produire à Broadway.  » il se gratte un peu le sourcil puis se passe la main dans les cheveux  «Mais ça va pas petre pour tout de suite, mais dans quelques années et ...bref » il attrape sa bière et en prends trois longues gorgés, avant de se reposer la pinte sur le comptoir  « Et toi ? Je veux dire à part sauver les gamins lors des bagarres de bars tu fais quoi de ta vie ?» demande-t-il, curieux de connaître un peu plus celui avec qui il est entrain de parler.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyDim 3 Déc 2017 - 11:57


Je vois qu'il est assez surpris de mon avis sur sa réponse assez violente, sûrement parce que ce n'est pas vraiment la doxa habituelle. En même temps être habituel n'a jamais vraiment été dans ma to do list. Et j'aime bien créer ce genre de réaction chez les gens, voir leurs sourcils s'arquer, les yeux un peu ronds et tout ce qui va avec. Exactement la tête que le jeune homme en face de moi vient de tirer.
Je souris doucement, tandis que je sens un léger malaise vis à vis du fait que je refuse sa bière. Il y a toujours ce petit moment parano de mon côté désormais. J'imagine toujours que dès que j'évoque le fait que je ne prends pas d'alcool, la personne en face sait forcément que je suis un ancien camé, et pour certains un camé pour toujours. J'oublie trop souvent que je pourrai tout aussi bien être un mec qui prend sa bagnole après, ou qui n'aime tout simplement le goût amer de la boisson. Parce que oui, la came n'est pas la première chose à laquelle les gens pensent, eux. M'enfin, je sens assez vite que Clément n'est pas du genre à être gêné pour rien, et ma question aide visiblement à passer l'éponge sur ce moment. Je l'écoute parler du théâtre, m'expliquer ce qu'il y a à savoir sur sa formation, tout en s'étirant un peu dans tous les sens, découvrant peu à peu les endroits qui seront désormais sensibles pendant un petit moment. « Wow, la Northlight c'est pas rien déjà ! C'est cool de pouvoir exercer sa passion et en vivre un jour en tout cas. » J'ai toujours été impressionné par ceux qui savaient précisément ce qu'ils voulaient faire. Je n'ai jamais fait partie de cette catégorie, même si mes parents auraient bien aimé. De plus, il semble jeune, ce qui fait apparaître une question dans ma tête, que je ne peux garder pour moi comme à l'accoutumée : « Comment t'as su depuis si longtemps que c'était ce que tu voulais faire ? Enfin je veux dire, qu'est ce qui t'as poussé dans cette voie ? » Histoire d'essayer de comprendre comment certains pouvaient se réveiller un jour et savoir pour toujours ce qui était fait pour eux, la façon dont ils voulaient vivre leurs vies.

Et comme d'habitude, mon visage se ferme un peu quand il me pose une question sur moi, sur ce que je fais moi. Et bien bonne question en effet. Que dire. La vérité sûrement, peu glorieuse et peu flatteuse mais je commence à avoir l'habitude du regard des gens quand on leur dit qu'on ne fait rien. « Pas grand chose. Pour l'instant je peux pas vraiment trouver un taff, mais je compte bien me mettre à chercher dès que je pourrai. » Après avoir arrêté la cam si récemment, je ne pouvais pas vraiment me permettre de trouver un job, ça serait trop dangereux pour ma sobriété et tout ce qui va avec. Et puis je ne suis pas vraiment ce qui est considéré comme un employé stable pour les recruteurs, même pour ceux qui cherchent des gens comme moi, c'est-à-dire sans réelles qualifications. « Mais j'aurai bien aimé vivre du dessin ou même de l'art en général. Je pense que ça doit être enrichissant comme job. » C'est vrai, le dessin le pêché mignon caché, le rêve intact, plus pour me réconforter moi-même dans les moments de doute que pour le réaliser vraiment un jour.  
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptySam 9 Déc 2017 - 11:02


Ouais, Clément est surprit lorsque ce Cole lui dit qu'il a bien fait de casser le nez à ce Marwin. Et au final ça le rassure très franchement tout ça. Mais peu importe. Pour remercier le jeune homme, Clément commande deux bières, mais Cole la refuse et prends quelques chose sans alcool. Grand bien lui fasse, ce n'est pas le comédien que ça déranger. Installer sur son tabouret, dans une position plus ou moins confortable, il regarde son nouvel ami qui lui pose quelques questions sur sa vie de comédien. Questions auxquelles Clément se fait un plaisir à répondre, bien évidemment. La réaction de Cole est assez inattendue, à nouveau. La northlight ce n'est pas rien ? Mouais, Clément ne l'avait jamais vraiment vu de cette manière là. Mais en vrai, ouais, c'est plutôt classe de dire qu'il fait parti de cette compagnie là.  «Boh, tu sais, ce n'est pas non plus une compagnie professionnelle hein. Enfin, elle a une bonne renommée, c'est sur et on se débrouille toujours pour qu'elle le reste, mais bon, je vais pas rester là-bas éternellement non plus » il incline ensuite la tête sur le côté lorsque Cole lui demande s'il a toujours su qu'il voulait faire de sa passion son métier.  «A vrai dire … quand j'étais gamin je voulais devenir un chat. Mais comme c'était pas possible, ben ...ouais je me suis rapidement tourné vers le théâtre. Et la danse aussi. J'ai commencé le théâtre quand j'avais 6 ans et la danse quand j'en avais 7. Je crois que j'ai vraiment su que je voulais en faire mon métier quand je suis entré au collège » explique-t-il.

Tout naturellement, Clément retourne la question à Cole qui semble tout à coup assez mal à l'aise. Comme s'il ne supporterait pas qu'on s'intéresse à lui. Ah ben il mal tombé avec Clément pour le coup ! Toutefois, il lui répond. Un peu évincé et surtout très mystérieux, certes, mais il lui répond. Il ne peut pas trouver de taff pour l'instant ? Pourquoi ? Quel est le problème ? N'en trouve-t-il pas ? Ne veut-il pas ? Ou comment ça se passe ? Le jeune néo zélandais l'interroge du regard, mais Cole continue en lui disant qu'il aurait vraiment adoré vivre du dessin ou de l'art en général. Un sourire revient tout à coup sur les lèvres de Clément alors qu'il se redresse légèrement. «Tu dessine beaucoup ?  » demande-t-il, curieux  « T'es plus du genre à faire quoi ? De la peinture ? Des paysages ? Des portraits ? Ou carrément des truc plus futuristes ?»
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyMer 3 Jan 2018 - 19:56


Je me rends très vite compte que c'est le genre de jeune homme passionné. Et c'est tant mieux, les gens passionnés ont toujours plus de choses à raconter, ils semblent toujours plus impliqués. Puis il faut bien dire que la passion de chacun pouvait permettre de créer un merveilleux sujet de conversation, surtout quand, comme moi, on n'était pas très à l'aise avec le fait de devoir trouver de quoi à parler ou simplement poser des questions intéressantes. Ma réponse concernant la compagnie l'étonne, et je comprend son étonnement quand il me parle plus en détails de la compagnie. Dans sa réponse, je me rend compte qu'il est de toute évidence ambitieux, qu'il a envie de réussir pleinement et et qu'il voit les choses en grand sans se compter de ce qui paraît pas mal. « En tout cas, j'en ai vraiment entendu beaucoup de bien ! Mais c'est super d'avoir déjà des projets pour ce qui va suivre après, t'as déjà des idées d'autres compagnies qui t'intéresseraient ? » Il a l'air d'avoir un chemin assez bien tracé dans sa tête, alors je me permet de lui demander des détails.
Je rigole doucement quand il m'évoque son envie de devenir un chat et tout ce qui va avec. « C'est vrai que chat c'est pas mal comme voie ! » Mes yeux s'écarquillent un peu plus quand il me dit qu'il fait également de la danse, il semble vraiment avoir toutes les cordes à son arc. « C'est rare les gamins qui savent ce qu'ils veulent faire en entrant au collège, et encore plus rare ceux qui finissent par réaliser ce qu'ils ont un tête. » Puis une question me vient en tête, un peu bête peut-être, mais pourquoi pas, alors je l'interroge du regard tout en lui demandant, « Ça t'est arrivé de douter ? Enfin je veux dire, de te demander si c'était vraiment le bon choix ? » Question qui me taraudait à propos de chaque activité ou idée qui me venait en tête.

Je sens qu'il m'interroge du regard quand j'évoque le fait de ne pas pouvoir bosser dans l'immédiat. Mais je sens également que je fais bien de continuer en axant sur le dessin, ce qui semble l'intéresser et le distraire de sa première interrogation. Il se redresse, souris, est visiblement curieux, ce qui fait plaisir à voir. Sûrement encore une fois le fait que c'est un passionné qui s'adresse à un autre. « Ouais je dessine dès que j'ai un peu de temps libre et l'inspiration qui va avec ! Ça dépend un peu des moments, parfois je vais dessiner quasiment tout le temps et puis à d'autres moments je vais à peine toucher aux crayons. » Je lui souris doucement, sachant pertinemment qu'en ce moment je suis dans une période creuse, la feuille reste blanche et rien ne sort, mais je m'efforce de faire bonne figure et me contente donc de sourire. « J'aime beaucoup faire des portraits, ou simplement des scènes de la vie tu sais, par exemple je me pose dans la rue et je dessine les gens qui passent, les vies qui avancent tout ça. » Ça avait toujours été une passion, de juste m'asseoir et regarder les gens faire leur vie, les dessiner, m'inspirer. Ça m'était un peu passé quand j'étais vraiment à fond dans la came, je passais plutôt mon temps chez moi, mais ça commençait à revenir désormais. Ou, tout du moins, j'essayais de faire en sorte que ça revienne.  
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptySam 20 Jan 2018 - 17:07


Cole semble être le genre de jeune homme perdu, sans passion, qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui a vécu un trop grand nombre de malheurs dans sa courte vie. Et pourtant il est quelqu'un qui a le cœur sur la main. Ça se voit, ça se sent et ça s'entend dans sa voix. Quelque chose en Clément lui dit que ça vaut le coup d'apprendre à connaître d'avantage ce jeune homme et c'est bien ce qu'il compte faire. Ainsi donc, lorsque Cole lui pose des questions sur ce qu'il fait, lui, dans la vie, le néo zélandais lui répond avec plaisir. Fière de son parcours et où il se trouve actuellement en terme de théâtre, Clément lui explique toutefois qu'il ne compte pas s'arrêter là et qu'il a vraiment envie de faire de sa passion son métier. Et ça semble vraiment intéresser son interlocuteur.

 «J'ai ...mes idées » avoue Clément lorsque Cole lui demande s'il a déjà d'autre compagnies en vue.  « En vrai, le but de ma vie s'est de me produire à Broadway. J'ai déjà quelques contact, du moins je connais une personne qui en connaît une autre qui à fait plusieurs saisons là-bas et ...» il hausse les épaules  «...ouais. Ouais c'est vraiment le but de ma vie, ça » assure-t-il, passant une main sur sa nuque  « C'est pas évident, c'est très élitiste comme milieu. Je veux dire, des gamins comme moi ils en voient passer des milliers tous les jours. Et j'ai pas encore trouver le petit truc qui pourrait me faire sortir du lot» il prend une gorgée de sa bière  «Mais bon. J'ai que 23 ans et j'suis encore loin d'être pro, donc bon, j'ai un peu le temps » conclut-il en rigolant doucement alors que Cole lui demande si ça lui était déjà arrivé de douter.  «Non » répond-t-il directement, reprenant son sérieux et reposant ensuite sa bière sur le comptoir.  «Enfin je veux dire … j'suis bien passé par des phases pas très glorieuse où j'avais pas la tête au théâtre » merci les catastrophes naturelles  « Mais quand c'est vraiment une vraie passion, y a pas moyen d'arrêter. Elle te rattrape toujours»

Et c'est bien vrai. Au final, c'est le théâtre qui l'a sauvé d'une dépression certaine. C'est grâce au théâtre que son retour de Thaïlande était bien moins stressant et qu'il a réussi à assimiler et surtout digérer toutes ces semaines d'enfer qu'il a vécu. C'est pourtant le théâtre qu'il a abandonner pour sauver sa mère, mais c'est grâce à lui qu'il est parvenu à remonter la pente et à ne pas se laisser abattre par la détresse de sa mère. Le théâtre est omniprésent dans toute sa vie.

Finalement, Clément décide qu'ils ont assez parlé de lui et qu'il peut bien demander des informations concernant Cole. Ça met mal à l'aise ce dernier, ça se voit autant que ça s'entend, mais il lui répond tout de même, lui parlant de sa seule passion : l'art. Il aime beaucoup dessiner des portraits mais aussi des scènes de la vie courante, genre s'asseoir dans la rue et dessiner les gens qui passent.  «ça va, en dessin on te fera pas chier avec le droit à l'image » sourit Clément  « Mais c'est cool, très cool. J'ai énormément de respect et j'admire beaucoup tout ceux qui savent faire quelque chose de leur crayons » dit-il, sincère,en hochant doucement la tête  « Tu sais quoi » reprend-t-il en se redressant  « Tu devrais carrément venir au Southern Cross theater. On fait des ateliers théâtre une fois par mois, ouvert à tout le monde et gratuit. Enfin, tu payes seulement le gâteau et la café» il sourit  «Je suis sûr que ça pourrait te plaire. Le prochain s'est la semaine prochaine et je fais parti de l'équipe qui s'occupe des futurs acteurs » il hausse les épaules  «Tu devrais passer, just for fun, tu sais ? Ça ne t'engage en rien » Et Clément le pense vraiment : Cole est sans aucun doute quelqu'un qui serait un bon atout à leur petite troupe.
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Message(#) Sujet: Re: I am alive when you're dead inside || Cole I am alive when you're dead inside || Cole EmptyMar 27 Fév 2018 - 21:42


Quand il parle du théâtre, il est comme possédé, habité, emporté par quelque chose qui est encore plus fort que lui, qui va encore plus loin que la simple passion. Je l'écoute, toujours pendu à ses lèvres car impressionné de part sa détermination et sa lucidité malgré sa jeunesse. Comme si il était plus sage et plus au courant de sa propre vie que je ne l'avais jamais été en 27 ans d'existence. Il a l'air décidé, comme si tout était déjà prévu dans son esprit, ce qui doit avoir quelque chose de vraiment rassurant, de réconfortant, de savoir qu'on a un but, qu'on a une idée de ce à quoi demain peut ressembler si on donne ce qu'on a de meilleur. Le genre de truc qui me manquait cruellement. Je pense que c'est ce qu'on pourrait qualifier de sens à la vie ou un truc de genre. Peut-être que je parviendrai à le trouver, un de ces quatre. Il est facile de sentir que le théâtre est plus qu'important pour lui, presque qu'il entretient une relation très spéciale avec cet art, cette passion, ce métier qui est le sien. Et sûrement ça, qui rend ses mots percutants. Son discours est tellement fort et puissant que je me vois mal ajouter quoi que ce soit à ce qu'il vient de dire. Peut-être parce que dans un certain sens, je n'ai rien d'aussi bien que ça à dire, alors je me contente de laisser ses paroles flotter là, un instant, je leur laisse le temps de s'imprimer parce que c'est important, de prendre le temps d'apprécier le moment. Je lui souris, histoire de lui faire comprendre que je vois ce qu'il veut dire, ou tout du moins que je comprends ce que lui ressent face à au théâtre, que je peux imaginer ce que ça doit faire.

Sa réflexion sur le droit à l'image me fait rigoler doucement et détend presque l'atmosphère ce qui me fait un peu oublier que l'on est actuellement en train de parler de moi. Le fait qu'il m'exprime son respect comme ça me fait sentir une fois de plus que Clément est par dessus tout un mec entier et sincère, pas du genre à faire les trucs à moitié ni à dire autre chose que ce qu'il pense. Ce qui est vraiment sympa. Ce qui manque parfois chez certaines personnes. « C'est gentil merci. De mon côté j'admire vraiment les gens qui ont assez de cran et surtout assez de talent pour monter sur une scène. » Et là aussi c'est sincère. Le théâtre, art tellement effrayant qu'il en devient fascinant pour ceux qui n'ont pas forcément l'occasion de le pratiquer dans leur quotidien. C'est sa proposition qui suit, qui me surprend un peu. Enfin même pas un peu, en fait, beaucoup. Je pense que mes yeux doivent devenir un peu rond parce que si je ne m'y attendais pas. Pas que je n'aime pas le théâtre, loin de moi cette idée, mais simplement je pense pas franchement avoir ce qu'il faut pour faire ça, je pense pas vraiment avoir un atout scénique ou quoi que ce soit. Alors je suis un peu embarrassé, je ne sais pas vraiment quoi répondre, bien que sa proposition me fasse plaisir. « Je sais pas tu sais... Je suis pas vraiment doué pour ce genre de truc, enfin je veux dire j'ai vraiment de talent ou quoi que ce soit pour tout ça. » M'exprimer devant trois personnes pouvait parfois s'avérer compliqué, alors devant une salle ? Devant des inconnus ? Tout ça me paraissait tellement éloigné de ce que j'avais l'habitude de faire, tellement inaccessible, typiquement le genre d'activité qui pour moi, de mon point de vue, ne pouvait être réalisée que par les autres. Mais je sais pas, mon esprit va à cent à l'heure parce que je réfléchis, sa proposition me tente, sans que je ne sache vraiment bien pourquoi. Peut-être parce qu'elle est vraiment éloignée de moi en fait. Peut-être parce que j'ai besoin de ça en ce moment, de découvrir des nouveaux trucs, de meubler tout le temps que j'avais à cause de cette nouvelle vie. Et de le meubler bien. Alors pourquoi pas, pourquoi pas tenter de nouvelles choses et se jeter à l'eau, même si une partie de moi savait déjà que j'allais regretter rien qu'une demie-heure après avoir donné ma réponse. « Oh et puis tu sais quoi... Pourquoi pas après tout? Ça me fera sortir un peu. » Je lui souris, avant d'ajouter sur un ton un peu moins sérieux, « Je te promets pas que ça sera une réussite, mais je serai là. » 
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