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 those ocean eyes - (liam)

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Message(#) Sujet: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyDim 28 Jan 2018 - 22:26




those ocean eyes
Les rayons du soleil pénétraient dans ta chambre, venant s'abattre sur ta peau pâle et lisse. Tu combattais contre le soleil, grognant avant d'enfouir ta tête en dessous de l'un de tes coussins. Tu commençais à te rendormir, mais ton berger australien voyait les choses autrement. Ayant marre que tu restais allongée dans ton lit à rien foutre, il vient sauter sur toi avant de commencer à te lécher et mordiller de partout tout en aboyant légèrement. Sa queue ne cessait de bouger dans tous les sens, toujours aussi content de t'embêter. Tes grognements montèrent d'un étage, tu voulais l'insulter, mais tu ne pouvais pas dire non à sa tête que tu trouvais bien trop mignonne. Assis sur ton lit, il fit de même, vous étiez face à face. La tête dans le cul tu le regardais, lui qui était toujours heureux en haletant. Tu souris avant de le prendre dans tes bras pour lui caresser et lui faire des câlins. Il aboyait bien plus fort que précédemment et tu lui faisais signe de se taire, mais il continuait toujours autant. Baillant un bon coup, tu viens étirais tes membres sur le rebord de ton lit avant de lever. Une fois dans la cuisine, tu pris le temps de remplir la gamelle de ta bête avant de te préparer ton petit-déjeuner accompagné d'une clope à la bouche. Tu optais pour un simple café noir et tu viens t'affaler sur ton spacieux canapé. Les rayons du soleil étaient toujours sur toi, te brûlant quelques instants ton visage. Le fait de savoir que vous étiez un plein été dans un mois de janvier te faisait haïr ce pays. Pour les autres pays à ce moment-là il neige, il pleut, il fait gris, mais il ne fait pas un si beau soleil et un climat presque caniculaire. Appuyant sur l'un des boutons de la télécommande, la clim faisait son boulot. Buvant ton café tu te demandais à ce que tu allais bien pouvoir faire aujourd'hui. Le dimanche c'était le jour où aucun magasins n'étaient ouverts. Une journée où tout le monde préfère rester chez eux à ne rien foutre tout en déprimant sur le dernier jour du week-end. Toi, tu voulais sortir. Tu voulais te dégourdir les jambes et celles de ton chien aussi. Et puis, c'était bientôt l'heure de sa sortie matinale. Finissant ton café d'une traite tu levais ton cul de ce canapé avant de te diriger vers ta salle de bain toujours accompagné de ton canidé. Il te suivait où que tu allais, même à la maison. T'attendant de l'autre côté du rideau, tu prenais une douche bien froide contre ce climat bien trop chaud. Tu avais opté pour un simple haut, avec une jupe descendant jusqu'aux genoux accompagné de baskets noirs. Un petit sac à bandoulière venait s'ajouter à tes habits et une paire de lunettes de soleil. « Tu veux sortir ?» face à ta question, ton gros chien a aboyé en guise de réponse. Tu l'attachais de son harnais avant de sortir de ton appartement.

Dehors, il faisait chaud. Tellement que tu te détestais de ne pas avoir pris un léger chapeau. Tant pis, ta tête allait brûler comme celle de ton chien. Tu te dirigeais vers un mini parc près de chez toi pour laisser courir ton canidé. Là-bas il faisait ses besoins, tu jouais avec lui, il jouait avec d'autres chiens dont les maîtres ne cessaient de te draguer. C'est dans ces moments-là où tu regrettes de ne pas avoir éduqué ton chien pour attaquer quiconque tu voulais. Tu répondais à leurs questions par de faibles sourires, alors que tu rêvais de les insulter. Inventant un prétexte, tu étais enfin débarrassée de ces boulets. Continuant à déambuler les rues commerçantes de Logan City, tu ne tenais plus ton gros chien en laisse. Il n'a jamais été méchant avec qui que ce soit, tu le faisais entièrement confiance et les passants en profitaient toujours pour le caresser, prendre une photo, demander la race et son prénom. Son prénom, c'est vrai, il en a pas. Tu n'as jamais été doué avec ça, alors tu en as jamais choisi. Il a de nombreux surnoms qui peuvent faire office de prénom quand on te pose la question. Les yeux rivés sur ton téléphone, tu lisais un long message que t'avait envoyé ton manager. Bien trop long pour que tu lâches les yeux de ton chien qui, apparemment, s'était mis à courir tu ne sais où. En panique, tu rangeais ton téléphone dans ton sac avant de courir après lui. Au loin, tu le vois sauter sur quelqu'un et là, tu as eu peur. Peur que finalement ton chien pouvait bien être dangereux, mais tu ne voulais pas le croire, pas lui. Arrivé là où il était tu étais bien soulagée de voir qu'il a juste voulu faire la fête à quelqu'un, un inconnu. « Je suis désolée, d'habitude il ne fait pas ça sur un coup de tête, vraiment désolée...» pas vraiment un inconnu « Liam ?!» L'air surpris, tu ne t'attendais pas à le revoir et surtout sous ce contexte. Il t'avait donné son numéro, deux semaines auparavant, mais tu n'as jamais osé lui envoyer un message. Il doit sûrement penser du mal de toi après ça, mais tu ne voulais pas en parler, alors tu échappais à ce sujet. Se relevant de par terre, tu remettais la laisse sur le harnais de ton chien. Lui aussi, il ne t'attendait pas à te revoir. « Je ne sais pas ce qu'il lui a pris, sincèrement, tu n'as rien sur toi qui sent la bouffe pour chiens par hasard ?» Dis-tu sous un sourire timide, te rappelant de votre baiser. Tu regardais autour de vous, attendant une réponse. « Viens, on va boire un café» avais-tu suggéré à Liam. Tous les deux assis, face à face, ton chien avait préféré s'endormir en dessous de la table. Enlevant tes lunettes, tu faisais face à son regard, ce même regard qui ne t'avait plus quitté depuis cette soirée-là. Intimidée, tu essayais, tant bien que mal, de t'enfuir de ce regard en commandant un café au serveur et il fit de même. « Je ne pensais pas te revoir aujourd'hui et aussi soudainement à vrai dire.» Silence, encore et toujours. « Je t'ai ajouté sur mon téléphone, mais je ne savais pas quoi dire surtout après..» après le baiser « Enfin bref ! Il faut croire que mon chien t'aime bien !»
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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyJeu 1 Fév 2018 - 18:24




Those ocean eyes

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well. 



*Je pensais cette fois que ce serait différent. Que cette fille était un nouveau départ, une façon de me montrer le droit chemin vers ce qu'on appelait le bonheur. A croire que les hommes comme moi n'y avait pas droit. Je l'avais attendu. Peut être trop pour quelqu'un qui prétendait être intouchable. Ce message que j'avais espéré, cet appel en absence qui n'était jamais arrivé m'avait atteint plus que ce que je n'aurais cru. Cet absence. Ce vide. Ce manque. Oui, c'est ce qu'elle avait crée. Ce qu'elle avait laissé. Je pensais pourtant que nous étions sur la même longueur d'onde, ce baiser me l'avait confirmé. M'étais je trompé ? Dis moi Zelda, qui suis je pour toi...*  
Cette stabilité enfin trouvée qui s'effrite a nouveau, s'émerveiller des gouttes d'eau chaudes prisonnières de son regard. Le regard de la femme qui l'avait détruit, de nouveau dans sa vie. Si réel. Si peu supportable. Si douloureux. Prôner le silence et c'est ses protestations qui lui reviennent en pleine face. Un boomerang. Comment se remettre en question alors qu'il se considérait comme la principal victime du jeu de cet impitoyable destin. Hurler intérieurement mais personne ne peux m'entendre. Un appel au secours a jamais sans réponse. Pour finalement se rendre compte avec amertume que la seule qui pouvait t'aider a t'évader, t'apaiser répondait aux abonnés absents. Zelda. Et si un début de sentiment était susceptible de pointer le bout de son nez, Liam n'en était pas conscient. Pas encore. L'attachement, lui, était déjà bien ancré. Bien trop pour l'ignorer. Etrange lorsque la raison de sa promesse de ne plus jamais montrer d'attachement ou de sentiment envers une femme revenait dans sa vie, qu'il était justement a deux doigts de la rompre.  Après ces fameuses retrouvailles avec Hannah, Liam avait disparu. Quelque part dans un bar, noyer son chagrin dans l'alcool, surement. Rien de très net durant ces derniers jours. Pourtant assez pour lui rappeler son père et ses reactions similaires. Suffisant pour créer l'électrochoc. Il n'avait plus touché un verre d'alcool depuis cet instant. Jusqu'a la prochaine fois. Il s'était bien rendu au bar ou il l'avait rencontré dans l'espoir incertain de déceler sa silhouette...en vain. Comme si cette fille n'avait jamais existé. Comme si Hannah l'avait remplacé. Amertume et désarroi. Alors il avait bien fallu reprendre le court de sa vie. Briser les insomnies a coup de cambriolages, laisser la violence faire battre son coeur. Oublier. Essayer. Et la brèche se referme lentement.
Après une journée agitée au club, Liam avait enfin pu trouver le sommeil après des jours a errer dans un demi sommeil peuplé d'agitation, récupérant d'une fatigue qui le tenait sur les nerfs. Du moins plus que d'habitude. C'est le soleil de janvier qui l'extirpa de sa longue nuit. La douche termina de le réveiller, bien décidé a profiter de son dimanche loin du club, loin d'une éventuelle possibilité de tomber sur son ex. Sa cicatrice sur sa cuisse droite était amplement suffisant pour lui rappeler a son bon souvenir. Machinalement il s'habilla, passant sa main dans sa touffe de cheveux pour se trouver une coiffure correct qu'il ne tarda pas a trouver. Glissant son portable dans la poche de son pantalon avant de scruter les messages. Rien. Ses pas le guidèrent jusqu'au parc, les mains dans les poches, les yeux plissés, profitant de la chaleur du soleil jusqu'a ce qu'une tornade a poils non identifié ne vienne le percuter, l'obligeant a se retourner. Amusé, il laissa le chien lui renifler la main, lui faisant la fête comme si ces deux là se connaissait depuis toujours. Liam avait toujours aimé les chiens, excepté les pitbulls furieux qui utilisait sa cuisse comme plat de résistance. Cependant leurs entretiens l'avait toujours dissuadé, estimant qu'il n'avait pas le temps entre le club et son travail de barman. Il restait parfois plusieurs jours sans rentrer chez lui.
Une voix lui semblant familière parvint jusqu'a ses oreilles. Il se retourne, la surprise est de taille. 

- Liam ?!

Zelda ?! Lui reste silencieux, accusant le coup. Il avait passé des jours a attendre un signe de vie de cette même fille et voila qu'elle réapparaissait quand il s'y attendait le moins. Ignorant si il devait considérer son silence comme une envie de couper les ponts, il se retrouva troublé par sa propre réaction, ne sachant si il devait lui en vouloir ou au contraire être heureux. Si bien que sa bouche alterna a plusieurs reprises entre un fin sourire et l'indifférence. Elle se penche pour récupérer son chien.

- Laisses le, ça va...

Il se rend compte a quel point ce qu'il vient de dire est stupide comme mots de retrouvailles mais rien ne lui vient a l'esprit. Comme ci l'absence de Zelda l'avait de nouveau muré dans le silence. Un pas en avant, deux pas en arrière. On reprend tout a zéro. C'était ça, apprendre a connaitre Liam, avoir une patience hors du commun. 
De son coté, la jeune femme semble génée par l'approche de son chien, lui demandant ce qui avait bien pu l'attirer. Il secoue la tête, cherchant a l'intérieur de ses poches. Rien. Son regard vacille entre l'animal et Zelda. De nouveau cette attirance perceptible, presque rassurant que rien n'avait changé. Son regard s'éclaircie en entendant sa proposition. Il reste silencieux, s'installant a ses cotés, savourant ce nouveau moment a deux intérieurement. Elle tente de s'expliquer maladroitement sur la raison de son silence de ces derniers jours. Il hoche vaguement la tête.
Surtout après... Le flash de ce baiser furtif lui apparait comme une évidence. Elle n'avait pas osé faire le premier pas. Alors Liam a bien envie de reprendre le jeu. Là ou ils s'était arrétés. La réponse est toute trouvée. Percutante. Lui aussi pouvait jouer les provocateurs. Sourire en coin sur les lèvres, il prend enfin la parole.

- Timide Zelda ? Tu ne l'étais pas pourtant lorsque tu m'as...

Il bloque. Comme si le mot "embrasser" pouvait raviver trop de souvenirs. Le silence quant a la fin de sa phrase bien trop évocateur. Il change de sujet.

- Je l'aime bien ce chien. Il plonge son regard dans celui de Zelda, comblant enfin ce manque. Il hésite. Je suis content de te revoir.



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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyJeu 1 Fév 2018 - 21:05




those ocean eyes
La matinée ne cessait d'avancer au même rythme que les habitants de la ville qui se rendaient à leur boulot, chez eux ou partout, mais ailleurs qu'ici. Tu te retrouvais face à Liam, ce bel homme dont le regard et la présence t'avait bien manqué. Liam avait ce quelque chose qui te faisait du bien en étant à ses côtés, comme si tu n'étais plus la seule ici à avoir vécu le désordre et le chaos. Tu as arrêté de compter les fois où tu t'étais torturée l'esprit devant ton téléphone, ne sachant pas quoi envoyer comme premier message, te faisant repenser à tes années d'ados pré-pubères, tu t'es sentie bien conne à ce moment-là. Liam te faisait de l'effet, t'attirait de par sa beauté, son charme irrésistible, mais surtout par ses yeux remplis de secrets dont tu aimerais percer à jour les vérités. Aujourd'hui, allait être le jour où tu allais essayer d'en apprendre un peu plus sur lui. Tu ne connais que son nom, son métier et qu'il ne faut pas évoquer le sujet de son père avec lui, le rendant dans un état où tu ne voulais plus revoir ce visage meurtri par un passé douloureux. Tu sentais comme si tu devais le protéger quoi qu'il arrive, parce-qu'il te ressemblait bien plus que tu ne l'imaginais. Ton regard vient se poser sur ses lèvres pulpeuses et délicieuses. Tu te mordis légèrement et discrètement ta lèvre en te rappelant votre baiser timide. La sensation de ses lèvres sur les tiennes te manquent et tu voulais en goûter encore un peu plus jusqu'à ne plus avoir de souffle pour continuer. Vous vous échangiez des regards, des sourires et des malaises de par ce silence, mais vous avez pris l'habitude. Le serveur était revenu pour vous servir vos tasses de café dont tu avais empressé de tremper tes lèvres dedans. Comme pour te donner de la force pour ce qui allait se passer entre vous, aujourd'hui et en ce moment-même. «Timide Zelda ? Tu ne l'étais pas pourtant lorsque tu m'as...» Les yeux surpris par cette phrase qu'avait sorti Liam t'avait laissé bouche bée. Sur le coup, tu ne savais pas quoi dire face à cette remarque car, au fond, il avait bien raison. Pourtant, tu avais lâché un petit rire dont tu avais essayé de le cacher sous ta main, un reflex que tu as depuis petite à cause de ta famille vietnamienne. Tu n'as jamais compris pourquoi les femmes asiatiques faisaient ça, mais tu avais pris l'habitude même si tu ne le faisais pas tout le temps. Liam souriait de pleines dents face à ta réaction, le rendant encore plus sexy et attirant à tes yeux. « Serais-tu en train de me juger Liam ? Tu veux que je parte déjà c'est ça ?» avais-tu répondu sur de l'humour simple et efficace pour le faire lâcher un petit rire timide. Cette bonne et douce atmosphère te faisait oublier tous tes soucis du quotidien, il avait le don pour adoucir tes pensées en chassant les idées noires. « Je l'aime bien ce chien.» Changeant de sujet, il avait décidé de faire une petite remarque sur ton gros canidé qui dormait depuis tout à l'heure. Tout en regardant ton chien, tu lui répondis ; « C'est le meilleur»

« Je suis content de te revoir.» Comme tout à l'heure, cette phrase qui était sortie de sa bouche t'avait laissé sans voix. Plongeant petit à petit ton regard dans le sien, il avait dit, car il le pensait. Tu ne rougissais guère, mais tu étais heureuse d'entendre ces mots. Ces mots dont tu n'avais plus jamais entendu jusqu'à ce jour-ci. Tu lui souris avec assurance et sous un ton plus calme tu lui répondis ; « Je suis contente de te revoir aussi, Liam» Un petit pincement au cœur, tu ne regrettais pas, mais cette sensation de se sentir apprécié et comprise te faisait du bien. Tu ne savais pas ce qu'était ce sentiment étrange qui envahissait ton corps entier, mais tu ne voulais pas qu'il s'en aille. Comme tu l'avais pensé auparavant, tu voulais en savoir un peu plus sur lui. Buvant une autre gorgée dans ta tasse, tu viens la pousser de quelques centimètres de toi avant de poser tes deux coudes contre la table pour poser ta tête sur tes deux mains entrecroisées. Une tentative pour te rapprocher un peu plus de lui, brisant cette intimité qui commençait à ta saouler. « Maintenant que j'y pense, je ne connais pratiquement rien sur toi et pareillement pour toi. Déjà, je dirais que tu es un peu plus vieux que moi, sans te vexer bien entendu !» Jouant encore sur l'humour pour le mettre en confiance et dans une bonne atmosphère. « Ensuite, tu es Australien ou tu viens d'un autre pays ?» Liam appréciait ce petit jeu de curiosité que tu l'offrais et était prêt à répondre à tes questions, mais brûlait d'envie d'en savoir bien plus sur toi aussi, le rendant terriblement craquant. « Moi, tu sais, je n'ai que vingt-cinq ans» avais-tu lâché avec un petit rire en coin, tu mentais bien évidemment, même si au fond tu rêvais que ce soit bien réel.
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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyVen 2 Fév 2018 - 22:32




Those ocean eyes

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Il ne réalise pas vraiment. Lui qui s'était résigné a tirer un trait sur elle, sur ces éventuels retrouvaille malgré cette envie de la revoir bien trop pressante pour être ignorée. Ce manque qui ne se comblait pas. Depuis que son regard s'était posé sur elle. Depuis que sa main avait frolé la sienne. Depuis ce baiser. Il avait du se rendre a l'évidence, le silence de Zelda lui ouvrant des portes sur cette vérité susceptible de l'effrayer. Cette fille était peut être plus importante qu'il ne l'aurait cru. Bien plus qu'une simple attirance, Liam ressentait le besoin de la protéger. Et ça depuis le moment ou sa souffrance s'était mélée a la sienne. Ou son silence avait murmuré bien des choses au creux de son oreille. A partir de ce moment elle ne l'avait plus quitté. Peu importe la distance, elle avait laissé sa marque, son image gravé quelques part dans sa mémoire. Difficile d'attirer l'attention d'un homme tel que Liam. Zelda avait fait bien plus que ça. Tout comme l'on pouvait devenir accroc a la drogue, accroc a l'alcool, on pouvait également l'être pour quelqu'un. Penser plusieurs fois a la même personne des jours durant, c'est un bon début. Le signal d'alerte. La pente s'intensifie, il est encore temps de tout stopper avant la chute. Brutale. Ou bien se laisser tenter. Encore. Et encore. Jusqu'au point de non retour. Ignorer les conséquences, jouer la sourde oreille et prétendre que tout ira pour le mieux. Que tout était sous contrôle. On gagne rarement a ce jeu, elle prend souvent le dessus bien avant que l'on s'en aperçoive. Vicieux. Le principe même de la drogue. Zelda était sur le point de passer le pas. Dangereuse mais ô combien délicieuse. 
Liam penche légérement la tête sur le coté, observant le chien couché a leurs pieds. Calme et apaisé. Lui, n'avait aucune idée de ce qu'il se passait au dessus de lui. Si les animaux pouvait pleinement comprendre les interactions humaines, il aurait certainement gardé un oeil ouvert. Ou bien deux. Se redressant, Liam fouilla la poche droite de son pantalon pour en sortir des lunettes de soleil qu'il posa sur son nez pour éviter l'aveuglement du soleil. Egalement une façon subtile de s'y "cacher" dérrière, observer la jeune femme a sa guise avec un peu moins d'appréhension. Elle qui lisait si bien dans son regard, pouvait elle en faire de même en avançant a tâtons ? Son regard vadrouilla autour de lui sans vraiment trouver de point d'accroche, sa tasse de café pendue a mi chemin entre la table et ses lèvres. 
Je suis content de te revoir. Il semble presque regretter ses propos, peut être dit un peu trop précipitamment pour quelqu'un qui voulait jouer la carte de l'indifférence, faire comme ci son silence ne l'avait pas affecté plus que ça. Mensonge. Jusqu'a se mentir a lui même. A vrai dire, il plongeait dedans depuis presque toujours mais ne s'était jamais laissé submergé. Il fallait apprendre a nager dans cette marée incertaine lorsque l'on menait une double vie. Ne jamais se laisser rattraper par les sables mouvants, c'est tout ce qui compte. 

Je suis contente de te revoir aussi, Liam.

Il tente de freiner ce rictus qui cherche a chasser cette froideur naturel, n'y arrive qu'a moitié. Le regard en biais dans sa direction, il savoure intérieurement. Ses lunettes cachant ses yeux au milieu de sa chevelure noire lui donnait un air d'autant plus mystérieux. Presque sexy. Sexy, Zelda, elle, l'était. Il n'avait pas besoin de s'y reprendre a deux fois pour le remarquer. Elle avait toujours ce petit quelque chose qui l'avait fait craquer la première fois. Elle se mord la lèvre, lui, passe en synchronisation sa langue sur les siennes comme pour chercher a se rappeler le gout de la jeune femme avant de se détacher d'elle a nouveau. Non, rien n'avait changé. Soudain Zelda vient rompre le silence, attirant son attention. Elle est curieuse, se décide enfin a poser les premières questions, celle qui n'avait pas eu le temps d'avoir été posée lors de la précédente rencontre, bien trop occupé a analyser les silences de chacun. Il y a des limites au silence. Liam sourit a nouveau. Nous y voila. Il se décide a répondre, lui offrant une première réponse. Elle allait devoir creuser un peu plus pour en apprendre plus sur lui. Ou bien en dévoiler un peu plus sur elle. Donnant donnant. Il n'était pas du genre a se dévoiler si facilement mais ça elle l'avait bien comprit. Lui aussi.

- Je suis d'ici, j'ai toujours habité dans le coin. Et toi ?

Vague, comme toujours. A croire que c'était devenu sa marque de fabrique. Son sourire s'élargie au rire de la jeune femme. 25 ans. Si jeune. 

- L'age de l'insouciance. Le temps s'empresse de balayer tout ça. Liam avait fait du temps son principal ennemi depuis qu'il avait passé le cap des 30 ans, trouvant que tout s'était accéléré sans crier gare. Il la défit dérrière ses lunettes. Tu me donnes quel age ?

Fais attention a ce que tu dis s'entend il rajouter avant de pouffer de cette même manière qui pouvait le rendre attachant. Liam installe ses coudes sur la table de la même façon que Zelda, rapprochant leurs visages, le parfum de la jeune femme balayé par la petite brise, sa voix plus basse, plus sensuel comme pour ne pas briser cette intimité, comme pour prouver qu'il n'avait pas perdu la main dans le jeu.

- Je connais ton prénom, ton age mais ce n'est pas suffisant. J'aimerai en savoir plus sur cette fille qui embrasse les barmans avant de disparaitre dans la nuit. De nouveau ce rictus déstabilisant. Il romp le contact, s'adossant a sa chaise sans la lacher des yeux. Surprend moi.

Dis moi qui tu es, je te dirais qui je suis.



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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptySam 3 Fév 2018 - 15:00




those ocean eyes
Liam vient mettre ses lunettes de soleil, cachant à ta vue ses beaux yeux et son regard ténébreux. Tu fis une mine assez dégoûtée, mais tu le trouvais mignon à vouloir se cacher de ton regard. Tu aurais pu faire pareil pour le faire chier, mais tu avais un arbre qui cachait le soleil de ton côté, ça n'aurait donc servi à rien. Quand bien même, tu ne cessais pas de le regarder à travers ses lunettes. Il eut un petit rictus au coin de ses lèvres, mais pas assez discret pour pas que tu le remarques, tu fis de même. Attendant une quelconque réponse à tes questions, tu le regardais toujours dans les yeux, un moyen pour voir s'il allait lâcher pris à un moment donné. Noyant ton regard, tu te perdis dans tes pensées. Tu n'as jamais eu l'intention de te faire passer pour une sale égoïste aux yeux de Liam, tu n'as jamais voulu qu'il pense du mal de toi, tu avais juste peur. Peur qu'au final ce court baiser l'aurait pu faire regretter d'être venu te parler ce soir-là. Bizarrement, les baisers tu as l'habitude d'en faire qu'ils soient bons ou non, mais tu n'avais plus eu cette fâcheuse habitude d'y déposer légèrement tes lèvres contre celles de quelqu'un d'autre. Comme si tu avais peur de leur faire du mal, comme si au fond tu étais bien quelqu'un de timide. Si ça n'avait tenu qu'à toi tu aurais continué ce baiser en un plus fougueux et passionnant, mais alors pourquoi ne l'as-tu pas fait ? Liam était-il devenu quelqu'un de spécial à tes yeux ? Quelqu'un dont tu as envie d'y aller doucement, pas à pas, sans trop brusquer les choses. Oui, tu voulais le connaître avant tout. Savoir ses faiblesses, ses peurs, ses démons avant de le réconforter dans tes bras grands ouverts. Et si, à cette soirée-là, Liam n'avait pas fait le premier pas pour venir te parler, l'aurais-tu fait ? Sûrement pas. Tu aurais continué à le regarder de loin, priant pour que ce jour arrive, mais jamais tu n'aurais franchi le premier pas. Parce-qu'il est spécial à tes yeux et tu ne comprends pas comment ni pourquoi. Tu voulais encore l'embrasser, encore sentir la sensation de ses lèvres pulpeuses contres les tiennes, mais pas maintenant. Tu voulais qu'il te montre que, lui aussi, le voulait. Une chose était sûre ; vous vous plaisez réciproquement. Tu viens tremper une dernière fois tes lèvres dans ton café avant de le finir tout en grimaçant pendant un court instant. Il n'était pas si bon que ça il fallait croire. « Je suis d'ici, j'ai toujours habité dans le coin. Et toi ?» Répondant enfin à l'une de tes questions portant sur sa nationalité, tu en es restée assez déçue de savoir qu'il était bien Australien. Toi qui pensais qu'il aurait pu être Américain, il faut croire que son accent n'était pas assez prononcé. Il n'a donc jamais quitté cet endroit comparé à toi qui a fui ton pays et ta ville natale. Même si cela fait presque dix ans que tu vis ici, tu as toujours quelques endroits qu'ils te sont encore inconnus, tu aimerais bien que Liam te fasse visiter les alentours que tu ne connais pas encore. Tu es toujours restée à Brisbane, tu n'as pas vraiment voyagé en Australie si ce n'est pour quelques virées dans d'autres villes pour juste des séances photos qui duraient une journée entière avant de rentrer chez toi le soir, complètement crevée. Tu as bien aimé Sydney, mais sans plus, ce pays ne t'a jamais convaincu par ses paysages comparé à la Nouvelle-Zélande. « Je suis néo-zélandaise, même si on ne dirait pas. Après tout, l'accent australien se ressemble beaucoup à l'accent néo-zélandais. Tu n'y es jamais allé ?»

« L'age de l'insouciance. Le temps s'empresse de balayer tout ça.» Choquée, tu l'étais. Tu ne pensais pas que ton petit mensonge allait passer avec Liam, mais il faut croire qu'il avait un petit côté naïf, le rendant beaucoup plus mignon. Face à ça, tu viens rire pour cacher ta petite gêne. Grâce à tes gênes d'asiatique beaucoup de personnes ont du mal à deviner ton réel âge du premier coup. Même si tes vingt-cinq ans te manquent, tu n'as jamais redouté la trentaine. Tu savais que ce jour allait arriver. Souriant avec toutes tes dents, tu regardais toujours Liam « Oh Liam, mon côté asiatique t'a joué un petit tour, mais je suis quand même flattée. Les vingt-cinq ans, ça fait cinq ans que je les ai passés maintenant» Tu remarquais à ses quelques traits de son visage dont tu arrivais encore à voir, qu'il était quelque peu surpris de savoir que tu avais passé le cap de la trentaine. Et aussi un peu gêné de savoir qu'il a été pris au piège, souriant timidement. Il te prenait au défi de deviner son âge, tu ne devais pas te tromper. T'adossant complètement sur le dossier de ta chaise, croisant les jambes ainsi que les bras, tu réfléchissais. Regrettant qu'il avait mis ses lunettes, tu ne pouvais voir s'il avait déjà quelques petites rides apparentes ou non, mais dans tes souvenirs, tu n'en avais pas vu. Une chose était sûre pour toi ; il était un peu plus vieux que toi. Te mordant un peu plus fort ta lèvre, peur de dire une connerie, tu tentas quand même ; « Je dirais que tu as trente-cinq ans.. ?» Il vient rire en voyant ta mine grimaçante et hésitante. « Arrête de te moquer ! C'est pas de ma faute si tu es vieux !» Le provocant dans tes paroles, tu ne le disais pas par méchanceté et il le savait très bien. «Je connais ton prénom, ton âge mais ce n'est pas suffisant. J'aimerais en savoir plus sur cette fille qui embrasse les barmans avant de disparaître dans la nuit.» Et toc. Répondant à ta petite provocation, lui avait bien fait fort. Te faisant presque regretter ton petit jeu. «Surprend-moi.» Cette dernière phrase faisait écho dans ta tête et tu venais lever tes sourcils au ciel. Ta vie n'avait rien de surprenante, ta vie était juste banale si on oubliait le moment de tes dix-sept ans dont il pouvait s'en mordre les doigts pour que tu puisses lui raconter un jour, tu devais rester mystérieuse à ses yeux. « Ma vie est banale, tu vas vite t'ennuyer en l'entendant, mais bon puisque tu le veux mon cher Liam» Reprenant ton souffle, tu cherchais les mots justes à lui dire sans évoquer les moments difficiles ; « Je suis née le premier janvier à Wellington en Nouvelle-Zélande et j'y ai grandi dans la même ville jusqu'à mes vingt et un ans. Comme tu peux le voir à ma tête, j'ai des origines asiatiques et comme tu le sais déjà, des origines vietnamiennes par mes parents.» Oui, ça il le savait après avoir entendu ton prénom vietnamien.« Depuis petite mes parents n'ont jamais cessé de me parler dans leur langue ainsi que de m'emmener chez ma grand-mère maternelle au Viet Nam. De ce fait, je parle couramment anglais et vietnamien. Je peux paraître pour une autre femme quand je commence à parler ou insulter en vietnamien» Quoi dire d'autres ? Tu cherchais « Ah et comme la Nouvelle-Zélande est le meilleur pays, leur deuxième langue officielle est la langue des signes dont je me débrouille assez bien ! Mais malheureusement elle n'est pas universelle comme on pourrait le croire.» Il écoutait attentivement, tu n'aimais pas raconter ta vie entière comme si c'était un livre ouvert. Tu ne voyais pas ce que ta vie pourrait bien être passionnante. « C'est à mes vingt et un ans que je décide de poursuivre ce que je sais faire depuis mes douze ans, poser derrière un objectif. En Nouvelle-Zélande j'apparaissais déjà dans quelques magazines pour des vêtements ados et j'ai simplement voulu continuer dans cette lancée, mais ce n'est pas à Wellington que j'aurais eu toutes ces opportunités alors je suis partie pour Brisbane et j'ai passé direct une audition dans une petite agence à l'époque» Tu es surtout partie à cause de tes parents. Tu les as fuis, tu as fui cette pression qu'ils avaient sur toi et ce regard qui te dégoûtait chaque jour à presque en vomir. Mais ça, c'était un secret pour lui. « Quoi dire encore ? Hm... Mon nom de famille est typique vietnamien comparé à mon prénom ; Trần et ça fait trois ans que j'ai ce gros chien qui n'arrête pas de dormir depuis tout à l'heure !» Voilà, c'était tout ce que tu avais à lui dire. Rien d'intéressant en soit, mais c'était une petite partie de ta vie que tu pouvais lui dévoiler sans aucun remords. Toujours les bras croisées entre elles, tu le regardais d'un air provocateur, tu attendais son tour.

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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyMer 7 Fév 2018 - 19:30




Those ocean eyes

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well. 



*Je bascule sous mes propres paroles. C'est comme un flash. Une évidence refoulé. Sans quoi je n'en serais pas là. Ce baiser signifiait bien plus. Le jeu a tourné. J'ai succombé. Ce que je craignais aveugle mon esprit. Une lumière qui jaillit au bord des ténèbres qui m'envahissait. Cette étrange sensation, c'était ça. Ce pré sentiment qui fait battre mon coeur. L'envol des oiseaux a l'approche du tsunami. Un tsunami émotionnel. Zelda s'est engouffrée dans la brèche. Frolé ma faiblesse. Tout comme Hannah l'avait fait des années auparavant. Le même scénario est en train de se répéter sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Sans que je ne veuille y faire quoi que ce soit. Cette fille qui m'observe. Creuse l'intérieur de mes pensées, c'est difficile a expliquer, difficile a admettre. Elle me fait du bien. Ma poitrine se libère. Ces derniers jours passés a chercher de l'oxygène, un sens a ce qu'il m'arrivait, a ses cotés semble si loin et si proche a la fois. Elle est ce bien qui fait mal, celle qui réveille cette intime peur de l'abandon, celle qui m'observe me noyer dans ses non dits. Et je ne sais plus nager. Je reste impassible en désynchronisation avec mon esprit qui s'amuse a me jouer des tours. Peut être est ce le retour d'Hannah qui fait que je ne suis plus si sur de moi. Peut être est ce le silence de Zelda qui emplifiait mes peurs de créer une relation a sens unique. J'étais si différent de l'homme que je pouvais être avec elle. Tout comme j'avais pu l'être avec Hannah. Chasser la violence pour la remplacer par la douceur meurtrière d'une vieille crainte. Transformer la nervosité en un goutte a goutte d'adrénaline. Celle qui me poussait a jouer avec le feu. Peu importe les conséquences. Avancer tête baissée, les yeux fermés. Je voulais qu'elle fasse partie de ces conséquences. Je savais me montrer persistant. J'essayais de faire confiance a ce sixième sens. Celui qui me murmurait, au comble des tentations, que le mirage était bien réel. Réciproque. Pourvu qu'il ne se trompe pas. Pourvu que je ne me trompe pas. Sans quoi l'atterrissage risquait d'être enflammé.
Je passe une main dans mes cheveux, replacant une mèche sombre, la tête légérement en arrière sans jamais la lacher des yeux. Je me dis que j'ai envie d'arriver a ce moment. De lacher prise. Rejouer ce baiser sans être effrayé par la suite, écouter nos réels envies sans avoir a se cacher, se chercher. Passer ma main dans sa chevelure brune et lui dire que tout ira bien. Je crois au moment. S'il n'y a pas le moment, à ce moment-là, il faut arriver à ce moment-là, au moment qu'on veut. 
Ce voyage dans lequel elle m'emporte, ce qu'elle pourrait me faire ressentir sous ce coeur désaccordé si la carapace se brisait réellement sous ses assauts, plus que ce que je ne ressens déjà. Electrisant. Effrayant. C'était ça la vie. C'était ça exister. Être la douleur d'un autre. Ce qui a commencé par une amitié s'est renforcé. J'aimerais tellement avoir la force de le montrer. Et même si j'erre, je te garde en tête. Tu es une bougie derrière la fenêtre lors d'une nuit noire et froide d'hiver. Et je me retrouve plus proche que je n'aurais jamais pensé.  

Je suis néo-zélandaise, même si on ne dirait pas. Après tout, l'accent australien se ressemble beaucoup à l'accent néo-zélandais. Tu n'y es jamais allé ?

Je secoue la tête, enveloppé par sa voix. Elle se livre. Enfin
J'irais si tu es mon guide.*
Lui qui n'avait jamais réellement quitté Brisbane se surprenait a des envies de voyage. Trop ancré a son père surement. Cette ville avait été synonyme de destruction et de renaissance. Liam ne s'était jamais résolu a la quitter. Son père, lui, avait finit par déserter, emportant ses démons avec lui. Si il avait eu la batmobile a l'époque, cela lui aurait permit de mettre le plus de distance possible entre eux. Ce qui existait dans la réalité était si différent des films. 
Soudain il entend Zelda pouffer, son attention se concentre a nouveau sur elle. En entendant ses paroles, une moue renfrognée s'installe sur son visage, surement du fait de s'être laisser avoir si facilement. Naif il l'était pour certaine chose. Trait de caractère qu'il avait gardé de cette enfance jamais vraiment terminé. Ou bien jamais vraiment commencé. Zelda l'oblige a affronter cette réalité mais il finit par ranger sa froideur au placard et son rire fait écho au sien.

- Petite menteuse. Souffle il, s'avançant a nouveau, les coudes sur la table avant de repousser son café a demi vide, comme si il cherchait a impressionner la jeune femme. Félicitation, tu viens de me vieillir d'un an. Mais je te pardonne...parceque c'est toi.

Petit clin d'oeil vocal. Une façon de lui faire comprendre son importance a ses yeux a travers un brin d'humour. S'ensuit alors un long monologue qui semble surprendre Liam. Il boit ses paroles, connait enfin la femme derrière le masque. En partie. Ce qu'il lisait dans ses yeux ne ressortait en rien dans ses mots. Alors il reste silencieux et écoute. Pris au piège. Donnant donnant. Et le regard provocateur de Zelda le rendait soudain nerveux. Pourtant il se lance, prend les devants, n'ayant plus envie de se cacher. Pas avec elle. Tombe le masque. Ses lunettes prennent place sur la table, le mensonge au bord des lèvres car jamais il ne prendrait le risque de dévoiler quel homme il était réellement. C'est de cette double vie dont il parle. Pimenter le mensonge d'une pointe de réalité assourdissante. 

- Je suppose que c'est a mon tour. Silence. Mon nom c'est Weiss. Liam Weiss. Comme je t'ai dis, j'ai toujours vécu ici. Faut croire que je me suis attaché a Brisbane. Je suis pas vraiment du genre a parler de ma famille, ça a jamais été mon truc, les relations, tout ça... Son ton est plus grave mais il ne revient pas en arrière, sait déjà de quoi il va parler. Douloureux mais nécéssaire. Il voulait que Zelda connaisse cette partie de lui. Après lui avoir caché, il se devait de mettre cette histoire a jour. Je n'ai pas de mère, j'ai vécu avec mon père. Ce dont je ne voulais pas te parler l'autre soir, ce n'était pas le moment. Disons que ce que nous avions établis n'était pas vraiment une relation qu'un fils a avec son père. Il change de position, détourne le regard. Sa salive difficile a passer. Sa mâchoire crispée, il change de sujet, sa voix prenant un autre ton. Je suis parti et je suis devenu barman, comme tu le sais. Le monde de la nuit m'a toujours attiré. On y fait parfois des rencontres inattendus. 

Sourire malicieux. Il parle d'elle, a Zelda de faire la rapprochement. A nouveau ce silence qui s'installe. En mentionnant son père, Liam en avait dit bien plus que la jeune femme qui était restée sobre. Il fouille son regard. Confession intime en plein jour. Il hésite. Craque.

- Ce que tu m'as dis. Ce n'est pas ce que je lis dans ton regard.

Et le piège se referme sur elle comme il s'était refermé sur lui.



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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyVen 9 Fév 2018 - 22:58




those ocean eyes
« Petite menteuse» Ces mots tu les avais entendus. Ils résonnaient sans cesse dans ta tête, comme une boucle infinie. Oui tu l'étais, tu étais une petite menteuse. Ou du moins tu l'es devenue avant d'être comme un poisson dans l'eau dans ce domaine. Tu l'es devenue pour te protéger tout simplement, pour te forger une toute nouvelle personnalité. Ta vie n'a été que désastreuse, misérable, alors pourquoi la raconter ? Tu pouvais encore entendre le doux son agréable de l'océan indien, sentir l'eau froide sur tes pieds après le passage de quelques vagues et leurs écumes. La plage en Nouvelle-Zélande était ton seul endroit où tu pouvais te réfugier avant de rentrer chez tes parents. Tu restais là, assise sur le sable froid, regardant l'horizon, pensant à comment aller être l'avenir après que tu ne pouvais plus enfanter. Sûrement une vie triste, tu pensais. Mentir, tu le fais tous les jours. Les sourires, le visage radieux et joyeux qu'on peut voir sur les magazines ou affiches ne sont qu'un masque que tu portes. Le métier de mannequin est un métier triste et où tu es tout le temps seule. Où tu ressens toujours cette sensation de vide en toi, comme le vide des abysses. Avec Liam, tu voulais tout lui révéler, mais tu as peur des représailles, des remarques, comme toujours. Tu as peur qu'il s'enfui de ta vision comme un albatros avec ses longues ailes. Y aller petit à petit était la seule solution dans tout ça. « Mais je te pardonne...parce que c'est toi.» Parce que c'est toi. Que voulait-il dire par là ? Liam te voyait-il comme quelqu'un d'important à ses yeux, lui aussi ? Était-il aussi tombé dans ce tourbillon, cet ouragan de sentiments étranges et inconnus qui te succombent chaque seconde que tu passes avec lui. Alors, tu souris, comme tu arrives si bien à le faire. Ne le lâchant jamais des yeux, le confrontant toujours à ce conflit, à ce jeu de séduction qui ne cesse de se passer entre vous. Une légère brise vient passer entre tes longs cheveux noirs, te mettant une quelques mèches sur ton visage, rendant floue la vue que tu avais de Liam. Cet homme mystérieux dont son regard te plonge dans un avenir incertain entre vous deux. Rangeant tes quelques mèches derrière tes deux oreilles, tu repris un dernier souffle avant d'écouter l'histoire, ou du moins ce que Liam avait à dire sur lui. Il essaie de se livrer, de raconter son passé tout en étant à la recherche de ses propres mots, peur d'en dire trop, comme toi. Liam voulait garder sa part de mystère dont il en profitait pour t'attirer encore plus vers lui. Comme il te l'avait dit, il a toujours vécu ici, à Brisbane. Lui qui n'avait jamais voyagé comparé à toi, lui qui a toujours croisé les mêmes rues rappelant son passé, heureux ou malheureux pouvait-il être, comme faisait-il ? N'avait-il jamais envisagé de fuir cet endroit ? Cette ville ? Ce pays ? Quelque chose devait l'en empêcher, mais quoi ? Un sentiment de mélancolie, de nostalgie ? Car, c'est vrai, la Nouvelle-Zélande, ton pays natal te manquait à toi aussi. Tu aimerais y retourner, mais le simple fait de penser à revoir tes parents te faisaient redouter ton choix. Tu souris pensant à ce qu'un jour, peut-être, tu l'emmènerais visiter ce pays dont tu aimes tant. Le faire visiter l'immensité bleu qui te servait de refuge pour t'évader de la vie réelle. Tu as toujours eu envie de naviguer sans avoir un but précis, ni un lieu où aller. Juste être dans un grand navire à toi et rencontrer de nombreux marins, tortues et peut-être même des corsaires voir des sirènes.

« Je n'ai pas de mère, j'ai vécu avec mon père. Ce dont je ne voulais pas te parler l'autre soir, ce n'était pas le moment. Disons que ce que nous avions établis n'était pas vraiment une relation qu'un fils a avec son père» Cette soirée-là, tu avais raison sur ce point. Quand tu as évoqué le mot "père", Liam avait perdu toute trace de bonheur sur son visage. Les relations entre les parents et vous, c'était bien quelque chose dont vous connaissez. Quand bien même l'histoire pouvait être différente, vous pouvez vous comprendre. Tu ne sais pas encore ce que ce fameux père avait fait pour mériter la haine de son fils sur ses épaules, mais c'était sûrement quelque chose de grave. Toi, tes parents tu ne les haïssais pas, mais votre relation n'était plus comme avant. Vous êtes devenus distants et c'était mieux ainsi. Vous étiez tous les deux des naufragés d'un naufrage parental. Vous étiez retrouvés seuls sur une île perdue, où vous avez dû bâtir une toute nouvelle vie et perception de la vie. Mais ce n'était pas suffisant pour toi, tu voulais en savoir plus sur lui, sur ce père, sur son passé avec lui. Mais tu ne voulais pas trop brusquer, pas maintenant, c'est trop tôt. « On y fait parfois des rencontres inattendus» Même des rencontres merveilleuses, mais ça tu l'avais gardé dans ta tête, te mordant la lèvre alors que tu avais failli la sortir de ta bouche comme une idiote. Une moue toute nostalgique s'était dessinée sur le beau visage de Liam, te donnant encore plus envie de lui dire que tout allait bien, de le prendre dans tes bras parce que tu ressentais sa douleur et sa mélancolie. Il ne te lâchait pas du regard et tu faisais de même. Il scrutait encore plus ton visage, tes réactions, tes yeux, comme s'il cherchait quelque chose. Ce que tu avais dit ne le suffisait sûrement pas et c'était bien le cas après sa phrase te retrouvant piéger dans un piège dont tu devais t'en sortir. « Ce que tu lis dans mon regard c'est de l'empathie Liam.» Et tu ne mentais pas, du moins, tu te préservais. « Si je suis partie de Wellington c'est bien pour le travail, mais aussi pour fuir de mes parents et toute cette pression sur mes épaules» Les yeux dans le vide, fuyant son regard, tu avais la vision de tes parents et de leur regard qui t'effrayait. « Disons que... je les ai déçus. Profondément déçus et ils me l'ont bien fait comprendre jusqu'à ce que je parte. J'ai été malchanceuse tout simplement et ils n'ont pas aimé» Tu avais réussi à dire la vérité en cachant une grande partie. Le regard toujours dans le vide, un frisson horrible et glacial vient pénétrer ton corps. L'impression de les avoir en face de toi. Ils n'ont jamais dit qu'ils étaient déçus, mais tu as toujours compris ce message dans leur regard froid et remplis de pitié. Car oui, c'était de ta faute, tu as été maudite. Les yeux quelques peu mouillés par ces souvenirs, tu reprenais ton esprit en retrouvant le regard inquiet de Liam sur toi. Tu raclais ta gorge avant de reprendre, la mâchoire crispée, « Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, ce n'est rien ne t'en fais pas. Il faut croire que j'ai laissé trop longtemps ma coquille ouverte» Tu lui souriais, tu ne voulais pas qu'il s'inquiète et encore plus qu'il te pose des questions. Aucunes larmes n'avaient coulé sur ta joue, tu avais pris l'habitude de les retenir.
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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyJeu 15 Fév 2018 - 17:53




Those ocean eyes

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well. 



*Elle me scrute. Peut être que Zelda en attend plus de moi. Que mon histoire n'est pas fondée que sur ça. Un homme qui avait toujours vécu ici, une vie sans trop d'importance, tiraillé par ses relations passées, jouant les barmans mystérieux pour gagner de l'argent. Si elle pense pouvoir creuser plus derrière ces mots, elle ne se trompe pas. Il n'y a pas que ça. Il n'y a jamais eu que ça. Je ne peux me détacher de sa bouche, de ses yeux. De cet aura qui m'attire inexplicablement vers elle, je frôle le danger comme j'avais pu le faire avec Hannah. Céder a ce que je ressentais, ce que je croyais ressentir, c'était prendre le risque quelle découvre qui j'étais réellement. On ne se cache pas indéfiniment. Pourtant a cet instant précis, songer a me détacher d'elle pour la protéger semblait bien plus douloureux que le fait qu'elle découvre qui j'étais. Deal with it. Je voulais être libre de cette souffrance. Elle. C'est tout ce qui compte. Les minutes passent. Un millième de seconde pour réaliser que je ne ferais pas marche arrière. J'assumerais les conséquences. Alors je la fixe. Un peu trop intensément. Je ne m'en rend pas compte. L'impression d'assister a un cours d'hypnose ou le courant passe plus que de raison. 
Mon nom c'est Weiss. Liam Weiss. J'ai toujours vécu a Brisbane. A croire que je me suis attaché a cette ville. Je n'ai pas de mère. Elle est morte en me mettant au monde, de ce fait je ne l'ai connu que par quelques photos et a travers les dires de mon père. Par les liens du sang il est mon père, je ne l'ai jamais considéré comme tel. Ce dont je ne voulais pas te parler l'autre soir, c'était ça. Sa femme c'était l'amour de sa vie, il n'a jamais accepté sa mort alors a rejeté la faute sur moi. C'est devenu un alcoolique. Pervers narcissique. Trop jeune pour avoir les moyens de me défendre alors j'ai subis. Jusqu'au bout. Des mots. Des menaces. Et lorsque j'arrivais a saturation, que je le menaçais de le quitter, de fuir, il revenait vers moi, le coeur au bord des lèvres, des excuses pleins la gueule. Il fallait que je reste avec lui. J'étais le dernier souvenir d'elle. Et ça recommençait. Le même manège. Inlassablement. Jusqu'a ce que je fuis. Des séquelles, j'en ai gardé. Des cicatrices mentales pour me rappeler de ne jamais oublier ce que l'humanité m'a fait. Alors j'ai sombré. Ce réseau mafieux qui sévit a Brisbane. Je l'ai intégré. Ce qui m'a permit de forger une personnalité que je n'avais pas pu me construire sous la pression de mon père. Je ne suis pas que barman Zelda. Je suis un criminel...
Ca, c'est ce que j'aurais du dire. Mais rien ne sort. Ce silence qui s'agrippe a moi a m'en arracher le coeur. J'ignorait que se cacher pouvait être si douloureux. Tout ce que je ne dis pas, j'ai l'impression de le porter sur mes épaules. Une bombe a retardement. Pourtant j'ai déja vécu ça. Si elle savait...
C'est en entendant la réponse de Zelda quant a ma dernière remarque que je remonte doucement au présent. Sa voix me fait vibrer. Ce qu'elle dit me désarçonne.*

- ... Disons que... je les ai déçus. Profondément déçus et ils me l'ont bien fait comprendre jusqu'à ce que je parte. J'ai été malchanceuse tout simplement et ils n'ont pas aimé.

Liam fronce légèrement les sourcils. Si elle savait a quel point il la comprenait en cet instant. En parler semble lui arracher une sorte de rictus douloureux. C'est ses yeux brillant qui l'oblige a poser sa main sur celle de la jeune femme. La flamme qui s'éteind sous ses paroles. Il regrette de l'avoir obligé a affronter ça. Zelda s'excuse. Liam sourit faiblement, l'impression de se retrouver lui même. S'ouvrir aux autres n'avait jamais été une partie de plaisir. Il devine déjà la jeune femme se renfermer comme lui même l'aurait fait après avoir réalisé qu'il s'était un peu trop laissé allé. Sa deuxième main vint rejoindre celle déjà posé sur Zelda. 

- Je... c'est moi qui suis désolé. Je n'aurais pas du...

Comme prévu c'est le silence qui vient s'imposer, ni l'un ni l'autre ne sachant comment poursuivre. Son regard dérive vers les lèvres de Zelda. L'embrasser, la prendre dans ses bras, il aimerait pouvoir la réconforter de cette manière mais ne sait pas réellement comment s'y prendre ni même si Zelda allait l'accepter. Sa main vient caresser sa joue comme il avait pu le faire lors de sa précédente rencontre avec elle. Ce même contact qui avait incité Zelda a l'embrasser. Le contact avec sa peau est électrisant. L'envie se fait plus pressante. Son visage se rapproche légèrement. Il craque. Cède. Ses lèvres se posent sur les siennes. Il sent son corps céder a la pression. L'impression que ses épaules sont devenu aussi légère que des plumes. Le baiser est plus long, plus passionnelle que le précédent. Egalement une manière subtile de lui faire comprendre qu'il la protégeait. A ce moment précis, Zelda était sienne. C'était exaltant. Et terrifiant



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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 19:20




those ocean eyes
La sensation de tes yeux encore humides te laisse perplexe. Tu n'avais jamais craqué aussi facilement, tu ne pensais pas parler de ça directement avec lui, tu pensais encore laisser paraître le mystère. Pourquoi pleurer ? Tu l'avais déjà assez fait pour ne plus le refaire. Toutes ces soirées où tu ne dormais plus, où tu pleurais jusqu'au matin, où la couleur de tes cernes se mélangeaient à la rougeur de tes yeux. Pleurer pour tes parents tu l'avais suffisamment fait pour qu'ils puissent encore mériter de ta tristesse et ta peur. Alors, pourquoi maintenant ? Qu'est-ce que Liam avait de plus que les autres ? Depuis que tu l'as rencontré, ce mélange de sentiments t'aient encore inconnu et tu as peur d'en savoir plus. Tu ne préfères pas encore mettre un pied dans ce tourbillon de sentiments si c'est pour encore souffrir. Alors, tu te mets en retrait, tu laisses ton cœur dans un côté et garde la raison avec toi. Tu regrettais, mon dieu qu'est-ce que tu regrettais de l'avoir révélé cette partie de toi. Cette partie dont tu avais réussi, jusqu'à aujourd'hui, à cacher et à oublier. Qu'est-il réellement Liam à tes yeux ? Tu n'en sais trop rien, mais il avait cette fâcheuse faculté à te faire parler, à dévoiler tes soucis, tes peurs sans pression, comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Encore ce long silence, Liam ne savait quoi dire et tu le comprenais. Il doit sûrement pensé que c'est de sa faute, qu'il n'aurait pas du et c'est vrai il n'aurait pas du. Mais à quoi s'acharner sur ce qu'il vient de se passer. C'est fait, aucun retour en arrière est possible maintenant. Tu t'en mords les doigts. Les souvenirs fusent dans ta tête, c'est flou, mais marquant. Cette déception dans leurs yeux. Cette pitié comme si tu étais la peste noire. Cette chiante façon de vouloir tout faire pour que tu te sentes à l'aise, bien. Toi, tu voulais seulement qu'ils agissent comme des parents. Ne pas parler de la maladie toutes les heures, ne pas croire que tu étais devenue encore plus faible, faire comme si de rien était. Juste pour ton bonheur. Ils ne l'ont jamais compris, bornés comme ils le sont. Maintenant que tu n'es plus en Nouvelle-Zélande ils peuvent t'oublier, oublier ta maladie et les soucis qui vont avec. Le temps se faisait longtemps, les minutes avançaient lentement, tu voulais fuir. Fuir de son regard, de sa présence, de sa curiosité. Fuir, encore et toujours fuir. Voilà que Zelda savait faire. Oublier les problèmes du jour au lendemain, relativiser et laisser la raison guider tes pensées et tes choix.

Un mouvement de la bouche, un souffle, tu voulais parler afin de l'annoncer que tu devais, sûrement, bientôt partir. Mais voilà que le sujet principal de tes pensées vient poser délicatement ta main sur la tienne. Tu suivis son geste d'un regard. La douce sensation de sa main sur la tienne te réchauffait l'esprit. Presque automatiquement. Tu repensais soudainement à votre baiser, à sa main sur ta joue, son appel à l'embrasser. Il n'avait encore rien dit, mais c'était déjà assez pour que tu puisses te sentir mieux. Tu viens plongé ton regard dans le sien. Il voulait te rassurer, te réconforter, ses yeux disaient que tout allait bien, mais il avait tort. Tout ton petit monde s'est chamboulé depuis sa venue, Liam est la raison clé de ton désordre. Bizarrement, tu ne voulais rien savoir sur comment t'en défaire. C'était, à ce jour, la seule personne dont il arrivait à te comprendre. Mieux qu'eux. Quand bien même Heller est ton meilleur ami, ton grand-frère, quand bien même il avait les mots justes pour te remonter le moral, il ne pouvait comprendre ta douleur. Lui non plus ne savait pas les grandes lignes et c'est bien mieux ainsi. « Je... c'est moi qui suis désolé. Je n'aurais pas du...» Comme tu l'avais prédit. Tu ne disais rien, pourtant tu voulais lui dire à quel point il avait tort, que tout ça était de ta faute. Mais rien, pas un son, pas un mot ne sortit de tes fines lèvres. D'un geste doux et romantique, sa main vient caresser ta joue. Cette main joue qui, à jamais, a tout basculé dans votre petit monde. C'est bien la première fois, depuis votre venue dans ce café, que tu remarquais à quel point la table était petite et à quel point vous étiez bien proche.

Ses lèvres vinrent se poser contre les tiennes, pour une deuxième fois. Surprise sur le coup, tu viens quand même apprécier la sensation de ses lèvres en fermant les yeux. Ce baiser était un peu plus sensuel que la dernière fois, plus langoureux et long. Tu laissais durer le plaisir. Cette sensation était agréable, que tu ne voulais guère t'en séparer aussitôt. Vous vous arrêtez, un court instant, le temps de reprendre votre souffle avant de reprendre après un léger sourire en coin. Liam était sûrement la pièce manquant de ton puzzle. Dire que tu venais de tomber amoureuse était peut-être, encore, trop tôt, mais il s'agissait de la même sensation. Vous vous écartez, délicatement de cette étreinte fougueux, quand bien même tu voulais plus. Tu souris. Gênée, tu ne voulais pas que cela se voit, mais il avait au moins réussi à te faire oublier tes petits soucis « Si je savais à quel point tu embrasses, j'aurais sûrement continué durant la soirée.» Un petit clin d'œil vient se glisser à la fin de cette phrase et vous souriez avant de rire dans le même rythme. « Que dirais-tu si, toi et moi, on s'organisait un rendez-vous galant ?» Une idée folle qui t'avait traversé l'esprit, mais qui n'était pas non plus mauvaise. Tu voulais le revoir surtout après ce long baiser. « Un resto ça te dit ? Tu viendrais me chercher dans ton carrosse et je serai habillé de ma plus belle robe pour le bal» Toujours cette petite pointe d'humour. « Je t'enverrais mon adresse par un message. Oui, cette fois-ci, je le fais.» Vous riez.

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Message(#) Sujet: Re: those ocean eyes - (liam) those ocean eyes - (liam)  EmptyVen 23 Fév 2018 - 18:44




Those ocean eyes

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well. 



Sa bouche posée sur la sienne, retrouvant cette sensation délicieuse et envoutante, sa langue venant a la rencontre de celle de Zelda, hésitant, cherchant a prolonger le moment. Encore. Et encore. Repousser le moment ou ils allaient devoir se séparer, quitter ce monde éphémère qui les unissait. Là ou rien ne pouvait les atteindre. Là ou seul le plaisir les portait. Mais rien n'est éternel. Il hère entre la surface et les abimes d'une mer incertaine. L'océan hypnotique dans le regard de Zelda, semblable au chant d'une sirène, il se laisse happer là ou il est intouchable. Les yeux fermés, tout ses sens concentrés sur elle, il n'a plus peur de la perdre. Cette peur de l'abandon qui se décolle lentement. Il respire a nouveau. La crainte qu'elle découvre la vérité a son sujet. Envolée. Rien. Simplement cette sensation de bien être. Quelque chose qui ressemblait au bonheur. Pas exactement le vrai. A vrai dire, il avait oublié a quoi pouvait bien ressembler la sensation. Le moment ou il avait tenu cette bague entre les mains. Là avait été le dernier moment ou il l'avait été. Heureux. Presque marié. Avant que tout bascule. La sensation du désastre. De son insoutenable absence. De son silence assourdissant. Ca, il s'en rappelait. Ca ne l'avait plus quitté. Jamais. Et depuis, cette peur, chevillé au corps. Agrippée a l'âme. Celle d'être abandonné. De tout donner et de ne rien recevoir en retour. S'attacher au néant. C'est ça qui lui revient en pleine face lorsque le contact se romps. Boomerang émotionnel. Ce n'était peut être pas de l'amour. Quelque chose comme. Un fort attachement. Zelda avait d'ors et déjà frolé son coeur. La glace qui se brise. La promesse qui s'effondre. Son coeur qui tambourine comme pour lui prouver qu'il était faible. Cette promesse qu'il n'avait pas su tenir. Tu as perdu et j'ai gagné. Il rouvre les yeux face a Zelda, les deux cherchant a reprendre leurs respirations. C'était fou. C'était exaltant. Mais ô combien terrifiant. Son regard est plus bestial. Animal. Cette fois il en veut plus. C'est réciproque, il le sent. Un sourire complice plus tard, Liam tente de chasser ses idées noires et se pose sur le dossier de la chaise. Comme si le chien de la jeune femme avait pu percevoir ce qu'il se passait au dessus de lui, il vint poser sa tête sur la cuisse de Liam, sa queue allant de gauche a droite. Il opta pour l'humour, cherchant a détendre la tension qui était montée d'un cran. 

- Hum, je crois que ton chien est jaloux.

Il pouffe tel un enfant avant de reprendre son sérieux, caressant machinalement la tête de l'animal, évitant de croiser le regard de Zelda qui le plongeait dans un maelström de sensations plus folles les une que les autres. Liam ressentait presque encore des petits picotements sur ses lèvres. Il voudrait les calmer en posant une nouvelle fois sa bouche sur la sienne mais il se retient, craignant de dépasser les limites qu'il s'était imposé en acceptant de prendre un café avec elle. 

Si je savais à quel point tu embrasses bien, j'aurais sûrement continué durant la soirée.

Il plonge son regard dans le sien, la sonde de ses pupilles intenses, ignorant le frisson parcourant son échine en entendant ses mots. C'est réciproque. Il n'a pas besoin de le dire a voix haute, son regard parle pour lui. L'évidence dans ses silences. L'évidence c'était que cette fille le rendait dingue. C'était certain. Une aprés midi pour retourner la situation, faire tomber définitivement ses barrières. Zelda s'adresse de nouveau a Liam. Lui, se concentre du mieux qu'il peut, ses lèvres qui remuent comme un appel a les mordiller, comme seule obsession. 
Un rendez vous galant. Ce mot aurait du lui faire peur, l'alerter. Ne pas allé plus loin. Pourtant il hoche la tête, comme possédé sans savoir réellement quoi dire. Liam et les rendez vous galant, ce n'était généralement pas des mots que l'on plaçait dans la même phrase. Zelda semble lui brouiller les sens, il commence a peine a comprendre dans quoi il s'embarque. Ce que cela signifiait réellement

Un resto ça te dit ? Tu viendrais me chercher dans ton carrosse et je serai habillé de ma plus belle robe pour le bal.

Il ne peut s'empêcher de l'imaginer avant de sourire. Il répond finalement sur le ton de l'humour.

- Pas de pantoufles de verre, Cendrillon.

Liam tente de reprendre son sérieux mais semble peiner a se débarasser de ce sourire qui avait élu domicile a la commissure de ses lèvres. Courbatures garantit. En entendant Zelda plaisanter sur son absence de nouvelle, il fit une mine renfrognée.

- J'espère bien. Siffla il. 

C'est le chien de la jeune femme, semblant vouloir se dégourdir les jambes qui les poussent a se lever. Liam s'en sent presque soulagé, ressentant le besoin de prendre des distances nécessaire avant que la catastrophe n'arrive. Il ne l'avait pas encore quitté qu'il attendait déjà les prochaines retrouvailles. L'animal montrant des signes d'impatience, il se pencha pour déposer un baiser sur la joue de Zelda avant de lui susurrer a l'oreille.

- A bientôt babe.

Ce petit surnom auquel il n'avait donné qu'a une seule personne dans sa vie. Son ex. Une façon de lui faire comprendre que Zelda lui appartenait a demi. Pour la deuxième moitié ils allaient devoir y réfléchir. Bien que l'envie de construire quelque chose avec elle était tentante, le danger était toujours présent. La suite au prochaine épisode...


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