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 (tomene) slip away across the universe

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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyLun 22 Jan 2018 - 3:53


lene & tommy
slip away across the universe

Words are flowing out like endless rain into a paper cup, they slither while they pass, they slip away across the universe. Pools of sorrow waves of joy are drifting through my opened mind, possessing and caressing me. ☆☆☆



Par acquis de conscience Tommy avait vérifié une dernière fois l’adresse sur le message que lui avait envoyé Matt ; Bien, il était définitivement à la bonne adresse. Dans la main qui ne tenait pas le téléphone, le brun gardait le dossier oublié au McTavish un peu plus tôt dans la journée, lorsque lui et Callum s’étaient entretenus tous les deux pour cette histoire d’achats groupés supposer faire économiser leurs établissements respectifs. Parce que Tommy était du service de journée le cadet McGrath lui avait demandé s’il pouvait passer déposer le dit dossier chez lui, lui-même ne quittant par le Death before Decaf avant la fermeture tard dans la soirée. Traite-moi d’imbécile quand elle t’ouvrira et elle devrait t’adopter direct, lui avait-il précisé ensuite en parlant de sa colocataire, supposée être à la maison aujourd’hui et dont Tommy ne s’était pas risqué à demander ce qu’il avait bien pu lui faire pour que lui décerner la couronne d’imbécile soit un gage d’entrer dans ses bonnes grâces. Repérant machinalement le nom de McGrath sur la boîte aux lettres il avait vaguement grimacé au Adams accolé à côté, le souvenir de sa dernière rencontre avec la seule Adams qu’il lui ait été donné de fréquenter lui donnant presque à nouveau des boutons. C’était presque une fatalité pour tous les autres Adams de cette ville que de porter le même patronyme que cette harpie d’Eva. Toujours pas débarrassé de cette addiction à la cigarette qui lui bousillait la santé en plus de bousiller son compte en banque, il avait attendu d'avoir terminé de griller la sienne pour balancer le mégot par terre et l'écraser du talon de sa chaussure, et tant pis pour Mère Nature. Espérant que la colocataire était bien là où elle était supposée se trouver et qu'il n’avait pas fait ce détour par Toowong - et dieu du ciel ce que les maisons pouvaient toutes se ressembler par ici - pour rien, Tommy avait appuyé sur l’interrupteur de la sonnette sans se faire prier et l'avait entendue tinter à l’intérieur presque en même temps que l’aboiement de chien qui avait suivi. Matt ne lui avait pas parlé d’un chien. Et lorsque la porte s’était finalement ouverte sa bouche en avait fait de même, affichant une expression de surprise tandis que Lene se tenait en face de lui. Fronçant les sourcils, vérifiant une nouvelle fois les noms indiqués près de la porte comme sil s’attendait à y voir une erreur, un « Heu … salut. » décontenancé lui avait tout d’abord échappé, avant qu’armé d’une pointe d'incertitude il ne tente finalement un « C’est là que Matt habite … ? » À bien y réfléchir il avait oublié de caser le mot imbécile. Est-ce que c’était un genre de mot de passe supposé faire passer l’information de colocataire à colocataire, un « je connais cette personne c'est safe » lorsqu’ils envoyaient ce genre de missive ? Bah, peu importe, ce n’était pas comme si Lene ne savait pas à qui elle avait affaire. Maintenant qu’il y pensait, cela dit, il y avait une éternité (presque) qu’il n'avait pas revu la jeune femme, que ce soit au McTavish ou ailleurs … Elle s’était véritablement rangée de l'alcool, ou alors elle lui faisait des infidélités. « Parait que tu me laisseras rentrer si je le traite d'imbécile. Et cet imbécile a oublié ça à mon bar tout à l’heure. » Disant cela il avait levé légèrement la main qui tenait le dossier bleu, pour justifier de ce à quoi le ça en question faisait référence.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyMer 24 Jan 2018 - 0:51

Encore au lit alors que l’après-midi est déjà là, Lene observe le plafond à la recherche de quelques bribes de motivation à rendre sa journée palpitante. Il est trop tard pour aller à la plage, bien que la chaleur dans l’appartement représente un sacré argument pour y filer sans se soucier de son heure de rentrée et même trop tard pour entamer quoique ce soit d’autre que de larver devant la télé à rattraper les derniers épisodes de la telenovela à la mode en ce moment et y pensant de plus en plus, c’est une façon à ses yeux d’avoir une journée productive. Après tout, qui a défini la liste de ce qui est lucratif ou non ? Personne. Après ses gardes de nuit, elle mérite bien le droit de ne rien faire. C’est l’aboiement du chien, allongé à ses côté qui termine de l’amener à se remuer un peu. La bête a besoin de sortir, ou bien, a senti qu’il fallait qu’il agisse pour bouger sa maîtresse, on ne saura pas, il ne manque que la parole à cette animal, mais ça fait son effet et Lene sort doucement d’entre les draps, enfile le premier bout de tissus se trouvant sous sa main, histoire de ne pas être complètement nue au moment où elle ouvre la porte du jardin. Elle a le nez dans les céréales, prête à se faire son p’tit dèj (parce que, qui a dit qu’on ne pouvait que le prendre le matin) quand elle est sortie de sa torpeur par le bruit de la porte. Une minute d’hésitation résonne à l’intérieur d’elle. Parce que ne veut ni voir, ni parler à personne. Qu’elle n’attend aucun courrier ou colis, et que si c’était pour Matt, alors elle se ferait un plaisir de faire en sorte qu’il doive aller le chercher lui-même. Puis, Patacroute aboie à nouveau, dénonçant sa présence et ne lui laissant pas d’autres choix que de se diriger vers la porte, l’air mal-aimable tracé sur le visage comme pour écourter tout échange de plus de 15 secondes. Malheureusement, cette résolution semble perdue au moment où la surprise la gagne et que Tommy apparait dans l’encadrure de la porte. Si elle ne l’avait pas vu depuis longtemps, elle s’étonne de le voir là, bien chez elle, ce genre de familiarité n’étant pas commune chez eux. « Heu … salut. » Qu’il lâche, alors qu’elle est encore à se poser mille questions sur les raisons de sa venue. Il a peut-être décidé de venir vivre en face. « Salut. » Qu’elle répond, pas méfiante mais dubitative. « C’est là que Matt habite … ? » Et là, le visage de Lene se décompose. C’était bien le coup de se prendre la tête autant pour apprendre qu’il n’en avait qu’après l’imbécile qui squatte sa maison. Elle soupire, ouvrant en grand la porte, comme pour lui dire qu’il peut entrer, le commentaire trop tentant à sortir. « Et en plus, il vient même pas pour me voir. » Elle soupire à nouveau, avant de rajouter. « Il est pas là. » Parce que bon, outre la surprise d’avoir Tommy face à elle pour voir Matt, vient conjointement le fait qu’elle ait pas envie qu’on lui rappelle son existence. « Parait que tu me laisseras rentrer si je le traite d'imbécile. Et cet imbécile a oublié ça à mon bar tout à l’heure. » Elle s’écarte, ne répondant même pas à cette remarque pouvant laisser croire qu’il y’a quelques affinités entre elle et cet idiot. « C’est quoi ? » Qu’elle demande en saisissant l’enveloppe bleue qu’elle s’empresse de feuilleter, alors qu’elle se fiche pas mal du contenu, elle le jette à la poubelle dès qu’ils arrivent à la cuisine, se disant que Matt saura bien le trouver là. Son bol de céréale toujours prêt, elle ajoute en haussant les épaules. « Je t’offre un truc ? Profites-en, c’est moi qui te sers pour une fois. » Bon, à vue de nez, hormis un bol de lait, elle n’a pas grand-chose en magasin mais, ça se trouve. « Et donc, depuis quand ce trou d’cul de Matt est client du McTavish ? ça s’est vraiment rendu à une clientèle de bas-étage depuis que je ne viens plus. » Qu’elle soupire, avant de finalement demandé. « ça va toi sinon ? »
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyJeu 8 Fév 2018 - 2:34

L’espace d’un instant, et puisque la colocataire était supposée être là pour le réceptionner, Tommy s’était demandé pourquoi Matt n'avait pas directement demandé à la jeune femme – du moins, il supposait qu’elle l’était, jeune – de passer au McTavish récupérer ce qu’il y avait oublié. Mais soit, le détour n’était pas énorme pour le brun, et il en avait finalement conclu que Matt et sa colocataire ne s’entendaient peut-être simplement pas suffisamment pour ce genre de services. Plausible. Et s’il ne s’était pour ainsi dire pas vraiment donné le temps de songer à ce à quoi la concernée pouvait bien ressembler, la surprise n’en avait pas été moins grande lorsque la porte s’était ouverte sur Lene. « Salut. » Incertain, soudainement presque persuadé de s’être trompé d’adresse, il s’était malgré tout entendu demander confirmation concernant la présence de Matt, et s’était vu opposer dans un soupir un « Et en plus, il vient même pas pour me voir. » blasé, malgré tout suivi presque aussitôt d'un « Il est pas là. » à considérer comme réponse positive. « Hey, t’es jamais venue me voir non plus. » Prenant un air faussement outré, il avait haussé les épaules à la mention de Matt ; Rien qu’il ne sache pas déjà, puisque c’était Matt qui l’envoyait, et avec un laisser-passer des plus atypiques que Tommy s’était empressé d'utiliser auprès de Lene. « C’est quoi ? » qu’elle avait questionné en se saisissant du dossier, tandis qu’il entrait et refermait derrière lui, la jeune femme déjà en route vers la cuisine alors qu'il répondait « J'sais pas, de la paperasse, Matt m’a dit qu’il en avait beso- … » et la regardait, incrédule, balancer le dossier dans la poubelle une fois à sa portée. Ambiance. Plutôt que de fournir une explication, ou faire état d'une simple blague à laquelle elle aurait mis fin deux secondes plus tard, la propriétaire des lieux avait proposé « Je t’offre un truc ? Profites-en, c’est moi qui te sers pour une fois. » tandis que le chien prenait le temps de venir les renifler sous toutes les coutures, lui et ses converses au bout de leur vie. « T’as besoin que j’me mette dans la peau du pilier de bar, pour que tu puisses jouer le jeu à fond ? » Mais il était un peu tôt pour que la retranscription soit fidèle, encore. Sourire narquois, après quoi il avait pris place sur l'une des chaises de la cuisine en observant vaguement autour de lui. « Si t'as quoi que ce soit avec du sucre, en magasin. Sinon un verre d'eau ça sera très bien. » Il aurait été raisonnable qu'il aurait pris de l’eau dès le premier coup, mais son addiction certaine au sucre avait encore de beaux jours devant elle. Machinalement, il avait jeté un regard vers la poubelle où croupissait le dossier de Matt et reporté son attention sur Lene lorsqu'elle avait demandé « Et donc, depuis quand ce trou d’cul de Matt est client du McTavish ? Ça s’est vraiment rendu à une clientèle de bas-étage depuis que je ne viens plus. » Y’avait un truc qui clochait, dans la façon qu'avait eu Matt de dépeindre sa colocataire comme une harpie tout en donnant l'air de faire dans la private joke, alors qu’à l’évidence Lene avait tout sauf envie de rire à l’évocation de celui qui partageait son toit. « Il est en business avec sieur McTavish. Ça a l'air d’être l'amour fou entre vous, dis-moi. » Pas entre McTavish et elle, obviously. Remerciant pour le verre que Lene avait posé devant lui, il avait vaguement secoué la tête lorsqu’elle avait demandé « Ça va toi sinon ? » Avec un brin de dépit il n’avait pas manqué songer au fait que sa vie était devenue tellement monotone qu'il n’était pas certain d'avoir quoi que ce soit de nouveau à raconter depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. « Ça va. Toujours derrière mon bar. » Et fallait voir avec quel entrain il venait de faire cette précision. « Et toi, la reconversion ? Tu me donnerais presque envie. Pas de devenir pompier, hein, mais de changer de branche. » Sauf que contrairement à Lene et à tout un tas de gens qui choisissaient la reconversion professionnelle, Tommy ne s'estimait doué en rien, et donc susceptible de ne trouver sa place nulle part. « Tu m'aurais facilité la vie en devenant prof de surf, cela dit. Ma môme en démord pas. » Et lui commençait vaguement à se faire une raison, surtout guidée par le fait que s'il continuait de refuser il pouvait déjà sentir arriver à pleine vitesse le « Oncle Marius m'aurait laissé, lui. » que Moïra avait appris à utiliser à trop bon escient.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyLun 12 Fév 2018 - 22:48

En apercevant Tommy derrière la porte, elle avait l’espace d’un instant, la surprise qu’il vienne lui rendre visite. Ce n’est pas tant le fait qu’il soit là, parce qu’il avait dû la raccompagner une fois, mais bien le fait de le revoir après des mois qui l’étonne. Rapidement, ce dernier ouvre la bouche pour annoncer la raison de sa venue. Le sourire de Lene s’efface dès qu’il est fait mention de Matt. Elle ne cherche même pas à savoir comment ces derniers se connaissent. L’idiot avait toujours à cœur de s’approprier ses amis. Rien qu’à voir la façon dont il se comporte avec Andy. « Hey, t’es jamais venue me voir non plus. » Qu’il rétorque, alors qu’elle pointe cette longue période sans nouvelle l’un de l’autre. « Oui, mais je ne sais pas où tu habites moi. » Et elle papillonne des yeux. Après, vu l’heure à laquelle il l’avait ramené, vu l’état, elle s’étonne qu’il se rappelle de cette rue très précisément. Le quartier reste un labyrinthe. Mais que serait Lene sans ses piques gratuites ? La raison de la venue de Tommy s’éclaircit. Elle le laisse entrer sans attendre, s’intéresse, répond, l’invite à la suivre jusqu’à ce qu’il lui tende la paperasserie demandé par Matt, qu’elle envoie à la poubelle dès que celle-ci est à portée de main. « J'sais pas, de la paperasse, Matt m’a dit qu’il en avait beso- … » Visiblement, Matt ne l’avait pas prévenu de comment ça allait être ici ? Elle s’étonne même qu’il eut pensé qu’elle accepterait de jouer les secrétaires et prend un pli pour lui. Avec un peu de chance, il ressortira son enveloppe de la poubelle sans trop de merde dessus quand il rentrera ce soir. Sinon, elle s’en fiche. Il râlera. Elle répondra. Ils se disputeront. Et le sujet passe de conversation. Vu que c’est Tommy et qu’elle l’apprécie, elle joue à l’hôte, elle l’invite à boire un verre pour rattraper un peu le temps perdu. Et puis, aussi parce que sinon, c’est les jeux vidéo et rien d’autres. « T’as besoin que j’me mette dans la peau du pilier de bar, pour que tu puisses jouer le jeu à fond ? » Elle hoche la tête. « Comme tu veux. Tu veux partager ton vécu ? Te mettre dans la peau d’un personnage ? » Des fois qu’il ait quelques frustrations en rapport avec son métier à partager. Elle pourrait l’écoute. Au moins par rendu de monnaie de toutes les soirées où il a dû la supporter déblatérer n’importe quoi.  « Mais être toi-même, c’est bien aussi. » Qu’elle ajoute avant d’aller ouvrir son frigo, prête à lui tendre sa commande. « Si t'as quoi que ce soit avec du sucre, en magasin. Sinon un verre d'eau ça sera très bien. » Et extirpe du fond du congèl, entre les boites de pizza froide ce qui semble être une bouteille de soda. C’est orange. Chimique. Mais, ça correspond à sa demande. « J’ai ça. » Qu’elle montre avant de lui en sortir un verre. Elle aurait l’idée de regarder la date de péremption du truc, mais voyons, y’a tellement de chimie là dedans que ça ne doit pas se périmer. Et en vient la grande question. Depuis quand il connait l’identité de Matt, la raison qu’il est là dans sa cuisine à siroter une limonade. « Il est en business avec sieur McTavish. Ça a l'air d’être l'amour fou entre vous, dis-moi. » Explication claire. Relance boudeuse de la part de Lene qui se contente d’un « Hum. » pour ne pas avoir à décrire la situation avec Matt. Cela serait une perte de temps inutile, en plus qu’elle n’en a pas l’envie. Il a déjà une assez bonne place dans cette conversation. « Ça va. Toujours derrière mon bar. » Et ça n’a pas l’air de le ravir pour autant. Elle n’a pas besoin de lui en demander plus pour qu’il confirme sans le chercher cette impression qu’il donne. « Et toi, la reconversion ? Tu me donnerais presque envie. Pas de devenir pompier, hein, mais de changer de branche. » Et voilà. Elle hausse les épaules, les mains jouant avec la cuillère dans ses céréales. Que lui dire sur la reconversion ? Être pompier, c’est top. Evoluer dans un univers masculin, c’est plus dur. « J’aime ça. Je ne veux pas avoir l’air niaiseuse mais, ça apporte vraiment beaucoup de chose de faire un métier où on sauve la vie des gens. » Oui, parce que c’est pas facile pour elle de sentir prise dans des discours où on parle de combien il est gratifiant pour le moral d’être utile au monde. « Après, j’ai pas mal de soucis avec mes collègues. Disons que, mon genre est sujet à débat au sein de la bande. » Ou plutôt sa personnalité et ses mœurs légères. Mais concrètement, si elle avait été un homme, elle aurait récolté des high five avec une telle vie, plutôt que des regards de travers. « Tu m'aurais facilité la vie en devenant prof de surf, cela dit. Ma môme en démord pas. » Parce que depuis le temps, il l’avait pas inscrit ? Les yeux de Lene s’ouvre en grand. Mais il attend quoi ? « Parce qu’elle en fait toujours pas ? Me dis pas que tu l’as inscrit à la danse. Quand on a une gamine pas chiante qui refuse de s’habiller en tutu pour faire la guignole, on fait ce qu’elle demande et on l’inscrit au surf ! »
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyDim 25 Fév 2018 - 13:21

Maintenant qu’il y songeait, Lene et lui ne s’étaient pas vus depuis … oh, une éternité, presque. Elle avait cessé de boire, lui avait-elle assuré la dernière fois, et s’il ne l'avait jamais revue au McTavish ensuite c’était peut-être pour cette raison … Du moins il préférait cela plutôt que l’éventualité qu’elle soit allée lui faire des infidélités chez la concurrence. « Oui, mais je ne sais pas où tu habites moi. » qu’elle lui avait en tout cas rétorqué tandis qu’il justifiait de n’être jamais venu, et s’il avait un temps songé à faire remarquer qu’elle savait en revanche où il travaillait il s’était néanmoins avoué vaincu sur un point « Les maisons se ressemblent toutes dans ce quartier, j’suis pas certain que j'aurais réussi à retrouver la tienne en fin de compte … Je ferais un piètre cambrioleur. » Mais cela probablement que ce n’était pas dommageable. Reste que la colocation entre Lene et Matt aurait pu lui faire l'effet d’un heureux hasard si la jeune femme n’avait pas été si prompte à faire comprendre que lorsque Matt avait usé du sarcasme pour désigner une relation un peu vache, il s’était en réalité montré on ne peut plus sérieux. Intrigué, mais ne souhaitant pas donner l’impression de vouloir prendre parti ou se mêler de ce qui ne le regardait pas, Tommy n’avait pas insisté davantage et s’était simplement promis de gratter quelques informations à ce sujet après du McGrath, plus tard. Puisque Lene proposait de faire le service il s’était imaginé en pilier de bar et dans l’inversion des rôles, récoltant un « Comme tu veux. Tu veux partager ton vécu ? Te mettre dans la peau d’un personnage ? Mais être toi-même, c’est bien aussi. » Sourire amusé, il s’était installé à la table et avait fait remarquer l’air de rien « Si j’avais su que j'aurais droit à un compliment, je serais venu ici bien avant. » Et aurait tourné en rond sans retrouver la bonne maison, probablement, mais c’était un détail. « Mais je vais t’épargner la vision de moi déblatérant sur le vide de mon existence en demandant à combien de verres je suis et si tu peux me faire crédit du prochain. » avait-il finalement affirmé, cas classique, tandis qu’elle sortait de son congélateur ce qui ressemblait à un dérivé de Fanta « J’ai ça. » ce à quoi Tommy avait acquiescé d’un signe de tête satisfait, parce que si aux yeux de beaucoup ce genre de boissons fluos n’étaient bonnes qu’à creuser un trou dans l'estomac et provoquer un diabète irréversible, lui les trouvait parfaitement à son goût. La nouvelle mention de Matt s’était révélée aussi brève que porteuse d’informations supplémentaire, après quoi la jeune femme avait préféré s’enquérir de ses nouvelles en lui servant son verre de soda. « Merci. » Loin d’être transcendé par son boulot, bien qu’il n'en soit pas non plus à cracher dans la soupe et oublier que c’était ce qui lui permettait de nourrir sa fille et de garder un toit au-dessus de leurs têtes, il ne s’était pas attardé longtemps dessus et avait préféré questionner Lene à propos du sien, gageant que le changement de carrière entraînerait sûrement qu’elle ait des choses à en dire. « J’aime ça. Je ne veux pas avoir l’air niaiseuse mais, ça apporte vraiment beaucoup de chose de faire un métier où on sauve la vie des gens. » Reposant son verre après en avoir bu une gorgée ou deux, il s’était autorisé un sourire sincère, incapable de trouver les mots pour le dire sans que cela sonne ridicule, lais néanmoins assez admiratif. « Après, j’ai pas mal de soucis avec mes collègues. Disons que, mon genre est sujet à débat au sein de la bande. » Arquant un sourcil, l’éventualité ne lui ayant jusqu'alors pas traversé l’esprit mais ne l’étonnant finalement pas des masses, il avait répondu entre plaisanterie et fond de sérieux « Et tu n’en as pas encore kické un seul dans les parties ? Je t’ai connue plus vindicative. » Parce que c’était un peu la manière dont il s'imaginait Lene gérant ce genre de situation, quand bien même l’espèce solidarité masculine subsistant toujours face à cette pratique lui avait momentanément fait se demander s’il avait bien fait de lancer l’idée. Reste que pendant que Lene et sa caserne sauvaient quelques chats dans les arbres et quelques vies humaines au passage, Tommy n’avait pas été en mesure de trouver un prof de surf décent à octroyer à sa fille pour suivre les conseils jadis donnés par Lene. « Parce qu’elle en fait toujours pas ? Me dis pas que tu l’as inscrit à la danse. Quand on a une gamine pas chiante qui refuse de s’habiller en tutu pour faire la guignole, on fait ce qu’elle demande et on l’inscrit au surf ! » Probablement qu’elle avait raison, fallait juste qu’il prenne sur lui et arrête de s’inquiéter. Elle avait moins de chances de se noyer que de se tordre une cheville en dansant, pas vrai ? « Tu sais ce qui serait pire que la danse ? Le catéchisme. C'est ce que ma mère a proposé question d’activité extrascolaire. » Et comme on pouvait s'en douter Tommy n’avait pas été capable d’autre chose que de rire au nez de la matriarche, parce que vraiment, elle vivait en dehors des réalités. « Mais non, je ne l’ai pas inscrite à la danse. Mais trouver un prof de surf qui n’ait pas l’air de fumer des algues durant son temps libre ET qui ne coûte pas le prix d’un rein au marché noir, c'est plus compliqué que je l’imaginais. » C’était généralement l’un ou l'autre, mais jamais les deux à la fois. Quant à laisser la prunelle de ses yeux apprendre en autodidacte en lui achetant une planche de débutant et un gilet de sauvetage, ça, même pas en rêve.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyVen 2 Mar 2018 - 0:12

Et sa répartie à toute épreuve lui donne encore raison face à cette légère accusation que Tommy rétorque au moment où elle réflexionne sur ce temps passer sans entrevue. Il est vrai que depuis la tempête, depuis que les médecins lui avaient déconseillé l’alcool avec ses traitements et qu’elle avait pris le pli, elles avaient été rares les occasions d’échanger entre eux. Une honte, si vous voulez son avis. Mais, elle sait que ce sont là les choses de la vie et malgré l’air malin qu’elle se donne, elle sait qu’elle n’a pas fait l’effort. Curieusement, malgré l’amitié qu’elle porte à Tommy, elle n’a jamais réussi à le picturer en autre chose que le mec qui lui servait des coups à boire. « Les maisons se ressemblent toutes dans ce quartier, j’suis pas certain que j'aurais réussi à retrouver la tienne en fin de compte … Je ferais un piètre cambrioleur. » Son excuse tient peu la route. Elle ne répond rien, sûrement parce qu’elle ne connait pas toute l’ironie de sa remarque. Au lieu de ça, elle s’occupe de mettre la raison de la venue de Tommy à la poubelle et se saisit de l’occasion de papoter un peu plus en détail. Cela va s’en dire que Matt n’a absolument aucune place dans cette conversation et à sa mention, elle ne manque pas d’éviter la question. « Si j’avais su que j'aurais droit à un compliment, je serais venu ici bien avant. » Compliment est un bien grand mot. Mais elle ne le contredit pas. « Quand tu veux ! » Que ce soit pour se plaindre ou lui apporter des dossiers inutiles. Etrangement, Lene semble en demande de compagnie. « Mais je vais t’épargner la vision de moi déblatérant sur le vide de mon existence en demandant à combien de verres je suis et si tu peux me faire crédit du prochain. » Elle fait mine d’être déçue. Comme si le jeu de rôle brièvement mentionné lui aurait tenu à cœur. Elle qui se faisait une joie de le souler à la chimie liquide et observant si les interview de mamans inquiète qu’on voit à la télé disent vraie et que c’est mauvais pour la santé. Peut-être que Tommy est trop vieux cela dit. La prochaine fois, elle tentera l’expérience avec un enfant. « Quel dommage, moi qui pensais être à ça de connaître tes plus noires secrets après des années d’attentes. » Et elle fait mine de regretter, tout en versant dans un verre le contenu de la bouteille que ni elle, ni Matt n’avaient osé boire, et pourtant, qu’est ce qu’ils consomment en matière de merde. Enfin devant son bol de céréale qui a eu le temps de ramollir, Tommy se renseigne sur le changement de carrière qu’elle a opéré. Malheureusement, les nouvelles ne sont pas aussi bonne, bien qu’elle ne cache pas son amour de l’engagement qu’elle a pris et une certaine fierté à être utile à la société. « Et tu n’en as pas encore kické un seul dans les parties ? Je t’ai connue plus vindicative. » Qu’il demande, ce qui appuie sur la fierté de la demoiselle qui n’a pas la chance de régler la question à sa façon. « Disons que le milieu me demande plus de discipline et d’imagination. » Et elle sourit, en se consolant que malgré tout, elle n’en manquait pas et que ce serait une question de temps avant que les autres ne comprennent pourquoi il n’est pas conseillé de se frotter à elle. Le sujet clos, Tommy en vient, comme tout bon parent qui se respecte, à aborder le thème de sa gosse. Curieusement, c’est pas quelque chose qui dérange Lene étant donné qu’il n’est pas du genre à la considérer comme la huitième merveille du monde non plus. « Tu sais ce qui serait pire que la danse ? Le catéchisme. C'est ce que ma mère a proposé question d’activité extrascolaire. » Elle fait une grimace, avant de nuancer le propos à sa façon. « Oh tu sais, j’ai été au catéchisme et je dois dire, c’était pas si pire, surtout quand j’étais en camps l’été pendant mon adolescence, j’ai eu de sacré expérience là-bas si tu veux mon avis. » Qu’elle appuie en riant, elle parle bien de sexe et de toutes les premières expériences qui l’ont forgé, des nuits à se glisser dans les dortoirs des garçons et des jeux de mains qui s’y passait, mais l’air réprobateurs de Tommy l’empêche de poursuivre plus loin. « Mais, je suppose que c’est pas ce que tu recherches, je comprends. Donc, poursuis. » Elle prend l’air faussement intéressé. Surtout pour cacher son manque de filtre. « Mais non, je ne l’ai pas inscrite à la danse. Mais trouver un prof de surf qui n’ait pas l’air de fumer des algues durant son temps libre ET qui ne coûte pas le prix d’un rein au marché noir, c'est plus compliqué que je l’imaginais. » Bah oui. En soi, le surf, c’était pas difficile, mais les surfeurs sont souvent – et c’est bien malheureux – des p’tits cons qui demandent qu’à épater les nanas, pas des baby-sitters ; « Haha, ces schlags ! L’herbe coûte cher tu sais ? Mais bon, si ça peut te dépanner, je veux bien l’emmener avec moi que je pars surfer, ça ne me gêne pas de lui montrer des trucs. En plus, le McTavish est pas loin donc, j’aurais pas à m’embêter pour te la ramener. » Elle propose, de bonne foi, parce que bon ce serait malheureux de priver la fille de Tommy de ça si tout ce qui lui manque, c’est quelqu’un pour lui montrer la voie.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptySam 24 Mar 2018 - 23:35

Lassé de son propre métier, parfois lassé des clients persuadés que payer pour quelques verres leur donnait le droit d’exiger de celui qui les leur avait servis qu’il les écoute sans broncher et en faisant mine d’être intéressé, Tommy avait préféré s’en remettre à la nouvelle voie professionnelle de la jeune femme. S’il était tout à fait honnête, il ne se serait jamais imaginé Lene comme ayant à cœur de s’engager pour les autres au point d’y risquer sa vie, mais c’était bien la preuve que les litres de bière qu’elle avait ingurgité sous son nez ne suffisait pas à ce qu’il la connaisse sur le bout des doigts. Ou bien alors la preuve que les gens pouvaient changer, qui sait. Reste que si le métier semblait lui plaire, ses conditions de travail étaient visiblement entachées du problème que posait visiblement le fait d’avoir une paire de boobs plutôt qu’une paire de balls, et si le brun s’étonnait que Lene n’ait pas simplement réagi avec sa verve habituelle celle-ci s’était défendue « Disons que le milieu me demande plus de discipline et d’imagination. » non sans démontrer d’un brin de dépit à cette idée. « Bah, ça finira par se tasser. » avait-il finalement argué en haussant vaguement les épaules. « T’en as bien quelques-uns de ton côté, en attendant ? » Déjà qu’il était un peu surpris que le mode de pensée en soit encore réduit à cela dans les services publiques … Mais bon, c’était probablement d’avoir vécu tant d’années au pays des caribous qui le biaisait à ce sujet. Si de son côté l’éventualité de changer de boulot ne s’était pas encore suffisamment creusée pour qu’il ne l’envisage sérieusement – il se contentait d’en rêver – il en avait une à la maison qui avait des ambitions bien arrêtées quant à la manière dont elle souhaitait occuper son temps. Une idée qui laissait encore le brun un peu dubitatif, incertain, mais toujours moins qu’il ne l’était face aux idées et lubies de sa mère à ce sujet. « Oh tu sais, j’ai été au catéchisme et je dois dire, c’était pas si pire, surtout quand j’étais en camps l’été pendant mon adolescence, j’ai eu de sacré expérience là-bas si tu veux mon avis. » Arquant un sourcil, il avait lancé un regard à Lene qui conseillait de faire attention à ce qu’elle s’apprêtait à dire pour prouver son point, et marquant une brève pause celle-ci avait fini par conclure « Mais, je suppose que c’est pas ce que tu recherches, je comprends. Donc, poursuis. » Se gardant quelques secondes pour goûter au Fanta option chimie+ de ce qu’il avait dans son verre, il avait pris le temps de faire remarquer « J’ai été au catéchisme aussi, c’est précisément pour ça que c’est hors de question. » Sans parler du fait qu’il était pour lui hors de question que qui que ce soit remplisse la tête de sa gosse avec un discours dont Dieu et le petit Jésus seraient les deux stars incontestées ; La mère de Moïra s’en serait probablement retourné dans sa tombe si elle en avait eu une, et Tommy n’aurait pas pu lui donner tort. Mais pour en revenir au surf, puisque c’était de cela qu’il était véritablement question, le brun avait finalement avoué avoir surtout du mal à trouver quelqu’un pour l’enseigner qui semble suffisamment digne de confiance sans pour autant lui nécessiter d’hypothéquer son appartement. Dont il n’était que locataire, ce qui en disait encore plus long. « Haha, ces schlags ! L’herbe coûte cher tu sais ? Mais bon, si ça peut te dépanner, je veux bien l’emmener avec moi quand je pars surfer, ça ne me gêne pas de lui montrer des trucs. En plus, le McTavish est pas loin donc, j’aurais pas à m’embêter pour te la ramener. » Un peu surpris, un peu étonné, la proposition l’avait pris un instant au dépourvu avant qu’il ne réponde « Toi, Lene Adams, tu accepterais de t’occuper d’une morveuse ? » Inutile de nier, Tommy considérait la sienne à part justement parce que c’était la sienne, mais ceux des autres restaient à ses yeux un grand mystère et souvent une plaie. Ou au moins un vague caillou dans sa chaussure. « Mais ça me sauverais la vie, je ne te cache pas … Enfin, peut-être pas la vie, mais ça m’ôterait une épine du pied, en tout cas. » Le genre d’épine communément appelée Papa t’es nul par l’enfant lambda avec des difficultés à comprendre qu’un refus ne venait pas toujours d’un manque de volonté mais parfois d’un manque de moyen. Mais allez dire ça à un enfant même pas encore assez âgé pour avoir de l’argent de poche. Reprenant une gorgée de son soda il avait esquissé un sourire en resongeant « Alors comme ça on était branchés scouts chez les Adams … ? Ne me dis pas que toi aussi tu as goûté aux joies du scoutisme. » Y’avait peut-être plus de points communs entre Lene et lui en fin de compte, maintenant qu’il avait aussi un vague souvenir de cette conversation qu’ils avaient eu sur le fait d’être tous les deux de bons gros exemples de déception parentale.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyJeu 29 Mar 2018 - 1:50

« Bah, ça finira par se tasser. » est ce qu’il avait trouvé à répondre, et bien que ça fâchait Lene de devoir remettre son sort au temps qui passe, elle sait qu’elle ne peut rien répondre à ça, les choses se tasseront, c’est juste pénible de se le dire quand il s’agit d’une injustice aussi exaspérante qu’une bande de mâle incapable d’imprimer qu’une femme peut être aussi compétente qu’eux. « T’en as bien quelques-uns de ton côté, en attendant ? » Qu’il trouve à s’assurer, là où elle trouverait à répondre qu’elle a besoin de personne de son côté, parce que la situation n’est pas normale et qu’elle n’a pas à diviser, qu’elle devrait juste montrer à tous ces gars pourquoi ils pensent mal, mais elle se retient parce que comme elle l’a souligné, ce n’est pas ce qui est attendue d’elle et dans un milieu avec autant de discipline et une hiérarchie, elle ne peut pas décider comme elle veut. « Ouais, je m’entend bien avec quelques-uns. » Qu’elle soupire, ravalant son amertume face à la situation, parce que ce n’est pas le combat de Tommy, qu’il a ses soucis et qu’il ne lui posera pas la solution à la situation sur un plateau d’argent. Mieux vaut éviter de perdre du temps sur ce sujet qui ne le concerne en rien. Il en arrive à déplorer cette reconversion, pointant le fait qu’elle lui aurait été plus utile en devenant professeure de surf, ce qui lui aurait convenu aussi, si seulement c’était payé correctement, et que c’était un emploi qu’elle puisse exercer en toute saison. Être pompier n’avait pas été un premier choix, mais cela avait fini par devenir une sorte de vocation. Néanmoins, elle conclue à sa remarque que sa descendance en est toujours à l’implorer pour qu’il la laisse se lancer dans le surf. Un souhait que Lene  encourage facilement vannant au passage la danse et amenant Tommy à critique un autre hobby (tant est considéré que la relation en soit un) Le catéchisme n’était pas le pire souvenir de Lene et c’est ce que très vite, elle trouve à lui répondre, sous-entendant avec l’expression de son visage qu’elle n’a pas fait que prier là-bas, mais observant le regard réprobateur de Tommy, elle se rend vite compte que ce n’est pas le moment pour partager de vieux souvenirs.  « J’ai été au catéchisme aussi, c’est précisément pour ça que c’est hors de question. » Et voilà qui semble être le fin mot de l’histoire, Lene se contente d’ajouter « Tout l’monde n’a pas la même expérience. » bien que dans le fond, elle ne peut pas dire que de se lever tôt pour aller à la messe les dimanches matins ait réellement changé sa vie. Pour elle, le catéchisme, c’est sûrement ce qui avait servi à faire d’Eva une connasse réac, raciste et homophobe et elle peut comprend que Tommy souhaite un autre avenir à sa gamine. C’est d’ailleurs dans cette démarche qu’elle finit par se proposer à donner ces fameux cours de surf à la petite. Elle ignore si c’est de la charité, ou de la pure générosité. Les mots sortent de sa bouche et à vrai dire, quitte à aller deux jours par semaines à Bayside, autant en profiter pour emmener avec elle la pisseuse de Tommy et lui montrer deux trois trucs. « Toi, Lene Adams, tu accepterais de t’occuper d’une morveuse ? » Visiblement, le choc ne l’a pas évité. Et elle comprend le regard, parce qu’il y’a un an, alors qu’il en parlait déjà, l’idée même de se proposer ne l’avait pas effleurée. « Ouais, je t’aime bien, ça me dérange pas te rendre service. » Elle hausse les épaules, comme si c’était pas non plus un service si énorme. Ce qui est le cas. « La grognasse de mon frère lui a pondu un môme. Considère que le fait d’avoir un neveu m’adoucit. » Ce qui oscille entre vérité et mensonge. « Mais ça me sauverait la vie, je ne te cache pas … Enfin, peut-être pas la vie, mais ça m’ôterait une épine du pied, en tout cas. » « Et ben voilà. C’est réglé. Tu m’fileras ton adresse, je passe la chercher à 8h, samedi matin. » Qu’elle annonce en souriant, anticipant déjà la réflexion sur l’heure pouvant être jugée un peu précoce. « Oui, c’est tôt. Et si elle n’est pas prête, je passe mon chemin. » Est-elle déjà trop sévère ? C’est juste que Lene tente de tester sa volonté et qu’elle ne voit pasl ‘intérêt d’aller à la plage si c’est pour faire la route avec monsieur & madame toutlemonde venus aérer les gamins. « Alors comme ça on était branchés scouts chez les Adams … ? Ne me dis pas que toi aussi tu as goûté aux joies du scoutisme. » Et elle rit, parce qu’aussi ahurissant que cela puisse paraître. « Oui, j’ai même été cheftaine. » Avant d’être renvoyée et exilée en Angleterre, merci papa, merci maman. Mais elle regarde Tommy très très sérieusement alors qu’il semble à peine y croire. « Mon père est sénateur et très conservateur. J’ai pas vraiment eu le choix sur certaines de mes activités extra-scolaire, ni sur le zèle à montrer »
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyDim 22 Avr 2018 - 16:15

De ce qu’il comprenait de la situation de la jeune femme au sein de son nouvel emploi, les choses n’étaient ni toutes noires ni toutes blanches, mais ce qu’il comprenait avant tout à travers son « Ouais, je m’entends bien avec quelques-uns. » et le ton sur lequel l’information avait été distillée, elle ne souhaitait pas s’étendre plus longuement sur le sujet. Et, pas du genre à gratter auprès de ce qui ne le concernait pas, Tommy avait préféré ne pas insister davantage et s’était contenté d’un hochement de tête compréhensif. Un sujet qu’ils avaient déjà vaguement évoqué tous les deux en revanche, la volonté de Moïra de s’adonner au surf plutôt qu’à n’importe quelle autre activité sportive que son père estimerait moins périlleuse – encore que Lene avait des arguments à revendre à ce sujet – était revenu sur le tapis tandis que le brun avouait non sans une pointe de dépit qu’outre ne toujours pas avoir trouvé de moniteur à la fois digne de ce nom et digne de ses finances en dents de scie, il lui avait également fallu faire face aux lubies religieuses de sa mère à qui rien ne ferait probablement plus plaisir que de voir son unique petite fille devenir un parfait petit mouton qu’elle pourrait exhiber à la paroisse. « Tout l’monde n’a pas la même expérience. » qu’avait de son côté fait remarquer Lene, Tommy le premier surpris que la jeune femme soit du genre à défendre l’éducation religieuse quelle que soit sa forme, mais pas d’humeur à entamer un débat à ce sujet. Et puis, il était suffisamment surpris de voir la surfeuse se proposer de s’improviser elle-même monitrice, assurant que « Ouais, je t’aime bien, ça me dérange pas de te rendre service. » et ajoutant même juste après « La grognasse de mon frère lui a pondu un môme. Considère que le fait d’avoir un neveu m’adoucit. » Pouffant malgré lui avec légèreté, il avait fait remarquer sur le ton – supposé – de la plaisanterie « Je ne sais pas trop si je dois te féliciter ou non, du coup. » parce qu’en vérité difficile de savoir si elle forçait le trait pour faire honneur à quelconque côté grincheuse ou si le dépit concernant la situation et la mère du neveu en question était véritable. Reste que la proposition de Lene lui semblait être la réponse la plus simple à son problème, et quelque part était-il aussi soulagé de confier sa fille à quelqu’un qu’il connaissait déjà plutôt qu’à un parfait inconnu dont la parole ne valait à ses yeux pas grand-chose. « Et ben voilà. C’est réglé. Tu m’fileras ton adresse, je passe la chercher à 8h, samedi matin. Oui, c’est tôt. Et si elle n’est pas prête, je passe mon chemin. » Un court instant tenté de pouffer à nouveau devant l’accès subit de sévérité de la surfeuse, Tommy s’était retenu au dernier moment en gageant qu’elle risquait éventuellement de le prendre mal, et avait préféré assurer simplement « Oh, quand je lui aurai dit il est probable qu’elle envisage de faire le pied de grue devant la porte de l’appartement dès six heures et demi, « au cas où » tu serais un peu en avance. » Et qu’on se le dise, c’était probablement le seul point de la crise d’adolescence que Tommy avait hâte d’expérimenter, celui qui voulait que tout adolescent qui se respectait se retrouvait subitement incapable de se lever avant treize heures les week-ends si on ne venait pas le sortir du lit avec une grue. Quoi que, si Lene avait connu les joies du scoutisme elle n’avait peut-être pas eu l’occasion de goûter à ce trait de l’adolescence. « Oui, j’ai même été cheftaine. » qu’elle avait d’ailleurs précisé « Mon père est sénateur et très conservateur. J’ai pas vraiment eu le choix sur certaines de mes activités extra-scolaire, ni sur le zèle à montrer. » Affichant d’abord une grimace compatissante, le brun avait alors eu un temps d’arrêt lorsque semblait l’avoir frappé une constatation qui ne lui avait jusque-là pas traversé l’esprit « Attends, LE sénateur Adams, c’est ton père ? » Et cherchant la confirmation dont il avait subitement besoin la première question s’était suivie d’une seconde « T’es la petite sœur d’Eva Adams ? » Et qu’on se le dise, il lui avait fallu toute la bonne volonté du monde pour ne pas accoler au prénom d’Eva quelques joyeux qualificatifs tels que sorcière ou harpie, et dieu sait pourtant que ce n’était pas l’envie qui lui en manquait quand il repensait à sa dernière discussion avec la concernée. Celle d’il y a quelques mois et celle d’il y a quelques années, en fait, toutes les deux empreintes de la même volonté mutuelle d’étrangler l’autre simplement pour calmer ses nerfs.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyMer 2 Mai 2018 - 23:51

« Je ne sais pas trop si je dois te féliciter ou non, du coup. » Elle préfèrerait qu’il ne la félicite pas. Tout d’abord parce que, on ne parle pas de son même à elle et vu qu’elle n’a rien à voir de près ou de loin et qu’elle n’a rien foutu pendant cette grossesse, elle a zéro raison de recevoir des lauriers et enfin, même si elle était prête à aider Tony avec Elliott, cette venue au monde est ridicule et le fait que le père ait besoin de ses deux sœurs et sa meilleure amie pour arriver à quelque chose le montre bien. Tommy n’étant pas un membre de la famille ou une personne qu’elle aurait envie d’embêter avec ses histoires, elle se contente d’un « C’est pas la peine » qui a le mérite de transcrire son opinion à ce sujet-là. De toute façon, en bon garçon intelligent, il sait très bien qu’il ne faut pas trop en demander s’il compte sur elle pour entraîner sa fille. L’offre de Lene avait tout pour surprendre et parce que c’était le cas, elle pouvait aussi filer hors de la table, bien que dans le fond, la fille de Tommy est à un âge acceptable où les enfants sont dégourdie et, ça lui fait plaisir de rendre service quand elle a l’occasion d’améliorer son karma avec des actions faciles. « Oh, quand je lui aurai dit il est probable qu’elle envisage de faire le pied de grue devant la porte de l’appartement dès six heures et demi, « au cas où » tu serais un peu en avance. » Elle ricane. C’est presque méchant comme traitement pour son enfant, mais c’est justement ça qu’elle aime. « Tu appuieras que les meilleures vagues, c’est avant l’aube. » Et comme c’est le cas, elle compte bien à ce que la gamine de Tommy se fasse à l’idée. Quand Lene part sur la plage, c’est pour la journée et elle n’en perd pas une miette. C’est un rythme, mais quand on parle de passion, ça passe tout d’suite beaucoup mieux. Et puis, comme le laisse sous-entendre le fait qu’elle ait été scout, elle n’a jamais connu les grasses mat du samedi avant d’être adulte. Seulement, c’est pas ce détail que Tommy relève, en devenant blanc comme s’il avait vu un fantôme. « Attends, LE sénateur Adams, c’est ton père ? » Elle soupire. Pas sa parenté préféré. Elle se prépare presque à défendre ses opinions, précisant qu’elle n’est ni raciste, ni homophobe mais, Tommy la connait au final donc elle tente l’humour. « Ouais je sais, moi aussi, j’aurais préféré que ce soit Gomez & Morticia » Clin d’œil macabre. Sûr que la vie aurait été plus passionnante avec ces deux-là. « T’es la petite sœur d’Eva Adams ? » Seulement, Tommy, il ne rebondit pas et au contraire, il lui balance le nom d’Eva, comme ça, sans prévenir, ce qui fronce immédiatement les sourcils de Lene et par chance que la grimace de Tommy trahisse ses pensées sur l’aîné Adams. « Je t’ai parlé de la chouchoute de mes parents, celle dont j’ai brisé le mariage et qui m’a valu d’être jetée à la rue ? » Parce qu’il lui semblait bien lui avoir déjà conté l’histoire. « Bah c’est elle. »Qu’elle lâche de manière totalement cynique, un peu blasée bien que parmi ces petites émotions apparait une grosse curiosité. « Et d’où tu connais ma sœur ? Parce que sans te vexer, tu fais un peu sale dans ton genre donc, à moins qu’elle t’ait filé un dollar un jour en pensant que tu faisais la manche, je ne comprends pas. »
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyMer 30 Mai 2018 - 21:10

Au détour de la conversation Lene avait fini par lâcher que son frère – aîné, cadet, Tommy n’avait pas jugé nécessaire de quémander ce détail – était devenu père depuis peu, ce qui par extension faisait d’elle une nouvelle tante. Loin de sembler s’en réjouir la jeune femme avait mentionné cela d’un ton blasé, et le « C’est pas la peine » rétorqué à Tommy lorsqu’il avait demandé s’il devait la féliciter ou non terminait de démontrer son opinion à ce sujet. L’espace d’un instant le brun s’était demandé si la naissance de Moïra avait provoqué le même désaveu, imaginant très bien Marius lever les yeux au ciel à la table dominicale, mais passé les premières secondes il s’était rendu compte que l’opinion des autres Warren au sujet de sa fille lui était parfaitement égale. À propos de Moïra, à la plus grande surprise de son père Lene s’était proposée de lui dispenser les cours de surf qu’il ne parvenait pas à trouver à un prix abordable sans que la sécurité en soit sacrifiée, et si Tommy n’aurait probablement jamais osé le réclamer la proposition de la surfeuse lui retirait malgré tout une sacré épine du pied. « Tu appuieras que les meilleures vagues, c’est avant l’aube. » lui avait-elle par ailleurs demandé lorsqu’il avait assuré que sa progéniture serait levée de bonne heure et de bonne humeur. « Ahahah … Seigneur, c’était sérieux. » Et le pire c’est que ça non plus ne serait sans doute pas un problème pour sa fille, tant que la crise d’adolescence ne leur était pas tombée sur le coin du nez il n’était pas difficile de les tirer du lit, pourvu qu’il y ait quelque chose d’intéressant à la clef. Le Père Noël, la rentrée des classes, le premier jour des vacances, le premier cours de surf … « Bien, je suppose que je la réveillerai en rentrant du boulot, et que je ferai ma nuit pendant que tu lui enseignes comment ne pas avaler l’eau de mer. » Marquant une pause, semblant soudainement pris d’un doute, il avait demandé « Dis-moi qu’elle portera un gilet de sauvetage ? » Et avec ça Lene aurait des raisons tout à fait légitime de lui jeter à la figure son statut de père un brin trop protecteur. Qu’on ne s’y trompe pas pourtant, il faisait bien plus confiance à Lene qu’à n’importe quel autre moniteur de surf qu’il aurait – ou n’aurait pas – fini par trouver ; Elle était pompier, non ? Difficile de trouver plus fiable en termes de sécurité. Et alors que la conversation déviait vers leurs souvenirs respectifs de scoutisme le brun avait tiqué sur un détail et fait répéter à la jeune femme son lien de parenté avec le sénateur Adams. « Ouais je sais, moi aussi, j’aurais préféré que ce soit Gomez & Morticia. » qu’avait alors rétorqué Lene avait amusement, et sans doute un brin de cynisme auquel Tommy aurait probablement été réceptif s’il n’avait pas été trop occupé à additionner A et B et à faire le lien entre les deux Adams de sa connaissance. « Je t’ai parlé de la chouchoute de mes parents, celle dont j’ai brisé le mariage et qui m’a valu d’être jetée à la rue ? Bah c’est elle. » Partagé entre la stupéfaction et la consternation, le brun avait ouvert la bouche sans rien dire, réveillant chez la surfeuse un semblant de suspicion « Et d’où tu connais ma sœur ? Parce que sans te vexer, tu fais un peu sale dans ton genre donc, à moins qu’elle t’ait filé un dollar un jour en pensant que tu faisais la manche, je ne comprends pas. » Redescendant sur terre, Tommy avait plissé les yeux et reposé son verre en commençant par répondre « C’est bien parce que c’est toi que j’me vexe pas. » parce qu’il comprenait pour les jeans plus qu’usés et les converses au bout de leur vie, mais la charité d’Eva Adams en revanche, il ne fallait pas pousser. « Non, on était simplement au lycée ensemble. » Et bien qu’il ne s’agisse en soit pas d’un mensonge, au regard que Lene lui avait lancé le brun avait compris qu’il ne s’en sortirait pas aussi facilement, et levant les yeux au ciel il avait fini par admettre « Ok, on sortait ensemble. » et ajouté presque dans la foulée « On appelle ça une erreur de jeunesse. » Avec le recul c’était bien la seule explication qu’il trouvait au fait d’avoir supporté les humeurs d’Eva aussi longtemps. « Puis elle m’a jeté une bouteille de bière à la figure, et Dieu merci je suis revenu à la raison. » Probablement parce qu’il l’avait gratifiée de tout un tas d’adjectifs pas spécialement gratifiants, certes, mais était-ce de sa faute si Eva était … Eva ? Non.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyJeu 28 Juin 2018 - 23:48

« Ahahah … Seigneur, c’était sérieux. » Bien sûr que c’était sérieux, et le regard que Lene appuie à son adresse le confirme bien, elle sait qu’elle a typiquement l’accoutrement de la nana qui peut passer l’après-midi au lit mais il est des choses pour lesquelles le levé est très facile et le surf en est. Il ne restera qu’à Moira à prendre cette habitude parce que c’est toujours dès les premières pointes du jour que Lene se met en route. C’est ça la passion.  « Bien sûr ! » Qu’elle confirme à voix haute, elle ne pensait pas qu’il allait prendre ses propos pour une blague. Elle veut bien prendre sous son aile la progéniture de Tommy mais il ne faut pas que cela nuise à son propre confort. « Bien, je suppose que je la réveillerai en rentrant du boulot, et que je ferai ma nuit pendant que tu lui enseignes comment ne pas avaler l’eau de mer. » Qu’il ajoute avec une pointe d’ironie qui la pousserait à lui demander de la remercier pour les grasses mat qu’elle lui offre si seulement il n’avait pas repris aussitôt. « Dis-moi qu’elle portera un gilet de sauvetage ? » Seigneur ! Elle avait accepté de l’aider en se disant à sa dégaine qu’il pourrait lui épargner le discours du parent protecteur qui ne pense qu’à la sécurité de sa tête blonde et au fait que le moindre bobo est à éviter. Elle ne lève pas les yeux au ciel mais rétorque sans se gêner à se moquer de lui. « Bien sûr, même qu’on restera bien dans les limites de la pataugeoire. » Elle utilise un ton infantilisant, soulignant le côté très rollant de cette attitude. Elle veut bien comprendre le manque de confiance mais on ne laisse pas les gamins aller jusqu’au bout et qu’on les enroule de papier bulle pour éviter les fractures, ils n’apprendront rien de la vie. « Je sais ce que je fais. » Qu’elle conclue malgré tout, bien qu’elle minimise le danger, elle ne veut pas qu’il pense qu’elle est totalement irresponsable. Elle a de l’expérience, un brevet de secourisme et un emploi de pompier, que faudrait-il de plus ? La conversation allant, ils ne tardent pas à changer de sujet pour aller à celui de leur activité d’enfant, du scoutisme entre autre et Lene ne rate pas l’occasion de partager certain souvenir, jusqu’à évoquer l’identité de son paternel qui ne tarde pas à faire réagir Tommy. Semblerait-il qu’ils aient plus d’un ami en commun, bien que le terme ami soit à relativiser vu l’identité de la personne qu’ils abordent. « C’est bien parce que c’est toi que j’me vexe pas. » Pour l’accoutrement ou pour Eva, qu’elle rate de demander, se disant qu’au final, elle préfère ne pas savoir. « Désolée, je ne faisais qu’une supposition basée sur le monde réel. » Parce qu’il devait reconnaître qu’il y’a peu de chance que leurs échanges dépassent le regard dédaigneux d’Eva et un volte face tellement rapide qu’on se demanderait si elle est bien passé par là. « Non, on était simplement au lycée ensemble. » Elle hausse les épaules, sans demander son reste. « Okay. » L’explication demeure quelques secondes avant qu’elle ne réalise que personne ne se rappelle d’un camarade de lycée s’il n’y a pas une information marquante à son sujet, et si elle ne doute pas qu’Eva était déjà la reine des connasses à l’époque, ça la surprend qu’il s’en rappelle au point de lui partager ce rapprochement. « Non pas okay. » Qu’elle ajoute aussitôt, le regard qui soutient le siens de lui dire ce qu’il n’a pas dit. « Ok, on sortait ensemble. » Qu’il avoue, avant de justifier rapidement. « On appelle ça une erreur de jeunesse. » Ou la connerie de toute une vie, mais c’est bien, Tommy n’a pas l’air aussi traumatisé qu’on le penserait. « Puis elle m’a jeté une bouteille de bière à la figure, et Dieu merci je suis revenu à la raison. » Ses sourcils se froncent. Si elle imagine bien la scène, elle aurait imaginé que sa sœur lui ait jeté un élèment un peu plus sophistiqué au visage. « J’imagine très mal Eva boire de la bière. » Qu’elle lâche, avant de se dire qu’après tout, tout est possible et que même si elle les imagine très mal ensemble, peut-être que Tommy faisait plus propre au lycée. « Je sais pas si tu t’en rend compte mais maintenant que je sais que tu es souillé, je vais devoir brûler ma maison pour limiter les dégâts. » Qu’elle lâche, la grimace de dégoût n’ayant pas quitté son visage depuis l’annonce de la nouvelle. Il faut tout de même avouer que c’était sacrément malsain. « Et du coup, toi, ma sœur, vous … ? »  Elle a les doigts qui se rejoignent, simulant bien le sujet de la question qu’elle pose sans oser mettre le mot. « Je me suis toujours dit qu’elle savait que faire l’étoile. Tu confirmes ? » Oui, parce que quitte à avoir cette information, autant chercher à en savoir plus. S’il savait combien il va prendre cher avec cette information. « C’est quand même un gros problème de timing parce que, si t’étais resté avec elle, ça aurait pu être toi que j’aurais chopé pendant qu’elle marchait vers l’autel. »
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyMar 10 Juil 2018 - 14:54

Plus Tommy repensait à l’enfant casse-cou qu’il était plus il se surprenait à espérer très fort que sur ce point comme sur bien d’autres sa fille ait hérité de sa mère, et ce pratiquement depuis qu’elle était en âge de marcher. Fort heureusement la petite semblait se situer un cran en-dessous, remuante mais sans pour autant collectionner les bleus et les égratignures à foison, elle évitait à son père l’ulcère que son inquiétude et le soda orange chimique qu’il était en train de boire auraient assurément terminé de creuser le cas échéant. Pourtant autant l’idée d’une Moïra debout sur une planche au milieu des vagues l’inquiétait plus qu’elle ne le ravissait, malgré lui, et moquant sa réaction en ironisant « Bien sûr, même qu’on restera bien dans les limites de la pataugeoire. » Lene avait repris un ton diablement sérieux au moment d'assurer « Je sais ce que je fais. » pour couper court à toute opposition à ce sujet. Et dodelinant la tête Tommy s’était empressé d'assurer « Je sais, mais … » Mais quoi ? Il ne savait pas, et face à l’expression de la jeune femme il avait finalement capitulé « D’accord, tu gères. » Elle gérait et lui tenterait de garder ses angoisses de père célibataire et flippé pour lui, ça semblait être un deal plutôt honnête. Ce point-là réglé ils étaient passé à autre chose et au fil de la discussion la filiation entre cette Adams-là et l’autre Adams que Tommy n'assumait absolument pas s’était révélée tel un cheveu sur la soupe, Lene s’étonnant d’abord que sa sœur et le brun puissent avoir volontairement respiré le même air – « Désolée, je ne faisais qu’une supposition basée sur le monde réel. » s’était-elle justifiée, sans doute à raison – et le Warren se sentant forcé d'admettre une vérité néanmoins tronquée dans l’espoir que la surfeuse s'en contente. Peine perdue à nouveau, et un « Okay. […] Non pas okay. » plus tard, Tommy admettait enfin et non sans s’en dédouaner dès que possible les liens qui l’avaient jadis unis à Eva. Quoi que uni était un bien grand mot. Et avec le recul la chute semblait plus mémorable que la relation en elle-même, d’où le fait que le barman ne se soit pas gêné pour la narrer. « J’imagine très mal Eva boire de la bière. » qu’avait pourtant simplement opposé la cadette à cette information, Tommy secouant la tête avant de corriger « J’ai pas dit qu’elle en buvait. Elle me l’a jetée pleine, c’était une folle furieuse. » Projectile qu’il avait évité de justesse et qui était allé s’écraser contre le mur du gymnase derrière lui, point final d’une soirée de fin d’année qui avait aussi été la fin de leur relation chaotique et imparfaite. « Je sais pas si tu t’en rend compte mais maintenant que je sais que tu es souillé, je vais devoir brûler ma maison pour limiter les dégâts. » Grimaçant de dégoût, Lene avait arraché au brun un rire amusé tant par sa réflexion que par la tête qu’elle tirait, et semblant lentement relier les points entre eux elle questionnait ensuite « Et du coup, toi, ma sœur, vous … ? » Oui, bon, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. « Je me suis toujours dit qu’elle savait que faire l’étoile. Tu confirmes ? » Arquant brièvement un sourcil, il avait levé les mains comme pour se dédouaner, avant de demander « T’es vraiment certaine de vouloir t’aventurer sur ce terrain ? » C’était le genre d’image mentale dont elle aurait du mal à se débarrasser une fois solidement imprimée dans son crâne. « Ça me fait mal de l’admettre, mais, je confirme pas. » qu’il avait alors simplement admis en roulant légèrement des yeux, parce que malgré tout c’était une image mentale dont lui non plus n’avait pas envie de se souvenir. Ça et la voix de crécelle qu’Eva n’avait pas perdue en vieillissant à en juger par leur dernière entrevue, faisant toujours l’effet d’une craie sur un tableau. « C’est quand même un gros problème de timing parce que, si t’étais resté avec elle, ça aurait pu être toi que j’aurais chopé pendant qu’elle marchait vers l’autel. » C’est vrai, il avait presque oublié ce détail de Lene sauvant Eva des griffes d’un goujat sans en être remerciée. Quoi qu’on ne savait pas trop lequel des deux elle avait sauvé, au fond. « Et là tu peux être sûre que tes parents et les miens t’auraient remerciée plutôt qu’excommuniée. » Et après ça Warren et Adams parents auraient probablement tout mis en œuvre pour coller Miss Parfaite avec Marius le fils prodigue, couple chiant et insupportable s’il en avait été. « Dans un cas comme dans l’autre nos routes auraient fini par se croiser, c’est presque beau. » qu’il avait finalement ajouté avec une pointe d’amusement, gratifiant la jeune femme d’un clin d’œil avant de terminer son verre de soda.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyDim 29 Juil 2018 - 22:46

Elle avait pensé l’espace d’un instant qu’elle pourrait faire l’impasse sur la nouvelle qu’il vient tout juste de lui colporter. De prime abord, ça peut paraitre naturel de se rappeler de quelques personnes avec qui on a partagé quelques cours au lycée, seulement quelques secondes de réflexion, Lene réalise qu’elle n’a pas retenu vraiment de nom et que le cas échéant, elle ne prendrait pas la peine de faire savoir à quelqu’un qu’elle a connu la plus grande garce que la terre ait porté à moins qu’il y’ait une histoire derrière. Et Lene fait visiblement bien de réagir parce que l’aveu ne tarde pas à sortir d’entre les lèvres de Tommy. Il n’essaie même pas de la mettre sur une fausse piste. Un peu comme s’il tendait le bâton pour se faire battre et vu que là, il vient tout de même d’avouer être sortie avec sa sœur, elle doit rassembler toute sa maturité pour ne pas se foutre ouvertement de sa gueule. Et puis quelque part, il y’a une curiosité malsaine qui la pousse à en demander plus sur ce qu’il s’est passé. « J’ai pas dit qu’elle en buvait. Elle me l’a jetée pleine, c’était une folle furieuse. » Elle écarquille les yeux. Ce n’est pas ce qu’elle avait compris en écoutant ses propos mais maintenant qu’il répète l’incident, elle se dit que ça ressemble bien à Eva d’avoir le comportement d’une hystérique. Probablement que la tuyauterie ne devait déjà plus marcher à l’époque. « Oh mon Dieu ! » Qu’elle fait en éclatant de rire avant de songer à toutes les questions qu’elle pourrait poser. « Et t’avais fait quoi ? Hormis respirer le même air qu’elle. » Non parce que là, elle doit savoir mais avec toutes les questions qui se bousculent dans sa tête, il y’en a une qui se démarque. « T’es vraiment certaine de vouloir t’aventurer sur ce terrain ? » A savoir si la vision de Tommy et sa sœur en train de jouer à touche pipi la dégouterait ? Pas plus que celle d’avoir un jour surpris Eva à se faire plaisir toute seule dans la baignoire mais au lieu de répondre ce qu’elle a en tête, elle se contente de juste acquiescer. « Ça me fait mal de l’admettre, mais, je confirme pas. » Et zut ! Un détail croustillant perdu. « Hum… » Qu’elle fait en y réfléchissant deux secondes avant de réaliser que quand on est un adolescent en rut, le pire des mégères passe tant qu’elle fait autre chose que la planche. « Je suppose que ceci explique cela alors. » Qu’elle rétorque en haussant les épaules, un peu déçue mais elle est certaine de pouvoir trouvé d’autres informations incriminantes ailleurs. « Et là tu peux être sûre que tes parents et les miens t’auraient remerciée plutôt qu’excommuniée. » qu’il ajoute, alors qu’elle pose un passé hypothétique où il aurait été assez fou pour aller jusqu’à la demander en mariage. C’est que, ça aurait probablement changé sa vie à elle, elle n’imagine pas un passé où elle aurait pu larguer Tommy comme elle l’a fait avec l’ex-fiancé d’Eva. « Je ne sais pas. Mes parents étaient à la recherche de la première raison que j’aurais pu leur donner pour me jeter à la rue, que je m’attaque à leur aînée chérie a juste précipité la décision. » Qu’elle explique, brièvement avant de reprendre d’une façon plus enjouée. « Mais bon, je me dis que toi, je t’aurais pas largué au bout de trois jours. Qui sait ce qu’on serait devenu. »  Probablement pas plus que ce qu’ils sont déjà aujourd’hui. Sauf peut-être avec une invitation à manger le dimanche midi chez papa et maman Warren en plus. A y penser, il n’est pas trop tard pour ça.  « Dans un cas comme dans l’autre nos routes auraient fini par se croiser, c’est presque beau. » Elle mime la larme à l’œil, soulignant la beauté de ses propos. « Oui, certains diraient que c’est le destin mais n’extrapolons pas. » Oui, parce que vu les caractères, ça ne veut pas dire que ça n’aurait pas fini derrière les barreaux pour meurtre pour l’un des deux. « Et donc, mon coloc, ma sœur. T’as d’autres surprises ? » Non parce que, ça commence à faire pas mal de coïncidence.
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Message(#)(tomene) slip away across the universe EmptyMer 15 Aoû 2018 - 11:00

Il ne l’aurait jamais deviné tout seul et en même temps la filiation entre Lene et Eva faisait sens ; Il avait tellement de fois entendu Eva se plaindre de sa sœur, qui d’après elle était la seule à ne pas filer droit et garantir l’harmonie familiale. Et déjà l’époque pour Tommy de se dire qu’il avait sans doute plus de points communs avec la supposée mauvaise herbe qu’il n’en avait avec Eva, bien que ne s’étant alors jamais risqué à le faire remarquer à voix haute. Preuve en était que les tendances hystériques d’Eva s’étaient remarquées plus tard, la bouteille de bière comme l’exemple le plus flagrant, à l’image de leur relation dont la fin en pertes et fracas avait presque fait plus de bruit que les mois passés ensemble. « Oh mon Dieu ! » que s’était exclamée Lene, probablement à tenter d’imaginer la scène. « Et t’avais fait quoi ? Hormis respirer le même air qu’elle. » Et s’il avait ouvert la bouche pour formuler une réponse, celle-ci était restée en suspens quelques instants avant que Tommy n’admette, un brin dépité « … j’en n’ai pas la moindre idée. » Probablement qu’à l’époque cela avait dû leur sembler important, suffisant pour se chamailler comme des chiffonniers et se lancer des injures à la tête, mais à cet âge-là on s’emportait pour tout et n’importe quoi. « Mais j’ai probablement dû lui dire quelque chose qui ne lui a pas plu. » La critique de trop, l’insulte facile tombée au milieu d’une dispute trop banale, la volonté de heurter la jeune fille de bonne famille qu’elle était, peut-être. Pas que cela lui semble vraiment important, maintenant qu’il haussait les épaules et laisser couler l’information. Et s’il devait être honnête il devait bien avoir un côté vaguement masochiste à l’époque pour aimer autant les joutes verbales sur fond de réconciliation sur l’oreiller, et si le caractère d’Eva le mettait souvent hors de lui elle savait aussi comment clouer le bec de la boule d’hormones qu’il était à cet âge « Hum … Je suppose que ceci explique cela alors. » qu’en avait alors simplement commenté Lene, songeant au passage à ce qui lui avait valu d’être excommuniée – ou presque – aux yeux des autres Adams, état de fait qui n’aurait peut-être même pas existé s’il s’était avéré que c’était autour de son cou à lui qu’Eva avait prévu de passer la corde. « Je ne sais pas. Mes parents étaient à la recherche de la première raison que j’aurais pu leur donner pour me jeter à la rue, que je m’attaque à leur aînée chérie a juste précipité la décision. » Peut-être. Tommy ne connaissait pas les parents Adams autrement que par les deux sons de cloches entendus via les deux sœurs, alors il ne pouvait pas vraiment s’avancer « Mais bon, je me dis que toi, je t’aurais pas largué au bout de trois jours. Qui sait ce qu’on serait devenu. » Étirant un sourire narquois sur son visage, Tommy avait terminé son verre et l’avait reposé vide sur la table « Oh on aurait pu faire de parfaits Bonnie et Clyde, je suis sûr. Directement depuis l’autel jusqu’à Nullarbor Road, en embarquant les cadeaux de mariage au passage. » Passons juste sur le fait qu’il y avait fort peu de chances qu’il soit allé jusqu’à envisager d’épouser Eva ; Quand on sait qu’ils assumaient à peine l’idée d’être vu en compagnie l’un de l’autre. « T’aurais peut-être pas eu ton taxi, mais on aurait fini par acheter un camion à pizzas. » Certes, il avait le sentiment que Lene ne devait pas être beaucoup plus avancée que lui dans une cuisine, mais hey, ils auraient appris. Peut-être. Reste qu’avec des « si » Canberra ne serait peut-être jamais devenue la capitale du pays, mais dans un cas comme dans l’autre leurs chemins auraient fini par se croiser. « Oui, certains diraient que c’est le destin mais n’extrapolons pas. » Et Tommy de laisser échapper un léger rire, avant que Lene ne reprenne avec à peine plus de sérieux « Et donc, mon coloc, ma sœur. T’as d’autres surprises ? » C’est qu’elle était légitime à se poser la question, désormais. Mais haussant les épaules en ne voyant pas bien quelle autre de ses connaissances pourraient coller à l’entourage de Lene, il avait balancé sans y croire une seconde « Si t’as une ex nommée Scarlett c’est le moment de le dire. » bien qu’à y penser, si le hasard là-dedans serait un peu gros la chose n’aurait elle pas l’air aussi incongrue qu’on le penserait. C’était bien la seule Warren que Tommy ne rechignerait pas à présenter à Lene à l’occasion, d’ailleurs. « Bon, pas que je n’ai aucune envie de continuer à discuter, mais de base je passais simplement déposer la paperasse de Matt avant d’aller récupérer Moïra à l’étude. » Et si Tommy n’était pas du genre à cheval sur la ponctualité dans la majorité des cas, il savait faire exception à la règle lorsqu’il était question de sa fille. « Samedi matin 8h, donc ? Je t’enverrai mon adresse par SMS. » Et qu’on se le dise, il imaginait déjà Moïra sautiller partout à l’idée de pouvoir enfin monter sur une planche de surf.
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