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 Notre première fois - Paul&Hadès

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyVen 28 Sep 2018 - 22:40


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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyVen 28 Sep 2018 - 23:31


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptySam 29 Sep 2018 - 0:09


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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptySam 29 Sep 2018 - 0:58


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptySam 29 Sep 2018 - 1:30


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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptySam 29 Sep 2018 - 2:20


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptySam 29 Sep 2018 - 3:04


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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 0:47


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••
C’était magnifique, tendre, passionnant. C’était la fois que j’aimais le plus. Je ne pourrais jamais réellement trouver les mots qu’il faut, les mots pour dire à quel point je pouvais t’aimer et à quel point, je voulais faire ma vie avec toi. Même en l’espace d’un mois, ça sonnait comme une évidence. Vous savez, c’est le genre de coup de cœur, un coup qui te poignarde le cœur, qui te remue l’âme, qui fait déconner ta conscience. Je la vois bien, tournée en rond, sans savoir quoi faire, en se demandant si ce que je faisais était la bonne décision, si au contraire, je ne fonçais pas tête première contre un mur.
Mais je suis loin, très loin d’être en état de réfléchir. De penser à quoique ce soit de sensé. Je suis juste, sur le canapé. Dénudé, allongé avec toi, l’gars que j’aime, le gars pour qui je pourrais remuer terre et ciel. Je passe mon bras sur tes épaules pour te tenir au plus près de moi, mes paupières sont affreusement lourdes, je peine à rester éveillé, j’ai comme envie de dormir et ce, brutalement. « Je t’aime aussi. » Tu te lèves, tu peux entendre un grognement en sentant cette place à mes côtés se refroidir. Je gesticule, pour te regarder t’en aller, tes courbes d’homme se montrer, ton fessier rebondi. J’en souriais en voyant toutes ces marques.
Lorsque tu revenais près de moi, cette fois, je tendais mon bras en arrière pour prendre un plaie et l’imposer sur nos deux corps. Je sais, nous venions de faire l’amour, mais ouais. J’avais rapidement froid, j’étais pas le gars qui pouvait se trimballer en t-shirt dehors ou même là, quand il fait nuit et que la fraîcheur entre dans chaque pièce de mon appartement.
J’incline mon visage en arrière, je me laisse bercer par cette douceur, de tes doigts dans mes cheveux, descendante sur ma nuque. Bordel de merde, que c’était bon. Les paupières abaissées, je profitais de ces quelques minutes en laissant un ricanement traverser la barrière de mes lèvres. « Ouais, j’ai bien aimé le film. Il ne faisait pas si peur que ça, non ? » D’ailleurs, curieux. J’abaissais mon regard sur la télévision qui montrait les dernières images du film. J’arquais un sourcil, putain. On a carrément loupé la totalité. Et c’était loin de me déranger, évidemment. Je pourrais rester dans cette position, toute ma vie. Jusqu’à l’éternité. C’était tellement bon, c’était tellement puissant et surtout, c’était nous. Tout ceci, était de nous. Cet amour, la tendresse dans nos gestes, même cette brutalité que nous faisions preuves quelques fois. Ca nous résumait.
Je fus surpris par ta question, je tournais mon regard vers toi, bien qu’épuisé. Je venais placer ma main sur ton crâne en glissant mes doigts entre tes racines. Mon sourire étiré. Parce que j’étais fier de voir que tu avais assez confiance pour me permettre de t’apprendre quelques trucs. Surtout pour conduire, on va dire que c’est plus complexe que d’apprendre à cuisiner. « Avec plaisir. Je peux t’apprendre, tu me diras quand tu voudras commencer. » Parce que je pourrais commencer maintenant.
Mais j’avais envie de lui montrer quelque chose, même si c’était tard, j’avais envie qu’il voit mon monde, je voulais qu’il puisse voir que je sais faire autre chose, je plaquais ma bouche contre la sienne quand tu t’approchais. Je t’embrassais, le plus délicatement possible. Je te transférais tout l’amour que j’avais à ton égard. Mes lèvres s’animaient tendrement. Avant de reculer, un large sourire sur les lèvres. « Bouge pas. »
Je me levais, rapidement. Prenant une autre couverture pour couvrir le bas de mon corps et d’arriver jusqu’à ma chambre. Prenant un dossier où contenaient plusieurs choses. En revenant sur mes pas, j’ajoutais. « Je dessine, enfin. Je suis plutôt… Bien, on va dire. J’ai commencé à dessiner quand j’avais treize ans, personne le sait, à part toi maintenant. » Parce que c’était mon secret, même si ce n’était pas quelque chose de grand, c’était quelque chose d’important. Je venais m’asseoir près de toi, j’ouvrais le carnet pour te montrer plusieurs dessins que j’ai moi-même réalisés. On peut voir une certaine amélioration, mais surtout, toujours cette passion que j’avais de faire ça, je pouvais dessiner des paysages, des portraits, bizarrement j’étais vraiment à l’aise avec ça. « Je dessine rarement, c’est vraiment quand je le veux. C’est mon petit jardin secret, si on peut dire ça. J’ai toujours eu des bonnes notes à ce niveau, j’aurais pu atteindre un haut niveau, bien plus haut. Être dans une école d’art, mais, c’était pas mon truc. Je me voyais pas faire ça. » Parce qu’il était difficile de vivre de dessins. Et je voulais avoir un métier qui me donnait la possibilité d’accomplir mes rêves et de ne pas manger des pâtes en fin de mois. Je m’adossais, avant d’enfiler mon boxer. Passant le plaie sur nos épaules en te laissant regarder la totalité de mes dessins. Espérant que tout ceci te plaisent, et surtout que tu réalises que je n’ai montré qu’à toi. Et que tu es le seul en avoir droit.
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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 1:21


Notre première fois.
Cet homme avait prit une si grande place dans mon coeur en si peu de temps, qu'il m'était impossible de comprendre comment c'était possible. Lui et moi c'était l'histoire d'amour improbable. Pourtant il faisait de moi un homme à part entière. Je commençais à devenir fier de me promener dans la rue avec lui, main dans la main. Je commençais même à me sentir fier d'être l'élu de son coeur, après toutes ses aventures d'une nuit. J'en ignorais l'étendue exacte car il n'avait jamais été très précis à ce sujet, mais je savais qu'il en avait eut quelques unes. Et pourtant c'était moi, l'Aspie, le gars que personne avait jamais regardé, le mec que beaucoup rabaissaient, qu'il avait choisit. Et ça m'emplissait d'un bonheur et au final d'une certaine forme de confiance en moi. C'était revigorant de me dire que quelqu'un pouvait m'aimer, moi. Et surtout que ce soit l'homme que moi aussi j'aimais, qui partageait ce sentiment, c'était magique. Je sentais bien que petit à petit il entrait dans mon monde et essayait de le comprendre, même si ça devait pas toujours être évident pour lui. Lentement on s'apprenait, et c'était tellement bon. Alors quand je revins près de lui après nettoyé les dernières traces du "crime" sur le canapé, c'est tout naturellement que je me remis dans ses bras, le laissant déposer un plaid sur nous. Puis je ris à ses paroles. « Je sais pas. L'esprit vengeur était dans mon dos. J'ai pas pu voir si son visage faisait peur ou non.»  Et rien que ça c'était si bon, plaisanter avec lui, rire. A ses côtés je me sentais presque appartenir à ce monde qui m'avait toujours semblé si hostile.
Lorsqu'il glissa ses doigts dans mes cheveux pour les caresser je soupirai d'aise. Je n'allais pas râler, c'était si agréable.. Et faut dire que j'étais déjà bien décoiffé avec ce qui venait de se passer plutôt sauvagement quelques instants avant. Ca aussi c'était déconcertant. Comment on pouvait passer d'une telle brutalité, à une telle douceur en l'espace d'un claquement de doigts ? Mais je dû bien vite me reconcentrer sur ce qu'il me disait pour ne pas perdre le fil. Un larme sourire se dessina sur mon visage lorsqu'il accepta et j'eus subitement de nouveau l'air de ce gamin à qui on a promis un jouet.
« C'est vrai ? Et bien... On pourrait commencer... Après ce week-end ? Parce que demain je travaille, et le reste de la semaine aussi alors je serais assez pris.» J'en étais un peu triste d'ailleurs, parce que je n'étais pas sûr d'avoir le temps de le voir de la semaine. Mais l'idée du week-end qui nous attendait juste après me soulageait, parce qu'après 3 petits jours sans lui, j'en aurais 4 entiers passés à ses côtés. Ca aussi ça allait être une grande nouveauté. Passer 4 longs jours ensemble.
Lorsque nos lèvres se lièrent, je me délectais de ce contact dont j'étais sûr que je ne pourrais plus me passer, désormais. Puis je le suivais du regard aller jusqu'à une pièce que je n'avais encore jamais visité. En même temps je n'avais rien vu, à part la cuisine et le salon. J'en déduisais donc qu'il s'agissait de sa chambre, surtout lorsqu'il revint avec une pochette assez grande et m'expliqua en se rasseyant à mes côtés qu'il dessinait depuis ses treize ans, et qu'il ne l'avait jamais dit à personne. J'ouvris donc la pochette et me mit à regarder les dessins qui s'y trouvaient, prenant mon temps pour observer chacun d'entre eux avant de passer au suivant. Une fois mon observation terminée, je relevai mon regard vers son visage. « Tu as vraiment du talent, Hadès. Ces dessins sont très beaux. Et tu sais même si tu ne veux pas en faire ton métier, rien ne t'empêche d'essayer de vendre tes dessins à côté. Je veux dire... J'espère bien que mon Père se décidera à sortir un nouveau livre, un jour. Je pourrais lui parler de toi, pour en faire l'illustration. Enfin si tu veux.» Je ne voulais le forcer en rien, évidemment. Mais je me disais que ça pourrait être un moyen de mettre à profit sa passion, tout en gardant son emploi, et peut-être même de se faire de l'argent supplémentaire. Je me saisis de mon boxer pour l'enfiler à mon tour et me rassis à ses côtés, mettant presque naturellement l'une de mes jambes sur sa jambe droite, laissant retomber mon mollet entre ses deux jambes.
« Vous êtes fatigué, Monsieur Alvares?» Lui dis-je avec un petit sourire taquin. C'était juste pour jouer, aucunement pour le provoquer. D'ailleurs je redoutais un peu sa réaction, car la dernière fois que je l'avais appelé comme ça, ça s'était plutôt mal fini. Aussi presque comme pour me faire pardonner, je mis une main dans sa nuque pour l'attirer vers moi et déposer une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes, un long moment, les yeux clos, profitant de ce contact. Quand enfin je me reculai, je me remis correctement à ma place.
« On ferait sans doute mieux d'aller se coucher, tu as un gros dossier à traiter si ma mémoire est bonne, et moi je commence à 8 heures. Et il va falloir que je parte plus tôt que d'habitude, parce qu'ici, on est nettement plus loin de l'hôpital.»
 

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 16:06


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••
Je savais qu’on allait pas beaucoup ce voir durant cette semaine, et je détestais savoir ça. Dans le fond, je pouvais parfaitement passer mes journées et mes soirées en ta compagnie, faire des choses du quotidien ne me faisaient même plus peur, et au contraire. J’aimais partager autant de simplicités en ta compagnie. Il faut dire, que c’était une pause. Après les nombreuses disputes, c’était comme si on vivait dans un autre monde, ce monde tendre, délicat où ne régnait que notre amour et cette douceur entre nos mots et nos gestes. J’avais franchement envie que ça continu, j’avais envie de plonger sous l’eau et de rester ainsi éternellement. Oubliant le merdique monde dans lequel on vit. Mais c’était impossible, n’est-ce pas ? Ca serait un conte de fée, et là, on est dans cette réalité. Je te tenais contre ma personne, quand tu disais que tu n’avais rien vu du film. Je haussais les épaules, cachant comme quoi c’était ma faute, quoique, aussi la tienne si on réfléchit bien. « C’est pas que ma faute, je crois que tu as oublié que tu as aussi participé. » Je lève les mains, en faisant exprès d’être sérieux, bien que dans un seul coup, un rire s’évadait de mes lippes en secouant la tête de gauche à droite. Ouais, on est vraiment deux petits cons amoureux, et je sais dans le fond que ça allait durer. Je ne sais pas pourquoi, on est même pas encore en couple, on sait même pas quel titre on a sur les épaules. Mais, quand je te regarde. J’ai envie de passer des jours et des jours collé contre toi, et de t’aimer jusqu’à l’éternité. Qui l’aurait pensé ? Pas moi en tout cas, j’ai toujours vécu caché de tout sentiment qui pouvait me faire rappeler de la tristesse ressenti, lorsque mon ex-fiancé s’était enfuit sans l’ombre d’une hésitation. J’avais toujours peur de retomber amoureux, j’avais sans arrêt cette boule au ventre quand je voyais que j’étais bien trop proche d’une personne, et heureusement. Je mettais toujours une limite, j’étais toujours sincère avec mes conquêtes. « Avec plaisir, on commencera quand tu le souhaiteras bébé. Et puis, j’ai hâte. Comme ça, tu pourrais toi venir me chercher, parce que je déteste être à pied. » Depuis que j’ai le permis, je crois que j’ai jamais fait les courses, ou simplement aller au boulot sans ma voiture. Alors que j’ai quasiment tout à proximité si on pense bien. Mais j’ai juste la flemme, et j’adore conduire. Je sais que quand on va partir en week-end ça va être tellement bon de conduire durant des heures et des heures pour arriver à destination. Quand tu regardais mes dessins, je souriais doucement. On voyait bien que je m’étais amélioré avec le temps, mais je ne voulais pas en faire mon métier, sans doute parce que j’avais conscience que plusieurs personnes étaient bien plus talentueuses que moi, et que ça ne servirait à rien. « Pourquoi pas, mais pour le moment. Je préfère garder ça pour moi et pour toi. Ca sera notre petit secret à tous les deux. Et je pourrais peut-être te dessiner. » J’ai très envie de le faire, surtout que j’avais une belle photo de toi dans mon téléphone.
En me remettant correctement, posant la pochette au sol près de la table. Je repassais mon bras sur tes épaules pour t’accoler au plus près de moi. Mes lèvres venaient picorer le sommet de ton front, avant que tu viennes, en lenteur, mais surtout en douceur.
M’embrasser.
Cette chaleur qui parcourait mes organes, faisant cogner mon cœur contre ma cage thoracique, accélérant à l’arrache mon sang dans mes veines. À chaque baiser, tout se mettait en place dans ma tête, tu étais mon évidence. Et je t’aimais pour la personne que tu étais, et jamais je ne voudrais que quelqu’un prenne ta place, ou la mienne, inversement. Je te rendais ce baiser, j’animais mes lèvres paisiblement. Reposant ma main sur la carrure de ta mâchoire, mon pouce caressant la zone de ta pommette.
Tu te reculais, bien trop tôt à mon goût. Je fronçais même les sourcils en laissant un grognement se faire entendre. Moi, j’avais envie de t’embrasser encore, surtout si c’était si agréable. Mais je t’écoutais, je haussais les épaules quand tu me demandais si j’étais épuisé, et je terminais de répondre. « Je suis exténué Docteur Ackerly » Je savais bien que tu plaisantais, et je te suivais de près avec ma pique légère. Je me penchais, pour me redresser et passer mes mains sous tes cuisses pour te redresser, pour te soulever, que tu entoures ma taille de tes jambes. Ouais, j’ai pas envie de te laisser marcher, et j’ai vraiment envie de te garder contre moi, comme un mec vraiment collant pour le coup. En marchant jusqu’à la chambre, je prenais le temps de répondre à tes dernières phrases, soupirant, sans doute un peu agacé de cet emploi du temps chargé des deux côtés. « Ouais, ça va être compliqué de se voir les deux. Mais on a le week-end, alors je me dis que c’est pas très grave, puis tu peux passer tu sais, même si c’est pour simplement dormir, je me lève plus tôt pour te pousser au boulot en voiture. » Pour pas que tu sois en retard, mais aussi parce que j’avais envie de passer du temps avec toi. Entrant dans ma chambre, les couleurs sont assez froides, le lit est grand, une armoire, une commande, tapis, enfin rien d’incroyable. C’était simplement une chambre, et je ne vivais pratiquement pas ici, mais plutôt dans les pièces à vivre. Te reposant sur le coin du matelas, je venais descendre les stores en aillant rapidement chercher mon verre de lait chocolaté. Ouais. Même après trente ans, je bois encore une boisson de gamin pour m’endormir. Je suis clairement le contraire de l’image que je donne. Quoique, elle est un peu vraie. Je pose le tout sur ma table de chevet côté droit, et je me glisse sous les draps en t’attendant patiemment.
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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 16:47


Notre première fois.
Un léger rire m'échappa lorsque Hadès souligna le fait que j'avais participé à ce qui avait fait qu'on avait pas suivit le film. Je lui lançai donc mon plus beau regard provocateur pour l'occasion, rapprochant ma bouche de son oreille pour lui murmurer. «Il me semble pas avoir été celui qui a commencé.» Par la même occasion mon souffle chaud vint butter contre la peau de son cou, que je vins couvrir d'un tendre baiser, juste en dessous de l'oreille.
Comment aurais-je pu rester insensible avec ce qu'il avait fait pour me provoquer ? Je crois même que dans le fond, si ça avait été le cas, il l'aurait mal prit, sans doute à raison.
J'entourais ensuite son cou de mes bras, dans l'incapacité totale de lui donner toute cette affection qui débordait en moi. J'aimais tout de lui. Sa voix, le goût de sa bouche, ses yeux, son regard qui disait à la fois tout et rien. Son sourire, surtout quand il faisait ce petit sourire qui ne soulevait que le coin de ses lèvres. Son odeur. Sa peau. Ses cheveux toujours plus ou moins en bataille. Son rire à la fois si masculin et si sensuel. Tout chez lui libérait en moi une forte d'amour d'amour et de désir. Ce mec était à la fois ma muse et mon péché. Ma plus grande forte et à la fois ma plus grande faiblesse. S'il devait lui arriver quelque chose ? Si le monde devait m'arracher Hadès ? J'en mourrais, probablement. Il m'entraînait avec lui dans les méandres de l'amour, laissant dans son sillage des morceaux de mon âme, que je le laissais m'arracher comme un pantin désarticulé.
Et si c'est le temps qui passe qui fait qu'on se connait, il faut que le temps passe et ne s'arrête jamais. C'était si bon, d'être juste moi, et de l'être avec lui. Je n'avais envie d'être nulle part ailleurs. Je voulais tout savoir, tout connaître, tout voir, tout vivre. Hadès me rendait avide. Avide de vivre. Avide de ressentir. La vérité, c'est que bordel, je ne m'étais jamais sentit aussi vivant.
« Oui mais tu as le temps, avant que je me décide à passer mon permis...» J'avais peur aussi, faut le dire. Je savais que dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire en dehors d'un bloc, mes réflexes étaient souvent loin d'être les bons. Je savais que rien n'interdisait légalement que je passe mon permis avec ma pathologie, mais je supposais que ça restait étudié au cas par cas.
Concernant ses dessins, je ne décidai donc pour l'instant de ne pas insister plus, me disant que je lui en reparlerait si un jour mon père se décidait vraiment à sortir un nouveau livre.
Puis nos lèvres se lièrent, parce que ça non plus, je ne pouvais pas m'en empêcher. Parce que c'était si bon que dans l'absolu, un tremblement de terre ou une explosion n'auraient pas pu me détacher de sa bouche.
Docteur Ackerly, dit-il, ce qui me tira un nouveau rire. Encore une fois, bon dieu que c'était bon de se sentir aussi léger. De ne plus sentir le poids de tous mes problèmes reposer lourdement sur mes épaules si frêles.
Puis il me souleva, chose dont j'avais juste horreur, mais je choisis de ne rien dire, préférant entourer son cou de mes bras et cacher mon visage dans son cou, pour ne pas voir le fait que je ne touchais pas le sol. Humer son odeur me rassurait, comme toujours. Je me laissais donc emmener dans la chambre, tandis qu'il me disait que je pouvais passer chez lui pour dormir et qu'il m'emmènerait en voiture demain matin. Je lui adressai donc un petit sourire et m'assis sur le lit, attendant qu'il revienne avec son chocolat pour lui répondre.
« Je ne pense pas rentrer chez moi. Je dois avancer sur mes recherches, vraiment, sinon je serais incapable de partir samedi... Je dormirais à l'hôpital.» Ce qui signifiait que j'allais donc dormir probablement par tranches de 2heures ou moins par ci par là. Mais ça j'aimais croire qu'il l'ignorait, parce que je n'avais pas spécialement envie qu'il me fasse de leçon de morale.
Je savais que c'était mal, et dangereux pour ma santé, mais je m'en fichais. Mes recherches et les opérations passaient avant tout. En plus je n'avais pas prit de garde aux urgences sur les trois prochains jours, du coup j'aurais sans doute plus de temps pour mes recherches et accessoirement me reposer entre les opérations qui étaient quand-même en général assez espacées les unes des autres.
Je me saisis donc de mon portable pour mettre un réveil inutile, vers 7 heures du coup, vu que je serais réveillé avant, comme toujours.
Je me glissai ensuite sous les draps, et me blottis contre lui, ma tête reposant contre son torse et rapidement je m'endormis enveloppé par sa chaleur et son odeur...

************
Comme prévu j'ouvris les yeux une heure avant que le réveil sonne. Alors, après un petit moment passé à l'observer, je déposai doucement un baiser sur sa tempe puis me levai toujours aussi silencieusement que possible. Je sortis donc de la chambre, à la recherche de la salle de bain, que je finis par trouver sans trop de difficultés. Je pris une douche, restant de longues minutes sous l'eau chaude et profitant de ce contact qui me mettait toujours dans de bonnes conditions au réveil. Puis une fois fait, je me séchai et me rendis dans le salon, pour enfiler mes vêtements de la veille à l'exception du boxer et du t'shirt puisque j'en avais pris des propres dans mon sac. Je me saisis au passage de ma brosse à dents une fois habillé, et retournai dans la salle de bain pour me brosser les dents. Une fois chose faite, il était déjà presque sept heures, alors, je retournai dans la chambre d'Hadès, ayant coupé le réveil avant de me lever. Je m'allongeai discrètement près de lui et passa un bras autour de ses hanches puisqu'il était sur le côté, dos à moi. Je commençai à déposer quelques petits baisers dans ses cheveux, m'amusant à souffler dedans, ce qui faisait que ses cheveux venaient chatouiller son nez, me faisant grimacer légèrement par moment.
Au bout d'un certain temps je rapprochai mes lèvres de son oreille.
« Monsieur Alvares, c'est l'heure de se réveiller, sinon le docteur Ackerly va devoir s'en aller pour prendre le bus.» J'en profitai par la suite pour déposer une multitude de petits baisers le long de sa mâchoire, resserrant mon étreinte autour de lui.
 

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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 18:06


C'est une histoire à la fois très simple et très compliquée .
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. •••
Je levais les yeux au ciel, quand je comprenais que tu n’allais quasiment pas dormir. Tu sais que je n’aime pas ça, et surtout merde, je veux que tu dormes. C’est la moindre des choses. Mais est-ce que je suis en posture pour te dire quoique ce soit ? Je ne crois pas, et c’est ça, le plus compliqué, parce que j’aimerais pouvoir te dire quelque chose, te dire que tu dois dormir, que c’est normal, qu’il faut te reposer et penser à ta santé plutôt que de penser à la santé des autres. Mais je suis clairement pas en mesure de le dire, parce que tu es médecin, et parce que surtout, tu étais fait pout ce métier. Allongé dans le lit, je buvais de temps en temps ma tasse en te regardant, je plaçais mon bras sur tes épaules pour te caler contre moi. Un faible sourire sur les lèvres, bien que j’étais vraiment épuisé pour le coup. Je pensais au fait que tu allais apprendre à conduire, et que c’était un moment qu’on allait rien qu’ensemble, bien que je n’ai jamais appris à conduire à personne et que ça va être un peu compliqué, voir stressant de le faire ainsi. En fermant les yeux, je hochais la tête en plaçant mon réveil pour 8h15, histoire de me réveiller quand même un peu à l’avance et d’aller chercher un café et ensuite aller bosser. Mais, dans le fond. Je savais que tu allais te réveiller plus tôt, c’était comme à ton habitude, tu allais te réveiller avant ton propre réveil. Laissant la tasse de côté, je me calais bien sous les draps en fermant doucement les yeux. Me laissant entourer par le sommeil. Ciel, que ça faisait du bien putain. Collé contre toi, j’avais l’impression honnêtement… D’être au paradis. Tu étais celui que je voulais, auprès de moi, je voulais pouvoir ainsi, dormir le plus paisiblement possible. Mais dès que tu partirais, je ferais comment moi ? Je n’aime plus dormir seul depuis que tu es arrivé dans ma vie, et ça m’inquiète quand même un peu. Parce que quand tu es là, je ne fais pas de cauchemar. Je suis juste bercé par ta douceur, par ton corps contre le mien.

------------- Matin – 0 :77 –

Le réveil est compliqué, voire très difficile. On s’est couchés très tard hier soir, et quand je sens ta présence autour de moi, je commence à me demander si c’est pas trop tôt, ou si tu t’es pas loupé et qu’il te reste encore une heure pour dormir. Je fronce les sourcils, je baille, je grogne même en me tournant, plaçant mon dos contre le matelas pour envelopper ta taille et t’inciter à te recoucher sur ma personne. Les yeux pétillants, à peine la force de redresser mes paupières, je caresse ton dos, puis tes épaules, pour terminer ma course sur ton fessier. J’aimais bien cet endroit, même si j’ai pas à le préciser. Ouvrant péniblement les yeux, la lumière déjà bien présente dans la pièce. Je me réveillais doucement, en arquant un sourcil. « Mh.. Non non, je t’emmène… » Et j’allais revenir pour dormir encore. Je me lève, je te laisse t’installer sur le rebord du lit, alors que je viens en traînant des pieds enfilant le premier jogging que je trouve, le premier pull, laissant mes cheveux en bataille. « Je vais juste me rafraîchir le visage… » Ouais, on peut entendre que je suis totalement endormi, mais que ça ira mieux après. Je m’avance vers la salle de bain, passant l’eau froide sur mon visage, j’écarquille des yeux. Frottant ma peau pour tenter de me réveiller au maximum. Mais je reste quand même silencieux. Parce que je fais parti de ces gens qui ont réellement besoin d’un temps pour être en place, et surtout parce que jamais, je me lève autant tôt. Je reviens vers toi, enfilant mes baskets, je regarde rapidement l’heure en passant mes doigts dans mes cheveux. « Tu vas sacrément tôt, ou c’est moi qui va trop tard ? » Je commençais à me demander si c’était pas moi qui allais trop tard au boulot, après tout, je ne commence que dans les environs de 9h30, et je termine à 18h30 si je n’ai pas d’autre réunion, mais jamais avant. Ou si comme j’ai cité, il y a quelque chose et que je dois y être pour maximum 8h30. En prenant ta main dans la mienne, je te collais contre moi. Plaquant ma bouche contre le tienne, l’odeur du dentifrice se faisait bien ressentir, parce que oui, quand même, je me suis lavé les dents. « Bonjour bébé. » Après plus de dix minutes de silence, je te souriais doucement en revenant sur tes lèvres. Je les embrassais, avant de les animer un peu plus rapidement en calant mes mains sur la courbe de tes hanches. Je me reculais, happant ta main, pour nous diriger en direction de la cuisine. « Tu manges quelque chose ? Ou tu achètes là-bas ? » Est-ce je prenais soin de toi ? Oui, plus que tout au monde. Je te laissais prendre si tu prenais, alors que moi, je prenais à la volé une banane, en prenant la clé de mon auto. Je vais pas me changer, et puis je te dépose et je reviens, je vais dormir encore peut-être 1h00, ou 45 minutes, mais c’était ça de gagné. Mais ça me dérangeais pas, tant que c’était pour toi. En sortant de mon appartement pour entrer dans le garage en ta compagnie. Je montais dans l’habitacle de ma voiture, fermant les portières en mettant le chauffage. Le matin, non, honnêtement il me faut le chauffage. Je croque dans ma banane, pendant que je mets le contacte. Je la dévore, pour être honnête. Et quand c’est fait, je prends un petit paquet en plastique pour mettre dedans, en revenant pour ainsi directement mettre à la poubelle.
Ma main se pose sur ta cuisse, je démarre. Commençant à rouler en direction de l’hôpital. Ca va prendre que dix minutes, mais je prenais le temps, histoire de profiter des quelques minutes qu’ils restaient avant de ne plus se voir pendant quelques jours. « Tu m’écris hein, je compte sur toi pour pas m’oublier pendant que tu titilles le cerveau de quelqu’un, et puis, je suis certain qu’on pourra quand même se voir un moment. Je trouverai le moyen de passer. » Surtout pour te faire plaisir, et que tu vois que oui, je veux faire des projets avec toi, et que non, je ne veux pas rester quelques jours sans toi, c’est pas concevable. Je serre ta cuisse entre ma main, avant d’arriver face à l’hôpital. Je me gare, afin que tu y sois au plus près, alors que je me tourne vers toi. « Et bien, bonne journée. Fais attention à toi, et mange, vraiment Paul. Si tu veux pas que je m’énerve. Et repose toi au maximum, même entre tes recherches. Je te veux en forme pour le week-end, et pas comme un zombie. » J’étais assez clair, je te voulais vivant en bref. Et capable de te tenir sur les jambes. Je venais me pencher, prenant ton visage entre mes mains pour pouvoir t’embrasser. C’était un baiser de bonne journée, et un baiser qui voulait dire qu’on va vite se retrouver.
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Message(#) Sujet: Re: Notre première fois - Paul&Hadès Sanie - Notre première fois - Paul&Hadès - Page 2 EmptyDim 30 Sep 2018 - 19:14


Notre première fois.
Je ne pus réprimer un sourire, en remarquant une nouvelle fois qu'il n'était vraiment pas du matin. Je me laissais ensuite aller contre lui et profitait de ses caresser par dessus ses vêtements, mes mains venant caresser un instant ses cheveux. Puis je le laissais partir dans la salle de bain, attendant patiemment son retour assis sur le bord du lit. « Ca dépend de mes horaires. Parfois je commence à 20 heures.» Dis-je simplement en guise de réponse à sa question. Oui, mes horaires étaient très hétéroclites, et j'avais appris à vivre avec et au final à ne jamais avoir un rythme de vie régulier.
Lorsqu'il prit mon visage entre ses mains pour m'embrasser, je répondis à ce baiser avec douceur et amour, posant mes mains sur ses hanches pour l'attirer un peu plus entre mes cuisses. Puis je me laissais entraîner jusqu'à la cuisine, grimaçant lorsqu'il me demanda si je voulais manger quelque chose. Je mangeais rarement et encore moins le matin. Il m'arrivait même régulièrement de passer deux jours sans rien avaler, tellement prit dans le feu du travail et profitant de mes rares instants d'accalmie pour dormir. « Je prendrais peut-être quelque chose là-bas, si j'ai le temps.» Et je savais déjà que ce ne serait pas le cas. Je devais être au bloc à 8h30 et ensuite la journée se déroulerait comme d'habitude. Je me disais parfois que je n'avais pas assez de temps dans une seule journée pour faire tout ce que j'avais à faire, c'était effarant.
Je savais aussi que j'avais intérêt à me faire discret, parce que je risquais de me faire taper sur les doigts si la direction se rendait compte que je passais trois jours d'affilée à l'hôpital.
M'enfermer dans mon labo était donc la meilleure option.
Je le suivis ensuite jusqu'au garage et grimpait dans sa voiture, du côté passager. J'attachais ma ceinture et vint poser une main sur la sienne, qui tenait ma cuisse.
« Si tu viens, demande Lucas. Il te conduira au labo. Si je ne suis pas au bloc.» Parce que si j'étais au bloc, il ne pourrait pas venir me voir, c'était certain.
Puis il se gare, et me donne ses instructions, mais alors que je m'apprêtais à lui répondre, il vint plaquer sa bouche contre la mienne, et un soupire de bien-être m'échappa. Je posai alors mes deux mains sur les siennes, faisant glisser mes doigts sous les siens, tandis que je répondais à son baiser, mouvant mes lèvres contre les siennes avec tendresse. Je finis par décoller nos lèvres, un peu essoufflé et colla mon front contre le sien.
« Je rentre chez moi vendredi soir, je passerais une bonne nuit et je serais en forme. Je le promets Monsieur Alvares.» Je le gratifiai d'un sourire et déposai un baiser éphémères sur sa bouche, puis ouvris la portière et sortis, me dirigeant vers l'hôpital, prêt à commencer ma journée.
 

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