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 just might have tapped into your mind and soul (remma)

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Message(#) Sujet: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptySam 15 Fév 2020 - 11:11


@Ren Weller & Emma Lawson My days end best when this sunset gets itself, behind him sitting on the driver side, it's much less picturesque without him catching the light, the horizon tries but it's just not as kind on the eyes

Emma aimait souvent jouer à être quelqu'un d'autre, à exploiter chacune des facettes de sa personnalité individuellement de manière à ce qu'on puisse la considérer tantôt illuminée, allumeuse, opportuniste, cataclysmique, et-cetera et-cetera. La liste des adjectifs que l'on pouvait lui coller sur le dos était longue comme le bras, et c'était principalement car la Lawson était une sorte de bombe à retardement, de paumée qui n'avait jamais réussi à se trouver et qui préférait passer sa vie à la brûler par les deux bouts plutôt qu'à tenter de se trouver un équilibre. Elle n'y arriverait sans doute jamais, d'ailleurs, préférant le statut d'étoile incandescente à celui de vieille encroûtée à la vie rangée. Emma n'était elle même que lorsque sa vie vibrait trop fort, mais se heurtait parfois à des ratés comme c'était le cas ces derniers temps. "J'espère que ton asile à l'abandon est vraiment glauque Weller. J'ai passé ma journée à me poser des questions existentielles pourries et ... ma tête va exploser." La chimiste fronçait les sourcils en descendant de la vieille coccinelle de Ren ; lui avait la présence d'esprit de ne pas la laisser conduire. Le brun figurait parmi ceux qui la connaissaient le mieux, ou du moins, qui connaissaient toutes les parcelles de sa personnalité, ce qui était plutôt reposant pour l'instable qu'elle était. Elle conduisait toujours de la pire des façons, et bien qu'ils se rendaient dans un lieu supposé hanté pour se donner des frissons, le but était surtout de paniquer dans l'asile et non au détour d'un virage qu'elle aurait loupé en lâchant le volant de façon inopinée. "Du genre, pourquoi c'est toujours sous la douche que t'as une répartie de malade et pas devant les gens ? Toi par exemple, je suis sûre que t'as réussi à prendre le dessus sur ton boss des dizaines de fois sous le jet d'eau matinal." Wait. Cette phrase était étrange, et c'était en la formulant à voix haute qu'elle s'en apercevait. S'arrêtant un bref instant, Emma fit un vague mouvement de la main pour réordonner ses pensées avant de préciser : "Tu vois dans quel sens je veux le dire." Try again. "Enfin tu vois ce que je veux dire." Les mots et leurs possibilités d'interprétation infinitésimales. Encore une belle connerie. Ouvrant le coffre pour en sortir son sac à dos qu'elle avait rempli d'une lampe torche et d'autres choses qui leur seraient nécessaires ce soir (des wonka nerds, beaucoup) Emma se passait une main sur le visage, attachant ses cheveux en espérant que toutes les traces de la nervosité qui avait entachée sa journée finiraient par s'estomper d'elles mêmes ; ce qui n'était pas gagné. "Ou pourquoi la guitare c'est stylé en soirée mais pas la cornemuse, hein ? C'est un instrument aussi." Oui, la journée de la brune avait été très compliquée, et non Ren n'était pas obligé de relever les interrogations de sa meilleure amie car elles résultaient de réflexions effectuées après des dizaines de rotations sur sa chaise de bureau et qu'elles n'avaient rien de normal du tout. La chimiste ne s'en formaliserait même pas, d'ailleurs, puisque son attention entière était reportée sur la devanture du bâtiment qu'elle n'avait -jusqu'à présent- pas encore eu le loisir de détailler. Weller n'avait donc pas menti en lui affirmant qu'ils allaient s'amuser, et Emma en avait la chair de poule avant même d'entrer à l'intérieur. "T'avais fait des recherches là dessus ?" demandait-elle alors en se penchant pour découper le grillage à l'aide d'une pince coupante sortie de son sac à dos, se rendant rapidement compte qu'ils n'étaient pas les premiers puisque ce dernier était déjà doté d'une ouverture pour les explorateurs clandestins dans leur genre. "... tu crois que les gens qui sont passés par là sont ressortis où on finira par hanter les lieux nous aussi ?" Après s'être débrouillée pour passer de l'autre côté, Emma arquait le sourcil en sortant la lampe torche pour s'éclairer le visage façon "je raconte des creepypasta autour d'un feu de camp" "... et j'espère que t'as bien fait tes devoirs et que t'as des histoires à me raconter sur cet endroit." La Lawson aurait presque pu rajouter qu'elle avait un faible pour les lieux hantés par des âmes animées par la folie, mais elle n'avait pas envie le moins du monde de tendre une perche immense à Ren pour qu'il fasse le parallèle en insinuant qu'elle était timbrée elle aussi.  


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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyDim 16 Fév 2020 - 0:11


just might have tapped into your mind and soul
And there's the truth that they can't see, they'd probably like to throw a punch at me and if you could only see 'em, then you would agree, agree that there ain't no romance around there. You know, oh, it's a funny thing you know, we'll tell 'em if you like, we'll tell 'em all tonight. They'll never listen because their minds are made up and course it's all okay to carry on that way
 
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En plus de la vieille collection d'animaux empaillés pour lesquels elle avait un attrait tout particulièrement flippant, mamie avait abandonné en même temps que sa vie la vielle coccinelle couleur jaune pisse qui l'avait accompagnée dans tous ses déplacements. Elle avait beau être austère, Margaret, mais dès qu'il s'agissait de se la craquer devant ses amies du club de bridge elle n'hésitait pas à sortir l'artillerie lourde, tout comme Ren le faisait ce soir en dévoilant à Emma le meilleur endroit pour s'adonner à cette passion commune qu'ils partageaient depuis le tout début de leur amitié. Et c'était sans broncher, argumentant parfois d'un "eh beh dis donc" ou encore "ah oui c'est sûr" que le Weller avait écouté les longues lamentations de la chimiste à qui il avait refusé l'accès au volant dès les première secondes. Pas qu'il était du genre à ne pas prête oreille attentive, mais plus parce qu'elle n'évoquait rien de bien intéressant. Mais pour s'éviter une sortie de route suite à un coup de poing reçu en plein dans l'épaule Ren avait passé les trente minutes de trajet à écouter sans rien dire. "J'espère que ton asile à l'abandon est vraiment glauque Weller. J'ai passé ma journée à me poser des questions existentielles pourries et ... ma tête va exploser." Il ne manquait plus qu'elle doute de lui, vraiment, alors qu'il avait passé de semaines (ok, des jours, ou peut-être vingt minutes vraiment) à élaborer le meilleur plan pour la sortir de son quotidien morose. "C'est sympa d'apprendre que tu doutes de mes compétences." Le brun avait à peine relever les yeux vers elle, préférant se focaliser sur la route plutôt que les questionnements de la chimiste qui n'avait pas grand chose à foutre de ses journées. "Du genre, pourquoi c'est toujours sous la douche que t'as une répartie de malade et pas devant les gens ? Toi par exemple, je suis sûre que t'as réussi à prendre le dessus sur ton boss des dizaines de fois sous le jet d'eau matinal." Il faisait d'autres choses sous le jet d'eau matinal, et alors qu'il relevait un index pour préciser le fond de sa pensée, la brune reprenait la parole sans même se laisser le temps de respirer. "Tu vois dans quel sens je veux le dire." Si elle creuse encore avec sa petite pelle, c'est la Chine méridionale. "Enfin tu vois ce que je veux dire." Ouais, en gros. C'était pas bien compliqué de comprendre qu'elle était au bout du rouleau et que cette soirée était devenue plus que légitime pour faire redescendre la pression accumulée. "Calme-toi Lawson, me claque pas un infarctus dans la voiture de mémé ... tu sais qu'elle est morte sur le siège passager." Faux, Margaret avait rendu l'âme dans ses toilettes comme tous les vieux de son âge, mais Ren se plaisait dans le mensonge et servait à Emma un discours différent à chaque occasion. "Dans la douche tu peux que réfléchir, à moins d'adorer lire les instructions sur les bouteilles de shampoing. Du coup c'est plus simple que quand t'es dans le feu de l'action où tout ce que tu sors c'est de la merde." Weller avait simplement haussé les épaules en embarquant la coccinelle sur un chemin de terre boueux qui faisait sursauter la vieille bagnole, avant de se garer à quelques mètres de l'ancien asile abandonné. Veste sur les épaules, lampe frontale sur le front, le brun avait fait le tour de la voiture tout en laissant Emma s'équiper de son sac à dos. "Ou pourquoi la guitare c'est stylé en soirée mais pas la cornemuse, hein ? C'est un instrument aussi." Elle délirait, vraiment. C'était soit un surplus de boulot, soit Joey avait fourré des champignons dans son café du matin. "On va monter une association, pour redonner sa juste place à la cornemuse, si tu m'offres le kilt je veux bien être le faciès de cette opération." Au moins ils étaient sur la même longueur d'ondes, et après toutes ces années d'amitié Ren restait convaincu que la brune était la seule personne à pouvoir le supporter aussi longtemps. "T'avais fait des recherches là dessus ?" Emma s'était penchée pour découper le grillage à l'aide de sa fidèle alliée la pince coupante (beware à tous les gens qui lui briseraient le coeur), et quand Ren avait soulevé un panneau déjà ouvert par d'autres avant eux, il avait faire taire une remarque pour ne pas foutre de l'huile sur le feu. "Le blabla habituel ... Officiellement une coupure budgétaire, officieusement les anciens patients qui hantent les lieux, bruit de chaînes contre le sol et tout le bordel." Pas forcément trouillard Ren s'était tout de même assuré qu'aucune mort récente n'avait eu lieu dans cet endroit avant de le choisir, parce qu'il n'avait pas forcément très envie de mourir. "... tu crois que les gens qui sont passés par là sont ressortis où on finira par hanter les lieux nous aussi ?" Lampe frontale allumée sur le front le Weller avait fait glisser son corps de maigrichon à travers le grillage, passant devant la brune les mains dans les poches. "Si je dois hanter quelque chose un jour j'espère que ça sera plus fun qu'un vieil asile ... genre une salle qui fait patin à roulette disco ... effrayer les pré-pubères qui essaient de pécho ça m'éclaterait." Il soufflerait dans la nuque des mecs pour les faire flipper, et si ils se pissaient dessus c'était encore mieux. "... et j'espère que t'as bien fait tes devoirs et que t'as des histoires à me raconter sur cet endroit." Se retournant pour faire face à sa meilleure amie Ren avait ouvert les bras devant lui, à quelques pas seulement de la porte d'entrée cadenassée. "Nous sommes en 1875, Leonard Lewis se fait enfermer dans cet asile après avoir assassiné sa femme et ses deux enfants ... soit-disant parce que le diable lui avait ordonné ... en prenant l'apparence du chien des voisins..." Il en inventait la moitié, mais avait-elle vraiment besoin de le savoir si l'intonation était suffisante ? Non. Est-ce qu'elle s'en doutait quand même un peu ? Sûrement. Ren avait laissé son discours en suspens, s'approchant de la porte fermée qui avait été forcée bien avant leur passage. "Accroche toi à la vie Lawson, je te sauverai pas le cul si le diable t'emporte." Sans attendre il s'était glissé dans le trou de la porte d'entrée, éclairé seulement par la lumière de sa lampe frontale.

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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyMar 18 Fév 2020 - 22:22


@Ren Weller & Emma Lawson My days end best when this sunset gets itself, behind him sitting on the driver side, it's much less picturesque without him catching the light, the horizon tries but it's just not as kind on the eyes

Emma savait pertinemment que Ren n'en avait absolument rien à carrer de ses états d'âme, mais ça lui faisait plaisir de les lui livrer, sans quoi elle savait qu'elle allait imploser et quiconque connaissant un minimum la chimiste savait qu'il valait mieux l'avoir plus ou moins détendue lorsqu'il était question de rester seul en sa compagnie ; comme au milieu de nulle part à la découverte d'un asile laissé à l'abandon, par exemple. "C'est sympa d'apprendre que tu doutes de mes compétences." Non. Ou du moins pas vraiment. Emma se contentait de balayer les paroles du brun du revers de la main, car c'était plus son esprit de contradiction qui parlait que le fond de sa véritable pensée. Où qu'ils iraient ce serait parfait, pour la simple et bonne raison que ce n'était pas à Brisbane, et donc à des kilomètres de ses soucis. Sortant une paire de lunettes de soleil de son sac, Emma se calait sur le dossier, continuant de débiter des conneries par dizaine avec un flot de paroles qui aurait dû (normalement) l'empêcher de mener à bout sa phrase sans virer au violet. Elle était au bout de quelque chose, et malheureusement pour le brun, il devrait se coltiner le côté le plus névrosé de sa meilleure amie pour ce qu'il leur restait de trajet. "Calme-toi Lawson, me claque pas un infarctus dans la voiture de mémé ... tu sais qu'elle est morte sur le siège passager." Que dalle, et elle le savait parfaitement. "C'était avant ou après qu'elle ait fait un roulé boulé dans les escaliers quand son stannah a déconné ?" Les causes du décès de mamie changeaient sans cesse, mais à défaut de s'abreuver de la vérité, Emma pouvait en rire, et que Margaret trouve la paix, où qu'elle se trouve. "Dans la douche tu peux que réfléchir, à moins d'adorer lire les instructions sur les bouteilles de shampoing. Du coup c'est plus simple que quand t'es dans le feu de l'action où tout ce que tu sors c'est de la merde." Elle haussait les épaules, se demandant bien si elle avait déjà fait preuve de répartie dans sa vie. Pour la Lawson, il y avait deux façons de régler une divergence d'opinions ; en montrant son majeur et en frappant au visage. Bien évidemment elle n'avouerait jamais ce fait, sauf peut être à Joey puisqu'il en faisait les frais quotidiennement. "T'es devenu philosophe Weller ?" Elle ne se moquait même pas, ou du moins pas vraiment. De toutes les personnes au monde elle était la dernière à pouvoir juger quiconque venant amener la lumière sur l'un des grands mystères de l'univers ; déjà parce que ce comportement allait à l'encontre de son statut de scientifique, ensuite car elle était à l'origine de la connerie qu'elle venait de lancer. Heureusement pour Ren, le supplice allait bientôt prendre fin, car même si Emma pouvait toujours parler, le fait d'être arrivé à l'extérieur lui redonnait l'usage de ses jambes et l'exploration de l'asile devant lequel il se garait lui permettrait de se focaliser sur autre chose qu'à des pensées inutiles, pour ne pas dire louches. "On va monter une association, pour redonner sa juste place à la cornemuse, si tu m'offres le kilt je veux bien être le faciès de cette opération." Nul doute que ce serait très vendeur. Hochant le menton pour montrer son approbation, la brune mettait son sac à dos sur ses épaules répondant : "Et tu tiens la tradition jusqu'au bout. A poil la dessous en soufflant tout ce que tu peux dans des boyaux de moutons. L'achèvement de toute une vie." dans un demi sourire, car l'idée était glauque et qu'elle aimait les idées glauques. Elle ne laisserait pas le brun la contredire, puisque de toute façon ils s'engouffraient dans l'antre de l'étrangeté en se glissant sous ce grillage que d'autres avant eux avaient déjà pré découpé. "Si je dois hanter quelque chose un jour j'espère que ça sera plus fun qu'un vieil asile ... genre une salle qui fait patin à roulette disco ... effrayer les pré-pubères qui essaient de pécho ça m'éclaterait." Il y avait de l'idée, faut dire. "Avec la chance que t'as l'un d'eux se briserait le col du fémur et viendrait te pourrir dans l'au delà ensuite. Cherche pas on aura la poisse, même en enfer." Car elle occultait le paradis pour des raisons évidentes. Ren pouvait peut être sauver son âme de la damnation éternelle, mais la Lawson en doutait et l'englobait volontiers dans les suppôts de Satan ; à juste titre, sûrement. Lui demandant d'ailleurs ce qu'il en était des âmes qui hantaient ce lieu, Emma se trouva face à un Weller façon enquêteur en duplex qui lui contait d'un air énigmatique une histoire qu'il avait (sûrement) inventée de toute pièce. "Nous sommes en 1875, Leonard Lewis se fait enfermer dans cet asile après avoir assassiné sa femme et ses deux enfants ... soit-disant parce que le diable lui avait ordonné ... en prenant l'apparence du chien des voisins..." Un frisson lui parcourait l'échine, et ce n'était pas parce que Ren se montrait convaincant plus que parce qu'ils se trouvaient tout près de la porte et qu'elle mourrait d'envie de se changer les idées. "L'histoire dit elle si le chien des voisins était un dangereux doberman ou un ridicule caniche répondant au doux sobriquet de pommette ?" Une question primordiale, et si Emma se mordait la langue pour ne pas laisser son imagination continuer de polluer cette conversation, elle trépignait comme une puce à ce que son meilleur ami ouvre cette fichue porte. "Accroche toi à la vie Lawson, je te sauverai pas le cul si le diable t'emporte." Ouais ouais. A d'autres. S'engouffrant à l'intérieur tant bien que mal (la vieille porte était rouillée et réfractaire) le duo d'enquêteurs du dimanche se retrouva dans un lieu qui certes, en aurait fait crevé un allergique à la poussière, mais était une vraie mine d'or pour eux si jeunes et en pleine santé (presque). "Tu crois qu'on peut trouver des archives ? Oh et aller explorer les infirmeries ? La chambre de ce fameux Léonard ?" Elle savait pertinemment que ce dernier n'existait pas, mais qu'à deux, ils avaient suffisamment d'imagination pour retracer l'hypothétique vie d'un déséquilibré de seconde zone qui aurait zigouillé femme et enfants après avoir cédé aux aboiements d'un caniche royal. Arpentant le hall sans but précis, butant sur des détritus laissés à l'abandon par des visiteurs mal élevés, Emma avait fini par tomber sur une porte en bois rongée par le temps, l'enfonçant d'un coup d'épaules. "Salle de vie. Viens, je suis sûre qu'on peut y trouver le jeu de scrabble de ce pauvre Léo. Et un vinyle de la Taylor Swift de l'époque. Avec des tarés pareils je suis sûre qu'il devait y avoir une super ambiance là dedans." Une rave party permanente pendant laquelle les médocs douteux devaient être distribués à la pelle histoire de s'assurer la tranquillité.       


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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyJeu 20 Fév 2020 - 23:06


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And there's the truth that they can't see, they'd probably like to throw a punch at me and if you could only see 'em, then you would agree, agree that there ain't no romance around there. You know, oh, it's a funny thing you know, we'll tell 'em if you like, we'll tell 'em all tonight. They'll never listen because their minds are made up and course it's all okay to carry on that way
 
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C'était devenu une habitude plus qu'un véritable plaisir que d'entendre Lawson se plaindre encore et encore des petits tracas de la vie, mais si le brun avait décidé de se la jouer cool en prêtant une oreille attentive aux paroles de sa meilleure amie, il n'en restait pas moins qu'elle se posait beaucoup trop de questions pour quelqu'un qui n'en avait rien à foutre. L'ennui habitait profondément l'esprit de la brune qui s'était permise une réflexion sur les choix de Ren qui avait passé de nombreuses minutes (cinq à tout casser) à chercher l'endroit idéal pour qu'Emma puisse enfin penser à autre chose qu'à la contemplation de sa vie qui tournait en rond. Il était vraiment à deux doigts de lui faire un Heimlich pour ne pas qu'elle s'étouffe avec sa salive ou qu'elle ne pratique un avc sur le siège passager de la voiture de mamie qui se retournait sûrement dans sa tombe que de voir quelqu'un d'autre qu'elle au volant de sa petite coccinelle. "C'était avant ou après qu'elle ait fait un roulé boulé dans les escaliers quand son stannah a déconné ?" Ah ! Enfin quelqu'un pour dénoncer l'utilisation néfaste des montes escaliers ! Un doigt vengeur pointé vers le plafonnier de la voiture Ren avait laissé planer le doute quelques instants avant de reprendre: "Avant, parce qu'après elle s'est accroché un petit bout de peau à côté de l'ongle avec son aiguille à tricoter et elle s'est dépecé elle-même tout en faisant un pull." Tout était question d'intonation, et si Emma voulait apprendre la véritable cause du décès de Margaret elle devait se coltiner tous les scénarios les plus improbables jusqu'à ce que le Weller tombe en panne d'imagination (qu'elle s'accroche donc). Ce trait d'humour et de mythomanie n'ayant pas complètement permis à la chimiste de se défaire des questions existentielles qui jouaient avec ses nerfs, Ren avait tenté le tout pour le tout en prenant sa plus belle voix de professeur de la vie pour expliquer qu'on avait toujours plus de répartie après coup que dans le feu de l'action, c'était mathématique. "T'es devenu philosophe Weller ?" Le brun avait envoyé son plus beau majeur tendu à la brune alors qu'il engageait la voiture dans un chemin de terre boueux que même les phares n'avaient pas réussi à rendre moins inquiétant. "J'ai que ça à foutre entre le rangement des boîtes de conserves et le passage de la serpillière dans les chiottes." Pas complètement faux ceci-dit, mais ils auraient bien le temps de revenir à cette discussions pleine de sens après avoir passé l'épreuve compliquée de la survie en milieu hostile. Maintenant descendu de la voiture Ren avait haussé les épaules en s'imaginant dans kilt écossais, donnant sa vie pour essayer de sortir une note correcte alors qu'Emma distribuerait des tracs pour la libération des cornemuses. "Et tu tiens la tradition jusqu'au bout. A poil la dessous en soufflant tout ce que tu peux dans des boyaux de moutons. L'achèvement de toute une vie." Une moue choquée sur les lèvres Weller avait fait glisser la lampe frontale sur son visage tout en pointant du doigt celle qui doutait de ses talents. "N'oublies pas que je suis né pour les défis Lawson ! Mais si je donne ma vie à la cornemuse t'as intérêt à suivre le mouvement en apprenant la danse traditionnelle du pays." Hors de question qu'il soit le seul à assumer alors qu'ils avaient toujours tout fait tous les deux. C'était elle, son binôme du malaise palpable, qu'elle n'en doute pas une seule seconde. Passant son corps de maigrelet à travers le grillage ouvert menant à l'ancien asile, Ren avait prétexté que le seul endroit capable de ravir son fantôme se devait d'être un minimum amusant, genre un parc d'attraction où il malmènerait les enfants dans les files d'attentes en faisant grincer les sièges du grand huit. "Avec la chance que t'as l'un d'eux se briserait le col du fémur et viendrait te pourrir dans l'au delà ensuite. Cherche pas on aura la poisse, même en enfer." Quelle rabat-joie, vraiment. Ren avait fait glisser son bras sur les épaules de sa meilleure amie, la secouant par la même occasion pour qu'elle reprenne du poil de la bête. "Stop la négativité. Je t'offre un asile rien que nous alors fais semblant d'être heureuse pendant quelques heures, sinon je te laisse ici." Emma avait besoin de cette sortie pour arrêter de voir le verre à moitié vide, et c'était du devoir du brun que de l'attirer dans les méandres d'une soirée uniquement basée sur la chasse aux fantômes. Tonton Léo était le protagoniste parfait pour cette aventure, à mi-chemin entre le dangereux psychopathe et le puceau coincé dans un vieux complexe d’œdipe mal géré à l'enfance. "L'histoire dit elle si le chien des voisins était un dangereux doberman ou un ridicule caniche répondant au doux sobriquet de pommette ?" Le brun s'était retourné pour faire face à une Emma qui se laissait peu à peu glisser dans l'atmosphère, oubliant qu'elle avait un boulot de merde ainsi qu'une vie qui ne lui donnait aucun plaisir. "Pour les besoins de notre récit on va partir sur un bon vieux labrador style chien familial avec un nom ... genre ... Fred." Un nom de merde pour un animal mais au moins il avait le mérite de renfoncer un peu le background de Léo simplement pour faire plaisir à la chimiste qui avait toujours eu besoin de concret. Il s'était avancé en premier dans le hall délabré de l'ancien asile, priant pour ne pas repartir d'ici avec plus de bestioles dans les cheveux que de morpions dans les caleçons de Lawson junior. "Tu crois qu'on peut trouver des archives ? Oh et aller explorer les infirmeries ? La chambre de ce fameux Léonard ?" A la faible leur de sa lampe Ren avait éclairé le visage d'une Emma redevenue enfant dont les seules intentions étaient de tombés sur la chambre à coucher d'un mec imaginaire, histoire de voir si en plus d'avoir zigouillé toute sa famille il avait aussi un penchant malsain pour les backstreet boys. "Chaque choses en son temps, concentrons nous d'abord sur l’infirmerie par que j'ai envie de voir les trucs qu'ils utilisaient pour les lobotomies." Un sourire de gamin sur les lèvres Ren s'était laissé entraîné par la chimiste alors qu'elle défonçait une porte d'un coup d'épaule bien placé. "Salle de vie. Viens, je suis sûre qu'on peut y trouver le jeu de scrabble de ce pauvre Léo. Et un vinyle de la Taylor Swift de l'époque. Avec des tarés pareils je suis sûre qu'il devait y avoir une super ambiance là dedans." Apparemment il n'avait pas le droit de vote dans cette histoire, mais le bonheur de la brune passait avant son envie de faire joujou avec les écarteurs oculaires. "On aurait du prendre une planche de Ouija pour lui demander si Fred lui avait conseillé de tuer d'abord les enfants ou la femme." Une fois dépassé le stade de la peur de se faire bouffer le cul par le diable il ne restait à la paire qu'une folle envie d'en découvrir plus sur cette fameuse salle de vie pleine de surprise, à commencer par les craquements sous les semelles du Weller qui avait attiré son attention. "Oh des os !" Le brun s'était penché pour ramasser ce qui semblait être un morceau d'être humain avant de se rendre qu'il ne s'agissait là que d'un vieil os de poulet KFC. "Laisse tomber ... les gens n'ont vraiment aucun respect pour Léo et ses copains." Ren s'était détaché d'Emma pour farfouiller dans les débris de la salle de vie, tombant sur d'anciens journaux comme sur des tags aux inscriptions douteuses avant de mettre la main sur un vieux tourne-disque. "Si ce truc se mets à tourner dans le vide j'abandonne tout pour une vie de moine au Tibet." Vraiment, il aimait beaucoup ce genre d'escapade et encore plus la compagnie, mais Ren n'hésiterait pas à la lancer dans les bras des fantômes pour sauver sa peau.

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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyMer 26 Fév 2020 - 11:03


@Ren Weller & Emma Lawson My days end best when this sunset gets itself, behind him sitting on the driver side, it's much less picturesque without him catching the light, the horizon tries but it's just not as kind on the eyes

Emma se plaignait certes beaucoup, mais à son sens, chacune de ses lamentations était justifiée. Sa vie était fichtrement merdique, et elle tournait en rond, s'ennuyait fermement. A trente et un an c'était pitoyable, et si elle employait les mauvais mots pour clamer son malheur, elle avait beaucoup de chance que Ren ne l'envoie pas sur les roses en la balançant par la fenêtre au premier virage. Il lui rendait de toute façon bien ses étrangetés, se lançant dans une nouvelle explication nébuleuse de la mort de mamie Margaret que Emma déjouait sans toutefois réussir à lui clouer le bec. "Avant, parce qu'après elle s'est accroché un petit bout de peau à côté de l'ongle avec son aiguille à tricoter et elle s'est dépecé elle-même tout en faisant un pull." Mouais. Un jour peut être, la chimiste saurait comment était décédée la vieille dame, et si elle n'était pas persuadée qu'elle était morte de façon super ennuyeuse sur son lit au beau milieu de la nuit, elle aurait sûrement été tentée d'investiguer. Pour l'heure ce duo de bras cassés préférait entretenir le mystère entre deux fabulations de la brune, ce qui était une bonne chose, dans un sens, puisque Emma remettait en cause les capacités de son meilleur ami à porter un avis rationnel sur un sujet qui n'avait pas vocation à être sérieux, et se récoltait son index fièrement dressé en guise de réponse. "J'ai que ça à foutre entre le rangement des boîtes de conserves et le passage de la serpillière dans les chiottes." Au moins il s'occupait. Haussant doucement les épaules, Emma quittait l'habitacle de la voiture, mettant la main sur son sac à dos alors que Ren émettait l'hypothèse de donner dans le folklore écossais, enfilant au passage une lampe frontale qui lui donnait des allures de verge lumineuse. Ew. "N'oublies pas que je suis né pour les défis Lawson ! Mais si je donne ma vie à la cornemuse t'as intérêt à suivre le mouvement en apprenant la danse traditionnelle du pays." Le ferait elle ? Non. Jamais de la vie. Quelles étaient les probabilités pour qu'il tombe sur un kilt et une cornemuse de toute façon ? Elle ne risquait pas grand chose à répondre : "Deal." d'un ton bien trop assuré pour pouvoir faire machine arrière ensuite en prétextant une cheville foulée. Avec un peu de chance, ils oublieraient tous deux cette idée farfelue, car désormais rendus à quelques pas de cet asile abandonné, tous deux étaient plongés dans un univers digne d'une creepypasta en bonne et due forme. Emma précisait qu'ils feraient tous les deux de bien piètres fantômes si jamais ils venaient à passer l'arme à gauche, et passant son bras autour de ses épaules pour la secouer un peu, il précisait : "Stop la négativité. Je t'offre un asile rien que nous alors fais semblant d'être heureuse pendant quelques heures, sinon je te laisse ici." Gnagnagna. Ok. Levant les yeux au ciel pour la forme, la brune tachait de faire un effort pour dérider ses traits et se mettre dans l'ambiance. Elle avait toujours adoré se balader dans des lieux possiblement hantés, et à voir Ren se lancer dans l'élaboration d'un personnage dont ils imagineraient la vie sitôt à l'intérieur, la Lawson se laissait prendre au jeu sans avoir à faire trop d'efforts. "Pour les besoins de notre récit on va partir sur un bon vieux labrador style chien familial avec un nom ... genre ... Fred." Un labrador, mouais, ok pourquoi pas. Elle notait cette information en commençant à explorer le hall, sortant sa lampe torche de son sac pour tâcher d'y voir un peu plus clair dans l'obscurité. "Chaque chose en son temps, concentrons nous d'abord sur l’infirmerie par que j'ai envie de voir les trucs qu'ils utilisaient pour les lobotomies." Creepy, mais intéressant. Emma haussait les épaules dans un demi sourire entendu avant de s'occuper du sort d'une porte réfractaire dont l'humidité avait fait gonfler le bois et derrière laquelle se tenait la salle de vie de tous les attardés de cet endroit. "On aurait du prendre une planche de Ouija pour lui demander si Fred lui avait conseillé de tuer d'abord les enfants ou la femme." L'aventure Weller, l'aventure. "Bouge pas. J'ai mieux, au cas ou notre fantôme aurait besoin de lunettes pour voir les petites lettres." Emma arpentait les lieux pour dénicher une craie sur le rebord d'un vieux tableau noir et sur lequel des bites géantes étaient dessinées ; les squatteurs avaient visiblement peu d'imagination. Elle effaçait le tout, se lançant dans l'élaboration d'un alphabet pour que ce cher Léo puisse s'exprimer. C'était clairement moins classe que dans Stranger Things mais après tout pourquoi pas. "Oh des os !" Pardon ? La brune s'était retournée brusquement, peu -voire pas- inquiétée de voir Ren tout près d'un bucket de chez KFC. "Laisse tomber ... les gens n'ont vraiment aucun respect pour Léo et ses copains." Pas plus qu'eux d'ailleurs, mais au moins ils n'auraient pas de détritus. Lancés dans l'exploration de la pièce, Emma n'avait pas déniché grand chose si ce n'est des aiguilles à tricoter et autres petites pièces de jeux de l'oie qui avaient certainement dû terminer dans les orifices de bien des tarés. Vite un gel hydroalcoolique. "Si ce truc se mets à tourner dans le vide j'abandonne tout pour une vie de moine au Tibet." Hein ? Ouh. En se retournant vers Ren, Emma voyait qu'il tenait dans ses mains un vieux tourne disque, et ça, c'était cool. "Il doit y avoir des vieux vinyles pas loin." Elle l'espérait de tout son coeur du moins. S'approchant rapidement, la Lawson se mit à fouiller dans une vieille bibliothèque et après quelques secondes ... bingo. "Prépare toi pour le Tibet mon grand." C'était un chouïa compliqué de tout remettre en place en détachant la couche de poussière et d'humidité qui se dégageait de l'appareil ... mais ça l'était encore plus de trouver une prise fonctionnelle. Merde. Le câble entre les mains, la brune remontait le menton vers son meilleur ami, haussant les épaules avant de relâcher le tout et de souffler : "Tu sais quoi, on le rapatrie. Pour l'instant je met du Wham pour ramener l'esprit de tonton Léo parmi les vivants. Il a pas l'air de s'être manifesté pour écrire quelque chose sur le tableau." Désignant du menton son œuvre, Emma avait sorti son téléphone de sa poche pour lancer une playlist cucul. S'il y avait bien une personne à mettre tout le monde d'accord c'était bien George Michael. Reposant son téléphone sur la table pour aller retourner à l'exploration des lieux, l'oreille d'Emma fut toutefois chatouillée par un bruit qu'elle comprenait tout de suite comme étant celui d'une craie roulant sur le sol. "BORDEL LEO COMMUNIQUE." Elle ne savait plus trop si son beuglement était dû à une soudaine crise de panique où si c'était l'excitation de possiblement communiquer avec un être de l'au delà. Qu'importe, si sa rationalité lui hurlait qu'il ne s'agissait que d'un coup de vent, la brune jouait sur les circonstances pour appuyer le fait que cet endroit était très certainement hanté. "Ok Weller, pose lui une question." Emma, ne savait pas vraiment comment commencer, et si ce n'est en faisant une totale abstraction de toute la situation alors qu'elle se trémoussait sur careless whisper, elle était d'une inutilité fulgurante. "Si ça se trouve c'est sur cette musique qu'il a pecho .... Karen." Emma venait de mettre la main sur un vieil album photo, et lorsqu'elle voulu l'ouvrir, ce dernier libéra une clé qui heurtait le sol dans un tintement glaçant. Sans qu'elle ne sache trop pourquoi la musique s'était arrêtée, et la craie avait avancé pour pointer le "hello" qu'elle avait dessiné dans un coin du tableau posé sur le sol.


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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyLun 2 Mar 2020 - 21:50


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And there's the truth that they can't see, they'd probably like to throw a punch at me and if you could only see 'em, then you would agree, agree that there ain't no romance around there. You know, oh, it's a funny thing you know, we'll tell 'em if you like, we'll tell 'em all tonight. They'll never listen because their minds are made up and course it's all okay to carry on that way
 
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Parler de la mort de mamie en inventant un nouveau Darwin award à chaque nouvelle histoire était de toute façon bien plus simple que de l’écouter se plaindre encore une fois des pauvres morceaux de chips cassés qu’on laissait toujours dans le fond du paquet. Margaret avait eu une mort tout ce qu’il y a de plus banale mais le Weller changeait de disque tous les jours afin de laisser planer le doute mais aussi pour lire l’exaspération dans le regard de sa meilleure amie. Accroche-toi à tes rêves Lawson, un jour peut-être tu apprendras la vérité sur mamie Margaret et son infarctus sur la cuvette. En attendant la chimiste récole un majeur fièrement dressé sans même un froncement de sourcil, signe qu’elle a bien l’habitude de récolter la tempête après avoir semé le vent en prétextant que le brun n’est pas assez sage pour être philosophe. Il n’avait que ça à faire, de toute façon, perdu derrière une montagne de cannette de bières chaudes, profitant des derniers instants avant la fermeture pour mettre en place un système de dominos géant avec des boîtes de céréales. Lampe frontale parfaitement visée à l’aide de la sueur présente sur sa peau Ren avait noté dans un coin de sa tête qu’il devait impérativement se procurer une cornemuse afin de clouer le bec d’une Emma qui serait alors obligée d’enfiler ses plus beaux escarpins pour débuter une danse folklorique. « Deal. » Qu’elle avait presque râlé entre ses lèvres pour marquer le coup. « Tu vas moins faire la maligne quand je mettrai la main sur un kilt. » Est-ce qu’il en était capable ? Oui. Est-ce qu’il allait écumer tous les magasins de la ville pour trouver l’habit traditionnel et ainsi ridiculiser la brune ? Très certainement. La secouant comme un prunier pour qu’elle se sorte les doigts du cul et la négativité de l’esprit, Ren avait élaboré toute une histoire d’infanticide pour lui redonner le sourire (glauque, mais ça fonctionnait), et si le labrador familial était une excuse toute trouvée pour justifier le triple meurtre il n’en restait pas moins qu’Emma avait soufflé en imaginant la tête d’Air Bud avec des cornes de diable et les yeux rouges. D’un geste de l’épaule la brune avait fait basculée la vieille porte gondolée par des années d’humidité afin de leur ouvrir l’accès à la salle de vie qui regorgeait de secrets que tonton Léo avait tenté de dissimulé sous les tapis. Avec une bande de tarés aussi grande et un accès rapide à toutes les pièces qui avaient supportées les interminables échanges entre deux schizophrènes persuadés d’être les nouveaux Jésus, Emma et Ren avait de quoi tenir toute la nuit. « Bouge pas. J’ai mieux, au cas où notre fantôme aurait besoin de lunettes pour voir les petites lettres. » Attrapant une craie sur le rebord d’un vieux tableau encore marqué par de longues traces d’ongles, la brune avait signé un chef d’œuvre digne de Joyce Byers sur le tableau noir de la salle de vie, les guirlandes en moins. « Si jamais il est dyslexique on est dans la merde. » Parce que Léo ne devait pas avoir la lumière à tous les étages et encore moins une case valide dans la section orthographe, mais ça valait toujours la peine de tenter le coup en croisant les doigts pour que l’esprit frappeur de ne soit un dessinateur de pénis compulsif. Un bruit craquant sous sa semelle Ren avait descendu le regard pour s’extasier la vision de tous petits os qu’il attribuait à un enfant avant de s’apercevoir qu’il s’agissait de tenders qu’on avait balancé sans ménagement dans la salle. Choqué et déçu, vraiment. La faible lumière de sa lampe éclaire un vieux tourne disque poussiéreux qui ne devrait pas tarder à tourner dans le vide histoire de bien foutre les boules aux bras cassés qui s’imaginaient déjà une danse endiablée sur du Taylor Swift. « Il doit y avoir des vieux vinyles pas loin. » Ouh, un bon vieux rock crépitant qui, si on l’écoutait à l’envers, proférait des paroles satanique. Glamour, sexy, tout pour passer une bonne soirée. « Prépare toi pour le Tibet mon grand. » Damn it. Emma avait mis la main sur le coffre aux trésors, s'approchant du brun le sourire aux lèvres en plaçant devant lui le disque qu'elle avait trouvé et qui – surprise – rentrait parfaitement dans le vieil appareil qui allait leur cracher l'album blanc des Beatles à la gueule sans même leur offrir un café avant. Les mains sur les hanches Ren avait contemplé le vide de sa vie, incapable de penser à autre chose qu'au fait qu'il devait sans doute se raser les cheveux une fois arrivé au Tibet et il en était hors de question. « Tu viendra me voir dans mon temple bouddhiste ? Je t'apprendrai à concentrer ton chi pour niquer des gueules sans avoir à lever le petit doigt. » Du calme, Iron Fist, la seule gueule que la chimiste allait exploser était la sienne si il continuait à se prendre pour un Burce Lee du dimanche. Du moins si elle arrivait déjà à trouver une prise pour brancher l'appareil qui se montrait de moins en moins coopératif au fil des secondes, tous comme les anciens locataires des lieux le tourne disque avait décidé de jouer les abonnés absents. « Tu sais quoi, on le rapatrie. Pour l'instant je met du Wham pour ramener l'esprit de tonton Léo parmi les vivants. Il a pas l'air de s'être manifesté pour écrire quelque chose sur le tableau. » Sans doute parce qu'il s'était fait bouffer les doigts par Fred le labrador qui en avait eu ras le cul de manger de la merde en boîte. Haussant les épaules dans un geste las Weller avait donné un coup de pied dans une boîte de conserve qui s'était écrasé contre un vieux canapé recouvert d'un draps blanc. « C'est sur que Wake Me Up Before You Go Go ça peut réveiller les morts. Fais péter le son Lawson ! » Alors qu'il entamait le fameux déhanché que George lui-même lui aurait envié, Ren avait tourné le dos à sa meilleure amie pour soulever une grosse couche de poussière d'une petite table basse avant de sursauter tout en se tenant le cœur quand la chimiste avait hurlé à plein poumons dans la salle comme possédée par le démon. « BORDEL LEO COMMUNIQUE. » Hein ? Le brun, lampe frontale toujours allumée, avait observé la craie blanche se faufiler à travers la pièce dans un bruit à en faire dresser les poils sur le crâne d'un chauve. « C'est Fred qui lui as dit de venir nous chercher ... » Le labrador familial avait bon dos, mais Ren préférait se savoir toujours plongé dans son histoire sans queue ni tête plutôt que d'affronter le fait que la craie avait bougée d'elle-même sous le coup d'un esprit frappeur venu les torturer. « Ok Weller, pose lui une question. » Trouillarde much ? Les bras croisés sur sa poitrine Ren avait ajusté son majeur en direction de la brune, juste par principe. « Très bien … hum … Léo ? Excuse-nous de te déranger pendant ton barbecue mais … on voulait savoir si … ils fournissent la crème solaire en enfers ? » Ouais, par la meilleure question à poser au type qui avait zigouillé toute sa famille sous un coup de pression venue d'une patte blonde et velue mais il y avait de l'imagination. Le brun affichait maintenant un grand sourire enfantin alors que la musique continuait de s'élever dans la salle de vie, attirant immédiatement un nouveau mouvement de hanche. « Si ça se trouve c'est sur cette musique qu'il a pecho .... Karen. » Et Weller n'avait pas même pas eu le temps de se pencher sur l'album photo pour détailler cette dame qui avait du faire le malheur de plusieurs employés de supermarché en demandant à parler au responsable, qu'une clé s'était écrasée sur le sol. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire Ren avait senti le vent changer, la musique s'était coupée nette en plein milieu de la chanson et la craie était maintenant pointée sur le 'hello' tracé d'une main de maître par Emma qui – si elle était sensée (bof) – commençait elle aussi à sentir sa vessie se vider d'elle-même. « Ok …. » Il ne manquait plus que la lumière s'éteigne … La fidèle lampe du brun faisait des siennes, crépitant un coup sur deux avant de s'éteindre complètement, ne laissant plus que la torche de la chimiste comme seul point de repère. « On va crever Lawson … c'est le diable et il viens pour nous. » Ren avait passé son bras par dessus celui de la brune, histoire de la rassurer mais aussi de se rassurer lui-même vu qu'elle était le seul être vivant présent dans la pièce. Un grincement se fit entendre derrière, le genre qui glace le sang mais qui indique aussi qu'une porte viens de s'ouvrir derrière eux, libérant un petit courant d'air qui viens chatouiller la nuque du Weller. « Garde ta clé précieusement et sert les fesses. » Il avait claqué la clé dans la main de la chimiste avant de s'avancer vers le tableau d'un pas discret, persuadé maintenant que tonton Léo allait faire acte de présence à leur petite fête improvisée. « Après il dit juste 'hello' … c'est pas forcément mauvais, non ? » Ren avait levé les mains devant lui tout en observant la craie rouler de nouveau devant ses pieds pour pointer sur le 'goodbye' en écriture tremblante qu'Emma n'avait pas écrit sur le tableau noir quelques secondes plus tôt.  

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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyJeu 5 Mar 2020 - 10:17


@Ren Weller & Emma Lawson My days end best when this sunset gets itself, behind him sitting on the driver side, it's much less picturesque without him catching the light, the horizon tries but it's just not as kind on the eyes

Emma se donnait rarement (pour ne pas dire jamais) en spectacle. Elle avait une façon bien à elle de s'éclpiser chaque fois que l'attention pouvait lui tomber dessus, et si ce n'est Ren (ou Joey, quand elle était ivre morte) personne n'avait le privilège de la voir troquer son self control pour un beau carnage ; esprit de contradiction oblige. « Tu vas moins faire la maligne quand je mettrai la main sur un kilt. » Pour ça il fallait qu'il mette la main sur un kilt, et haussant les épaules, la brune approuvait d'un air faussement convaincu. Mouais, mouais, mouais. Elle refuserait tous les petits costumes de bas étages, et ne se mettrait à sautiller que pour une véritable cornemuse et un habit traditionnel. Pas moins. Le Weller n'avait pas pour habitude de la décevoir, mais Emma s'amusait à rendre les défis toujours plus difficiles. Ils avaient tous les deux une imagination débordante, en témoignait la manière dont Ren plantait le décor en inventant cette histoire de fantôme au labrador tueur. Il avait beau l'avoir secouée comme un prunier, la chimiste était ravie de pouvoir se plonger dans une creepypasta à échelle humaine, d'en être l'une des protagonistes principales, et elle avait beau tirer la gueule, elle remerciait son meilleur ami de lui apporter ce cadeau sur un plateau d'argent alors même qu'elle avait pourri le trajet jusqu'ici en râlant sur sa misérable existence. Dramaqueen dans toute sa splendeur. Donnant de sa personne pour les faire pénetrer dans la pièce où -autrefois- paradaient les malades à longueur de journée, le duo avait fini par faire état d'un gigantesque bazar ou, pour communiquer, Léo aurait tout le loisir d'user du tableau sur lequel Emma écrivait l'alphabet et deux trois conneries dont : Hello, un smiley dégueulasse, et fuck you. « Si jamais il est dyslexique on est dans la merde. » Bah, déjà, si jamais ce tableau bougeaient ils l'étaient. "J'aurais du lui laisser un peu de place pour dessiner t'as raison. On se serait fait un jeu des devinettes." Et l'espace d'une seconde, elle se serait volontiers imaginé avoir à mimer un python pour gagner cent points là où Léo leur expliquait comment il avait passé au mixeur toute sa famille avant d'en faire un pain de viande ; une soirée passionnante en perspective. Cette pièce était une vraie mine d'or, et d'ailleurs, alors que Ren mettait la main sur un vieux tourne-disque, Emma s'était mis en tête de trouver des vinyles pour tenter de refaire la scène de pulp fiction au beau milieu de ces cadavres de wings de poulets et autres déchets d'explorateurs peu respectueux. Elle n'avait pas mis longtemps avant d'en dégoter, mais malheureusement pour elle, et même si la hype était présente, il n'y avait pas la moindre chance que son nouveau jouet puisse fonctionner par opération du saint esprit (de Léo ?) « Tu viendra me voir dans mon temple bouddhiste ? Je t'apprendrai à concentrer ton chi pour niquer des gueules sans avoir à lever le petit doigt. » Façon moine Shaolin ? S'arrêtant dans son entreprise, la brune avait relevé le menton en fronçant les sourcils, fixant son meilleur ami silencieusement avant de décréter que : "Ça fonctionne pas. Dans ma tête une force invisible te tordait le coup. Puis au final c'est vraiment pas aussi salvateur que d'envoyer son poing dans la gueule de quelqu'un." Clairement, la violence ne résolvait pas grand chose mais apaisait énormément. Tout comme George Michael. Sortant son téléphone pour lancer sa playlist, la chimiste n'avait pas hésité à briser le silence environnant alors que Ren envoyait valser une boîte de conserve contre un mur. « C'est sur que Wake Me Up Before You Go Go ça peut réveiller les morts. Fais péter le son Lawson ! » Et en plus il se mettait à danser. Si avec ça tonton Léo ne se décidait pas à rappliquer pour leur demander de la fermer pour respecter son repos éternel, elle ne comprenait pas. Reprenant son exploration en laissant son ami respirer l'équivalent de dix huit années de poussières et de champignons, Emma avait pourtant fini par froler l'arrêt cardiaque en voyant que la craie avait bougé, et pointait le "Hello" superbement écrit. « C'est Fred qui lui as dit de venir nous chercher ... » Fred ? AH le chien, oui. Fronçant les sourcils en manquant de perdre deux dixièmes à chaque oeil puisque Ren et sa lampe frontale s'étaient rapprochés, la brune lui avait demandé de poser une question. C'était lui le plus réfléchi des deux. (Faux, ils étaient tous les deux aussi cons, mais clairement quitte à choisir elle préférait que ce soit lui le sacrifié. Qu'importe le majeur qu'il lui lance.) « Très bien … hum … Léo ? Excuse-nous de te déranger pendant ton barbecue mais … on voulait savoir si … ils fournissent la crème solaire en enfers ? » Facepalm. "T'es sérieux là ?" Ren ne pouvait pas se montrer plus condescendant envers ce pauvre Léo qui se tirait de son sommeil éternel pour entendre un abruti au sommet de son art. Le fantôme étant un brin plus dans le cliché que eux ne l'étaient, l'atmosphère s'était muée en un truc cent fois plus glauque, le silence à peine brisé par un tintement de clé et la craie qui pointait sur le "hello" ohoh. « On va crever Lawson … c'est le diable et il viens pour nous. » Il fallait croire que toutes ces semaines passées en compagnie de Joey avaient finies par la changer, puisque la brune rétorquait que : "C'est moi Satan. Je deal pas avec les usurpateurs." bien que dans le fond elle n'en mène pas large et serrait le bras de Ren contre le sien. Cette situation était à la fois flippante et excitante (tant qu'elle ne l'avouait pas, c'était ok) et alors qu'une porte s'ouvrait derrière eux dans un grincement digne des plus grands films d'horreur, Emma sursautait presque en entendant Ren reprendre la parole. « Garde ta clé précieusement et sert les fesses. » La clé ? AH OUI, la clé. Tombée du ciel, ouvrant très certainement l'infirmerie où ils finiraient zigouillés et dépecés et qu'il lui refourguait dans la main. « Après il dit juste 'hello' … c'est pas forcément mauvais, non ? » Hello c'était flippant aussi. S'apprêtant à ouvrir la bouche pour répondre, la brune fut néanmoins interrompue par un nouveau mouvement de la craie qui roulait lentement vers eux alors que sur le tableau était désormais inscrit un goodbye qu'elle n'avait pas pensé à mettre quelques minutes plus tôt. "Bah, c'est peut être un fantôme poli ?" Peu probable, d'ailleurs, Emma agrippait de nouveau Ren pour poursuivre son exploration en laissant derrière eux cette scène de film d'épouvante. Cette clé devait ouvrir une porte et Léo avait de toute façon une craie à dispo pour venir leur indiquer l'itinéraire. "Viens on va à l'étage." Quitte à choisir, hors de question de se rendre au sous sol. Au moins ici ils captaient du réseau et pourraient appeler scoobydoo et le mystery van à la rescousse si quelque chose tournait au vinaigre. "Bon cher ami le fantôme. Est ce que vous nous voulez du mal ?" qu'elle finissait par demander en grimpant une à une les marches dont le bois grinçait et menaçait presque de céder sous leurs poids. Comme elle l'avait prédit (Emmastradamus) la craie les avait suivis, et faisant fi de cette magnifique tapisserie qui pourrissait sur les murs humides, elle dessinait leur sort dans un trait un brin plus assuré que précédemment.

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LE DESTIN
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l'être suprême
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyJeu 5 Mar 2020 - 10:17


Le membre 'Emma Lawson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé action' :
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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyMer 18 Mar 2020 - 17:05


just might have tapped into your mind and soul
And there's the truth that they can't see, they'd probably like to throw a punch at me and if you could only see 'em, then you would agree, agree that there ain't no romance around there. You know, oh, it's a funny thing you know, we'll tell 'em if you like, we'll tell 'em all tonight. They'll never listen because their minds are made up and course it's all okay to carry on that way
 
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Heureusement pour lui qu’il n’était pas du genre à croire à toutes ces histoires d’esprits frappeurs qui revenaient d’entre les morts pour tourmenter la population vivantes, sinon Ren se serait déjà fait la malle en abandonnant Emma à son triste sort tout en hurlant à la mort. A vrai dire il croyait tout de même au fait que les pauvres pensionnaires de cet établissement étaient un poil dérangés, mais pas de là à penser qu’un labrador au poil soyeux avait chuchoté dans l’oreille d’un quinquagénaire aux tendances schizophrène. S’engouffrant à la suite de la brune après avoir longtemps tergiversé sur l’utilité d’un kilt, le Weller avait soulevé des questions en même temps qu’un tas de poussières qui aurait collé des sueurs froides à tous les asthmatiques de ce monde. Pourquoi ils étaient là ce soir ? Parce qu’Emme avait besoin de penser à autre chose qu’au boulot, qu’à cette vie dans laquelle elle ne trouvait plus satisfaction. En bon meilleur ami, malgré tous les majeurs levés qu’elle lui adressait comme signe de ponctuation, le brun s’était mis en tête de trouver l’histoire parfaite alors que la chimiste dépeignait sur le tableau noir des instructions tracées à la craie pour que le vieux tonton Léo puisse communiquer. Il fallait simplement prier pour que le fantôme ne soit pas complètement con ou dyslexique. « J’aurai du laisser un peu de place pour dessiner t’as raison. On se serait fait un jeu de devinettes. » Encore une excellente idée de la part du diable de Tasmanie ! Ren avait levé un pouce en l’air en direction de la jeune femme avant de mettre la main sur un vieux tourne-disque recouvert de poussière. Si l’ambiance était plutôt à la musique stressante style ongles dérapant sur le tableau noir, la paire avait pourtant décidé de se mettre en mode booty shake histoire d’apaiser les esprits. « Ou un pendu ! » Qu’il s’était exclamé assez fort pour soulever un mouton de poussière sous l’un des canapés drapés de la salle d’ambiance. « Quoique … c’est peut-être mal vu, non ? » Un doigt interrogateur posé sur ses lèvres Ren avait hésité un instant à se repentir en se jetant à genoux sur le sol, avant de se rendre compte qu’il ne ferait qu’écraser un peu plus les os de poulet déjà présent. De toute façon il ne serait bientôt plus dérangé par les bruits excessifs de l’environnement urbain si il décidait de suivre son inspiration première, tout claquer pour se rendre au Tibet et apprendre à ouvrir ses chakras, ou du moins en apprendre assez pour briser des nuques sans avoir à bouger le petit doigt. « Ça fonctionne pas. Dans ma tête une force invisible te tordait le cou. Puis au final c’est vraiment pas aussi salvateur que d’envoyer son poing dans la gueule de quelqu’un. » Dieu qu’elle était théâtrale. Ren avait balayé la remarque de sa meilleure amie d’un majeur dressé avant de fixer son attention sur les sigles qu’elle avait dessinée sur le tableau quelques instants plus tôt. « C’est plutôt moi qui prend les poings dans la gueule, mais je note de miser sur toi dans un combat illégal si tu décides d’en faire un hobby. » Il avait haussé les épaules négligemment tout en ajoutant une moue destinée à bien lui faire comprendre qu’il ne plaisantait pas, et qu’il n’hésiterait pas à jouer des coudes pour tout miser sur elle. Pire qu’un chien de garde cette femme, vraiment. Remuant son maigre séant sur les premières notes de George Michael, le brun avait cependant déchanté vite fait bien fait quand la craie s’était mise à bouger sur le sol. Ok, là ça devenait flippant. En se rapprochant de la brune (il dira que c’était pour la rassurer plutôt que d’avouer qu’il se faisait dessus), Ren avait quasiment aveuglé la chimiste avec sa lampe frontale, les genoux tremblants légèrement – autant d’excitation que de peur de se voir pulvériser par une force maléfique. Emma l’avait poussé à prendre la parole, apportant ainsi toute la lumière sur qui était le plus intelligent des deux mais enfonçant tout de fois son visage dans sa main lorsque Ren avait soulevé la grande question de la crème solaire en enfers. « T’es sérieux là ? » Quoi ? Elle avait des questions plus censées peut-être ? Accordant à Lawson un haussement d’épaule Ren avait à peine eu le temps de rétorquer que la craie roulait maintenant vers le ‘hello’ dessiné à la vas-vite sur le tableau noir. « Oh, t’as qu’à porter tes ovaires et prendre la parole. Je serais ravi d’en apprendre plus sur les penchants de Léo pour le sadomasochisme. » Parce qu’elle n’aurait que des questions stupides à la bouche de toute façon, rien qui ne pourrait calmer Satan et le fait qu’il était remonté des enfers pour les tailler en kebab. « C’est moi Satan. Je deal pas avec les usurpateurs. » Bien sûr oui, en témoignait le bras qu’elle avait serré autours du sien et qui contrastait avec cette attitude je m’enfoutiste qu’elle affichait constamment. Ils avaient d’autres chats à fouetter pour le moment, et Ren était bien décidé à ne pas passer pour le pire des couards, avançant à tâtons dans le noir pour essayer de retrouver son chemin. « Alors sors nous de là Belzebuth ou dis à tes suppôts de se calmer. » Hors de question qu’il se fasse bouffer le cul par les chiens de garde de la chimiste qui prenait son rôle bien trop au sérieux, ne manquait plus que la longue robe noire pour parfaire son style. Weller avait glissé la clé nouvellement apparu dans la main de la brune avant de s’approcher du tableau, se prenant une bourrasque de vent dans les narines alors que la craie pointait maintenant sur le ‘goodbye’ inscrit sur le tableau. « Bah, c’est peut-être un fantôme poli ? » Elle avait donc décidé de se foutre de sa gueule jusqu’au bout, bien, mais qu’elle ne s’étonne pas de se retrouver seule au beau milieu de l’asile quand il aurait décidé de sortir d’ici avant de se faire molester par Léo. « Et toi t’es la reine d’Angleterre Lawson. » Presque, la couronne en moins. Emma avait fait taire les paroles de son meilleur ami en l’embarquant avec elle vers une nouvelle destination, abandonnant la craie à son triste sort ainsi que les bourrasques de vent qui faisaient trembler leurs chevilles. « Viens on va à l’étage. » Toujours mieux que de se glisser dans les sous-sols du bâtiment en prenant le risque de se faire poursuivre par des rats, ou pire, des cadavres fantomatiques cachés dans les égouts de l’asile. « On se rappellera de cette phrase comme ta dernière parole. » Parce qu’ils allaient crever, ici, dans un couloir étroit et on ne retrouverait leurs corps que dans quelques semaines. « Bon cher ami le fantôme. Est-ce que vous nous voulez du mal ? » Sérieusement ? Ren avait levé un regard noir vers la brune avant d’ouvrir la bouche pour lui signaler que sa question aurait mieux fait d’être posée avant de se faire attaquer par l’armée des fantômes handicapés, mais il s’était ravisé en voyant la craie rouler vers eux alors qu’ils montaient les marches craquantes de l’escalier. « Ouais, est-ce qu’on va mourir dans d’atroces souffrances ? Parce que j’aime bien ma vie quand même... enfin sauf le boulot, ça tu peux me l'enlever. » Ren avait été coupé dans sa phrase par son pied heurtant un objet métallique de plein fouet  qui lui avait écrasé le gros orteil et fais ressortir le pire de sa personne alors qu'il se dandinait comme un flamand rose. « Putain sa mère ! » Pas la tienne, Léo, quoique vu le personnage on pouvait se douter que maman n'était pas un exemple de chasteté. Dans la pénombre qu'il les entourait Ren avait pourtant fait taire toutes ses supplications quand son regard s'était posé sur un ombre blanchâtre qui semblait les fixer au loin. « Lawson … dis moi que je deviens pas complètement fou... » L'ombre n'avait pas bougée, fixement ancrée dans un coin de la pièce alors que le Weller pouvait déjà sentir l'atmosphère se faire plus pesante.  

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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptyLun 6 Avr 2020 - 22:38


@Ren Weller & Emma Lawson My days end best when this sunset gets itself, behind him sitting on the driver side, it's much less picturesque without him catching the light, the horizon tries but it's just not as kind on the eyes

Ren avait beau se foutre de sa gueule une majeure partie du temps, il ne pouvait pas nier que communiquer avec Léo avec un tableau blanc était une idée de génie, rien que ça. Emma n'en était pas peu fière, avançant même qu'elle aurait du inviter le fantôme à faire un jeu de devinettes, tant qu'à faire. « Ou un pendu ! » Le Weller semblait avoir été touché par l'illumination divine à sa façon de s'exclamer, mais il se ravisa aussitôt. « Quoique … c’est peut-être mal vu, non ? » Légèrement. Vraiment, un tout petit peu à peine. "Franchement essaie, tu me diras comment c'est l'au delà." Car nul doute qu'il se ferait zigouiller. Déjà qu'ils en étaient à pas grand chose de passer l'arme à gauche dans la vie de tous les jours ... chatouiller l'ego d'un fantôme psychopathe était un aller simple vers les portes de l'enfer et rien, pas même cette posture dramatique qu'il adoptait là ne pourrait venir contrebalancer quoi que ce soit ; d'autant plus qu'il lui adressait un majeur magistral, et que ce n'était pas tellement pour arranger son cas auprès de JC notre seigneur. « C’est plutôt moi qui prend les poings dans la gueule, mais je note de miser sur toi dans un combat illégal si tu décides d’en faire un hobby. » Elle hausse les épaules, tentant de rendre l'atmosphère moins glauque en passant du George Michael. C'était à ce moment précis que Léo s'était dit qu'il était temps de manifester sa présence, et alors qu'il laissait le duo de boulets comme deux ronds de flan, Ren laissa parler sa connerie, au grand dam d'Emma qui n'en pouvait clairement plus de lui. Du moins c'est ce qu'elle disait. « Oh, t’as qu’à porter tes ovaires et prendre la parole. Je serais ravi d’en apprendre plus sur les penchants de Léo pour le sadomasochisme. » Dans la catégorie : comment se faire tuer en deux secondes par une esprit, nul doute que l'insulter était un très bon début. Le bras fermement maintenu du Weller contre le sien, la chimiste avançait qu'elle reprenait les choses en main en bonne maîtresse des enfers qu'elle était. « Alors sors nous de là Belzebuth ou dis à tes suppôts de se calmer. » Gnagnagna. "Tout vient à point qui sait attendre". Après tout ils étaient là, dans cet asile, pour se faire peur ... c'était bien ce qu'il se passait non ? La craie pointait sur le "goodbye" d'ailleurs, et ça c'était carrément flippant. Suggérant que Léo avait dix fois plus de manières que eux deux réunis, la brune récoltait un cinglant « Et toi t’es la reine d’Angleterre Lawson. » qu'elle réprimait d'un pincement contre les bras gringalets du Weller. "Je t'avais dit que je songeais à une reconversion professionnelle ?" Après tout Lizzie allait crever, Charles en était pas loin ... quelque chose se tentait, clairement. Se promettant de dater l'héritier au trône sitôt sorti de là, Emma embarquait Ren à l'étage, essuyant une remarque qu'elle aurait du voir venir. « On se rappellera de cette phrase comme ta dernière parole. » Ahahaha. "T'aimerais trop. Mais mon coeur et mes fesses sont promis au Prince Charles, maintenant que tu m'as tracé un destin royal." L'idée lui arrachait un frisson de dégoût, mais en tant que plus grande michtonneuse d'Australie, Emma se disait qu'il s'agissait presque sa destinée. Pour l'heure, la brune préférait dialoguer avec ce cher Léo pour tenter de connaître leur sort à l'avance. Et quoi ? Mieux valait savoir à quelle sauce ils allaient être mangés. « Ouais, est-ce qu’on va mourir dans d’atroces souffrances ? Parce que j’aime bien ma vie quand même... enfin sauf le boulot, ça tu peux me l'enlever. » Emma n'était pas sûre que ce genre de demande suffise à attirer la clémence de l'éternel, mais Ren serait toujours Ren, et ... « Putain sa mère ! » Mais quel abruti. Le petit orteil éclaté sur un objet inconnu, Emma ne se perdait pas dans la compassion pour se flanquer la main sur le front. "T'es vraiment trop con." commentait-elle alors, observant le Weller tourner sur lui même comme si ce geste suffirait à apaiser la douleur latente qui lui parcourait le pied. Trop occupée à juger, elle n'avait pas véritablement vu ce qui se tramait autour d'eux, et si son meilleur ami n'avait pas rompu ses jérémiades pour lui dire : « Lawson … dis moi que je deviens pas complètement fou... » en pointant du doigt une ombre blanchâtre qui les fixait au loin, la chimiste n'aurait certainement rien remarqué. "Putain sa mère !" s'exclamait-elle alors à son tour, se réfugiant contre Ren alors même qu'elle savait pertinemment qu'il ne la protégerait pas. Comme quoi, parfois les réflexes humains étaient foutrement cons. "Léo c'est toi ?" Sans trop savoir pourquoi, Emma se tourne alors vers le Weller, les mains contre les épaules pour le secouer comme un prunier et hurler comme paniquée : "BORDEL REN DIS MOI QUE T'AS INVENTE CETTE MERDE AVEC LE LABRADOR ?", et comme si elle avait dit le mot magique, des aboiements raisonnaient dans toute la cage d'escaliers. Et ça ça venait d'où ? Tout à coup la craie venait de s'élever dans les airs, et avec une lenteur douloureuse, elle écrivait contre le mur trois lettres : r, u, n. Bordel. "On va crever." et il était temps de fuir. Vite.

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Message(#) Sujet: Re: just might have tapped into your mind and soul (remma) just might have tapped into your mind and soul (remma) EmptySam 11 Avr 2020 - 18:23


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And there's the truth that they can't see, they'd probably like to throw a punch at me and if you could only see 'em, then you would agree, agree that there ain't no romance around there. You know, oh, it's a funny thing you know, we'll tell 'em if you like, we'll tell 'em all tonight. They'll never listen because their minds are made up and course it's all okay to carry on that way
 
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Une idée de merde concrétisée par des actions de merdes, c'est ce qu'avait été toute cette soirée aux yeux du Weller qui commençait à questionner son esprit rationnel et - par la même occasion - sa faculté à refuser quoi que ce soit à Emma. Pour autant il n'aurait échangé sa place contre rien au monde, même si ils étaient à deux doigts de se faire bouffer le cul par le fantôme d'un comptable en chemisette qui avait été beaucoup trop influencé par un labrador. C'était là, la vie qu'ils avaient décidés de mener. Dans le fond l'idée d'utiliser un tableau noir pour communiquer avec ce vieux tonton Léo n'était pas totalement incompréhensible, mais Ren aurait grandement préféré qu'elle ne fonctionne pas plutôt que de voir la craie rouler sur le sol pour suivre chacun de leur mouvement. "Franchement essaie, tu me diras comment c'est l'au delà." Sombre, chaud, tous ce qui représentaient les clichés les plus persistants sur l'enfer. Car si le Weller était sûr d'une chose c'est que ni lui ni la brune ne finiraient avec des auréoles au-dessus de la tête à taper la discussion avec Gandhi. Non, ils seraient plutôt du genre à discuter autours du barbecue avec les pires connards de l'histoire, toujours prêts à faire les quatre cent coup pour donner à l'enfer un petit goût de leur paradis. "Tu sais bien que je pars pas sans toi." Il était hors de question que Ren ne s'enfonce dans les limbes sans sa fidèle acolyte, et - de toute façon - vu comme il conduisait la vieille voiture de mamie il était à 83% sûr que la paire crèverait sur le chemin du retour. Si même Georgie n'arrivait pas à calmer les pulsions meurtrières de Léo qui se manifestait enfin après de longues minutes d'attente, alors rien ne pourrait les sauver de leur mort certaine. Les yeux écarquillés devant un tel signe du destin, Ren avait posé la question la plus con du monde, comme si rien de tout ça n'était réel, pour garder un goût de sarcasme dans toute cette histoire qui prenait bien plus de tournants paranormaux. Emma avait simplement roulé ses yeux dans ses orbites, un mouvement classique de la Lawson que le brun ne relevait même pas alors qu'il invitait à faire mieux pour impressionner Léo. C'était à elle de les tirer de là, en faisant jouer son rôle de princesse des enfers déchue auprès des esprits qui prendraient peur devant son fameux jeté de cheveux par-dessus l'épaule.  "Tout vient à point qui sait attendre" Ouais ouais, bah il en avait marre d'attendre que la mort lui tombe sur le coin de la couenne. "En vrai t'as pas du tout de pouvoir sur des serviteurs, t'es la petite tchoin des enfers." Mal joué de la part du joueur australien dont la phrase n'aurait pour effet que de déclencher un nouveau doigt levé en sa direction ainsi qu'un changement d'humeur de la brune qui serait maintenant plus à même de le laisser crever dans l'asile désinfecté plutôt que de lui sauver les miches. Si le fantôme était poli et qu'il acceptait de les laisser passer sans faire d'histoire, alors Ren était prêt à payer le voyage jusqu'à Londres pour que la Lawson puisse assouvir son rêve de devenir la plus grosse michtoneuse du Royaume-Uni. "Je t'avais dit que je songeais à une reconversion professionnelle ?" Les bras croisés sur sa poitrine Ren avait simplement levé les yeux au ciel, inconscient que leur gaminerie finiraient par mettre à mal la patience de Léo. "Je veux la place de premier ministre, je vais instaurer l'apéro à partir de 8h du matin et la gratuité de la pinte de bière." Mettant ainsi à mal l'économie de tout un pays mais oh, c'était un mal pour un bien, vraiment. La paire s'était engouffrée dans la salle à l'étage, profitant d'un instant pour se recentrer sur la priorité de la soirée: sortir d'ici vivants sans se faire avaler par un esprit démoniaque qui ne recracherait que les os. A tâtons dans le noir complet Ren avait laissé la brune le guider, quitte à ce qu'elle crève en premier. "T'aimerais trop. Mais mon coeur et mes fesses sont promis au Prince Charles, maintenant que tu m'as tracé un destin royal." Seigneur. Le pire dans cette histoire c'est qu'elle serait capable de se déplacer jusqu'à Londres simplement pour avoir le droit de lui planter son coude dans les côtes avec un petit 't'as vu', et c'était là toute la beauté de cette relation. "T'as vraiment un truc avec les vieux ça en devient dégueulasse... Sinon tu pousses Meghan dans les escaliers... Oups." Et pour imaginer sa phrase Ren s'était éclaté le doigt de pied, lui tirant un cri de douleur alors qu'il se tenait sur une patte comme un flamand rose boursouflé. "T'es vraiment trop con." Entre deux soufflements de douleur Ren avait tout de même trouvé le courage de frapper l'épaule de la brune du revers de la main, incapable de débiter des insultes tant il se retenait de ne pas s'appuyer sur elle comme il l'aurait fait avec une béquille. Emma allait maintenant devoir supporter des semaines de "je crois que je me suis cassé le pied, ça fait mal sa mère" qui viendrait enchanter toutes leurs soirées. "Je t'emmerde..." Sans avoir le temps de continuer dans le ballet des insultes parfaitement distillées, Ren avait été coupé la vision fantasmagorique d'une ombre blanchâtre qui se tenait dans un coin de la pièce. La mort, ou la dame blanche, peu importe, ils allaient crever. "Putain sa mère !" La brune s'était accrochée à lui comme une moule à son rocher, s'offrant un soupir de la part du Weller, pas du prêt à recevoir un tel poids sur les épaules. "...C'est toi qui me fais une blague j'en suis sûr." Et elle était de très mauvais goût. Mais pour ça il aurait fallu que la brune vienne sur les lieux avant et c'était complètement con parce que c'était lui qui l'avait amené ici. Mais dans ces circonstances Ren était du genre à ne pas prendre de responsabilités et à faire marcher sa mauvaise foi. "Léo c'est toi ?" "Avec une robe ? Sérieux Lawson..." Même dans de telles circonstances Ren était encore le plus sensé des deux, bon à savoir. "BORDEL REN DIS MOI QUE T'AS INVENTE CETTE MERDE AVEC LE LABRADOR ?" Secoué comme une écolière dans un film porno japonais, Ren avait perdu un dixième d'audition en même temps que son courage qui se faisait la malle dans les escaliers. "MAIS BIEN SUR QUE J'AI INVENTE ! NON MAIS UN LABRADOR ! RÉFLÉCHIS DEUX MINUTES ! " C'était le moment rêvé pour que des aboiements se fassent entendre dans le couloir juste devant eux, et le bon moment aussi pour se tirer d'ici avant de mourir pour de vrai, surtout que la craie s'était élevée dans les airs comme par magie pour écrire r u n d'un trait tremblotant. "On va crever." Hors de question qu'ils meurent ici et maintenant. Avec un soupçon de courage encore présent dans son corps de lâche, Ren avait agrippé la main de sa meilleure amie pour les faire dévaler l'escalier et retrouver l'air frais ainsi que la voiture. "Plus jamais...." Installé dans la coccinelle Ren avait démarré en trombe sans prendre le temps de savoir si il avait oublié plus que son amour propre sur le terrain.

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