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 sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac)

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Message(#) Sujet: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 19 Nov 2018 - 21:05


" T'as réservé pour demain soir ? Ça marche. Non non, il bosse. Puis bon, je le vois mal venir à une soirée fille. Y a que ses cheveux qui m'excitent je t'ai déjà dit " J'éclate de rire alors que j'entre dans les urgences. Il est 6h50 et mon shift commence dans dix minutes. Mon coup de téléphone va vite finir et il ne me faut guère de temps pour me préparer. " Non mais je déconne meuf. Tu m'as pris pour quoi ? Il est parfait, c'est comme ça " Un sourire général à mes collègues et j'entre dans les vestiaires. Demain soir, restau entre nanas et selon l'heure qu'il est, on verra pour un cinéma ou pas. J'aime bien ce genre de soirée et ça va me faire un grand bien de sortir de la maison aussi. Je n'y suis pas enfermée mais les soirées où Kane bosse, j'en profite souvent pour faire du shopping en ligne, regarder des séries niaises à souhait ou dormir, tout simplement. Là, c'est différent. Je quitte rapidement mon jeans et mon débardeur pour ma tenue de travail et file aux urgences pour me renseigner sur les différents patients qui sont arrivés pendant la nuit. Il peut y avoir des tas de choses ou rien, comme c'est le cas. Une soirée calme comme on les aime. Mais je suis de journée et souvent, quand les nuits sont calmes, les journées sont chargées. Avec les beaux jours qui reviennent, les brûlures dûs à des barbecues sont de plus en plus récentes. Sans parler de ces touristes qui passent des heures sur la plage avec le minimum de protection solaire sur le dos. Ils sont blancs comme des culs mais font les crêpes au soleil. Je vous jure… " Salut Isaac ! " Que je lance à mon collègue et ami alors qu'il passe devant moi. Un signe de main, un large sourire et je lui emboite le pas. Un patient entre et c'est un autre duo d'infirmière qui s'en occupe. " Ça va ? " Que je lui demande rapidement. Je sais que ce n'est pas facile pour Isaac de revenir, qu'il double énormément de lui et qu'il appréhende énormément les réactions de nos collègues. Il a fait ce qu'il a fait et même si ça me brise le coeur, aucun d'entre nous ne le juge. Enfin, je l'espère parce que si c'est le cas, je risque de leur voler dans les plumes et bien comme il faut. S'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est que l'on s'en prenne à mes amis. Bien sûr, la solution qu'il a choisi n'était pas la bonne et ne le sera jamais mais qui sommes nous pour juger ou critiquer ? Rapidement, nos prénoms résonnent dans les urgences puisqu'il y a un patient qui arrive avec les ambulanciers. Je salue les deux paramedics, un peu déçu de ne pas voir la bouille de Kane passer les portes mais c'est comme ça. J'écoute les informations que les ambulanciers nous donnent alors que le médecin nous rejoins. Rien de bien compliqué, un taux d'alcool bien trop élevé et je laisse Isaac lui poser la perfusion de saline pour le réhydrater. Isaac est seul avec un personnel de santé et moi, j'attends qu'on m'assigne un nouveau cas. Seulement, lorsque j'entends râler depuis la salle que je viens de quitter, je m'en rapproche doucement, des papiers en mains pour faire semblant de m'occuper de quelqu'un alors que pas du tout. Je suis un peu curieuse et je n'aime pas trop le ton de notre supérieur. Isaac me passe devant et file vers les vestiaires. Mais qu'-a-til pu bien oublier ? Je pose le dossier sur le bureau, signifie à ma collègue que je m'éclipse rapidement et retrouve le jeune Jensen. " Qu'est-ce qu'il se passe avec Johnson ? " Je vais droit au but. Nous n'avons pas de temps à perdre aux urgences. Il faut poser les bonnes questions et faire parler le plus rapidement. Et si c'est ce qu'on fait avec nos patients, je ne change pas de méthode avec le jeune homme.

@isaac jensen
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28465 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS : (13) deborah (ua)juliana #2


RPs EN ATTENTE : amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

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penisy slasher - octobre 2021
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(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 3 Déc 2018 - 2:26




Was it a knife in my back or a fork in the road? Is it really game over? Is it really checkmate? Was it hell or high water and is it too late?

Cela faisait maintenant plus de douze heures que j'avais commencé mon dernier service. Ce dernier fut bien heureusement saccadé de pauses réglementaires dans le cadre d’une nuit mouvée par un rythme aléatoire, toutefois, le devoir de demeurer alerte et concentré en tout temps sous une période étendue prodiguait indéniablement de la fatigue. Généralement, au terme de la transmission avec les équipes du jour, j'aurais dû reprendre le chemin de mon domicile pour quelques heures de sommeil à mon sens bien méritées ; cependant, une infirmière manquait à l'appel et en attendant qu'elle endosse son rôle comme son planning le confirmait, je restais sur place.

Un énième café ingurgité, j'attrapais le dossier d'un patient ainsi que ses médicaments que les préparateurs en pharmacie venaient de déposer dans un sachet brun. Le médecin de service avait précédemment donné son accord pour que le patient rejoigne son domicile, accompagné de cette ordonnance et de la supervision lors des heures prochaines du membre de sa famille qui l'avait conduit plus tôt. Je croisais Wendy au passage qui me saluait et me demandait comment je me portais. « Hey ! Ouais, ça va. Tracy est pas arrivée pour la relève, j'ai pas de nouvelles d'elle. J'enchaîne mais j'espère qu'elle va bien. Et toi ? » L'étudiante me répondit brièvement et je reprenais le chemin vers la chambre du patient pour formuler un peu d'éducation thérapeutique quant à l'administration des médicaments. Une fois les instructions acquises, le malade ne demanda pas son reste pour passer la porte des urgences en sens inverse et les agents de bionettoyage prirent le relais du box pour le préparer à l’arrivée du prochain malade.  

Je rangeais le dossier de l’usager sortant et me postais au bureau des infirmiers quand un binôme féminin était appelé dans un autre box. Je vérifiais une énième fois au planning si Tracy était bien censée venir travailler ce matin et manifestement, l'employée manquait à ses obligations. Un collègue m'informait que la direction des soins essayait de la contacter, pour le moment sans succès. A peine eus-je le temps de répliquer le moindre mot que mon nom de famille résonna à l'arrivée d'un nouveau patient.

Lukas Samuel, vingt-six ans, son alcoolémie explose les scores, me décrivit un des ambulanciers avec un sourire complice. Malheureusement, Lukas constituait un habitué des urgences et chacun de ses passages était causé par son absorption de larges quantités d'alcool. Je laissais Wendy se charger de la prise de ses constantes pendant que je lui posais une perfusion, Lukas étant si ivre qu'il ronflait désormais allègrement dans le lit dans lequel nous l'avions installé avec l'aide des ambulanciers. Seul le temps étant désormais nécessaire pour remettre sur pieds le jeune homme, Wendy quitta le box et je m'apprêtais à jeter le matériel que j'avais utilisé pour poser la perfusion quand le cadre de santé du service s'invita dans le box. « Jensen, si t'es pas capable de prendre en charge une patiente, rentre chez toi. » Je me stoppai dans mon mouvement, incrédule. Je remontais rapidement les heures précédentes dans ma mémoire, à la recherche d'une patiente qui correspondrait à un manquement de ma part. « La patiente du box 3 ! » précisa le cadre de santé, possiblement agacé par mon manque de réaction. « J'ai pas traité la patiente du box 3... » Je rétorquai, les sourcils froncés. D'ailleurs, je me rappelais très bien du binôme ayant assigné à cette patiente - mais je n’avais jamais balancé un collègue dans ma carrière et ne commencerais certainement pas ce matin. « Je veux pouvoir compter sur chacun de mes agents, qu'ils soient infirmiers, aides-soignants, agents de régulation... » Il accompagnait ses propos de grands gestes, comme s'il s'adressait à toute une assemblée lorsque nous étions à peine trois - le sommeil profond de Lukas aucunement perturbé par l’altercation qui se tenait à quelques mètres de lui. « Si j'ai un agent qui n'est pas fiable, je n'en veux pas. Il change de service. Je ne mettrai pas la vie de mes patients en danger parce qu'un agent n'est pas ou n’est plus capable d'assumer ses responsabilités. » Et moi qui étais là, plus de douze heures parce que ma collègue ne venait pas travailler, de toute évidence, il n'en parlait pas ?! « J'ai mis la vie de personne en danger, » je m'entendis prononcer calmement, malgré mon sang qui bouillait dangereusement dans les veines. Me faire accuser à tort et à travers, sans preuve qui plus est, me déplaisait férocement. Cependant, ça ne m'étonnait plus venant de Johnson, le cadre de santé. Depuis que j'avais repris le travail, le sentiment de l'avoir constamment sur mon dos, à l'affût de ma moindre erreur, m’était permanent. J’étais apparemment devenu le maillon faible de son équipe à ses yeux depuis que j'avais attenté à mes jours et avais enchaîné deux arrêts maladie de trois mois chacun. Plusieurs collègues m'vaient par ailleurs confié que Johnson paniquait à l'idée de devoir remplacer un de ses infirmiers en urgence et avait très mal vécu mon « abandon » de mes fonctions. Je spéculais qu'il s'imagine que je réitérerai, sinon, il ne se prendrait pas la peine d'établir de tels échanges avec ma personne. « Faut que tu sois au clair, Jensen. Et si t'es pas capable de traiter une patiente parce qu'elle est enceinte - » « Je n'ai pas été assigné au box 3 ! » Je répétai derechef, cette fois plus fortement, avant que mon teint ne passe brusquement au livide. Je plissais les yeux, dévisageais sans scrupule mon cadre de santé, percevant peut-être des sous-entendus inexistants. C'est un regard incertain que me lança mon supérieur, cependant, comme s'il reconnaissait avoir commis une erreur - faute que je devinai brutalement : il avait connaissance de certains éléments de mon dossier médical. Je jetais mon matériel dans les contenants adéquats et quittais le box, mon interlocuteur ne disant plus le moindre mot et moi ne pouvant simplement plus rester une seconde de plus dans cette pièce.

Je poussais la porte des vestiaires précipitamment et me rendais vers mon casier que j'ouvrais à la volée. Je fouillais mes poches promptement et sursautais à l’écoute de la voix de Wendy qui me demandait ce qui s'est passé avec notre responsable de service. Je stoppais mes fouilles et balayais les vestiaires du regard afin de m’assurer que nous étions seuls. « Il m'accuse d'avoir mal géré la patiente du 3. » Et je sais très bien que Wendy avait connaissance que je n'avais jamais approché la patiente du box 3. Elle-même avait aperçu le binôme féminin être appelé et s’en charger. Je tirais mon blouson et extirpais d'une des poches un petit pilulier. Normalement, je le gardais sur moi, mais en l'occurrence, le fait de devoir remettre mon habit d'infirmier pour pallier l'absence de Tracy ainsi que la fatigue accumulée m'avaient conduit vers cet malencontreux oubli de ma part. Ma respiration était déjà précipitée et mes doigts tremblaient contre le pilulier. Je m'orientais vers la petite salle de bain que nous avions dans les vestiaires afin d'enclencher l'eau d'un robinet et après avoir ouvert le contenant non sans difficultés, je glissais un cachet dans ma bouche qui disparut avec une gorgée d'eau. Je m'appuyais quelques minutes sur le rebord de la paillasse, remarquant que Wendy m'avait suivie jusqu'ici. Je fermais les yeux le temps de quelques secondes, essayant de stopper la crise d'angoisse qui se faisait imminente. « Je crois qu'il sait des trucs qu'il devrait pas savoir sur moi, » lui confiais-je, le souffle court. J'allais peut-être pas bien présentement mais je n'étais pas du genre à me faire de scénarios incroyables et à sous-entendre des torts à la légère. Au contraire, j'étais plutôt celui qui prenait la défense de chacun et accordais aisément le bénéfice du doute.

Mon cœur martelait solidement ma poitrine sous mon rythme cardiaque qui ne cessait de s’accélérer. Ma vision commençait à se troubler malgré moi. Je ne pouvais pas m'empêcher de songer que je ne devrais même pas être encore au centre hospitalier à cette heure-là, que je redoublais d'efforts constamment afin de prouver une valeur que je n'aurais normalement pas à prouver, tout ça pour être accusé sans vergogne. J'avais repris mes fonctions début septembre, est-ce que l'attitude du cadre de santé finirait par changer ? Ou constituerais-je toujours le mouton noir du service à ses yeux ? Ces circonstances de travail devenaient de plus en plus pénibles. Et par-dessus le marché, avait-il vraiment pris connaissance d'éléments de mon dossier médical, et si oui, à quelle ampleur ?




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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyMar 4 Déc 2018 - 18:09


Je n'avais pas de temps à perdre. Je ne suis pas en retard mais pas en avance non plus. Mon coup de fil ne s'éternise pas et je me change rapidement. " Nickel. Tu veux que j'essaye de la joindre ? " Que je lui demande alors qu'il file rapidement. Ce n'est pas trop le genre de Tracy d'être en retard. Elle est plutôt du genre à toujours être en avance. Un empêchement ? Elle aurait prévenu le poste des infirmières. C'est le minimum, c'est ce qu'on nous apprend dès le début. Ici, des tas de vies sont en jeu alors si on doit être en retard ou autre, il faut prévoir du renfort. Et Isaac était ce renfort. J'étais contente de faire un petit bout de ma garde avec lui mais son visage criait "je veux mon lit", comme celui de n'importe qui après une nuit de garde. Je préférais bosser de journée que de nuit, je dois bien l'avouer. La nuit c'est fait pour dormir. Mais j'avais fait une croix là dessus lorsque j'avais posé les pieds en faculté de médecine il y a plus de sept ans déjà. C'était un sacrifice que je ne regrettais pas. Sauf quand la chaleur m'avait empêché de dormir correctement la journée. Mais c'est comme n'importe quelle personne pour le coup. On doit toujours être alerte, prêt à soigner au quart de tour et ce n'est pas toujours simple. Il faut être à cent pour cent. Et c'est ce qu'on fait avec Lukas. On connaît le dossier sur le bout des doigts et je suis presque triste de le revoir ici, dans cet état. Le dialogue n'est pas facile avec lui et malgré mes nombreuses tentatives, il n'a jamais voulu s'ouvrir à moi. Un jour peut-être. Ou pas. C'est ça aussi le plus difficile dans notre métier. Pour moi du moins. Tendre la main et se voir repoussé à longueurs de journée. Certains veulent de l'aide, d'autres non et c'est ainsi. Si je pouvais mal le prendre au début, j'essaye de ne pas me sentir incompétente quand je n'arrive pas à soulager les patients qui entrent aux urgences. Mais alors que les cas entrants filaient vers des salles de soin, je m'approchais de celle que je venais de quitter, la voix d'Isaac montant d'un coup. Ce n'est pas Isaac ça. Je ne l'ai jamais entendu hausser le ton. Surtout pas dans ce genre de situation. Et, curieuse et inquiète pour mon ami, je lui emboite rapidement le pas. On n'hausse pas le ton sur son supérieur à moins d'être à bout. J'avais tellement envie de lui dire de rentrer chez lui mais on sait tous que ça ne fonctionne pas comme ça. Il faut un quota et il permet d'arriver à ce minimum. Il n'y avait rien à faire si ce n'est attendre que Tracy arrive. " On s'est pas occupé de la trois " Que je lance simplement. C'était peut-être une autre patiente mais ça m'étonnerait. Nos supérieurs viennent nous voir directement quand quelque chose ne va pas. Il faut aller vite, ne rien louper et réagir pour pallier nos soucis divers et variés. " Lukas est le premier patient de la matinée " Que je lance doucement. C'est le premier de ma matinée. Mais ce binôme qu'on va constituer va rester tel quel jusqu'à ce que Tracy arrive. " Pourquoi ça serait toi qui a mal géré la 3 et pas moi ? " Hey ! Remettons l'église au milieu du village. On est deux, ça peut être n'importe qui. Johnson en a après Isaac, c'est de notoriété publique mais de la sorte, ça ne me plaît pas. Je suis Isaac du regard. Ses mains tremblantes, à fouiller partout jusqu'à trouver le saint Graal. Je fronce les sourcils et le suis jusqu'à la petite salle de bain adjacente. Je n'arrive pas à savoir de quoi il s'agit comme ça, de loin et je préfère donc me concentrer sur le visage de mon ami et collègue et sur ses mains, la réaction de son corps. " Viens là " Que je souffle en prenant sa main et l'invitant à s'asseoir sur un banc. Ses jambes le portent encore mais pour combien de temps ? J'avais peur qu'il tombe ou autre. " Des trucs qu'il devrait pas savoir ? " Pas que je veuille savoir absolument mais c'est tellement flou et abstrait que je n'y comprends pas grand chose. " Le médecin du travail t'a donné le feu vert. Il a pas à fouiller dans ton dossier médical ou autre " Parce que je ne vois que ça. Isaac a du être suivi suite à sa TS et il doit surement l'être encore. Violation de la vie privée, c'est une sérieuse affaire. " Respire Isaac, tu vas finir par tourner de l'oeil " Que je soufflais, en m'inquiétant plus pour son état actuel que ce dont Johnson l'avait attaqué ou autre. " Tu veux qu'on sorte prendre l'air ? " Se déconnecter de tout ça, l'espace de quelques minutes. Peut-être que ça lui fera du bien. Souffler avant de ré-attaquer, une fois calmé. Parce que là, ça serait contre productif et ne ferait que donner des cartouches à Johnson l'autorisant à tirer à balles réelles...
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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 7 Jan 2019 - 0:01




Was it a knife in my back or a fork in the road? Is it really game over? Is it really checkmate? Was it hell or high water and is it too late?

Tracy ne fait pas partie des présents lors de la réunion de staff de ce matin, si bien que je suis assigné afin d'effectuer des heures supplémentaires en tant que renfort. Une partie de mon être prie pour que l'infirmière que je remplace se porte bien et puisse promptement endosser son service, car sincèrement, je suis exténué par la nuit que je viens de passer. Cette dernière fut saccadée, sa tranquillité rompue ponctuellement par un nombre étonnant de patients violents ayant franchi le seuil des urgences, certains d’entre eux amenés par des policiers, et j'étais bien satisfait que Noam soit là cette nuit car pour ces malades majoritairement plongés dans un état second, avoir des collègues masculins costauds à se côtés constitue un certain avantage. Lorsque je croise Wendy et que nous nous saluons, elle me propose d'essayer de contacter Tracy, ce à quoi j'acquiesce avec reconnaissance. « Si tu y arrives, sinon, ne te prends pas la tête. Elle devrait bien finir par arriver, de toute façon. » J'adresse un sourire amical à l'étudiante. Les minutes aux urgences peuvent être cruciales dans notre rôle de soignant, c'est pour cela que la ponctualité est primordiale et que chaque agent hospitalier saisit l'importance d'être présent à l'heure. Si Tracy n'a pas su assurer la relève ce matin, elle présentera sans doute un excellent motif.

Nous nous occupons de Lukas, un jeune homme dont l'alcoolémie menace fréquemment et tristement de briser des records. Avec Wendy, nous l'installons et le perfusons de manière à ce qu'il soit hydraté et évacue les toxicités qu'il a pu absorber. Alors que je termine d'inscrire les notes au dossier du patient, Wendy quitte le box et Lukas se met à ronfler bruyamment. L'espace d'un instant, je l'envie de pouvoir savourer un sommeil aussi profond. Puis, le cadre du service pénètre les lieux avec des accusations non fondées. Bien vite, le ton monte, jusqu'à ce que des termes de trop ne soient articulés. Le regard que me lance Johnson signifie tout à mon sens : qu'il en a trop dit, qu'il s'est trahi. Et pour ma part, même si j'ai un reproche parfait à lancer à mon supérieur, le fait qu'il en sache trop sur mon cas qui me laisse suffoquer. Je quitte le box, les ronflements tonitruants de Lukas et me réfugie aux vestiaires du personnel.

Je recherche frénétiquement dans mon casier mon pilulier. Normalement, je le porte toujours sur moi, dans la poche de ma blouse ou de mon pantalon. Mais puisque j'étais persuadé que je finirai ce matin, je l'avais rangé dans mon blouson de manière à ne pas l'oublier dans mon casier. Wendy me fait sursauter quand je remarque sa présence et je lui explique les raisons de mon malaise brièvement. « On s'est pas occupé de la trois, » qu'elle indique avec raison. Je hoche la tête à l'affirmative, appréciant le fait qu'elle valide mes propos alors qu'elle les détaille en précisant que Lukas était notre premier patient de ce début de service. « Pourquoi ça serait toi qui a mal géré la 3 et pas moi ? » enchérit mon interlocutrice justement. Mes mains tremblantes se referment sur le pilulier et gauchement, j'en extirpe un cachet que je glisse dans ma bouche tout en poussant la porte de la salle de bain adjacente pour avaler une gorgée d'eau du robinet. Wendy est très intelligente, je me doute qu'elle élucide rapidement les circonstances actuelles provoquées par les manigances de Johnson et me conduisant sans scrupule à cet état de panique. Ma respiration est désormais précipitée, ma vision se trouble et contrôler les tremblements semblent relever de l'utopie. Je n'ai strictement aucune envie d'avoir une crise d'angoisse ici, devant Wendy, mais cette pensée ne fait qu'accroître mon mal-être sans merci. « Je crois qu'il sait des trucs qu'il devrait pas savoir sur moi, » j'explique non sans difficultés. « Et il ne t’a pas dans le collimateur. »

« Viens là, » qu'elle me souffle, un tourbillon de pensées et de souvenirs me happant. Pour un cadre de santé, c'est un jeu d'enfant d'obtenir des informations médicales sur ses agents, bien que cela compose une violation du secret médical et professionnel ; voire même de sa vie privée. La seule information dont Johnson a besoin, c'est l'aval du médecin du travail, ce qu'il dispose depuis ma reprise. Wendy m'entraîne vers le banc et je m'y assis, mes jambes s'apparentant de plus en plus à du coton. Mon cœur martèle douloureusement ma poitrine, comme si sa seule ambition constituait à se dérober de ma cage thoracique, quitte à la briser, et jaillir sur le sol des vestiaires où il n'aurait pas à supporter le chaos que subit mon organisme maltraité par mon mental survolté. Je ferme les yeux quelques secondes avant que les élément m'environnant ne se mettent à valser devant mes yeux sous l'impact de l'angoisse. Wendy continue de me parler, me rattachant à la réalité, me questionnant sur ce que le cadre du service ne devrait pas savoir et soulevant le fait que je détiens le feu vert du médecin du travail pour exercer. « Il a pas à fouiller dans ton dossier médical ou autre. » qu'elle conclut, ce à quoi je parviens à répondre, d'une voix entrecoupée : « Non, mais je suis sûr qu'il l'a fait. Je suis sûr qu'il s'est renseigné. » « Respire Isaac, tu vas finir par tourner de l’œil » qu'elle me conseille alors que ma voix s'étrangle, que mon rythme cardiaque suit une courbe exponentielle, que ma respiration s’emballe continuellement. Les pensées sont présentes, les paroles à formuler restent coincés dans ma gorge, mon souffle coupé. « Tu veux qu'on sorte prendre l'air ? » Je hoche la tête à l'affirmative. Il y a une petite porte dans les vestiaires qui mène à une des ruelles bordant le centre hospitalier. Nos collègues l'empruntent notamment lors de leur pause cigarettes et les patients ne sont ainsi pas dérangés par l'odeur de nicotine vu l'espace extérieur où elle conduit.

Je m’accorde quelques minutes en vue de récupérer un minimum de ma contenance et me lever sans vaciller. Ensuite, je suis Wendy dans la dite ruelle et la brise, bien qu'estivale, m’est instantanément bénéfique. Telle une bouffée d'oxygène qui me manquait terriblement à l'intérieur. Je sens mes cheveux se soulever sous la danse du vent et ce genre de sensations agit tels des points d'ancrage pour que je ne cède pas totalement à la panique. Je marche un peu, avant d'entamer ce que l'adage qualifierait naturellement de cent pas. Mon rythme cardiaque se rapproche peu à peu de la normale, tant grâce à l'aide de Wendy que par celle du médicament que j'ai ingurgité. Mon esprit s'éclaircit et ressasse l'altercation que j'ai connu avec Johnson et qui m'a provoqué ces états d'âmes dangereux. « Il a fait un commentaire déplacé. Vraiment très déplacé. Tellement que ça m'a choqué et à son regard, j'ai vu qu'il se disait qu'il avait fait une grosse erreur. » Je finis par m'adosser au mur et me laisser glisser jusqu'au sol en position assise. J'appuie mon menton contre mes mains, coudes contre mes genoux. Le fait de ne plus être physiquement dans les murs, bien que proches de ces derniers, me tranquillise. Normalement, personne ne viendra nous déranger ici, et encore moins Johnson. « Il est toujours sur mon dos, » je souffle, quitte à paraître paranoïaque. Je n'ai jamais fait partie de la catégorie de personnes qui se plaignent ou se prennent la tête face aux comportements des autres. Mais celui de Johnson est beaucoup trop flagrant pour que je ne m'en aperçoive pas, pour qu'il ne m'atteigne pas. A mesure des jours, sa présence s’est métamorphosée en véritable couperet. Le cadre de service me paraît avide de reproches à m’affliger, comme s’il attendait impatiemment la validation que je n’étais pas apte à travailler, que le service ne pouvait pas compter sur moi vu l’acte que j’avais posé contre ma propre personne en mars dernier.
J'avais déjà appréhendé reprendre mon rôle vu la raison qui m'avait placé en arrêt maladie. J’avais redouté que mes collègues me collent une étiquette de fou instable dans le dos malgré moi. Si ceux-ci se sont montrés généralement compréhensifs et certains m'ont même défendu sans réserve, le cadre du service ne cesse d’afficher son incrédulité face à ma capacité à assurer les tâches afférant à ma profession.

« Il a évoqué une raison pour laquelle j'ai été en arrêt. Sauf que j'en ai jamais parlé ici. J'en ai jamais parlé à personne sauf... » Je glisse mes mains sous mes jambes. Sauf au psychiatre, que je tais, n'arrive à prononcer à l'adresse de la Carmichael, espérant qu'elle le devine par elle-même. J'inspire profondément, épuisé autant physiquement que mentalement. Mon regard se rive sur la bâtisse me faisant face, anticipant le fait que des événements s'étant passés dans mon passé, des noirceurs de mon histoire si pénibles qu'elles m'avaient précipité à chercher refuge dans la Mort et dont je n'étais aucunement prêt à parler en public, avaient fuité et étaient connues d’une personnalité qui n'était certainement pas bienveillante. Johnson me procurait en effet l’impression  de veiller à ma chute pour me remplacer par un élément plus fiable de son équipe, et non pas à faire en sorte que je reprenne mes marques et continue à prospérer dans un service où j'avais toutes les capacités d'exercer et mettre mes compétences au service de chacun. Si bien que depuis ma reprise de fonction, à chaque fois que je passais la porte des urgences, le sentiment de passer un test continu où le moindre écart était interdit et aurait des retombées abominables sur ma carrière m’étreignait solidement.




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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyVen 25 Jan 2019 - 22:28


Isaac a mauvaise mine et je ne sais que trop bien ce qu'il doit ressentir à ce moment précis. Une garde plus longue que prévue et la nuit semble avoir été éprouvante vu la tronche de nos autres collègues. La plus part d'entre eux quittent les lieux mais lui, il est toujours là. Alors forcément, dès que je l'ai salué et qu'il m'a parlé du fait que Tracy n'est pas là, j'attrape mon téléphone et compose le numéro de ma collègue. Peut-être une panne de réveil. Mais quand on a l'habitude de se lever, notre inconscient se charge de prendre la relève. Enfin, c'est le cas normalement. Mais quand on bosse dans notre corps de métier, nos horaires varient sans arrêt alors on perd le compte dans tout ça. J'appelle trois fois, peut-être quatre, et suis contrainte à arrêter ce petit harcèlement téléphonique pour aller travailler. Quelqu'un d'autre va se charger de contacter Tracy de toute façon. Si Isaac doit être présent plus longtemps, je dois me donner à fond pour l'assister du mieux que je le peux. Je suis toujours à cent pour cent mais dans ces cas - avec la fatigue de mon collègue - je sais que je dois être à deux cent pour cent. Le cas est simple et sans embuche. Je quitte rapidement le boxe et continue d'appeler Tracy alors que je vois Isaac foncer vers les vestiaires. Ça ne lui ressemble pas et quand j'entre, c'est une drôle de scène à laquelle je fais face. Isaac tremble, cherche quelque chose dans sa veste et alors que j'allais me proposer pour l'aider à ouvrir son pilulier, il s'en sort, presque de justesse. Il ne va pas bien et je ne comprends pas la réaction de notre chef. Mais ça n'est pas la première fois que ça arrive. Ce drôle d'acharnement. Parce que selon Isaac, c'est ça. Et si je ne suis jamais la première pour sauter de conclusion en conclusion et faire le procès de quelqu'un, je sais qu'il a raison. On est en binôme et ce n'est pas à moi qu'on est venu remonter les bretelles. Il aurait pu. Mais il a préféré s'attaquer à Isaac. Et sur des choses personnelles. C'est bien quelque chose qui me dépasse. Seulement, plutôt que de trouver une manière de faire remonter cette violation, je me concentre sur Isaac qui semble complètement perdu. Une crise de panique surement. Et je sais que dans ce cas, ça ne sert à rien de forcer, de trop en faire. Je dois lui laisser le temps, lui laisser de l'air et sortir est la solution parfaite.

Je le regarde et lui laisse le temps de s'ouvrir. De tout faire sortir. Je vois mon ami glisser le long du mur. Il semble un peu moins nerveux, stressé mais je sais que ce genre de choses peut partir et revenir en un claquement de doigts. C'est mental. Et s'il y a bien une chose que j'ai appris au court de ma vie, le cerveau est l'organe le plus important à surveiller, à soigner et à prendre soin. C'est primordial. Et n'importe quelle personne bossant dans cet hôpital le sait. Si ça ne va pas en haut, rien ne va. Et il semblerait que Johnson se serve des faiblesses d'Isaac pour l'abaisser un peu plus. Qu'est-ce qu'il veut ? Se débarrasser de lui ? Il y a plus simple que de l'épuiser moralement. Je me mets assise à côté de lui et regarde le mur face à moi, histoire de ne pas lui donner l'impression que je l'observe. Il semblerait qu'il en ait déjà assez avec Johnson de ce côté. " Sauf ? " Que je demande en fronçant les sourcils, tentant de comprendre ce que mon collègue ne me dit pas. Il n'en a parlé à personne sauf… À la principale concernée ? Impossible que ce trou du cul qui nous sert de cadre puisse le savoir. Ça a du se passer dans l'enceinte de l'établissement. Un médecin ? Mais lequel ? Il y en a des tonnes. Et si c'est personnel. Oh. " Le psy ? " Que je demande de manière plus rhétorique qu'autre chose. Comment peut-on trahir le secret médical, la confiance de son patient ? " Mais s'il a donné son feu vert… C'est pas logique " Que je souffle en tournant le visage vers Isaac. Et il me faut quelques secondes face à son profil pour comprendre que tout ça, c'est plus grave que je le pensais. Le psychiatre n'a surement pas ouvert son clapet mais Johnson a été fouiller dans le dossier d'Isaac. " Il aurait lu un dossier confidentiel ? " Que je demande, un peu aberré par ce qu'il vient de se passer et outragée par la façon d'agir de celui qui nous encadre. Comment le prendrait-il, ce grand con, si on allait fouiller au plus profond de son âme. Et forcément, c'est en mode guerrière que je me mets. " Il faut que tu prennes rendez-vous avec le représentant du personnel pour lui en parler. De ce qu'il vient de se passer. Je peux venir avec toi si tu veux " Parce que c'est quelque chose qu'il ne faut pas laisser. Même si c'est surement très douloureux. " Enfin, on ferra comme tu souhaites " Que je lance en posant ma main sur son genou. Je ne peux pas choisir pour lui ni le pousser à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas. Mais je suis là. Et c'est la meilleure des choses à faire, je pense.
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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 28 Jan 2019 - 1:01




Was it a knife in my back or a fork in the road? Is it really game over? Is it really checkmate? Was it hell or high water and is it too late?

Je ne suis pas encore capable de l'articuler, mais mon cœur est grandement reconnaissant envers Wendy pour m'accompagner dans ce moment. L'étudiante en soins infirmiers aurait très bien pu tourner de nouveau les talons afin de s'afférer aux responsabilités qui lui incombaient, comme ses supérieurs et collègues l'attendaient d'elle. Après tout, peut-être qu'en demeurant dans les vestiaires, elle s'attirait des problèmes. Peut-être avait-on besoin de ses compétences au service des urgences, un nouveau patient avait pu possiblement franchir la porte du service et les agents être en quête de mains supplémentaires. J'avais conscience que lorsqu'il y avait un impératif de la sorte, l'on pouvait nous téléphoner. Nous étions certes des infirmiers aux urgences mais nous n'étions pas non plus des machines ni des esclaves. Nous pouvions prendre des pauses et nous absenter quelques minutes si nous en avions la nécessité. Cependant, absorbé par cette période où j'avais la sensation d'être jugé par mon cadre de santé en permanence, une partie tendue de mon être remarquait que la Carmichael courrait peut-être un risque en m'offrant son soutien de la sorte.

La crise d'angoisse qui me saisissait s'amenuisait progressivement, si bien que je suivais le conseil de la jeune femme et me rendais à l'extérieur. L'air frais m'était bénéfique et épuisé, je me laissais glisser le long du mur pour m'asseoir adossé à ce dernier. Je fermais les yeux quelques minutes, me concentrant sur les puissants battements de mon cœur contre ma cage thoracique, si intenses qu'ils me paraissaient se répercuter jusque dans mes tympans. Mes mains tremblaient et après quelques minutes de silence, Wendy opta pour s'installer à mes côtés. Mon souffle devenu moins saccadé, j'offrais quelques explications à mon interlocutrice.

La blonde est vive d'esprit. Il ne lui fallait qu'une poignée de secondes pour lire entre les lignes de mes propos. Je me pinçais les lèvres alors qu'elle réalisait tout haut ce que je lui sous-entendais : notre cadre détenait en sa possession des informations que j'avais avouées exclusivement à mon psychiatre. J'acquiesçais doucement la tête pour assurer à la jeune femme qu'elle avait juste et l'entendais ajouter ses doutes quant à la situation. « Mais s'il a donné son feu vert… C'est pas logique. » « Non, c'est pas logique... » J'agréais dans un souffle. Et même si le spécialiste qui s'assurait de ma santé mentale n'était pas certain que je puisse reprendre mes fonctions, rien ne lui donnait le droit de faire part de ma condition à mon supérieur. Ce dernier avait uniquement besoin de connaître si j’étais apte ou pas à effectuer mon métier. En l'occurrence, mon médecin l'avait confirmé et sa parole n'était pas à soupçonner.

« Il aurait lu un dossier confidentiel ? » continua Wendy. Je pliais mes genoux, attirant mes jambes fatiguées contre moi. Le regard de Johnson lorsqu'il s'était rendu compte qu'il m'en avait trop dit avait été éloquent. Il m'était à mes yeux impossible que mon cadre ne soit pas en train de regretter amèrement de s'être trahi, vendu. J'étais un homme qui s'efforçait d'accorder le bénéfice du doute et de voir le meilleur en chacun. Mais je n'étais pas non plus naïf. Les éléments s'empilaient pour pointer vers un tort de la part du cadre. Plusieurs collègues s'entendaient à dire qu'il ne me jugeait ni stable ni fiable, redoutant que j'« abandonne » de nouveau le service comme je l'avais fait en mars dernier. Depuis que j'avais repris le travail, il était constamment sur mon dos et les tentatives de reproches pleuvaient à me placer sous une pression frisant l'intenable. J’étais conscient je n'étais pas le mieux placé pour juger, que peut-être que ma perception des choses était altérée. Néanmoins en l’occurrence, ça me semblait si flagrant et soutenu par des pairs que je ne pouvais pas croire que j'agissais sous l’influence de la paranoïa. La voix de Wendy vint combler le silence que je lui offrais : « Il faut que tu prennes rendez-vous avec le représentant du personnel pour lui en parler. De ce qu'il vient de se passer. Je peux venir avec toi si tu veux. » J'orientais mon regard vers le profil de la blonde qui précisait que cela devait venir de moi toutefois. Un rictus apparut sur mon visage. Je n'avais jamais pensé à solliciter les représentants du personnel à ce sujet, bien qu'il était vrai qu'ils avaient à coeur le bien-être des agents. De plus, régulièrement, ceux-ci passaient dans les différents services en vue d’entamer une conversation au besoin. Toutefois, évoquer ce point avec l'organisation syndicale signifiait aussi ouvrir la porte sur tout un dossier qui me concernait personnellement. Et honnêtement, je craignais que cela parte en opposition individuelle et que j'en paie un prix conséquent.

« Et si on me croit pas ? » Je répondais d'une voix basse s'apparentant au murmure. « Y'en a ici qui me voient comme un chtarbé depuis que - » Je m'arrêtais, pinçais mes lèvres, soupirais. « Ce serait facile pour lui de se défendre. » Il n'a pas l'étiquette du malade mental dans le dos, je songeais sans oser le formuler. « Il y a plusieurs collègues qui savent que Johnson m'a dans le collimateur et se privent pas de le clamer mais de là à l'accuser de violer le secret médical... » Au mieux, pour me défendre, sans doute aurais-je droit à une nouvelle affectation. Au pire, je devrais travailler dans des conditions encore plus venimeuses que les actuelles. « Et j'ai pas envie de perdre ma place aux urgences. J'ai attendu assez longtemps pour enfin pouvoir être affecté dans ce service. » Mes années sur le pool de remplacement à naviguer entre les services avaient été nombreuses. J'avais certes toujours eu du travail, mais j’avais longtemps convoité une affectation totale aux urgences. Lorsqu'un poste avait enfin été ouvert, j'avais dû être dans les premiers à postuler et à mon plus grand plaisir, j'avais été celui engagé. « Il y avait même pas de témoin de la scène. C'est sa parole contre la mienne. » Je me désolais, tournant la tête de manière à fixer le mur nous faisant face. « Je pourrais peut-être juste leur dire qu'il est sur mon dos. Mais si je suis le seul dans cette situation, ça vaut rien. » On retournait encore au duo opposant l'agent et son encadrant et pessimiste, je me disais que la direction protégerait davantage un cadre qu'un vulgaire infirmier. « Y'a pas vraiment de solution, » je concluais, le constat de subir interminablement ce harcèlement et avoir en tête que Johnson détenait des informations confidentielles sur moi réinvitant sournoisement mon angoisse. « C'est soit je tiens le coup et j'espère qu'il se calme. Soit je me barre. Je sais pas. » Je soupirais lentement, accablé.




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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 28 Jan 2019 - 23:27


Quand un patient arrive aux urgences, les ambulanciers qui l'emmènent nous donnent un maximum d'information en un minimum de temps. Il faut faire un diagnostique et trouver comment soulager - soigner le patient. Enfin, ça, c'est le rôle d'un médecin, ce que je ne suis pas et ne serait sûrement jamais. J'ai raté mon examen, je n'ai pas eu ma spécialité et j'ai changé de voie. Pour le meilleur, c'est sur. Mais je n'en garde pas moins les automatismes gagnés pendant ces trois années d'études et toutes ces heures de révisions et de 'questions pour qui veut devenir chirurgien', jeu stupide où on devait répondre le plus rapidement possible. Flash. Mais pourtant, c'est comme ça que j'avais développé mon esprit critique et que j'étais capable de remplir les blancs qu'Isaac laissait - surement volontairement - dans notre discussion. En tout cas, j'étais carrément folle de savoir que les informations privées du jeune homme avaient filé. On ne peut même pas faire confiance aux gens qui nous entourent ? Merde à la fin. Les injustices et ce genre d'agissements me désolent fortement et je sais que tout ça fait beaucoup de mal ai jeune Jensen. Il n'y a qu'à voir son état. Sa poitrine ne se soulève plus aussi rapidement que tout à l'heure mais il est perturbé, surement un peu traumatisé de ce qu'il vient de vivre. Si ce cadre a pu y avoir accès, est-ce que tout le monde peut ? Certains d'entre nous ont la jugeotte de ne pas s'immiscer dans les dossiers de leurs collègues. À vrai dire, nous l'avons tous. Ne fais pas aux autres ce que l'on aimerait pas que l'on te fasse. Bel adage mais flamboyant de vérité. En tout cas, il fallait trouver une solution à tout cela parce qu'Isaac a besoin de stabilité et d'être soutenu, pas d'être enfoncé. Aucun de nous n'oserait faire ce genre de choses mais il est facile de savoir qu'un point noir évince souvent des tas de petits soleils. C'est ainsi que le cerveau fonctionne.

En tout cas, je suis sûre qu'il y a des tas de choses à faire pour protéger Isaac, pour l'aider à coincer Johnson et à travailler dans un environnement plus sain. Il en a besoin. On en a tous besoin. Aujourd'hui, c'est lui la victime mais qui dit que demain ça ne sera pas Tracy, Nora ou bien encore moi ? Aucun de nous n'est en sécurité et ça ne me plait pas. Je l'écoute et serre les dents quand il énonce que certains de nos collègues le prennent pour un chtarbé. Et là, tout de suite, j'ai envie de retourner aux urgences et de secouer tout le monde comme un putain de pommier. Pour qui se prennent-ils à le juger ? Bien entendu, j'ai eu du mal avec son geste, ça m'a retourné l'estomac et j'ai eu envie de lui hurler dessus. Mais qu'est-ce que j'y peux ? Rien ni personne n'aurait pu faire quoi que ce soit et ce n'est pas en le jugeant que tout s'arrangera. Surtout avec ce genre d'actes. Je l'écoute attentivement, ne le coupe pas parce que ça ne servirait à rien. J'aimerais qu'il ait tord mais je sais qu'il a raison. Et même si j'avais été avec lui dans le boxe, on aurait très bien pu m'accuser de me mettre du côté de mon collègue. On croit souvent les plus haut gradés, allez savoir pourquoi. " Ou alors je peux le pousser dans les escaliers s'il faut " Que je lance à voix basse, sur le ton de la confession en riant doucement. Histoire de détendre l'atmosphère. " Il doit bien y avoir une trace s'il a consulté ton dossier. On est obligé de se connecter sur le réseau pour avoir accès à un fichier après tout… " Je n'y connais pas grand chose en ordinateur mais je suis sûre que si je connecte sur le dossier du patient de la 5 à telle heure, il y aura un historique quelque part. C'est une assurance aussi, pour voir qui merde réellement en cas de soucis. " Je sais que c'est pas facile mais tu devrais prévenir nos représentants quand même… Juste leur dire ce qu'il se passe, la manière dont tu le ressens. Juste au cas où un jour il recommence, qu'il y a quelqu'un pour le voir " Que je souffle doucement. Je lui adresse un joli sourire et essaye d'accrocher son regard " Tu perdras pas ta place aux urgences parce que tu parles de ton mal être. Ton psychiatre pourrait aider peut-être ? " J'ai très envie de lui dire de tirer la sonnette d'alarme avant qu'il soit trop tard mais ça ne serait pas franchement intelligent de ma part. Pourtant l'idée est là. Il n'a pas demandé d'aide la dernière fois et on sait tous - ou presque - où ça l'a conduit. Et je ne laisserais pas quelque chose de ce genre se produire une nouvelle fois. " T'es prêt à y retourner ? Parce que je veux pas que ce vieux con pense qu'il t'a touché plus que ce n'est le cas " Et à deux, on est plus fort que tout seul, c'est clair et net. " Ne lui donnons pas de munitions " Que je souffle en fronçant les sourcils et serrant les poings, comme si c'était ma façon de montrer ma détermination. " Enfin, on peut aussi rester là, ça me va carrément " Je dois dire que j'étais motivée à venir travailler ce matin mais je suis déjà bien trop remontée pour le bien être de mes collègues et des patients. Ils n'y peuvent rien mais s'attaquer à mes amis, c'est comme s'attaquer à moi, en pire.
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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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Message(#) Sujet: Re: sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) sometime, we just need a friend to hold our hand (isaac) EmptyLun 4 Mar 2019 - 0:57




Was it a knife in my back or a fork in the road? Is it really game over? Is it really checkmate? Was it hell or high water and is it too late?

Adossé à la bâtisse du centre hospitalier, Wendy à mes côtés, j'inspirais profondément l'air frais de la ruelle. Cette dernière était déserte, un qualificatif duquel j'étais hautement reconnaissant, tout comme de la présence de l'étudiante en soins infirmiers. A mesure des agonisantes minutes, dans un rythme d'une lenteur absolue, je sentais mon anxiété s'amenuiser progressivement. Ma respiration devenait moins saccadée, mes pensées moins précipitées, ma vue moins nébuleuse. Je posais mes paumes contre mes genoux, me rattachant aux circonstances, me focalisant sur des idées nettes et me concentrant sur la voix de mon interlocutrice.

Je peinais à percevoir une échappatoire au fléau que me faisait vivre mon cadre de santé et m'ambitionnais à me résigner de cette situation. Comme à l'accoutumée, comme j'avais appris à le faire depuis mon enfance, plutôt que d'annihiler la toxicité dans ma vie, je me vouais à me forger une carapace pour m'en protéger. Je n'étais pas certain que cela puisse être possible, cependant, tout comme je doutais que ce mécanisme que j'avais développé soit le plus judicieux. Une quantité faramineuse d'interrogations me taraudait quant à ma santé mentale ; j'étais incapable de déterminer si j'étais né prédestiné à la dépression et l'anxiété ou si j'avais développé ces troubles au gré de mon histoire. Je ne pouvais assimiler si l'état dans lequel je me trouvais résultait de mes réactions, de mon mode de vie et façon d'appréhender mon quotidien. Je pataugeais constamment dans le méconnu, m'enfonçais parfois drastiquement dans l'obscurité et souvent, je me jugeais incapable de remonter à la surface. Pourtant, doté d'une force et motivation qui m'impressionnait moi-même quand je ne les définissais pas d'artifices, je finissais par y parvenir ; grâce au soutien de mes proches et des médicaments qui ne me quittaient plus.

Déterminée et courroucée, Wendy m'exposait ses conseils afin de résoudre la problématique instaurée par Johnson. Elle m'invitait à me rapprocher des représentants du personnel afin de leur soumettre la mesure de la pression que je subissais au travail. Bien que sur le fond j'aurais émis la même suggestion à la place de la blonde, en tant que victime, mes perspectives se voyaient transformées. Je ne me sentais pas crédible, élevé à ce rang d'homme instable et "chtarbé". Accuser mon supérieur rimerait à un combat d'une parole contre une autre à mon sens et en l'occurrence, mes propos ne valaient à mes yeux que très peu. Pessimiste, je percevais uniquement ce que je perdrais à révéler mes maux : mon poste que j'occupais depuis des années et que j'adorais.

Je ris discrètement lorsque la Carmichael me proposa de pousser notre cadre dans les escaliers. Je savais pertinemment qu'elle cherchait ici à détendre l'atmosphère et je lui en étais reconnaissant. Par ailleurs, cette attitude me semblait propre aux réflexes des soignants. A force de se plonger dans des instants dramatiques bon gré mal gré, l'on finissait toujours par développer ce don d'humour un peu douteux, parfois noir, fréquemment totalement pourri, mais qui parvenait à arracher un sourire à une personne dévastée ou la déconnecter de son désarroi durant au moins quelques fractions de secondes. La jeune femme reprit en discutant de la traçabilité informatique. Je m'autorisais quelques minutes de réflexion et constatais que Wendy n'avait pas tort. Il devait forcément y avoir une sécurité informatique puisque beaucoup disposait d'identifiant et de droits pour rechercher des données relatives aux patients. Et si le soignant ne disposait pas d'accès, celui-ci signait une décharge aux archives médicales pour obtenir l'information. Il y avait cependant toujours la possibilité que ce soit mon psychiatre qui ait eu la langue trop pendue ou que Johnson se soit aventuré dans le dossier papier sans passer par le serveur de St Vincent's. « Je pourrais me renseigner auprès des informaticiens. » J'étais proche de plusieurs d'entre eux. Sans avoir à entrer dans les détails, j'étais convaincu que je pourrais élucider cette notion de traçabilité et peut-être même découvrir si Johnson avait effectué des recherches sur mon cas sans songer à masquer son passage.

L'australienne enchérissait sur un échange avec une organisation syndicale. Elle reconnaissait que ce contact n'était pas évident à réaliser mais soulignait ses bienfaits. En effet, si jamais la situation venait à s'envenimer davantage, il y avait toujours la sécurité qu'elle ne tombe pas du Ciel une fois plus explosée : j'en aurais déjà informé des représentants. Il y aurait en quelque sorte une trace de ce mal-être, même si je persistais à me considérer comme illégitime pour évoquer un malaise à qui que ce soit vu mes antécédents médicaux. Heurtée à mon silence, la jeune femme reprit en indiquant que je ne risquais pas de perdre mon poste en confiant mon mal-être à des personnels qui étaient désignés et élus pour l'entendre et y pallier. Un rictus trahit mon manque de confiance envers mon psychiatre lorsque la Carmichael évoqua le fait qu'il puisse m'aider dans cette démarche. « J'arrive même plus trop à lui faire confiance. Imagine si c'est lui qui a parlé de moi à Johnson. C'est sans doute pas le cas, mais je sais pas. » J'étais plus méfiant que jamais depuis ma dégringolade psychologique. Je n'étais pas à un point où je voyais le mal partout, mais je m'attendais un peu trop à être déçu des autres. Chloe m'avait trahi brutalement, des proches de mon entourage m'avaient quitté subitement. L'apparence que l'on rejette n'est pas souvent fiable à la personne que l'on constitue réellement et depuis l'année dernière, j'avais énormément de mal à accepter de nouvelles personnes dans ma vie tout comme à croire au bien-fondé de leur présence. Certes, mon psychiatre était payé et formé pour m'aider, non pas me détruire et me trahir. Mais mentalement, je n'avais pas la force nécessaire pour être capable d'assimiler ce fait intégralement. « Je l'accuse pas, y'a peu de chance que ce soit le cas, mais pour l'instant je sais pas. » Et sauf si la traçabilité informatique de la consultation des dossiers culpabilise Johnson, je n'aurais jamais la preuve que mon psychiatre respecte le secret médical comme il s'y est engagé dans le cadre de ses fonctions. « Mais je verrai pour en parler de moi-même à un représentant. Même si on me croit pas, y'aura toujours eu une trace. » Une sorte de sonnette d'alarme tirée à un moment même si elle n'est pas prise au sérieux. Et cela était dans le pire des cas, car peut-être que mon mal-être sera pris en considération derechef et que le syndicat mènera son enquête sur cette violation de secret médical.

"T'es prêt à y retourner ? Parce que je veux pas que ce vieux con pense qu'il t'a touché plus que ce n'est le cas." Je sortis de mes pensées et hochais la tête à l'affirmative. Wendy avait raison, je ne devais pas montrer à Johnson qu'il avait gagné, qu'il avait raison sur mes faiblesses, que je n'étais pas un agent sur lequel on ne pouvait pas compter. Je restais humain et faillible, mais maintenant que ça allait mieux grâce à mon interlocutrice, il était temps que l'on reprenne du service et que je démontre de quoi j'étais fait. Je ne pouvais pas me laisser démonter par un tel homme. "Enfin, on peut aussi rester là, ça me va carrément" « Non, non. Allons-y. T'as raison. » Je me relevais en même temps que la Carmichael. « Je veux pas lui montrer qu'il a raison ou qu'il a gagné quelque chose. Et surtout, j'aurais mauvaise conscience par rapport aux patients. » J'étais buté malgré tout et persévérant. Baisser les bras ne faisait pas partie de mon vocabulaire, sauf si l'on jugeait ma tentative de suicide comme un abandon ou une fuite - ce que je ne qualifiais personnellement pas comme tel. De plus, j'avais toujours fait passer les malades avant moi, ça n'allait pas changer aujourd'hui. « Merci, Wendy. » J'ajoutais sincèrement, les mots me semblant bien faibles pour exprimer toute ma gratitude. J'étais reconnaissant pour son soutien, sa compréhension, son amitié, son intelligence; son empathie et sa patience. Elle m'avait prodiguée de bons conseils et avait su m'écouter et m'encourager quand il était temps, sans jamais que je me sente jugé mais uniquement épaulé et accompagné. Elle figurait une vraie et précieuse amie, ainsi qu’une personne authentique et inestimable.




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