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 we push and pull like a magnet do | starter #11

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyLun 26 Nov - 23:21


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EXORDIUM.
La réponse de Stephen n’était pas surprenante et la rassurée sur le fait qu’elle avait parfaitement bien choisis sa tenue pour ce soir. Ces talons avaient un vrai impact sur lui montrant très bien que cela s’était son point faible. Ce soir, elle avait été assez maligne pour le coup. Un sourire en coin sur ses lèvres, elle finissait par reprendre la parole comme si ce qu’elle avait mis ce soir était le sujet le plus important et le plus passionnant du monde. « Comme c’est surprenant de ta part. » Ses sourcils se haussèrent avant qu’elle ne reprenne. « J’risque de m’habiller comme ça beaucoup plus souvent si ça me permet d’avoir ce que je veux de ta part par la suite. » Puis est-ce que ce n’était pas le moment pour elle de faire une croix sur ses tenues de garçons manqués pour devenir un tant soit peu féminine ? Peut-être. Ce n’était pas le temps qui lui avait manqué par le passé, mais juste une flemme énorme. Maintenant, elle avait vingt-sept ans, elle avait une petite fille qui semblait déjà beaucoup plus féminine qu’elle, il était vraiment temps qu’elle agisse enfin comme une vraie femme. La photographe pouvait y aller doucement, elle ne pouvait pas changer du tout au tout en un claquement de doigt, ça serait bien trop de changement dans sa vie et d’un coup. Carter finirait par faire une crise cardiaque. « Mais tu veux toujours tuer tout le monde. » Secouant doucement la tête, elle se moquait encore une fois un peu de lui, mais elle n’avait pas tort dans le fond. Quand on était pas du même avis que lui, on finissait dans la case de personne qu’il avait envie de tuer. Carter avait du finir un million de fois dans cette case et allait encore y finir un milliard de fois, ils n’étaient jamais d’accord. « Tu sais pas ce que tu rates. Il y a des avantages dans tout ce tas d’hormones. » Avec un haussement de sourcils plus que suggestif, elle coinçait le verre qui se trouvait sous ses yeux dans sa main pour prendre une gorgée alors qu’il était en train de s’énerver. Il fallait vraiment inventer un bouton pour le calmer sur le champ, ça éviterait tellement de prise de tête ou de soucis comme ce qui s’annonçait sur le champ. La photographe n’avait rien dit de mal, elle demandait juste des indications et il l’envoyait chier – c’était juste habituel, non ? « Je le connais ton putain de frère, c’est bien pour ça que je te pose ces questions, idiot ! » Carter levait les yeux au ciel en laissant un petit soupir sortir de sa bouche. « T’es plus fatiguant qu’un gosse de deux ans, tu t’en rends compte ? » Avec lui, elle avait toujours l’impression d’entamer des sujets glissants et récolter sans cesse des cris de sa part. « Je sais que ça te perturbe d’apprendre ça, surtout à ton âge et avec ce qui se passe dans ta vie. Mais c’est une bonne chose, non ? Tu peux connaître la partie de ta vie qui te manque et puis comme ça, ça te donne une raison de pointer le bout de ton nez en Irlande pour connaître cette partie de ta famille. » Ils pouvaient en parler calmement et elle voulait lui montrer. Carter voulait être là pour lui, elle savait ce que cela faisait de découvrir une partie de sa famille, une partie de soi du jour au lendemain, mais c’était une bonne chose pour lui. Stephen pourrait renouer avec une partie de lui qu’il n’avait pas eu depuis son enfance, une partie qui devait lui manquer même s’il ne s’en rendait pas compte. La discussion entre eux continuait, un sujet beaucoup plus délicat commençait entre eux et elle était loin d’être heureuse d’apprendre cette chose. Malgré tout, il était honnête avec elle et c’était bien un truc qu’on ne pouvait pas lui enlever pour le moment. La photographe trouvait l’action idiote et elle ne pouvait juste pas accepter la situation en souriant bêtement – même si c’était sûrement ce qu’il attendait d’elle, elle était bien trop vraie pour faire ça. La brune ne pouvait pas faire semblant pour faire plaisir à Stephen. « T’es obligé de me prendre en étant jalouse et possessive. C’est comme ça que je suis quand j’suis avec quelqu’un. J’suis pas partageuse pour un sous et puis ça reste une preuve d’amour, non ? » Elle haussa les sourcils avant de lâcher un petit rire. Cette phrase était totalement conne et clichée, mais elle n’avait pas mieux. Carter était comme ça, s’il voulait être avec elle, il devait forcément la prendre comme ça. « Et je veux pas être ce genre de copine qui fouille dans tes affaires, dans ton téléphone parce que j’aimerais pas que tu me le fasses. J’veux juste pas de secret et pas de cachoterie entre nous. Si tu fais de la merde, juste dis-le moi que ça me blesse ou n’importe quoi d’autre dans le genre. Je veux qu’on soit un couple honnête. » La photographe haussa les épaules, peut-être qu’elle regarderait dans ce téléphone une ou deux fois. La brune n’en savait trop rien, mais elle voulait pas avoir le rôle de la mauvaise et horrible copine. « De toute manière, si tu me prends trop la tête. Je te remets à terre en un claquement de doigt pour faire souffrir ton ego d’homme viril. »
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyMar 27 Nov - 18:49


Carter savait à quel point Stephen pouvait être sensible aux attributs féminins. De longues jambes et un joli décolleté suffisaient à lui faire tourner la tête un moment. C'était sans doute une bonne chose qu'elle ne s'offusque pas lorsqu'il le lui avouait à nouveau ce soir. Il aurait davantage pensé qu'elle lui rétorquerait quelque chose comme "tu peux te gratter pour que je quitte mes joggings, Holloway" mais non. « J’risque de m’habiller comme ça beaucoup plus souvent si ça me permet d’avoir ce que je veux de ta part par la suite. » le sourire en coin qu'il arborait en réaction faisait guise de réponse. Stephen était un homme facile à manipuler... sur le moment. Généralement, il finissait toujours par n'en faire qu'à sa tête, mais plutôt que de contredire Carter il la laissait poursuivre. « Mais tu veux toujours tuer tout le monde. » Pas totalement faux. « Tu sais pas ce que tu rates. Il y a des avantages dans tout ce tas d’hormones. » son petit air suggestif ne prenait pas. Déjà parce qu'il n'avait aucune envie de s'imaginer la vie sexuelle de sa cousine de quelque manière que ce soit, et ensuite puisque pour lui, se retrouver avec une femme enceinte sur les bras signifierait devenir père, et clairement, ce n'était pas une situation envisageable pour le moment. "Je laisse volontiers ma place à d'autres. Hors de question d'avoir d'autres enfants... et va savoir pourquoi je doute que les femmes sont très enclines au sexe enceinte. Ce fichu mal de dos et cet énorme ventre ne sont pas hyper pratiques. Le premier trimestre elles vomissent et ensuite elles deviennent littéralement trop encombrante pour quoi que ce soit. Je cède ma place." parce que quelques minutes de plaisir qui avaient dix huit années au bas mot de conséquences, c'était inenvisageable. Une arnaque sur toute la ligne. Un enfant à la fois. Pour le moment, tout ce qu'il souhaitait c'était de récupérer Anabel. Mais soit, la conversation se poursuivait. Expliquer à Carter qu'il en savait désormais plus sur sa famille du côté paternel aurait du lui faire un bien fou, mais finalement c'était tout l'inverse. « Je le connais ton putain de frère, c’est bien pour ça que je te pose ces questions, idiot ! » Mais qu'est ce qu'elle racontait là ? D'un claquement de langue, Stephen balayait sa remarque : "Carter, y'a des milliers de Kendall en Australie. Je vois pas comment tu pourrais connaître ce type qui déboule d'Irlande dans une ville aussi grande que Brisbane. Et même, on s'en tape putain. " Parce que ce n'était pas ça le plus important. Et surtout ça ne tenait pas la route. Lui ne le connaissait même pas alors qu'ils partageaient une moitié d'ADN. « T’es plus fatiguant qu’un gosse de deux ans, tu t’en rends compte ? »  Il levait les yeux au ciel. Ben voyons. A deux doigts d'imploser, il se rappelait pourtant qu'il avait tout intérêt à rester calme ce soir. Coucher avec Leah était déjà une belle boulette sans rajouter une énième engueulade au compteur de ses conneries. « Je sais que ça te perturbe d’apprendre ça, surtout à ton âge et avec ce qui se passe dans ta vie. Mais c’est une bonne chose, non ? Tu peux connaître la partie de ta vie qui te manque et puis comme ça, ça te donne une raison de pointer le bout de ton nez en Irlande pour connaître cette partie de ta famille. » .... bon. Se passant une main sur le visage, le kiné préférait laisser tomber pour ce soir. C'était trop pour lui. "Laisse tomber Carter, t'as rien écouté de ce que je viens de dire. Mon père est un connard qui baise des minettes de trente ans et laisse tomber ses gosses à tout va. J'ai pas franchement envie de parcourir la moitié du globe pour voir sa gueule. Ni même aucun des autres. Tout le monde est au courant pour moi et aucun des membres de cette foutue famille n'a jamais cherché à me contacter, sauf ce fameux Kendall." qu'il rétorquait d'un ton sec. Ce sujet l'énervait au moins autant que la réaction de la photographe. Mais qu'importe. Une autre opportunité de dispute arrivait en même temps que leurs plats. Nephtys. Sa jolie blonde, son premier amour qui rendrait sûrement Carter un brin possessive. Heureusement pour lui elle n'avait pas cherché à en savoir davantage à son sujet. Enfin heureusement... à nouveau tout dépendait du point de vue.  « T’es obligé de me prendre en étant jalouse et possessive. C’est comme ça que je suis quand j’suis avec quelqu’un. J’suis pas partageuse pour un sous et puis ça reste une preuve d’amour, non ? » D'accord, donc on laissait complètement tomber les questions sur Neph, son activité, ce qu'elle viendrait faire au cabinet. Hors de question que Carter lui reproche par la suite de ne lui avoir rien dit. « Et je veux pas être ce genre de copine qui fouille dans tes affaires, dans ton téléphone parce que j’aimerais pas que tu me le fasses. J’veux juste pas de secret et pas de cachoterie entre nous. Si tu fais de la merde, juste dis-le moi que ça me blesse ou n’importe quoi d’autre dans le genre. Je veux qu’on soit un couple honnête. » Quoi ? Stephen haussait un sourcil, avant que la photographe ne poursuive par un trait d'humour qui sur le moment ne le faisait pas rire du tout. « De toute manière, si tu me prends trop la tête. Je te remets à terre en un claquement de doigt pour faire souffrir ton ego d’homme viril. » Soufflant doucement, il passa sa main libre sur son visage avant de serrer un peu plus la main de Carter dans la sienne. Pitié qu'elle n'ait pas dit ça. "Cart'. Je te parle sérieusement. On vit pas dans un conte de fées. Je sais que je prends tout un tas de choses à la légère.. mais si tu veux être avec moi tu peux pas me dire "si tu me trompes, tu peux me le dire s'il te plaît ?" parce que c'est pas ce que j'attends de toi. Je veux qu'on partage des trucs ensemble. Pas qu'on soit d'accord sur rien. J'ai l'impression que tu m'écoutes à moitié." qu'il avouait en toute transparence. "On peut pas toujours vivre dans notre bulle. Même si les moments qu'on passe à deux loin du monde sont parfaits." et c'était sûrement ce dont il avait le plus besoin en ce moment, qu'elle soit un second avis sur sa vie qu'il avait tant de mal à gérer.


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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyMar 27 Nov - 21:33


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EXORDIUM.
Sa réponse devait le surprendre, elle qui rejetait en bloc tout ce qui concernait la féminité et qui préférait juste ses tenues confortables. Ce n’était pas la première fois qu’il lui faisait ce genre de commentaire, qu’il préférait la voir comme ça que dans ses vieilles tenues – même s’il disait qu’il n’en avait rien à faire de ce qu’elle pouvait mettre, elle en doutait fortement. Alors c’était peut-être le temps de changer, pas forcément parce qu’ils étaient ensemble maintenant, mais parce qu’elle avait vingt-sept ans et qu’il était temps d’ouvrir les yeux sur la situation, de faire des efforts pour être une vraie femme pour une fois dans sa vie. Mais c’était un autre souci ça, elle y penserait une fois qu’elle serait toute seule. C’était bien mieux et personne ne serait là pour l’influencer. Le sujet dérivé sur les femmes enceintes et sa réponse était bien catégorique. Ses yeux se levèrent au ciel – une nouvelle fois – alors qu’elle secouait sa tête de gauche à droite. « T’as vraiment un avis bien définie sur la question. Et j’espère que ça te tombera jamais dessus sans que ça ne soit calculé parce que j’imagine pas l’enfer que cette femme enceinte vivra avec toi. » Et ils avaient été à deux doigts d’être dans ce genre de situation, mais elle connaissait assez bien son corps pour le coup. Carter avait été certaine de ne pas être enceinte et avait eu raison sur la question, elle n’était pas enceinte. La jeune femme était simplement tombée malade à cause de son séjour avec sa sœur, enfin c’était bien un détail qu’elle ne comptait jamais lui dire, de toute manière il n’avait pas besoin de ça savoir ça, c’était il y a longtemps pour elle et c’était son problème à elle. Le ton de la conversation n’était plus aussi calme qu’au départ, il était à deux doigts de lui hurler dessus et elle ne le savait que trop bien. « Il est tatoueur dans le salon que je fréquente alors arrête de me prendre pour une conne pendant deux secondes. J’ai été faire une randonnée avec lui et j’compte l’inviter à la maison. » La jeune maman avait presque envie de rajouter un et toc comme une gamine, mais elle préférait se retenir. La conversation était déjà houleuse pour en rajouter une couche en agitant comme une enfant. Deux enfants qui se bagarraient ce n’était pas l’idéal dans un restaurant, elle notait mentalement de choisir le cinéma la prochaine fois. Au moins, au cinéma ils n’avaient pas besoin de parler ensemble. « Tu veux bien arrêter de jouer à l’enfant capricieux ? » Oopsie, ça n’allait sûrement pas arranger son état, mais elle restait franche et disait ce qu’elle pensait. « Je te dis pas d’aller rencontre ton père. T’en a rien à foutre et j’comprends parfaitement. Mais je te dis simplement de donner sa chance à cette famille que tu connais pas. Si personne n’a voulu te mettre au courant c’est peut-être pour ça, tu penses pas ? » La photographe fit un signe de menton vers lui pour parler de sa réaction. « T’es qu’un inconnu pour eux et s’ils savent depuis le début que ta mère ai changé ton nom de famille, c’est sûrement parce qu’ils se doutaient qu’elle ne voulait plus entendre parler de ce fameux connard. Essaye de comprendre pourquoi ils ont agit comme ça au lieu de t’énerver pour des conneries. » La photographe avait beau avoir des sentiments pour lui, ça ne changeait pas qu’il pouvait réellement se montrer casse pied par moment – comme actuellement. Il n’entendait pas ce qu’il voulait entendre donc il s’énervait, c’était Stephen et elle avait appris à faire avec depuis que leur relation avait changée. Ce n’était pas pour autant qu’elle allait se taire devant lui, elle n’avait pas le même point de vue que lui et ça ne changerait jamais. Carter fuyait la conversation comme toujours surtout quand elle ne se sentait pas à l’aise. C’était un de ses sujets-là, un sujet qu’elle haïssait aborder avec lui parce que tout venait de commencer entre eux, tout était compliqué et même si elle avait toutes les raisons du monde pour laisser tomber, pour abandonner, elle n’en avait juste pas envie de le faire. La photographe était amoureuse de lui, même si l’amour ne faisait pas tout dans la vie, elle ne pouvait juste pas baisser les bras. Sauf qu’elle se rendait compte que cette discussion n’allait pas passer comme ça et la brune sentait déjà le mal de tête arriver. La jeune maman avait presque envie de retirer sa main de la sienne, pas pour le repousser, mais juste un peu de recul. « Je sais qu’on vit pas dans un conte de fée et c’est pas ce que je veux, mais qu’est-ce que tu attends de moi alors ? Parce que je te comprends pas. » La brune soupira doucement, elle était tout autant honnête que lui. Elle avait beau essayer de le comprendre, il restait une énigme dans sa vie. « J’suis comme ça Stephen et je sais que c’est chiant, mais dès qu’un sujet va me mettre mal à l’aise, je vais faire en sorte qu’on change de sujet ou dire une connerie pour m’en débarrasser le plus vite possible. Comme pour mon comportement envers toi, envers ce qu’on est. A toi de me dire. Avec toi, rien ne ressemble à tout ce que j’ai pu vivre et j’sais pas comment réagir bien que je reste moi-même, mais au lieu de t’énerver dis-moi. J’ai vraiment envie que ça marche. » Dans cette histoire, ils avaient besoin de temps pour chacun trouve ses marques, mais ils avaient en même temps besoin de l’autre pour mettre en place tout ça, toute cette histoire.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyMer 28 Nov - 14:11


La réponse de Carter le surprenait un peu, lui qui savait qu'elle avait toujours eu plus ou moins l'envie d'offrir un petit frère ou une petite sœur à sa fille. Lui aussi l'aurait voulu, mais sans sa femme, cette idée n'avait aucun sens. Il voyait bien l'épreuve et les sacrifices que cela représentait d'être père, d'avoir un nourrisson à élever. Pour lui c'était hors de question, mais que la jeune maman n'essaie même pas de défendre son point de vue... « T’as vraiment un avis bien défini sur la question. Et j’espère que ça te tomberas jamais dessus sans que ça ne soit calculé parce que j’imagine pas l’enfer que cette femme vivra avec toi. » Cette conversation était bizarre, qu'il songeait. Il aurait pensé qu'elle l'aurait rassuré sur la grossesse, qu'elle lui aurait dit qu'elle était d'un avis différent, au lieu de ça elle agissait comme si elle se détachait complètement, et c'était assez troublant. Stephen y voyait autre chose, et ce n'était pas pour le rassurer. "Ouais.." qu'il rétorquait l'air absent. Qu'y avait il d'autre à dire ? Carter jouait un jeu qu'il ne comprenait pas vraiment. Est ce qu'il donnait tant que ça l'impression d'être un tyran ? Qu'importe. Le sujet Rebecca s'évanouissait de lui même. Quand bien même, si la jeune femme venait à entrer dans le restaurant, tout ce qu'elle pourrait voir c'était une dispute.  « Il est tatoueur dans le salon que je fréquente alors arrête de me prendre pour une conne pendant deux secondes. J’ai été faire une randonnée avec lui et j’compte l’inviter à la maison. » Bon, d'accord, c'en était trop. Sans le vouloir (ou alors peut être un peu) il s'était mis à hausser le ton : "Carter je t'ai absolument rien dit sur lui arrête de te faire des films, merde. Tout ce que je t'ai dit à son sujet c'est son putain de prénom tu peux pas faire des déductions à tout bout de champ." Il avait sûrement était bien trop sec, mais c'était plus fort que lui. Le comportement de la brune, enfantin, face à cette histoire qui le chamboulait de la cave au grenier était tout sauf réconfortant. « Tu veux bien arrêter de jouer à l’enfant capricieux ? » Le monde à l'envers. « Je te dis pas d’aller rencontre ton père. T’en a rien à foutre et j’comprends parfaitement. Mais je te dis simplement de donner sa chance à cette famille que tu connais pas. Si personne n’a voulu te mettre au courant c’est peut-être pour ça, tu penses pas ? T’es qu’un inconnu pour eux et s’ils savent depuis le début que ta mère ai changé ton nom de famille, c’est sûrement parce qu’ils se doutaient qu’elle ne voulait plus entendre parler de ce fameux connard. Essaye de comprendre pourquoi ils ont agit comme ça au lieu de t’énerver pour des conneries. » Stephen se pinçait l'arrête du nez. Note pour l'avenir : ne plus parler de sujet sérieux avec Carter sous peine d'être emprisonné pour meurtre. La brune n'avait strictement rien écouté, préférant prendre son agacement pour une habitude. Non. Le caractère du brun était un tantinet explosif en règle générale, mais il était loin d'être le type tyrannique et buté qu'elle sous entendait. Malgré toute l'affection qu'il lui portait, et malgré les bons moments qu'ils passaient ensemble, il devenait évident qu'avoir une conversation censée avec Carter sur sa vie était loin, bien loin d'être une chose facile. Jusqu'à présent les disputes qu'ils avaient pu avoir concernaient leur histoire, cette fois c'était différent. Peut être qu'à l'avenir, les deux ne devraient se contenter que de leur bulle, que des quatre murs de leurs chambres pour fuir le quotidien. "Je vais rien essayer de comprendre du tout d'accord ? Et on change de sujet. C'était une mauvaise idée de t'en parler." qu'il rétorquait finalement, relâchant sa main pour attraper son verre de vin dont il prit une grande gorgée. Il en aurait besoin visiblement. « Je sais qu’on vit pas dans un conte de fée et c’est pas ce que je veux, mais qu’est-ce que tu attends de moi alors ? Parce que je te comprends pas. » Ça, il le lui avait déjà dit. D'arrêter de vivre dans deux dimensions différentes et de s'intéresser à lui, mais sa patience proche du néant était temporisée par sa conscience qui lui dictait de ne pas se montrer trop agressif, alors il laissait tomber. « J’suis comme ça Stephen et je sais que c’est chiant, mais dès qu’un sujet va me mettre mal à l’aise, je vais faire en sorte qu’on change de sujet ou dire une connerie pour m’en débarrasser le plus vite possible. Comme pour mon comportement envers toi, envers ce qu’on est. A toi de me dire. Avec toi, rien ne ressemble à tout ce que j’ai pu vivre et j’sais pas comment réagir bien que je reste moi-même, mais au lieu de t’énerver dis-moi. J’ai vraiment envie que ça marche. » Le seul point sur lequel ils étaient d'accord, c'était que cette histoire entre eux ne ressemblait à rien de ce que ni l'un ni l'autre n'avaient déjà vécu. Carter s'effaçait continuellement, le laissant mener la danse. "Moi ça me dérange pas d'aller au conflit si c'est pour savoir ce qu'il se passe dans ta tête. J'veux que t'arrêtes de te cacher derrière de la guimauve, je veux que tu sois comme avant. Et je veux qu'on rentre, ça ne nous réussit pas de parler." Par deux fois il avait essayé de parler avec elle de sujets importants et ces deux tentatives s'étaient soldées par un échec retentissant. Devant lui, son plat était intact, mais clairement il n'avait plus faim. Il voulait rentrer, retrouver cette bulle ou la photographe l'apaisait au lieu de jouer avec ses nerfs comme ce soir.     


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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyMer 28 Nov - 15:44


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EXORDIUM.
Les mêmes erreurs continuaient perpétuellement dans cette histoire, rien ne pouvait bien se passer parce qu’elle ne savait pas comment réagir. Elle essayait d’être là pour lui, de l’écouter et donner son avis, mais elle avait toujours l’impression que ce n’était pas suffisant. Ce soir, Carter aurait juste aimée que les choses se passent différemment, qu’ils fassent une croix sur leur stupide dispute, mais à croire que c’était bien trop beau pour être vrai puisque le ton augmentait actuellement entre eux. La jeune femme lui avait posé des stupides questions, certes pas forcément les meilleurs, mais pour elle ça ne pouvait être qu’une bonne chose qu’il apprenne tout ça, non ? Sauf que Stephen n’était loin sauf heureux apparemment. Ils avaient vraiment deux points de vue différents sur tout. Face à sa réponse, elle ne répondait rien parce qu’elle s’était déjà donnée devant assez de monde de cette ville. Elle n’avait pas envie de revivre ça surtout avec lui, s’ils se mettaient à s’hurler dessus, plus rien ne pourrait les arrêter comme toujours. La photographe ne mangeait pas, elle restait juste là à le regarder attendant presque la suite comme une spectatrice. « Tu viens de dire quoi ? » Aller dans ta gueule, Fawkes. Mais elle posait cette question comme pour lui demander s’il était certain de vouloir dire ça, mais elle ne doutait même pas de la sincérité de ses mots. « Qu’est-ce que tu voulais que je dise ? Que t’as raison d’être en colère contre tout le monde parce que tu n’étais pas au courant avant ? Non. Je te dis ce que je pense. » Les deux parents n’avaient plus aucun contact et c’était très bien comme ça, elle qui avait eu envie de la distance entre eux, elle était servie pour le coup. « T’as une chance de découvrir une partie de ta vie, de ta famille ! Au lieu de te prendre la tête parce qu’on t’a menti, tu devrais juste en profiter et arrêter de vouloir tout contrôler. » Il y avait une partie de sa famille qu'elle ne connaîtrait jamais comparé à lui. Et c’est pas faute de vouloir la connaître cette partie de sa famille, mais l’identité de sa mère restera toujours une énigme. Puis sérieusement, il parlait de ça avec une femme qui n’avait pas vu son père biologique pendant plus de vingt ans. Pour elle, une telle annonce ne pourrait être qu’une bonne nouvelle. « Et si tu veux plus rien me dire, vas-y. Mais après fait pas l’étonné si toi aussi t’es au courant de rien sur ma vie. » Passer pour l’idiote de service, ça va deux minutes. Carter laissait un nouveau soupir sortir de sa bouche alors qu’elle passait sa main dans ses cheveux, pourquoi avait-elle encore une fois un néon fuir qui clignotait dans sa tête ? Mais ce n’était pas une bonne idée. Elle ne pouvait pas toujours agir comme ça, même si tout son corps lui disait de prendre la fuite pour éviter une énième discussion sur leur relation qui était incompréhensible. La brune restait elle-même dans cette histoire, elle essayait juste de savoir comment elle pourrait agir sans perdre sans cesse la tête ou sans se casser la voix à chaque fois – mais peut-être qu’elle devrait être comme ça, la copine hystérique. C’était peut-être ce qu’il attendait d’elle. « J’ai pas envie de rentrer pour l’instant. » La photographe ne savait pas vraiment ce qu’elle était en train de faire, mais elle le faisait. « J’me cache derrière rien du tout, est-ce que c’est si horrible que ça de souhaiter que pour une fois, rien qu’une fois une soirée se passe correctement depuis la dernière fois ? » Question rhétorique, Carter n’attendait même pas une réponse de sa part. « J’ai l’impression que tu veux que j’sois hystérique constamment et que je sois sur ton dos tout le temps. » Sauf que flash info, elle avait aussi d’autres problèmes. La brune devait se battre aussi pour la garde de sa fille et le procès approchait de plus en plus, mais personne n’était au courant. Elle était la seule à savoir cette date parce que c’était son choix, pas forcément la chose la plus intelligente du monde, mais qu’importe. « Je déteste le fait que tu vives avec quelqu’un avec qui tu as couché et qu’en plus, tu travailles avec ta première copine, même si c’était il y a douze ans. » La jeune maman soupirait encore une fois, elle était perdue encore plus maintenant qu’auparavant. « J’te veux que pour moi, c’est pas parce que je pète pas un câble que je prends bien cette nouvelle. Les conflits, il y en aura encore un paquet c’est évident. » Cette nouvelle était loin de lui plaire, qui pourrait bien prendre ça ? Il y avait beaucoup trop de femmes autour de lui, elle devait trouver sa place et elle lui avait imposé ses limites la dernière fois. Personne d’autre qu’elle dans sa chambre et elle ne partageait pas. « On peut rentrer. » La photographe se relevait rapidement pour se diriger vers la sortie de ce restaurant, cette soirée était aussi pourrie que les autres et elle avait eu raison, elle était complètement gâchée.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyJeu 29 Nov - 12:01


Décidément, c'était bien, bien trop pour lui ce soir.  Stephen avait beau n'avoir aucune patience, il pensait pourtant en avoir fait preuve avec Carter, mais il fallait vite qu'il se rende à l'évidence : si la jeune femme était douée pour apaiser ses blessures en l'accueillant dans le creux de ses bras, dès qu'elle se mettait à émettre son avis sur sa façon de gérer sa vie, le brun entrait dans une colère noire. Ce n'était pas tant qu'ils aient deux avis opposés le problème, mais surtout qu'il avait l'impression qu'elle se moquait de lui. « Tu viens de dire quoi ? » Il ne prit même pas la peine de répondre, se contentant à la place de soupirer longuement. Stephen s'était livré sur une partie de sa vie et la jeune maman avait ramené les choses à elle, en se faisant des plans complètement fous. Il avait juste confié son prénom et voilà qu'elle se mettait à dérailler sur toute la ligne. « Qu’est-ce que tu voulais que je dise ? Que t’as raison d’être en colère contre tout le monde parce que tu n’étais pas au courant avant ? Non. Je te dis ce que je pense. » Faux, et ça il l'avait déjà dit. Stephen n'était pas en colère parce qu'on lui avait caché une partie de sa famille, mais au contraire, parce que les deux parties savaient et que celle qui avait les informations pour le contacter et apporter des réponses aux questions que ce garçon qui avait grandi sans père aurait pu vouloir savoir n'avait rien fait. "T'es incroyable." qu'il rétorquait à la place, d'un ton froid et presque sarcastique.  « T’as une chance de découvrir une partie de ta vie, de ta famille ! Au lieu de te prendre la tête parce qu’on t’a menti, tu devrais juste en profiter et arrêter de vouloir tout contrôler. » Sa main s'abattit lourdement sur la table. Cette fois la colère reprenait vraiment le dessus, et toute l'affection qu'il pouvait porter à ce petit bout de femme n'y changerait rien, elle était complètement à côté de la plaque et n'avait rien écouté de ce qu'il venait de lui dire. "Une chance ?" qu'il répétait au bord de la crise de nerfs. "Bordel tu t'entends parler ? J'appelle pas ça une chance." Parce qu'il était évident que cette famille s'était foutu de savoir s'il allait bien. Un secret tabou, voilà ce qu'il était. Stephen aurait pu être un pauvre gamin fiché chez les assistantes sociales de toute l'Australie qu'ils s'en moquaient bien. Pour lui, ces révélations que lui avaient faites Kendall n'étaient en rien une chance, comme elle le disait si bien. « Et si tu veux plus rien me dire, vas-y. Mais après fait pas l’étonné si toi aussi t’es au courant de rien sur ma vie. » Du chantage ? Ok. Stephen accusait cette réponse un brin enfantine par un ricanement. "Ouais, donc on recommence encore et encore la même histoire. J'pense que pour notre bien à tous les deux, on devrait arrêter de parler, de sortir, de faire quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à une activité ou l'on doit discuter d'autre chose que du film qu'on lance ou du deliveroo qu'on commandera. Notre correspondance, ça se limite au lit c'est ça ?" Parce qu'il avait eu sa dose pour au bas mot trois mois, il se montrait délibérément blessant. Si au début, il trouvait leurs divergences enrichissantes, là c'était tout l'inverse. Carter avait changé du tout au tout, et sûrement que c'était de sa faute d'avoir été dans le lit d'une autre, mais il n'était pas certain qu'elle aurait réagi différemment concernant Kendall s'il ne s'était rien passé avec Leah. C'était son propre ressenti et il n'acceptait pas du tout son point de vue à moitié romancé. « J’ai pas envie de rentrer pour l’instant. J’me cache derrière rien du tout, est-ce que c’est si horrible que ça de souhaiter que pour une fois, rien qu’une fois une soirée se passe correctement depuis la dernière fois ?  J’ai l’impression que tu veux que j’sois hystérique constamment et que je sois sur ton dos tout le temps. » Stephen perdait patience, sur sa chaise il était en train de bouillir. "Tu te fous de ma gueule là Carter ? Je veux que tu sois réaliste, merde. Tu peux pas arriver et me foutre à la place de ton mec en faisant comme si tout ce que je te disais n'était qu'une vague info parmi tant d'autres. C'est pas en me disant que tu fuies le conflit parce que t'aimes pas ça que je vais me mettre à devenir quelqu'un que je ne suis pas pour convenir à ta fichue image d'un couple bordel." à nouveau, les vannes étaient ouvertes. Le ton montait, autour d'eux les gens commençaient à sentir la tension, si bien que le serveur n'osait même plus placer quiconque près d'eux. « Je déteste le fait que tu vives avec quelqu’un avec qui tu as couché et qu’en plus, tu travailles avec ta première copine, même si c’était il y a douze ans. J’te veux que pour moi, c’est pas parce que je pète pas un câble que je prends bien cette nouvelle. Les conflits, il y en aura encore un paquet c’est évident. » et sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, la brune lâchait un : « On peut rentrer. » avant de quitter le restaurant d'un pas décidé. De son côté, Stephen se passa une main sur le visage. Il allait la tuer. Un rapide signe au serveur, un billet déposé sur la table pour régler la note de ce repas encore intact, le brun prit à son tour la sortie pour rejoindre Carter quelques mètres plus loin : "Merde Carter, ok ? Ça fait quoi ? trois mois qu'on couche ensemble et tu crois sérieusement que tu vas évincer de ma vie des personnes qui y sont depuis plus de dix ans ? Il est hors de question que tu me foutes une étiquette sur le front parce que je fais encore ce que je veux." Sa liberté fraîchement retrouvée et le souvenir de Rachel pas tout à fait effacé, Stephen se voyait mal dicter sa conduite par qui que ce soit, et sur ces belles paroles, il entra dans sa voiture en y claquant la portière de façon incontrôlée, la colère prenant le pas sur tout le reste. Si Carter souhaitait qu'il la dépose chez elle, c'était à peu près le seul pas qu'il était capable de faire en sa direction ce soir.


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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyJeu 29 Nov - 15:51


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EXORDIUM.
Les choses partaient en vrille, une nouvelle fois. Toutes les personnes présentes dans le restaurant pouvaient voir que le ton ne faisait qu’augmenter entre eux depuis quelques minutes. Jamais, ils n’arriveront à temporiser les choses et cela éclatait même si l’envie de passer une bonne soirée était grande. Pourtant elle essayait, elle ne voulait pas que la soirée se finisse comme elle a commencé, mais peine perdu puisqu’il perdait son calme, une nouvelle fois. La brune passait ses mains dans ses cheveux, tirant sur les mèches en prenant une grande respiration. Carter fermait les yeux doucement, pourquoi il fallait qu’ils se mettent à s’engueuler ? Elle aimerait bien que ses disputes s’arrêtent, mais peine perdu. « J’suis désolée de pas voir les choses comme toi d’accord ? Mais j’ai passé vingt ans de ma vie sans voir mon père biologique et je peux pas voir ça comme de la malchance. » La brune passait sa langue sur ses lèvres avant de reprendre la parole. « Alors j’comprends que ça te perturbe et tout le bordel. T’es pas obligé de faire leur connaissance si t’en as pas envie, à mes yeux je trouve ça juste dommage. » Encore une fois, elle attendait à ce qu’il lui crie dessus après ce qu’elle venait de dire, mais pour c’est certain que sur ce sujet elle ne pouvait pas être en accord avec lui. Son histoire était tellement complexe. « Et comme tu l’as dit, tu dois avoir une conversation avec ta mère. » Comme pour mettre fin à ce sujet, la photographe ne savait pas réellement ce qu’elle était en train de faire. A chaque fois qu’elle ouvrait la bouche en sa présence, elle foutait les pieds dans le plat, mais finalement est-ce que lui s’intéressait à sa vie ? Il avait beau lui rejeter cette faute, mais il n’était pas vraiment le mieux placer pour lui reprocher ça. Ses yeux se levèrent au ciel rapidement en entendant cette stupide remarque. « Ça s’arrête pas à ça et tu le sais. Mais ne me reproche pas ce que tu ne fais pas non plus. C’est quand la dernière fois que tu as pu t’intéresser à ce qu’il se passe dans ma vie en dehors de ce qu’il se passe quand on est ensemble ? » Encore une fois, la jeune maman n’attendait pas de réponse de sa part parce qu’ils avaient tous les deux la réponse à cette stupide question. Peut-être qu’elle n’en avait rien à faire parce que comme toujours, parler de sa vie ce n’était pas une chose simple pour elle, mais ce n’était pas le problème. « Parce que tu seras heureux d’apprendre que ce foutu procès se rapproche de plus en plus parce qu’il fait en sorte que ce soit le cas et par derrière, il n’arrête pas d’essayer de reprendre contact depuis que j’ai récupéré Thaïs. » La brune passait sa langue sur ses lèvres, est-ce que ça l’aiderait à comprendre pourquoi elle n’avait aucune envie de se prendre la tête pour le coup ? Il y a trop de problème dans sa vie et en première place était le fait qu’elle était à deux doigts de perdre sa fille. Cette chose lui prenait déjà assez bien la tête alors c’était peut-être stupide, mais avec son copain elle voulait que les choses se passent calmement, mais c’était raté. La photographe avait l’impression qu’importe ses réactions, Stephen ne serait jamais content. Elle pétait un plomb ça n’allait pas, elle restait calme ça n’allait toujours pas. Un petit rire sortit de sa bouche, incapable de réagir autrement que comme ça. « Je te demande pas de changer, arrête de dire n’importe quoi. Mais j’ai l’impression que quoi que je fasse ça n’ira jamais pour toi. Je m’énerve, ça ne va pas. J’agis différemment ça va encore pas. Ne remets cette faute sur moi parce que j’essaye d’accord ? Mais j’suis pas parfaite Stephen. » Et il était loin de lui faciliter la tâche finalement. Carter prenait la parole encore une fois avant de prendre ses affaires pour partir, il voulait rentrer, non ? Ils allaient le faire, même si ce n’était la chose la plus intelligente du monde puisqu’elle allait se reprendre ses foudres. Comme elle l’avait prévu, il finissait par la rejoindre pour l’engueuler, comme c’est étonnant. Stephen n’avait absolument rien compris et au passage il finissait par la blesser. Carter le regardait rentrer dans sa voiture, elle attendait quelques secondes avant d’ouvrir la portière passagère pour lui répondre sur le même ton que lui. « Tu vois c’est toi qui résume ce qui se passe entre nous rien qu’à la baise. » A l’entendre, avant ce moment où ils avaient franchis cette foutue ligne blanche. « Et c’est pas du tout ce que je cherche à faire ! Jamais de la vie, j’essaierais de faire en sorte que tu fasses une croix sur tes proches, mais bordel tu veux des réactions réalistes tu les as. » La brune était tellement en colère contre lui, qu’elle claquait la porte avant d’enlever ce qu’elle avait aux pieds pour rentrer chez elle. La photographe préférait largement rentrer chez elle à pied que de rester avec lui, ça résumait assez la colère qu’elle ressentait envers lui actuellement. Et comme toujours, elle se foutait bien de ce que les autres pouvaient penser sur elle.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 - Page 2 EmptyLun 3 Déc - 12:14


Stephen était à deux doigts d'imploser, de s'arracher les cheveux et de céder à l'appel du scandale qui lui intimait de faire une scène devant tout le restaurant. A ses yeux, Carter était allée trop loin en balayant sans vergogne chacun de ses ressentis alors même que le brun n'avait eu de cesse que de lui clamer que cette situation vis à vis de sa famille paternelle le dégoûtait au plus haut point. Il aurait aimé avoir du soutien, au lieu de quoi la jeune maman s'était contentée de calquer son histoire sur la sienne et de ne voir que ce qui l'intéressait. « J’suis désolée de pas voir les choses comme toi d’accord ? Mais j’ai passé vingt ans de ma vie sans voir mon père biologique et je peux pas voir ça comme de la malchance. Alors j’comprends que ça te perturbe et tout le bordel. T’es pas obligé de faire leur connaissance si t’en as pas envie, à mes yeux je trouve ça juste dommage. Et comme tu l’as dit, tu dois avoir une conversation avec ta mère. » un ricanement nerveux sifflait d'entre ses lèvres, lui laissant l'amère impression que la jeune femme et lui ne réussiraient jamais à être raccord sur quoi que ce soit. Il ne répondait même pas : à quoi bon ? Carter lui faisait comprendre que quoi qu'il dise à ce sujet, il devait penser d'une façon totalement utopique, comme si le monde était fait de rose et de paillettes. Hors de question. « Ça s’arrête pas à ça et tu le sais. Mais ne me reproche pas ce que tu ne fais pas non plus. C’est quand la dernière fois que tu as pu t’intéresser à ce qu’il se passe dans ma vie en dehors de ce qu’il se passe quand on est ensemble ?  Parce que tu seras heureux d’apprendre que ce foutu procès se rapproche de plus en plus parce qu’il fait en sorte que ce soit le cas et par derrière, il n’arrête pas d’essayer de reprendre contact depuis que j’ai récupéré Thaïs. » Oh seigneur. Rejetant sa nuque en arrière, un soupir d'exaspération pour toute première réaction, Stephen avait fini par se passer une main dans les cheveux, comme exaspéré au possible par la tournure des choses. "Ouais, ben moi je crois que  ça se limite à ça." qu'il rétorquait d'un ton sec et définitif, avant de poursuivre : "Bordel Carter t'essaie quoi là ? De me rendre jaloux ? C'est loupé. Puis je t'ai déjà dit des centaines de fois qu'on reprenait pas son enfant à une mère. Jamais. J'vois pas dans quel monde on pourrait te reprendre Thaïs." et parce qu'encore une fois, tout tournait autour d'elle, Stephen en avait eu assez. Jusqu'à présent, si tout avait si bien fonctionné, c'était sûrement parce que leur histoire n'avait jamais vraiment été basée sur le dialogue. Les deux ne s'entendraient jamais. « Je te demande pas de changer, arrête de dire n’importe quoi. Mais j’ai l’impression que quoi que je fasse ça n’ira jamais pour toi. Je m’énerve, ça ne va pas. J’agis différemment ça va encore pas. Ne remets cette faute sur moi parce que j’essaye d’accord ? Mais j’suis pas parfaite Stephen. » Et il ne lui demandait pas de l'être. Il lui demandait d'être elle même, d'arrêter de fabuler, d'arrêter de divaguer à tout bout de champ, mais visiblement, ce n'était pas dans l'ordre de ses priorités. Carter acceptait l'inacceptable et faisait des scènes pour des broutilles. Stephen testait ses limites comme un enfant, mais toute limite qu'il testait lui ramenait peu à peu goût à cette liberté qu'il avait abandonné en s'enchaînant à ce mariage perdu d'avance et à ce fardeau qu'il avait engendré.  Une fois à l'extérieur du bâtiment, le jeune homme s'était laissé aller à livrer le fond de sa pensée. Pas question pour lui de laisser Carter s'en sortir avec l'image de la pauvre petite fille blessée. Il entrait dans sa voiture sans lui laisser le temps de répondre quoique ce soit, mais la brune ouvrait la portière pour lui répondre à son tour : « Tu vois c’est toi qui résume ce qui se passe entre nous rien qu’à la baise. Et c’est pas du tout ce que je cherche à faire ! Jamais de la vie, j’essaierais de faire en sorte que tu fasses une croix sur tes proches, mais bordel tu veux des réactions réalistes tu les as. » Mouais pas franchement convaincu, Stephen la laissait parler sans prononcer le moindre mot. Il en avait assez de se donner en spectacle. Lorsqu'elle refermait la portière, il quitta le stationnement sans lui jeter le moindre coup d’œil. L'artère dans laquelle ils étaient était commerciale, elle n'aurait pas de mal à trouver un taxi.


rp terminé



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