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 burning bridges (miliott)

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Message(#) Sujet: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyLun 10 Fév - 17:55


burning bridges
I've been on a dead road chasing signs, Turn on the radio, ain't nothing but sweet lies. A little bit of Marvin make a man break down and cry, But I don't hear nothing like the way I feel inside. A broken promise, bank deposits, empty closets, All you left behind
 
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Dans la petite salle d'attente exiguë où on l'a enfermé pour attendre que le thérapeute se libère de son précédent client, Eliott à les mains moites qu'il tente de cacher en les essuyant sur son jean. C'est la première séance, rien que la première, mais la peur de devoir s'ouvrir à quelqu'un d'autre lui cloue les pieds au sol. Comme un enfant que l'on aurait puni dans un coin de la pièce le présentateur repense à toutes les erreurs qui l'ont conduis jusqu'ici. De la première partie avec Wallace jusqu'à la dernière où il avait perdu quelques dollars ainsi que la confiance de sa femme à qui il avait tout avoué. Mila le soutenait au mieux, mais les mots lui restaient toujours coincés dans la gorge quand elle évoquait la thérapie et le long chemin qui les attendaient. Depuis leur dernière conversation Eliott avait cette impression d'avoir retrouvé la femme de sa vie, de pouvoir déplacer des montagnes avec son soutien, avec son amour. La première séance, pour apprivoiser le montrer dans sa poitrine qui lui hurle de rebrousser chemin, pour le faire disparaître et reprendre sa place de père de famille. Les filles méritent un père présent, Mila, un mari qui ne cherche pas à fuir sous prétexte d'avoir trop peur de la vie. Les deux tableaux de la minuscule salle d'attente représentent ces taches de café qu'on doit essayer de décrypter, le Lynch n'y voit que des formes aléatoires, ou peut-être un oiseau quelque part, en plissant les yeux. Quand la secrétaire rentre pour lui indiquer le bureau Eliott se fige, incapable de réagir alors que le sourire de façade de la jeune femme s'effrite. "Monsieur ?" Le brun relève la tête dans un demi-sourire absent. Faire le premier pas c'est déjà faire énormément. Elles seraient fières de lui, toutes les trois. Alors il parle, de tout et de rien, de sa vie de la naissance jusqu'à aujourd'hui. Quand Eliott évoque son frère les mots se font moins précis, parce qu'il a relégué cette partie de sa vie dans un coin éloigné de son esprit. Mais le médecin l'écoute, sans juger, en hochant la tête de temps en temps pour marquer son attention. Le premier pas, enfin franchi.

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"Greta ? Tout vas bien ?" La jeune allemande n'a pas le temps de terminer sa phrase que la vision du présentateur se trouble, à peine sortie de sa première session de thérapie Eliott à encore du mal à faire le tri dans ses pensées. Tout ce qu'il entend c'est que Sam est à l'hôpital, le reste n'est que dérisoire. Dans la voiture neuve achetée en remplacement de feu sa mercedes Eliott traverse la ville sans prendre le temps de respecter les limitations, là où d'habitude il est le genre de personne à attendre le trois secondes nécessaires à chaque stop. Sa main glisse sur le téléphone afin de prévenir Mila, et quand il tombe sur le répondeur Eliott perd patience, balançant le smartphone sur le siège passager. Les quelques kilomètres qui le sépare de St Vincent semblent interminables, le trafic semble plus dense devant lui, son angoisse prend le pas sur sa raison. Un bras cassé c'est pas grand chose, finalement, mais de savoir sa gamine seule en compagnie du kaiser dans une chambre blanche lui file la gerbe. Le brun se gare en trombe sans même faire attention à la place qu'il occupe, et quand il monte les marches quatre à quatre pour se rendre jusqu'au bureau des admissions c'est le coeur tambourinant qu'Eliott se présente. On lui indique une chambre, lui donne un formulaire, le prévient qu'un médecin passera sous peu pour faire le point avec lui. Il n'entend rien. Les pas sont pressés, la mine déconfite, et quand il rentre dans la chambre le Lynch se précipite vers sa fille pour la prendre dans ses bras. "Papa ! Tu m'étouffes !" Il en a presque les larmes aux yeux, Eliott, mais tente de les cacher derrière un sourire. "Comment ça va mon amour ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" Greta se dresse derrière lui pour expliquer que la chute est dû à un moment d'égarement sur le mur d'escalade. Le présentateur se mord les lèvres pour ne pas exploser, congédiant la jeune fille au pair d'un geste de la main avant de tirer la chaise au plus près du lit. De longues minutes s'écoulent avant que Mila ne franchisse le pas de la porte, l'air tout autant désorienté que lui, l'angoisse ayant remplacé toutes les autres émotions sur son visage. Lynch lui laisse le temps de prendre sa fille dans ses bras, de se rassurer au contact d'une gamine qui possédera bientôt un plâtre qu'elle affectionne déjà et qui lutte contre le sommeil lié aux anti-douleurs. "Ils disent que le bras est cassé en deux morceaux, mais rien de bien grave." Stoïque, impassible, Eliott fixe sa femme dans les yeux pour lui faire comprendre que la colère en lui a pris le dessus. "A cause d'une chute à l'escalade." Alors qu'il s'était très clairement opposé à cette activité, justement pour cette raison. Les mains sur les hanches Eliott tente de combattre le ton de sa voix qui se veut être plus fort, lourd de reproches. "Où tu étais ? Tu répondais pas à ton téléphone Mila." C'était justement pour cette raison que le brun avait toujours peur, tout le temps, partout.  

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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyMar 11 Fév - 11:45


@Eliott Lynch, Mila Lynch & baby Sam Love don't have to hurt, Forget, forget who you once were No you're wrong to beat the song With your head against the wall You're just too proud to make the call Please respond, you've lost it all I thank the Lord for making ripples in the sky Can't just sit around and cry

Aujourd'hui avait été une journée particulièrement chargée, et si Mila s'était presque intégralement reposée sur Greta pour gérer l'intendance et les activités des filles en se faisant la promesse de rester disponible, dans les faits elle s'était laissée happer par le rush et avait copieusement ignoré son téléphone et sa vie de famille. Ce soir elle aurait tout le temps de débriefer avec Eliott, de s'accorder un moment avec Anna, d'aider Sam à terminer de construire sa maquette de legos, et tant pis si elle n'arrivait pas à se poser dix minutes ; la brune avait accepté que son quotidien soit un tourbillon constant, et partait du postulat qu'il valait mieux se réjouir d'être au coeur de nombreux projets plutôt que de se reposer sur ses lauriers ; son corps tout entier désapprouvait ce mantra. Ce matin avait été consacré à ABC, ce midi à la comptabilité du Red, et ce tout début d'après midi au peaufinage de la carte d'automne en compagnie de Chloe et Robb alors même qu'elle s'était promis de dégager ses mercredis pour accompagner sa cadette à l'escalade. Heureusement que Sam ne se formalisait pas, qu'elle acceptait volontiers de s'y rendre avec Greta, et ce pour une raison assez simple ; en échange de cette défausse la brune avait promis de lui ramener le livre de contes sur lequel la petite lorgnait depuis quelques jours et qu'elle avait déjà acheté ; une maman rodée. "Mila, ton sac vibre depuis bien dix minutes. Je sais pas qui essaie de te joindre mais ça a l'air important." "Ça ou alors ton amant refuse la séparation et s'est mis en tête de t'harceler." Ahah. Les mains à peine débarassés de la farine dans laquelle elle était plongée, la chef délaissait l'établi chromé pour rejoindre le bureau et son portable qui affichait des nouvelles relativement inquiétantes. Cinq appels manqués de Greta. Un seul d'Eliott, et quelques messages indiquant que 1) sa cadette s'était cassé le bras et 2) sa boîte vocale était certainement le théâtre de la panique de son mari. "Merde. Sam s'est cassé le bras à l'escalade." Eliott allait la tuer. "Je file aux urgences. Tout va bien, mais ...." mais c'était une situation de crise, non parce que la gamine était entre de mauvaises mains (Greta avait d'ailleurs expliqué dans l'un de ses messages que sa fille avait hurlé la mort avant de se montrer très courageuse contre deux confiseries et la promesse d'un plâtre sur lequel elle pourrait dessiner, et sûrement aussi une bonne dose d'anti douleurs) mais parce que son père avait sûrement bondi dans sa voiture à l'entente du mot hôpital et devait la maudire en croate d'avoir autorisé bébé Sam à jouer au petit singe. "... je te donne des nouvelles. Terminez sans moi." Débarrassée de sa blouse, Mila avait collé un baiser sur la joue de son frère aîné avant de filer à son tour, sans prendre le temps de rappeler Eliott puisque, de toute façon, elle savait pertinemment que ce dernier était en proie à la panique totale en ce moment même. Au final, elle s'inquiétait plus pour lui que pour sa propre fille, ce qui défiait toute logique.

Elle avait d'abord croisé Greta, congédiée dans le couloir, puis c'était au tour de son mari qu'elle retrouvait dans la petite chambre où Sam patientait dans l'attente des médecins qui devaient platrer son petit bras. Le regard qu'il lui avait lancé était glacial, et paradoxalement, incendiaire, mais ce n'était pas le bon moment pour en parler, et Mila ne le commentait pas d'entrée de jeu, préférant prendre sa fille dans ses bras avec mille précautions. "Et alors monkey, t'as loupé une prise ?" Replaçant l'une des mèches de cheveux de sa fille derrière son oreille, la brune déposait un baiser sur le sommet de son crâne, devinant sans peine qu'elle avait beaucoup pleuré en attendant d'être placée sous anti douleurs ; un fait qui lui brisait le coeur. "Oui mais le docteur a dit que j'étais courageuse. Même que j'ai eu droit à des bonbons." En temps normal elle aurait désapprouvé, mais aujourd'hui c'était différent. Hochant la tête, Mila venait s'asseoir sur le bord du lit, laissant sa cadette se blottir contre elle comme en proie au sommeil après ce début d'après midi riche en émotions. Quoi qu'en dise le regard d'Eliott, Sam allait bien, et il n'y avait rien de plus réconfortant que les bras de maman. "Ils disent que le bras est cassé en deux morceaux, mais rien de bien grave." Elle le connaissait mieux que personne, interprétait les variations de sa voix, comprenait qu'il luttait pour ne pas imploser ... et cela lui pesait d'avoir l'impression d'être tenue pour responsable d'un fait qui aurait pu arriver sur un mur d'escalade comme chez eux en glissant dans les escaliers. "A cause d'une chute à l'escalade." Eliott aurait pu poursuivre en ajoutant : je le savais, je te l'avais dit, mais avait la présence d'esprit de ne pas craquer devant sa fille, et de ne pas se frotter au brasier que pourrait devenir sa femme s'il allait trop loin bien qu'elle doute qu'il ait songé au second point. "Où tu étais ? Tu répondais pas à ton téléphone Mila." Elle laissait ses doigts filer dans les boucles brunes de Sam, jaugeant le regard de son mari sans plier. Sa façon de réagir était injuste. "Au Red. Tu voulais que je sois où ? Je te dis toujours ou je suis." Si Eliott voulait jouer au plus blessant, il était hors de question qu'elle reste là les bras ballants. Ce n'était pas parce qu'elle était plus tempérée que de savoir son enfant hurlant de douleur ne lui retournait pas l'estomac. "Tu l'as dit toi même. C'est rien de grave. T'avais aucune raison de congédier Greta comme tu l'as fait." La jeune femme ne lui avait rien dit, mais à la voir prostrée dans un coin de la salle d'attente sans broncher, Mila comprenait que son mari avait dû se montrer un brin extrême. "Eliott, tu.." "....Monsieur et Madame Lynch ?"    

Le médecin avait proposé aux parents de quitter la pièce le temps de platrer Sam. Il était accompagné de deux internes et la petite, nullement impressionnée par le caractère très sérieux de la chose, était bien trop heureuse d'avoir trois personnes à son écoute pour conter ses exploits sportif. Qu'à cela ne tienne. On avait indiqué à Mila et Eliott le chemin jusqu'à un couloir dans lequel se trouvait une machine à café, ce qui était très certainement une mauvaise idée puisque leurs esprits échauffés n'avaient pas besoin de caféine pour passer le temps. L'endroit avait toutefois le mérite d'être assez isolé et c'était tant mieux, puisqu'ils avaient bien des choses à se dire avant de retrouver leur petite fille et de jouer aux parents modèles. "C'était quoi ça Eliott ? C'était quoi ton regard ? Tu crois qu'elle est pas assez grande pour comprendre quand tu désapprouves quelque chose que j'ai autorisé ?" Mila avait fulminé dès lors que leurs voix était hors d'atteinte des autres patients. La main contre l'épaule de son mari, elle l'avait arrêté dans sa marche, le forçant à se tourner vers elle pour lui faire face. "Et tes remarques ? J'étais où ? Je bossais qu'est ce que tu crois ! T'es pas plus légitime que moi à paniquer et pourtant je suis obligée de me mettre en retrait pour que l'un de nous deux garde la tête froide !" Les mots fusaient, les filtres volaient. La brune en avait assez de se montrer la plus posée des deux lorsqu'il était question de leurs enfants, et le comportement d'Eliott aujourd'hui avait été la goutte de trop.  



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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyMar 11 Fév - 23:16


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Rien ne passait au-dessus de sa phobie que quelque chose de grave arrive à ses filles ou à Mila, ni la peur chronique de monter dans un avion, ni celle de se faire écraser par un chauffard. Et il avait suffit d'une seul appel de la part de la jeune fille au paire pour qu'Eliott s'imagine le pire alors que Sam n'avait rien d'autre qu'un 'simple' bras cassé. Filant à toute allure entre les différentes rues de la ville, grillant les priorités et ignorant les appels de phare sur son passage, le présentateur avait laissé la colère l'envahir alors qu'il devait garder la tête froide pour penser d'abord à sa fille plutôt qu'à lui. C'était une idée stupide que de laisser la gamine croire qu'elle pouvait se débrouiller sur un mur de six mètres de haut, ça l'avait été depuis le jour même où Sam avait formulé le vœux de faire autre chose que de l'équitation était - selon elle - une activité de 'fille'. Le présentateur avait même expédié le téléphone sur la banquette passager sans avoir le temps de laisser un message à sa femme qui était sans doute bien trop occupée pour répondre à ses appels, et ça ne faisait qu'alimenter son idée que si Mila n'avait pas accepté la requête de sa fille elle serait confortablement installée devant les dessins-animés plutôt qu'allongée sur un lit d'hôpital. Il avait fuit le regarde de Greta en entrant dans la pièce, préférant la congédier d'un geste de la main plutôt que de lui balance des reproches devant la gamine dont les joues étaient encore marquée par les larmes. Elle allait bien, Sam, et semblait même ne pas se formaliser de la douleur ou du poids de son père qui s'était écrasé à ses côtés pour la prendre dans ses bras. Les minutes qui avaient séparées cette étreinte de l'entrée de Mila dans la pièce furent interminables pour le Lynch dont la seule préoccupation était maintenant de passer un savon à la brune qui n'avait pas pensé une seule seconde que ce genre de chose pourrait arriver dans une activité aussi dangereuse que l'escalade. "Et alors monkey, t'as loupé une prise ?" Bien que le regard du présentateur s'était fait plus noir à l'arrivée de Mila dans la chambre, il avait cependant respecté quelques instants de silence pour que la chef puisse se rassurer au contact de sa fille, et inversement. Sam avait eu tellement peur, et de la voir ainsi se réfugier dans les bras de sa mère pour passer la tristesse donnait à Eliott des envies de renvoyer Greta pour son manque d'attention, elle qui était censée assurer sa protection. Tout cela ne serait pas arriver si Mila avait dit 'non' la première fois, elle qui n'hésitait jamais à s'imposer que le parent un poil plus autoritaire que ne l'était son mari se montrait maintenant bien fébrile devant le bras cassé de la gamine. A défaut d'être là pour assurer Sam durant son ascension du mur elle aurait au moins pu répondre à son téléphone. "Au Red. Tu voulais que je sois où ? Je te dis toujours ou je suis." C'était un reproche, avec ce ton de voix qu'il connaissait si bien et qui avait marqué toutes leurs discussions ces derniers temps. Elle était en train de remettre sur le tapis toutes les fois où il avait disparu sans rien dire, et si ce comportement avait été légitime les premières discussions après la grande révélation, il n'avait pas lieu d'être ici et maintenant. "Me dis pas que t'as pas ton téléphone sur toi quand tu bosses." Parce qu'elle avait tout le temps d'alimenter les réseaux sociaux d'assiettes colorées et de nouvelles recettes, mais pas assez pour répondre aux quinze appels en absence. "Tu l'as dit toi même. C'est rien de grave. T'avais aucune raison de congédier Greta comme tu l'as fait." Oh si qu'il avait toutes les raisons de le faire, l'allemande n'était pas payée une fortune simplement pour se tourner les pouces et lever la tête de temps à autre pour s'assurer que tout ce passe bien. En l'absence d'Eliott et de Mila la jeune femme était responsable des gamines, et sur ce coup-là elle avait foiré en beauté. "Elle peut sans doute attendrez cinq minutes dans le couloir ... Je pense qu'elle en as assez fait pour aujourd'hui." Rien ne pouvait contenir la colère, ni le regard froid de sa femme ni l'inquiétude perçante de sa fille qui commençait a somnoler sous le poids des anti-douleurs, et si Eliott avait voulu rappliquer pour donner le change et montrer qu'il avait encore le droit de jouer son rôle de père, il avait été interrompu par l'entrée du médecin qui les avait priés de sortir de la pièce. Les mains sur les hanches le brun avait rejoint le couloir sans rien dire, les pensées affolées à l'idée que Sam ne doive supporter une opération alors que le médecin les avait rassurés tout de suite quant à la mince gravité de sa blessure. Il imaginait le pire, tout le temps, se laissant happer par des idées sombres alors même que la gamine semblait bien heureuse d'avoir un plâtre à exhiber devant ses copains à la récrée. "C'était quoi ça Eliott ? C'était quoi ton regard ? Tu crois qu'elle est pas assez grande pour comprendre quand tu désapprouves quelque chose que j'ai autorisé ?" La main de la brune sur son épaule n'avait pas suffit à calmer la colère qui avait pris le pas sur la raison. Mila voulait se dédouaner de cette situation, prétextant qu'elle n'avait rien fait de mal, que Sam pouvait très certainement deviner la tension entre ses parents. Que c'était de sa faute, en somme. "C'était une connerie que de l'amener dans cet endroit la première fois. Tu le sais aussi bien que moi mais tu préfère me faire passer pour le vilain qui interdit tout." Le brun s'était détaché du contact de sa femme, préférant faire les cent pas dans le couloir plutôt que cracher son venin sur une situation qui ne ferait que s'aggraver si il décidait de jouer au jeu du plus idiot. Il était cependant hors de question que Mila lui mettes tout sur le dos, pas aujourd'hui, pas alors qu'il faisait tous les efforts du monde pour redevenir celui qui lui manquait tant. "Et tes remarques ? J'étais où ? Je bossais qu'est ce que tu crois ! T'es pas plus légitime que moi à paniquer et pourtant je suis obligée de me mettre en retrait pour que l'un de nous deux garde la tête froide !" Des remarques oui, des reproches qui arriveraient sans doute aussi si la chef ne mettait pas rapidement de l'eau dans son vin pour comprendre qu'elle avait fait une erreur. Les lèvres pincées, le regard fixé dans celui de Mila qui n'en démordrait pas d'être encore une fois le témoin des pires côtés de son mari, Eliott avait lever les yeux au ciel. "Ne remets pas la discussion sur moi Mila, pas maintenant alors que notre fille se fait poser un plâtre parce que tu l'as encouragé à se mettre en danger." Il n'était plus question de lui, de ses problèmes d'addiction ou bien même de la thérapie dont il tentait encore de se remettre, mais bien du fait que la brune s'était laissé berner par les yeux innocents de Sam au point de la placer dans une situation qui pouvait - potentiellement - lui donner la mort. "Il n'est pas question que j'endosse le rôle du mauvais parent qui ne les laisse jamais rien faire, je ne prendrai pas ce rôle pour te faire déculpabiliser." Plus maintenant. Les yeux noircis par la colère Eliott avait détourner le regard pour se focaliser sur la machine à café, baissant inconsciemment le ton de sa voix pour ne pas se faire remarquer. "Elle aurait très bien pu se mettre à la danse ou à la natation, mais non, il fallait qu'elle fasse de l'escalade." Les paumes pressées contre ses yeux Eliott avait préféré s'asseoir pour ne pas tomber, les jambes tremblantes dans l'attente d'en savoir plus sur l'était de sa fille qui - malgré tout - resterait une tête brûlée.           

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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyMer 12 Fév - 19:10


@Eliott Lynch, Mila Lynch & baby Sam Love don't have to hurt, Forget, forget who you once were No you're wrong to beat the song With your head against the wall You're just too proud to make the call Please respond, you've lost it all I thank the Lord for making ripples in the sky Can't just sit around and cry

Avant même d'entrer dans la chambre d'hôpital, Mila savait qu'elle y retrouverait un Eliott tendu et à pas grand chose du breakdown le plus total. Jamais l'une des filles n'était allée à l'hôpital, jamais elles ne s'étaient fait le moindre bobo qu'un spray aseptisant n'aurait su arranger. Un bras cassé ce n'était pas rien, et si la mère de famille avait sa part de responsabilité dans le fait que Sam se soit mise à l'escalade, elle n'avait pas la moindre envie d'être tenue coupable de quoique ce soit, car personne ne l'était. Leur cadette aurait très bien pu chuter chez eux, de la balançoire ou du canapé, à l'école, en cours de sport ... cet incident n'avait rien d'anodin, mais il fallait rationaliser, et à en juger par le regard glacial que lui lançait le Lynch, Mila comprenait qu'il ne le faisait pas. Sam dans les bras, la brune répondait aux interrogations illégitimes de son mari en dénouant les boucles de sa fille. Elle travaillait. Elle travaillait bon sang. S'il voulait se montrer au plus blessant elle pouvait sans soucis lui resservir leurs sujets de dispute des dernières semaines. "Me dis pas que t'as pas ton téléphone sur toi quand tu bosses." Non. Pas quand elle cuisinait, pas quand elle tournait, et ce n'était pas parce qu'elle l'avait souvent dans la main qu'elle l'avait tout le temps. "Et qu'est que ça aurait changé ?" Il n'était pas question de batailler devant Sam, mais Mila ne pouvait pas se laisser traiter ainsi sans se défendre. Ce qu'Eliott sous-entendait n'était pas juste, tout comme le traitement qu'il imposait à Greta. "Elle peut sans doute attendrez cinq minutes dans le couloir ... Je pense qu'elle en as assez fait pour aujourd'hui." La brune n'avait pas été là, mais elle avait déjà eu l'occasion de voir leur fille au pair à l'oeuvre plusieurs fois avec leurs enfants, et jamais elle n'avait manqué de rigueur bien au contraire. Ce qui arrivait à Sam n'était pas la faute de l'allemande, ce n'était la faute de personne. "Eliott." arrête d'être un sacré con. Son regard en disait suffisamment pour qu'elle ne termine pas sa phrase, car bien qu'ils semblent y mettre les formes tous les deux, dans les faits la tension était plus que palpable et l'air suffisamment chargé d'électricité pour le rendre irrespirable. Heureusement que Sam somnolait, heureusement que le médecin était venu leur apporter l'occasion de s'expliquer à l'écart, car ils semblaient sur le point d'exploser tous les deux, ce qui ne tardait pas à arriver quelques secondes à peine après avoir quitté cette petite chambre. La main sur l'épaule de son mari, Mila l'avait arrêté pour lui balancer tout ce qu'elle avait à l'esprit, lui dire que ce n'était pas juste, que sa façon de réagir était disproportionnée, et surtout qu'ils devaient avoir l'air soudés devant leurs enfants et pas complètement divisés. Surtout pas maintenant, pas après qu'ils soient passés à deux doigts du divorce. "C'était une connerie que de l'amener dans cet endroit la première fois. Tu le sais aussi bien que moi mais tu préfère me faire passer pour le vilain qui interdit tout." Une connerie ? De l'escalade une connerie ? "Tu te rends compte de ce que tu dis ? Je l'ai pas amenée dans une ruelle sombre de Redcliffe en plein milieu de la nuit Eliott elle est juste allée faire un sport qu'elle aimait bien. Elle aurait pu se casser le bras n'importe où, bordel." Il s'était dégagé, puis faisait les cent pas devant elle, comme pour se canaliser, tenter de maîtriser ses émotions. Ce n'était foutrement pas juste, et Mila ne se privait pas pour le lui dire, ne récoltant en retour qu'un regard glacial, polaire. "Ne remets pas la discussion sur moi Mila, pas maintenant alors que notre fille se fait poser un plâtre parce que tu l'as encouragé à se mettre en danger." Bon sang, est ce que seulement il s'écoutait ? Est ce que seulement il rationalisait ce qu'il disait ? La brune laissait ses doigts filer de part et d'autre de ses tempes, sans trop savoir si elle allait réussir à se calmer où si elle allait finir par balancer le premier truc qui lui passait par la main sur son mari. Ces derniers temps elle était à fleur de peau, et un rien (absolument) la faisait complètement vriller ; comme c'était le cas cet après midi. "Se mettre en danger ? Tu te fous de ma gueule ? Et si elle était tombée à la maison en grimpant sur son lit comme elle le fait tout le temps ? Si elle était tombée dans les escaliers ? En faisant du vélo ? T'aurais fait quoi ? Intenté un procès au fabricant ?" Car les incidents domestiques étaient nombreux, et que plus les filles grandissaient, et plus elles risquaient d'en être victimes. Ce n'était pas se montrer insensible que de l'avouer, et Mila avait eu le cœur retourné en s'imaginant sa cadette hurlant de douleur, mais les faits étaient ce qu'ils étaient. Sam avait fait une bêtise, Greta avait peut être tourné le regard au mauvais moment, mais rien de tout ce qu'il se passait n'était grave et Dieu merci, leur enfant allait bien. "Il n'est pas question que j'endosse le rôle du mauvais parent qui ne les laisse jamais rien faire, je ne prendrai pas ce rôle pour te faire déculpabiliser." Personne n'avait à endosser le rôle de mauvais parent dans l'histoire, et il était hors de question que Sam ne se mette à avoir peur de tout puisque son père s'était mis hors de lui en prouvant que la gravité pouvait faire de sacrés dégâts. Mila ne culpabilisait d'ailleurs de rien du tout, et plutôt que de se remettre en question elle laissait le plat de sa main s'échouer sur la machine à café pour le forcer à remonter le menton vers elle. "Et je devrais culpabiliser de quoi ? De l'avoir laissé faire du sport ? De l'escalade ? Je suis inconsciente c'est ça que tu me dis ? J'ai délibérément mis la vie de ma propre fille en danger ? Mon enfant, mon bébé ?" Il était hors de question qu'elle laisse passer le fait qu'il puisse lui mettre sur le dos la responsabilité de cet incident. Et encore moins de cette façon. "Elle aurait très bien pu se mettre à la danse ou à la natation, mais non, il fallait qu'elle fasse de l'escalade." Eliott s'était finalement assis sur l'un des fauteuils en métal, posant ses mains contre ses paupières comme pour tenter de se soustraire à la réalité. Paniquer ne lui donnait toutefois pas le droit d'être blessant, et c'était au tour d'une Mila désormais bien remontée d'arpenter le couloir de long en large. "A la natation elle aurait pu se briser le cou en glissant sur le carrelage, à la danse elle aurait pu se casser une cheville en tournant. Tu laisses bien Anna faire de l'équitation ? Arrête d'être complètement parano Eliott, ça rime à rien. Et arrête aussi de passer tes nerfs sur moi. Bordel, tu me regardes comme si je l'avais laissée jouer à marco polo sur le bord d'une falaise les yeux bandés. Je suis sa mère, ta femme. Tu te permets de me regarder comme si j'avais fait la pire des conneries alors qu'elle aurait pu se casser le bras n'importe où !" Et à ses yeux il avait un sacré culot, car si elle débattait souvent avec Eliott quant à l'éducation des filles (comme lorsqu'elles réclamaient des sucreries après dîner) elle n'avait pas l'impression d'agir comme une sorte d'inconsciente en laissant Sam adopter une activité sportive que pratiquaient des dizaines de milliers de gamins au travers le monde.  


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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyJeu 13 Fév - 21:00


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I've been on a dead road chasing signs, Turn on the radio, ain't nothing but sweet lies. A little bit of Marvin make a man break down and cry, But I don't hear nothing like the way I feel inside. A broken promise, bank deposits, empty closets, All you left behind
 
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Si la maison familiale était un château fort bourré de moyens en tous genre pour éviter le moindre risque et de cambriolage et d'accidents domestiques, Eliott savait pourtant qu'une fois à l'extérieur des murs ses filles risquaient de se faire mal. Ça faisait partie de la vie, de la routine des fillettes qui passaient le plus clair de leur temps à l'école, un terrain miné d'obstacles en tous genre qui auraient très bien pu amener l'une ou l'autre des têtes brunes dans un lit d'hôpital, et pourtant le présentateur se refusait à voir la réalité en face, trop absorbé par sa propre colère qu'il n'hésitait pas à rabattre sur Mila dont les traits étaient marqués par l'inquiétude. Il le savait, dans le fond, que rien tout ça n'était la faute de sa femme ni même de sa fille, mais il avait préféré faire taire la voix de la raison plutôt que d'admettre que Sam allait très bien et qu'elle se pavanerais bientôt avec un joli plâtre coloré. Les bras croisés sur sa poitrine il avait attendu en silence que la chef se rassure au contact de sa fille, que la petite reprenne du courage dans les bras de sa mère alors que les effets des anti-douleurs commençaient à la plonger dans un demi sommeil. Pour passer ses nerfs autrement qu'en explosant de rage dans la petite chambre blanche Eliott avait enfoncé ses ongles dans la paume de ses paumes, attirant une maigre douleur canalisant sa colère de ne pas avoir réussi à s'imposer quand Sam avait presque quémander la pratique de l'escalade. Mila aurait du répondre, des dix appels en absence de Great au seul et unique de son mari qui avait tout de suite échoué sur la boîte vocale, elle aurait du répondre. "Et qu'est que ça aurait changé ?" Pas grand chose, en vrai, mais il avait simplement balayé les paroles de la brune d'un mouvement de la tête pour ne pas envenimer les choses. Le Lynch avait beau être l'homme le plus phobique du monde il détenait aussi la palme du plus mauvaise foi, ignorant les explications de la brune comme si il fuyait la peste noire. "Pourquoi t'as décidé de pas l'accompagner aujourd'hui ?" Parce qu'il fallait un fautif à toute cette histoire et que dans la tête du présentateur il s'agissait de la jeune fille au paire dont la petite absence avait coûté une chute à la pauvre Sam. "Eliott." Oh il connaissait très bien le ton employé par sa femme à cet instant, et le destin avait du sentir la tension palpable car il avait placé sur la route du couple un médecin qui les avait priés de sortir le temps qu'il place le plâtre sur le bras cassé de Sam. A la pression de la main de Mila sur son épaule le brun avait senti qu'il n'allait pas pouvoir passer au travers des reproches qui fusaient dans la tête de sa femme, mais si elle comptait lui balancer tout ce qu'elle avait sur le coeur Eliott ne se ferait pas prier pour en faire de même. L'escalade était un sport beaucoup trop dangereux pour une gamine de sept ans, que la chef le veuille ou non cet accident avait marqué la fin de la carrière de Sam entant qu'apprenti Spiderman. "Tu te rends compte de ce que tu dis ? Je l'ai pas amenée dans une ruelle sombre de Redcliffe en plein milieu de la nuit Eliott elle est juste allée faire un sport qu'elle aimait bien. Elle aurait pu se casser le bras n'importe où, bordel." N'importe tout, sauf à la maison où tout était pensé pour la sécurité d'Anna et de Sam. Arpentant les couloirs avec les mains sur les hanches Eliott s'était détaché du contact de sa femme, laissant la colère l'emporter sur la raison. "C'est terminé, elle n'ira plus jamais là-bas." Il comptait bien tenir sa parole. La gamine bouderait pendant un certain temps avant de trouver une nouvel occupation approuvée par son père et par le grand guide des activités où rien ne peut arriver, comme le scrabble. Pour faire asseoir son autorité de père le brun avait besoin de passer au-dessus des paroles de Mila, et à lire l'énervement dans les yeux de la brune il s'engageait dans une bataille durant laquelle aucun des deux ne dresserait le drapeau blanc. Sam avait été placée dans une situation de danger, offrant tout l'espace possible pour un problème bien plus grave qu'un simple bras cassé. Elle aurait pu se briser la nuque et mourir, se briser la colonne et passer le reste de sa vie en fauteuil roulante, il fallait que Mila accepte de ne pas faire passer cette conversation pour un énième reproche concernant ses absences, Eliott n'accepterai pas d'être remis en cause sans qu'elle prenne le temps de réfléchir. "Se mettre en danger ? Tu te fous de ma gueule ? Et si elle était tombée à la maison en grimpant sur son lit comme elle le fait tout le temps ? Si elle était tombée dans les escaliers ? En faisant du vélo ? T'aurais fait quoi ? Intenté un procès au fabricant ?" Oui, et elle le savait. Les mains toujours positionnées sur les hanches, les traits tirés par la fatigue de la première session de thérapie qui l'avait foutu sur les rotules, Eliott s'était pincé les lèvres pour ne pas que les mots dépassent sa pensée. "Elle ne peut pas tomber en grimpant dans son lit parce que je l'ai fais construire sur mesure. Ni dans les escaliers car j'ai fais installer ce foutu rail en forme de serpent auquel elle s'accroche toujours. Quand elle fait du vélo c'est jamais sans surveillance et sans protection". Elle pouvait y aller encore et encore, il aurait toujours la parade pour contrer la moindre de ses remarques tant la colère l'avait gagné. "Alors oui, elle s'est mise en danger." C'était à croire que la pauvre gamine avait eu une fracture ouverte, et si les conséquences de cette chute auraient pu être bien plus grave Eliott avait tendance à perdre tout sens logique quand quelque chose arrivait à sa famille. L'odeur d'antiseptique n'arrangeait rien, replongeant le brun dans les souvenirs des visites à Spencer les jours qui avaient suivis sa tentative de suicide. Tiré de ses pensées par le bruit que fait la main de Mila rencontrant le plastique de la machine à café, Eliott se force à la regarder dans les yeux pour ne pas se soustraire à l'inévitable. "Et je devrais culpabiliser de quoi ? De l'avoir laissé faire du sport ? De l'escalade ? Je suis inconsciente c'est ça que tu me dis ? J'ai délibérément mis la vie de ma propre fille en danger ? Mon enfant, mon bébé ?" Elle marquait un point, il était bien trop fier pour lui avouer, mais le feu dans ses yeux avait diminué, lui laissant un temps d'arrêt suffisant pour que la tristesse prenne le dessus. Même dans des situations comme celle-ci où ils se devaient de rester soudés le couple trouvait le moyen de se déchirer sans s'écouter, de préférer la confrontation à la compréhension. "Me fait pas dire ce que je n'ai pas dis Mila." Le ton de sa voix était redevenu plus clair, moins emporté, mais gardait tout de même ce fond de reproches qui ne s’effacerait pas dans les heures à venir. "C'est pas toi qui as mis Sam en danger, c'est ce sport que tu as approuvé parce que tu voulais lui faire plaisir. C'est louable, vraiment je comprend. Mais tu aurai du te douter qu'un accident pouvait arriver." Le présentateur avait pris place sur l'un des sièges en métal collés contre le mur blanc du couloir, pressant ses mains contre ses paupières pour éloigner la fatigue et se rassurer quant au fait que tout irai bien pour Sam. La brune n'en avait pas fini avec lui, et là où il aurait préféré un silence meurtrier Mila avait décidé d'en remettre une couche pour lui faire comprendre qu'il avait, encore, tous les torts du monde. "A la natation elle aurait pu se briser le cou en glissant sur le carrelage, à la danse elle aurait pu se casser une cheville en tournant. Tu laisses bien Anna faire de l'équitation ? Arrête d'être complètement parano Eliott, ça rime à rien. Et arrête aussi de passer tes nerfs sur moi. Bordel, tu me regardes comme si je l'avais laissée jouer à marco polo sur le bord d'une falaise les yeux bandés. Je suis sa mère, ta femme. Tu te permets de me regarder comme si j'avais fait la pire des conneries alors qu'elle aurait pu se casser le bras n'importe où !" En lettres brûlantes contre sa peau, le tampon sur le front comme du bétail, Eliott avait pris soin de relever les yeux vers sa femme avant d'acquiescer lentement d'un signe de la tête. "Tu sais que je déteste ce mot ... parano." Il était prévenant, trop sans doute, mais le Lynch avait toujours eu du mal avec cette appellation qui le réduisait à un moins que rien, à un sous-homme qui avait toujours peur de tout et qu'il fallait enfanter. "T'as raison." Fichu pour fichu Eliott avait fait glissé un dollar dans la machine à café, il serait - de toute façon - bien incapable de dormir cette nuit. "C'est de ma faute, vraiment. C'est vrai qu'elles sont malheureuses parce que je leur interdit de grimper le portail haut de trois mètres. Et puis quand j'ai fais construire la cabane dans l'arbre c'était pour rassurer mon côté parano." Les mains dans les poches il avait pris de se retourner pour appuyer son dos contre la machine, le regard toujours fixé dans celui de la brune. "La prochaine fois je l'amène faire du saut à l’élastique, ou on plongera dans une cage en pleine mer pour aller titiller les requins, parce que là aussi elle peut très bien se faire mordre par Saddie à la maison." Il était de mauvaise foi, plus que d'habitude, mais restait déterminé à ne pas endosser de nouveau le costume de mari à qui on reprochait toujours tout.           

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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyVen 14 Fév - 10:24


@Eliott Lynch, Mila Lynch & baby Sam Love don't have to hurt, Forget, forget who you once were No you're wrong to beat the song With your head against the wall You're just too proud to make the call Please respond, you've lost it all I thank the Lord for making ripples in the sky Can't just sit around and cry

Ce n'était pas juste qu'elle se prenne se torrent de mauvaises ondes, pas maintenant, pas alors que la petite main de Sam était glissée dans la sienne et que leur fille avait encore des larmes séchées sur les joues. Mila était fermement décidée à ne pas se laisser faire, à ne pas se laisser malmener par les paroles d'Eliott alors qu'ils n'avaient pas besoin d'une dispute au sujet des filles pour parfaire la montagne de problèmes à régler qu'ils avaient déjà, alors elle répondait, soutenant le regard accusateur de son mari comme pour lui faire comprendre qu'il touchait du doigt le point de non retour. "Pourquoi t'as décidé de pas l'accompagner aujourd'hui ?" Est ce que ça valait vraiment la peine de répondre ? Il semblait à Mila que le Lynch ne faisait que se remonter seul, qu'il aurait été capable de tenir n'importe qui coupable d'un évènement qui était grave, mais qui n'aurait pas d'incidence sur l'avenir de Sam. La fillette finirait par apprendre d'elle même à être plus tempérée, à calmer sa nature intrépide. Cet incident aurait pu se passer n'importe où, et la chef n'en démordait pas ; Eliott allait trop loin. Elle tentait de le rappeler à l'ordre, sans grand succès. Sitôt dans le couloir, le brun filait, sûrement échaudé par toute cette histoire. Il aurait mieux valu que Mila se tienne à l'écart, et s'il ne lui avait pas parlé de cette façon, elle aurait certainement fini par aller le rassurer, mais là il avait dépassé les bornes ... et sans doute aussi était elle encore à fleur de peau. "C'est terminé, elle n'ira plus jamais là-bas." avait-il tranché, ferme, après qu'elle ait tenté de le ramener à la raison, à sa raison. La brune l'avait rarement vu si en colère, mais incapable de passer au dessus, elle avait simplement réagi d'un rire nerveux qui signifiait qu'il était hors de question qu'il prenne des décisions de façon arbitraire pour leur famille. Le danger était partout, et Sam apprendrait d'elle même qu'il y avait certaines choses qu'elle pouvait et d'autres qu'elle ne pouvait pas faire. Les couver de la sorte n'était pas bénéfique, mais si jusqu'à présent elle avait compris les raisons qui poussait Eliott à surprotéger leurs enfants, aujourd'hui il allait trop loin. "Elle ne peut pas tomber en grimpant dans son lit parce que je l'ai fais construire sur mesure. Ni dans les escaliers car j'ai fais installer ce foutu rail en forme de serpent auquel elle s'accroche toujours. Quand elle fait du vélo c'est jamais sans surveillance et sans protection. Alors oui, elle s'est mise en danger." Elle fronçait les sourcils, le fixant d'un regard noir en se disant que s'il voulait jouer à ce petit jeu, la liste des dangers potentiels pouvait être bien plus longue. Tu n'auras pas de parade à tous les exemples Lynch. "Il faut que t'arrêtes. Elles grandissent, et tu vas pas les mettre sous cloche parce que tu paniques. C'est pas comme ça qu'elles doivent grandir Eliott." Mila camperait sur ses positions et bataillerait aussi longtemps que nécessaire pour faire valoir l'indépendance de Sam et Anna. Jusqu'à maintenant, elle n'avait rien dit, plutôt d'accord sur le fait que des enfants en bas âge n'avaient pas la conscience nécessaire pour assurer leur sécurité et que le comportement d'Eliott était légitime, mais maintenant qu'elles étaient grandes ... elles pouvaient (et devaient) se confronter au monde sans avoir peur à chaque pas qu'elles faisaient dans la rue. La brune perdait patience, cédant à l'appel de ses nerfs endoloris en claquant sa main contre la machine à café pour faire réagir son mari, le ramener sur terre. Dans son regard elle ne le reconnaissait plus, ou du moins, reconnaissait une partie de son âme qu'elle avait peu l'occasion de rencontrer. Elle y voyait des démons qu'elle pensait endormis, mais qui prenaient possession du brun et le poussait à vouloir les faire vivre dans une panic room pour les dix prochaines années. Jusqu'à présent il avait toujours fait preuve de mesure, à se contrôler, à s'apaiser au contact des bras de sa femme, mais aujourd'hui il la fixait comme si elle avait commis le pire des méfaits, et elle ne pouvait pas laisser passer ; car ce n'était pas juste, et que ça la blessait atrocement. "Me fait pas dire ce que je n'ai pas dis Mila." Eliott avait beau se montrer plus calme, il avait atteint un point qui ne pourrait pas faire redescendre sa femme en une simple modulation du ton de sa voix. Ses paroles étaient bien trop dures à entendre, et la brune n'était pas au bout de ses surprises puisqu'il poursuivait : "C'est pas toi qui as mis Sam en danger, c'est ce sport que tu as approuvé parce que tu voulais lui faire plaisir. C'est louable, vraiment je comprend. Mais tu aurai du te douter qu'un accident pouvait arriver." C'était dur à encaisser, et elle prenait vraiment sur elle pour ne pas lui balancer quelque chose au visage. Son poing par exemple. Hochant le menton dans une expression qui signifiait tout sauf "d'accord" la brune sentait le sang lui battre aux tempes, et devait se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas imploser. Elle aurait du se douter qu'un accident allait arriver ? Sérieusement ? Elle se doutait qu'un accident arriverait à Sam au moment même où elle l'avait mise au monde, parce que ça faisait partie de la vie. Leur fille avait fait une bêtise, et personne, pas même elle, ne devrait être tenu pour responsable d'un évènement dont il n'y avait désormais plus que des leçons à tirer, au lieu de quoi ils bataillaient encore sur le pourquoi du comment Sam était tombée de ce mur d'escalade. C'en était trop pour elle, et la brune finissait par se laisser dévorer par la colère, lui livrant le fond de sa pensée sans prendre de pincettes. "Tu sais que je déteste ce mot ... parano." Elle savait, et les mots avaient dépassé sa pensée. Il était trop tard pour faire machine arrière, et Mila était bien trop remontée pour s'excuser, alors elle se contentait de soutenir son regard sans relever. "T'as raison. C'est de ma faute, vraiment. C'est vrai qu'elles sont malheureuses parce que je leur interdit de grimper le portail haut de trois mètres. Et puis quand j'ai fais construire la cabane dans l'arbre c'était pour rassurer mon côté parano." Calmement, il était venu sélectionner une boisson dans la machine, lui livrant des paroles qui la rendaient dingue alors qu'elle se contenait de ne pas lui envoyer son gobelet brûlant sur le visage. "La prochaine fois je l'amène faire du saut à l’élastique, ou on plongera dans une cage en pleine mer pour aller titiller les requins, parce que là aussi elle peut très bien se faire mordre par Saddie à la maison." D'accord, donc la c'était trop. S'approchant d'un pas, guidée par sa colère, Mila lui avait envoyé sa main sur la joue, dans une claque qui raisonnait dans tout le couloir et sonnait le glas de cette conversation. C'était la première fois qu'elle le faisait, et sans doute que ce geste un brin extrême était disproportionné, mais Eliott lui faisait mal ; elle avait les nerfs effilochés par la fatigue et par leurs propres soucis depuis bien trop longtemps maintenant. "Arrête d'agir comme un abruti." finissait elle par siffler entre ses dents, lui lançant le regard le plus noir qu'elle avait en réserve. Pour le moment son geste n'était pas regretté, bien au contraire, et qu'importe l'endroit où ils se trouvaient, qu'importe le temps que ça prendrait, elle ne quitterait pas ce couloir sans être sûre que son mari ravale ses paroles. "Tu veux quoi Eliott ? Tu veux me punir de l'avoir autorisée à faire de l'escalade ? Ok très bien. Mais met toi dans le crâne que d'ici quelques années nos filles finiront par prendre leurs décisions toutes seules et qu'elles finiront par te tourner le dos si tu as ce genre de réaction à chaque fois qu'il se passe quelque chose dans leurs vies." Mila se retenait de ne pas lui sauter à la gorge, de ne pas se laisser guider par sa rancœur une nouvelle fois (surtout après avoir déjà massacré sa voiture) puis elle ajoutait comme dans un murmure : "et moi aussi, parce que tu ne les empêchera pas de vivre, et je ne te laisserai jamais plus sous entendre que j'ai mis en danger ma propre fille comme si j'étais la pire des inconscientes." Car elle travaillait trop, qu'elle avait délégué cette session escalade en la confiant à Greta ; Mila entendait toutes les objections d'Eliott mais refusait d'intégrer le fait que son propre mari, celui qu'elle avait choisi pour être le père de ses filles, puisse oser sous entendre que ce passage à l'hôpital était une négligence de sa part.


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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptySam 15 Fév - 8:57


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I've been on a dead road chasing signs, Turn on the radio, ain't nothing but sweet lies. A little bit of Marvin make a man break down and cry, But I don't hear nothing like the way I feel inside. A broken promise, bank deposits, empty closets, All you left behind
 
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C'était injuste de la part du Lynch ne déverser sa colère sur sa femme alors qu'elle venait à peine de rentrer dans la chambre d'hôpital, se précipitant vers Sam qui avait tant besoin de la présence de sa mère à ses côtés. Mais la vision du présentateur était troublée, biaisée par les informations reçues à la vas-vite lors de l'appel de Greta qui n'avait voulu tout lui dire pour ne pas l'inquiéter plus que de raison. Trop tard, Eliott avait fait disparaître son côté rationnel pour ne plus être maintenant qu'un monstre d'impatience et de mauvaise foi, prêt à tout remettre sur les épaules de Mila alors qu'elle n'était pas la principale fautive. Mais il en fallait un, pour que le brun puisse se dissocier de l'image de père indigne qui avait accepté que sa fille prenne des cours d'escalade plutôt que de tricot, même si là encore un accident était si vite arrivé. La chef aurait dû être là pour l'accompagner, pour assurer sa sécurité comme elle le faisait à chaque fois, et dans les yeux d'Eliott ça voulait dire mettre son boulot entre parenthèses pour s'occuper de sa fille. Il n'avait aucune véritables raisons de s'en prendre ainsi à Mila qui avait eu avoir si peur en consultant son portable, reconnaissant sur le moment qu'il appuyait sur tous les boutons pour lui faire du mal alors qu'il n'y avait vraiment personne à blâmer dans cette histoire. Sam avait simplement manqué une prise, comme elle aurait pu manquer une marche en descendant l'escalier de la maison familiale. Accompagnés dans le couloir par un médecin qui avait besoin d'espace pour traiter correctement la blessure de la gamine à moitié endormie sous le coups des anti-douleurs, Eliott avait laissé parler sa colère en se détachant de l'emprise de sa femme, assurant que la petite ne retournerait pas de sitôt pratiquer ce sport qui pouvait lui coûter la vie si elle ne faisait pas un minimum attention. C'était terminé, et le roulement des yeux de Mila ainsi que son rire cynique ne changeraient rien à la position de son mari. Oh elle pouvait très bien bafouer la décision du brun en décidant de faire ce qu'elle avait envie de faire, mais la chef savait pertinemment que si elle le faisait elle se risquait à affronter bien plus qu'une simple petit crise de colère de la part du présentateur qui n'hésiterait pas à appeler le gérant de la salle pour lui en interdire l'accès. "Il faut que t'arrêtes. Elles grandissent, et tu vas pas les mettre sous cloche parce que tu paniques. C'est pas comme ça qu'elles doivent grandir Eliott." Justement, il ne voulait pas les voir grandir. Eliott risquait beaucoup en agissant de la sorte, mais sous le coup de la colère et de l'impuissante il pouvait très bien se mettre en tête de ne plus jamais les laisser sortir de la maison. Mila avait raison, pourtant, ni l'un ni l'autre ne pourraient inverser la courbe du temps, les filles allaient grandir, s'épanouir dans des activités bien plus dangereuses que l'escalade, et ils ne pourraient rien y changer. "Tant que je serais là et que je peux contrôler ce qu'elles font, elles ne se mettront pas en danger." Il était complètement perdu, agissant comme un robot incapable de penser au bien-être de ses enfants, à moitié convaincu par les paroles de la brune même si il ne l'avouerait pas tout de suite. Elle avait raison, Mila, de lui mettre ainsi la pression pour lui faire comprendre qu'il ne pourrait rien changer au temps qui passe, mais Eliott avait décidé d'être un con jusqu'au bout, par principe. La main de Mila s'était écrasé contre la machine à café, faisant relever le regard d'Eliott, bien plus noir que ce qu'il aurait voulu adresser à sa femme. Ils auraient du se montrer souder dans cette épreuve, mais une fois de plus le présentateur avait laissé ses démons prendre le dessus sur sa raison, préférant se glisser dans le rôle du méchant plutôt que d'avouer qu'il avait complètement tord. Le ton de sa voix redevenu plus calme mais sans en effacer tous les reproches qu'il avait encore sur le bout des lèvres, Eliott avait pris le pas sur sa femme pour lui montrer qu'il avait toujours le droit de parole, le droit de décision dans cette famille même si il n'avait pas été un père ni un mari excellent ces dernières semaines. Plutôt que de faire redescendre la pression en prenant sa femme dans ses bras Eliott avait préféré continuer sur sa lancée, précisant avec ironie qu'il devait être le pire de tous les pères de l'univers, faisant peu à peu grimper la colère dans le regard de Mila qui prenait sur elle pour ne pas lui foutre son poing dans la gueule. Elle utilisait des mots durs, la brune, heurtant son mari de plein fouet avec le mot "parano" qui lui brûlait les lèvres. Il était trop tard pour faire machine arrière, pour présenter des excuses qui auraient été nécessaires, l'un comme l'autre ne pouvaient pas revenir sur sa position maintenant que la discussion était lancée. En faisant glisser sa monnaie dans le distributeur, tournant ainsi le dos à Mila, le présentateur avait laissé parler toute la méchanceté présente en lui, récoltant le regard le plus noir de toute l'histoire. Alors que la brune s'était avancée d'un pas pour le rejoindre Eliott avait senti l’atmosphère se charger en électricité, et alors que la main de Mila atteignait son visage avec force le brun eu un mouvement de recul, se pinçant les lèvres sous la surprise et la douleur. Elle avait beau être un petit gabarit la chef y avait mis tout son cœur pour le confronter à la réalité, le laissant complètement désabusé contre la machine à café. "Arrête d'agir comme un abruti." La brûlure de la claque encore présente sur sa joue Eliott avait rejoint le siège en métal pour s'y laisser tomber dans un bruit sourd. Elle avait raison, elle aurait toujours raison, mais de savoir qu'elle était capable de le gifler pour lui faire comprendre rendait les choses encore plus difficile pour le brun pour qui la violence n'avait jamais été la solution. "Tu veux quoi Eliott ? Tu veux me punir de l'avoir autorisée à faire de l'escalade ? Ok très bien. Mais met toi dans le crâne que d'ici quelques années nos filles finiront par prendre leurs décisions toutes seules et qu'elles finiront par te tourner le dos si tu as ce genre de réaction à chaque fois qu'il se passe quelque chose dans leurs vies." Ces décisions incluaient de l'alcool, des petits-amis, toutes ces choses qu'il refusait de voir pour le moment et pour lesquelles il n'était clairement pas prêt. Les mains contre ses tempes Eliott avait baissé sa garde, la jambe tremblante et le regard perdu. "et moi aussi, parce que tu ne les empêchera pas de vivre, et je ne te laisserai jamais plus sous entendre que j'ai mis en danger ma propre fille comme si j'étais la pire des inconscientes." Relevant le visage vers sa femme, rendue complètement folle par la rage d'être ainsi traitée par celui qui avait promis de toujours être là pour approuver la moindre de ses paroles, Eliott avait soudainement pris conscience qu'en agissant de la sorte il plantait lui-même les clous dans son cercueil. "Je sais pas pourquoi je suis comme ça." Le thérapeute qu'il avait rencontré ce matin n'avait pas encore percé toutes les facettes de la personnalité du présentateur, et pourtant Eliott aurait voulu que tout ailler plus vite, afin de comprendre pourquoi il agissait de cette façon avec le monde entier, pourquoi il avait toujours peur de tout, sans arrêt. "Au lieu de m'en prendre à toi, à Greta, à ce putain de mur d'escalade ... Je devrais être là pour Sam..." La fillette avait eu si peur, et ça lui brisait le coeur de savoir que la première facette qu'elle avait vu de son père aujourd'hui était celle d'un homme incapable de contenir sa colère. "La prochaine fois j'irai avec elle ... parce que je sais qu'elle va vouloir y retourner. Peut-être que si je le vois j'aurai moins de mal à me faire à l'idée." Tout ça restait de l'ordre du "peut-être", mais Eliott avait pris conscience que - malgré tous les risques du monde - celui de perdre sa famille était le plus inconcevable de tous. "T'as une sacrée droite." Massant sa joue encore endolorie Eliott s'était tout de même essayait à un demi-sourire, quand bien même la tristesse dans son regard ne suffirait pas à faire redescendre la pression chez sa femme. Une fois de plus le Lynch allait devoir ramer pour se faire pardonner.   

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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyDim 16 Fév - 23:10


@Eliott Lynch, Mila Lynch & baby Sam Love don't have to hurt, Forget, forget who you once were No you're wrong to beat the song With your head against the wall You're just too proud to make the call Please respond, you've lost it all I thank the Lord for making ripples in the sky Can't just sit around and cry

Eliott semblait persuadé que son comportement totalement arbitraire passerait, mais c'était mal connaître sa femme qui ne se privait pas de montrer son mécontentement et de s'opposer farouchement à l'idée que son mari puisse prendre des décisions aussi lourdes de conséquences pour leur fille et qui n'étaient motivées que par la peur. Il allait trop loin pour qu'elle laisse faire, et semblait prêt à laisser la discussion s'envenimer encore et encore sans ouvrir les yeux sur ce qu'elle avait à lui dire. Eliott avait besoin d'un coupable, de mesures drastiques pour s'assurer que son bébé serait en sécurité ; il fallait qu'il intègre qu'elle ne le serait jamais. La vie était faite ainsi. "Tant que je serais là et que je peux contrôler ce qu'elles font, elles ne se mettront pas en danger." C'était tout bonnement impossible, et la brune se mordait le bout de la langue pour ne pas le répéter encore et encore. Elle aussi était à bout de nerfs, à fleur de peau. La chute de sa petite fille aurait pu être bien plus grave, ils auraient pu la perdre, et si Eliott paniquait car il avait été formaté ainsi par le passé, Mila avait été anéantie par les appels de ses parents et de ses proches onze ans plus tôt. Elle remerciait Greta d'avoir eu la présence d'esprit de lui dire exactement ce qu'il se passait en lui envoyant un message là où Eliott avait à peine laissé trois sonneries avant de raccrocher ; il n'avait pas réfléchi, mais ça ne faisait pas forcément moins mal. Il était certain qu'ils ne tireraient rien de bon de cette discussion dans ce fichu couloir, car tout était prétexte à la dispute. Le brun n'avait pas de mauvais arguments, ni elle d'ailleurs. En tant que parents, chacune de leurs craintes était légitime, mais Eliott finissait par dépasser la ligne rouge, et Mila avait laissé parler ses nerfs avant toute chose lorsqu'elle avait giflé son mari ; un geste qui ne lui ressemblait pas le moins du monde. Il fallait qu'il arrête, qu'il cesse de torturer ses nerfs comme il le faisait depuis des semaines. Procéder ainsi n'était sans doute pas malin, et relevait avant tout de la détresse plus que de la volonté de lui faire mal, mais ces quelques secondes de silence avaient été bénéfiques, et semblaient leur avoir remis les idées en ordre. A tous les deux. "Je sais pas pourquoi je suis comme ça." Le coeur de la brune battait bien trop fort, et elle n'arrivait même plus à soutenir le regard de son mari. Les mains contre les paupières, elle tentait d'apaiser sa respiration et le craquage nerveux qui menaçait de la changer en fontaine, intégrant les paroles d'Eliott du mieux qu'elle le pouvait sur le moment. "Au lieu de m'en prendre à toi, à Greta, à ce putain de mur d'escalade ... Je devrais être là pour Sam..." Sûrement. Bataillant pour prendre sa respiration, la brune hochait le menton, se laissant retomber sur l'une des chaises, comme vidée. "Elle va bien Eliott. Elle va bien." Elle même tachait de s'en persuader en le disant, mais la pression retombait des épaules de la brune et tout devenait soudainement bien trop lourd à supporter. Les événements s'étaient enchaînés à une vitesse folle, et il lui semblait qu'entre le moment où Chloe lui avait tendu son téléphone et maintenant il ne s'était passé qu'un battement de cils ; c'était faux. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve depuis bien trop longtemps maintenant, et Mila craquait doucement. "S'il te plaît la prochaine fois que tu dois te rendre à l'hôpital pour l'une d'elles laisse moi un message en m'expliquant ce qu'il se passe, si Greta l'avait pas fait j'aurais su que ce n'était pas grave. Je veux pas revivre ce qu'on a vécu pour Anna. Encore moins pour ma fille." Le ton bien plus doux, Mila n'en demeurait pas moins encore sacrément bien remontée, et n'hésitait pas à se moquer allègrement des règles de bienséance pour ramener ses jambes contre son buste et poser son menton au sommet de ses genoux. Elle ne se reconnaissait plus ce soir, s'était perdue entre la colère et la peur, et si elle savait qu'il valait mieux qu'elle se ressource auprès d'Eliott, c'était pourtant une aspérité du mur qui avait toute son attention, et qu'elle fixait sans pouvoir s'en détacher. "La prochaine fois j'irai avec elle ... parce que je sais qu'elle va vouloir y retourner. Peut-être que si je le vois j'aurai moins de mal à me faire à l'idée." C'était une concession énorme que venait de faire le Lynch et Mila en était consciente. Tournant lentement la tête vers lui, elle hochait la tête, laissant sa main rejoindre la sienne dans un geste encore hésitant. Elle ne pardonnait pas ce qu'il venait de dire, mais avait besoin de son contact pour ne pas flancher. "J'irais avec vous. Et si je peux pas être là elle n'ira pas, sauf si toi tu peux y être." C'était une forme de compromis qui n'excluait pas totalement l'un des deux parents. Mila avait sans doute fait une erreur en donnant son accord à Sam sans consulter son père ... et elle l'entendait. Lui dire qu'il avait été paranoïaque n'était pas très malin non plus, alors dans un souffle la brune poursuivait : "Excuse moi ... j'aurais pas du te dire tout ce que je t'ai dit tout à l'heure." Elle n'aurait pas non plus dû le gifler, bien que pour le moment, la chef n'arrivait pas encore à regretter son geste. Elle campait sur ses positions ; Eliott avait été trop loin. "T'as une sacrée droite." Une main sur sa joue, il feignait l'amusement bien que le regard de la brune était encore froid comme le marbre. Reprenant une position normale, elle avait pivoté vers lui pour regarder avec plus d'attention comme elle aurait pu le faire avec Sam ou Anna lorsqu'elles avaient un bobo. "Et toi t'as vraiment un débit de conneries assez impressionnant." Elle avait soufflé, presque comme dans un murmure, comme pour ne pas chatouiller une nouvelle dispute. Finalement, après quelques secondes à explorer la peau parfaitement lisse d'Eliott (elle n'avait pas laissé la moindre marque avec son alliance, tout allait bien) Mila avait fini par remonter le menton vers lui, croisant son regard pour venir s'y perdre un bref instant. Comment en étaient ils arrivés là ? Dans ses iris elle voyait toujours le même homme, celui qu'elle avait épousé, celui en qui elle puisait toute sa force, qui la soutenait dans tous ses projets. C'était lui son roc, alors pourquoi le fuyait elle aujourd'hui ? "Tu me fais mal" soufflait-elle en ramenant une main contre sa nuque, déposant son front contre le sien dans un geste qui semblait être au centre d'une lutte interne. Mila avait envie de l'avoir près d'elle, tout comme elle avait envie de fuir, de se soustraire à toute cette histoire qui la faisait terriblement souffrir. Il l'avait laissée seule de trop nombreuses fois, lui avait fait croire (malgré lui) à de trop nombreuses histoires. Sa façon de lui remettre sur le dos l'accident de Sam était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase ... et pourtant la brune avait préféré terminé de lui confier ce qu'elle avait sur le cœur en se passant de mots. Sans préavis, sans demander quoique ce soit, ses lèvres étaient venues s'écraser contre les siennes, et ses bras se nouer autour de sa nuque ; du moins autant que faire se peut. Ce baiser n'avait rien de romantique, rien de commun. Il traduisait sa peine, sa tristesse, sa colère, mais aussi et surtout son besoin de le garder près d'elle. Il était son mari, le père de ses filles. " ... désolée." Comme revenue sur terre, piquée par la réalité, la brune avait rompu leur étreinte après quelques secondes ; ce n'était pas le bon moment, ni le bon endroit. Sam les attendait à quelques mètres de là, et au delà de ce fait, ils venaient de se disputer comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant. Elle soufflait le chaud et le froid, mais malgré tout elle avait eu besoin d'Eliott, de le sentir près d'elle quand elle perdait pieds. Ce serait toujours lui, son nord. Quoi qu'il fasse.    

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Message(#) Sujet: Re: burning bridges (miliott) burning bridges (miliott) EmptyLun 17 Fév - 18:25


burning bridges
I've been on a dead road chasing signs, Turn on the radio, ain't nothing but sweet lies. A little bit of Marvin make a man break down and cry, But I don't hear nothing like the way I feel inside. A broken promise, bank deposits, empty closets, All you left behind
 
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C’était lui le fou, le lâche, l’homme qui ne voyait que le mauvais côté des choses sans penser au fait que la situation aurait pu être bien pire qu’un simple bras cassé et quelques larmes. Poussé dans ses retranchements par une situation sur laquelle il n’avait aucun contrôle Eliott s’était comporté comme un abruti, remettant en question l’autorité de sa femme ainsi que les décisions qu’elle avait prise pour leurs filles. La peur comme excuse, les jambes tremblantes de se retrouver comme un pantin désarticulé, incapable de faire quoi que ce soit pour rassurer un minimum Mila qui avait besoin de lui, le présentateur agissait sous la colère en distribuant les mots tranchants et les remarques acerbes. La brune avait bien du courage que de supporter tout ça, tout ce qu’il lui imposait tous les jours en se montrant indigne d’elle, de sa présence à ses côtés alors que d’autres auraient pliés bagage pour le laisser tout seul. En enfonçant sa tête dans ses mains le brun avait fait la première concession de la soirée, avouant à demi-mots qu’il ignorait la raison le poussant à agir de cette façon. Mila prenait sur elle, faisait des efforts pour laisser une place à ce mari qui n’avait de cesse de lui envoyer des reproches au visage depuis qu’elle était entrée dans le couloir. « Elle va bien Eliott. Elle va bien. » Oui, Sam allait bien, c’est lui qui se laissait absorber par ses démons alors que sa famille avait besoin de lui. Les larmes perçant sous la carapace de ses paupières Eliott avait hoché la tête lourdement en sentant la présence de la chef à ses côtés, tiraillé entre l’envie de la prendre dans ses bras et celle de tout envoyer balader en sortant de ce couloir. « Oui, elle va bien. » Même qu’elle s’éclaterait avec son plâtre, l’exhibant avec fierté devant les copains de l’école, profitant de chaque excuse pour se faire dessiner sur le bras. « S’il te plait la prochaine fois que tu dois te rendre à l’hôpital pour l’une d’elles laisse-moi un message en m’expliquant ce qu’il se passe, si Greta l’avait pas fait j’aurai su que ce n’était pas grave. Je veux pas revivre ce qu’on a vécu pour Anna. Encore moins pour ma fille. » Mila avait ramené ses jambes contre son menton dans une position de défense qui laissait son époux complètement attristé par la situation. Elle avait tant souffert dans le passé et lui ne faisait que remettre de l'huile sur le feu en se comportant de cette façon, des œillères qu'il s'était lui-même collé contre les yeux jusqu'à cette impression d'être moins bien qu'elle entant que parent puisqu'il n'avait pas le droit de regarder sur les activités de ses filles, Eliott avait alimenté la rage dans les yeux de sa femme. « C'était idiot de ne pas chercher à te joindre malgré tout … J'ai le numéro de Robb, j'aurai très bien pu passer par lui. » Maintenant que la pression redescendait entre le couple  le brun arrivait à voir toutes les erreurs qu'il avait commise en laissant son inquiétude prendre le dessus plutôt que de réfléchir avant d'agir. Il y en aurait, des prochaines fois, parce qu'ils ne pouvaient pas enfermer les filles dans le grenier jusqu'à la fin des temps, qu'elles avaient besoin de vivre par elles-mêmes pour se fixer des limites. Oh ça le présentateur pouvait le comprendre, mais dans sa tête de papa poule Anna et Sam resteraient toujours les gamines qui l'appellent au milieu de la nuit pendant un cauchemar, celles qui ont toujours besoin de lui pour les devoirs.  A défaut de ne pas pouvoir contrôler les faits et gestes de ses enfants Eliott pouvait les accompagner durant leur activités, histoire d'être là si jamais quelque chose de ce genre venait à se reproduire, et même si de voir Sam perchée sur un mur de six mètres lui donnait déjà une impression d'évanouissement, le Lynch ferait au moins l'effort d'une session. « J'irais avec vous. Et si je peux pas être là elle n'ira pas, sauf si toi tu peux y être. » Mila avait glissé sa main dans celle tremblante de son idiot de mari, la brûlure du ce contact tant désiré avait fais soupiré le brun alors qu'il entremêlait ses doigts à ceux de la brune. « On ira ensemble, on fera de la place dans notre emploi du temps pour l'accompagner. » Parce qu'il aurait forcément besoin de la présence de la chef à ses côtés pour supporter la vision chaotique de sa petite fille harnachée à son propre corps. Le grenade n'avait finalement pas explosée dans le couple Lynch, mais le brun savait pertinemment qu'il était passé à deux doigts de la plus grosse crise que son couple n'ait jamais connu.  « Excuse moi ... j'aurais pas du te dire tout ce que je t'ai dit tout à l'heure. » Eliott avait secoué la tête à la négative en supportant le regard de sa femme. Elle avait eu raison de le traiter de cette façon, sans quoi il n'aurait pas compris à quel point Mila était au bord de l'implosion depuis des semaines malgré les efforts qu'il faisait pour se remettre dans le droit chemin. « Tu as eu raison de le faire ... C'est moi qui suis désolé pour ce que j'ai dis... T'es la meilleure des mères Mila, jamais je remettrai en cause le fait que tu les aime plus que tout. » La brune était née pour être mère et les filles devaient comprendre qu'elles auraient pu tomber sur bien pire que la chef pour les amener à la vie. Massant sa joue encore endolorie par la claque qu'il avait reçu en plein visage Eliott avait tenté de ramener la discussion sur un terrain plus léger non sans comprendre que si Mila avait agit de cette façon c'était surtout pour sonner une tirette d'alarme, les poings comme armes afin de bien faire passer le message. Entre les doigts de sa femme Eliott avait baissé le regard, honteux de n'être qu'un idiot incapable, un parano qui avait toujours besoin de tout contrôler. « Et toi t'as vraiment un débit de conneries assez impressionnant. » Avec ce murmure qu'elle n'avait énoncé que pour elle bien que si près des oreilles de son mari, Mila avait attiré un demi-sourire chez le brun qui avait secoué la tête. « Heureusement que j'ai un prompteur au boulot. » Ce n'était ni le lieu ni le moment pour faire de l'humour mais la brune savait très bien que ça avait toujours était l'arme de son époux pour se défaire d'une situation. Il profitait de cet instant d'accalmie pour reprendre des forces auprès de la chef, elle qui avait toujours été la seule à pouvoir calmer ses crises de nerfs, ses peurs les plus stupides. Qu'avait-il fait de son couple ? Mila était devenue plus méfiante avec le temps, moins à même de pardonner toutes les erreurs d'Eliott qui ne mesurait pas la chance qu'il avait d'être marié à une femme aussi incroyable que la brune. Il allait tout remettre en ordre, il le fallait. Parce qu'il n'y aurait jamais qu'elle, pour maintenant comme pour toujours. « Tu me fais mal. » C'était ça, la goutte de trop. Se laissant aller dans les bras de la chef Eliott avait oublié ce couloir, le bras cassé de Sam, les médecins. Laissant sa main glisser dans la nuque de Mila, son front appuyé contre le sien, le brun avait étouffé un sanglot dans une quinte de toux. « Je suis vraiment désolé... » Il l'était, plus que tout, mais ça ne serait pas suffisant pour effacer toute la peine qu'il avait causé à sa femme. « Je suis désolé... » Eliott se perdait, affichant un moral au plus bas tout en essayant de ne pas réveiller la propre tristesse de la brune qui avait déjà tellement souffert en une seule après-midi. Sans attendre une seconde de plus Mila avait plongée sur lui pour l'embrasser, d'un baiser triste qui révélait toute l'étendue du chagrin qui l'accablait. La main dans la nuque de sa femme Eliott l'avait attiré au plus près de lui pour la garder, pour ne pas avoir à la laisser partir, pour se sentir enfin à sa place. « ...désolée. » Les yeux clos, les lèvres pincées, le présentateur s'était laissé quelques secondes pour reprendre sa place sur terre alors que Mila coupait court à cette étreinte en se reculant. « C'est rien Mila … » Leur discussion avait été coupée par l'arrivée du médecin qui leur avait confirmé la fin de la mise en place sur plâtre de Sam qui dormait maintenant comme un bébé, les invitants à le suivre pour remplir les papiers. « On arrive, merci. » En comprenant le ton de voix utilisé par le brun le médecin avait tourné les talons, et Eliott en avait profité pour déposer ses lèvres sur le front de sa femme, ses doigts toujours entremêlés aux siens. « Je t'aime. » Il avait attiré sa femme vers lui pour rejoindre la chambre de la gamine, pour mettre un terme à cette journée sans fin.    

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