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 #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko

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Message(#) Sujet: Re: #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko - Page 2 EmptyDim 21 Avr 2019 - 21:58


PRIMROSE & YOKO A true friend is someone who is there for you when he'd rather be anywhere else.

février 2018
Nouveau fou rire, nouveau sourire — Yoko ne précise pas qu’elle a confiance en Primrose, que ce soit en ses capacités d’avocate (elle n’y connait rien à ce métier en toute honnêteté, excepté ce qu’elle peut en voir dans How To Get Away With A Murder) ou en ses capacités d’amie toujours là pour lui remonter le moral ; car le temps passe et si la petite asiatique n’avait pas vraiment l’esprit optimiste à la sortie de sa chambre d’hôpital, elle est en revanche désormais bien plus gaie depuis l’arrivée de Primrose. Toutes ses questions qui passent dans son esprit sur son avenir semblent s’être évaporées dans les rires — elle y pensera plus tard (ou jamais). Triste histoire, en effet — à en pleurer (de rire), comme à chaque fois entre les deux jeunes filles. Devant l’enthousiasme de Primrose à partir en Corée de Sud, Yoko a presque envie d’y aller dès maintenant — là, faire une valise, prendre le premier avion et s’envoler vers son pays natal avec sa copine préférée. Evidemment, ce n’est que purement illusoire puisqu’elle doit d’abord vérifier avec son père si ce dernier peut bien lui faire le virement mais Yoko n’en doute pas vraiment — la théorie du papa absent. Sa relation avec son père est complexe, distante mais en même temps toujours un peu présente ; il est celui qui a abandonné maman, celui qui a disparu du jour au lendemain sans donner aucune explication mais il n’a cependant jamais cessé de lui payer sa scolarité, de lui envoyer un cadeau plus ou moins approprié à chaque nouvelle année — complexité familiale. « Pardon ? Tu doutes de mes talents en orientation ? » (expression choquée alors que Primrose a parfaitement raison de remettre en cause cette supposée qualité inexistante) « J’connais Séoul par cœur, j’y ai vécu… dix-huit ans ! Mais faudra pas qu’on s’sépare parce qu’ils ne parlent pas extrêmement bien anglais— allez, t’as six mois pour apprendre le coréen » — elle glisse un clin d’œil, sachant pertinemment cette requête totalement impossible ; impossible et de surcroît utile à 50% puisque Yoko parle essentiellement japonais avec sa maman, ce qui rendrait les conversations le soir toujours aussi incompréhensible pour Primrose. « Ah mais demain, je retire le plâtre ! » s’exclame la petite nippone en pointant du doigt ledit plâtre (qu’elle compte d’ailleurs colorier et customiser car elle le déteste à l’heure actuelle). En revanche, ce qu’elle aurait du retirer surtout, c’est son téléphone des mains de sa pote, qui assure quelques minutes plus tard que Jack serait un parfait prétendant pour elle — jamais de la vie. Yoko affiche clairement une grimace de dégoût, priant désormais sincèrement pour qu’il soit au Groenland et pas à Brisbane. Elle ne se rappelle même plus vraiment de son visage ou de son cursus universitaire ; rien excepté Iron Man (c’est une catastrophe) — et quand Primrose s’amuse en la taquinant ouvertement sur Jack Sparrow et son retour du fin fond des calottes glaciaires, la jeune coréenne lui tire la langue en ajoutant un « C’est ça, moque toi » où perce cependant l’amusement. Elle a toujours préféré en rire qu’en pleurer car son célibat et son besoin presque maladif de liberté ont toujours été un choix et non une fatalité. Yoko n’est pas seule par manque de possibilité mais simplement parce qu’elle l’a décidé (et parce qu’elle est véritablement naze avec le sexe opposé, aussi). Evidemment, Primrose trouve son idée de tenter quelque chose avec Will Turner absolument désastreuse et lorsqu’elle précise, sur un ton légèrement plus sérieux qui fait presque douter Yoko, que trouver un stage avec les cheveux rose est compliqué, l’asiatique hausse un sourcil. « Sérieux ? » (et puis, une seconde après) « T’essayes pas plutôt de t’chercher des excuses pour te défiler là ? » (regard suspicieux à la Yoko) « Puis t’as qu’à dire aux cabinets d’avocats que grâce à toi, ils verront la vie en rose ! » (éclat de rire face à sa propre blague). C’est cependant l’ascenseur émotionnel la seconde suivante lorsque Jack répond à son message, ce qui a le don d’emballer Primrose tel un présent dans du papier cadeau pour Noël — la nana est à fond dedans et Yoko est au bord de l’évanouissement. Elle s’exclame que c’est génial, ce à quoi elle répond que « Tu rigoles, c’est l’enfer en direct » dans un gémissement avant que Primrose saisisse son portable une seconde fois sans qu’elle ne puisse rien y faire (elle maudit ses béquilles pour la trente-septième fois). « Non non non, attends, t’envoies quoi ??? Annule ce merdier ! » — mais sa pote fait exactement le contraire et quand elle lui rend innocemment son téléphone, Yoko lève les yeux au ciel en y lisant le Ok, à vendredi ; traitresse. Elle voudrait disparaître de ce monde car s’il y a bien une activité dans laquelle la petite asiatique n’a absolument aucun talent ni compétence, c’est bien en matière de rencard. « Ma vengeance sera terrible, Primrose Anderson. J’espère que j’vais me faire renverser par un bus avant » lâche-t-elle, toujours en pleine représentation théâtrale. En vérité, rien qu’à l’idée de devoir y aller, son cœur rate un battement et sa respiration est en panique totale. Elle écoute vaguement Primrose la rassurer sur le fait que son handicap la sauvera d’une éventuelle fin de soirée au lit et commence à réellement se dire que c’est la catastrophe — pour de vrai. « J’sais pas faire, ça va vraiment être un désastre— et béquilles ou pas, ça se serait pas terminé dans son lit, t’es malade ! C’est d’jà un miracle si j’lui lance pas mon verre à la tronche » termine-t-elle dans un marmonnement. Son regard un peu boudeur s’efface légèrement quand Primrose promet qu’elle fera des efforts avec Will Turner si Yoko veut bien se bouger pour Jack Sparrow. Elle hausse de nouveau un sourcil, ne sachant pas trop si sa pote va vraiment le faire (elle est tout à fait capable de l’entourlouper). « Promis ? Parce que j’ai vraiment pas envie d’aller à ce traquenard— pardon, rencard ». Tout en discutant, elle passe son index sur le pavé tactile de l’ordinateur pour le rallumer (ce dernier a fini par se mettre en veille) et cliquer sur le début du film. Sans se concerter oralement, elles savent pertinemment que Love Actually ne sera là qu’en fond sonore mais la jeune asiatique tient à ce rituel — quand elle regarde ce film, tout va toujours bien. « Mais il est con, ton Will ? » commente-t-elle avec un sourire narquois ; elle essaye de gratter des informations plus ou moins subtilement (c’est totalement cramé). « Dans Love Actually, il lui dit avec des pancartes et une chanson de Noël. T’as qu’à faire pareil !! Ding dong, tu t’pointes un soir, tu fais défiler ça tel un Power Point et au moins, c’est clair » — elle ajoute un clin d’œil, très fière de son idée — Yoko, entremetteuse ratée.
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Message(#) Sujet: Re: #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko - Page 2 EmptyMar 23 Avr 2019 - 9:39



 
Yoko & Primrose

There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you
Douter des talents en orientation de Yoko est certainement la chose la plus facile au monde sachant que la jeune fille est quand même sacrément perdue dans sa vie en général – je la soupçonne d’avoir rédigé un plan de son appartement pour retrouver les affaires qu’elle a tendance à semer un peu partout – malgré tout, je feins l’étonnement lorsqu’elle rebondit sur le sujet, désireuse de ne pas trop enfoncer le clou. « Moi ?! Jamais ! » Je fais l’offusquée alors qu’en réalité, j’ai bien conscience que sur la durée totale de nos vacances le pourcentage de chances pour que nous nous perdions au moins une fois, si ce n’est plus, est relativement élevé. « Disons que j’ai l’impression de prévoir le stock de cailloux pour me la jouer Petit Poucet mais c’est vraiment juste au cas-où, n’y vois pas une crainte de ma part. » Et pour plus de facilité dans mon orientation, je pense même que je vais prendre les cailloux des aquariums, ceux qui sont de toutes les couleurs et qui paraissent tout sauf naturels. Ma seule crainte est évidemment que les coréens collectionnent ces dits cailloux ce qui serait bien dommage pour moi. « Je m’attacherais à toi avec des menottes, c’est plus sûr qu’une initiation au coréen. » Je plaisante, sans préciser qu’en termes de menottes, je dois avoir un certain stock dans mon appartement, au risque de rendre mon métier un peu trop réel à ses yeux. Si elle connait mon activité professionnelle, ce n’est pas pour autant que je m’amuse à lui en raconter les détails. Yoko est si naïve et innocente, ce serait dommage de la faire redescendre sur terre aussi rapidement. Elle a la chance de pouvoir se tenir loin des préoccupations des jeunes de notre âge, chose que je lui envie car j’en serais moi-même incapable. Loin de moi, donc, l’idée de la pervertir. J’espère d’ailleurs que mon patron ne fera pas la fine bouche et m’accordera les jours de congés que je demande sans trop râler, ce n’est pas comme si je prenais des vacances très souvent et je ne peux vraiment pas passer à côté de ce super voyage promis par mon amie. Outre ces problèmes de boulot, il y a bien sûr celui du rétablissement de Yoko qui est loin d’être une évidence même si je prétends le contraire. « Oh non, ce serait dommage ! J’ai trouvé un super pochoir de licorne, t’es obligée de ne pas te rétablir trop vite pour me laisser le temps de le tester. » Connaissant Yoko, je suis sûre qu’elle a déjà des tonnes d’idées de customisation de plâtre mais j’ai bien l’intention d’y apporter ma touche personnelle. Ce qui signifie que je vais effectivement devoir trouver un pochoir en forme de licorne, je me suis un peu avancée sur ce coup-là mais c’était quand même plus facile de trouver cette excuse un peu fun plutôt que de lui rappeler que demain, elle serait sûrement encore allongée sur ce canapé à déprimer parce qu’elle ne peut plus rien faire toute seule.

Heureusement, j’ai trouvé une super idée pour remonter le moral de ma copine, à savoir lui trouver un rencard, tout en profitant de cette opportunité pour qu’elle se taise un peu sur le sujet Will qui me met décidément bien trop mal-à-l’aise. Est-ce que ce serait le cas si je ne savais pas que Clément et elle étaient amis ? Probablement pas, mais je n’ai de toute façon jamais aimé parler garçons avec qui que ce soit, car je n’envisage aucune relation avec qui que ce soit et je m’en veux d’ailleurs toujours autant d’être obnubilée par ce garçon totalement inaccessible. « Je ne me défile jamais ! » Je m’offusque, même si dans le cas présent il est vrai que je vais sûrement avoir du mal à mettre cette idée en application, d’autant plus que proposer aux cabinets de « voir la vie en rose », ne risque pas de les faire se bidonner contrairement à moi qui ne peux m’empêcher de rire à la blague complètement foireuse de ma meilleure amie. La dite meilleure amie perd d’ailleurs toute forme de contenance lorsque je parviens à mes fins, acceptant le rendez-vous sans le moindre scrupule alors que toute couleur est en train de quitter son visage déjà marqué par la fatigue et les épreuves qu’elle vient de traverser. No shame. Au moins, elle pensera à autre chose, c’est un peu le même concept que le gars qui se fait taper sur le pied avec un marteau pendant qu’on lui arrache une dent pour ne pas ressentir la douleur. « On annule rien du tout ! Tu y vas, c’est un ordre ! » J’essaie d’avoir l’air vaguement intimidante ce qui est loin d’être un succès compte tenu de l’expression hilare de mon visage. Pauvre garçon, il a vraiment l’air mordu de cette petite Yoko, il va être triste de voir que ça ne mène à rien. Malgré tout, je suis persuadée que cette sortie fera du bien à ma copine alors tant pis pour le dommage collatéral. D’habitude, ce sont les hommes qui se servent de moi, je n’ai pas trop de scrupule à inverser la tendance pour une soirée. «  Je suis sûre que tous les bus du monde vont passer toute la semaine à t’éviter pour que tu ne loupes pas ce fabuleux rencard. » J’imagine très bien les chauffeurs de bus avec une photo de Yoko à côté du volant et la légende « ne pas écraser, rencard vendredi », en guise d’avertissement. On est au summum de la crédibilité. « Peut-être que dans dix ans, vous serez mariés, vous aurez deux enfants et un poisson rouge, et là, tu me remercieras de t’avoir forcé à y aller ! » Peu probable quant on connait les rêves d’engagement inexistants de la jolie Yoko mais rêver ne fait de mal à personne et j’aime bien l’idée que ce soit moi qui la mettre sur les traces de l’homme de sa vie. Je suis sûre que ce rendez-vous va être bien, ou en tout cas pas si désagréable que ça. « Et tu ne lui balances pas ton verre à la tronche, sinon tu auras des problèmes, jeune fille ! » Peut-elle se comporter comme un être humain civilisé l’espace d’une soirée ? Rien n’est moins sûr malheureusement, mais j’ai bon espoir qu’elle mette ses préjugés de côté pour apprécier réellement cette soirée. « Vraiment. » J’affirme avec toute la conviction que j’ai un stock, même si cette dernière ne pèse pas lourd. Le film est lancé mais nous continuons notre conversation comme si de rien n’était, conscientes que nous maitrisons vraiment trop bien ces dialogues pour se permettre un visionnage dans un silence complet. « Il est pas con, il a juste un chromosome Y, ça suffit. » Les hommes ne comprennent rien à rien, c’est un fait avéré, mais en l’occurrence, j’ai aussi déployé une énergie folle pour qu’il continue surtout à ne rien comprendre ce qui n’était sans doute pas la manœuvre la plus intelligente à effectuer. « Tu as de si bonnes idées, j’aurais dû venir te parler plus tôt. » Toute mon ironie vient de passer dans cette simple phrase et je lève les yeux au ciel, attrapant un paquet de bonbons que j’ouvre rapidement avant de prendre une poignée et de le tendre à mon amie. Les problèmes sentimentaux, c’est vraiment de la merde.

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Message(#) Sujet: Re: #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2019 - 14:59


PRIMROSE & YOKO A true friend is someone who is there for you when he'd rather be anywhere else.

février 2018
Un sketch — les deux feintent l’ignorance et la surprise tout en sachant pertinemment que Yoko est un désastre en matière de localisation dans l’espace ; c’est celle qui se perd pendant les courses d’orientation en sport, celle qui arrive en retard parce qu’elle n’a pas pris la bonne rue. Bref, c'est une catastrophe ambulante en tant que GPS. C'est donc évident — elles vont forcément se perdre dans Séoul mais à deux, c’est plus fun, non ? La petite nippone mime la déception quand Primrose lui annonce penser fortement à prévoir un stock de cailloux pour revenir à son logement avant la nuit tombée mais éclate de rire juste après, en hochant la tête — elle n’a vraiment pas tort, c’est plus prudent. « Des menottes avec de la fourrure rose stp » précise Yoko tout en insistant sur le stp ; très important d’être au top de la sexy attitude avec un côté bien kitsch à souhait. Naïve vis-à-vis du métier de sa pote, elle ne fait aucune remarque éventuelle sur le fait que Primrose possède des menottes. C’est peut-être sa qualité principale à la petite asiatique — Yoko ne juge pas, s’en fiche même (pour ne pas dire qu’elle ne comprend pas). Il est vrai que le monde dans lequel évolue celle qu’elle considère comme sa sœur de cœur lui est totalement obscur. Elle ne saisit que vaguement le principe, suppose qu’il lui permet de vivre et de subvenir à ses besoins — mais rien de plus. Bien que curieuse de nature, la jolie coréenne a pourtant compris que ce sujet n’était pas des meilleurs à aborder ; c’est une partie de sa vie qu’elle laisse privé à son amie. Et quand la conversation dévie sur la rénovation de façade du plâtre de Yoko, digne d’une émission D&CO, la jeune fille s’exclame « T’as un pochoir de licorne ?? Attends mais c’est grave cool !! Puis comme ça, t’seras toujours avec moi » (clin d’œil) « A côté du signe des Avengers que je compte me dessiner ici » — de l’index, elle pointe un endroit bien précis sur la surface encore vierge de tout gribouillis. Malheureusement pour elle, la conversation ne s’oriente pas vers de nouvelles idées de customisation de son plâtre mais bien sur ce rencard qui l’angoisse au fur et à mesure qu’elles en parlent et que le concept se rapproche beaucoup trop d’une future réalité — quelle horreur. Si Primrose compte se défiler avec sa teinture rose (elle connaît sa pote assez bien pour la soupçonner de vouloir fuir), Yoko, elle, se défile avec Jack Sparrow. Elle lâche un soupir et lève les yeux au ciel quand Primrose lui intime d’y aller, sous un air plus ou moins intimidant, masquant difficilement un rire. « Obligé, il y aura une grève des bus avec le karma que j’ai— pourquoi tu me souhaites du malheur comme ça avec deux enfants ?? » ; si ses propos semblent mélodramatiques, l’expression malicieuse et amusée sur le visage de Yoko trahit cependant sa bonne humeur. Certes, rien ne l’enchante mais prévoir tout cela l’empêche de s’attarder sur des sujets plus sérieux. « Ok ok, je ne balancerai rien sur le pirate ! » promet-elle en levant les mains en l’air, comme si elle tenait un flingue et que les flics venaient de débarquer dans son appartement. Les images du film qu’elles connaissent déjà par cœur défilent devant leurs iris et Yoko s’intéresse bien plus aux propos de Primrose qui bien évidemment trouve son idée de pancartes absolument naze, au grand étonnement de l’asiatique (absolument pas). « En vrai, t’es jalouse de mes plans de la mort qui tue » réplique-t-elle avec un sourire malicieux. Elle saisit une poignée de bonbons tendus par son amie qu’elle s’empresse d’avaler tout en réfléchissant à un moyen de faire comprendre à Will le chromosome Y défaillant sentimentalement parlant que Primrose a un crush sur lui. « Pourquoi t’as pris un cas difficile comme ça aussi » lâche-t-elle sans pourtant s’avouer vaincue (il en faut bien plus !) « Il est célibataire au moins ? » ; elle éclate de rire, manquerait plus que ça. Et puis, elle prend soudainement une expression plus sérieuse. « T’sais j’t’embête sur ça mais c’est juste pour— comme ça quoi. J’suis la première à détester la team XY alors j’vais pas te pousser à tenter un truc avec l’un d’entre eux. Franchement, toi et moi devant Love Actually avec des bonbons et un super vernis, c’est pas carrément mieux ? » — elle ajoute un grand sourire, lève le pouce en l’air mais dans son regard, on peut y lire une expression sincère ; Yoko ne lâcherait pour rien au monde son amitié avec Primrose. Trop importante, trop nécessaire à son bonheur quotidien comme l’oxygène dans l’air, elle préfère cesser de l’embêter sur ce Will Turner dont elle aura oublié l’existence la semaine suivante plutôt que de perdre son amitié si précieuse — il faut plus qu’un mec pour briser ce lien, non ?
XX > XY

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Message(#) Sujet: Re: #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko #66 There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you ஐ Yoko - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2019 - 22:05



 
Yoko & Primrose

There are two type of pain, one that hurts, and the other that changes you
Yoko est pure et innocente, ça fait évidemment partie des choses que j’apprécie chez elle, parce qu’en sa présence, je peux être quelqu’un d’autre et arrêter de penser à cette personne que je suis un peu malgré moi, certains jours. Je suis la première à clamer haut et fort que j’assume mes choix de vie et que j’en suis très heureuse mais parfois, l’image que me renvoie l’image provoque ce même dégoût que j’ai eu tant de mal à effacer quelques années plus tôt. Dans ces moments-là, je me demande si j’accepte réellement mes choix ou si j’ai juste appris à vivre avec. Je crois qu’il est juste plus simple d’éviter de me retrouver face à mon reflet et c’est ce que je fais, la plupart du temps, désireuse d’éviter des questions auxquelles je n’ai pas forcément de réponses. Et pour ce qui est d’avoir une autre image que celle de la prostituée, Yoko m’aide énormément par sa simplicité, ses plaisanteries et l’absence de jugement dans ses yeux. Elle sait et pourtant elle ne m’en a jamais tenu vraiment rigueur, elle ne m’a jamais traitée différemment et c’est une véritable bouffée d’oxygène dans un quotidien qui n’est pas toujours aussi rose que j’aimerais le laisser entendre. « Les désirs de mademoiselle sont des ordres. » Sortant de la bouche d’une fille telle que Yoko, cette envie de fourrure rose sur les menottes est tout sauf érotique, on dirait une gamine de quatre ans qui les demande juste parce que « tu comprends, c’est fluffy », en tout cas, je ne serais pas étonnée d’apprendre que c’est comme ça qu’elle justifie cette demande. En plus, l’idée de me retrouver enchainée à Yoko ne me déplait pas tant que ça – même si pendant toute une semaine, ce serait sans doute un peu excessif –, je suis sûre que ce serait un nouveau prétexte pour beaucoup trop rigoler. Nous sommes clairement parties pour nous manger tous les poteaux qui seront sur notre passage, le tout en gloussant comme des pintades, de bonnes vacances en perspective. Si en plus ce voyage peut donner à mon amie la rage nécessaire pour venir à bout de ses séances de kinésithérapie, alors ça en vaut définitivement la peine. J’ai tellement hâte qu’elle puisse danser comme avant, elle m’en parle tellement souvent, je sais qu’être coincée sur ce canapé pendant les prochains jours va être une véritable épreuve pour elle. Tous les moyens sont bons pour lui remonter le moral, y compris l’idée du pochoir licorne. Même si je dois parcourir tout Brisbane pour en trouver un, je suis certaine d’y parvenir, parce que la voir aussi enthousiaste suffit à mon bonheur. « Tu feras fureur avec ta licorne et ton signe Avengers, tout le monde te demandera des photos et des autographes, on pourra même créer notre entreprise de customisation de plâtre ! » Après la carrière sur YouTube, ça peut aussi être une excellente source de revenus. « On l’appellera Yorose… Ou pas, c’est moche… Primko ? » Je suggère le plus normalement du monde. Mes yeux brillent d’excitation devant ce nouveau projet qui ne verra, bien sûr, jamais le jour.

Je n’ai pas fini de rire dans les jours à venir puisque la perspective du rencard de Yoko promet encore une fois de merveilleux rebondissements qui ne vont pas manquer de rallonger mon espérance de vie. Il suffit de voir la manière dont elle prend la nouvelle de sa prochaine sortie avec ce garçon qui n’a pas l’air mal du tout, soit dit en passant. Encore un qui va remettre en question son orientation sexuelle et finalement préférer les garçons après un rencard plus que raté. Mais mieux vaut éviter de donner cet argument à ma meilleure amie pour qu’elle tente de bien se comporter envers lui, je pense qu’elle considérerait presque l’idée de dégoûter tous les garçons de la gente féminine comme un service rendu à l’humanité. « Relax ! C’est dans longtemps dix ans, il peut se passer plein de choses pendant toutes ces années. » Je doute fort que d’ici-là Yoko se balade toujours avec un sac-à-dos aux couleurs de l’arc-en-ciel des T-shirt de super-héros et des chaussettes dépareillées, mais je peux évidemment me tromper, barrée comme elle est, elle se retrouvera sûrement à customiser son déambulateur d’une manière stylée qui fera pâlir d’envie tous les petits vieux de la maison de retraite. J’aurais sûrement dû lui suggérer cette idée, d’ailleurs, au lieu de repartir sur le sujet Will que j’espérais pourtant pouvoir éviter, faute d’avoir plein d’informations à partager sur lui et surtout désireuse de ne pas lui mentir davantage, le peu que j’ai fait me parait déjà bien trop énorme. Je sais que ça n’aura sans doute aucune incidence, parce que je suis transparente aux yeux de Clément et que cette histoire sera désormais complètement oubliée, mais malgré tout, je culpabilise de ne pas avoir dit toute la vérité à Yoko. « Non, j’en sais rien… Je ne sais même pas s’il est hétéro. Je suis sérieuse quand je te dis qu’il ne s’est vraiment rien passé entre nous, il a un petit truc spécial, c’est tout. » Spécial et surtout non identifié. Je ne sais pas pourquoi sa présence me fait cet effet-là et j’aimerais bien que ma tête parvienne à supprimer cette impression qui se rappelle à moi à chaque fois que je me retrouve en sa présence. Aussi mignon et gentil soit-il, Clément n’est pas du tout fait pour moi, je le sais et j’ignore pourquoi je n’arrive pas à me le sortir de la tête. « La perfection. » J’affirme lorsque Yoko résume la parfaite journée que nous passons toutes les deux. J’ai l’impression que c’est avec la jeune fille que j’ai vécu les plus beaux moments de ma vie d’étudiante, que ce soit durant les soirées que nous avons partagées, dans son studio ou dans le mien pour des journées ou soirées filles toujours très réussi ou même pour la réalisation de toute autre lubie loufoque dans laquelle nous nous lançons toujours sans trop nous poser de questions. Les souvenirs que j’ai de Yoko sont toujours plein de joie et de rire, j’espère sincèrement que malgré son accident, elle parviendra à conserver cette petite étincelle qui la caractérise et qui fait d’elle la fille fantastique pour qui j’éprouve une affection et une admiration sans limite. Le film se poursuit sans que nous y prêtions réellement attention, continuant à discuter toutes les deux de tout et de rien en mangeant beaucoup trop de sucreries. Cette journée est parfaite. J’ai la meilleure amie du monde.

Fin

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