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 The hour of truth (Johlie #7)

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Message(#) Sujet: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyVen 24 Mai - 21:59


The hour of truth.
Johlie.
Le retour à Brisbane a été plus facile que tu ne l'avais imaginé. Après de longues heures passées dans trois avions différents et deux taxis, vous voilà enfin arrivés dans la maison de la rouquine. Il est tard, plus de minuit. Vos valises trainent dans le salon tandis que Charlie et toi, vous rejoignez directement le lit afin de rattraper, une fois encore, les heures de sommeil qui vous manquent. Ces quinze jours de voyage n'auront pas été reposant mais ce n'était pas le but non plus. T'as découvert une fois de plus des gens formidables. Des gens vrais, sincères. Ça change des personnes que tu côtoies parfois dans cette ville. Là-bas, ils n'ont presque rien de ce que vous posséder ici et ils semblent bien plus heureux que la moitié des brisbaniens. Tu garderas un merveilleux souvenir de ce voyage. Surtout parce que tu l'as fait en compagnie de Charlie, cette fille qui fait battre ton coeur malade depuis un peu plus d'un mois déjà. T'as été heureux de partager ce voyage avec elle. Votre retour en Australie ne sera pas certainement pas aussi magique que ces quinze jours passés à l'autre bout du monde. T'as un mauvais présentiment. Tu ne saurais dire pourquoi exactement.
Le lendemain, tu te réveilles aux alentours de neuf heures. La nuit fut courte et loin d'être répatrice. Malheureusement, le décalage horaire est très présent. Charlie dort encore à poings fermés. Tu te lèves sans faire trop de bruits en attrapant tes fringues qui ont volés au pied du lit en te déshabillant hier soir. Tu profites de se levé matinal pour aller prendre une douche rapide. Après vingt-quatre heures de voyagen c'est plus que nécessaire. Puis, tu te rhabilles avec les mêmes fringues que la vielle et vient te servir en grand café. Tu jettes un regard à ta valise. Il va falloir la ramener chez toi mais en moto, ça va être compliqué. T'appelles donc un taxi afin de rentrer chez toi. Une petite boule au ventre, t'espères retrouver Maddie là-bas. Suite à votre dernière conversation, tu sais que ta coloc et amie souhaite trouver un logement à elle, ne serait-ce que pour te laisser un peu plus d'intimité avec Charlie. Idée stupide. Tu ne veux pas qu'elle parte de chez toi Maddie. Il le faudra bien un jour pourtant. Elle devra poursuivre sa vie de son côté. La simple évoquation de cette idée te fait mal au coeur. Tu t'es habitué à la présence de la brunette dans ta vie et dans ton appartement aussi. Le taxi arrive. Tu te dépêches de grimper à l'intérieur. Il te conduit rapidement devant ton immeuble. Tu pousses la lourde porte de ton appartement, il semble vide. Maddie n'est pas là. Grosse déception. Après avoir vidé l'intégralité de ta valise et tout mis au lave linge, tu files te caler devant la télévision en lançant une partie de jeux vidéos. Le plaisir n'est que de courte durée. On toque à ta porte. Tu soupires mais très vite, le sourire te revient en voyant Sami, l'un de tes amis d'enfance devant toi. Durant une bonne partie de la fin de matinée, vous discutez de tout et de rien. Vous entamez même une partie de jeux vidéos. Tu passes un agréable moment avec ton ami. Hélas, le plaisir est à nouveau de courte durée. Il s'en va, te laissant seul chez toi. Toujours pas de nouvelles de ta colocataire. Petit pincement au coeur qui se fait ressentir lorsque tu penses à elle. Tu décides de retourner voir Charlie. Elle te manque déjà même si vous avez dormis ensemble.
Cette fois, c'est à pieds que tu regagnes le quartier de Bayside. Ça revient cher un taxi à force et t'es loin de rouler sur l'or. Devant chez Charlie, ta moto est toujours là. T'as hâte de remonter sur elle et de foncer dans les rues de Brisbane avec ta deux roues. Tu pousses la porte de la maison de Charlie. "Charlie ? C'est moi !" Tu viens te servir un verre d'eau après avoir déposé tes chaussures dans l'entrée et ta veste convenablement posée sur le dossier d'une des chaises du salon. La rouquine a une bonne influence sur toi, tu te mets à ranger tes affaires. Qui l'aurait cru ?! Tu t'assois sur le canapé en jetant un regard sur ton cellulaire. Toujours pas de message de ta colocataire. Ça commence à t'inquiéter tout ça mais tu ne le montrera pas à ta petite amie. Ça a déjà jeté un froid avant votre départ lorsqu'elle a su que Maddie et toi couchaient ensemble autrefois.


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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyLun 3 Juin - 15:48


The hour of truth

@John Williams

Il a rencontré Léo, ils ont voyagé ensemble, elle lui a ouvert sa maison et son coeur, et voilà comment il la remercie. Il couche avec une prostitué de quinze ans sa cadette comme il couche avec un autre morceau de chair fraîche le soir venu dans un autre lit. La jeune australienne s’en veut d’être si … elle … si naïve, si ignorante de la réalité du monde, si inexpérimentée en relations humaines. Elle connaît beaucoup de personnes mais beaucoup moins font réellement parti de sa vie. Elle confierait son âme à peu de personnes et elle pensait réellement que John en faisait parti vu qu’il lui avait déjà dérobé le coeur. Elle est si jeune, si innocente, alors que lui en est tout l’opposé. Elle a apparis à vivre avec ses petits défauts, ses manies et ses attitudes qu’elle n’aime pas forcément mais qu’elle arrivait à tolérer sans problème. Jusqu’à aujourd’hui du moins. Elle rentre chez elle la tête entre les épaules, la musique beaucoup trop forte dans ses écouteurs. Charlie n’entend pas la voiture klaxonner comme une furie lorsqu’elle traverse la route sans regarder, elle n’entend pas non plus aboyer le chiens des voisins lorsqu’elle arrive chez elle.
Elle sait qu’il va rentrer ce soir, qu’il va garer sa moto dans l’allée et qu’il va balancer ses chaussures dans l’entrée avant de prendre une bière sans dessous de verre, ce qui va inévitablement marquer le plan de travail en bois. Il ne nettoiera pas, elle le fera quelques minutes plus tard comme elle le fait toujours, juste après avoir rangé ses chaussures à côté des siennes dans l’entrée. Parce que c’est comme ça qu’ils fonctionnent apparemment. La rousse pousse la porte d’entrée dans un long soupir, les pas lourds, les mots de Primrose encore gravés dans sa tête. Il a couché avec elle. Les rôles auraient pu être échangés, elle aurait pu être le coup d’un soir et Primrose sa copine. Mais Primrose n’aurait jamais cautionné tout ce que Charlie cautionne. Primrose aurait su que quelqu’un qui renverse une personne et se fait pardonner en payant ses frais d'hôpital pour mieux coucher avec ensuite, ce n’est définitivement pas une bonne personne.
Perdue entre colère et incompréhension elle ne sait pas quoi penser de la situation. Il a ses torts, de très gros torts même, mais n’en a-t-elle pas elle aussi ? Elle n’est pas la blanche colombe que tout le monde voit en elle … Lui est tout sauf la brute qu’il tend à être. Alors elle retourne finalement dans la cuisine, heureuse qu’il ait rangé ses chaussures et pris autre chose qu’une bière. Ces détails la calment quelque peu. Villanelle se contente donc de lâcher la bombe sans pincettes, parce qu’elle n’en a de toute façon pas le temps ni l’envie. « Qui est Primrose pour toi, John ? » Elle reste neutre, pas froide pour autant. Sa réaction variera du simple au double selon la réponse de son petit ami … S’il l’est toujours.
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyMer 5 Juin - 22:39


The hour of truth.
Johlie.
En arrivant chez Charlie, tu ne t'attends pas le moins du monde à ce que votre relation en prenne un coup. En amour, tu n'es pas l"homme le plus doué. Des erreurs, t'en fais tout le temps. Tu n'as jamais voulu assumer ce qu'il s'est passé avec Paola quelques jours après t'être mis en couple avec Charlie. Tu ne sais vraiment pas ce qui t'es passé par la tête ce soir-là. C'était une erreur, tu le sais bien. Une monstrueuse et grossière erreur. Mais s'il n'y avait qu'avec la sicilienne que t'avais fauté. Non, il y a cette fille aussi. Une strip teaseuse à peine plus âgé que Charlie, ou plus jeune que la rouquine. T'en sais rien, tu ne le lui as pas demandé. À vrai dire, lorsque tu retrouves cette fille , ce n'est absolument pas pour parler. T'ignore pour quelle raison tu fais ça. C'est sûrement dans tes gênes. Après tout, ton père s'est lui aussi envoyer en l'air avec des prostituées. Toi qui a toujours refusé de devenir comme ton géniteur, finalement tu lui ressembles plus que tu ne l'aurais souhaité. Tu n'as jamais voulu faire souffrir Charlie. La rouquine est tout l'opposé de la personne que tu es. Elle est douce, calme, gentille. C'est toi le méchant dans l'histoire. Tu ne la mérites pas. Elle devrait simplement te quitter sans plus attendre, te piétiner comme tu as piétiner son coeur ainsi que ses sentiments.
La fin de matinée et le début d'après-midi se passent relativement bien. Avachi dans ton canapé, tu passes un agréable moment en compagnie de l'un de tes plus vieux amis. Rares sont les amis que tu conserves durant des années. Il y a Cian, Sami qui sont tes amis depuis le lycée. Les autres sont plus récents. Ce moment passé avec Sami t'as clairement fait du bien. Il est l'heure de se dire au revoir. Ton ami s'en va. Toi, tu t'apprêtes à retourner chez Charlie. L'après-midi est déjà bien avance, l'heure du gouter est passé. Oui, à presque quarante ans, tu penses encore au gouter. Tu ne le rate jamais même si tu manges à dix-huit heures, c'est pas grave. Le gouter c'est sacré. C'est à pieds que tu rejoins Bayside et, plus précisément, la maison de ta petite amie. Plus t'approches de cette maison et plus ton coeur se met à battre rapidement. Tu ne sais absolument pas pourquoi. T'as un mauvais pré sentiment. De toute façon, depuis ton retour au bercail, t'as cette impression qu'il va se passer quelque chose de mauvais. Entre Charlie et toi certainement. Ou peut-être entre Maddie et toi. Malgré tout, tu opterais plus pour la fin de ta relation avec la rouquine. Ça te parait plus logique bien que tu n'ai pas envie de quitter la demoiselle.
Te voilà chez Charlie. Baskets rangés dans un coin de l'entrée. Ta veste soigneusement posé sur l'une des chaises du salon. Tu viens te prendre un verre d'eau. Toute cette marche, t'as donné soif. Charlie te rejoint à la cuisine. Silencieuse, pas un mot ne s'échappe de ses lèvres. Et n'est même pas venue t'embrasser ou te sauter au cou en te voyant revenir chez elle. Il y a un problème, c'est certain. La jeune femme n'est pas comme d'habitude. Assis sur le sofa, tu vérifies son cellulaire. Rien. Ni appel, ni message. Soudainement, des mots sortent de la bouche de Charlie. « Qui est Primrose pour toi, John ? » Tu ne comprends pas ce dont elle te parle. Tu ne connais absolument pas de Primrose. Ton regard se pose sur celui de la demoiselle. Elle a le regard froid, comme si tout son amour pour toi s'était évaporé en une après-midi. "Primrose ? Jconnais pas de Primrose !" C'est vrai. Tu ne connais personne sous ce nom-là. Tu ne comprends pas où elle veut en venir. Que s'est-il passé cet après-midi ? Tu te lèves et prends la main de Charlie dans la tienne. "Qu'est-ce qu'il y a ? Il s'est passé quoi pendant cet après-midi ?" Ton coeur s'affole, il bat vite. Très, trop, vite. Tu redoutes sa réponse et, surtout, la fin de cette conversation. T'es pas certain qu'elle soit encore ta copine à l'heure actuelle. "C'est Léo ? Il essaie de nous séparer ?" Bizarrement, c'est la seule personne que tu vois capable de faire une telle chose. Paola aussi peut-être mais il te semble qu'elles ne se connaissent pas avec Charlie.


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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyJeu 6 Juin - 1:03


The hour of truth

@John Williams

Le déni n’est pas quelque chose que Charlie avait prédit. Elle espérait des excuses, des explications, et qu’on passe à autre chose. C’est tout ce qu’elle souhaitait, de passer à autre chose. Elle priait pour que ce ne soit qu’un énorme quiproquo, une énorme blague peut être aussi. Or les paroles de John ne l’appaisent pas et puis au contraire, elles l’énervent. Elle est devenue une adulte l’espace d’une journée, elle n’a plus foi en l’avenir ni en personne, elle pense que tout le monde veut son mal et que cela ne changera jamais. « Joue pas au con Williams. » “arrête de jouer au con” aurait été plus juste, parce qu’il joue au con avec elle depuis le premier jour, depuis la première heure même. Cependant Charlie reste Charlie, même énervée, fatiguée, à bout de force et à bout de nerfs. Elle lui accorde une dernière chance, une seule ouverture. Peut être ne connaît-il pas le vrai nom de Primrose, ou peut être que c’est elle qui ne connaît pas le vrai nom de l’étudiante. « Une prostituée de 24 ans que t’as payé pour baiser, Williams. 1m60, yeux bleus, cheveux châtains. Désolée j’ai pas sa taille de bonnet sous le coude, je lui demanderai la prochaine fois qu’elle me raconte que mon petit ami couche avec elle. » Cette fois ci ses paroles sont acerbes, mauvaises. Elle a été blessée, l’attaque reste sa seule défense désormais. Pour une fois dans sa vie, elle n’a pas envie de pleurer alors que le ton est clairement monté. Elle n’a plus envie d’être faible face à lui, plus jamais. Cet homme l’a trompé, dans tous les sens que ce mot peut avoir. Léo avait raison, il ne la mérite pas, et pourtant elle n’a pas une grande estime d’elle même. Cependant elle arrivait encore à se contenir jusque là, l’espoir faisant encore parti d’elle. Mais s’il commence à parler de Léo, de son Léo, elle ne pourra pas garder son calme bien longtemps. Elle s’énerve aussitôt, comme si quelqu’un venait d’insulter la mère de Norman Bates face à Norman lui même. Bad idea. « Ne t’avise pas de prononcer son prénom. Jamais. Il n’y est pour rien, t’es juste un connard. Tu t’es mis dans la merde tout seul, t’as pas intérêt à rejeter la faute sur qui que ce soit. Et surtout pas sur lui. Jamais. »
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyJeu 6 Juin - 10:10


The hour of truth.
Johlie.
Tu ne comprends pas. Tu ne connais aucune demoiselle prénommée Primrose. Tu ne comprends pas de quoi Charlie veut parler mais à en juger par le ton froid et sec de sa voix, tu sait qu'elle n'est pas là pour rigoler. Apparemment, durant votre séparation de l'après-midi, il s'est passé quelque chose. Tu ne peux t'empêcher de penser que c'est Léo qui a cherché à te causer du tort. Lors de vore première entrevue, le courant n'est pas tellement bien passé avec le meilleur ami de la rouquine. Ça ne pouvait en être autrement. Tu te doutais bien que le garçon ne sauterait pas de joie à l'idée que sa meilleure amie puisse sortir avec un homme de quarante ans. Presque quarante ans, à deux ans près. Là, il n'est pas question de Léo. Il s'agit de Charlie et toi et de cette Primrose. « Joue pas au con Williams. » C'est la première fois que la rouquine t'appelle par ton nom de famille. Ça va barder pour toi. Au plus profond de ta mémoire tu cherches qui est cette demoiselle mais non, tu ne vois pas. Elle doit confonfre ou bien te faire une farce. Ou c'est ça. Ça ne peut qu'être ça. « Une prostituée de 24 ans que t’as payé pour baiser, Williams. 1m60, yeux bleus, cheveux châtains. Désolée j’ai pas sa taille de bonnet sous le coude, je lui demanderai la prochaine fois qu’elle me raconte que mon petit ami couche avec elle. » La description que la jeune étudiante te fait de cette Primrose te déclenche une petite lumière au cerveau. D'un coup, ça te revient en mémoire. Enfin, s'il s'agit bien de la jeune femme à laquelle tu penses. Tu ne la connais pas sous le nom de Primrose mais plutôt sous le pseudonyme de Poppy. Charlie est blessée, énervée et la colère se lit sur son visage. Ça te crève littéralement le coeur qu'elle vienne de découvrir cela. Tu n'as aucune excuse, aucune. Ce n'est nullement la faute de Charlie. C'est toi. Ça vient de toi. Tu avais tout pour être heureux avec la jeune étudiante, néanmoins, dès que tu touches le bonheur du bout des doigts t'arrive toujours à faire quoi que ce soit qui pourrait te faire du tort. À toi et à la personne avec qui tu partages cette parenthèse de bonheur. Peut-être que ce n'était que ça au final Charlie et toi, une parenthèse de bonheur dans ta vie merdique. "Je vois de qui tu parles .. Mais jla connais pas sous ce nom là.." En soit, la rouquine doit probablement s'en foutre du nom sous laquelle tu connais la jeune prostituée. Les faits sont là et sont loin de jouer en ta faveur. Tu savais que cette relation n’excéderait pas trois mois. T'aurais dû parier là-dessus. "Je n'ai aucune excuse Charlie. Et j'ai pas l'intention de m'en chercher. Mais saches que ça ne vient nullement de toi, c'est moi le problème. Jdétruit la moindre once de bonheur que je touche du bout des doigts." Ca y est, Charlie va te détester. Tu t'attends déjà à ce qu'elle te chasse de sa vie ainsi que de sa maison. Tu tentes une approche vers la jeune femme. Tu n'as pas pour habitude de perdre la face, surtout pas devant qui que ce soit. Le seul moyen que tu connaisses pour reprendre le dessus c'est la défense. Mais quelle bien mauvaise idée que de s'en prendre à Léo, le meilleur ami de Charlie. « Ne t’avise pas de prononcer son prénom. Jamais. Il n’y est pour rien, t’es juste un connard. Tu t’es mis dans la merde tout seul, t’as pas intérêt à rejeter la faute sur qui que ce soit. Et surtout pas sur lui. Jamais. » La jeune femme ne semble pas prête à ce que tu déverses ton venin sur le jeune garçon. Lorsque tu as fait sa connaissance au bar, t'as bien vu à quel point tous les deux sont proches. Ça ne t'étonnerais pas qu'ils puissent coucher ensemble de temps à autre. À moins qu'ils n'aient une très grande complicité tous les deux. Une petite pointe de jalousie s'empare de toi en pensant à cette amitié qui te lie à Lisbeth. Certes, elle est ta meilleure amie mais vous n'êtes pas aussi proche. Encore une fois, c'est ta faute. T'as toujours eu du mal à te confier à qui que ce soit qui fut proche de toi. Charlie est en colère après toi. Elle en a tout à fait le droit, ça en est même légitime. Tu ne sais même plus quoi répondre mais pas question de la laisser te rabaisser. Pourtant, tu le mériterais. "Et pourquoi pas  ? Je suis sûr qu'il doit bien me casser du sucre sur le dos quand jsuis pas dans les parages !" Et si ce n'est pas le cas, ça le sera à partir du moment où sa meilleure amie lui avouera ce que t'as fait. Si Charlie souhaite hausser le ton devant toi, alors toi aussi. Elle ne sait probablement pas à qui elle a à faire. "Faudrait peut-être te poser des questions Charlie. Si je suis allé voir ailleurs c'est que je n'obtenais pas ce que je désirais avec toi." Encore une grosse erreur de t'en prendre à elle. T'es en faute, tu ne devrais pas jouer au malin. Debout, face à Charlie, les yeux noirs, tu ne la lâches pas du regard. Pas question de perdre la face ! "Remet toi un peu en question !" Craches-tu de nouveau en sentant ton coeur se serrer d'avantage.

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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyJeu 6 Juin - 14:08


The hour of truth

@John Williams

Le ton monte, les mots fusent et celui qui sera le plus blessant des deux gagnera la manche. Il ne s’agit plus que de ça désormais, gagner face à celui qui lui fait face, face à sa moitié. Ou ce qui devait l’être en tout cas. Comment peut-elle encore considérer John comme sa moitié alors qu’il la trompé avec une fille de vingt quatre ans ? Vingt quatre. Sans remords, sans regrets, sa seule excuse semble être qu’ils ne la connaissent pas sous le même nom. Vraiment ? C’est vraiment la seule chose qu’il a à dire pour sa défense ? « Tu penses vraiment que le nom change quelque chose à ce que tu as fait ? T’avais pas besoin de connaître son vrai nom quand tu couchais avec elle. Ni avec moi d’ailleurs. » Il tente ensuite une approche plus subtile, le fameux c’est pas toi c’est moi. S’il est celui qui rompt avec elle Charlie se mettra réellement dans une colère noire, c’est elle qui lui reproche tous les maux de la Terre, pas l’inverse. « C’est moi le problème. » Répète-t-elle en imitant John, faisant d’horribles mimiques avec une voix nasillarde. « Bien sûr que c’est toi le problème. Tu couches avec des filles à peine sorties de l’adolescence, et j’suis sûre que Primrose est la seule à avoir eu le courage de venir me le dire. Les autres doivent aussi avoir fini leur journée à l’université au moment où on parle. » Pitié, faites qu’elle ai tort.

Le problème avec John c’est qu’il s’est surtout aventuré sur la pente glissante de s’en prendre à Léo. Charlie peut (trop) aisément pardonner les gens qui lui font du mal, mais il s’obstine à vouloir mettre la faute sur son meilleur ami. Elle ne pourra jamais lui pardonner, surtout qu’au lieu de faire marche arrière il ne fait que remuer le couteau dans la plaie, encore et encore. « Tu l’as vu qu’une seule fois et tu penses réellement le connaître, t’es vraiment con. » Charlie a passé les neuf cent derniers jours de sa vie avec lui, et si elle n’avait pas fait l’erreur de connaître John elle aurait aussi passé les quatre vingt dix derniers à ses côtés. « Il est celui que tu n’auras jamais été pour moi. Tu veux que je remette quoi en question ? Excuse moi d’avoir été là pour toi à chaque fois que tu chialais, excuse moi d’avoir essayé de régler les moindres de tes problèmes, excuse moi d’avoir essayé de te faire sortir de ta grotte nauséabonde. Oh, et par dessus tout, excuse moi d’avoir été ta chaire fraîche du moment. C’est tout ce que j’étais de toute façon, hein ? » De la chaire fraîche ambulante qu’il n’y a pas besoin de mettre au frigo pour la conserver, laissez la juste gambader dans les rues de Brisbane et elle en sera heureuse, vous pourrez ensuite la déguster le soir venu. Le processus peut recommencer à l’infini, jusqu’à ce qu’elle atteigne vingt cinq ans, c’est la date de péremption avant de devoir se mettre en quête d’une autre chaire. « Tu penses vraiment que je m’amusais avec toi ? J’ai été voir Léo le premier jour de notre relation, et on a couché ensemble. On s’est sacrément amusés tous les deux au pieu, comme on le fait toujours, et comme ça n’arrive jamais avec toi. » Les mots sont bas, sans fondement, sans argument. Peu importe, il ne s’agit pas d’un combat de politique. Désormais elle souhaite seulement lui faire mal comme il lui a fait mal, quitte à révéler le seul secret qu’elle souhaitait garder pour elle. Charlie pensait être la grande fautive de l’histoire, celle qui avait trompé le pauvre John. Elle s’en voulait énormément, cela la rongeait de l’intérieur. John a fait la même erreur, mais cela ne semble pas du tout l’affecter, au contraire il prend ça comme un défi. Quel homme horrible.
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyVen 7 Juin - 19:23


The hour of truth.
Johlie.
Ça y est, c'est terminé. Les effusions dégoulinantes d'amour, les mots doux. C'est terminé tout ça. Le ton monte, les cris fusent à travers la pièce. Charlie sait tout, ou presque. Elle n'est au courant que de ce qui a pu se passer entre Primrose et toi, si vous parlez bien de la même personne. Jamais tu n'aurais pu te douter qu'un jour celle qui partage ta vie depuis deux mois puisse être au courant de ça. Tu ne parviens pas à mettre un mot sur cette faute. Tu n'as aucune excuse. Tu n'avais aucune raison de faire ce que t'as fait. T'avais tout ce qu'il fallait avec Charlie, et plus encore. Peut-être est-ce dans tes gênes. Ton paternel était accro aux prostituées. On ne peut pas dire que ça te plait de reproduire les mêmes erreurs que ton géniteur. Au moins, toi tu ne frappes pas Charlie mais ce que tu lui as fait c'est tout aussi horrible. Debout, face à la rouquine, tu ne lâches pas son regard. T'es pas certain que vous soyez encore un couple à l'heure actuelle ou simplement de manière officieuse. « Tu penses vraiment que le nom change quelque chose à ce que tu as fait ? T’avais pas besoin de connaître son vrai nom quand tu couchais avec elle. Ni avec moi d’ailleurs. » Elle a raison, t'en avais pas besoin. Tu ne lui as pas demandé, c'est elle qui te l'a donné au cas où tu aurais envie de remettre ça avec elle. Et tu ne t'ai pas priver pour recommencer à plusieurs reprises. Sur le moment, tu ne réfléchis jamais. C'est toujours après coup que ton cerveau se met en marche, te montrant ainsi les conséquences de tes actes. « Bien sûr que c’est toi le problème. Tu couches avec des filles à peine sorties de l’adolescence, et j’suis sûre que Primrose est la seule à avoir eu le courage de venir me le dire. Les autres doivent aussi avoir fini leur journée à l’université au moment où on parle. » Charlie te fait bien rire. Elle est plus jeune que Primrose donc, elle fait, elle aussi partie de ces adolescentes avec qui tu couches selon. "Tu veux leur nom ? Attends, j'ai une meilleure idée, viens, je t'emmène à l'université et je te montrerais avec qui j'ai couché. Y'a peut-être même certaines de copines de cours." Intérieurement, tu ne fais pas le malin. Tu refuses de lui montrer une quelconque faiblesse de ta part, alors tu préfères jouer aux cons, comme elle dit si bien. Ça te ressemble plus. "Tu m'fais rire tu sais ? T'es plus jeune que cette fille donc toi aussi t'en ai une d'adolescente. Et ça ne semblait pas te poser de soucis quand on couchait ensemble T4avais même l'air plutôt d'accord.!" Clairement, tu t'enfonces. Si elle vient te coller une gifle, tu ne viendras pas pleurer. Tu l'auras bien cherché. Tu n'as jamais couché avec aucune autre étudiante. Les autres sont certes plus jeunes mais Charlie et Prim ont été les deux seules étudiantes avec qui tu as passé la nuit. Ou plus que ça dans le cas de la rouquine.
Honnêtement, t'en prendre à Léo fut une très mauvaise idée. T'aurais pu t'en prendre à n'importe qui d'autre mais pas à lui. On ne touche jamais aux meilleurs amis. Tu serais le premier à mordre la personne qui oserait s'en prendre, de manière gratuite ou non, à Lisbeth. Alors non, on ne touche pas aux meilleurs amis. C'est pourtant ce que tu viens de faire en citant Léo dans la conversation. Évidement, ça n'a pas plus à Charlie. « Tu l’as vu qu’une seule fois et tu penses réellement le connaître, t’es vraiment con. » Que peux-tu répondre à ça ? La meilleure réponse à la bêtise c'est le silence et l'ignorance. Tu te contentes d'hausser les épaules. T'as soudainement envie d'un verre de whisky. Non pas pour oublier cette conversation, simplement pour la supporter. Elle n'est clairement pas terminée. « Il est celui que tu n’auras jamais été pour moi. Tu veux que je remette quoi en question ? Excuse moi d’avoir été là pour toi à chaque fois que tu chialais, excuse moi d’avoir essayé de régler les moindres de tes problèmes, excuse moi d’avoir essayé de te faire sortir de ta grotte nauséabonde. Oh, et par dessus tout, excuse moi d’avoir été ta chaire fraîche du moment. C’est tout ce que j’étais de toute façon, hein ? » Les mots et les cries continuent de fuser entre Charlie et toi. À ce moment précis, personne ne pourrait dire que vous êtes un couple. Vous n'en avez plus l'apparence de toute manière. Charlie joue la méchante. Chaque mot qu'elle te lance se plantent dans ton coeur. Chaque mot te font mal. T'encaisse en silence. Poings serrés, mâchoire crispés, tu ne dis rien pour le moment mais bientôt, tu vas craquer. "Bien sûr que tu n'étais qu'un morceau de chair fraiche. Qu'est-ce que tu croyais ? Que tu serais celle avec qui je finirais ma vie ? Je ne t'ai jamais aimé d'ailleurs, je ne le pensais pas quand je te le dis de toute manière. Tu n'as été qu'une distraction." Si elle souhaite être méchante, tu lui montres que toi aussi tu sais l'être. Il faut tout de même que tu te maitrises, tes mots ont tendance à dépasser ta pensée certaines fois. « Tu penses vraiment que je m’amusais avec toi ? J’ai été voir Léo le premier jour de notre relation, et on a couché ensemble. On s’est sacrément amusés tous les deux au pieu, comme on le fait toujours, et comme ça n’arrive jamais avec toi. » Soudainement, tu vois rouge. Quelque part au fond de toi, tu savais que cette relation avec Léo cachait quelque chose. Tu le savais mais tu ne voulais pas l'entendre, ni le voir. T'applaudis des deux mains en lançant regard noir, remplis de haine, envers Charlie. Tout au fond de toi, t'as envie d'hurler, de crier. T'as envie de la détester mais il y a toujours cette part de toi qui est amoureux de cette jeune femme. Même si chaque mot qu'elle prononce te font mal. "Je constate que t'es pas mieux que moi finalement. Tant mieux si c'est un bon coup, je lui souhaite bien du courage pour arriver à te supporter. T'es encore qu'une gamine, j'ai pas de temps à perdre avec toi et tes putains de crises de jalousie alors qu'en fait, tu vaux pas mieux que moi." Enervé comme jamais, il va te falloir plus qu'un verre de whisky pour te faire redescendre. À cet instant, tu la détestes. Tu n'as même plus envie de la voir, ni même de lui parler. Chaussures enfilés, tu t'apprêtes à enfiler ta veste. Ton cellulaire se met à sonner. "Allo ?" Un ton froid et sec, tu décroches. D'un coup, ton visage devient tout blanc. La colère que tu ressentais est redescendu subitement. La dame au bout du fil vient de t'annoncer la pire des nouvelles qui soit. Clairement, tu ne t'y attendais pas. Tu raccroches et te laisses retomber sur la chaise derrière toi. Grand silence. Pas un mot ne sort de ta bouche, rien. Tu fixes un point imaginaire devant toi en tentant de comprends chaque mot que tu viens d'entendre à travers ton smartphone. TA. MERE. EST. MORTE. Tu n'en reviens pas. Non, ce n'est pas possible. Une larme roule le long de ta joue, tu n'as même pas la force de l'essuyer du revers de la main.


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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyVen 7 Juin - 22:13


The hour of truth

@John Williams

Le roi des cons au pays des emmerdeurs. C’est tout ce qui peut qualifier John. Depuis la première heure il n’a toujours été que ça mais Charlie ne voulait pas le croire, elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Vivre dans ce monde de faux-semblants lui plaisait, elle s’y sentait bien, aimée et entourée. La révélation de Primrose a été une rupture brutale, comme si elle venait de tomber de sommet de cette putain de tour de Babylone. Désormais chaque parcelle de John la dégoûte, chacune de ses manies, chacune de ses réflexions. Son coeur lui même devient dégoûtant. Elle lui a tant donné, elle lui a donné son coeur, son âme et son corps. Voici donc comment il la remercie, comment il la traite en retour. Sa corde aurait dû lâcher lorsqu’il a fait ce saut à l’élastique, il aurait dû tomber et ne jamais se relever. Il aurait dû tomber et ne jamais atterrir, être à jamais coincé là où personne n’aimerait l’être à l’image de Tantale. Lui ne peut plus toucher ni eau ni nourriture, John ne pourrait plus jamais toucher toute peau, toute chair. Luxure.

« T'es plus jeune que cette fille donc toi aussi t'en es une d'adolescente. » Ca alors, merci Captain Obvious, qu’aurait bien pu faire cette pauvre écervelé de Charlie si personne n’était à sa place pour lui compter son âge ? Ce n’est pas non plus comme si elle y avait fait référence quelques deux minutes plus tôt mais que ce même Captain not so obvious n’avait absolument rien compris. John n’a jamais été une fusée, elle le sait bien, mais elle espérait au moins qu’il comprenne les bases de la rhétorique. C’était trop lui demander, encore une fois. Comme être fidèle en amour, c’était trop pour lui apparemment. Lui répondre serait comme parler à un mur, mais au moins le mur pourrait servir à cacher des cadavres. John, en plus de ne pas être un mur utile, est totalement superflu à sa vie. Elle aurait dû s’en rendre compte avant, quand on veut se faire passer pour un gros bonhomme on évite d’être le fifils à sa maman en parallèle, ça ne colle pas. Il faut choisir entre être Jason Bourne ou un putain de Norman Bates. « C’est pas moi qui aurait fini en prison à quelques années près par contre. J’espère que t’as pas touché à Molly, elle a une mst qui traîne. » Au fond si, elle l’espère vraiment. Ca lui ferait les pieds un peu.

Charlie change son épée d’épaule, cela ne sert à rien de noyer John sous des mots qu’ils ne comprendrait de toute façon pas. Elle a calmé le ton mais continue de bouillir de l’intérieur. Désormais, les mots seront amers, vifs, et précis. C’est la seule façon pour lui de comprendre qu’il est le dernier des abrutis, qu’il a manqué une belle occasion avec Charlie et qu’elle lui aurait été fidèle jusqu’à sa putain de mort. Ses mots rebondissent dans la maison, s’envolent par la fenêtre pour ne jamais revenir. Elle n’a même pas envie de pleurer et c’est un véritable exploit, comme quand les enfants arrêtent de chialer dès qu’ils voient l’aiguille pour leur vaccin arriver au loin. Rire. Dire qu’elle avait comparé John à un vaccin, alors qu’il est le putain de virus du sida. Son seul regret maintenant c’est qu’elle n’ait pas réussi à lui provoquer un arrêt cardiaque, et c’est pas faute d’avoir essayé. Elle ne se l’avouait pas mais elle savait bien qu’elle ne finirait jamais sa vie avec lui. Elle veut fonder une famille, et d’ici qu’elle ait décidé qu’il est temps pour elle d’avoir des enfants son engin ne fonctionnerait déjà plus. « Le monde n’est qu’une distraction pour toi John, c’est pour ça que quand tu sortiras enfin de ma maison tu seras seul. Encore. » Charlie aura toujours des gens sur qui compter, même les inconnus qu’elle rencontre au musée devant une horrible photo d’araignées ont davantage d’impact dans sa vie que n’en a eu son petit ami.

Les seuls mots que la rousse a du mal à digérer sont ceux visant directement Léo. Il n’a rien fait, a toujours été là pour elle et le sera toujours, tout lui mettre sur le dos n’a aucun sens. John n’a roulé des mécaniques qu’une seule fois en sa présence et il s’est fait écraser comme le militant chinois sur la photo de la place Tiananmen, vous voyez ce que je veux dire. « A bien des niveaux, je pense que les sept milliards et demis de personnes sur cette Terre sont meilleures que toi. » Au delà de le penser très fort, elle sait que c’est vrai. Même sa grand mère qui noyait les chatons était meilleure que lui, moins nocive. Ce que John ne sait pas c’est que le fait de ne l’avoir trompé qu’une seule et unique la rongeait de l’intérieur depuis ce dit jour, alors que lui s’amusait bien à batifoler à droite et à gauche apparemment. Le temps des aveux est passé, celui où elle avait encore le droit de se montrer vulnérable face à lui est aussi révolu. « Compte pas baiser Maddie ce soir, je suis pas certaine qu’elle t'accepteras encore chez elle quand elle saura que tu es la raison pour laquelle elle s’est retrouvée à l'hôpital. » Sourire. Elle est aussi chaleureuse qu’une glacière, et au moins on peut sortir de la glace des glacières. La seule chose qui sort de sa bouche sont des nouveaux mots de haine envers Williams.

Moment dramatique, coup de téléphone, tombe dans le canapé. Son canapé. Va falloir le passer au karsher, ou même le jeter. Oui, le jeter. Le brûler, réciter des psaumes de la Bible à l’envers, ce genre de choses. Sacrifier des bouteilles de ketchup, aussi. « J’espère que c’était au moins un appel pour t’annoncer que t’es séropositif, sinon t’as intérêt à dégager de chez moi avant de te prendre des verres dans la gueule. »

Adieu, agnus dei.


Dernière édition par Charlie Villanelle le Dim 9 Juin - 20:53, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptySam 8 Juin - 23:18


The hour of truth.
Johlie.
Au plus profond de toi, t'as essayé d'enfouir cette relation que t'as entretenu durant quelques semaines avec Primrose. Ça doit bien faire quinze jours que tu n'as plus eu de nouvelles de cette dernière. Et voilà que subitement, elle revient comme une fleur en se permettant de raconter vos frasques à ta petite amie. Il va falloir que tu retournes dans ce club de strip-tease. Cette fois non pas pour coucher avec elle mais pour mettre les points sur les i avec elle. Le ton monte. Les mots dépassent, certainement, vos pensées. Depuis le premier regard posé sur elle, tu savais que quelque chose de fort te lierait à la rouquine. Et depuis le premier véritable jour qui a marqué votre relation, tu savais qu'elle ne serait pas la femme de ta vie. Avant Cape Town, votre relation se passait très bien. Durant le séjour, c'était toujours le cas et puis, trois jours plus tard, c'est le drame. Plus rien ne va. Tout ça, c'est la faute de Primrose qui a ouvert sa bouche alors qu'elle n'aurait jamais dû le faire. C'était à toi de le dire à Charlie. Peut-être ne l'aurais-tu jamais fait, ne trouvant pas le courage d'avouer cette erreur à la rouquine. En fait, une part de toi ne peut s'empêcher de penser que la jeune femme de vingt-quatre ans t'as rendu service. Peut-être est-ce une bonne chose que cette relation se termine ainsi. Une étudiante de vingt-deux ans n'a rien à faire avec un homme de quarante ans, qui pourrait être son paternel qui plus est.
Au fur et à mesure que la soirée passe, tu te rends bien compte que tu ne pourras plus jamais la toucher. Un mal pour un bien. Il y a pleins d'autres femmes prêtes à succomber à tes avances à Brisbane. Et ça, même si ton esprit ne cesse de penser encore et toujours à la même femme. La politesse n'a plus lieu d'être. Charlie essaie de te blesser avec des mots alors toi aussi, tu n'éprouves aucunement le moindre regret de lui sortir ces mots. Qu'importe que ça la blesse encore plus qu'elle ne l'est ce soir. Les regrets c'est pour les faibles. Tu n'es pas faible. Tu t'es toujours débrouillé par toi-même dans la vie. T'as besoin de de personne pour te dire comment agir et comment te comporter. Tu fais les choses comme bon te semble et tant pis si ça blesse une quelconque personne. « C’est pas moi qui aurait fini en prison à quelques années près par contre. J’espère que t’as pas touché à Molly, elle a une mst qui traîne. » Tu ne peux t'empêcher de pouffer de rire face à sa remarque. "Au moins, en prison, je ne te verrais plus. Mais peut-être que j'en ai une de MST. T'y as pas pensé ? Je te rappelle qu'on a déjà baisé sans se protéger !" Tu tentes de lui faire peur mais tu sais d’ors et déjà qu'il faudra bien plus que ça pour éloigner la jeune femme à tout jamais de toi. Décidément, Charlie et toi n'êtes vraiment pas sur la même longueur d'onde. Vous êtes de parfaits opposés en tout point. Elle, la rêveuse. Alors que toi, tu fonces sans réfléchir. Le ton se radoucit. La conversation semble s'apaiser un minimum. Toutefois, les tensions entre Charlie et toi restent très palpables. Tu crèves d'envie de partir. Marcher durant des heures à travers les rues quasi désertes de Brisbane avant de rentrer chez toi, retrouver ta colocataire et pleurer dans ses bras. À cet instant précis, Maddie est la seule et unique personne que t'as envie de voir à tes côtés. « Le monde n’est qu’une distraction pour toi John, c’est pour ça que quand tu sortiras enfin de ma maison tu seras seul. Encore. » Tu pousses un soupir en levant les yeux au ciel. "Mieux vaut être seul que mal accompagné. À quoi bon avoir un balai coincé dans les fesses ? La vie est trop courte pour se prendre au sérieux !" Ainsi est ta philosophie depuis plusieurs années déjà, depuis le jour où l'on t'as diagnostiqué cette foutue maladie au coeur. Charlie a tort. Tu n'es pas seul. Tu n'as certes que peu d'amis mais la vie t'as appris que ça ne servait à rien d'en avoir trente-six puisqu'au final, les trois quart d'entre eux n'en ont rien à faire de toi. Les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main et dans ton cas, cette affirmation est vraie. Il n'y a que peu de personnes en qui tu fais totalement confiance. Même Tim, ton collègue, ne connait pas la moitié de tes secrets. Un ou deux, tout plus. T'en as clairement ras le bol de répondre aux attaques gratuites de la rouquine, tu n'as qu'une seule envie : te barrer de cette maison et le plus tôt sera le mieux. Après ce soir, ton couple avec Charlie ne sera plus qu'un souvenir. Bon ou mauvais, tu ne sais pas encore dans quelle catégorie le placer. « Compte pas baiser Maddie ce soir, je suis pas certaine qu’elle t'accepteras encore chez elle quand elle saura que tu es la raison pour laquelle elle s’est retrouvée à l'hôpital. » Charlie te menace. Et c'est la pire des menaces qui soit. Imaginer perdre Maddie t'es clairement insupportable. Mais imaginer la perdre à cause de Charlie, tu vois rouge. D'une seule enjambée, tu te retrouves à quelques centimètres de la demoiselle, ton bras attrape le sien et le sert fortement. Il ne te faut qu'une minute pour te rendre compte que t'exerces une forte pression sur le bras de la demoiselle. Tu le retires presque aussitôt. "Ne t'avises même pas de lui balancer ce que je t'ai dit ! Je te jure que si tu lui dit ne serait-ce qu'une bride de ce secret, je ferais de ta vie un enfer. Et c'est mon appartement, pas le sien." De toute façon, tu ne comptes pas rentrer tout de suite. T'as besoin de calmer tes nerfs et, malheureusement, le whisky ne te seras d'aucune utilité ce soir. Tu pourrais aller boxer et imaginer que le punching ball c'est Charlie ou Léo. Ouais la seconde option est mieux, tu ne frapperais jamais une fille. "Jvais peut-être aller voir Primrose tiens. Ça fait longtemps que je l'ai pas baisé. Enfin, si t'es d'accord bien évidement !" Le ton de ta voix est ironique. Un humour noir pour lui montrer que quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, Charlie ne parviendra à te faire du mal. Ce qui est faux. Ton coeur est brisé en milles morceaux. Rien à faire qu'elle se mette à chialer. Charlie est la dernière personne qui t'importe ce soir. Qu'en sera-t-il demain ? C'est une excellente question.
Téléphone qui se met à sonner. C'est le drame. L'apocalypse, la fin du monde même. L'infirmière en chef de l'institut dans lequel se trouvait ta mère t'annonce que cette dernière a mis fin à ces jours. Téléphone raccroché, tu sens une larme puis deux qui coulent le long de ta joue. Incapable de bouger, incapable de parler. « J’espère que c’était au moins un appel pour t’annoncer que t’es séropositif, sinon t’as intérêt à dégager de chez moi avant de te prendre des verres dans la gueule. » Tu mets même plusieurs minutes avant de te rendre compte que c'est à toi qu'elle parlait la rouquine. Un regard vers elle, tu ne parviens toujours pas à te lever de cette chaise. Tu lui jettes un regard vide, comme si ton âme venait de quitter ton corps. "Ma mère a mis fin à ces jours .." C'est tout ce que t'es capable de formuler. Ton regard se baisse à nouveau sur le plancher tandis que les larmes continuent de couler le long de tes joues.


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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyDim 9 Juin - 22:38


The hour of truth

@John Williams

Life has taught me that you
can’t control someone’s loyalty.

No matter how good you are to them,
doesn’t mean that they’ll treat you the same.

No matter how much they mean to you,
doesn’t mean they’ll value you the same.

Sometimes the people you love the most,
turn out to be the people you can
trust the least.


Désormais elle n’a plus envie de jeter des objets à la figure de John car il la blesse, mais parce qu’il est le dernier des abrutis fini. Elle se demande bien comment elle a pu sacrifier trois mois de sa vie à ses côtés. Il ne comprend rien de ce qu’elle dit et elle n’est pas certaine qu’il comprenne ses propres mots non plus. « Au moins, en prison, je ne te verrais plus. » Mais vas-y mon bel ami, rien ne te retient. Pense simplement à surveiller tes arrières (au sens propre), et fais toi plein d’amis dans ce monde que tu sembles prêt à rejoindre. « Je crois que j’étais là quand on couchait ensemble Williams, ouais. » Il pourrait y avoir eu quelques micro siestes de ci de là, mais dans la majorité elle s’en souvient, malheureusement. Certains images sont à jamais gravées dans son esprit et se laver les yeux avec de la javel n’y changera rien (cela sûrement utile pour les futures traces de sang sur le sol du salon ceci dit). Charlie lève les yeux au ciel, atterrée par le manque de répartie flagrant de l’homme face à elle. Il se vante d’être le “tall dark stranger all the warnings prepared you for” mais rien chez lui ne semble correspondre à cette description, il est juste un adolescent boutonneux ayant oublié de grandir. La jeune femme, elle, a arrêté de grandir à l’enfance et vit encore dans ce monde de rêves éveillés, espérant encore rejoindre Neverland un jour.

« Mieux vaut être seul que mal accompagné. À quoi bon avoir un balai coincé dans les fesses ? La vie est trop courte pour se prendre au sérieux ! » Donc cette fois ci, mettons nous d’accord, il a recopié les trois premières citations instagram qu’il a trouvé et les a assemblé. Il a sûrement pensé que ça ferait cool et que Charlie n’y verrait que du feu, parce qu'elle n'est qu'un gourdasse sans cervelle assoifée de sexe, c'est bien connu. S’il pensait réellement la blesser avec cette nouvelle pseudo attaque, c’est en vérité tout le contraire qui est en train de se passer car il lui fait ouvrir les yeux sur leur relation. Dans cette métaphore le balais dans le cul pas foutu de faire une sortie au cinéma c’est bien lui, pas elle et la joie de vivre qu’elle incarne. Mieux vaut être seul que mal accompagné, Charlie ne pourra jamais s’y résoudre. La solitude est la seule raison pour laquelle elle a laissé entrer John dans sa vie. Elle ne supporte pas cette dernière, elle ne supporte pas le fait de n’entendre aucun autre souffle dans la maison, qu’elle ne soit emplie d’aucune autre chaleur. Elle est une jeune femme ayant besoin de contact humain, de stimulation, de chaleur, de réconfort. Un peu comme les bébés en somme. Finalement, comme Williams le dit si bien, la vie est trop courte pour se prendre au sérieux, et elle l’est encore plus pour se perdre une nouvelle fois dans d’inutiles explications.

La discussion prend finalement une tournure que Charlie n’aurait jamais pu prédire. Lui qui disait qu’il ne taperait jamais une femme, qu’il ne ferait jamais de mal à une femme … que de beaux mensonges à nouveau. La rousse a le coeur en miettes à cause de ces premiers mensonges mais arrive encore à garder la tête hors de l’eau pour le temps qu’il lui reste à le supporter. Pour cette nouvelle valve de mensonges, elle n’aurait jamais cru qu’il en viendrait à la violence avec elle. Il finira peut être bien en prison un jour finalement. La jeune femme, qui n’aurait jamais prédit ce geste, le laisse s’avancer plus intriguée qu’autre chose. Lorsque le piège se referme sur elle, il est trop tard. La main de John entoure son avant bras avec une aisance presque aussi déconcertante que la violence de son geste. Son membre est compressé, étouffé, encerclé et immobilisé. Il lui fait mal mais elle n’a pas la force de crier, pas le temps non plus. La seule réaction instinctive qu’elle a c’est de froncer les sourcils et d’ouvrir la bouche, mais aucun mot ne semble oser en sortir.
La seule raison pour laquelle elle ne dit rien, ni n’ose bouger un cil, c’est qu’elle a peur. Elle a peur d’être une de ces femmes battues qu’on voit sur les affiches dans les rue, qu’on voit dans les interviews et qu’on ne peut s’empêcher de plaindre tout en pensant au fond de nous même qu’on est heureux de ne pas avoir été à leur place. Si elle n’avait pas fait sa maligne devant lui, rien ne serait arrivé, son bras ne porterait pas les marques de sa main non plus.
Enfin libérée de son emprise, son instinct la fait reculer de quelques pas. La rousse est coincée dans le coin de sa cuisine ; foutue mise en place. Ces mots sur Primrose ne sont même pas analysés par Charlie, elle n’en a plus rien à faire de ce qu’il pourra lui dire. Il agit comme si rien ne s'était passé mais cette fois ci il est allé trop loin. Pourtant … pourtant sa rage n’arrive pas à être mise au silence. Elle ne devrait pas, elle devrait se taire et se tirer de sa propre maison, mais elle a besoin de lui dire une dernière chose. « Tu vaux pas mieux que ton père. T'es comme lui. » Lui qui se vantait tant d’avoir échappé au modèle paternel, il n’en est qu’une pâle copie se voilant la face. Si Charlie avait pu cracher du venin, bon sang qu’elle l’aurait avec plaisir.
Pour une dernière fois, elle ose relever les yeux vers lui et soutenir son regard. Elle l’a tant aimé, désormais il ne sera plus question que de haine.

***

Putain. Fallait qu’elle choisisse le bon jour pour mourir celle là, à croire que toute la famille Williams a choisi de faire de la vie de Villanelle un enfer. Et lui, il est en larmes dans son canapé. L’image du grand méchant loup est bien loin derrière et … bordel, c’est Charlie. Elle ne peut pas s’empêcher d’avoir de la peine pour lui, malgré tout le mal qu’il lui a fait et tout le mal qu’il continuera de lui faire. Il a besoin d’elle cet abruti, et la jeune femme ne pourrait pas abandonner un chien blessé en plein rue, même s’il tente de la mordre (et qu'il a la rage)
Le coeur lourd, elle souffle une dernière fois pour se donner du courage et tâtonne dans ses armoires pour trouver un paquet de mouchoir. Tremblante et prête à tomber à tout moment, elle tente de garder une allure digne et s’approche de John sans un mot tout en lui tendant la boîte. Il pourra sécher ses larmes, et, avec un peu de chance, s’étouffer avec.
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyLun 10 Juin - 14:55


The hour of truth.
Johlie.
Âme égarée. Âme perdue. L'esprit qui divague. Blesser Charlie n'a jamais fait partis de tes intentions. Pourtant, tu l'as fait et par deux fois qui plus est. Ce soir encore, tu la blesses avec les mots que tu lui sors. Coeur brisé, coeur endolori. Tu n'as pas envie de te séparer de la rouquine mais peut-être est-ce la seule issue possible au final. Charlie n'a rien fait de mal qui pourrait nuire à votre couple. Du moins c'est ce que tu croyais. Tu tombes de haut en apprenant qu'elle a couchée avec son très cher meilleur ami pile le soir où tu t'es envoyé en l'air avec une certaine sicilienne. Si ce n'était que ça, vous auriez pu dire "égalité, balle au centre". Il a fallut que tu t'envoies en l'air avec cette jeune femme de vingt-quatre ans. Il a fallut que t’aille la trouver à plusieurs reprises. Aucune excuse n'est valable. Tu n'avais pas à faire ça. La fidélité ne semble pas faire partie de tes gênes à priori. Les mots fusent. Certainement qu'ils dépassent votre pensée à tous les deux. Chaque mot qu'elle te sort, chaque mot que tu entends te font mal. Après ce soir, il est certain que vous ne serez plus un couple. Il n'y aura plus rien entre vous. Plus de baisers, plus de caresses. Plus jamais de petits mots doux non plus. Charlie ne sera plus qu'un souvenir. Un agréable souvenir que l'on garde dans un coin de sa tête. Jamais tu ne pourras oublier la rouquine, ni même tout ce que vous avez pu vivre ensemble. Que ça soit bon ou mauvais. Tous ces souvenirs ont fait partis de votre relation. Les engueulades, les réconciliations et même les parties de jambes en l'air. Tu ne veux pas oublier. Pourtant, tu sais déjà que ces souvenirs s'effaceront petit à petit de ta mémoire comme la plupart de tes souvenirs. Et c'est sans doute mieux ainsi.
Lors de ta précédente rupture, tu t'es juré de ne plus jamais laissé entrer qui que ce soit dans ta vie. Tout autour de ton coeur, t'as pris soin de bâtir des murs en béton pour éloigner toute personne susceptible de vouloir y pénétrer. C'est à croire que ça n'a pas suffit puisque Charlie a su passer au-delà des murs que tu pensais solide. Cette dispute aura raison de votre couple. Impossible de faire marche arrière. Impossible d'oublier, d'effacer et de surtout, impossible de continuer à avancer main dans la main. Charlie et toi, c'est terminé. Il n'y a plus de vous. Ton esprit le sait mais ton coeur refuse de l'entendre. Une partie de toi reste toujours très épris de la rouquine. Elle t'as beaucoup apporté. Charlie t'as montré que t'étais capable d'aimer et d'être aimé en retour. Tu ne te pensais pas capable d'une telle chose mais si, ton coeur est capable de battre pour quelqu'un d'autre. La conversation vire au drame. L'air méchant, menaçant, tu t'approches de la rouquine et la saisit, avec plus de force que tu ne le voudrais, le poignet de la demoiselle. À cet instant, ton esprit s'en aller. Il ne reste plus que ton corps. Tu sers le poignet de la demoiselle trop fort. Il te faut une à deux minutes afin de comprendre ce que t'es en train de faire. C'est la phrase que Charlie prononce qui te fait prendre conscience. Ton bras lâche la rouquine qui recule à plusieurs mètres de toi. Ton regard ne la lâche pas un seul instant. « Tu vaux pas mieux que ton père. T'es comme lui. » Jamais elle n'aurait dû dire une telle chose. C'est la pire insulte qu'elle pouvait te sortir. Te trainter de connard, bâtard ou tout ce qu'elle veut, tu n'en as que faire mais pas ça. Elle n'a pas le droit de te comparé à lui. Ton regard noir ne décolère pas, c'est même pire. Poings serrés, mâchoire crispée, tu as bien du mal à te calmer. "Tu le connais même pas mon père !" Ce n'est qu'en partie vrai. Elle ne connait que l'infime partie que tu as pu lui raconter. Elle ne sait pas comment ça se passait chez toi à l'époque. Elle ne sait pas de quoi elle parle. "Insulte moi. Traite moi de tous les noms mais non, t'as pas le droit de me comparer à mon putain de père !" Il a beau être à l'origine de ta conception, tu ne le considère plus comme ton père. Pour toi, cet homme n'existe plus. Il est mort et enterré. Tu ne sais même pas s'il est toujours à Brisbane. S'il est encore ici, il ne prends même pas la peine de prendre de tes nouvelles. Le jour où t'auras des enfants, jamais tu n'agirais comme cela. Tu seras toujours présent pour eux, quoi qu'il arrive. Le regard plongé dans celui de la rouquine, l'amour entre vous est bel et bien mort. Il n'existe plus que de la haine, de la rancoeur et un peu de dégout l'un pour l'autre dorénavant.

***

Appel téléphonique de l'institut où se trouve, trouvait plutôt, ta mère t'annonce le décès de celle-ci. Première fois que t'es confronté à la mort de l'un de tes proches. T'aurais préféré que ça soit ton paternel qui meurt en premier. Assis dans le canapé, smartphone à la main. Les larmes coulent le long de tes joues. Tu n'arrives pas à les retenir. Charlie ne dis plus rien. Toi non plus. Le silence s'est installé entre vous. Tu connais bien la rouquine. Ou du moins, tu la connaissais. Avant ce soir, t'aurais dit que jamais elle ne te mettrais à la porte e te voyant dans un tel état. Depuis cette dispute qui a éclaté entre vous et après avoir révélés ce que l'un comme l'autre vous pensiez au plus profond de vous, tu n'es plus sûr de rien. Envie de rentrer chez toi, te mettre sous une douche brûlante et t'enrouler dans ta couette. Peut-être même avec Maddie près de toi. La rouquine te tend une boite de mouchoir. Un simple "Merci.." s'échappe de tes lèvres. Tu essuis grossièrement les larmes qui coulent le long de tes joues. Incapable de bouger, incapable de te lever. Tu réussis tout de même à te lever en faisant volte face à Charlie. "Jvais pas t'pourrir la vie plus longtemps. Je ramasse mes dernières affaires et jte dégage le plancher !" Sans attendre la moindre réponse de sa part, tu t'affaires à rassembler les dernières affaires qui se trouve chez elle. Le coeur lourd, le coeur en miettes. Tu déteste cette soirée. Tu n'as qu'une seule envie : rentrer chez toi, te mettre au lit et dormir jusqu'au lendemain.


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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyMar 11 Juin - 2:46


The hour of truth

@John Williams

Cette fois ci elle ne répond rien. Elle voudrait lui balancer une nouvelle réplique cinglante, elle voudrait le mettre à terre verbalement à défaut de pouvoir le faire physiquement, mais elle n’en a pas l’occasion. Il est trop proche d’elle, trop énervé, et elle, elle ne peut pas courir. Elle n’a aucune issue de secours et si vraiment l’envie lui prend de la frapper elle n’aura d’autres choix que de subir les coups. Ses yeux sont la dernière chose osant encore tenir tête à John. Elle ne l’a jamais regardé comme ça, ni lui, ni personne auparavant. Tout ce qu’elle ressent désormais se résume à une haine à peine voilée. Elle aurait dû partir lorsqu’elle en avait encore l’occasion. Son poings tremblant de colère posé sur le comptoir de la cuisine la terrifie, elle aurait aimé être un chat pour pouvoir se cacher au dessus des placards, dans les recoins inaccessibles. Une cape d’invisibilité aurait fait l’affaires, les souliers de Dorothy aussi. Tout, n’importe quoi pour fuir cet endroit maudit et cet être abjecte. Son coeur bat au ralenti, elle a l’impression que si elle s’autorise une nouvelle respiration ce sera une seconde de moins pour tenter d’esquiver ses coups. Elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, même quand elle s’est réveillée avec une énorme araignée (au moins la taille de son pouce) à deux centimètres (quarante) de son nez. Finalement John arrive à se calmer seul, le fait que Charlie arrête de le chercher devant y contribuer un peu. L’australienne s’autorise à respirer à nouveau et ses muscles se décrispent au fur et à mesure qu’il s’éloigne d’elle. Maddie doit définitivement savoir quel homme il est, elle n’a pas le droit de la laisser vivre avec une ordure aussi instable que lui. Et si à défaut de taper Villanelle c’était sur sa colocataire que finissaient ses coups ? Elle ne pourrait jamais se le pardonner.

***

Il chiale, il chiale, et il chiale encore. La rousse éprouve bien des difficultés à le prendre en pitié désormais. Elle ne comprend même pas pourquoi il se met dans tous ses états alors qu’il devait bien se douter que la fin était proche, il lui a avoué ne même pas lui rendre visite très souvent. Il fait juste son cinéma pour essayer de l’amadouer, pour la faire revenir dans son lit. She won’t. Plus jamais. Ni dans son lit ni dans celui d’autres hommes avant un moment, toute la confiance qu’elle avait acquise au fil des années est à reconstruire. Faire passer un paquet de mouchoirs à Williams est le mieux qu’elle puisse faire, et surtout la dernière chose qu’elle fera pour lui. Elle ne veut plus voir son visage, entendre son nom ou sentir son odeur. Plus jamais. « Reste. La chambre d’amis est libre. Dors y. » Pour Maddie. Elle ne veut pas qu’il rentre chez eux dans cet état, il pourrait devenir violent, surtout s’il s’arrête dans un bar en route. Il faut qu’il reste.
Charlie ferme la porte d’entrée à clef maintenant que le psychodrame est passée et retourne dans sa chambre. Elle change les draps encore imprégnés de l’odeur de John et les met dans la machine à laver. Elle y mettra toute sa penderie aussi. Par sécurité, elle ferme aussi la porte de sa chambre à double tour ; juste pour la nuit.

Elle finit par s’étendre dans son lit et fixer le plafond. La jeune femme ne dormira pas, ne fermera pas les yeux non plus. C’est une certitude.
La nuit est sombre et pleine de terreur.



It’s been a while since I finally accepted the end. But my heart still aches every time I think of how we ended. And if I could go back, I wish I could tell you: I stayed for so long, not because I was weak but because I believed in the good person in you. I left, not because you stopped wanting me but because I no longer loved myself by loving you.
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Message(#) Sujet: Re: The hour of truth (Johlie #7) The hour of truth (Johlie #7) EmptyMar 11 Juin - 17:23


The hour of truth.
Johlie.
Coup d'oeil sur ton cellulaire. Cette soirée ne semble jamais vouloir se terminer. Des révélations sanglantes ont été faites. Des insultes, des cris ont été dit. Après ce soir, plus rien ne sera comme avant. Cette relation que tu partageais avec Charlie n'existe plus, elle n'a plus lieue d'être. Énervé, en colère, tu tentes tant bien que mal de faire redescendre toute cette pression qui s'est emparé de toi. Tu n'oses même plus regarder la rouquine dans les yeux. Tête baissée, t'as honte. Honte qu'elle ait découvert ce que tu lui as fait derrière son dos. Honte de la personne que t'es. Honte de ne pas avoir eu le courage de le lui dire, tu pensais que votre amour était plus fort que ça mais non, la moindre dispute vous fait sombrer, quitte à boire la tasse au passage. Ton regard se relève, se pose sur Charlie. Elle a peur de toi, tu le lis dans ses yeux. T'aimerais t'excuser, lui demander pardon. Tout oublier et tout effacer. Ce n'est pas possible. Elle n'oubliera jamais, et tout non plus. Tu n'oublieras jamais Charlie ni même ce que vous avez vécus tous les deux. Que ça soit de bons ou de mauvais souvenirs. Ils vont partis de toi, de votre histoire. Plus rien a d'importance ce soir. Charlie te déteste et tu ne peux le supporter. C'est au-dessus de tes forces.
L'annonce du décès de ta génitrice est faite. Goût amer dans la bouche, tu as bien du mal à encaisser, à accepter cette disparition. Plus jamais tu ne verras ta mère. À cet instant précis, tu te dis que t'aurais dû aller la voir plus souvent que deux fois par an. Mais la douleur de la voir si faible, si mal dans sa peau était insupportable. Peut-être aurais-tu dû la prendre chez toi. T'aurais ainsi pu t'occuper d'elle la journée et, pendant que tu travaillais, ta mère dormirais. Mais pas sûr que Maddie aurait accepté votre colocation si elle avait été là. Difficile de ramener des filles chez soi quand ta mère dort dans la pièce d'à côté. Tu commences à rassembler tes affaires les jetant en boule dans ton sac à dos. Charlie te tend un paquet de mouchoirs. Tu ne t'attendais pas à un geste de sa part. Tu sais bien qu'en ce moment, elle préférerait te voir mort qu'en train de te morfondre sur toi-même. Un simple merci sort de ta bouche et t'essuis tant bien que mal les larmes qui coulent le long de tes joues. Coeur brisé, coeur en miettes. La rouquine te propose de rester dormir chez elle. Surpris, tu ne t'attendais pas à une telle demande de sa part. Enfin, ce n'est pas une demande puisqu'elle n'attends même pas que tu répondes et fermes la porte d'entrée à clés. "C'est gentil mais jprendrais le canapé." Charlie s'en va dans sa chambre, bruit d'une clé dans la serrure tu viens t'allonger sur le canapé. Tu ne dormiras pas ce soir. Trop d'émotions pour la soirée. Les mots que vous vous êtes échangés avec Charlie te font encore très mal, autant ceux qu'elle t'as dit que ce que tu lui a osé lui dire. La nuit passera lentement, trop lentement à ton goût. Dès l'aube, tu ramasses tes affaires et, sans un mot, tu quittes cette maison où tu ne mettra plus jamais les pieds. Sans te retourner, tu pars et rentres chez toi tête baissée et pieds qui trainent sur le macadam du trottoir.


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