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 Stop whining and do what I say » THOMAS

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Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyDim 16 Juin 2019 - 16:33


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Je suis sincèrement curieux concernant l'Irlande natale de mon binôme. Bien que celui-ci semble voir du danger partout -ses paroles ne sortent pas de sa bouche de façon naturelle mais semblent être pas mal forcées- il m'avoue que son pays est le meilleur du monde. Je roule des yeux, pouvant sans doute lui donner 36 000 raisons pourquoi l'Australie est meilleure que l'Irlande, mais je n'en ferais rien, tout simplement parce que je n'ai jamais été de l'autre côté du globe. J'espère bien que ça changera avec mon affection sur les navires -car mon métier est obligatoirement embarqué- et que je pourrais aller découvrir l'Europe.  « Je ne saurais sincèrement pas te contredire ou confirmer tes paroles, en vrai » haussais-je les épaules  «mais j'ai réellement envie de découvrir l'Europe et je dois avouer les UK sont en haut de ma bucket-list»

Parler ainsi de choses plus ou moins intéressantes nous aide tous les deux à trouver la marche moins longue. Toutefois, ma condition physique est fortement limité par mon épaule douloureuse et j'accepte sans trop bronché la pause imposé par binôme. Mais nous ne sommes pas seul ! Une adorable huntsman vient nous rejoindre, scaring the shit out of Cian. J'avoue que sa peur panique me fait un peu rire et je m'empresse de lui dire à quel point ces araignées sont gentilles et utiles. Mais il ne veut rien savoir et coupe court mon envie de lui expliquer quelques truc sur les animaux dangereux d'Australie. C'est, quelque peu déçu de ne pas pouvoir étaler ma science et ma connaissance sur la faune de mon pays que j'accepte sa non-envie et me remet en route, silencieusement cette fois.

Après plusieurs minutes de marche nous arrivons enfin à la sortie du canyon et empruntons le chemin indiqué sur la carte que nous suivons sur quelque petits kilomètre encore. Celui-ci fini par se rétrécir en un plus petit canyon...qui rend impossible le contournement du parcours du combattant. Immobile, j'observe les différents obstacles avec une moue de dépit sur le visage avant de me passer la main droite sur le visage. Je ferme un instant les yeux et déglutis, me prenant le temps de me préparer psychologiquement à souffrir.  « On n'a pas le choix, non ...» fis-je écho aux paroles de Cian avant d'hocher la tête  « Allons-y » dis-je en me mettant en route vers le premier obstacle : une crevasse dans laquelle il faut sauter pour remonter de l'autre coté. Autant dire que ça commence fort  « Si je pouvais utiliser mon bras gauche ça irait, je sais faire les tractions à un seul bras, mais je suis extrêmement loin d'être ambidextre» avouais-je. Me frottant le menton avec ma main libre, j'observe l'obstacle, me mordillant la lèvre inférieure, essayant de trouver une solution.  « je ...» je lance un coup d'oeil vers Cian, le juge rapidement, puis hoche la tête  « Si tu me fais la courte échelle de l'autre côté, ça devrait le faire je pense » proposais-je.

Ne voyant pas vraiment d'autre choix, nous nous décidons pour cela et descendons dans la crevasse. La réception est pas mal douloureuse, l'onde de choc qui traverse mon corps augmente la douleur d'un coup. Penché en avant, je plante mes dents dans ma main droite et ferme les yeux en attendant que la douleur ne passe. Prenant une profonde inspiration, je fini par me redresser et, déglutissant, rouvre les yeux avant d'hocher la tête  «C'est bon » soufflais-je en voyant le regard inquiet de Cian avant de me remettre en route. Arrivé à l'autre bout du trou, je m'appuie contre la paroi et remercie ma grande taille qui me permet d'attraper facilement le haut. Je laisse ensuite mon binôme se mettre en place, puis place un pied dans ses mains et, synchronisant mes mouvements avec les siens, je fini par sauter en m'appuyant sur ses mains. Sachant parfaitement que je n'aurais pas de deuxième essaie, je parviens à grimper, me roulant sur le sol pour m'éloigner de la bordure. Ignorant la douleur, je me redresse et m'avance, à genoux, vers la crevasse, tendant la main à Cian  « File le sac, ce sera plus simple pour toi» proposais-je. Je n'ai pas besoin de le lui dire deux fois et j'attrape le sac que je pose un peu plus loin avant de reporter mon attention sur le soldat  « ça va aller ? » demandais-je. Le mur doit faire un bon mètre quatre vingts cinq ou quatre vingts dix et mon binôme n'est pas le plus grand. De façons totalement égoïste, j'espère qu'il s'en sortira sans mon aide, car dans tous les cas mon aide ne lui sera pas forcément utile.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il déprime dans son canapé au #21 hardgrave road, west end
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POSTS : 7281 POINTS : 160

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

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ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1
RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), zendadya (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), emziness (gif ally), axolotlsdirectory (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyMer 19 Juin 2019 - 16:50


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


J’ai tellement pris l’habitude de me méfier de ce que Thomas peut me dire que je n’arrive même pas à avoir une conversation normale avec lui. Habituellement, il est dur de me faire taire lorsque l’on me lance sur l’Irlande et pourtant, je viens de lui donner la réponse la plus banale qui soit. Je ne suis pas une agence de voyage, mais j’ai pour habitude de mieux vendre mon pays d’origine. L’Irlande me manque réellement. J’essaye de m’habituer à l’Australie, vraiment, mais je finis toujours par comparer les deux pays. Je ne suis pas étonné d’entendre que mon binôme n’a jamais quitter cette île. J’ai l’impression que tous les gens que je rencontre depuis mon arrivée dans ce pays n’ont jamais quitter le pays ou même la ville. C’est assez étonnant, ils ne savent pas ce qu’ils perdent les pauvres. « Tu devrais vraiment aller en Europe un jour. » finis-je par lui dire en souriant un peu. « Et par pitié ne te contente pas de Londres ou Dublin ! » Les capitales sont toujours ce qui attire les touristes, mais selon moi ce n’est pas ce qui donne la meilleure image du pays. « Si tu passes en Irlande, c’est Galway obligé mate ! » Bon, clairement, je pense qu’il n’en a rien à foutre de mes conseils, mais bon… Je vais quand même lui en parler un peu vu qu’il m’a demandé mon avis. « Et toi qui à l’air d’aimer l’Océan, faut absolument que t’aille voir le Cliff of Moher ! Ça va te plaire. » Je me rends compte que je suis devenu véritablement bavard d’un coup et je me tais subitement. « Enfin, tu devrais venir visiter quoi ! » dis-je en souriant un peu alors que l’on finit par s’arrêter pour faire une pause avant que Thomas ne fasse un malaise.

Finalement, c’est moi qui manque de faire une syncope lorsqu’une araignée énorme s’invite près de nous. C’est bien pour cela que je n’aime pas l’Australie. Ce pays de malade abrite des animaux tous droits sortis des enfers. Autant, je trouve les koalas et kangourous assez mignon, mais alors pour le reste… Ce n’est juste pas possible d’avoir autant d’araignées, de serpents et de scorpions. C’est vraiment pas humain, on devrait pas à avoir à cohabiter avec ce genre de monstres. Et voilà que Beauregard se fout de ma gueule. Je lève les yeux au ciel et soupire longuement. « Ça me fait flipper toutes vos bestioles là. » dis-je doucement. Oui, j’ai peur des araignées, j’ai bien le droit après tout. « Pays de fous. » concluais-je tout en jetant le sac à dos sur mes épaules, prêt à reprendre la route.

On finit par arriver au bout du canyon, mais surtout à notre prochaine étape qui s’avère être bien plus compliquée que la première. En réalité, c’est juste une épreuve physique, mais avec la blessure de Thomas tout semble bien plus compliqué. À vue d’œil, je remarque que l’on va devoir grimper à plusieurs endroits sur des hauteurs plus ou moins importantes. Oui en gros mon binôme va finir par se mettre à pleurer. Le plus important, c’est qu’il passe cette épreuve sans aggraver sa blessure. Ça ne va pas être simple. Cependant, Thomas semble réellement déterminé et on se met d’accord pour que je lui fasse la courte échelle. « On fait comme ça ! On n’a pas vraiment le choix de toute façon. » dis-je tout en regardant de nouveau ce qui nous attends. Il pourrait encore demander à abandonner, mais je commence à réellement connaître Thomas et il ne fera jamais cela à moins d’être vraiment à bout. Le simple faites de sauter au fond de la crevasse le bloque sur place, une grimace de douleur se dessinant sur son visage. « Merde ça va ? » J’ai beau avoir des différents avec lui, cela ne m’amuse absolument pas de le voir souffrir comme cela. Pourtant, Thomas est déterminé et il insiste pour que l’on continue. Mettant notre plan en action, je finis par l’aider à accepter au plateau plus haut avant de lui passer le sac à dos. Il me demande si je vais m’en sortir et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. Il m’a pris pour un débutant ou quoi ? De manière assez simple, je saute afin d’attraper un rocher qui dépasse et finis par me hisser à la simple force de mes bras. « Je suis pas petit ! » dis-je en me retrouvant à côté de lui. « Sous entends le encore une fois et je te pousse dans le trou. » Je lui lance un regard noir avant de rire un peu, je plaisante, mais quand même…

On évolue au sein de la crevasse du mieux que l’on peut, mais Thomas semble souffrir de plus en plus et cela commence à me faire mal au cœur. « Tu es sûr que ça va ? » Je finis par sortir la carte du sac à dos pour voir ou nous en sommes. Il faudrait que l’on fasse encore quelques kilomètres pour tenir un bon rythme, mais j’aimerais bien qu’il ne s’évanouisse pas dans mes bras tel une princesse en détresse. « Écoute, il nous reste ce mur à passer et après, c’est que du plat. On marche encore 10/15km et on s’arrête pour la nuit. J’essayerai de te faire un bandage un peu mieux. » dis-je tout en repliant la carte pour la ranger dans le sac et ne pas la perdre. « Aller mate, ça va le faire. » Alors que je dis cela, et par réflexe, je viens poser ma main sur son épaule. Le hurlement qui s’échappe d’entre ses lèvres me fait froid dans le dos. « MERDE ! » Putain, mais je suis vraiment trop con, il va croire que je l’ai fait exprès en plus c’est pas possible autrement. « Je suis DÉSOLÉ Thomas ! » Merde, il est devenu tout blanc d’un seul coup. S’il s’évanouit, je vais vraiment plus savoir quoi faire d’un coup. Je me sens tellement mal que je commence à m’agiter dans tous les sens sans réellement savoir quoi faire. « Vraiment, je suis désolé, j’ai pas fait exprès, c’est… Merde Thomas ça va ? » lui demandais-je un peu fébrile. Et alors que je tourne la tête, je vois la prochaine épreuve qui nous attends. D’accord… Je crois que cette fois, il va vraiment vouloir abandonner ou se mettre à pleurer, je ne sais pas. Devant nous s’étale un filet qui me fait comprendre que nous allons devoir ramper en dessous avant qu’une série de poutres nous servent d’obstacles, les plus hautes ne vont pas être une partie de plaisir pour lui. Il faut qu’on trouve une solution avant qu’il ne se fasse vraiment mal. « On… Attends on va prendre deux secondes pour réfléchir. Pour pas que tu fasses trop mal. » Non parce que là je commence vraiment à me sentir mal pour lui. « Je… Je sais pas… Pour ramper ça va être chaud. Enfin… Je pourrais te traîner sur un truc, je sais pas. » Je relève les yeux vers lui. « Non ? »         






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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptySam 22 Juin 2019 - 9:26


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Cian semble sincèrement flippé lorsque je décide de lui faire la conversation alors que je n'ai qu'envie d'être curieux et d'en apprendre un peu plus sur lui. J'aurais pu me taire, clairement, mais je me rend compte que parler m'aide à me concentrer sur autre que mon épaule qui me fait souffrir. C'est pour ça, parce que j'ai remarqué cette petite lueur de joie qui a éclaircit son regard l'espace de quelques seconde lorsqu'il a évoqué sa patrie, que je lui pose d'avantage de question sur l'Irlande, me doutant fortement qu'il serait capable de parler pendant des heures. Ainsi, je l'invite à continuer en lui disant que l'Irlande est sûrement en haut de la bucket list des pays que je veux absolument visiter un jour. C'est avec un certain entrain que Cian espère que je vais pouvoir y aller le plus vite possible, me suppliant toutefois de ne pas me concentrer sur les grandes villes et d'aller, par exemple, les Cliffs of Moher.  « Ah ouais ! Ouais ça fait parti de ces truc que je veux voir là-bas !» dis-je en hochant la tête pour lui signifier que je ne compte pas m'arrêter aux grandes villes. « Bien évidemment, je pense que Dublin ou Londres sont des villes à voir, mais si je vais là-bas c'est pas pour rester dans les villes. Je veux dire, on en a aussi ici, donc même si les villes européennes sont sans doute très différentes des australiennes, ce qui m'intéresse c'est surtout la faune et flore des Royaumes-unies » expliquais-je.

Par la suite, nous avons beau discuter tranquillement, je sens que je ne peux pas combattre la fatigue et la douleur plus longtemps. De ce fait, Cian m'obligerait presque à faire une pause -que je décide, finalement, d'accepter- et, laissant ma fierté et mon ego de côté, je prend la bouteille d'eau qu'il me tend. Toutefois, je remarque très rapidement l'invité surprise qui fait paniquer Cian : une jolie petit (grosse) Huntsman ! Je ne suis pas le plus grand fan des araignées sans pour autant en avoir peur, mais celle-ci font sincèrement partie de mes préférées ! Elles bien plus gentilles qu'elles sont impressionnantes et font de super animaux de gardent. Toutefois, Cian ne semble définitivement pas être de mon avis et m'engueule presque lorsque je lui fourni quelques explications de plus. Je décide finalement d'abandonner d'essayer de changer son esprit d'Européen -qui sont, avouons-le, les plus grosses flippettes de la terre- et me remet en route.

Nous arrivons très (trop?) rapidement à notre nouvelle épreuve : un parcours du combattant. Si en temps normal je me serais élancé dans me poser de question, avec un bras en moins et une épaule fortement douloureuse, je sais que ce n'est pas gagné et que je vais devoir me reposer sur Cian. Toutefois, je ne veux pas abandonner. Je n'ai jamais abandonner. Ainsi donc, nous parvenons à nous mettre facilement d'accord sur le déroulement du premier obstacle et nous nous élançons. C'est, avec peine, douleurs et quelques difficultés que je me retrouve finalement de l'autre côté en dehors de la crevasse, lorsque je demande à Cian s'il a besoin d'aide. Sur un ton pas mal féroce, et après avoir gérer la monté comme un chef, qu'il me dit ne pas être petit -menteur!- et que si j'insinue ça encore une fois il va me pousser dans la crevasse.  « Woh ok, ok, désolé» dis-je en levant ma main droite en signe d'innocence avant de me remettre en route avec lui. Et plus nous avançons, plus la souffrance est réelle. Si bien que je ne parviens même pas à répondre oralement à Cian que, oui, ça va, et me contente d'hocher la tête. Celui-ci fini tout de même par s'arrêter et sort la carte de son sac à dos. Je le laisser gérer l'orientation et me passe une main sur le visage pour en essuyer la sueur alors que Cian me sort un 'ça va aller mate'. La suite, elle, est bien trop horrible pour être réelle.

Lorsque la main de mon binôme vient rencontrer un peu trop brutalement mon épaule, j'ai l'impression que c'est la fin du monde. Les vagues de douleurs se transforment en tsunami, comprimant ma cage thoracique à tel point que le souffle me manque et que mon cœur accélère subitement sa cadence. Tremblant de façon incontrôlé, je suis obligé de m'appuyer contre la paroi du canyon pour assurer mon équilibre et aider mes jambes à me soutenir alors que je tente de prendre de profondes inspirations. Je sens que le malaise n'est pas loin que je ne vais pas tarder à défaillir. Et Cian, lui, il panique. Il s'excuse, m'assure qu'il ne l'a pas fait exprès et me demande au moins une bonne centaine de fois si ça va. Je décide de ne pas répondre, bien trop occupé à combattre le début d'un malaise.

 « STOP !» m'exclamais-je finalement sur un ton fort, essayant de faire reprendre conscience à Cian  « ça va allez, ok ? » lui assurais-je alors que j'en suis absolument pas certain  «tu ...fais juste attention la prochaine fois, ok » en espérant qu'il n'y ait pas de prochaine fois car clairement je n'y survivrait pas s'il me fait à nouveau le même coup.

Une fois certain de pouvoir tenir à nouveau sur mes jambes, je rejoins, fébrile, mon binôme devant la prochaine épreuve. Celle où il faut ramper sous les filets. Fort heureusement, ce n'est pas du barbelé et il ne semble pas y avoir de l'électricité dans le coin. Ainsi donc, ce ne sont que des filets tout ce qu'il y a de plus simple. Cian, propose tout de suite de me tirer sur un truc, ce que je refuse catégoriquement.  « Et si ...» je regarde autour de moi  « Et si on trichait ?» demandais-je  « Je veux dire, il n'y a pas de caméra de surveillance, personne à part nous ne saura qu'on a pas fait l'épreuve correctement» expliquais-je en m'avançant vers le filet et me baisse pour le toucher  « les cordes ne son pas électriques, ce n'est pas du barbelé » reprenais-je en me redressant  «En plus il semble assez espacer et ...je peux simplement 'marché', tu vois ? En faisant attention de ne pas me prendre les pieds dedans ça devrait le faire » je regarde Cian puis à nouveau le filet  «Après, ça ne t'empêche pas de faire l'épreuve correctement mais ça c'est typiquement je genre d'obstacle où on a besoin de nos deux bras » avouais-je  «Pareil pour la suite » reprenais-je en désignant les arches en bois qu'il faut passer.
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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyVen 19 Juil 2019 - 22:59


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Je n’ai jamais été un grand bavard et encore moins avec Beauregard, mais quand il commence à me faire parler de ma patrie de naissance, je suis incapable de rester concis. Il ne faut pas me lancer sur l’Irlande, je pourrais en parler pendant des heures et des heures. Mon pays me manque tellement que j’en serais presque nostalgique. Alors, je tente de ne pas partir trop loin dans mes explications. Après tout, je ne suis pas une agence de voyage. Surtout, je vois bien que Thomas se retient de ne pas contrer chacune de mes paroles en essayant de me faire comprendre que l’Australie est le meilleur pays du monde. Heureusement pour lui, il ne se lance pas sur ce terrain-là. Il aurait perdu d’avance. On ne peut pas me faire accepter l’Australie. Je serais Irlandais toute ma vie même si je ne remets jamais les pieds là-bas. Personne ne me fera changer d’avis. Fin de la discussion.

On continue à avancer en tentant de faire la conversation. Ce n’est pas vraiment gagné, on a clairement du mal à communiquer tous les deux. Puis j’ai du mal à me concentrer sur la conversation lorsque je vois que Thomas a de plus en plus de mal à avancer. Je ne sais pas s’il va tenir jusqu’à la ligne d’arrivée. Cela semble vraiment mal parti et si on fait des pauses toutes les heures, on sera bon dernier. Je sais que la santé de mon binôme passe avant le reste, mais mon esprit de compétition n’est jamais bien loin. Je me suis lancé avec l’idée d’arriver le premier et avec de l’avance. Je voulais prouver au Commodore Williams que j’étais capable de faire cela et en plus avec Beauregard sur le dos. En plus, alors que je lui offre une pause, on se fait littéralement agresser par une araignée énorme. Pays de grand malade. Sur l’instant, j’ai juste eu envie de hurler et de tout laisser tomber. Je n’aime vraiment pas ce genre de bête et Thomas qui tente de me convaincre qu’elles sont inoffensives. Quand tu ressembles à cela, t’es loin d’être inoffensif, je suis désolé.

Heureusement, on arrive assez rapidement à la prochaine épreuve. Cela a été un peu compliqué avec l’épaule de Thomas, mais on ne s’en sort pas trop mal. L’idée est d’avancer d’encore une bonne dizaine de kilomètres pour ensuite poser notre bivouac pour la nuit. Le plan est infaillible. On ne devrait pas trop perdre de temps et demain il ne restera plus qu’à avaler les kilomètres en espérant que l’épaule de Thomas ira mieux. Enfin, ça, c’était sans compter sur mon absurdité publique et cette main que je viens abattre sur l’épaule de mon binôme pour lui dire que tout se passera bien. Clairement, rien ne va bien se passer là… Je vois son visage blêmir d’un seul coup et pendant quelques secondes, j’ai peur qu’il tourne de l’œil et que je sois obligé de le traîner sur des kilomètres. Pour la première fois de ma vie, je m’excuse une bonne centaine de fois auprès de Thomas. Je me sens vraiment mal. Ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès, c’est juste un geste anodin comme un réflexe. « Je suis vraiment désolé Thomas. » Il finit par me demander de la fermer et me demande juste de ne plus jamais recommencer. Comme un enfant, je baisse la tête et regarde mes pieds. « Pardon. »

Et en avance quelque peu, on tombe sur notre prochaine épreuve. Un cauchemar sur terre pour Thomas au vu de sa situation. Pendant quelques instants, on reste bloquer comme deux idiots à regarder ce qui nous attend. Pour moi, rien de bien compliquer. Je pourrais passer tout cela en quelques minutes, mais on doit faire ce stupide commando à deux. Jusqu’au bout. J’allais parler, mais Beauregard est plus rapide que moi et ce qui sors de sa bouche me laisse sans voix. « Tu… Attends t’es sérieux là ? » Non, je dois être en train de rêver. Beauregard veut tricher. Non mais j’hallucine là ! « Toi… Genre premier de la classe, tu veux tricher ? Monsieur, j’ai bouffé le règlement veux tricher ? » J’explose de rire, c’est tout simplement plus fort que moi. Le pire, c’est qu’il est vraiment sérieux, sa blessure doit lui monter à la tête ce n’est pas possible autrement. J’envisage sérieusement de le suivre dans son délire malgré tout. « Ça pourrait nous faire gagner du temps remarque. » Je regarde une dernière fois le parcours et me tourner pour faire face à Thomas. « T’es sûr de toi là ? Tu va pas me faire une crise dans dix minutes parce qu’on a triché hein ? » Non parce que je le connais mon binôme là, il a épousé les règles, il a un balai dans le cul, j’arrive pas à croire qu’il veux réellement tricher. Et pourtant, il n’a pas tort. Personne ne va nous voir, personne ne nous surveille. « Bon bah accélère le pas alors qu’on triche pas pour rien ! » Je lui indique le chemin d’un geste de la main, sans le toucher bien entendu sinon ça va encore être l’enfer.

On marche pendant encore plusieurs heures sans jamais tomber sur une nouvelle épreuve. Juste du désert à perte de vue et de la chaleur. J’ai vérifié la carte, plusieurs fois, les prochaines épreuves sont vraiment loin et rapprocher entre elles. Comment nous faire souffrir juste avant la ligne d’arrivée, ils sont malins. Pour le moment, il va falloir que l’on se pose avant que Thomas me clapse entre les doigts. Je cherche un endroit où on pourrait se poser pour la nuit et finis par trouver un groupement de gros rochers qui pourrais nous apporter un peu de fraîcheur. « Ça te va si on s’arrête ici pour la nuit ? Que tu te reposes un peu et tout ça. » Je le vois hocher de la tête et vais poser notre sac à dos qui commençait me cisailler les épaules. « Bon… Toi, tu te poses genre… Là. » dis-je tout en désignant un rocher un peu plat. « Et tu bouges plus parce que t’es quand même vachement pâle et moi je m’occupe du reste. » Et donc pendant plus de dix minutes, je m’agite un peu dans tous les sens pour installer le campement et trouver de quoi faire un peu de feu pour manger un morceau quand même. Je finis par m’asseoir près de Thomas pour fouiller un peu dans le sac à dos. Alors que je sors le sac de couchage, je finis par trouver une toute petite trousse de premier secours. Je l’ouvre et fouille un peu dedans avant de trouver un sésame. « Oh, regarde ! » Je lui mets la boîte sous le nez. « De la drogue pour toi ! » Je ris un peu et lui tends la petite boîte de calmants avec notre bouteille d’eau. Je ne sais pas à quel point, ce sera efficace, mais bon… C’est toujours mieux que rien. Tandis que Thomas prend son médicament, je sors le paquet de cigarettes que j’avais planqué dans mon paquetage. « Et de la drogue pour moi ! » Je m’installe un peu mieux et finis par retirer mes chaussures pour me détendre un peu. « T’as faim Beauregard ? Ou tu vas crever ? »          






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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptySam 20 Juil 2019 - 10:39


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


J'essaie. Vraiment, j'essaie d'être agréable et poli avec Cian, mais il faut dire qu'il ne me rend pas la tâche très facile en vrai. Je pensais lui faire plaisir en lui posant des questions sur son pays d'origine étant donné que sais -merci Sam- que l'Irlande lui manque et qu'il n'arrive pas à s'habituer à l'Australie -ce que, dans un sens, je peux comprendre, tant les deux pays sont différents-  mais il ne semble pas prêt à se confier. Puis-je l'en blâmer ? Absolument pas. Nous ne sommes pas les meilleurs du monde -loin de là- et peut-être que l'irlande est, en vrai, un sujet un peu trop personnel pour le militaire? Je décide donc de ne plus tenter de lancer des sujets de conversations quelconque et nous marchons en silence.

Après quelques pauses et une moquerie de ma part concernant l'arachnophobie irrationnelle de mon compagnon de fortune, nous nous retrouvons devant les premiers obstacles d'un parcours du combattant. Si le premier obstacle est facilement franchissable, les autres sont loin d'être un parcours de santé. Encore plus lorsque le cerveau de mon binôme a décidé de cesser de fonctionné et qu'il assène sa main sur mon épaule blessée. J'ai sincèrement l'impression que je vais tourner de l'oeil et ce n'est que grâce à un effort surhumain que je parviens à faire passer la crise, ordonnant en même temps à Cian de se la fermer.

Après quelques instants de plus, je me pousse du mur et m'avance vers le prochain obstacle. Ne voyant pas comment le passer sans que je ne souffre et que je risque d'aggraver ma blessure, je décide qu'il est grand temps de jouer les rebelles. Moi qui ait toujours suivi les règles à la lettre, qui n'ai jamais fait un faux pas depuis mon entrée à la caserne, toujours droit et appliquer, je propose de tricher. Le rire et l'ironie de Cian ne m'étonnent donc guère -il ne me connaît pas, il ne sait pas que je n'ai pas toujours été un soldat qui suit parfaitement les règles et que j'ai fait pas mal d'écarts dans mon adolescence jeunesse- et lorsqu'il me demande si je suis sûr de ne pas lui faire une crise plus tard parce que j'aurais triché, je roule des yeux et soupire lourdement, posant un regard las sur le jeune irlandais.  «T'as fini, oui ? » demandais-je en commençant à m'avancer  «Eh je n'attends que toi pour accélérer le pas, je n'ai pas envie de te laisser seul derrière moi sans personne pour te protéger de la horde de hunstman qui nous suit depuis tout à l'heure » dis-je en distançant légèrement Cian. Utiliser sa phobie contre lui, ce n'est pas vraiment la chose la plus agréable et la plus gentille, mais il s'est bien moqué du fait que je suive trop les règles. C'est simplement du donnant donnant.

Ainsi donc, nous passons les obstacles en trichant. Nous les contournons lorsque nous le pouvons et nous rattrapons très rapidement notre retard perdu avec la crevasse. Et au final nous marchons encore pendant plusieurs heures sans tomber sur un autre obstacle, si bien que Cian décide que nous avons bien mérité de poser notre bivouac ici. A l'abri du soleil, mon binôme m'indique de m'installer sur une pierre plate pendant que lui prépare le campement. J'étais sur le point de lui dire que non, je peux très bien l'aider, mais je rend compte que je serais sans doute plus un boulet qu'autre chose. Alors, lentement, je me laisse glisser au sol et, m'adossant contre un rochet, je soupire, relâchant enfin une certaine pression. Les yeux fermés, respirant calmement, je laisse Cian gérer l'installation du campement et ne remarque sa proximité que lorsque j'entends le bruit de la délivrance : les pillules anti douleur ! Rouvrant les yeux, j'attrape le médicament et l'avale avec une longue et délicieuse gorgé d'eau, avant de soupirer doucement  « Qu'est-ce que je ferais sans toi...» soufflais-je. Et je suis vraiment sérieux là. Cian et moi avons beau avoir nos différents, il m'a prouvé ces dernières heures qu'il était d'un grand soutient. Et même son humour qui laisse à désirer m'a fait comprendre qu'il n'était pas aussi con que ce que j'imaginais.  

Je rouvre les yeux en entendant du mouvement à mes côtés et mon regard se pose sur les pieds de Cian.  « Oh putain t'es sérieux ?» demandais-je en grimaçant de dégoût  «Entre me frapper l'épaule avec sa main et m'intoxiquer avec tes mauvaises odeurs, tu veux vraiment avoir ma mort sur la conscience, c'est ça ? » demandais-je, un demi sourire sur les lèvres, montrant que je ne suis pas totalement sérieux  «Bon ben, si c'est comme ça ... » je me redresse et, tant bien que mal, défait mes lacets et me retire, à mon tour mes, chaussures  « Par contre demain matin tu vas devoir m'aider à remettre mes chaussures» dis-je avec un sourire narquois sur les lèvres  « Mais sinon ouais, je mangerais bien un truc » dis-je  « Et non, je ne vais pas crever, ça te ferais beaucoup trop ...»

Je n'en dit pas plus car un coup de tonnerre se met à gronder sur la pleine. Me redressant, je lève mon regard au ciel et grimace en voyant les nuages noirs qui se forment à l'horizon  « Je ...tu pense pas qu'on devrait essayer de trouver un autre endroit ? Pour s'abriter du temps ? Parce que je sens qu'on va se prendre plus qu'une averse ici sur le coin du museau si on reste ici ...» et rien n'est pire que l'humidité.
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il déprime dans son canapé au #21 hardgrave road, west end
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyDim 21 Juil 2019 - 21:50



Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Si on m’avait dit que ma mission commando allait se dérouler de cette manière, je n’y aurais jamais cru. Tout d’abord, on m’a collé avec Beauregard alors que c’est tout ce que je voulais éviter. Et voilà que le premier de la classe souhaite tricher maintenant. Je ne sais pas si c’est sa blessure qui lui monter à la tête, mais l’espace d’un instant, je me demande s’il ne va pas tout simplement tourner de l’œil. Comme une dernière hallucination avant de s’effondrer. Pourtant, non, il est bel et bien sérieux. Monsieur, je suis les règles à la lettre veux complètement tricher et éviter toute l’épreuve. Non mais j’hallucine complètement là. Il est bien sérieux pourtant. Complètement même. Je le regarde un instant, mais il ne bronche pas. [color=#669999]« Ah non, mais je préfère être sûr. » dis-je pour continuer à le taquiner. Visiblement, il n’est pas d’humeur le garçon. Je soupire un peu et reprends ma marche à ses côtés. Cet abruti fait une blague sur les araignées et je me sens frissonner de la tête aux pieds. J’ai la sensation qu’elles sont en train de me monter dessus maintenant. Il est malin celui-là… « Putain, mais ta gueule. » Je frissonne et resserre le sac à dos sur mes épaules. Comme une sorte de protection. On ne sait jamais.

Et pourtant, on finit bel et bien par tricher. Je n’en reviens pas quand même. Cela ne va clairement pas m’empêcher de dormir cette nuit, mais j’ai peur que le Beauregard finisse par être pris de remords demain matin ou pire une fois que l’on aura franchi la ligne d’arrivée. On ne sait jamais avec lui… Je me méfie tout de même. C’est donc dans un léger silence que l’on finit par continuer notre route. Quitte à tricher autant que ce soit pour prendre le plus d’avance possible après tout. Pourtant au fur et à mesure de notre route, je vois bien que Thomas ne cesse de ralentir le rythme. Je crois que son épaule le fait réellement souffrir parce qu’il ne dit rien et il devient de plus en plus pâle surtout. Je ne veux pas me la jouer bossy, mais encore une fois j’impose le fait que l’on s’arrête. Cette fois-ci, ce sera pour la nuit. On a besoin de se reposer tous les deux et avec notre petit coup de triche, on a réussi à faire la moitié de notre parcours. Demain, il faudra que l’on accélère légèrement le rythme, mais ça devrait le faire. On n’aura pas de retard enfin, j’espère. Je deviens chiant avec cela, mais c’était mon objectif avant la chute de Thomas et tout le bordel.

Finalement, mon binôme s’installe au sol pendant que je nous sors quelques-unes de nos affaires pour que l’on s’installe pour la fin de soirée et notre nuit qui sera probablement très courte. En fouillant dans le sac à dos, je finis par trouver une plaquette de calmants que j’offre immédiatement à Thomas. « Tu serais perdu sans moi mon grand. » Je ris un peu et finis par me poser contre le rocher près de lui. Je ne m’étais pas assis depuis notre départ ce matin et soudainement je sens la fatigue m’atteindre. J’ai les jambes courbaturées et j’ai mal au dos à cause du sac que je porte depuis le départ. Maintenant que le Beauregard a pris son petit calmant, j’en profite pour m’allumer une cigarette. Je sais que c’est tout sauf bien, mais j’en ai vraiment besoin, ça me détend après une longue journée. J’en profite également pour enlever mes chaussures et voilà que Beauregard se réveille d’un coup. « Mais il va se détendre le Beauregard là… On est en plein air, viens pas me soûler. » Vraiment une chochotte ce mec, c’est tout simplement pas possible. Je soupire longuement avant de le voir retirer ses chaussures également. « Tu veux pas que je te nourrisse aussi pendant qu’on y est ? » Je lève les yeux au ciel, mais je sais parfaitement que je vais devoir l’aider demain vu l’état de son épaule. « Oui, je t’aiderai. »

On était posé depuis quelques minutes seulement qu’à l’horizon un groupement de nuages s’amonceler en traînant sur son chemin des éclairs. Tout le toutim. « Génial… » Je soupire longuement et me redresse pour réunir les quelques affaires que j’avais étalées et remettre mes chaussures. Je regarde tout autour de nous pour essayer de nous trouver un endroit au sec. Heureusement, j’ai eu l’idée que l’on s’arrête dans un endroit où il y a plusieurs énormes rochers. Je vais sûrement trouver un endroit avec une crevasse ou quelque chose comme cela. « Bouge pas, je vais essayer de nous trouver un endroit. » Je me mets sur mes pieds et pars faire un repérage aux alentours. Je finis par trouver une sorte de grotte pas très profonde, mais qui va nous permettre de rester au sec. Je reviens vers Thomas qui est déjà à la limite de somnoler. « Thomas on dors pas ! » Je me mets à son niveau. « Aller mets tes chaussures, je nous ai trouvé un endroit où on devrait pas être trop mouillé. Je pense. » Je l’aide à remettre ses chaussures et récupère nos affaires. Je l’emmène vers notre nouvel endroit et on n'a même pas le temps de s’asseoir que la pluie s’abat au-dessus de nos têtes. « Perfect timing. » dis-je. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que la pluie nous tombe dessus en diagonale et vienne nous atteindre dans notre petit abri. « Ah… On va peut-être, être mouillé un peu. » Je soupire et hausse les épaules. Je sens que la nuit va être longue… Très longue. « Merde puis j’ai faim moi. » Je fouille dans le sac dos pour sortir nos rations. « Ça se mange froid ça ? »           






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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyJeu 25 Juil 2019 - 14:24


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Cian n'en revient pas que je propose de tricher. Mais sincèrement, avons-nous le choix ? Je ne pense pas. Je ne peux pas utiliser mon bras et les prochains exercices seront impossibles à réaliser avec un seul membre (qui n'est même le plus fort!). Ainsi donc, pressant Cian, je lui fait comprendre que oui, je suis sérieux et que la question si c'est quelque chose de bien ou non, ne se pose pas. M'avançant devant son regard ahurit, je lui lance un coup d’œil agrémenté d'une pique concernant les araignées ce qui le fait bouger en marmonnant des insultes qui me font doucement sourire. J'ai enfin trouver un autre truc sur lequel charrier mon binôme et dieu sait que je vais en user encore régulièrement

Mais le temps n'est pas aux plaisanteries. Le fait de tricher nous aide beaucoup à rattraper le retard engendré par le ralentissement que je force sur nous -contre mon grès- et nous parvenons enfin à un endroit où nous établir pour la nuit. Je ne résiste même pas quand Cian m'indique de m'installer et de ne plus bouger tandis qu'il met en place notre campement de fortune avant de me rejoindre et s'installer en me donnant une boîte d'anti douleur. Ni une ni deux j'avale un comprimé avec une longue gorgé d'eau, avant de faire une remarque sur l'odeur des pieds de Cian. Je ricane comme un idiot lorsqu'il me réplique de pas le faire chier et en fait de même en précisant qu'il devra m'aider à les remettre demain.  «Mais c'est qu'il est grognons le petit » le taquinais-je d'avantage, sachant toutefois que ça n'arrangera sans doute pas son humeur.

Malheureusement pour nous, la météo décide de se gâter et les gros nuages se formant à l'horizon me semble de plus en plus menaçant. En faisant la remarque à Cian, il a tôt fait d'approuver et s'en va à la recherche d'un nouvel endroit plus protéger. Enfin seul, je fini par fermer les yeux et soupire doucement, la douleur de mon épaule commençant tout doucement à me laisser tranquille. Toutefois, Cian ne me laisse pas le temps de me reposer correctement et, revenant, il m'indique de me reveiller avant de ranger le campement, disant avoir trouver un endroit.   «Ah chouette ! » m'exclamais-je en me redressant. Je me relève et regarde autour de moi -partout en vrai, pour essayer d'exclure de mon esprit que Cian soit obligé de m'aider avec mes chaussures- avant de le suivre vers ce qui s'avère être une petite grotte. Assez basse mais assez profonde pour que nous puissions nous allongés correctement.

 « Parf-...» commençais-je à dire, lorsque la pluie s'abat sur l'outback et s'engouffre à l'intérieur de nous. Soupirant Cian dit que nous allons tout de même être mouillé avant de sortir de nos rations. Détournant mon regard de l'entrée, j'hoche la tête à sa question   « Ouais. C'est dégueulasse mais ça va pas nous rendre malade» expliquais-je avant de désigner l'entrée   « Tu crois qu'avec ta corde et la bâche en plastique qu'on a dans le sac on peut faire comme une porte ?» demandais-je. Je fini par me redresser et observe la roche puis hoche la tête   «On peut tenter un truc » dis-je en attrapant la corde.

J'explique rapidement mon idée à Cian qui, approuvant, décide de m'aider et ensemble en un temps assez record nous parvenons à accrocher la bâches de manière à retenir la  pluie. Après avoir déposer de grosses pierres sur la partie atteignant le sol, nous nous réinstallons à l'intérieur   « c'est pas idéal mais ça nous protégera » dis-je attrapant une boîte de ration, je la dépose sur mes jambes et commence à manger. Le goût a beau être infecte, j'avoue que je me régalerais presque tant la faim est présente.  

 « Merci en tout cas» brisais-je le silence qui s'était installé depuis plusieurs minutes   «De ne pas m'avoir abandonné dans le canyon » je rigole doucement avant de reprendre mon sérieux   «Non sérieusement, merci. Tu gères bien, t'es moins idiot que ce que je pensais et je ... » je grimace légèrement comme si mes prochain mots allaient m'arracher la gueule   « Je crois que je commence à savoir pourquoi Williams nous a foutu ensemble» reprenais-je sur un ton bien plus bas, comme si je ne voulais pas me l'avouer. Mais fait est que le commodore avait raison : je suis de plus en plus persuadé qu'Atwood et moi sommes sur la même longueur d'onde et avons bien plus de points communs qu'on ne l'aurait imaginé.[/color]
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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyMer 31 Juil 2019 - 21:56


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Trichez nous aura au moins permis de rattraper une bonne partie de notre énorme retard. Je ne peux m’empêcher de me demander ou en sont les autres binômes. Je prie pour que personne ne soit déjà arrivé à la ligne d’arrivée. La blessure de Thomas nous a réellement ralentis, mais je suis persuadé que l’on a encore des chances d’arriver dans les premiers. Oui, j’ai un véritable esprit de compétition et je compte bien m’y accrocher jusqu’au bout. Fatigué ou pas, j’emmènerai Thomas jusqu’à la ligne d’arrivée même si je dois le porter sur mon dos pour finir. En attendant, on va prendre le reste de la soirée et une bonne partie de la nuit pour se reposer un peu. J’ai le dos en compote et j’ai besoin de m’asseoir et de manger. Je suis tellement crevé que je ne relève pas le pique que m’envoie Beauregard sur ma taille. Je suis peut-être plus petit que lui, mais pour le moment, il a bien besoin de moi. Je me contente de lever les yeux au ciel et tente de m’installer confortablement.

Malheureusement, ce moment de répit ne va pas durer puisqu’un orage décide de s’inviter pour ruiner notre soirée à la belle étoile. Comme si la journée n’avait pas été assez pourri depuis le début. Je saute à nouveau sur mes pieds afin de tenter de nous trouver un endroit ou s’abriter. Aucun de nous deux ne crains la pluie, mais il n’y a rien de pire que de passer la nuit avec des fringues trempées sur le dos. Meilleur moyen de choper la crève et nous n’avons clairement pas besoin de cela. Heureusement, je finis par trouver une sorte de grotte tout près de là ou nous nous étions posés. Je m’empresse d’aller chercher Thomas afin de se mettre à l’abri avant que l’orage n’éclate.

J’aurai à peine posé notre sac dans la grotte que le ciel semble s’ouvrir au-dessus de nos têtes pour laisser tomber une pluie torrentielle. Bienvenu dans l’outback Australien, là ou les orages viennent d’un autre monde. Il ne faudra que quelques secondes pour que l’eau finisse par s’introduire dans notre abri de fortune. Parfait… J’allais baisser les bras, mais il semblerait que Thomas est un côté scout bien plus développer que le mien. « Oh, ouais, j’y avais pas pensé ! » Je me lève et fouille dans le sac afin de trouver la bâche de la tente et la corde qu’il nous reste. On se bat un peu contre le vent et il nous faut trouver quelques pierres, mais grâce à Thomas, on pourra au moins être un peu au sec. « T’es pas si bête que cela au final. » dis-je pour la forme. Il faut bien après tout. « Maintenant à table ! » Je prends une boîte de ration et vais m’installer au fond de cette petite grotte pour être le plus éloigné possible de la pluie. J’ouvre ma boîte et grimace un peu à la vision de la bouillie que je m’apprête à manger. Je ne suis pas un picky eater, mais j’apprécie toujours une bonne bouffe surtout après une journée comme celle-ci. Je prends une large bouchée et l’enfourne sans me poser de questions. J’aurais dû. « Shit ça a un coup dégueulasse. » Je tousse et prends une gorgée d’eau pour tenter d’effacer le coup. « Si on survit à ça. » Je montre la boîte que j’ai entre les mains. « On survit à n’importe quoi. » Je ris un peu et tousse encore pour ne pas m’étouffer.

Thomas me laisse presque sur le cul lorsqu’il finit par me remercier de ne pas l’avoir abandonné dans le canyon un peu plus tôt aujourd’hui. « Je sais que je n’ai jamais été très tendre avec toi, mais je ne suis pas un monstre non plus. » On ne s’aime pas spécialement, mais je ne suis pas du genre à abandonner quelqu’un de blesser dans le désert Australien. Et maintenant voilà qu’il dit que je ne suis pas si idiot que cela. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. « Il était temps que tu t’en rendes compte Beauregard. » Je ris un peu et finis par lâcher la boîte que j’avais entre les mains. Vraiment, trop dégueulasse ce truc. L’espace d’un instant, je regarde Thomas sans trop savoir quoi dire. Il faut avouer qu’on s’en est plutôt bien sorti aujourd’hui et qu’il n’est pas aussi énervant que je pouvais l’imaginer au quotidien à la caserne. « Je dois avouer que finalement, tu es… Supportable. » A petite dose quand même. Enfin, j’en sais trop rien. « J’avoue que… Enfin, on pourrait peut-être bien s’entendre au final. » Je hausse un peu les épaules. « Même si on vient de deux mondes bien différents et qu’on est clairement différent. » Après tout, il paraît que les opposés s’attirent non. Je finis par trouver un petit paquet de gâteau dans le fond de mon sac. Je l’ouvre et en tends la moitié à Thomas. « Tu… Tu sais dans quoi, tu vas te spécialiser à la Navy ? » J’aimerais apprendre à le connaître un peu plus alors autant commencer avec un sujet que l’on maîtrise parfaitement tout les deux.           






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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyJeu 1 Aoû 2019 - 13:49


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Alors que nous pensions tous les deux que nous aurons droit au repos, le temps instable de l'outback australien se rappelle brutalement à nous. Cian a tout juste le temps de trouver un abris, m'aider à remettre mes chaussures et embarquer notre campement de fortune avant que le ciel ne s'ouvre et que la pluie ne s'abatte sur nous. En vrai, la pluie n'est pas dérangeante. Ce qui est dérangeant ce sera l'humidité et la grosse chaleur de demain. Mais je décide de ne pas penser à cela et, gardant mon esprit occupé, essaie de trouver une solution pour nous protéger de la pluie. Je n'ai pas besoin de fournir de grandes explications pour que Cian comprenne où je veux en venir et en un temps presque reccord -compte tenu de notre fatigue à tous les deux et mon bras en moins- nous parvenons à fixer la bâche de façon à nous protéger de la pluie.

Dans un soupire, Cian se laisse alors glisser au sol et j'en fait de même, attrapant une ration que je commence à manger. Nous avons exactement la même réaction en même temps : c'est dégueulasse et on a besoin d'eau pour faire passer le goût infecte.  « Je te jure, après ça, je ne vais plus jamais me plaindre des repas qu'on nous sert à la base» soufflais-je, le visage tordu en une grimace. Et pourtant, je fais preuve de bravoure en continuant de manger car je sais que ce repas à beau ne pas être goûteux, il nous apporte toutefois les nutriments nécessaire pour survivre à notre journée de demain.

Décidant de briser le silence, je fini par remercier Cian de ne pas m'avoir abandonner dans le canyon. Mais en vrai je le remercie surtout d'être un gars bien, qui est beaucoup moins stupide que ce que je pensais. J'esquisse un sourire lorsqu'il rétorque qu'il était temps que je le remarque enfin et relève mon regard sur lui en l'entendant dire qu'on pourrait peut-être s'entendre au final. Avalant ma bouché j'hoche doucement la tête et dévie mon regard sur la bâche qui se soulève régulièrement à cause du vent  « Parle pas trop vite, on a encore toute la journée de demain» que je réplique avec une certaine ironie dans la voix.

C'est alors que vient la délivrance sous la forme d'un paquet de gâteaux que Cian a la bonté de partager avec moi !  «Oh, woah, tu gères vraiment en fait » le remerciais-je sur le ton plus chaleureux que j'ai pu utilisé avec lui depuis notre première rencontre, attrapant ma part des gâteaux.  «Yep j'ai mon idée » répondais-je, après avoir avaler le premier  « Je ne me suis pas engager dans la Navy pour rester au sol donc il me faut un métier avec lequel je suis sûr d'être embarqué» assurais-je, posant mon regard sur Cian  « Je vais être Navigateur timonier » dis-je sur un ton qui prouve que ma décision est prise et que je ferais tout pour y arriver  «Les yeux du bateaux, celui qui doit savoir à chaque instant de la nuit et de la journée où se trouve le navire sur le globe et ce au centimètre près» expliquais-je  « J'ai déjà pas mal discuté avec l'officier du HMAS Waramunga et il m'a donné pas mal de conseils et ...enfin, faut juste que je passe les test. Mais ça ce sera facile» souriais-je en reprenant mon repas  « Et toi ?»

Et c'est ainsi que continue la soirée, entre confidences professionnelle et informations personnelle, jusqu'à ce que le sommeil ne nous gagne tous les deux. J'ai beau être fatigué je dois avouer que je n'ai jamais passer une nuit aussi horrible que celle-ci. De toute la nuit je n'ai pas trouver une seule position un tant soit peu agréable pour mon épaule, le sol pierreux n'aidant en rien. En tout je pense avoir dormi une heure, pas plus. Cian étant, lui aussi complètement réveillé à 3h30 du matin, c'est d'un commun accord que nous décidons de lever le camp. En quinze minutes nous avons nous rangé dans le sac à dos, Cian a ajusté le bandage qui maintiendrait mon bras en place pendant la journée, j'ai repris un cachet d'anti douleur et nous sommes parti, profitant de la relative fraîcheur du petit matin pour prendre le plus d'avance possible. Nous marchons donc pendant plusieurs heures dans un rythme soutenu sans rencontrer aucun obstacle et plus ou moins à l'abri du soleil.

Mais ça c'était trop beau pour continuer. Aux alentours de 11h, nous parvenons sur les hauteurs de ce qui semble être un cratère qui s'étend sur plusieurs dizaine de kilomètre de rayon. Un coup d'oeil sur la carte me fait comprendre qu'il s'agit là de notre dernière épreuve et sans doute la pire.  « Le point de rencontre est là-bas » je tend le bras droit devant moi, pointant un point au loin  « donc le chemin le plus cours nous emmène là» je montre une ligne de droite qui traverse le cratère et qui n'est aucunement protéger du soleil.  «On pourrait le contourner et être à un peu à l'abri mais ... » je pose mon regard sur Cian et c'est tout ce qu'il nous suffit pour que nous nous comprenons : nous n'allons pas choisir la facilité.

Après avoir ranger la carte dans mon la poche de mon pantalon, je m'engage sur la pente abrupte et mi marchant mi glissant j'arrive en bas en même temps que Cian et commence à marcher d'un pas décidé en ligne droite, le regard porté sur l'horizon pour ne pas perdre notre but de vue.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
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MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyMer 7 Aoû 2019 - 17:58



Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


On pensait pouvoir prendre une pause. La journée a été longue et ne c’est clairement pas déroulé comme nous l’avions espérer, on avait clairement besoin de se poser pour la nuit. Bien entendu, cela ne s’appellerait pas une mission commando si tout était trop facile. Alors que l’on venait tout juste de s’installer, la pluie décide de s’inviter à notre soirée. Heureusement, j’ai réussi à nous trouver un abri assez rapidement. Après un petit bricolage autour de l’entrée afin de nous garder au sec pour la nuit, on finit par s’asseoir à même le sol afin de partager un bon repas. Enfin bon… C’est à discuter. On grimace comme deux enfants face à des légumes. Je ne suis pas difficile et j’ose imaginer que Thomas non plus, mais il faut dire que ce que l’on est en train d’avaler est loin d’être appétissant. « C’est ignoble. » Je grimace à nouveau, mais continue à manger. On va avoir besoin de toutes nos forces pour la journée de demain alors on ne va pas faire les difficiles. Thomas se décide à lancer la conversation entre nous et je suis assez surpris de voir qu’il me remercie pour la journée d’aujourd’hui. Je sais que l’on ne cessait de se prendre la tête ces derniers temps, mais je ne l’aurais pas laissé seul à son sort dans ce canyon. Je ne suis pas comme cela. On ne peut s’empêcher de se taquiner encore un peu, mais cela reste bon enfant. « Il reste demain et les années de classes qui nous attendent aussi. » Parce que l’on a commencé ensemble ce qui veux dire que l’on sera ensemble jusqu’à la graduation.

Comme pour poursuivre notre trêve, je tends la moitié d’un paquet de gâteau à Thomas. Je ris à sa réplique et hausse les épaules. « Je suis surtout un morfal et je savais que ça allait pas me suffire. » Je bouffe toujours comme quinze et je savais parfaitement que l’on allait avoir une seule ration pour notre mission. Le but étant de finir le plus rapidement possible, ils n’allaient pas nous donner la possibilité d’avoir de la nourriture pour un jour supplémentaire. C’est aussi ça l’armée. L’ambiance étant plutôt tranquille, le bruit de la pluie en fond sonore, on continue notre conversation comme deux gars normaux qui apprennent à se connaître. Thomas m’apprend qu’il a déjà une idée très précise de ce qu’il voudrait faire au sein de la Navy par la suite et cela ne m’étonne pas trop de lui. « T’as l’air déterminé en tout cas. » dis-je en riant un peu. Et je me souviens qu’il c’était engagé avec envie et passion. Tout le contraire de moi. Pourtant, je crois que je sais également ce que j’aimerais avoir comme rôle. « Le rêve pour moi, ce serait d’être pilote pour l’aéronautique navale. » Voler. Je ne sais pas pourquoi cela m’attire autant, mais depuis que le Commodore nous a emmené sur un porte-avion, j’ai cette idée en tête. Je sais même pas pourquoi, ça m’attire juste de fou. Depuis la visite au porte-avion là. » Je souris un peu en pensant à cela. « S’envoyer en l’air avec un avion de chasse ça doit être une sensation de dingue quand même. » Je vois Thomas blêmir face à mes propos et je ne peux m’empêcher de rire un peu. « Enfin moi ça me plairait bien ! » Je hausse les épaules et mords dans mon gâteau.

On finira par sombrer, mais la nuit fut plutôt courte. Le sol est dur comme du béton, l’air est humide et le bruit dehors tout simplement infernal. Après quelques tentatives pour me rendormir, je finis par abandonner et parle à Thomas qui ne dors pas non plus. On décide de remballer nos affaires et de reprendre la route. Cela ne sert à rien de rester ici éternellement. Autant rattraper notre retard et surtout avancer le plus possible avant que le soleil ne soit à son zénith. On remballe le sac, j’aide Thomas à refaire son bandage de fortune et on reprend la route.

Pendant des heures, nous marchons sans encombre. On avale même les kilomètres à une très bonne allure. Mais le soleil est aussi rapide que nous et déjà la dernière étape nous attends. Une sorte de traverser du désert. Thomas me parle de contourner pour avoir un peu d’ombre, mais un regard entre nous, nous fait comprendre qu’aucun de nous ne veux cela. « On traverse par-là. » finis-je par dire doucement. Je vois Thomas hocher la tête même si son teint paraît de plus en plus pâle. Je lui tends la bouteille d’eau afin de prendre une bonne gorgée avant de commencer cette traversée. La descente dans le cratère se fait en douceur et voilà que nous avançons dans ce paysage de désolation où il semblerait qu’aucune forme de vie ne soit capable d’y survivre. La chaleur est écrasante et déjà, je sens les gouttes de sueurs se former entre mon dos et mon tee-shirt à cause du frottement du sac à dos. Je ne perds pas l’horizon de vu, mais je vois bien que comme hier, Thomas commence à ralentir la cadence petit à petit. « Tout va bien ? » Il ne dit rien et presque instinctivement, je me rapproche de lui, comme pour pouvoir le rattraper s’il vacille. « Si tu te sens mal, tu me dis, on va pas abandonner Thomas, on va arriver au bout de ce truc. » J’essaye de le motiver, de lui montrer que je l’aiderais jusqu’au bout. Je ne sais pas vraiment ce qui nous attends à la sortir de ce cratère, mais on va bien finir par le découvrir. Encore quelques minutes et une nouvelle fois, je vois Thomas vaciller. Je ralentis pour me placer de l’autre côté de mon binôme afin de me retrouver à l’opposé de son épaule blesser. Sans commentaire, je prends le poignet de Thomas et le passe par-dessus mon épaule pour qu’il puisse prendre pleinement appui sur moi. Il fait une chaleur à mourir et me coller à Beauregard n’arrange vraiment pas les choses, mais je ne vais pas baisser les bras aussi proches du but. « J’aimerais bien te ramener vivant quand même. » Je ris légèrement. J’aimerais bien que Sullivan ne m’accuse pas d’avoir tué mon binôme. « On va prouver à Sullivan qu’on a réussi et il va s’en vanter pendant des semaines et des semaines, tu verras. »            






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Message(#) Sujet: Re: Stop whining and do what I say » THOMAS Stop whining and do what I say » THOMAS - Page 2 EmptyVen 9 Aoû 2019 - 12:08


Stop whining and do what I say
Thomas & Cian


Si on m'avait dit il y a 24h que me retrouverais ici, dans une grotte à discuter tranquillement avec Cian, j'aurais rigolé et j'aurais dis à la personne de cesser de se foutre de ma gueule. Et pourtant c'est ici que je me trouve, dans cet endroit de l'outback, avec la pluie qui tombe à l'extérieur à se faire des confidences sur nos futurs projets. Je souris doucement en hochant la tête lorsque mon binôme avoue qu'il me trouve fort déterminé. Je ne m'épenche pas d'avantage sur ce sujet et décide de lui retourner la question, apprenant ainsi que son rêve à lui c'est de s'engager en tant que pilote dans l'aéronautique. Je frissonne rien qu'à l'évocation du fait de s'envoyer en l'air avec un avion et retient un commentaire comme quoi je préférais m'envoyer en l'air avec quelqu'un d'autre sur terre ferme et lui souris simplement  « Chacun son truc hein» dis-je en haussant une épaule avant de reprendre ma cuillère en main et recommencer à manger.

La nuit s'annonce longue, compliquée et douloureuse. Si bien qu'au final et d'un commun accord, Cian et moi décidons à 3h30 du matin de se remettre en route, profitant ainsi de la fraîcheur relative de ce petit matin. Et au final nous avançons vraiment bien, malgré la chaleur qui se fait de plus en plus écrasante et qui arrive à son apogée vers 10h du matin lorsque nous arrivons à ce qui est sûrement la dernière épreuve : la traversée de l'endroit le plus aride d'Australie (du moins l'est-ce à mes yeux en ce moment même). Après s'être concerté rapidement et que chacun ait prit une grand gorgé d'eau, nous nous engageons dans la descente. Puis, le regard fixé vers l'horizon, nous nous avançons en ligne droite.

Les minutes passent, puis les heures et la chaleur écrasante est horrible. En plus de tout ça, les douleurs de mon épaule se réveillent brusquement et traversent mon corps par vague qui me bloquent régulièrement la respiration. Malgré moi, je ralentis peu à peu la cadence, inquiétant rapidement Cian qui, s'approchant de moi, m'explique que si je me sens mal je n'ai qu'à le lui dire. J'hoche simplement la tête, me passe une main sur le front et reprend la marche.

Malheureusement, mon corps commence réellement à montrer des signes de faiblesses. M'immobilisant alors qu'une ennième vague de douleur se propage dans mon bras et ma cage thoracique, je sens ma vue se brouiller et mes jambes qui menacent de flancher. Mais, avant que je ne puisse faire ou dire quoique ce soit, je remarque la présence de Cian à mes côtés avant que celui-ci n'attrape mon poignet et ne passe mon bras droit autour de ses épaules, me permettant de m'appuyer sur lui. Je pose mon regard sur lui alors qu'il m'explique qu'il a envie que je passe l'arrivé en étant vivant et qu'il veut à tout prix prouver à Sullivan qu'on y arrivera à deux.  «ok » parvenais-je à souffler avant de me mettre en route.

J'essaie d'éviter comme je peux de m'appuyer de trop sur Cian afin de ne pas lui rendre la tâche encore plus compliquée, mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Alors que je m'appercois à l'horizon les points blanc des tentes qui marque l'arrivée, mon corps me lâche. Trébuchant, je relâche brusquement Cian pour pas l'entraîner dans ma chute et tombe à genoux, me retenant avec ma main droite sur le sol. Tremblant, je tente de reprendre le contrôle sur ma respiration, n'entendant les paroles de Cian que d'une oreille distraite. Je suis sincèrement sur le point de dire que j'abandonne, qu'il a qu'à me laisse ici le temps d'aller chercher de l'aide, mais je sens ses mains agripper mon bras et me tirer littéralement à nouveau sur mes pieds.

Et c'est sans doute cet accès de motivation dont fait preuve le jeune soldat, qui me permet de reprendre mes esprits. Ne dit-on pas que le mental dépasse le physique ? Debout, de me concentre quelques instants jusqu'à ce que ma vue ne s'éclaircisse à nouveau et, en même temps que Cian, je reprend notre avancée. Bien que laborieuse -j'entends bien la respiration rauque et forte de mon binôme- et lente, nous marchons vers le point d'arrivée.

Et une fois la ligne franchie, Cian me lâche et nous nous laissons tous les deux glisser au sol. Allongé sur dos, les yeux fermés je ne bouge plus et ne remarque même pas qu'on s'affaire autour de nous. Ce n'est que lorsque qu'une main se pose sur épaule que je rouvre les yeux, mon regard se posant sur Sullivan qui m'observe avec une certaine douceur  « Bien joué, tous les deux» dit-il en hochant la tête. Soupirant, je me redresse avec quelques difficultés et m'assoie de façon à croiser le regard de Cian. Bien que la fatigue extrême se lit sur son visage, c'est une lueur de fierté qui fait briller ses iris et qui étire mes lèvres en un sourire  «on l'a fait » soufflais-je.

Alors, malgré les protestations des uns et des autres, je me redresse d'avantage, me met à genoux et me déplace de manière à me retrouver face à l'irlandais. Sans un mot de plus, je passe mon bras droit autour de ses épaules et l'attire contre moi, en une étreinte de remerciement, emplie de soulagement et de sincérité, marquant la fin de notre mésentente et le début d'une longue amitié.
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