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 Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément

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Message(#) Sujet: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMar 25 Juin 2019 - 22:18



 
Clément & Primrose

Everything could've been anything else and it would have just as much meaning
Devant l’immense miroir du dressing, je contemple mon reflet, scrutant chaque trait de mon visage pour repérer les éventuelles nouvelles rides qui pourraient faire leur apparition. Avoir dépassé les trente ans est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à accepter. Ma jeunesse est passée beaucoup trop vite et je ne peux pas vraiment dire que j’en ai profité, le poids des responsabilités ayant toujours joué sur la légèreté avec laquelle je pouvais me permettre d’appréhender mon quotidien. J’ai vraiment cru que j’allais mal finir, je ne voyais pas comment je pouvais me sortir de tout ce merdier… Et puis Clément est arrivé. Les premiers instants vécus ensemble n’ont pas été faciles, loin de là, même, et si on m’avait dit que ce serait lui qui me débarrasserait des démons passés, présents et futurs, j’aurais sûrement rigolé. Pourtant, c’est bien ce qu’il s’est passé finalement et maintenant je suis là, à vivre cette vie dont j’ai toujours rêvé, à ne plus avoir besoin de compter, à claquer des doigts pour obtenir ce que je souhaite sans devoir me limiter. Il y a un an, j’ai enfin obtenu la promotion que j’attendais tant au cabinet, celle qui fera sans doute décoller ma carrière et je suis terriblement impatiente de pouvoir travailler sur les nouveaux projets qui vont m’être confiés. En parallèle, j’admets être très fière de ce que Clément a accompli et de tout le chemin parcouru. Il est devenu la grande star qu’il méritait d’être – même s’il l’a toujours été à mes yeux – et chaque journée passée à ses côtés me rappelle la chance incroyable que j’ai eu de tomber sur lui. Je lâche le miroir des yeux pour faire glisser mon regard vers l’alliance ornant mon annulaire gauche, signe que cette relation pourtant vouée à l’échec ne l’a pas été tant que ça, finalement. Je souris en repensant aux épreuves que nous avons dû surmonter. Je ne regrette rien, pas une minute, pas une seconde, car tout cela en valait évidemment la peine. Je laisse ma main redescendre en caressant mon ventre qui semble s’arrondir davantage chaque jour. J’ai commencé à ressentir les premiers mouvements du bébé la semaine dernière, c’est une sensation très étrange, comme si des dizaines de papillons étaient en train de battre des ailes en même temps pour essayer de me chatouiller. Je pourrais rester des heures à ne rien faire, savourant chaque petit signe qui me rappelle que je porte la vie, chose que je croyais impossible il y a seulement quelques années.

Malheureusement, ne rien faire n’est pas à l’ordre du jour, aujourd’hui, une soirée très importante se prépare et je me dois d’être parfaite pour cet événement primordial dans la vie de mon mari. Ma robe a été choisie avec soin et accessoirisée par un professionnel des plus qualifiés et ma coupe montante, laissant ressorti mon coup fin et le léger décolleté de ma robe, a été très étudiée elle aussi. L’image renvoyée par le miroir me plait pas mal mais j’ai besoin d’un avis qui est devenu au fil du temps bien plus important que le mien. C’est donc tout naturellement que je me tourne vers notre chambre où est en train de finir de se préparer Clément, oubliant tout terme hypocoristique pour m’adresser à lui, nous avons dépassé ce stade. « Tu penses que ça ira ? » Je demande, tournoyant sur moi-même pour montrer le résultat final. « J’ai l’impression d’être énorme. » Et pourtant, je sais que ce n’est que le début et que le chemin à parcourir est encore long. C’est plutôt amusant, j’aime l’image que je renvoie autant que je déteste me sentir diminuée et affaiblie de la sorte. J’ai l’habitude de beaucoup travailler et de dépenser toute mon énergie dans ce que j’aime faire, sauf qu’en terme d’énergie, j’ai connu mieux ces derniers temps. Après trois mois à ne rien pouvoir avaler au point de perdre des kilos au lieu d’en gagner, c’est désormais la fatigue qui est devenue mon pire cauchemar. On m’avait pourtant dit que le deuxième trimestre était un long fleuve tranquille. Je m’arrête de tourner pour regarder l’homme que j’ai épousé, impressionnée par le changement qui s’est opéré en seulement peu de temps. Il a gagné en assurance, ça se voit et ça lui va très bien. « Au pire, même si ma tenue n’est pas parfaite, je n’ai pas trop de souci à me faire, les gens ne verront que toi. » Il va évidemment briller ce soir, ce n’est pas possible autrement. « Tu es prêt ? » Je suis un peu nerveuse à l’idée de faire mon apparition officielle devant tous ces gens que je ne connais pas, mais ma nervosité est mêlée à un certain enthousiasme. Je n’aurais jamais pu penser que je serais un jour sous le feu des projecteurs de cette manière et pourtant, c’est bien ce qu’est devenue ma vie à présent et une chose est sûre, je ne regrette pas une seule seconde les choix que j’ai fait pour en arriver là. Tout quitter n’a pas été facile mais je sais aujourd’hui que je suis à ma place.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMar 25 Juin 2019 - 22:59


Debout devant le miroir, je relis les cartes sur lequel sont annotées quelques informations capitales que je devrais surtout pas oublié de prononcer lors de mon discours. C'est peut-être un peu ambitieux et surtout prétentieux que de se dire que ce sera moi qui vais remporter le prix ce soir, mais n'ais-je pas été ambitieux de toute ma vie ? N'est-ce pas ce trait de caractère qui m'a permis de reprendre ma carrière en main, si bien que ma vie ait prit le tournant tant rêvé ?

Il y a trois ans je me suis installé à New-york et je n'étais pas seul. C'est avec Primrose que j'ai emménagé dans ce studio miteux dans le quartier de Harlem. Ce n'était pas forcément le quartier le plus réputé de la ville, mais nous n'avions pas beaucoup d'argent, juste le stricte nécessaire pour payer le loyer et manger. J'ai commencé les auditions et, en attendant, je travaillais dans un café. La vie typique du comédien à ses débuts de carrière. J'ai pris tous les rôles qu'on me proposait, pensant que chaque passage sur scène était une expérience hors norme. Et ça a fini par payer ! A peine 6 mois après mon arrivé dans cette ville qui ne dort jamais, j'ai passé une audition pour une comédie musicale, j'ai décroché le rôle et c'est là que ma carrière à commencé à s'envoler.

Nous avons très rapidement quitter notre studio pour un loft dans le quartier huppé de Manhattan, Prim a trouvé un boulot en tant qu'avocate et elle a enfin décrochée cette promotion tant attendue qui changera sa vie. Et je ne peux qu'être fier d'elle. C'est avec un certain humour que je repense au fait que nos début de relation n'ont pas été facile. Tout était voué à l'échec. J'ai enchaîné quelques relations, sérieuse ou non, avec des hommes et des femmes. Et pourtant, j'ai finalement réussi à me rendre compte que je n'ai jamais été aussi heureux que lorsque Primrose et moi étions ensemble. Je me rappellerais toujours de sa réaction lorsque je lui ai annoncé que je voulais être avec elle : elle m'en envoyé son cocktail à la figure dans un geste de rage avant de m'embrasser avec une certaine fougue en me disant que ce n'était pas trop tôt. Et depuis nous ne nous sommes plus quitter. Nous nous sommes marié et, pour couronner le tout, d'ici la fin de l'année nous seront 3 à partager l'espace de ce loft !

C'est la voix de mon épouse qui me sort de mes pensées, me demandant ce que je pense de sa tenue, précisant qu'elle a l'impression d'être énorme.  «Je suis sûr que ça ira » dis-je, alors que je suis toujours dos tourné à elle. Je fini la phrase que je suis entrain de lire avant de me tourner vers Primrose et l'observer  « Je le savais» soufflais-je en m'avançant vers elle, posant mes fiches sur la table  «Cette robe te va à merveille. Leonardo à fait un boulot fabuleux » je lui offre un doux sourire  «Tu es radieuse » la complimentais-je. Posant mes mains sur son ventre déjà bien rond, je me penche vers elle pour lui voler un baiser avant de me reculer lorsqu'elle me complimente. Baissant le regard sur ma tenue, je lisse un plie de mon costard et hausse les épaules  « C'est basique» dis-je modestement avant de retourner vers le lit  « A toi de choisir» je me retourne vers elle  «Noeud papillon ou cravate ? » demandais-je en levant l'un puis l'autre en l'air.  « la cravate c'est classe mais je ...le nœud papillon il a quelque chose de plus, tu ne pense pas ?» demandais-je en me tournant vers le miroir, essayant les deux combinaisons  « T'as de meilleurs yeux quand il s'agit de stylisé ton mari» dis-je amusé en me tournant à nouveau vers Primrose  « Alors ? Tu choisi quoi ? Et choisi bien hein, parce que c'est ce que tu vas voir toute la soirée » lançais-je sur un ton de défis, comme si c'était une question de vie ou de mort.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMar 25 Juin 2019 - 23:56



 
Clément & Primrose

Everything could've been anything else and it would have just as much meaning
Sans me regarder, Clément confirme que ma tenue doit convenir pour l’occasion et je m’apprête à afficher l’air boudeur de la femme qui se sent négligée lorsqu’il se tourne vers moi, délaissant les notes qu’il est en train de relire pour venir vers moi et me complimenter ce qui ne manque pas de faire rosir mes joues. Même après tout ce temps, j’ai du mal à croire qu’il ait finalement pris cette décision qui me paraissait pourtant évidente depuis le début. J’ai dû le regarder virevolter à droite à gauche sans savoir ce qu’il voulait réellement avant qu’il se rende compte de ce que je voyais depuis le début. Je suis sûre que beaucoup se sont moqués de moi, d’avoir craqué si facilement alors que ça faisait des mois et des mois qu’il me laissait sur la touche, me considérant sûrement comme indigne de son intérêt. Mes efforts ont payé finalement et lorsque je regarde où nous en sommes désormais, je ne regrette pas de ne pas avoir écouté les mauvaises langues qui disaient que je devrais lâcher l’affaire car cette persévérance ne me mènerait à rien. Je suis fière d’être devenue madame Winchester, d’être désormais la seule et l’unique, celle auprès de qui il se réveille chaque matin et se couche le soir – lorsqu’il n’est pas occupé par son travail et que je ne suis pas retenue par le mien, bien sûr –. Nous avons trouvé un équilibre à deux et nous le trouverons également à trois, je n’ai aucune inquiétude à ce sujet. Je crois que c’est bien la première fois que je ne me soucie plus de l’avenir et que je peux me permettre de l’appréhender avec sérénité. C’est agréable. Lorsque nous avons emménagé à New-York, j’étais loin d’avoir cet apaisement, je me demandais si je faisais le bon choix, suivre Clément, laisser tomber le Club, ma famille, l’université, mon travail, tout ce qui faisait ma vie à Brisbane depuis tellement d’années maintenant. Pire que tout, je quittais également mon pays, celui qui m’avait vue naitre et grandir et dans lequel je pensais toujours résider. Pourtant, lorsque son projet s’est formé dans sa tête et qu’il a évoqué l’idée de partir pour la première fois, je n’ai pas hésité longtemps à dire oui. C’était l’occasion que j’attendais de repartir à zéro, de reprendre ma vie sur de nouvelles bases plus saines et de ne pas perdre cette relation sur laquelle je comptais énormément. J’ai eu raison d’essayer, j’ai eu raison de persévérer parce que j’y suis arrivée. Je touche du bout des doigts mon rêve et parfois, je dois me pincer pour être sûre que je ne suis pas complètement en train de rêver.

Les mains de Clément se posent sur mon ventre et son baiser me tire de mes pensées pour me ramener à la réalité. « Merci. » Je souffle, appréciant évidemment le compliment que je sais sincère, sinon il n’aurait pas pris la peine de le prononcer. « J’espère que je vais faire bonne impression. » C’est presque pire que si je devais rencontre toute ma belle-famille, en réalité, je vais me confronter à son public, aux personnes qui soutiennent sa carrière et examinent chacun de ses faits et gestes, attendant ses réussites et redoutant ses faux-pas. Je ne veux pas être ce faux-pas, je veux être sa Michelle Obama et j’espère bien que l’on m’attribuera ce rôle. Sa tenue qu’il juge basique lui va parfaitement bien et je suis certaine – en toute objectivité – qu’il attirera tous les regards. Choisir entre le nœud papillon et la cravate n’est pas bien compliqué, et la fausse pression qu’il met sur mes épaules me fait sourire alors que je fais mine d’hésiter pendant quelques secondes, fronçant même les sourcils pour jouer la réflexion. « Nœud papillons. » Je finis par affirmer, avant de justifier mon choix. « C’est une occasion spéciale, il faut être un peu original et il te rendra encore plus élégant. La cravate c’est un peu trop conventionnel et passe-partout, ça ne te ressemble pas. » Le choix est fait et je tends la main vers Clément pour attraper le fameux nœud qu’il tient dans sa main et me rapprocher de lui pour le nouer autour de son cou avec des gestes maitrisés montrant que j’ai beaucoup étudié les tutos YouTube permettant de réaliser un tel exploit. Je lisse le résultat obtenu du bout des doigts, admirant mon travail et la symétrie des deux boucles que j’ai créées. « Parfait. » Je déclare. Je suis désormais absolument certaine que mon choix était le bon, il est superbe comme ça, il va faire tourner des têtes et je suis heureuse de pouvoir revendiquer que désormais, il est à moi. Comme pour prouver cette appartenance, je profite de cette proximité que j’ai instaurée pour parfaire sa tenue pour poser mes lèvres sur les siennes, profitant de ces derniers instants à nous avant que nous soyons obligés de nous frayer un chemin parmi la foule. Je recule d’à peine deux pas, il va être l’heure de partir. « Je suis nerveuse, tu ne me laisseras pas toute seule, d’accord ? » J’ai toujours voulu appartenir à ce monde mais je ne connais pas encore très bien tous les codes et sans sa présence à mes côtés, j’ai peur de commettre des impairs que je ne pourrais pas corriger. Cette soirée peut être aussi bien fabuleuse que dramatique.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMer 26 Juin 2019 - 11:23


En voyant Primrose dans cette magnifique robe fête sur mesure par mon styliste, une seule pensée traverse mon esprit : je n'aurais pas voulut partager cette vie avec quelqu'un d'autre que Primrose. Elle a été d'une patience sans nom et lorsque je suis revenu vers elle après m'être rendu compte qu'en vrai c'est elle qui devrait partager ma vie -pas Léo, pas Ambroise, personne d'autre- elle aurait très bien pu me rejeter en totalité. Elle aurait pu me dire que c'est trop tard, que j'ai raté ma chance et que je devrais faire une croix sur elle. Et pourtant c'est elle qui est là, devant moi, à porter l'alliance que je lui ais offerte, mon nom et notre futur enfant. Et je ne pourrais pas être plus fier que de marcher sur le tapis rouge avec elle à mes côtés.  « Les caméras seront tournées vers toi, j'en suis sûr et certain» dis-je doucement en lui caressant la joue avant de me détourner pour aller récupérer un nœud papillon et une cravate et demander l'avis de mon épouse.

S'approchant de moi, elle fait mine de réfléchir un peu avant de se décider pour nœud qu'elle choisit de nouer elle-même autour de mon cou. Docile et relevant juste un peu le menton, je me laisse faire car c'est elle l'experte (si on peut dire ça de quelqu'un qui a passé des heures à regarder des tutos sur youtube).  «C'est vrai qu'être nominé aux Tony Award ce n'est pas quelque chose qui arrive tous les jours » dis-je, amusé, essayant tant bien que mal à cacher le fait que l'excitation et le stress commencent tout doucement à monter.  « On ne cesse de me dire que j'ai toutes mes chances et tout mais ...quand tu vois contre qui je suis en compétition, c'est juste … ouf.» je secoue doucement la tête avant de me reculer lorsque Prim me dit que c'est 'parfait'. J'allais me retourner vers le miroir lorsque mon épouse me retient avec un doux baiser. Souriant sur ses lèvres, je m'empresse d'y répondre, posant ma main sur sa joue.

Au final, la sonnette de l'interphone qui retentit nous fait comprendre qu'il est bientôt l'heure de partir. Mais avant que nous ne sortions de la chambre à couché, Prim me fait part de ses craintes et de sa nervosité, me suppliant de ne pas la laisser seule.  «Tu me prends pour qui, hein ? » demandais-je en souriant, posant une main dans son dos  «Je resterais à côté de toi tout au long de la cérémonie et même pendant la fête » je dépose un bisous derrière son oreille alors que je la pousse doucement vers la porte  « Va falloir qu'on y aille, parce que Robert n'aime pas se faire attendre» reprenais-je avec humour. J'attrape encore quelques dernières affaires puis entraîne Primrose derrière moi vers l'ascenseur.

Une fois en bas dans le hall d'entrée du bâtiment, je me dirige vers la sortie devant laquelle la limousine de Robert est garée. Le chauffeur, lui, nous accueil avec un large sourire rayonnant  « Vous êtes resplendissante Mme Winchester » complimente-t-il Primrose alors qu'il ouvre la porte de la limousine. Je la laisse passer devant puis adresse un sourire au chauffeur  « Merci Robert, vraiment. Pour tout» dis-je avec sincérité  «Tout le plaisir est pour moi Clément » dit-il en posant une main sur mon épaule. Je lui adresse un dernier sourire avant qu'il ne referme la porte derrière moi et prend place à côté de Primrose.

Alors que la voiture démarre, je ne peux plus cacher ma nervosité. Me penchant en avant, je souffle doucement et joue avec mes doigts avant de déglutir et secouer légèrement la tête  «Sérieusement ...pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que c'est moi, le petit comédien de 30 ans qui ait été nominé face à tous ces autres comédien qui ont beaucoup plus d'expériences que moi ? » je me passe une main sur le visage  « ça fait seulement deux ans et demi et je ...» je secoue la tête et, me penchant en avant, attrape la bouteille de champagne et deux verres  « T'en veux un ?» demandais-je à Primrose, changeant subitement de sujet avant d'essayer d'ouvrir la bouteille. Mais la combinaison entre mains tremblantes et moites n'aide en rien et le manque de force se fait parfaitement ressentir.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMer 26 Juin 2019 - 19:00



 
Clément & Primrose

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Voir les caméras se tourner vers moi est un nouveau rêve qui se réalise, mais évidemment, l’appréhension qui accompagne un tel événement est réel. Vais-je faire la une des journaux pour ma robe inadaptée à pareille occasion ou parce que les paparazzis jugeront que notre couple est trop mal assorti ou est-ce que je vais briller autant que je le souhaite ? Je n’aurais pas la réponse tout de suite, malheureusement et même si j’ai évidemment envie de croire mon avis et que son opinion me rassure, je me doute bien qu’il manque cruellement d’objectivité. Il a réussi, sa carrière s’est enfin envolée grâce à des efforts qui ont payé et je ne veux pas être celle qui le tire vers le bas alors que je l’ai toujours encouragé et soutenu dans tout ce qu’il a fait. « J’espère que ce sera pour les bonnes raisons. » Je souffle, plus pour moi-même que pour lui avant d’attacher le nœud papillon que je viens de choisir autour du coup de Clément qui n’a pas l’air très rassuré lui non plus et c’est bien normal. « C’est ta soirée, ce soir. » Je lui confirme avec un sourire, toute trace de nervosité ayant provisoirement disparu alors que je me focalise sur le héros du jour. Cette place, il s’est battu pour l’obtenir et il me parait donc parfaitement normal qu’il ait eu droit à cette nomination. Il fait partie de toutes ces célébrités avec lesquelles il est en compétition et il n’a rien à leur envier, malgré tout ce qu’il peut penser. « Tu l’as mérité. » J’affirme, alors qu’il ne semble pas vraiment réaliser ce qui lui arrive, comme chaque personne qui vit un rêve éveillé. « Peu importe le résultat, tu as déjà gagné. » Il a parcouru tellement de chemin et surmonté tant d’obstacles, cette victoire, il l’a déjà obtenue grâce à son courage, il n’a pas besoin d’un prix pour le lui confirmer.

Le baiser que nous échangeons me fait presque oublier le temps qui s’écoule et la sonnette qui retentit pour nous faire comprendre qu’il est grand temps de se mettre en route me fait légèrement sursauter. Je jette un dernier coup d’œil au miroir avant de sortir de notre chambre, non sans en profiter pour m’assurer que Clément comprenne que je ne me sens pas très à l’aise dans cet univers au sein duquel je vais m’efforcer de m’intégrer, ce soir. Je ne veux pas lui faire honte, bien au contraire, mais j’ai besoin de son soutien plus qu’à n’importe quel autre moment de notre vie. Il balaye mes craintes avec son optimiste avec lui, me rassurant sur le fait qu’il ne me lâchera pas une seule seconde que ce soit pendant la cérémonie ou pendant la fête. « Merci. » Je souffle, sourire aux lèvres. S’il n’a pas réussi à venir à bout de mon stress, il m’a permis d’éviter d’angoisser à l’idée de me retrouver livrée à moi-même ce qui aurait été sûrement très difficile. « Allons-y. » J’acquiesce, attrapant une pochette d’où je sors mes clés pour verrouiller la porte de l’appartement derrière nous. J’observe nos deux reflets dans le miroir de l’ascenseur alors que nous nous dirigeons vers le hall et je peine à réaliser que nous sommes bien là, ça me parait à la fois dingue et pourtant totalement normal. Il s’agissait de notre destinée, je n’ai aucun doute à ce sujet. « J’aurais dû prendre d’autres chaussures, j’ai tendance à oublier que marcher avec des talons n’est plus aussi facile avec notre mini-nous. » Dans le pire des cas, je ne pense pas que les autres convives s’offusqueront si je m’assoie, prétextant une fatigue qui serait excusable compte tenu du petit être vivant en construction dans mon ventre, et nous sommes en voiture, je n’aurais donc pas à marcher pendant des kilomètres.

La portière de la voiture est ouverte et je me glisse à l’intérieur, non sans remercier chaleureusement Robert pour son compliment qui me va droit au cœur. Madame Winchester. Encore quelque chose qui me parait surréaliste alors que ce nom est désormais écrit sur tous les papiers officiels et que l’alliance de mon annulaire se charge de me le rappeler à chaque fois que je pose mes yeux dessus. Clément me rejoint et la voiture démarre, rendant de plus en plus imminent l’événement auquel nous nous rendons. L’appréhension de mon mari semble croitre de manière exponentielle avec le temps, le mouvement de ses doigts pianotant les uns contre les autres en témoigne et je tente de poser ma main sur la sienne, dans un geste destiné à l’apaiser mais qui n’obtient pas vraiment l’effet escompté. « Parce que tu as du talent et que tu as su le montrer, ce n’est pas une question d’âge ou d’expérience, tu as réussi à toucher ceux qui t’ont regardé jouer, c’est suffisant. » Bien sûr, je manque d’objectivité et oui, je le trouve forcément formidable parce que je sais à quel point il est perfectionniste et que donner le meilleur de lui-même compte énormément, mais je suis sincère, je crois simplement que son travail a payé et qu’il est parfaitement à sa place ce soir. « Tout va bien se passer. » J’affirme, sûre et certaine que ça sera le cas parce qu’il est fait pour ça et que ça se voit. Ma main retrouve sa position initiale alors que mon mari attrape la bouteille de champagne et me propose un verre ce qui ne manque pas de me faire sourire. « Je pense que je devrais éviter. » Je me moque gentiment, touchée par cette maladresse provoquée par sa très grande nervosité. « Et à mon avis, tu devrais éviter aussi, je ne suis pas sûre que stress et champagne soient une très bonne combinaison. » Joignant le geste à la parole, je me penche vers lui pour saisir la bouteille qui lui résiste, attendant son accord pour pouvoir la ranger au lieu de l’ouvrir. « Tu as rêvé de te retrouver ici toute ta vie, ce serait dommage de ne pas avoir la lucidité nécessaire pour en profiter, tu ne crois pas ? » Je ne sais pas depuis quand je suis devenue aussi raisonnable mais puisqu’il a besoin d’être soutenu et canalisé, je veux bien jouer ce rôle, j’en suis même absolument ravie.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyMer 26 Juin 2019 - 23:51


Elle est tellement adorable Primrose lorsqu'elle stress de la sorte. Je pense que ça ne changera pas et que ce trait de caractère ne la quittera jamais. Bien qu'elle semble avoir réellement gagné en confiance en elle depuis qu'elle ait commencé à travailler, par moment je retrouve la fille que j'ai rencontré 6 ans plus tôt. Celle qui travaillais en tant que strip teaseuse et qui, malgré qu'elle montrait ses fesses à tout le monde, manquait cruellement de confiance en elle. Maintenant cette fille est devenue une jeune femme accomplie et je suis on ne peut plus fier de l'appeler mienne. Alors, lorsqu'elle se met à douter d'elle, je suis là pour lui rappeler à quel point elle est magnifique. Bien que je ne sois peut-être pas le plus objectif, je suis sûr que les caméras des journalistes et paparazzi seront d'accord avec moi.

Mais au final je me rends compte qu'elle n'est pas la seule à avoir le traque. Doutant de moi et me demandant si j'ai réellement mérité cette nomination, Primrose m'informe que oui, je me suis battu pour l'avoir et que, peu importe le résultat, j'ai déjà gagné. Plongeant mon regard sur l'azur de ses iris, je lui offre un doux sourire et hoche la tête, ne pouvant que croire en la véracité de ses paroles.  « C'est vrai» décidais-je de lui donner raison avant que la sonnette de l'interphone ne la fasse sursauter légèrement. Petit sourire moqueur sur les lèvres, je pose une main sur son dos, lui promet de rester auprès d'elle pendant toute la soirée puis la pousse gentiment vers la sortie.

Une fois dans l'ascenseur, elle soupire qu'elle aurait dû prendre d'autre chaussures car marcher en talon n'est plus aussi facile qu'avant vu sa grossesse.  «t'inquiète, j'ai pensé à tout » dis-je en désignant mon sac à dos.  «je confierais ce sac à Gretchen, tu n'auras l’appeler dès que tu n'en pourras plus de ces chaussures et elle viendra à ton secours  » assurais-je alors que les portes de l'ascenseur ne s'ouvrent.

Nous nous dirigeons vers la sortie où nous sommes accueillit par Robert qui, après avoir complimenter mon épouse sur sa tenue, l'aide à grimper dans le véhicule. Je remercie chaleureusement notre chauffeur avant que la porte ne se referme. Et là, dans l'habitacle, avec seulement Primrose en tant que compagnie et en route vers cet événement incroyable, je laisse le stress me submerger. Mes doutes reviennent en même temps que mon anxiété et, à nouveau, je me demande bien pourquoi j'ai été désigné, moi, à la place d'un autre comédien plus âgé et plus expérimenté. Mon épouse parvient à trouver les bons mots et me rassure quelque peu, évoquant le fait que la seule chose qui compte c'est le talent et que du talent j'en ai sincèrement et que ce n'est ni une question d'expérience et encore moins d'âge. M'assurant que tout va bien se passer, elle fini par me prendre la bouteille de champagne des mains, précisant qu'elle évitera l'alcool. Je la fixe quelques instants, cligne des yeux puis soupire et me passe une main sur le visage  « Quel con» soufflais-je  « Je suis désolé Prim, vraiment. Je ...» je me tais, hochant simplement la tête lorsqu'elle me dit que je devrais éviter le champagne moi aussi si je veux pouvoir profiter à fond de cette soirée.  « T'as raison» je me redresse, m'adossant contre le dossier  « T'as raison, oui» répétais-je, fermant les yeux.

Je laisse le silence s'installer entre nous. Ce même silence qui est totalement respecter par Primrose étant donné qu'elle connaît mes techniques pour réussir à me calmer et à me recentrer. C'est donc, sans parler, que nous roulons quelques minutes et je ne rouvre les yeux seulement lorsque je commence à entendre les cris de joie à l'extérieur. Me redressant, mon regard se pose sur le théâtre dans lequel se déroulera l'évènement et, reculant ma tête dans ma nuque, je prends une dernière profonde inspiration.

 « Clément ?» m'interpelle le chauffeur  «Oui, Robert ? » je pose mon regard dans le reflet du sien dans le rétroviseur  « On arrive dans deux minutes. Est-ce que tu as des recommandations pour moi ?» je l'observe puis hoche doucement la tête  «Je laisse mon sac à dos ici, tu peux faire en sorte que Gretchen le reçoive ? Et qu'elle le garde avec elle ? Et soyez joignable toute la soirée s'il vous plaît » indiquais-je, souriant à l'affirmation du chauffeur avant de me tourner vers Primrose et prendre sa main dans la mienne  « T'es prête ?» demandais-je alors que la voiture s'immobilise.

Elle n'a pas le temps de répondre que la portière ne s'ouvre et que le brouhaha assourdissant des cris des fans se fasse entendre. Affichant mon plus beau sourire, je sors de la voiture, fait un signe de la main puis me retourne et tend la main à mon épouse pour l'aider à sortir. En croisant son regard, je lui indique silencieusement que c'est bon, que nous allons gérer tout cela facilement et parfaitement.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyJeu 27 Juin 2019 - 18:31



 
Clément & Primrose

Everything could've been anything else and it would have just as much meaning
Regrettant déjà l’absence de chaussures plus confortables à mes pieds, je commence à me dire que cette soirée va être aussi fabuleuse que difficile à supporter compte tenu de la vie abritée par mon petit corps peu habitué à devoir se soucier d’autre chose que de lui-même. Je n’ai jamais eu beaucoup de force physique, je suis petite et menue et je suis certaine que lorsqu’on me regarde, on se demande assez aisément si on ne va pas me casser rien que me frôlant. Pourtant, je trouve que je m’en sors plutôt bien, finalement, mais certains réflexes, comme celui de prendre avec moi des chaussures plates, ne sont pas encore acquis et mériteraient de l’être, surtout lorsque, comme aujourd’hui, nous partons pour plusieurs heures. Alors, lorsque Clément m’assure qu’il a pensé à tout, m’évitant ainsi une souffrance évidente et inutile, le soulagement illumine mon visage. « Oh merci, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Je suis sincère et quand j’y pense, c’est un peu angoissant. Depuis toujours, j’ai su que nous étions faits l’un pour l’autre et je n’ai jamais imaginée ma vie autrement qu’à ses côtés. Pour lui, cette relation n’était pas du tout une évidence et pendant un moment, j’ai bien cru que nous ne nous retrouverions jamais. Je suis heureuse d’avoir persévéré, finalement, j’aurais eu tort de passer à côté de ce bonheur qui me semble pourtant si parfait aujourd’hui. « Je crois que j’en peux déjà plus, mais je vais faire un effort au moins pour les deux prochaines heures. » Un léger rire s’échappe de mes lèvres alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent, nous permettant de rejoindre la voiture dans laquelle nous montons.

La nervosité de Clément est touchante, il redevient le jeune comédien peu sûr de lui qui avait toujours l’impression de ne pas être à la hauteur. Des heures de travail ont été nécessaires pour qu’il acquiert la certitude d’être vraiment doué pour ce qu’il faisait et j’ai été sa première supportrice, encourageant chacun de ses pas en avant, le poussant à persévérer lorsqu’il pensait ne pas y arriver et faisant preuve d’un optimisme à toute épreuve. Depuis ce fameux jour où j’ai franchi la porte de l’hôpital pour le trouver plus bas que terre, je me suis juré de ne jamais le lâcher et c’est une promesse que je n’aurais aucun mal à réitérer s’il le fallait. Le canaliser et l’empêcher de faire l’erreur de siffler la bouteille de champagne pour se donner du courage est donc parfaitement normal pour moi et c’est tout naturellement que je m’efforce de lui faire comprendre que picoler, à présent, ne sera bon ni pour lui, ni pour moi, ni pour notre mini-nous. Ses excuses sont de trop et je secoue la tête, comme pour les chasser. « C’est rien, t’inquiètes pas. » Je lui assure, parce que c’est ce que je pense, le stress guide sa ligne de conduite et ses pensées ne sont pas aussi ordonnées que d’habitude. Il capitule assez rapidement, se murant dans un silence que je respecte et prolonge, parce qu’il a besoin d’être seul avec lui-même pour reprendre ses esprits et que je n’ai pas à intervenir dans ce moment qui lui appartient. Par la fenêtre de la voiture, je regarde le paysage citadin défiler, appréhendant à chaque seconde davantage mes premiers pas sous le feu des projecteurs. Si j’ai conscience que cette soirée est celle de Clément et non pas la mienne, je sais pertinemment que mon rôle d’épouse va forcément susciter l’intérêt de ceux qui aiment décortiquer la vie de leurs idoles et juger cette dernière même sans en connaitre tous les détails.

Les cris de joie que je perçois nous indiquent que nous sommes bientôt arrivés et je n’ai pas besoin de le signaler à Clément qui ouvre les yeux de lui-même, revenant à la réalité. Mon cœur bat trop vite et trop fort et c’est à peine si je perçois sa conversation avec Robert, tant je suis obligée à scruter la foule que j’ai l’impression d’apercevoir non loin de notre véhicule. J’ai l’impression que je vais m’évanouir et lorsque mon mai prend ma main dans la sienne, je serre ses doigts bien trop forts, bien qu’ayant pertinemment conscience que lui couper la circulation du sang n’est certainement pas ce qui m’aidera à me sentir mieux. A la question qu’il me pose, une réponse évidente s’impose à moi : Non. C’est ce que j’essaie de prononcer, dans un murmure un peu étranglé alors que la voiture s’immobilise mais je n’ai pas le temps de faire le moindre commentaire puisque la portière s’ouvre, laissant place aux exclamations de la foule qui auraient de toutes manières couverts toutes nos conversations. Clément a lâché ma main – ce qui me terrifie encore davantage – pour sortir de la voiture, sourire aux lèvres, comme s’il était dans son élément, alors que je suis loin de penser la même chose. Lorsqu’il se penche vers moi pour m’attraper la main, je sais qu’il peut lire dans mes yeux l’angoisse qui me noue l’estomac et rend ma respiration difficile. Pourtant, je sors de la voiture, à mon tour, non sans rester résolument accrochée à sa main que je refuse de lâcher – probablement pour les trois prochaines heures, j’espère qu’il est prêt – alors qu’un sourire illumine mon visage qui se tourne vers la foule attroupée autour de nous. C’est totalement surréaliste. Téléphones levés, des centaines de personnes tentent d’obtenir les meilleurs clichés alors qu’un homme au visage sérieux nous dirige vers le chemin que nous allons prendre entre les barrières de sécurité érigées pour la protection des invités du jour. Je me rapproche encore davantage de mon mari, constatant avec bonheur que la pression est en train de redescendre doucement alors que je me prête au jeu des sourires et des signes de main. « Tu te rends compte, il y a des gens qui crient ton nom. » Je lui souffle à l’oreille, avant d’avancer lorsqu’on nous le demande. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis là.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyJeu 27 Juin 2019 - 23:27


Arrivés dans l'ascenseur qui nous emmène vers le rez-de-chaussée, c'est avec un petit rire amusé que j'accueille les paroles de Primrose lorsqu'elle me demande ce qu'elle ferait sans moi.  «Tu ferais la même chose, mais en mieux » dis-je, agrémentant mes paroles par un clin d’œil alors que les portes ne s'ouvrent, nous laissant sortir dans le hall que nous traversons pour rejoindre Robert et notre voiture.

Une fois à l'intérieur, la nervosité me submerge avec une force assez ahurissante et j'ai l'impression d'être à nouveau ce comédien que j'étais 6 ans plus tôt. Celui qui manquait cruellement de confiance en lui, qui pensait avoir tout rater et qui était persuadé que jamais il ne pourrait faire carrière dans ce domaine. De longues années de préparation mentale et physique, de psychothérapie et surtout beaucoup d'entraînement et répétition, j'ai finalement réussi à atteindre ce point où la confiance en moi est à nouveau au beau fixe et que je sais ce que je vaux. En général. Aujourd'hui, par contre, j'ai du mal à me dire que je suis en compétition avec d'autre comédiens bien plus âgés et qui ont bien plus d'expérience que moi. Si bien que j'enchaîne les bourdes. Pensant que le champagne pourrait m'aider, je viens même à proposer un verre à mon épouse enceinte. Celle-ci parvient à me raisonner et, après m'être excusé et lui avoir donner raison, je décide de mettre en place la technique de relaxation qui fonctionne à tous les coups.

Ainsi, lorsque je rouvre les yeux et que mon regard se pose sur la foule en délire, je suis bien plus calme et serein, parlant tranquillement avec Robert, avant que la voiture de s'immobilise. J'ai a peine de temps de demander à Primrose si elle est prête -et de me faire briser la main par sa forte poigne- que la porte de la voiture ne s'ouvre sur le bruit assourdissant des fan.Sans plus hésiter, j'affiche un large sourire et sort de la limousine, fait quelques signe de main au public puis me penche à nouveau vers mon épouse, l'invitant à me rejoindre. S'accrochant bien à ma main, elle sort de la voiture et, sans la lâcher, je m'avance derrière l'homme au visage sérieux. Sans me départir de mon sourire, je me penche légèrement vers Primrose lorsque celle-ci murmure à mon oreille qu'il y a des gens qui crient mon prénom  « J'arrive pas à y croire sérieux» soufflais-je avant que je me place devant le panneau, face aux photographes professionnels.

Passant une main autour des hanches de mon épouse, je souris avec naturel et laisse les flash des appareils photos m'aveugler pendant quelques instants avant qu'on ne nous demande de continuer.  « Mr Winchester» m'interpelle une jeune femme qui semble extrêmement stressée  « Venez suivez moi, c'est pour les interview» j'hoche la tête et réaffirme ma poigne sur la main de Prim pour la tirer avec moi mais nous sommes arrêter par l'organisatrice  « Ils veulent vous voir tout seul » s'empresse-t-elle de dire en posant une main sur mon épaule comme si elle voulait me faire avancer plus vite  «Deux secondes » lui indiquais-je avant de m'échapper à son contrôle pour revenir auprès de Primrose  «Je reviens vite ma chérie » dis-je en attrapant ses deux mains dans les miennes  «Promis, je fais le plus vite possible» je m'approche d'elle pour l'embrasser  «, parle au gens, n'hésite pas à répondre aux différentes questions...bref, profite» je lui souris  «Cette soirée est pour toi, je sais que tu en as toujours rêver » je pose une main sur sa joue  «Nos places sont réservées, tu es assise à côté de moi » je l'embrasse à nouveau  « On se retrouve à l'intérieur» je plonge mon regard dans le sien comme pour lui confirmer silencieusement que je ne vais pas l'abandonner longtemps avant que la voix nasillarde de l'inconnue ne revienne me déranger. A contre cœur je lâche les mains de mon épouse et suit la responsable vers le sport réserver aux interview.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyVen 28 Juin 2019 - 12:49



 
Clément & Primrose

Everything could've been anything else and it would have just as much meaning
J’aurais aimé le croire quand il prétend que j’aurais pu avoir la vie que je mène par moi-même mais je sais que ce n’est pas vrai, que tout cela, je lui dois, que si je peux profiter de tout ce que j’ai toujours voulu, c’est parce que son talent nous a mené jusqu’ici. Je ne peux pas dire que je n’ai pas contribué à sa réussite, j’ai été là dans tous les moments difficiles qu’il a traversé et je l’ai aidé à franchir tous les obstacles qui se sont dressés en travers de sa route et je ne suis jamais considérée inférieure ou inutile. Toutefois, je sais pertinemment que sa réussite nous a mené là où nous en sommes et que, non, je ne pourrais pas faire la même chose et encore moins en mieux, s’il n’avait pas été à mes côtés. Je me garde bien de faire le moindre commentaire à ce sujet, je n’aurais de toute façon pas eu le temps de le faire puisque les portes s’ouvrent, nous laissant rejoindre la voiture qui nous emmène à cette soirée que j’appréhende de plus en plus au fur et à mesure que les secondes s’écoulent. Evidemment, je suis ravie pour Clément, il mérite tellement cette place, il va pouvoir constater que sa notoriété grandit et qu’il fait désormais partie de ce monde qui l’attirait tant sans qu’il n’ait assez confiance en lui pour pouvoir prétendre l’intégrer un jour. Il va vivre son moment de gloire, celui qu’il attend depuis qu’il a commencé à se battre pour montrer son talent et obtenir ces rôles qui feraient décoller sa carrière. Il l’a fait, il va concrétiser aujourd’hui des années de travail, de larmes, d’efforts qui semblaient vains et de pentes à remonter après une chute qui lui semblait fatale. Quant à moi, j’ai la chance de pouvoir le suivre dans cette expérience fabuleuse, d’être à ses côtés pour partager tous ces beaux moments et je n’échangerais ma place pour rien au monde.

Les mains s’agitent devant nous, les flashs nous empêchent de distinguer la foule distinctement et je me sens complètement perdue alors que je marche entre les barrières de sécurité, la main accrochée à celle de Clément qui, selon ses propres dires, n’arrive pas à y croire non plus. Pourtant, c’est bien réel, c’est bien son prénom qui résonne, sortant de la bouche d’illustres inconnus qui sont en admiration devant son travail. Je suis tellement fière de lui. Nos pas nous guident devant les photographes professionnels et devant eux, nous devons prendre la pose, sourire, agir comme les stars que nous regardions il n’y a pas si longtemps que ça devant un écran de télévision. J’ai l’impression d’être un imposteur mais je me prête au jeu. Clément me lâche la main pour passer son bras autour de mes hanches et je m’efforce de jouer le jeu jusqu’au bout. Ce moment me parait interminable et lorsqu’on nous fait signe d’avancer, laissant la place à ceux qui arrivent derrière nous, j’attrape de nouveau la main de Clément avant de m’avancer avec soulagement vers le bâtiment. L’interview me fait moins peur, même si mon mari avait oublié de me préciser qu’il y en aurait une. Je sais qu’il va parler pendant que je serais en retrait et ça me convient très bien, c’est son moment, pas le mien. Pourtant, alors que nous nous apprêtons à rejoindre les journalistes, nous sommes arrêtés de nouveaux par la femme à l’oreillette qui m’ignore totalement en prétendant que Clément doit se rendre seul à l’intérieur. La panique qui avait réussi à s’estomper revient de plus belle alors qu’il se tourne vers moi, conscient qu’il va faire exactement ce que je redoutais.  J’entends à peine ses paroles, la boule d’angoisse qui se forme dans mon estomac me faisant perdre tous mes moyens. « Tu avais promis. » Je chuchote simplement, à deux doigts du nervous breakdown – merci les hormones dont je n’avais vraiment pas besoin ce soir –, il lâche mes mains pour suivre celle que j’appellerais désormais la connasse et je me retrouve seule, complètement tétanisée et incapable de faire le moindre mouvement.

C’est une voix sortie de nulle part qui me ramène sur terre et me force à reprendre pieds. « Cette tenue vous va à ravir, vous en êtes à combien de mois ? » Une jeune femme élégante et à la coiffure extrêmement soignée vient de m’aborder, sourire aux lèvres. Elle a l’air extrêmement à l’aise, contrairement à moi et j’ai l’impression qu’elle a l’habitude de ce genre d’événements. Je devrais sans doute savoir qui elle est, mais je n’ai pas été très assidue dans mes révisions des célébrités que je risquais de côtoyer ce soir et je ne peux que le regretter à présent. « Je vous retourne le compliment. » Je souris à mon tour, surprise de la fluidité de mes paroles alors qu’au fond, je suis toujours totalement perdue, je n’ai qu’une envie, que Clément revienne et qu’il ne me laisse plus jamais. « Je viens d’entrer dans mon sixième mois. » Je précise, ravie que notre mini-nous soit davantage un objet de conversation plutôt que moi. Dans la minute qui suit, j’apprends qu’elle s’appelle Tamara – ce qui ne me donne pas d’indication supplémentaire sur son statut – qu’elle est originaire de Floride et qu’elle est venue seule, son mari étant en déplacement professionnel. Je lui apprends mon nom à mon tour, précisant que Clément devrait me rejoindre après l’interview et je réponds avec une fierté non dissimulée aux quelques questions qu’elle me pose sur son parcours professionnel. « On devrait entrer, vous me suivez ? » Avoir quelqu’un à mes côtés est forcément quelque chose de positif, mais je ne me vois pas faire mes premiers pas dans cette salle immense sans qu’il soit présent à mes côtés. « Je préfère attendre ici, c’était un plaisir. » Réellement et j’espère pouvoir la revoir tout à l’heure, l’idée de pouvoir compter sur une tête connue me plait assez, même si je ne la connais en réalité que depuis quelques minutes. Je la regarde s’éloigner et constate que la connasse a le dos tourné, probablement est-elle occupée à séparer d’autres couples. Je n’hésite donc pas une seconde à désobéir à l’ordre donné et à prendre la direction précédemment prise, le repérant assez facilement, debout auprès d’une femme qui hoche la tête alors qu’il semble être en train de répondre à une de ses questions. Je me replace aux côtés de Clément, place que je n’aurais jamais dû accepter de quitter. « Madame Winchester, je suppose ? » S’interrompt la journaliste qui me dévisage de la tête aux pieds, ne semblant pas spécialement dérangée par mon intervention. « Exact, mais ne vous arrêtez pas pour moi. » Elle semble hésiter un instant avant de se tourner de nouveau vers Clément et je pousse un soupir de soulagement, constant que personne n’a l’intention d’essayer de me séparer de lui de nouveau.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyVen 28 Juin 2019 - 13:39


Après mon accès de panique dans la voiture, c'est avec un certain naturel comme si j'avais fait ça toute ma vie que je foule le tapis rouge avec mon épouse à mes côtés. Je fait des signes de la main aux quelques fan qui scandent mon prénom et trouve tout cela bien trop irréel. C'est sympa et j'apprécie énormément l'attention, mais ça reste quelque chose d'incroyable. Cessant toutefois de me demander si oui ou non je mérite toute cette attention, je décide simplement apprécier cette notoriété grandissante et le fait que je sois connu pour ma passion. N'était-ce là pas le but ultime de ma vie, la promesse que je me suis faite à 6 ans ? Je vie ce rêve, littéralement et je serais bien idiot de ne pas en profiter chaque seconde.

Nous nous retrouvons rapidement devant les photographes professionnels et, même si je sens que Primrose n'est pas tant à l'aise que ça à mes côtés, elle ne laisse rien paraître et pose allègrement. Je ne le quitte pas, même lorsque nous somme obligé de laisser notre place et que nous nous dirigeons vers l'intérieur. Malheureusement, mes promesses, de rester à côté d'elle pendant toute la soirée, sont bien trop rapidement mises à mal lorsqu'une femme peu aimable vient m'aborder pour que je la suive au niveau du box interview. Alors que je m'apprêtais à y aller avec Primrose, celle-ci est tenue de rester sur place car d'après l'inconnue à l'oreillette, ils ne veulent que moi devant leur caméra. Me tournant vers mon épouse je lui dis que je reviens très vite et qu'on se rejoindra à l'intérieur. Son 'tu m'avais promis' me fend le cœur et j'ai sincèrement l'impression de la trahir au plus haut point mais je ne peux pas non plus me permettre de refuser les interview. Avec un sourire désolé, je la laisse sur place, priant silencieusement que Robert ou Gretchen ou n'importe qui d'autre la reconnaîtra et l'accompagnera.

Je fini donc par suivre l'inconnu vers les journalistes et, réussissant tant bien que mal à cacher ma nervosité, je répond à leur questions. D'où je viens, depuis combien de temps de pratique le théâtre et la danse, qu'est-ce qui m'a poussé à venir à New-york, ce que je pense de ma monté en notoriété, si ma famille ne me manque pas ...Bref, des questions plutôt banales auxquelles je donne des réponses les plus complètes possible...


...avant de n'être rejoint par Primrose. Déjouant la sécurité de l'organisatrice, elle se place à côté de moi et, me surprenant légèrement, attrape mon bras, interrompant ainsi la journaliste. Celle-ci lui demande son identité et, sans me lâcher, mon épouse la lui confirme, précisant toutefois de ne pas s'interrompe pour elle. Après un dernier coup d'oeil -bien appuyé sur le ventre de Primrose- la jeune femme reprend, ses questions s'orientant assez rapidement sur ma relation avec mon épouse. Ses interrogations deviennent un peu plus personnel, mais rien de bien grave et je réponds avec un certain naturel que toute cette situation me remplie de joie, que j'ai plus qu'hâte de tenir mon fils ou ma fille dans mes bras, comparant mon futur rôle de père au 'plus grand rôle de ma carrière'.

Au final, après bien cinq minutes de plus, les questions sont terminées et je prend encore rapidement la pose avec Primrose avant de l'attraper par la main, remercier poliment les journalistes et entraîner mon épouse derrière moi, loin des caméras. Une fois hors de porté des oreilles, je soupire doucement  «Ah qu'est-ce que c'est stressant » dis-je en secouant légèrement la tête  « Genre on m'a même pas prévenu que je devais faire ça quoi ! J'ai même pas eu l'occasion de me préparer et ...»  «Et pourtant t'as gérer comme un chef » m'interrompt la voix calme et posée que je ne reconnais que trop bien.

Me figeant, je me tourne et mon regard s'illumine subitement lorsqu'il se pose sur le metteur de en scène de mon ancienne compagnie.  « Charles !» m'exclamais-je, la surprise de le voir ici se lisant parfaitement sur mon visage  «Que ...qu'est-ce que tu fais ici ? » demandais-je en m'approchant de lui  «j'ai suivi ta carrière depuis l'autre bout du monde, alors lorsque j'ai apprit que t'étais nominé en tant que meilleur comédien dans une comédie musicale, je n'ai pas hésité une seule seconde » il s'avance et me prend dans ses bras, m'offrant ce genre d'étreinte chaleureuse qui fait un bien fout  «Je ne pouvais pas ne pas assisté à ça !» déclare-t-il en me relâchant et, se reculant, pose son regard sur mon  épouse  « Primrose» sourit-il  «Toujours aussi ravissante. Tu n'as pas changé » il baisse un peu son regard puis hausse les épaules  « Enfin, un peu quand même » sourit-il, amusé avant de s'avancer vers elle  «Je t'ai vu avant, toute seule là-bas, abandonné par Clément » il me lance un coup d'oeil complice  «Si je n'avais pas vu que tu étais en bonne compagnie avec Tamara je serais venu à ton secours » dit-il, rigolant doucement en offrant une douce étreinte à mon épouse.

Il fini par se reculer et nous observe tour à tour  « Bon, je vais vous laissez, j'ai d'autre connaissance à saluer mais Clément» son regard se pose sur moi  «Je serais là dans la salle et j'aurais les doigts croisés pour toi. Tu mérites ce prix, sincèrement » Je sens le rouge me monter au visage alors que je pince les lèvres en un sourire, me sentant tout émotionnel d'un coup.  « Merci» c'est tout ce que j'arrive à souffler. Alors que j'aurais tellement voulut lui dire plus, lui exprimer à quel point sa présence me fait chaud au cœur et combien elle signifie pour moi. Mais je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit de ce genre que déjà il est repartie, me laissant à nouveau seul avec Primrose. Je le suis du regard puis me tourne vers la future mère  «C'est incroyable» souriais-je avant de prendre une profonde inspiration  «Tu viens, on va essayer de voir si on peut prendre un verre, sans alcool » précisais-je  « Et peut-être manger un truc. Je n'ai encore rien avaler aujourd'hui, ce serait très moyen que je m'évanouisse sur scène » rayais-je en invitant mon épouse à me suivre à l'intérieur au frais.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyVen 28 Juin 2019 - 17:13



 
Clément & Primrose

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Clément a l’air à l’aise dans cette interview qu’il avait peut-être préparé sans prendre la peine de m’en informer. Une fois de plus, je ne m’en offusque pas, je sais que cette soirée a été une vraie source d’angoisse pour lui et qu’il a dû gérer plein de choses en même temps, un oubli de sa part ne me choque donc pas et si je dois découvrir d’autres surprises dont il n’a pas jugé bon de m’informer, je m’y adapterais comme je viens de le faire en le rejoignant en pleine interview malgré l’opposition de l’organisatrice. Je suis toutefois désolée que la journaliste profite de ma présence pour interroger mon mari sur sa vie de famille, délaissant sa brillante carrière pour remplir les éventuelles rubriques de la presse people. Je ne lâche toutefois pas un mot, restant en retrait derrière le héros de la soirée qui vit son moment à lui et que je ne souhaite en aucun cas gâcher. Les questions se terminent rapidement et Clément n’a pas hésité une seule fois, se contentant de répondre avec simplicité, sans mensonge ni faux-semblant. Il m’impressionne, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie, il n’a pas bégayé, pas fourché, il semble comme un poisson dans l’eau. La journaliste remercie Clément pour sa coopération et m’adresse un simple signe de tête avant de prendre congé, pensant certainement que je fais partie de ces poules sans cerveau qui se pavanent au bras du riche comédien pour son argent. J’exagère, j’en ai bien conscience, le stress me rend sans doute plus mauvaise que d’habitude mais, heureusement, il ne joue nullement sur la fierté que je peux éprouver envers celui qui a défié tous les pronostiques pour prouver que son burnout ne mettait pas un point final à une carrière qui débutait tout juste. « T’as été génial. » Je lui souffle, alors qu’il attrape ma main pour m’entrainer loin des caméras et des micros. Je suis évidemment étonnée lorsqu’il m’avoue que cette interview l’a angoissé et encore plus de réaliser qu’il n’avait pas été prévenu avant, l’aisance dont il faisait preuve ne laissait pas pressentir qu’il improvisait, loin de là. Pourtant, je n’ai pas le temps de l’en féliciter, un homme que je connais bien, désormais, fait son apparition à nos côtés et un large sourire apparait sur mes lèvres. « C’est un plaisir de te voir, Charles, tu n’as pas pris une ride. » Je le complimente à mon tour, alors qu’il me fait subtilement remarquer mes quelques kilos supplémentaires. Lorsque je pense à la première fois que j’ai rencontré cet homme, dans le couloir du théâtre où Yoko faisait son grand retour, brillant comme l’étoile qu’elle était et sera toujours à mes yeux, je réalise à quel point nous avons fait du chemin. Cette soirée était le début d’un long cauchemar durant lequel j’apprenais que Clément ne partageait pas mes sentiments et que je passais à deux doigts de perdre ma meilleure amie, ma sœur de cœur et l’une des personnes les plus importantes à mes yeux. Heureusement, tout cela est de l’histoire ancienne et en voyant Charles, se sont aussi plein de merveilleux souvenirs qui me reviennent en mémoire.

Il prend bien trop rapidement congé de nous, non sans rassurer mon mari sur son potentiel et ses capacités à remporter cette victoire tant méritée, ce soir. Je suis contente qu’il le fasse, je sais à quel point Clément est stressé même s’il n’en laisse rien paraitre et j’ai aussi parfaitement conscience de l’estime qu’il porte à cet homme qui l’a épaulé et soutenu lorsqu’il en avait besoin mais aussi, et surtout, qui a fait preuve de patience lorsqu’il le lui a demandé et ne l’a jamais abandonné quand d’autres auraient pu le lâcher en route. Il a eu raison, cela dit, il a misé sur la bonne personne, il en a la preuve aujourd’hui. « C’est dingue qu’il ait fait tout ce chemin pour venir te voir. » Je confirme, heureuse pour lui mais également pour Charles car il est vrai que sa place ici aussi est légitiment compte tenu du rôle qu’il a joué dans sa vie. « C’est étrange de le voir ici, ça rappelle plein de souvenirs, tu ne trouves pas ? » J’ai l’impression que notre vie à Brisbane n’est qu’un lointain souvenir tant nous sommes différents, ici, tous les deux, nous avons dû nous construire un nouveau cercle d’amis, mon travail est différent, celui de Clément aussi, j’ai définitivement renoncé au monde de la nuit et à tout ce que ça impliquait, il a laissé derrière lui ses démons du passé et les personnes qui lui ont fait tourner la tête alors que j’attendais patiemment qu’il se rende compte que nous étions faits l’un pour l’autre. New-York nous a offert l’hospitalité et une vie plus calme et plus posée. Ma famille me manque, mes amis aussi, mais je suis plus épanouie ici que je ne l’ai jamais été. Clément me tire de mes pensées en me proposant d’aller chercher à manger et c’est une idée que je ne peux qu’approuver. « J’ai lu sur internet que leurs buffets étaient toujours fabuleux, ça serait dommage de ne pas en profiter. » Je pensais être un peu trop nouée pour manger mais à dire vrai, je compte bien me laisser tenter, malgré tout. Nous pénétrons enfin à l’intérieur et la fraicheur de la pièce me fait un bien fou. Un employé se précipite pour nous accueillir, nous indiquant la salle où a lieu la réception. Le brouhaha qui me parvient m’indique que beaucoup de personnes sont déjà présentes et, par réflexe, je resserre une nouvelle fois mon étreinte sur la main de Clément qui doit regretter sa présence à cette soirée compte tenu du traitement que je lui inflige depuis que nous sommes sortis de la voiture. « J’imagine que tu connais déjà pas mal de monde, tu me présentes ? » Je lui demande alors que nous nous dirigeons vers ces fameux bruits de voix. « J’ai rencontré une Tamara tout à l’heure, une femme charmante, brune, de taille moyenne, avec un sourire à tomber, tu vois qui c’est ? » Ma description n’est sans doute pas idéale mais Charles avait l’air de voir de qui il s’agissait, alors peut-être que Clément la connait aussi. C’est son milieu, je pense qu’il doit avoir un sacré carnet d’adresses et, une fois de plus, je ne peux que regretter de ne pas lui avoir demandé un briefing qui m’aurait été fort utile.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyVen 28 Juin 2019 - 18:40


Dire que je n'ai jamais donner d'interview est, en fait, mentir, mais leur nombre se compte sur les doigts d'une seule main. Ainsi, je n'ai, en vrai, absolument aucune expérience en la matière. Et pourtant, je peux, comme souvent, faire confiance à mon instinct qui m'indique quoi répondre, quoi dire et quoi taire. Malheureusement, autant je suis plus qu'heureux de retrouver mon épouse à mes côtés, autant j'ai l'impression qu'elle est la raison pour lesquels les journalistes décident de délaisser ma carrière pour se concentrer sur ma vie de mari et ma futur vie à trois. Malgré tout, je reste tranquille et concentrer, donnant des réponses claires et bien construite, donnant assez d'informations pour contenter les journalistes mais pas trop pour ne pas trop révéler de ma vie privée. Au final, nous prenons congé des uns et des autres, je les remercie lorsqu'ils m'encouragent et me souhaitent bonne chance avant de m'en aller.

Sur notre chemin vers l'intérieur du théâtre, j'explique à Primrose que je n'ai pas été prévenu que je devais donner des interview aujourd'hui - alors qu'au final c'était plus que logique- avant que la voix de Charles ne me coupent. Revoir le metteur en scène de la Northlight Theater Company, celui qui a littéralement mit ma carrière en route, qui était là quand j'en avais besoin, celui qui m'a épaulé et qui a eu la patience nécessaire quand il le fallait, fait remonter de sacré souvenirs.  C'est, un peu déçu, que je le vois repartir bien trop rapidement mais mon cœur est bien plus léger et emplie d'une douce nostalgie que je le suis du regard, alors que j'hoche la tête lorsque Primrose trouve que c'est fou qu'il ait fait tout ce chemin rien que pour venir ici.  «C'est super touchant en vrai » dis-je avec une certaine émotion non dissimulé avant de reprendre contenant en me tournant vers mon épouse qui me fait comprendre que la présence de Charles fait remonter de sacré souvenirs.  « C'est clair» dis-je doucement.

En parlant de présence, j'aurais sincèrement aimé qu'Ambroise et Sybbie puissent être ici ce soir. Mais avec la santé de mon meilleur ami qui s'est pas mal dégrader ces derniers mois, il était impossible pour lui de prendre l'avion -et surtout faire ce long voyage jusqu'à l'autre bout du globe- et sa sœur n'avait pas envie de venir seule. Ma mère, elle, était prise par le boulot et mon père était en déplacement en Europe. Si j'ai été déçu dans un premier temps, je me suis rapidement dis qu'il y aura toujours moyen de les revoir un autre jour.  «Tu sais que je pense de plus en plus à retourner en Australie ? » demandais-je à Primrose alors que nous nous avançons dans le hall  «Pas pour toujours, mais juste pour ...genre des vacances, tu vois ? » j'hausse les épaules  « Trois semaines à Brisbane, pour revoir nos amis et notre famille, ça peut être pas mal je pense» je souris doucement  « En fait, ça fait plusieurs semaines que j'y pense -depuis qu'Ambroise m'a dit qu'il ne pourrait pas venir ce soir- et revoir Charles là, m'a fait réaliser qu'en vrai l'Australie me manque quand même un peu.» je souris poliment à plusieurs personnes que je croise  «Non pas que j'aime pas New-york, bien au contraire, je n'échangerais ma place ici avec toi pour rien au monde, mais l'Australie c'est quand même une sacré partie de notre vie. Plus la tienne que la mienne en vrai » s'il est vrai que je suis pas mal attaché à l'Australie, c'est en Nouvelle Zélande que j'ai passé la plus grande partie de ma vie. Alors que Primrose, elle, est née et a grandit dans le pays des Kangourous.

Au final, nous arrivons assez rapidement dans la fraîcheur du hall -qui fait un bien fout!- et j'indique à la jeune femme à mes côtés qu'on devrait essayer de se trouver de quoi boire et manger. Elle me fait comprendre qu'elle a fait des recherche sur internet concernant les buffets qui doivent être fabuleux  «Eh bien allons-y ! » dis-je, enjoué par l'idée de pouvoir manger quelque chose. En chemin, Primrose me demande si je peux la présenter quelques uns de mes collègues comédiens puis me parle d'une certaine Tamara.  « Ouais, elle est pas mal connu dans la branche. Elle est en lisse pour la meilleure comédienne dans une tragédie. Et sincèrement … si elle remporte par le prix je ne comprendrais pas le jury. Je l'ai vu régulièrement sur scène elle est mais fabuleuse ! Et d'une gentillesse incroyable aussi » expliquais-je  « Mais du coup ...» en entrant dans la salle je regarde autour de moi et aperçois quelques têtes connues  «Je ... »

 « C'est toi Clément Winchester ?» m'interrompt, à nouveau, une voix qui, cette fois-ci m'est connue, mais seulement parce que je l'ai entendu mainte fois sur scène. Et lorsque mon regard se pose sur William Redford, j'ai l'impression que mon cœur cesse de battre -ou peut-être bat-il trop vite pour que je le sente ? Fixant l'homme qui doit avoir la cinquantaine, je ne peux qu'hocher la tête car aucun son ne sort de ma bouche  «Je savais pas que je t'avais reconnu avant ! » indique-t-il avant de tendre la main vers Primrose  «William » se présente-t-il chaleureusement avant de reposer son regard sur moi  « Première fois ?» demande-t-il et j'avoue que je met quelques secondes avant de réalisé qu'il m'adresse la parole.  « Je ...hum ..ou...ouais. Ouais, première fois» bégayais-je, nerveusement. Le comédien ne semble pas tenir rigueur de ma nervosité, au contraire. C'est avec un sourire encourageant qu'il me fait signe de le suivre  « Vient avec moi, je vais t'expliquer un peu le fonctionnement et te présenter à quelques personne» indique-t-il en se mettant en route.

Je le suis du regard, puis lance un coup d'oeil à Primrose et m'empresse de suivre le comédien  «C'est William Redford » dis-je d'une petite voix de fanboy  «Tu sais ? Je t'en ai déjà parlé tellement souvent ! Je … oh putain » En vrai je n'arrive sincèrement pas à réaliser que je joue maintenant, officiellement, dans la cours de mes idoles.  « William c'est ...je sais pas, le mec le plus talentueux de la terre. Mais aussi le plus généreux, le plus rationnel et le plus adorable. Je l'admire à un point, t'imagine même pas ! Genre ...c'est lui qui m'a donné envie de me mettre au théâtre et je ...oh putain j'y crois pas»

Je m'immobilise alors que William se tourne à nouveau vers nous avec une coupe de champagne et un verre de jus de cranberry. Sans trop réfléchir -ayant totalement oublié ce que Primrose m'a dit dans la voiture- j'attrape les deux coupes et lui tend le jus (nous ignorerons le fais que j'ai faillit -à nouveau- lui tendre la coupe de champagne) alors que le comédien reprend la parole  «Tu sais, j'ai pas mal suivi ta carrière depuis ton premier rôle ici à New-york » dit-il  « Et quand je t'ai vu sur scène à ce moment là, je me suis dit 'lui il va faire de grande chose'» c'est à ce moment que mes joues prennent une teinte rouge et non seulement parce qu'il fait chaud dehors  « Et trois ans plus tard, voilà que tu es dans la compétition et sans doute le rival que j'ai le plus à craindre» ma respiration se stop, ne pouvant croire ce que j'entends.  « et je … ça va aller ? » demande-t-il brusquement, inquiet  « T'es tout pâle d'un coup …» je prend une profonde inspiration et secoue la tête  «Non...non c'est juste que ...je ...enfin » je souffle doucement, essayant de me calmer un peu  «Désolé mais tu es ...genre c'est toi qui m'a donné envie de me mettre au théâtre et je … j'aurais jamais pensé te rencontrer un jour. Donc je ... » rigolant doucement, amusé, William lève sa coupe de champagne  «Bienvenue dans le monde du théâtre » dit-il en faisant résonner son verre contre le mien avant de prendre une gorgé du champagne.

J'en fait de même mais me rend compte que ce n'est vraiment pas raisonnable  « Je devrais manger un truc avant de me mettre à l'alcool» indiquais-je alors que cette fois-ci ce sont mes doigts qui viennent broyer ceux ce de Primrose  «Oh ! Oh bien sûr, venez suivez moi » indique William alors qu'il repart se frayant un chemin à travers les gens.  «Primrose... ? » demandais-je à mon épouse alors que je le suis  « Est-ce que c'est vraiment réel ? Genre, est-ce que je suis vraiment entrain d'être là à suivre William Redford vers le buffet … ?» demandais-je, alors que ma nervosité laisse place à un sourire qui devient de plus en plus large.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptySam 29 Juin 2019 - 0:59



 
Clément & Primrose

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Je comprends son émotion parce que j’en ai ressenti une moi aussi, en l’apercevant, alors que nous n’avons jamais eu le lien spécial qui les unit tous les deux. Je crois que si je suis aussi émue en l’apercevant, c’est parce qu’il me rappelle tout ce que j’ai abandonné pour venir ici. Tout quitter était certainement la seule option qui s’offrait à moi pour sortir enfin de toute la merde que j’avais créé autour de moi et je suis fière d’avoir enfin réussi à prendre cette décision même si je n’en aurais pas été capable sans Clément à mes côtés. Apercevoir un fantôme du passé n’était pas prévu au programme de la soirée et ça me chamboule bien plus que j’aurais pu l’imaginer. Son apparition fut pourtant brève mais aussi suffisamment longue pour que j’ai le temps de revoir tout mon passé à Brisbane, toutes nos difficultés, tout ce que nous avons surmonté et même si c’est avec plaisir que je revois notre parcours parce que je suis fière de tout ce chemin et de là où nous sommes arrivés désormais. Pourtant, lorsque Clément m’apprend qu’il pense de plus en plus à retourner en Australie, j’admets que je suis surprise et également un peu angoissée à cette idée. Revoir mes proches me ferait un bien fou, mais je ne peux pas m’empêcher de voir son envie de retourner à nos racines – ou plutôt aux miennes – comme un retour vers le passé. Il tente de me rassurer en me parlant de vacances et non pas de retourner s’installer là-bas, mais s’il se rend compte que Brisbane lui manque trop finalement ? Je ne peux pas retourner m’installer là-bas, pas après toutes les mauvaises fréquentations que j’ai eues et dont je n’ai pu me défaire qu’en disparaissant de la circulation. Clément sait tout ça, il connait mon passé, j’ai mis du temps à lui avouer tout ce qu’il y avait derrière mon statut de stripteaseuse, mais il fallait que je le fasse pour que notre relation ne soit pas basée sur un mensonge. Il est resté malgré tout, et encore aujourd’hui, je me demande comment il a fait pour accepter tout ça. « Oui, des vacances à Brisbane, ça peut nous faire du bien. » Je finis malgré tout par admettre, sans être persuadée que je le pense vraiment. J’ai évidemment envie de voir ma famille et mes amis, mais je n’ai pas spécialement envie de remettre les pieds dans cette ville. Il me parait tout à fait évident que les deux sont incompatibles et que si je veux revoir les miens, il me faudra affronter cette peur de retrouver la ville qui a abrité mes pires erreurs et tous les mauvais choix que j’ai pu faire. « J’appellerais mes parents pour savoir si on peut passer chez eux, ils seront contents de nous voir. Tu crois que ce serait raisonnable d’y aller avant la naissance ? » Raisonnable, je ne sais pas, plus pratique, certainement, le voyage en avion avec la poussette et tout le bazar utilisé avec un bébé ne sera pas de tout repos. « Je sais que ma famille a prévu de venir voir le bébé dès qu’il sera né, mais on peut quand même aller les retrouver avant, c’est dans longtemps. » Je ne veux surtout pas le priver de ce voyage parce que je n’ai pas envie de me rappeler de mes propres faiblesses. « Tant qu’on revient ici après nos vacances, on peut aller où tu veux, je te suivrais n’importe où. » J’ai confiance en lui, évidemment, il est celui qui m’a permis de croire en moi et je sais qu’il ne ferait jamais rien pour me blesser.

La fameuse Tamara est donc une personne connue, c’est dingue, j’aurais vraiment dû me renseigner sur les personnes présentes, je risque de passer pour une pauvre nase. Je veux en savoir plus et je m’apprête à lui poser des tonnes de questions lorsque nous sommes abordés par celui que Clément m’introduit ensuite comme étant William Redford. Je ne le connais pas spécialement bien, à part que mon mari me parle de lui depuis tellement de temps que j’ai longtemps cru qu’on allait avoir des poster de lui dans le salon. Son attitude fait naitre sur mon visage un sourire amusé mais je contiens un éventuel éclat de rire, respectant la conversation qu’ils ont même si j’ai pris le temps de répondre à sa présentation en donnant mon prénom à mon tour. On dirait un enfant à qui on vient d’apprendre qu’il allait pouvoir aller à Disneyland pour la première fois et son attitude est vraiment touchante. Lui qui avait si bien réussi à camoufler sa nervosité jusque-là a l’air complètement perturbée par cette arrivée et je ne peux résister à l’envie de le taquiner. « Est-ce que je dois m’inquiéter pour notre mariage ? » Je lui demande en souriant alors qu’il s’extasie encore une fois pour cette rencontre qu’il est tellement heureux d’avoir pu faire. Au fond, je comprends évidemment ce qu’il peut ressentir, qui a déjà pu rêver de rencontrer son idole en étant devenu son égal ? Rares sont les personnes qui ont cette chance et puisqu’il a la possibilité de l’avoir, il doit en profiter au maximum. « Il a l’air d’être plutôt fan de toi, lui aussi. » Je l’informe, alors que le fameux William se tourne vers nous avec deux verres. J’attrape celui qui ne contient pas de champagne, sans relever l’hésitation évidente de Clément qui a l’air encore plus perturbé que durant notre trajet en voiture et je constate que, en effet, mon mari a effectivement suscité son intérêt puisqu’il semble avoir suivi sa carrière depuis le début. Evidemment, je trouve un peu facile pour les gens de dire qu’ils avaient toujours su qu’un acteur, un chanteur ou un comédien ferait de grandes choses lorsqu’il est déjà au sommet, mais je me garde bien de faire le moindre commentaire à ce sujet, je sais bien que mon opinion importe peu et que ce sont leurs échanges qui comptent, aussi je me tiens en retrait, laissant Clément profiter de la présence de celui pour qui il a tant d’estime. Les verres tintent les uns contre les autres et j’avale une gorgée du verre qu’on m’a servi sans identifier ce qu’il y a à l’intérieur. Pour autant, je ne m’en préoccupe pas plus que ça, tant que ce n’est pas alcoolisé, tout me va. William nous entraine vers le buffet et je suis le mouvement, toujours sans m’exprimer, restant dans l’ombre car j’estime simplement que telle est ma place durant cette soirée. J’observe tous ceux qui sont autour de nous et j’ai l’impression d’être très différente de toutes les personnes présentes et qu’ils vont finir par remarquer à un moment ou à un autre que je ne suis pas à ma place parmi eux. J’essaie tant bien que mal de chasser cette idée de ma tête pour partager l’euphorie de Clément qui ne se remet toujours pas de la présence de son idole et s’émerveille de ce qu’il est en train de vivre. « Bien sûr que c’est réel. » Je lui confirme avec un sourire. « Tu veux que je te pince pour que tu sois sûr ? » Je le taquine gentiment, alors que nous arrivons près du buffet. « Il y a des gens qui te regardent, d’ailleurs. » Certaines têtes se sont tournées vers nous sur notre passage mais je ne connais pas ces gens et je ne sais pas s’ils regardaient William ou Clément. Le buffet est magnifique, j’envisage très sérieusement de rester là toute la soirée.

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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyDim 30 Juin 2019 - 11:49


Lorsque je propose de passer des vacances à Brisbane, loin de notre vie New-yorkaise afin de renouer avec notre passé Australien, je vois que Primrose passe par un certain nombre d'état d'esprit différent. Il est, cependant, impossible pour moi de les déchiffrer. Autant je commence à la connaître et parvient donc bien mieux à lire ses signes, autant par moment je retombe dans mes vieilles habitudes qui ne m'aident pas à être ce mari parfait qui sait exactement ce que mon épouse souhaite ou ce dont elle a besoin. Ainsi, je laisse couler et accueil sa réponse par un sourire satisfait.

Elle me promet d'appeler ses parents -qui voulaient de toute manière venir pour la naissance de notre enfant- mais me demande toutefois, si jamais nous faisons ce voyage, si nous devrions le faire avant l'accouchement.  « Faudrait demander au Dr. Stevens» indiquais-je en haussant les épaules  «Et surtout savoir ce que tu en penses toi. Car au final, même si ce sera sans doute sans danger pour le petit -ou la petite!- c'est quand même toi qui va devoir supporter un voyage de presque 24h. » je grimace légèrement  « Même si on sera en business class et que ce sera bien plus agréable qu'en 2nd ...enfin faut voir. » j'hausse les épaules  « En tout cas tes parents seront les bienvenus» souriais-je.

Au final, lorsque Primrose me dit qu'elle me fait confiance et que, tant que nous revenons ici après nos vacances, elle nous autorise à aller n'importe où, je comprend ses craintes. Notre déménagement à New-york était une opportunité pour elle de changer totalement de vie et de laisser ses habitudes et les merdes dans lesquelles elle s'est foutu à Brisbane, derrière elle. Elle doit sûrement craindre qu'en retournant en Australie j'ai de le mal du pays et que souhaiterais, finalement, y rester, regrettant de l'avoir quitté dans un premier temps.  «Prim... » je l'oblige à s'immobiliser  « Tu n'as vraiment rien à craindre. Ma vie est ici maintenant, à New-york avec toi. Je n'ai aucune envie de retourner définitivement à Brisbane, tu sais ? Nos carrières respectives sont ici. Toi tu peux trouver du boulot n'importe où dans le monde, mes opportunités d'évolutions dans ma carrières sont ici, dans cette ville» je prend sa deuxième main dans la mienne  « Jamais je ne te demanderais de retourner définitivement à Brisbane, tu entends ?» je m'avance vers lui et l'embrasse tendrement  « On a notre vie ici et on est heureux, on va en profiter totalement. Ok ?» je lâche une de ses mains pour aller lui caresser la joue avec tendresse avant de lui offrir un clin d'oeil et reprendre mon chemin vers l'intérieur.

Après avoir évoqué rapidement le fait que nous devrions manger quelque chose, je parle de Tamara, une jeune comédienne extrêmement talentueuse avec qui Primrose a eu la chance d'échanger quelques mots. Toutefois, nous sommes rapidement interrompu par la venue de personne d'autre que William Redford, soit mon plus grand idole, celui qui m'a donné envie de me mettre au théâtre. Toute cette situation est tellement nouvelle pour moi qu'a part un bégaiement, je n'arrive pas à sortir plus de mots que j'aurais envie.

Lorsque nous le suivons vers l'intérieur, j'explique en quelques mots de qui il s'agit et Primrose décide de se moquer gentiment de moi, me demandant si elle doit craindre pour notre mariage  «Ouais, complètement » me prenais-je au jeu, mettant toutefois une bonne dose d'ironie dans mes paroles pour lui faire comprendre que je ne suis pas sérieux. Lorsque William s'immobilise en nous donnant deux verres, il m'explique avoir suivi ma carrière depuis mon premier rôle. Dans la bouche de n'importe qui d'autre j'aurais sans doute pris ses paroles comme de la facilité, mais William est connu pour être très sincère et juste. Ses mots me vont donc droit au cœur et je rougis assez violemment alors que je prend une gorgé de champagne. C'est, un peu hésitant, que je décide finalement de lui dire que je devrais manger quelque chose si je ne veux pas que ce champagne ait raison de moi.

Nous le suivons donc vers le buffet alors que je demande à Primrose si toute cette situation est vraiment réelle et elle me propose de me pincer pour me faire comprendre que je ne rêve pas.  « Non, ça ira» rigolais-je doucement en faisant mine de m'éloigner d'elle, amusé par la situation. Lorsque William s'immobilise à nouveau c'est un énorme buffet qui s'offre à nous, si bien que je me dis que je resterais bien ici pendant toute la soirée. Je m'attaque assez rapidement aux amuse bouches de qualité, avant que mon idole n'interpelle d'autre comédiens. Très rapidement un petit cercle se forme et nous discutons entre nous de nos futures rôles, ceux qu'on a déjà joué, bref les choses banales. Primrose, heureusement, n'est pas en reste car la plupart des hommes et femme du groupes sont venus accompagné par des gens qui ne sont pas forcément du même milieu. Ainsi se déroule une bonne demi heure rythmée par des discussions intéressantes et quelques éclats de rire, avant que nous ne décidons qu'il est grand temps de gagner nos places.

Une fois dans la salle, je me dirige vers la rangée indiquée, Primrose sur mes talons. Je salut rapidement mes collègues et le metteur en scène, laissant mon épouse s'installer sur un des sièges avant de m'installer à mon tour. Dans un soupire, je déboutonne ma veste de costard  «J'ai trop mangé je crois » soufflais-je  « Je vais pouvoir te faire concurrence en vrai» avec amusement, je tasse d'avantage contre le dossier et sort mon ventre. Lançant un coup d'oeil à celui de mon épouse, je compare les deux puis hausse les épaules avant de rigoler à ma propre connerie  «ça va sinon ?  » demandais-je, reprenant mon sérieux  « T'as l'aire d'être plus sereine» je lui souris en me penchant vers elle  « Tu me le dis si ça va pas, ok ? » posant une main sur son ventre, je l'embrasse avec amour puis me recule à nouveau dans mon siège  «Je me demande bien qui va faire l'ouverture du show ... » m'interrogeais-je alors que je lance un coup d'oeil à ma montre. Si tout va bien, la cérémonie devrait commencer dans une dizaine de minutes.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément Everything could've been anything else and it would have just as much meaning ஐ Clément  EmptyDim 30 Juin 2019 - 14:28



 
Clément & Primrose

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Demander à mon médecin si je devrais faire ce voyage ne m’enchante pas, car j’ai toujours eu l’impression – depuis le début de cette grossesse, en tout cas – qu’il me considérait comme une jeune femme fragile qu’il aurait mieux fait d’envelopper dans du coton plutôt que de l’autoriser ne serait-ce qu’à marcher dans la rue. Pourtant, je trouve que je ne m’en sors pas trop mal, jusque-là. J’ai dû modifier mon rythme de vie pour rendre la fatigue un peu moins intense et m’assurer d’être capable de mener cette grossesse à terme, mais je continue à pouvoir rester active malgré tout et je m’estime chanceuse lorsque je constate les problèmes que peuvent avoir toutes les femmes dans ma situation, par moments. Toutes les lectures que j’ai pu faire m’aident à mieux comprendre cette petite vie qui grandit en moi et à appréhender les étapes futures. Je suis loin d’être angoissée, je sais que quoi qu’il arrive, j’ai à mes côtés cet homme formidable sur lequel je peux me reposer et auprès de qui je peux exprimer mes craintes. « Je m’en sens capable. » J’affirme alors que Clément me fait remarquer – sûrement à juste triste – que c’est surtout à moi qu’il faut demander si le voyage est faisable ou non. « Il faudra juste que je trouve un bon coussin pour mon dos et que je me lève pour me dégourdir les jambes de temps en temps, mais si on ne part pas dans trop longtemps, je crois que ça se passera bien. » Et puis, dans le pire des cas, je suis sûre que les lits d’urgence doivent exister dans ces avions et comme nous aurons effectivement la chance de ne pas nous contenter de la deuxième classe pour ce vol, je suis persuadée que le confort dont je disposerais me permettra de prévenir les éventuelles douleurs que je pourrais ressentir. « Mais je poserais quand même la question au docteur Stevens, si ça peut te rassurer. » En plus, ça me permettra de confirmer que je ne suis pas totalement inconsciente. J’ai tendance à me dire qu’être enceinte n’est pas être malade et que je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas les mêmes activités qu’avant même dans mon état, mais la vérité, c’est que la grossesse change forcément nos habitudes et notre mode de vie et il faut que je m’adapte même si parfois, je n’en ai pas spécialement envie.

J’ai réellement essayé de faire preuve d’enthousiasme à l’idée de retourner à Brisbane mais mes craintes ne sont manifestement pas passées inaperçues puisque Clément s’immobile, me forçant à faire de même avant d’essayer de me rassurer sur ses intentions. Mes deux mains dans les siennes, j’essaie réellement de me convaincre de ses tentatives pour me rassurer et même si je suis certaine qu’il est plein de bonnes intentions et qu’il ne m’imposerait jamais de revivre l’enfer que j’ai laissé derrière moi, je reste un peu inquiète à l’idée de voir les fantômes ressurgir et que malgré sa protection, il ne puisse pas empêcher leur vengeance. Malgré tout, je ne veux pas le priver de tout ça, Brisbane représente une partie de sa vie, de nôtre vie et outre nos débuts en tant que couple, nous avons laissé également des amitiés, des liens professions et tout un tas de souvenirs avec lesquels j’ai tout autant envie que lui de renouer. « Je te fais confiance, tu sais, je suis sûre que tu ne me demanderais jamais un truc pareil, tu sais bien ce que cette ville représente pour moi. » A dire vrai, elle représente tout et son contraire, j’ai grandi là-bas, j’y ai passé plus de dix ans de ma vie, j’ai construit des amitiés solides, noué des liens important, fait des mauvaises rencontres et failli finir en prison. J’ai envie d’y retourner autant que de ne plus jamais y remettre les pieds. Il m’embrasse et je lui rends son baiser, m’efforçant de faire diminuer cette tension que je ressens depuis qu’il a évoqué le sujet de revenir à nos racines – ou plutôt aux miennes –. « Ok. » J’acquiesce, alors qu’il me promet que nous allons profiter de notre bonheur ici, à New-York et ne pas revenir en arrière. « Mais je ne veux pas que mes contraintes deviennent les tiennes et si jamais tu ressens le besoin de changer d’air, n’hésite pas à m’en parler. » Il sait ce que j’ai traversé parce qu’il m’a aidé à surmonter tout ça mais mes problèmes ne doivent pas devenir les siens, malgré tout, il en a assez bavé pour moi et je ne veux pas que ça continue.

La rencontre de William nous permet de naviguer un peu plus facilement dans la foule. Il a l’air ouvert, sûr de lui et comme un poisson dans l’eau dans cet endroit que nous découvrons pour la première fois. Je laisse Clément profiter de cette rencontre avec cet homme pour qui il a énormément d’estime, même si je ne peux résister à l’envie de me moquer légèrement de lui. Etonnamment, malgré tout ce qu’il s’est passé à Brisbane, à partir du moment où Clément m’a enfin regardé différemment et a accepté qu’on puisse être plus que des amis, je n’ai jamais eu peur qu’il se lasse et aille vers quelqu’un d’autre. C’est peut-être prétentieux de ma part, ou peut-être est-ce parce que j’ai réellement confiance en lui et en nous. Evidemment, ça ne m’empêche pas d’être jalouse par moments, ça m’arrive même très régulièrement, mais dans le cas de William, je ne ressens pas de menace particulière, c’est plutôt lorsque des personnes tournent délibérément autour de mon mec, oubliant ma présence à ses côtés, que je serre un peu trop les dents en rageant intérieurement, attendant bien sagement de pouvoir exprimer à haute voix cette frustration lorsque nous serons seuls. J’imagine que c’est le prix à payer pour pouvoir profiter de la notoriété de Clément. Aujourd’hui, heureusement, pas de dragueuse à l’horizon et c’est avec plaisir que je profite des conversations avec les personnes qui nous entourent, parvenant même à lâcher la main de mon mari pour devenir un peu plus indépendante au fur et à mesure que ma confiance revient. Lorsque nous arrivons dans la salle, je suis souriante et détendue et j’ai vraiment hâte que la cérémonie commence. J’éclate de rire alors que mon mari tente de concurrencer mon ventre déjà bien visible, s’aidant des trop nombreux petits-fours ingurgités pour me prouver ses dires. « Comme ça, tous les journalistes qui prendront des photos de toi sur scène pourront se vanter d’avoir assisté à ta couvade. » Je plaisante, heureuse que justement il ne se soit pas retrouvé dans cette situation qui aurait sûrement pu être gênante pour l’interprétation de plusieurs de ses rôles. « En tout cas, la grossesse te va bien. » Je me moque, encore une fois, trop heureuse qu’il m’ait donnée une pareille opportunité. « Je vais beaucoup mieux, je crois que je m’inquiétais pour rien, ce n’est pas si terrible. » Bon, la soirée n’est pas finie, loin de là, mais je crois que je commence réellement à me faire à cette ambiance particulière et à apprécier ces personnes que je rencontre pour la première fois. « Et toi ? Comment tu te sens ? Nerveux ? » Il doit l’être, son grand moment va bientôt arriver et il n’est jamais très évident de faire face à toutes ces personnes dans d’autres circonstances que celle de l’interprétation d’un rôle. Malgré tout, il a l’air d’avoir hâte que ça commence et je suis impatiente moi aussi de découvrir ce qui va suivre. « Ils ne vous l’ont pas dit à l’avance ? » Je m’étonne, consciente une fois de plus que je ne me suis pas beaucoup renseignée sur la question. Au moins, je ne peux que profiter des surprises qui m’attendent.

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