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 to be alone with you ▲ mcjen

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to be alone with you ▲ mcjen Empty
Message(#) Sujet: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyMer 19 Juin 2019 - 3:51


to be alone with you
isaac & ginny


Il faisait frais dehors, la brise était levée, le soleil plombait oui, mais le vent lui ne se gênait pas pour rosir mes joues, pour refroidir mes mains. J’avais eu la brillante - et intuitive - idée de traîner avec moi dehors un plaid immense et lourd comme tout dans lequel j’étais enroulée, des pieds à la nuque, n’en restait que ma tignasse ornée d’une chignon défait qui en sortait, mon regard rivé sur les pages d'un livre bien calé contre mes paumes, moi-même calée contre la chaise installée dans sa cours arrière.

Les environs que je commençais à connaître par coeur pour y évoluer durant des après-midis volés, parfois des soirées entières. À tâtons toujours, en douceur. C’était à coup de journées passées ensembles, de messages textes envoyés à pas d’heure, de conversations qui ne s’arrêtaient plus. De mes visites improvisées ici, chez lui, à ses passages impromptus mais toujours bienvenus à l’atelier. Et au fil du temps, ils se multipliaient les instants avec lui. Ils s’additionnaient les silences confortables, les coups d’oeil complices, les confidences qu’on partageait sans même avoir envie de se les cacher de toute façon. Isy qui était devenu au fur et à mesure des jours, des semaines, des mois une figure récurrente dans mon quotidien, réalisant le plus normalement du monde qu’on avait des habitudes, des routines, des horaires qui finissaient toujours par s’accrocher l’un à l’autre.

Et il y allait doucement, il forçait rien, je forçais rien non plus. C’était juste, c'était naturel, c'était vrai, authentique. Pas besoin de se casser la tête, de faire dans le compliqué. Tout était simple. J’aimais passer du temps avec lui, j’aimais la personne qu’il était, j’aimais le calme qu’il dégageait. J’osais croire qu’il trouvait un peu de tout ça en moi aussi, ma présence qui était beaucoup plus soutenue, beaucoup plus répétitive depuis mon anniversaire et tout ce qui avait fini par s’y dire, s’y dévoiler à demi-mots totalement assumés.  

Je suis posée dans son jardin donc, depuis de longues minutes. L’entendre s’activer dans la maison à faire je sais pas quoi j’en ai pas la moindre idée m’intrigue, faut l’avouer, mais j’impose rien, rien d’autre qu’un coup d’oeil curieux, ma nuque qui s’allonge, mes iris qui se vrillent à la seule façade d’où je risque de le voir. Sa silhouette qui passe enfin en coup de vent devant la baie vitrée, j’attrape ses yeux au vol, me cache de suite derrière la couverture de mon bouquin, qui, je ne le réaliserai que trop tard, était tenu à l’envers. Bravo Ginny, impeccable comme stratagème. La seconde d'après je remarque l'ombre qui se dessine sur mes jambes, saisit de suite qu'il se tient devant moi, qu'il assiste au spectacle ridicule que j'ai mis en scène dans mon empressement. « Je... tente d’apprendre à lire en sens inverse. »  la voix qui flirte avec le “c’est voulu, je te jure”, qui m’arrache un froncement de nez, maudissant mes lunettes de soleil perdues au fin fond des trépas de mon bordel à l’atelier pour dévoiler un regard aussi gêné qu’amusé faut croire. « C’est un nouveau défi que je me suis donné, parce que la lecture dans le sens traditionnel du truc, c’est ennuyant à force. » et j’arrive pas à tenir plus longtemps, pouffant de rire d’anticiper qu’il croira rien de mes plates excuses. Le livre que je pose à côté de moi entre un éclat et un autre, et je confesse, le sourire aux lèvres. « La vérité c’est que tu avais l’air occupé et que je voulais vraiment venir t'offrir de l'aide, je jure... mais j’étais trop confortable ici, j’avais pas du tout envie de bouger. Tu m’en veux ou tu es prêt à pardonner ma paresse pour qu'on en sorte plus forts et plus grandis?  » et il illumine mon visage, l'air de la gamine prise en faute.
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
to be alone with you ▲ mcjen 9OYzxwd Absent
ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
to be alone with you ▲ mcjen 90374fe4c7cf647c214f3d806c6aaa253436d73e
POSTS : 28465 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS : (13) deborah (ua)juliana #2


RPs EN ATTENTE : amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

to be alone with you ▲ mcjen Cule
(compte désactivé en juillet 2021)[/center]

RPs TERMINÉS :
(ℂ chronologie des rps ℂ)
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penisy slasher - octobre 2021
slasher #1slasher #2slasher #3

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(roa, juin 2020)
to be alone with you ▲ mcjen Travel-road-trip-animated-gif-3
grisy
(s1) lancementlove #4grace #1grace, greg, siennaweek-end #1grace #2grace #3
(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t19429-isy-strive-for-progress-not-perfection
https://www.30yearsstillyoung.com/t19472-isy-notebook
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyLun 1 Juil 2019 - 4:56



to be alone with you
isaac & ginny




Sometimes home
Can be
Another person.



Mes yeux se régalent de la scène se déployant dans mon jardin. Du chignon défait au livre tenu à l'envers, de la masse de tissus confortables enveloppant un corps dévoilé de quelques rares centimètres de peau exhibée au soleil à ses fins doigts qui retiennent maladroitement l'ouvrage malmené. Je croise son regard, tasses d'or noir entre les mains, m'y abreuve de félicité le temps de quelques secondes dérobées à la volée.

Instaurant un malicieux suspens, voilà Ginny qui m'annonce songer à mon offre avant de faire disparaître en une radicale gorgée le café abandonné au creux d'une autre mug reposant à ses pieds. C'est dans ces instants précieux, ces détails surprenants, que je m'étonne à l'aimer davantage. Ces petites actions que la photographe exécute naturellement, instinctivement, qui révèlent unanimement les couleurs de son âme, de son éducation, de ses volontés, et qui me charment inéluctablement. Des agissements si minimes, des traits si fins, que la majorité des gens les gardent en mémoire que le temps d'une seconde trop éphémère ; lorsque je sais pertinemment que son amour pour la caféine dans toutes ses forces et sa simplicité déconcertante me séduisent sans retenue. Un énième caillou ricochant sur le fleuve de mon affection pour la McGrath pour ne faire que souligner son étendue.

Je m'installe sur une chaise à côté d'elle, trempe mes lippes dans ma boisson chaude, puis laisse entrer ma paresse en compétition avec celle regrettée par mon interlocutrice. « C’était à ma to-do de faire un peu d'ordre en arrivant, mais il y a quelqu’un qui a insisté pour qu’on vienne profiter du soleil ; j’ai pas pu résister. » Mes pupilles passent de la jeune femme au félin réfugié se dorant la pilule sous le soleil australien, un fin sourire adoucissant mes traits fatigués à la vue du portrait paisible de l'animal. « T'as bien eu raison, » j'assure sincèrement, avant d'enchaîner, sereinement, sur mon appréciation que la jeune mère ait décidé de passer une partie de sa journée à mon domicile. « Moi aussi. » L’enchantement au sein de mes yeux se réplique sous la forme d'un rictus s'immisçant sur mes lèvres.

Traditionnellement, attentionné, je la questionne sur sa journée et comment elle se sent. Bien vite, la comédie s'invite. « L’horreur. Je pense que rien qu’à voir la scène tu comprends de suite que je vis un véritable cauchemar. » « Je sais pas comment tu fais pour tenir dans de telles conditions, » je compatis sur un ton faussement grave, avant d'attaquer le livre que la jeune femme tient toujours entre ses paumes. Les talents de Levi en termes de sélection littéraire sont annoncés, mais ceux-ci ne suffisent pas à captiver entièrement l'artiste. « Mais j’avais l’esprit ailleurs I guess. » L'amusement se lit contre mes traits puis je provoque : « Peut-être devrais-tu investir dans des lorgnospectres. » Le portrait de Luna Lovegood en pleine lecture serait ainsi complété. Je dégage délicatement une des mèches barrant le visage de l'australienne, effleurant tendrement son épiderme au passage.

« Tu as bien dormi? » la brune s'inquiète avant d'évoquer l'éventuel vacarme qu'elle a pu causer à son entrée chez moi. « Ça a été. » Je hausse les épaules pour affirmer à quel point le tonnerre que pourrait créer la McGrath ne m'importunerait pas. « J'aime bien avoir de tes affaires ici. Ta trace perdure même quand t'es pas là, comme ça. Et puis, j'osais penser que ce serait ma pagaille qui serait dangereuse pour toi et pas la tienne, vu que tu sais où elle se trouve. » Mais je me rappelle les innombrables faux pas et appels sans cérémonie de la gravité contre le sol de Ginny à son propre domicile, preuve inéluctable que tout élément, même placé par ses propres soins, lui est menaçant. « On verra ça plus tard, c'est pas important. Tant que tu restes en sécurité. » Je tranche avec humour, élaborant secrètement le plan de ranger le séjour quand la jeune femme devra malheureusement quitter les lieux pour assurer ses responsabilités de mère, d'artiste ou simplement d'adulte. Je tenais à lui épargner ce genre de tâches. Les doigts d'une de mes mains effleurent une de mes cernes persistantes, j'étouffe un bâillement dans ma tasse de café. « Ton regard a-t-il croisé les échantillons de couleurs que j'ai eus pour le salon ? » J'interroge, toujours aussi passionné par la rénovation de ma demeure et décidé à tirer profit du goût inéluctable de Ginny.



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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyLun 1 Juil 2019 - 5:29


to be alone with you
isaac & ginny


Le silence et le calme dans lesquels était plongée sa maison depuis de longues heures finissent par se voir voilés d’une silhouette qui passe au fil des fenêtres. Isaac que je distingue facilement pour n’attendre que lui au final, pour savoir qu’il est le seul être qui vive passible de sillonner les couloirs entre l’étage et le palier. Plus que satisfaite de ne pas avoir été la cause d’un réveil précipité après une nuit qui semble lui avoir été aussi ardue que piqûre d'adrénaline, je ne bouge toutefois pas d’un millimètre, attendant qu’il entame bien comme il faut sa routine matinale d’après-midi tardif, pas le moins du monde pressée non plus. L’arrangement était tacite, les visites étaient nombreuses, rares étaient les journées où on ne se voyaient pas, où on ne se parlaient pas. Et pourtant, y’avait rien de plus qui se tramait, du moins, rien d’élaboré, rien qui brusque, qui trouble. Il savait que j’appréciais sa présence, que chaque discussion, chaque confidence venait avec son lot de gratitude qu’il soit là, juste qu’il existe, qu’il apporte avec lui ses propres valeurs et ses opinions, ses mots et ses réflexions. Il laissait dans son sillage ce dont j’avais besoin depuis si longtemps, à savoir une présence avec qui je n’avais aucun compte à rendre, aucun devoir à accomplir, aucune obligation à maintenir. Il me laissait libre d’aller et de venir, il était d’une simplicité désarmante, et je ne me surprenais même plus à calquer mes journées à ses horaires tant l’inverse était aussi vraie. Qu’Isy soit présent dans ma vie me faisait du bien.

Il passe la porte et rejoint le lieu du crime, les preuves entre mes mains que je ne camoufle même plus, mes justifications qui lui évoquent quelques doutes hilares, des excuses qu’il attrape au vol le sourire aux lèvres. « Va pour la sagesse de devenir plus forts et grandis. Tu acceptes mon offrande contre mon intrusion dans ton refuge ? » « Laisse-moi y penser. » à mon tour de jouer à être faussement sérieuse, maintenant que l’un de mes bras se dégage de mon emprise sous forme de plaid pour attraper la tasse au sol qui m’était déjà réservée, reste de café froid que je gobe d’une gorgée rien qu’une avant de tendre la paume vide et triomphante dans sa direction afin de récupérer son offrande. L’échange fait, le Jensen trouve place sur la chaise voisine de la mienne, là où je jette un coup d’oeil pour m’assurer qu’il a toujours bien tous les coussins qui y sont attitrés et qu’il ne pâtira pas du fait que j’ai volé tous ceux accessibles dans mon champ de vision quelques minutes plus tôt. « En vrai j'avais pour projet de faire un peu d'ordre à mon arrivée du boulot mais j'ai eu qu'un semblant de courage il y a dix minutes. Je suis peut-être encore plus coupable de paresse que toi. » et il semble déçu, un mélange qui flirte avec la fatigue de ses traits à peine réveillés que je note de suite. Prendre la journée comme elle vient sans s’en mettre trop sur les épaules me semble la meilleure solution pour lui, néanmoins, j’ai un tout autre discours à lui offrir. « C’était à ma to-do de faire un peu d'ordre en arrivant, mais il y a quelqu’un qui a insisté pour qu’on vienne profiter du soleil ; j’ai pas pu résister. » malicieuse, mes prunelles trouvent le félin endormi à peine à un mètre de nous, le ventre bien rose et tourné vers le ciel, les pattes allongées à profiter de la météo clémente comme un pacha dans son royaume. « Je suis content que tu sois là. » son sourire m’en provoque un nouveau, et une énième gorgée de café plus tard, je confirme ce qu’il sait déjà. « Moi aussi. » mes yeux qui complètent, merci de l'invitation, celle d’entrer ici, celle de me creuser une place, toute petite, mais une place tout de même, dans sa vie. « Comment tu vas ? Ta journée se passe bien ? » « L’horreur. Je pense que rien qu’à voir la scène tu comprends de suite que je vis un véritable cauchemar. » la douceur de la conversation s’amuse maintenant d’un trait de sarcasme, alors que je me complais dans ma couverture, dodeline de la tête, danse des pieds dégagés de ma forteresse de confort, avant de pouffer de rire de plus belle. Rien ici pour acheter sa pitié, faut dire. « Dois-je déduire ta lecture peu passionnante ? » et une moue qui prend place sur mon visage tantôt taquin, surtout moqueur. « C’est un livre que Levi m’a prêté en plus, il l’a super bien choisi. » et c’est ça le drame - parce que j’avais vraiment envie de le lire, parce que je voulais vraiment passer à travers le bouquin rapidement pour en parler des heures durant avec mon cousin. « Mais j’avais l’esprit ailleurs I guess. » comme la majorité du temps, de toute façon, n’est-ce pas Ginny? Surtout quand Isy était dans les parages.

« Tu as bien dormi? » je me replace sur mon siège, goûtant à nouveau à la deuxième cuvée de café qu’il m’a si gentiment apportée quelques minutes plus tôt. « J’ai tenté de ne pas faire de vacarme en arrivant, mais je pense qu’une partie du bordel est ma faute pour avoir transformé le rez-de-chaussée en pseudo champ de mines dans le processus. » la fierté qui se lit maintenant sur mes traits a tout pour racheter le chaos que je finissais toujours par laisser sur mon passage, autant chez moi qu’à l’atelier - et maintenant dans son humble demeure. « Je prends le blâme, donc. Je rangerai plus tard... à tes risques et périls. » mais elles sont honorables mes intentions - en espérant que cela suffise.
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Instaurant un malicieux suspens, voilà Ginny qui me déclare songer à mon offre avant de faire disparaître en une radicale gorgée le café abandonné dans la mug reposant à ses pieds. C'est dans ces instants précieux, ces détails surprenants, que je m'étonne à pouvoir l'aimer davantage. Ces petites actions que la photographe exécute naturellement, instinctivement, qui révèlent unanimement les couleurs de son âme, de son éducation, de ses volontés, et qui me charment indubitablement. Des agissements si minimes, des traits si fins et discrets que la majorité des gens les gardent en mémoire que le temps d'une seconde trop éphémère ; lorsque je sais pertinemment que son amour pour la caféine sous toutes ces formes et sa simplicité inébranlable me séduisent sans retenue. Un énième caillou ricochant sur le fleuve de mon affection pour la McGrath et soulignant son incroyable étendue.

Je m'installe sur une chaise à ses côtés, trempe mes lippes dans ma boisson chaude, puis invite ma paresse au seuil d'une compétition contre celle regrettée par mon interlocutrice. « C’était à ma to-do de faire un peu d'ordre en arrivant, mais il y a quelqu’un qui a insisté pour qu’on vienne profiter du soleil ; j’ai pas pu résister. » Mes pupilles passent de la jeune femme au félin réfugié se dorant la pilule sous le soleil australien, un fin sourire adoucissant mes traits fatigués devant le portrait paisible de l'animal. « T'as bien eu raison, » j'assure sincèrement, avant d'enchaîner, sereinement, sur mon appréciation que la jeune mère ait décidé de passer une partie de sa journée à mon domicile. « Moi aussi. » L’enchantement au sein de mes yeux se réplique sous la forme d'un rictus s'immisçant sur mes lèvres.

Traditionnellement, attentionné, je la questionne sur sa journée et comment elle se sent. Bien vite, la comédie s'invite. « L’horreur. Je pense que rien qu’à voir la scène tu comprends de suite que je vis un véritable cauchemar. » « Je sais pas comment tu fais pour tenir dans de telles conditions, » je compatis sur un ton faussement grave, avant d'attaquer le livre que la jeune femme tient toujours entre ses paumes. Les talents de Levi en termes de sélection littéraire sont annoncés, mais ceux-ci ne suffisent pas à captiver entièrement l'artiste. « Mais j’avais l’esprit ailleurs I guess. » L'amusement se lit contre mes traits puis je provoque : « Peut-être devrais-tu investir dans des lorgnospectres. » Le portrait de Luna Lovegood en pleine lecture serait ainsi complété. Je dégage délicatement une mèche barrant le visage de l'australienne, mon doigt effleurant délicatement son épiderme.

« Tu as bien dormi? » la brune s'inquiète avant d'évoquer l'éventuel vacarme qu'elle a pu causer à son entrée chez moi. « Ça a été. » Je hausse les épaules pour affirmer à quel point le tonnerre que pourrait créer la McGrath ne m'importunerait pas. « J'aime bien avoir de tes affaires ici. Ta trace perdure même quand t'es pas là, comme ça. Et puis, j'osais penser que ce serait ma pagaille qui serait dangereuse pour toi et pas la tienne, vu que tu sais où elle se trouve. » Mais je me rappelle les innombrables faux pas et appels sans cérémonie de la gravité attirant impétueusement Ginny contre le sol de son propre domicile, preuve immuable que tout élément, même placé par ses propres soins, lui est menaçant. « On verra ça plus tard, c'est pas important. Tant que tu es en sécurité. » Je tranche avec humour, élaborant secrètement le plan de ranger le séjour quand la jeune femme devra malheureusement quitter les lieux pour assurer ses responsabilités de mère, d'artiste ou simplement d'adulte. Je tenais à lui épargner ce genre de tâches. Les doigts d'une de mes mains effleurent une de mes cernes persistantes, j'étouffe un bâillement dans ma tasse de café. « Ton regard a-t-il croisé les échantillons de couleurs que j'ai eus pour le salon ? » J'interroge, toujours aussi passionné par la rénovation de ma demeure et décidé à tirer profit du goût indéniable de Ginny.



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« Je sais pas comment tu fais pour tenir dans de telles conditions, » et je m’étonne, là, plus que d’habitude, d’arriver à tenir une seconde de plus l’air grave qu’il me renvoie, non sans voir la lueur malicieuse dans ses yeux qui ne me cède absolument aucune pitié tout sauf méritée. « Le déni. À chaque seconde, je me répète qu’une livraison de blondies caramel chocolat blanc tombera du ciel à un moment ou un autre pour pallier la douleur. Si tu pouvais additionner tes prières aux miennes, ça m’aiderait. » le simple fait de mentionner mon nouveau dessert préféré depuis le lunch d’aujourd’hui suffit à faire craquer un sourire au coin de mes lèvres, à éclater de rire devant ses propres manigances. Il s’installe à mes côtés dans son propre petit cocon, il se pose tout en face là où un rayon de soleil tombe juste assez pour chauffer les parcelles de peau dégagées, où l’automne australien est encore suffisamment doux pour ne pas refroidir ses joues, pour lui éviter un frisson malveillant additionné à son réveil qui semble être encore d’actualité. Le livre qui fait office de protagoniste maintenant, et c’est bien malgré moi que je réalise ne pas faire honneur aux références d’un Levi tellement emballé lorsqu’il m’a gentiment forcé à repartir avec le bouquin plaqué contre mon torse avec sa force et son entrain décuplés. Une moue déçue passe sur mon visage, Isy tentant de me dédouaner de façon si adorable que je finis par laisser aller ma culpabilité le temps de tenter de trouver quelque chose qui excuserait mon manque de motivation du jour. « Ou initier mon cousin aux audio books. Ça changerait de la trame sonore d’Auden qui aime que s’entendre parler à l’atelier. » l’option me semble aussi cocasse que pertinente. Levi serait un candidat parfaitement hilarant le jour où j’ajouterais cette corde à son arc technologique tanguant, autant que l’ambiance au boulot serait encore plus cool maintenant que nos auteurs communs préférés piqueraient le temps d’antenne d’un Speight trop imbu de lui-même pour ne pas adorer le timbre de sa propre voix en continu. Isy chasse mes pensées à tendances mesquines d'un geste aussi attentionné que naturel, ma joue trouvant sa paume au passage en sachant très bien qu'il n'a probablement pas rétabli le chaos capillaire qui me sert de cheveux pour autant.

Quand il me confirme que le sommeil a bien été par contre, j’arque doucement la nuque, pas certaine que son temps de repos requis ait été atteint, autant que ma présence n’ait pas tout gâché non plus pour l’aider à lâcher prise complètement dans les bras de Morphée. J’avais dû faire du bruit à un moment ou un autre, ou ma simple présence avait peut-être précipité son réveil ; et l’espace d’une seconde, je pense à m’excuser dans mon malaise, je conçois d'être celle qui s’impose sans vraiment le faire. « J'aime bien avoir de tes affaires ici. Ta trace perdure même quand t'es pas là, comme ça. Et puis, j'osais penser que ce serait ma pagaille qui serait dangereuse pour toi et pas la tienne, vu que tu sais où elle se trouve. » mais comme s'il avait lu dans mes pensées, il confirme de quelques mots, d’un coup d’œil en douceur, de paroles qui font autant de bien parce que je les sais toutes plus véridiques les unes que les autres. Respire Ginny, tu as ta place chez lui. « C’est encore drôle, y’a des trucs, je suis certaine qu’ils traînent ici depuis assez longtemps pour qu’ils appartiennent maintenant plus à toi qu’à moi. » les items achetés au profit de nos poignées de monnaie mises en commun dans les brocantes du quartier. Le matériel de l’atelier que j’apportais avec moi pour aider à peindre les différents murs de la maison. Les vinyles et les films et les livres par dizaine et l’énumération mentale se poursuit une seconde et une autre. Avant qu’il ne décide de régler la question du rangement d’un « On verra ça plus tard, c'est pas important. Tant que tu es en sécurité. » qui m’arrache un hochement de tête de la positive, mon « oui chef » presque sous-entendu, ma maladresse exposée de son humour tout en douceur. « J’ai mon garde du corps sinon, il veille au grain tant que je remplis ma part du marché en le laissant squatter le jardin aussi longtemps qu’il veut. » du menton, je pointe le félin qui sait qu’on le mentionne, mais qui n’en fait pas de cas, ronfle même un peu plus fort si c’est possible.

Isy cache un bâillement derrière sa tasse de café, je le perçois pour avoir la même technique quand l’insomnie frappe les nuits avant les ateliers matinaux. « Ton regard a-t-il croisé les échantillons de couleurs que j'ai eus pour le salon ? » mais je ne dis rien d’emblée, lui qui propose de reprendre les conversations sur ses rénovations qui ont occupé pour mon plus grand plaisir bonne partie de nos moments ensembles ces derniers temps.  « Oui, j’ai fouillé même un peu à travers, mais j’ai rien déplacé ni dérangé. » simplement pour m’assurer que les couleurs qu’il avait choisies étaient fidèles aux cartons des dépliants attitrés, que sous différents types de lumière elles étaient aussi jolies que sur papier. Je laisse couler une minute et une autre, finissant par me redresser de mon siège une fois ma seconde tasse presque vide (already Ginny? Slow down.) au sol. « Par contre je pense que pour l'instant, la priorité reste de partager mon calvaire un peu avec toi. T’as l’air trop bien de ton côté, alors qu’ici, c’est l’enfer totalement. » mon humour me fait dériver hors de mon amas de plaids le temps de me lever, de faire le tri. Et mon regard malicieux qui trouve le sien au fil de mes paroles. « Mais je suis prête à te laisser avoir ma couverture préférée et deux des plus confortables coussins, rien que parce que j’aime pas te voir souffrir. » la conversation sur le relooking attendra, il ne m’en tiendra pas rigueur, il n’y a rien qui presse là, autre que de s’assurer qu’il se repose, qu’il ne presse rien. Faisant volte-face, je lui tends son dû, son propre kit à dolce farniente sous forme de duvet et d'oreillers savamment sélectionnés.
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Isaac Jensen
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le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28465 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
RPs EN COURS : (13) deborah (ua)juliana #2


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penisy slasher - octobre 2021
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(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptySam 3 Aoû 2019 - 1:28



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Can be
Another person.



Je prends doucement place aux côtés de Ginny, tassant soigneusement la montagne de coussins qu'elle a réquisitionnée - et dont je soupçonne beaucoup ne pas m'appartenir - au jardin. Je tiens à ne pas ruiner son espace personnalisé ; cependant, il m'est irrésistible de ne pas me rapprocher de sa personne. Une fois un coussin repositionné pour rejoindre ma gauche et non former un amas de tissu dans mon dos, j'hume doucement, discrètement, le parfum de la belle qui m'expose la manière avec laquelle elle survit difficilement dans les détestables conditions qu'elle subit. Les termes blondies caramel chocolat blanc résonnent, j'imagine un dessert à défaut de savoir ce que ces mots représentent réellement, m'étonne absolument pas que l'estomac de Ginny occupe à nouveau une majeure partie de nos taquineries. « Je t'accorde toutes mes prières sans souci, mais j'ai aucune idée de ce que sont ces blondies. » J'avoue, affichant une mine désolée, percevant l'optimisme de la solution : « Cette ignorance de ma part ne crée-t-elle pas la parfaite excuse pour aller s'en procurer, toutefois ? » Je convie tendrement, l’œil malicieux.

De quelques paroles, je banalise l'éventuelle pagaille régnant dans une partie de la maisonnée. « C’est encore drôle, y’a des trucs, je suis certaine qu’ils traînent ici depuis assez longtemps pour qu’ils appartiennent maintenant plus à toi qu’à moi. » Je ne remarque que le beau que cette agitation incombe : la présence de Ginny à mes côtés. Je sais bien mieux que de la juger acquise, que d'oser affirmer qu'elle sera encore là demain. J'ai appris aux dépens de mon cœur que la vie est cruelle, que l'amour n'est peut-être pas inexorable, que les relations agissent telles des manèges : certains personnages demeurent soudés quand d'autres viennent à voler vers d'autres territoires. Je pensais aimer Chloe aussi éperdument que réciproquement. Je croyais que notre affection battrait la mesure de notre éternité sur cette terre. Cependant, Chloe a su trouver bien mieux que l'individu que je compose. Au fil des journées, ou en une seule matinée, notre relation ne lui suffisait plus, l'affection entière que je lui dédiais ne la méritait plus. Elle s'en est ainsi allée, recommençant sa vie de zéro, à m'en briser le cœur, encore et encore, pour refaçonner le sien sans ma saveur.
Même si je ne forme absolument aucun parallèle entre Chloe et Ginny, les deux âmes étant prodigieusement différentes à mes yeux, jamais je n'aurais la fierté de considérer que cette dernière est mienne. Jamais je ne désirerais même appartenir Ginny, car c'est le camaïeu de son personnage individuel qui me fait succomber impétueusement, et non son rôle de compagne à mes côtés. J'en suis tombé amoureux, c'est inéluctable, mais j'ai conscience du côté éphémère de la vie plus que jamais. Je sais que notre histoire peut s'arrêter soudainement, et sous la menace de ce couperet, je ne peux que chérir sa présence dans ma vie encore plus fort. « On verra ça plus tard, c'est pas important. Tant que tu es en sécurité. » Elle acquiesce telle une militaire, un léger rire file entre mes lèvres. Le félin sans nom est dénommé protecteur de l'adulte, je pose mes yeux sur la bête endormie avec un sourire aux lippes, avant que la tasse de café ne vienne voiler un incontrôlable bâillement de ma part.

J'aborde le sujet de ces rénovations qui me tiennent tant à cœur, ce renouveau dont j'ai besoin, son aide que j'estime plus que tout. Elle m'indique s'en être éprise, je m'apprête à l'inviter à développer son avis sur les échantillons ramenés. « Par contre je pense que pour l'instant, la priorité reste de partager mon calvaire un peu avec toi. T’as l’air trop bien de ton côté, alors qu’ici, c’est l’enfer totalement. » Elle se lève, me tend un plaid dont j'avais totalement oublié l'existence avant que Ginny ne s'immisce dans mon quotidien. Elle s'assure du confort des lieux, je m'inquiète par ce chamboulement de son départ précipité : « Tu t'en vas ? » Je me redresse afin d'attirer le package vers ma personne : femme, coussins, plaid. Cette première est désormais assise sur mes genoux et doucement, délicatement, je dépose un baiser sur sa joue. Mon bras glisse dans son dos pour l'éviter de glisser en arrière, sa maladresse m'ayant insufflé des mécanismes visant à y pallier. « Ruine-je tes plans pour... » Tu cherches la vue sur une pendule en vain et ni elle ni toi ne portez de montre. « Peu importe le moment de la journée où l'on se trouve. » Je poursuis en hochant la tête, riant en toute dérision, totalement désorienté par les quarts de travail déjantés qui se succèdent ces derniers temps. Ma main rejoint la sienne, mon pouce effleurant ses doigts fins pour ralentir, attentionnés, de manière à éviter les égratignures qui semblent se relayer à perpétuité sur les vecteurs de son art.



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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyMer 7 Aoû 2019 - 4:41


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Les couvertures lui reviennent, coussins aussi, et autres items de confort. Et mes mains s’affairent à ce que la cargaison soit la plus complète possible, qu’Isy ait accès tout le confort qu’il mérite et qui l’aidera – le forcera – à retrouver le repos que ma présence lui a bêtement empêché. « Tu t'en vas ? » mon sourcil se hausse, mes mains tentent d’aller se poser sur mes hanches dans une énième tentative de jouer la fausse outrée qui ne prendra absolument pas. Parce qu’Isy m’attrape dans la foulée, parce que ses bras viennent entourer mes hanches et qu’il s’amuse à me rapprocher de lui jusqu’à ce que ma silhouette s’échoue sans grâce aucune sur la chaise qu'il a choisie pour y élire domicile. « Tu me chasses? » que je nargue, tournant la tête par-dessus mon épaule de façon à trouver son regard au même moment où ses lèvres se posent sur ma joue. La chaleur de sa peau contre la mienne, et son étreinte contre laquelle je me blottis une seconde, et une autre.

« Ruine-je tes plans pour... »  je sens son regard qui file à droite, à gauche, vers une horloge ou un cadran ou un quelconque signe d’horaire qu’il ne trouvera pas maintenant que je pouffe de rire contre sa mâchoire, levant les yeux vers lui lorsqu’il finit par capituler. « Peu importe le moment de la journée où l'on se trouve. » il rigole lui aussi, au moins, et je me donne amplement le temps de laisser mes iris se promener sur son visage. Enregistrer ses fossettes, ce sourire qui me fait oublier les cernes qu’il cumule depuis quelques jours et que j’aimerais bien l’aider à chasser en douceur. « L’après-midi, je crois. Ou le début de la soirée? » mes sourcils se froncent trop fort pour que je sois vraiment en pleine réflexion, je regarde même pas le ciel a l’air de quoi, ni même où le soleil se trouve dans sa course. « Laisse-moi encore quelques mois que j’arrive à m’adapter comme il faut à ton horaire. Je vais être impeccable un jour, promis. » la moquerie qui est tout sauf négative, au contraire. Parce qu’il sait autant que moi qu’on s’adapte naturellement, qu’on a un horaire commun sans même le forcer, que ses heures éclectiques le sont autant que les miennes et que malgré ça, on arrive toujours à se trouver sans avoir besoin de réfléchir trop fort, trop longtemps.  

Et je me replace, ses doigts qui s’occupent des miens, qui repassent sur mes jointures, dessinant les marques d’un atelier et d’un autre, les tâches de peinture sur mes ongles qui sont aussi multicolores que séchées. « On est nettement plus confortables sur une chaise qu’au sol, c’est à noter. » la mention de la nuit improvisée sous les étoiles une vie d’avant, dans mon jardin, qui remonte dans mes pensées avec nostalgie lorsque ma tête vient finalement se nicher contre son cou, que son épaule s’accorde parfaitement à ma nuque. Ma main dans la sienne qui reste comme le vestige de ce moment-là, sous les étoiles. « Ça va, je prends pas trop de place? » et je rigole, et je m’amuse, et je gigote maintenant, attrapant la couverture et un coussin. « Tu le dis surtout, je voudrais pas abuser. » mes mouvements que j’exagère rien que parce que je suis une gamine de 4 ans en puissance.
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyJeu 8 Aoû 2019 - 23:18



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Ginny se redresse, abandonne sa valeureuse et frisant l'incassable tasse de café au pied du siège qu'elle avait investit une période de temps qui m'est indéterminée plus tôt. Instantanément, je redoute son départ imminent, les paroles fatidiques par leur franchise se faufilant à travers mes lippes avant même que je n'ai le loisir de les retenir, assurer détenir davantage d'indépendance et moins de volonté de savourer, dans un monde idéal, la présence permanente de Ginny à mes côtés. Je refuse en effet, avec véhémence, de l'inciter à organiser ses journées comme il me plairait et non comme il lui conviendrait. Ainsi, je prohibe sans cérémonie tout ce qui pourrait s'apparenter, même de très loin, à du chantage affectif. Cependant, mon « Tu t'en vas ? » a su flamber mes lèvres avec une telle expertise que j'en suis soulagé que la peintre joue la comédie, emprunte des airs faussement outrés. Mes bras se glissent délicatement, tendrement, derrière ses hanches, attirent la fine silhouette qui m'est inestimable vers ma personne, la laisse s'échouer sur mes genoux avant qu'elle ne nargue, ses noisettes brillant de mille feux. « Tu me chasses? » Irrésistible, je dépose affectueusement mes lippes contre sa joue pâle, la sens se blottir davantage contre moi. J'hume distraitement, doucement, son parfum, favorise la douceur de sa chaire, chéris la chaleur de son être, ses mèches qui dansent au gré de la brise australienne. Je prie chaque seconde d'être immortelle, leur promet un sceau d'éternité dans mes souvenirs, regrette que cette dernière soit beaucoup trop courte pour rendre justice à l'amour et l'admiration que je voue à l'artiste à mes côtés.

« L’après-midi, je crois. Ou le début de la soirée? » Je ris doucement, apprécie sa manière de banaliser ma tentative vaine de rattraper mon vœu inavoué qu'elle reste encore un peu. « Laisse-moi encore quelques mois que j’arrive à m’adapter comme il faut à ton horaire. Je vais être impeccable un jour, promis. » « Tu ne cesserais de m'impressionner, après 13 ans de pratique, j'y parviens toujours pas. » J'ai capitulé, lâchement, vivant au jour le jour en ce qui concerne l'exercice de ma vocation. De plus, les plannings relevant parfois du chaos, la flexibilité me paraît une valeur essentielle à mon poste d'infirmier mais incombe aussi des revirements d'agendas fréquents. « Mais peut-être pourrons-nous prétendre à une symbiose professionnelle, qui sait. » Je songe, l’œil malicieux. Je ne suis pas extrêmement friand de l'idée de me projeter, néanmoins, l'on peut toujours rêver de belles routines, n'est-ce pas ?

La jeune mère a la bougeotte, se replace de manière, je l'espère, plus douillette pour elle contre moi. Je maintiens distraitement mon bras dans son dos, prévenant l'éventualité qu'elle glisse du siège en arrière. Mon autre main caresse, avec soin, de ses doigts l'oeuvre des siens, redessine les traces de peintures, adoucit les égratignures. Je m'y perds, me plaisant à imaginer son passé, sa création. Revoyant cette Ginny animée par sa passion, éclosant en toute unicité dans son élément artistique. Elle n'est jamais plus belle que lorsqu'elle réalise ce qui la fait vibrer. « On est nettement plus confortables sur une chaise qu’au sol, c’est à noter. » Je ris doucement, m'extirpe de mes souvenirs d'une fresque participative pour plonger parmi ceux issus d'une nuit précieuse couvée par l'immensité du firmament. « Nous sommes en constante progression. » Sa tête vient se nicher dans mon cou, ses doigts se nouent aux miens. Je pose doucement ma bouche sur son crâne, le gratifie d'un nouveau baiser. « Ça va, je prends pas trop de place? » Une couverture trépasse, un cousin repasse. « Tu le dis surtout, je voudrais pas abuser. » « Tu prends jamais trop de place. » J'assure, doucement, prenant cependant soin de déplacer son coude qui menace une de mes gonades sans scrupule aucun. « Tu as travaillé sur quoi aujourd'hui, à l'atelier ? » Je demande, intéressé de connaître le résultat ayant causé les traces de peinture dissimulées ici et là sur le corps de Ginny.



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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyVen 9 Aoû 2019 - 16:01


je suis passée y a deux jours chez Isaac pour lui faire un coucou et prendre un peu de ses nouvelles autrement que par SMS. Il habite à deux pas de chez moi et j’suis pas foutu de venir plus souvent et depuis cette fameuse soirée révélation, j'avais pris de bonnes résolutions. J’allais arrêter de trouver des excuses, de me dire que j'avais pas le temps, que j’etais trop pressée ou ci ou ça. Quand il s'agissait d'avoir du temps pour Andy j'etais la, j'y arrivais donc pour Isaac, pour mes amis, y avait pas de raison.
J'avais oublié tout un dossier que j’avais préparé pour renouveler ma carte d’identité. Je l'avais prévenu que je repasserai dans la journée pour reprendre le dossier que je devais absolument reposer aujourd’hui si non, les délais allaient être serré. Bon c'est pas comme si j'avais prévu de quitter le pays dans les deux mois mais quand même. Ça me fait penser à ce voyage qu'on a toujours pas fait avec Isy. Maintenant que ma formation prenait bientôt fin et j’aurai déjà plus de temps dégagé et l’occasion de prendre de vraies vacances à l’association.
Je débarque chez Isy, je sonne au portail et me rends compte que la porte est ouverte, j'entre sans me poser de question et je vais récupérer le dossier. « c’est moi ! » j’sais pas où il est mais comme tout est ouvert, forcément il est la ou alors c’est Ginny… hm. Je l'avais pas encore recroisé et je sais pas trop où ça en est avec Isaac. Mon dossier est la où je l'avais laissé, sur le plan de travail de la cuisine, à côté de la cafetière encore bien chaude. Je jete un œil dehors vers le jardin et je vois un camp de Rom dehors. Des coussins les uns sur les autres et des couverture, ça ressemble à rien et j’crois voir quelque chose qui ressemble à deux corps humains l'un sur l'autre. J'ouvre la fenêtre. « j'ai récupéré mes documents ! » ils ont l'air bien occupés à se caliner les deux la. « quelqu’un veut un café ? » aller je vais pas ma relou, je leur apporte leurs tasses chaudes et j'me barre. Je referme la fenêtre, prends un plateau avec deux tasses que je remplie et je descends. « room service. » je pose le plateau sur un coussin pensant que ça ferait l’affaire. « sympa par ici… » ça a l’air confortable finalement. « Tu m'diras si t'as eu l'occasion de poser les bonnes questions ! » oui je fou un peu les pieds dans le plats mais ça commence à traîner cette histoire. Je me penche vers Isy. « merci d'avoir garder mon dossier. » et je l'embrasse sur la joue. « je file… » et je jete un œila Ginny. « prends soin de lui ! » ca semble être comme une mise en garde. Et je disparais pour de bon, j’vais finir par être en retard.
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyMar 20 Aoû 2019 - 5:02


to be alone with you
isaac & ginny


« Nous sommes en constante progression. »  « Je sais pas pour toi, mais de mon côté y’a plus vraiment place à l’amélioration. On sature là. » et je feins à nouveau la voix blasée, du mieux que je peux. L’effet n’est absolument pas là, surtout parce qu’il s’accompagne de ma tête qui retrouve sa place sur son épaule, de mon sourire en coin qui casse tout parce qu’il transparaît beaucoup trop facilement dans ma voix. Isy qui se laisse presque faire, qui n’oppose aucune résistance si ce n’est de m’empêcher de tomber sans respectueusement le mentionner, mon équilibre précaire qui est mis à rude épreuve pendant que je me creuse un nid à travers sa bulle qu’il semble enclin à partager avec la mienne. « Tu prends jamais trop de place. » pourtant, il dégage un bras, il esquive une attaque approximative, pas voulue, mais tout autant dangereuse. « Et mes coudes, eux? Et mes genoux? Et mon bordel? » l’énumération qui ne fait qu’agrandir mon sourire, un rire qui s’amuse entre les esquives qu’il entraîne, ma silhouette qui se cale un peu plus contre lui.

De son horaire éradique, on passe au mien qui doucement se place de plus en plus confortablement. « Tu as travaillé sur quoi aujourd'hui, à l'atelier ? » il chatouille mon index, caresse ma paume. Mon pouce rattrape le sien, s’amuse à se faufiler entre ses doigts, s’y enlace naturellement. « Sur les dommages collatéraux d’Auden qui n'apprécie pas la nouvelle recrue que je croyais avoir trouvée. » un bref soupir qui glisse, ma tête qui dodeline, et les esquisses de sa barbe de quelques jours qui chatouillent ma joue. « Après, j’ai réalisé que c’était une de ses anciennes conquêtes et qu’il était venu à l’atelier juste pour le rendre jaloux, ou je sais pas. Du coup, j’ai peint. C’était plus pertinent que de gérer leurs affaires de cœur. » j’ignorais si j’allais revoir Lukà dans le coin de sitôt, et honnêtement le moins il attire de drame à l’atelier le mieux je me porte. Williams était déjà assez bon en la matière, je n’allais pas risquer d’ajouter un autre profil à problème dans son atmosphère de discorde. Un seul me suffisait amplement. « quelqu’un veut un café ? » je sors à peine de mes pensées lorsque la voix de Noa à la cuisine me fait sursauter, un « Oh. » et je me redresse, je tente de. Essayant de reprendre un minimum de contenance sans me donner en spectacle d’affection rendant la situation clairement gênante autant pour moi que pour la brunette qui arrive au jardin l’instant d’après. « room service. sympa par ici… » si elle est mal à l’aise, elle ne le montre pas du tout lorsqu’elle échange nos tasses de café vides pour de nouvelles, qu’elle est tout sourire maintenant que je prends appui sur ma main, laissant quelques centimètres de plus entre Isy et moi pour une raison que j’ignore mais une bienséance qui me caractérise depuis des années. « Je savais pas que vous aviez un truc prévu, je vous laisse si vous voulez - » et je m’apprête à m’envoler, j’ai pas du tout envie de m’éterniser quand clairement elle est à l’agenda. Aucune vague de déception, je suis contente même, qu’ils se voient un peu plus ces temps-ci, mais Noa se précipite bien vite dans ses mots et dans ses pas vers le chemin de la sortie. « Tu m'diras si t'as eu l'occasion de poser les bonnes questions ! » mon sourcil se hausse, elle n’en tient pas rigueur. « merci d'avoir garder mon dossier. »  et un baiser qui se perd sur la joue du Jensen. « je file… »  sa tête qui se tourne vers moi distraitement. « prends soin de lui ! » ça, je tente de le faire au quotidien.

Et ça me rassure, d’un coup, de m’accrocher à l’intention qu’on a en commun, elle et moi. À rester ancrer à ce qu’on partage comme priorité, à savoir s’assurer qu’Isy aille bien, aille mieux. « Elle est cool Noa. » que je m’entends dire, alors que la porte de la maison claque sur elle-même et qu’elle donne l’impression de s’être envolée à son tour sans plus de cérémonies. J'ai pas l'insolence de croire que mon avis compte, mais c'était important pour moi de le lui dire. « Je sais pas quelles sont les bonnes questions, mais j’ose espérer que le jour où tu auras l’occasion de les poser j’aurai la bonne réponse. » je finirai par souffler, une minute ou deux après le départ de la Jacobs, quand je reprends timidement mais tout de même une place que j’aspire à croire mienne contre le torse d’Isy.
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
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RPs EN COURS : (13) deborah (ua)juliana #2


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penisy slasher - octobre 2021
slasher #1slasher #2slasher #3

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(s2) grace #4grace #5grace, elias, kieraneliasivylove #5love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4grace #6martin
(s5) épreuve 1 semaine 5épreuve 2 semaine 5épreuve 3 semaine 5résultats
(finale) grace #7raftinggrace #8grace #9
AVATAR : Julian Morris
CRÉDITS : eternal-lust (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy)
DC : Kai Luz & Max Novak
INSCRIT LE : 08/04/2018
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyJeu 5 Sep 2019 - 5:40



to be alone with you
isaac & ginny




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Can be
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Les douces railleries s'inspirant d'une aspiration à la symbiose totale se perpétuent ; je resserre si doucement que j'en frise l'imperceptible mon étreinte avec Ginny, tandis qu'elle repositionne sa tête contre mon épaule. Son parfum comme sa douceur m'envahissent, bercent mon cœur plus costaud chaque jour de l'aimer, émeuvent mon organisme à militer tout entier contre ces maux mentaux m'attirant vers une fin dorénavant inexorablement bannie. Je pose chèrement mes lippes sur sa tempe, les laisse y dénoter tendre affection quelques secondes à la dérobée, avant que l'artiste ne se mouve davantage dans notre bulle, parte en quête de la plus confortable de positions. Je réduis les chances de dommages en glissant un coude, décalant un genou, retenant un dos, assurant sans peine aucune ma vérité générale que la McGrath ne prend jamais trop de place. « Et mes coudes, eux? Et mes genoux? Et mon bordel? » Son rictus se métamorphose en rire cristallin, mes doigts caressent délicatement son avant-bras. « Jamais. » J'articule, aussi persuadé que convaincu, l'infirmier refusant de faire des promesses approuvant ce futur, ces sentiments, cet enchantement.

Je m'intéresse sincèrement à sa journée, écoute attentivement les déboires causés par un phénoménal Auden. Mes doigts jouent avec ses mains, elle saisit ensuite mon pouce et allie nos paumes. Un léger rire file entre mes lèvres quant à la chute de l'histoire, la conclusion d'une peinture élue fuite d'affaires du cœur. Puis, je sursaute - simultanément avec la beauté unique - en entendant la voix de ma meilleure amie dont la silhouette apparaît ensuite au sein du paysage munie de café. Ginny se redresse, se distance, je veille à ce qu'elle ne tombe pas à la renverse alors que Noa fait la serveuse.

Prévisible, l'artiste propose de se dérober. La Jacobs, quant à elle, saisit les documents sollicités - comme veillés par mes soins - et impose de nouvelles couleurs sur mon minois en évoquant les fatidiques bonnes questions. « Merci d'avoir gardé mon dossier. » « 'Fait plaisir. » J'aurais pu me passer du tremplin, en revanche. Noa, en bonne amie attentionnée, en ajoute une couche et le rose est désormais bien installé sur mes joues. J'entends la porte de ma maison se refermer derrière mon ancienne colocataire et soupire longuement, réalisant que mes muscles s'étaient progressivement crispés. « Elle est cool Noa. » Je hoche la tête, affirmatif. Cool demeurait à mes yeux un euphémisme pour caractériser l'australienne, toutefois, présentement, je n'avais pas la contenance de dresser une ode à l'une de mes personnes préférées résidant sur cette planète.

Ginny a la générosité de laisser quelques minutes de silence nous envelopper. Je bâtis de nouveau mon calme à mesure des secondes qui défilent, recueille le corps de la jeune mère contre le mien progressivement. « Je sais pas quelles sont les bonnes questions, mais j’ose espérer que le jour où tu auras l’occasion de les poser j’aurai la bonne réponse. » Je fronce doucement les sourcils, témoins de mon malaise. Mon esprit demeure en suspens, mitigé entre la volonté d'être sincère et la peur panique de réaliser ce saut. Mon cœur, quant à lui, se gonfle davantage d'émotions et d'admiration pour cette femme immensément patiente qui, plutôt que de creuser la vérité ou de motiver une accélération de nos échanges, prie simplement disposer des bonnes réponses quand le temps sera opportun. Toute pression est inexistante entre nous, dogme salutaire. « Il n'y a pas de mauvaises réponses aux bonnes questions. » Je finis par prononcer, fin sourire malicieux aux lippes. Je pose doucement mon front contre sa tempe, avant de murmurer : « J'ai une surprise pour toi, mais faut bouger. Un peu. Un tout petit peu. » J'annonce, manigance. « Ça t'intéresse ? » Je recouvre son corps des plaids futiles vu la température extérieure et une fois son aval obtenu, me contente de me redresser avec l'artiste dans les bras. « J'ai pas dit à quel point t'avais à bouger. » Je justifie, rieur. Je réduis la distance entre le jardin et ma chambre à coucher et une fois à l'intérieur de cette dernière, dépose précautionneusement Ginny sur le matelas. J'hésite quelques instants, avant de solliciter sensiblement : « Ok, viens. » Je lui tends une main et devant ma commode, lui démontre le premier grand tiroir. « C'est ici. » Je tapote le bois.

En tirant la poignée, Ginny y découvrira un tiroir vide, à l'exception d'un paquet emballé contenant une paire de chaussettes tricotées main assorties de pinceaux en jacquard. Rien de phénoménal en soi, mais par ce geste, je désirais lui démontrer que bien que j'aime énormément avoir sa pagaille dans les moindres recoins de mon domicile car elle me rappelle insatiablement son propriétaire, il n'en demeurait que je voulais que mon lieu de résidence devienne le nôtre et qu'elle s'y installe autant qu'elle le souhaite. Je n'avais pas la prétention ni l'assurance de lui offrir davantage pour initier un premier pas vers une cohabitation plus officielle - bien que la jeune mère possède déjà sa propre clef menant au #17, Toowong en sachant où je la dissimulais sur mon terrain -, de peur d'être celui qui s'investit beaucoup trop - et trop vite. Néanmoins, à défaut d'être souverainement effaré de la faire fuir, je désirais ardemment lui faire comprendre que je tenais indéniablement à elle et répercuter mes paroles qui lui assuraient que sa présence m'était inestimable en l'alliant à des gestes - aussi risibles puissent-ils l'être. Puis, pour les chaussettes, je n'avais pas pu m'empêcher de songer à Ginny en les voyant en vente au marché fermier et surtout, je trouvais ce tiroir vide depuis des semaines si triste que je préférais le présenter à la McGrath avec au moins un petit contenu. Par la suite, la photographe en ferait tout ce qu'elle voudrait - et elle aurait toujours cette carte joker de semer ses affaires où bon lui semble sur cette propriété -, mais elle aurait ce coin spécial, dédié, aspirant à se développer si elle y était favorable. Il s'agissait de mon pas timoré pour lui confirmer physiquement et factuellement qu'elle n'était pas seulement la bienvenue chez moi, mais bien qu'elle y avait naturellement et entièrement toute sa place.



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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyDim 15 Sep 2019 - 21:07


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Noa est partie depuis une poignée de minutes quand je reprends doucement la parole, qu’Isy me laisse faire, qu’il se complaisait autant dans le silence que moi, mais que ma curiosité semble en avoir décidé autrement. « Il n'y a pas de mauvaises réponses aux bonnes questions. » il semble bien définitif le brun, et j’hoche de la tête sans rien renchérir. Parce que je lui fais confiance, parce que je sais pertinemment que lorsqu’il se sentira prêt, ce ne sera qu’une question de temps avant qu’il les aborde, ses fameuses questions. Son calme stoïque me convainc de me blottir un peu plus, la facilité avec laquelle j’accorde ma respiration à la sienne semble presque trop innée pour que je lutte contre mes paupières qui légèrement se ferment, ma tête de plus en plus lourde se reposant au creux de sa nuque.

« J'ai une surprise pour toi, mais faut bouger. Un peu. Un tout petit peu. » je laisse échapper un grognement de protestation, qui ressemble à ceux que me renvoie Noah à chaque fois où je lui demande de m’aider à faire la vaisselle quand il souhaite seulement s’écraser devant la console et jouer à ses jeux vidéos préférés. Mes paupières restent fermées, closes, de toutes mes forces, mais le sourire d’Isy que j’imagine à travers ses manigances me fait sourire en contrepartie, seul signe que je cède lentement mais sûrement. « Ça t'intéresse ? » « Ça se mange? » qui m'apparaît être le seul argument valable pour que je bouge de là, alors que Jensen en profite même pour me recouvrir de plus de couvertures, pour m’enrouler en mode burrito dans ce qui pourrait facilement devenir mon cocon ultime et officiel.

Mais il se lève et j’ouvre les yeux au même moment, réalisant qu’il m'a gardée contre lui, qu’au moins je n’aurai pas l’ingrate, l’improbable, l’horrible tâche de marcher à sa suite. Quelle grande âme. Mes yeux suivent le trajet, mes sourcils se froncent d’amusement. Mes doigts qui jouent nerveusement avec le replis d’un des plaids dans lesquels je suis emballée lorsque je reconnais le trajet vers sa chambre et que j’ai toujours besoin d’une micro seconde d’adaptation avant de m’y sentir le moindrement à l’aise. C’est pas encore tout à fait ça, c’est de plus en plus naturel, mais je pourrais parier qu’il sentira ma silhouette se raidir dans ses bras lorsqu’il pousse la porte distraitement, qu’il me pose avec la plus délicate des attentions contre ses oreillers.

La commode qu’il me désigne, et d’office j’y jette mon dévolu, un regard en coin partagé avec Isy avant de dévoiler son contenu. Et ce qu’il y a apparemment rangé pour moi à sentir ses prunelles vrillées dans l'attente sur mon visage que je ne détourne pas des chaussettes, des pinceaux. « J’adore la couleur! » l’exclamation qui sort de suite, quand j’en profite pour prendre l’un et l’autre entre mes mains, jouer avec les matériaux, oublier le temps d’une seconde le contexte pour me réjouir de cadeaux inopinés qui mine de rien montrent à quel point il arrive bien à me cerner même dans les détails les plus simples. « Oh. » c’est son silence qui me donne la puce à l’oreille, quand je finis par faire volte-face pour me retrouver pile devant lui. « C’est pas juste des chaussettes et des pinceaux, right? » la sémantique de ce qui se trame entre nous deux depuis des mois m’est encore incertaine, au sens où on ne parle pas de ces choses-là, au sens où on est strictement ensemble quand on en a envie, qu’on partage ce dont on a envie, et qu’on le vit très bien ainsi. J’ai dans la voix la maladresse d’une adolescente incertaine, la naïveté d’une gamine à peine consciente du monde qui l’entoure, l’innocence de celle qui n’a jamais vraiment vécu de relations saines et normales, qui est écorchée de complexité et de drames depuis toujours. « Y’a une métaphore avec le tiroir vide, n'est-ce pas? » les pieds dans les plats, toujours et encore, incapable de ne l’être qu’au sens littéral sans l’être également au figuré. « Ou alors ça l’est, c'est juste des chaussettes et des pinceaux et je viens de gaffer et je vais trop vite et je pense trop et je... » mes mots défilent, ma phrase se perd en elle-même, je ravale je pense, respire un peu, j’essaie.

Ma tête qui se secoue de la négative, et les chaussettes que j’enfile distraitement par-dessus mes actuelles, comme si ça changeait quelque chose, comme si ça calmait le feu roulant et ambulant que je pouvais personnifier. « Désolée, je… rewind. Merci. » au final, le cadeau, qu’il ait une autre signification ou qu’il n’en est pas, me touchait, vraiment, sincèrement.
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyDim 15 Sep 2019 - 22:26



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« Ça se mange? » que l'attendrissant estomac sur pattes réclame, marchande. Je n'ose absolument pas ruiner cet espoir mais fournis le déplacement en contrepartie, enroulant tel un délicieux burrito la femme dont je suis amoureux depuis bien plus longtemps que je ne saurais le soupçonner si je m'évertuais à réaliser les calculs. Je la love précautionneusement, attentionné, puis la transporte à travers la maison jusqu'à la porte boisée menant à la chambre à coucher. Je sens le bagage se raidir discrètement, comme si des mécanismes d'alerte s'enclenchaient lorsqu'on s'approchait beaucoup trop d'une chambre si intime, si personnelle. Je dépose avec délicatesse la photographe sur le matelas puis l'invite à prendre connaissance de ce qui se trame dans un tiroir que j'ai au préalable vidé et installé uniquement à son attention.

Les mains curieuses saisissent le paquet sommaire, démunissent la paire de chaussettes agrémentée de pinceaux de leur précédent emballage. « J’adore la couleur! » sa voix cristalline s'exclame, son plaisir reconnaissant rebondissant contre les parois de mon cœur comblé de la satisfaire. Le silence s'installe par la suite, mon appréhension croissant quant à la continuité, une suite quant au néant du tiroir qui clame à lui seul que quelque chose manque cruellement. Mon regard inquiet passe de la silhouette de l'artiste au mobilier, je remets en doute tous mes plans comme aspirations. Je qualifie mes actes sans merci de précipités, mal faits, dérisoires, stupides, risibles. L'angoisse s'installe, tonnant à quel point j'ai fauté. « Oh. » Oh-oh, une voix intérieure enchérit dans ma boîte crânienne. « C’est pas juste des chaussettes et des pinceaux, right? » C'est mauvais ? J'aurais pas dû ? Mon regard soucieux questionne sans vergogne tandis que mes lèvres se pincent. La contenance stabilisant quelques secondes plus tard mes sentiments, ma voix résonne : « C'est juste ce que tu veux. » J'assure maladroitement, me rendant rapidement compte que ma phrase ne signifie probablement pas grand-chose. « Je veux dire, il n'est pas forcé d'y avoir un autre message. » No pressure. C'était leur motto, non ? L'on se plaît à y aller doucement, candidement, sans cadre, sans règles ; n'est-ce pas ? - La vérité, néanmoins, c'est que je suis gourmand, je ne me rassasie pas de Ginny et je l'aime tant que je cherche toujours à le lui prouver. Notamment par l'intermédiaire d'un tiroir.

« Y’a une métaphore avec le tiroir vide, n'est-ce pas? » Je déglutis, sourire en coin désolé agrémentant mon minois. « Pas obligatoirement. » Je promets. Elle sait, l'on sait. Mais vraiment, je ne veux pas être celui qui pousse, incite, précipite. Je ne veux pas nuire à ce que j'ai de plus beau dans ma vie parce que je n'ai pas su être patient et la chérir comme elle le méritait. « Ou alors ça l’est, c'est juste des chaussettes et des pinceaux et je viens de gaffer et je vais trop vite et je pense trop et je... » Son stresse semble se mêler au mien, je glisse mes doigts entre les siens. Elle se détache pour enfiler les chaussettes à ses pieds qui certainement ne connaîtront jamais le froid tant ils ont d'épaisseurs accumulées les unes contre les autres en permanence. « Désolée, je… rewind. Merci. » J'entends presque le bruit de la cassette qui rembobine et précautionneusement, je m'assis à ses côtés sur le lit.

« C'est des chaussettes et des pinceaux et un tiroir. » J'énumère tendrement, d'une voix posée. « C'est juste moi qui essaie de te dire que j'aime avoir tes affaires chez moi, mais aussi que t'as le droit de dire que c'est aussi... Chez toi. » Chez nous. Parce que je partage mon domicile et mon quotidien avec elle, parce que mes pensées sont toujours orientées vers son bonheur et son bien-être, parce que j'aime son fils comme j'aimerais mon propre enfant, parce que son portrait est le plus beau à mes yeux et son sourire la plus merveilleuse des mélodies. Parce qu'il me manque toujours les mots pour lui clamer à quel point elle m'est importante et dans quelle mesure excentrique je lui voue l’entièreté de mon cœur, aussi terrifiant cela puisse l'être. Et même si je redoute d'avoir mal, je ne peux m'empêcher de songer que la douleur sera dérisoire face à toute notre histoire. « J'essayais, assez gauchement, de te dire que t'as toute ta place ici. Que tu peux laisser tout ce que tu veux ici. Et je voulais commencer par te donner un emplacement rien que pour toi. » Je marque une pause, puis ressens le besoin de préciser : « Je sais qu'un tiroir c'est pas grand-chose. C'est pas de la radinerie de ma part. Je peux tout de suite te proposer beaucoup plus qu'un simple tiroir. C'est juste que j'osais pas donner quelque chose de trop gros tout de suite non plus. J'avais peur que ça fasse un peu... Que ça donne de la pression. » Un rictus étire mes lippes, avant que je ne questionne, malice au creux de mes pupilles : « Est-ce que je devrais me limiter aux lettres à compter de maintenant ? » La précédente avait plutôt bien passé, non ?



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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyLun 16 Sep 2019 - 3:09


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On a l’air de ce qu’on a l’air, là, maintenant, de suite. À multiplier les mots et les silences, à essayer de jouer aux adultes, à mettre des définitions sur des sentiments, sur nos sentiments. Clairement pas aussi maladroit que moi, Isy qui reprend le rythme de ma conversation avec moi-même, qui n’interrompt rien, mais qui attend, patiemment, que j’en vienne à ma propre conclusion. « C'est des chaussettes et des pinceaux et un tiroir. » j’hoche de la tête, fronce des sourcils, finis par quitter ses iris pour repasser sur les restes de cadeau couvrant encore la commode à portée. « Et un ruban, y’avait un ruban aussi. » comme si la précision était utile, nécessaire. Ma main qui trouve la sienne, ou l’inverse, à l’instant, on prend ce qu’on peut j’ai l’impression, on teste et on avance en douceur. « C'est juste moi qui essaie de te dire que j'aime avoir tes affaires chez moi, mais aussi que t'as le droit de dire que c'est aussi... Chez toi. » chez nous? Je retiens, ne demande pas, accuse réception plutôt. Il ne prenait pas autant ses aises chez moi que moi ici, probablement par respect pour Noah, et pour ses divers pères qui passaient en coups de vent, jamais vraiment assurés de savoir comment réagir face à leurs visites. Alors on apprend, on attend.

« J'essayais, assez gauchement, de te dire que t'as toute ta place ici. Que tu peux laisser tout ce que tu veux ici. Et je voulais commencer par te donner un emplacement rien que pour toi. » il prend une pause, et moi aussi. Le temps de coller un peu plus ma silhouette à la sienne, le temps d’enlacer un peu mieux mes doigts aux siens. « Je sais qu'un tiroir c'est pas grand-chose. C'est pas de la radinerie de ma part. Je peux tout de suite te proposer beaucoup plus qu'un simple tiroir. C'est juste que j'osais pas donner quelque chose de trop gros tout de suite non plus. J'avais peur que ça fasse un peu... Que ça donne de la pression. » « Ce tiroir, et tout le plancher du premier étage aussi. » que je tente de blaguer, de calmer un peu, et mon cœur qui s’accélère, et le sien qui semble battre au même rythme. « On est pas pressés. On a le temps. Tout le temps qu'il faut. Mais je comprends. » je comprends l’attention, je comprends la retenue. Je comprends les interrogations même muettes, je comprends l’appréhension ; le stress. L’envie de mieux aussi, de faire comme on le ressent bien plus que comme on le devrait. Je le comprends, parce que je suis sur la même longueur d’ondes que lui, parce que ces discours, je les ai déjà avec mes propres neurones un peu chaque jour. « Est-ce que je devrais me limiter aux lettres à compter de maintenant ? »

« Pas besoin de te limiter aux lettres. » son sourire fait grandir le mien, alors que mon menton se pose sur son épaule, que mon regard brille à son tour de malice, que je gronderais presque si y’avait pas des dizaines de rires dans ma voix. « D’ailleurs, ça fait longtemps depuis la dernière. J’dis ça, j’dis rien. » mon nez que je fronce, alors que ma tentative d’être faussement sérieuse ne prendra absolument pas. Puis j’inspire, et sa peau et l’air qui coule un peu mieux. Parce qu’il ne me brusquera jamais, parce que je ne le brusquerai jamais non plus. Parce que tout fait du sens, et encore plus quand il est là. « Je vais t’embrasser là. Mais ce sera pas grand-chose. C’est pas de la radinerie de ma part, je veux juste pas te donner quelque chose de trop gros tout de suite. » si je me moque un peu à peine, si je reprends ses mots avec amusement, l’essentiel reste le même, à savoir que sa présence m’est toujours si ce n’est encore plus confortable, et qu’une fois le baiser terminé, j’en profite pour réitérer le plus honnêtement du monde, mes lèvres contre les siennes. « Pas de pression. »
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Isaac Jensen
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
le coeur au bout des doigts
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ÂGE : 38 ans (13.05.85)
SURNOM : Isy
STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur
MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023)
LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance
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POSTS : 28465 POINTS : 0

TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant
PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic
CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue
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RPs EN ATTENTE : amy ∆ caitriona #2 ∆ lexie ∆ angus #2

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DC : Kai Luz & Max Novak
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Message(#) Sujet: Re: to be alone with you ▲ mcjen to be alone with you ▲ mcjen EmptyLun 16 Sep 2019 - 4:06



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Sometimes home
Can be
Another person.



Tendrement, précautionneusement, j'énumère les générateurs du potentiel élément perturbateur : un tiroir, des chaussettes, des pinceaux. « Et un ruban, y’avait un ruban aussi. » Un sourire en coin se dessine sur mon visage, chassant efficacement certaines nuances de stress, d'incertitude, de crainte. Mon cœur palpite férocement dans ma poitrine, davantage sous l'envoûtement que sous l'épouvante d'avoir écorché ma relation avec Ginny que j'entretiens et chéris tant. « Et un ruban. J'ai bien fait ça. » J'acquiesce, je commente, espiègle, faussement orgueilleux. Nos doigts se retrouvent, s'entremêlent naturellement avant que la jeune mère n'enfile les chaussettes de laine contre ses petons qui jamais ne devraient connaître la sensation de froid. Je m'installe à ses côtés, élabore mon ambition, expose la raison qui a motivé ce présent, insinue l'affection qui m'a encouragé à l'ériger avec tant de soin.

Je souhaite sincèrement qu'elle se sente chez elle dans cette demeure, car véritablement, elle est celle qui en fait mon chez moi. Ginny a prodigué un confort à ce domicile, des couleurs par milliers, une douceur sans fin impliquant un cocon exemplaire ; quand j'avais échoué à cette tâche et abandonné cette optique. Retourner à ma maisonnée rimait avec une tragique corvée auparavant, les souvenirs me tiraillant de toutes parts à chaque angle, chaque pièce lourde de dramatiques désastres. La McGrath a su apaiser tous ces fantômes, leur dénicher leur raison d'être, leur accorder leur place due ; elle m'a appris à les apprivoiser et prospérer malgré leur présence. Elle a redonné à cette propriété ses galons de refuge paisible où l'on recharge ses batteries et l'on se crée du bonheur. Et pour toutes ses réussites qui sont siennes et pour lesquelles je lui serais à jamais reconnaissant, je tenais à ce qu'elle se sente partie intégrante du tableau, artiste majeure de cette mélodie inspirant le contentement.

« Ce tiroir, et tout le plancher du premier étage aussi. » Elle se moque, mon rictus s'élargit. « Et le jardin ? » Elle se dit comprendre, je la crois sans relâche ni difficulté. Je suggère de me limiter aux lettres, ce à quoi elle réplique par la négative, bien que ne se privant pas du fait que la dernière remontait à plusieurs mois maintenant. « Un trimestre. » Je précise, sous-entendant avec mystère que je réalise mes comptes assurément. Son menton s'appuie sur mon épaule, son visage si proche que j'admire comme cette première nuit sous un drap étoilé. « Je vais t’embrasser là. Mais ce sera pas grand-chose. C’est pas de la radinerie de ma part, je veux juste pas te donner quelque chose de trop gros tout de suite. » Elle manque mon air faussement amusé en déposant doucement ses lèvres contre les miennes. Ma main vient épouser avec tendresse la courbe de sa mâchoire, mon pouce effleure affectueusement sa joue. « Pas de pression. » Elle conclut au terme de notre baiser. Je me perds quelques instants dans l'éclat noisette de ses yeux, puis saisis un plaid pour l'enrouler autour des épaules frêles de la McGrath et l'attirer précautionneusement en position allongée sur le matelas avec moi. Je laisse tomber les pans de la couverture devant sa poitrine, caressant paisiblement son bras. « Pas de pression. » Je lui fais écho, baisant finement son front, mon nez glissant contre le sien alors que je recherche à nouveau son regard. « Je t'aime. » Je confesse, une nouvelle fois entre ces murs. « J'te l'avais pas encore dit, aujourd'hui. » Je murmure, mes sentiments si vrais remplissant mon cœur dorénavant habitué à une singulière chamade. « Je manquerais presque à mes obligations vis-à-vis de mes sentiments. » Je lui souris amoureusement, once de jeu se mêlant à mon timbre, et porte une de ses mains à ma bouche pour embrasser précieusement ses doigts.



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