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 (ninele) toutes les machines ont un coeur

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Message(#) Sujet: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyJeu 17 Oct 2019 - 22:14


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 « toutes les machines ont un coeur... »  (ninele) toutes les machines ont un coeur 873483867   nino marchetti & adèle shephard


La jeune Adèle avait parfois la tête un peu ailleurs et même si elle essayait malgré son traitement, de poursuivre une vie normale, il lui était bien difficile d’être toujours au top de sa forme. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait, et jamais elle n’acceptera qu’on lui fasse la remarque. Elle avait enchaînée plusieurs grosses villas aujourd’hui, et avait démarché quelques quartiers de la ville. Déposant des prospectus dans les boites aux lettres, et discutant avec qui le voulait. Le contact humain elle a toujours aimé ça, peut-être la raison pour laquelle elle a déjà fait du bénévolat. D’ailleurs, elle avait présenté une magnifique villa en bord de mer, inhabitée à un couple richissime. Prétentieux, mais dans son monde, elle allait malheureusement devoir faire avec, elle souriait tant qu’elle pouvait, tentant de ne pas montrer son jeune âge dès lors qu’ils posent des questions un peu pertinentes sur la maison, et son passé. Elle avait envie de rentrer chez elle, de quitter ce monde parfois un peu envahissant, ne regardant que son propre nombril. Peut-être les effets du traitement sur elle, qui la faisait perdre patience plus rapidement. Elle leur avait présenté la jolie cuisine américaine jetant sur le salon de trente mètres carré. Arborant un jolie poêle à bois, peut-être plus esthétique qu’autre chose mais Adèle le trouvait jolie, et harmonisant l’ensemble de la pièce. Trois chambres, deux salles de bains, un garage attenant. Mais surtout cette vue imprenable sur les plages de Brisbane. Une villa pas habitée depuis un paquet de semaines, mais pourtant on avait tout laissé dedans, meubles, peintures de grands peintres, télévisions dernier cris. Elle avait l’impression d’être dans ses maisons de poupées, avec le moindre gadget à l’intérieur. C’était tellement loin de son monde, elle n’a pourtant jamais eu à sa plaindre, ses parents ont toujours travaillés dur et ne lui ont jamais rien refusés. Elle a eu une enfance heureuse et épanouie. Jusqu’à leur mort. Son frère a pris le relais, délaissant tout le reste pour s’occuper des deux plus jeunes, elle lui sera toujours reconnaissante Adèle. Parce qu’il a continué sur la même lancé que leurs parents et elle n’a jamais eu à rien dire de Adrian. Il a tout fait pour eux. Mais combien de fois, elle a laissé traîner sa main sur le comptoir de cette gigantesque cuisine américaine, songeuse. Un jour, elle voudrait la même. Comme dans ses bons films Américains. Quand elle repart de la villa, elle ne se doute pas une seconde qu’elle a oublié de fermé une fenêtre. Du moins c’est ce qu’elle pense, car plus tard dans la journée, elle commence à faire tranquillement le tour dans sa tête, et elle doute qu’elle est fermée correctement la maison. La tête ailleurs, sauf que c’est de la responsabilité de son patron. Quand elle lui en parle, il hurle, elle est toute penaude Adèle. Elle n’a pourtant pas sa langue dans sa poche habituellement, mais bon il faut assumer ses erreurs. Il lui demande alors d’aller vérifier, de partir un peu plus tôt que prévu pour jeter un œil. Mais il fait déjà nuit, elle récupère son vélo garer dans la cours de l’agence, et pédale à vive allure dans les rues de Brisbane. Un jour elle aura un accident, n’en doutez pas ! Qu’importe, elle n’hésite pas, en arrivant vers la plage, à faire un petit détour sur la plage, arrivant par derrière la maison. Elle se tient droite sur le porche, un homme en bas des marches elle demande, « qui vous êtes ? » L’homme se retourne et Adèle devient blanche, elle fronce les sourcils, elle reste de longues minutes silencieuse, son cœur qui bat à mille à l’heure. Elle cherche à identifier la silhouette malgré la pénombre, et n'en sera pas déçue, ou pas… « Nino ?! » Comme si elle avait besoin d’entendre sa voix pour le croire. Comme si elle avait besoin qu’elle entende de sa bouche que c’était bien lui. Elle s’avance, descendant les marches, elle ne comprend pas ce qu’il fait là… La triste réalité la frappe de plein fouet et elle tente de tenir la tête hors de l’eau, alors qu’elle tourne à peine son visage et voit un homme courir à vive allure vers eux, il la pousse violemment et elle perd l’équilibre se retrouvant sonnée, assise contre la grosse pierre non sans le vouloir. « Non mais ça va oui ! » Qu’elle dit d’une voix plus forte au type, en se relevant. Il était hors de question qu’elle le laisse partir comme ça ! Et quand elle voit l’homme retourner dans la maison et vouloir remonter les marches, elle se met en plein milieu. Tant pis si elle crève sur le champ, de toute façon elle va bientôt mourir par son cancer !


@nino marchetti


Dernière édition par Adèle Shephard le Lun 21 Oct 2019 - 8:10, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyVen 18 Oct 2019 - 22:13


Un dernier coup ! Nino avait promis un dernier coup au club avant sa liberté. Mitchell avait accepté - surtout après que qu’il lui sauve la vie – de le laisser faire sa vie comme il l’entendait vraiment, sans jamais avoir à lui rendre des comptes. C’était sans se mentir, ce qu’il se passait ces derniers temps déjà, mais Nino avait pris des libertés qu’il n’aurait peut être pas du s’accorder. C’est bien pour cette raison que s’il n’était pas arrivé dans un moment critique pour Mitchell, il aurait sans doute passé un mauvais quart d’heure pour s’être pointé au club sans préavis et comme une fleur. Il avait visiblement oublié tous les codes sociaux d’un gang, surtout un gang aussi important que celui-ci. Nino pouvait remercier le ciel d’avoir mis sur sa route un mec qui voulait tuer le boss. Dieu seul sait d’ailleurs ce qu’il en est advenu de lui aujourd’hui.
Nino était donc devant cette grosse villa à attendre, il faisait le guet, l’air de rien, comme s’il connaissait l’endroit et comme s’il était le fils des proprios. S’il avait appris une chose à Scampia lors de ses cambriolages, c’est qu’il fallait se fondre dans le décor. Ne jamais être comme un cheveu au milieu de la soupe. Il ne devait pas se faire remarquer. Alors l’italien faisait comme chez lui, assis sur les marches devant la villa, il se grillait une clope, toujours à l’affut quand même, il disait même bonjour aux passants dans l’obscurité. Il regardait au loin, tant qu’il ne voyait pas de néon bleu ou n’entendait pas de sirène, tout était ok. Il devait aussi faire attention au voisinage qui se mêlait de ce qu’il se passait par ici. Il se doutait bien que la maison étant inhabitée depuis plusieurs semaines, sa présence pourrait attirer l’attention, mais il avait bien rodé son discours. Cousin de la famille Glowver , il était de passage à Brisbane pour une semaine. Il n’hésitera pas à proposer son aide en cas de besoin à un voisin qui décharge une voiture ou celui qui promène son chien en peignoir. Faire ami avec l’ennemi, c’est ce qu’on lui avait toujours appris.
Il entendit comme un bruit de vélo qui s’approchait et qui s’arrêta juste devant la grille un peu plus bas. Nino se redressa, écrasant sa cigarette au sol et guetta pour voir qui pouvait bien se pointer. Il y voyait pas grand-chose, le lampadaire plus loin faisant contrejour, il ne voyait qu’une silouhette. « qui vous êtes ? » c’était le moment de sortir sa carte jeu d’acteur. Il allait se présenter quand elle semblait déjà savoir à qui elle s’adressait. « Nino ?! » et c’est alors qu’elle prononçait son prénom qu’il reconnu Adèle. L’angoisse totale ! Un mec était entrain de vider la maison juste derrière eux. « Adèle, hey… » il descendit les quelques marches pour aller vers elle et l’emmener loin d’ici, gêné mais il ne devait rien laisser paraitre. Mais à ce moment là, la porte derrière eux s’ouvrit brusquement et son partenaire de crime en sortie, semblant paniqué à l’idée de voir une jeune femme sur leur territoire, il passa devant Nino en courant, son sac à dos rempli et il bouscula Adèle au passage. Nino se précipita vers elle pour l’aider à se redresser et il se doutait d’avance qu’il allait devoir se sortir de ce pétrin, parce qu’elle semblait être très en colère. . « Non mais ça va oui ! » Et Nino, sans comprendre pourquoi voit l’autre mec courir à nouveau vers la maison, comme s’il y avait oublié quelques chose. L’italien se demanda quel genre de branleur Mitchell avait recruté dans son club pour vider les maisons de Brisbane. « Toi, tu dégages ! » qu’il lance en se mettant entre lui et Adèle. « Qu’est ce que tu fous, le macaroni ? » Nino choppa alors le cambrioleur par le col et le fit reculer d’un mètre. « Dégage j’ai dis ! » et l’italien ne manquerait pas de faire son rapport à Mitchell quant aux imbécile qu’il a dans son gang. Ce connard pourrait tout foutre en l’air. Quand tu quitte un lieu, t’y reviens pas, et s’il y a oublié quelques chose de personnel, c’est plus le problème de Nino. Il finit par faire demi-tour et déguerpir sur le champs. L’italien n’avait aucune idée de comment il allait pouvoir s’en sortir cette fois ci… Il se tourne à nouveau vers Adèle... « est ce que ça va?» il osait pas s'approcher tant son regard était noir... « je peux t'expliquer... »
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyVen 18 Oct 2019 - 23:41


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 « toutes les machines ont un coeur... »  (ninele) toutes les machines ont un coeur 873483867   nino marchetti & adèle shephard


La vie avait vraiment décidé de jouer d’elle, c’est certain. Elle ne comprend pas vraiment ce qu’elle fait là Adèle, elle n’aurait jamais dû se pointer en pleine nuit dans une propriété. Même sous la demande de son patron, et pourtant même sans sa demande, elle s’rait sûrement venue ici pour vérifier que tout soit en l’état. Elle ne supportait pas que les choses dérapent, ou lui échappent. Un rien pouvait faire avancer sa maladie à vitesse grand V et ce soir plus que jamais. Elle se retrouve surprise devant un homme qu’elle commence à bien connaître. Non sa vie, ou son passé, mais plutôt son présent. Enfin, elle pensait le connaître parce qu’il avait sous-entendu que pour sa fille Lucia il voulait changer, et pourtant elle le retrouve en pleine soirée, dans le jardin d’une maison qui n’est pas la sienne. Etrange coïncidence et si il croit qu’il allait pouvoir lui raconter des conneries pour s’en sortir, il pouvait se mettre le doigt dans l’œil. Pas cette fois… Elle n’est pourtant pas maîtresse du contrôle Adèle, à en voir sa tête plus que surprise. « Adèle, hey… » Qu’il avoue doucement, surpris lui-même sans doute de la voir ici. C’est étrange comme situation, et elle reste silencieuse un court instant, le fixant du blanc de l’œil, comme pour savoir si c’était bien lui. Si son imagination ne lui jouait pas des tours. Elle n’est pas irréprochable Adèle, du moins ne l’a pas toujours été par le passé, mais rien avoir avec le passé flou de l’Italien. Il souhaite l’embarquer avec lui, mais elle, elle doit rester ici, elle fait pourtant quelques pas avec lui, dans l’autre sens que la maison, lui demandant alors, « qu’est-ce que tu… » Fais là ? Elle n’a pas le temps de finir sa phrase, qu’un abruti la bouscule alors qu’elle le fixait depuis quelques secondes. Elle pensait que le mec irait à gauche, ou à droite, mais non, il a bel et bien foncé sur elle pour la faire tomber. Elle relève ses yeux sur lui, et a le regard noir. Elle aurait été un mec, elle lui en aurait bien foutu une ! Enfin ce n’est pas encore trop tard visiblement, il fait nuit, elle est seule – même si Nino elle le connaît suffisamment pour avoir confiance en lui, ou le prétendre du moins. Mais ça n’empêche pas, qu’elle est sur sa défensive Adèle, toujours parce que le soir on sait jamais ce qui peut se passer. Et qu’elle a été tout le temps couvé elle, elle n’sait pas se démerder sans mec ! Ses frères et son cousin l’ont toujours entourée, et elle sait qu’en cas de besoin, elle pourra toujours compter sur Levi, Isaac ou Nino. D’ailleurs il l’aide à se relever, elle saisit sa main, un peu perdue, sous le choc de cet affront, avant de se ressaisir, et de poser sans ménagement son regard sur l’autre homme. « Toi, tu dégages ! » La voie brutale de Nino qui s’abat dans le silence un peu trop pesant de l’extérieur en direction de l’homme. Adèle n’a jamais été à l’aise avec le silence, elle doit toujours trouver un truc pour le combler, c’est plus fort qu’elle. Mais dans ce moment présent, le silence l’apaisait. Peut-être parce qu’elle ne pige pas grand-chose de cette situation, et surtout du pourquoi deux hommes sont dans la propriété de cette maison. C’était certainement pas pour cueillir des champignons. Il se place entre Adèle, et le type, alors que le mec se retourne vers la jeune femme, ayant attiré son attention. Mais elle ne baisse pas les yeux Adèle, elle le dévisage, derrière Nino. « Qu’est ce que tu fous, le macaroni ? » Elle serre ses poings Adèle, et se mord la lèvre, elle aurait tellement envie de rétorquer, alors que Nino lui cache la vue, elle aurait voulu les confronter tous les deux, mais elle le voit bien, qu’elle ne fait pas le poids. Et que Nino prenne son partie lui adoucie un peu son cœur. Un cœur qui pourtant à mal en ce moment. Un cœur qui se durci un peu face à cette scène qui se déroule sous ses yeux et dont elle perd doucement le contrôle. Le gars cherche à contourner Nino, et ce dernier répète aussi froidement que précédemment. « Dégage j’ai dis ! »  Il l’empoigne par le col pour le faire reculer, Adèle regarde les deux hommes. Elle ne comprend plus rien, il semblait connaître Nino le type non ? Alors pourquoi l’Italien réagit ainsi ? Pourquoi il prend sa défense face au type ? C’est un mystère pour la douce Adèle, qui probablement n’aurait jamais fait le poids face aux deux hommes… Une chance qu’elle tombe sur Nino, sûrement… « est ce que ça va ? » Il se retourne vers elle en demandant, quand l’autre homme se casse. « Ca va… » Elle croit, elle sait pas, mais qu’importe, la seule chose à laquelle elle pense c’est de rentrer dans cette maison maintenant, pour constater les dégâts et se faire littéralement achevée par son patron, « sérieusement tu l’as laissé repartir ? Il avait quoi dans son sac ? » Qu’elle demande, furax que l’autre se casse. Elle aurait mieux fait d’appeler les flics ! « Je peux t'expliquer... » Ah ouais ? Elle le regarde droit dans les yeux, cherchant des réponses avant même de l'entendre. « Je t’écoute… » Elle croise ses bras, il allait devoir être très convainquant Nino ! Elle n’allait pas le lâcher de sitôt… Surtout que c’est la maison de l’agence où elle bosse. « Je croyais que tu tenais à ta fille… » Sérieusement Nino, qu’est-ce qu’il avait en tête ? Elle se le demandait parfois… Elle gardait néanmoins la distance, attendant ses explications mais elle se leurrait pas, elle n’avait pas besoin d’avoir fait de grande études pour savoir dans quelle magouille il s’était empêtrer l’Italien !
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyMar 29 Oct 2019 - 15:31


C’était sa dernière fois, dernier coup de main officiel pour le club, c’était pas sans rien, il prendrait sa part du gâteau c’est sûr, mais après celui-ci, c’était terminé. Nino allait définitivement se ranger et arrêter les conneries, arrêter les affaires illégales, arrêter le deal, les cambriolages, de jouer avec le feu, de mettre sa vie en équilibre sur un fil de rasoir. Tout aurait du bien se passer, ils avaient bien étudié la maison, inhabité depuis quelques semaines mais toujours meublée, ils avaient bien relever les horaires de visites des agences immobilières qui travaillaient pour les propriétaires et ainsi, ils savaient qu’à partir de 20h, il n’y avait plus aucun passage dans cette villa. Ils auraient donc la voie libre pour faire leur affaire et partir tranquillement, comme si de rien n’était. Nino faisait le guet pendant que l’autre imbécile récupérait des biens de valeurs, favorisant les petits objets : les bijoux, petits appareils électroniques, non pas pour ce qu’ils étaient mais pour les composants surtout. L’or, les métaux précieux, ca se font bien et ca se revend au poids. Il fallait aussi récupérer une toile qui valait cher, enroulé dans un étui, elle passait dans un sac à dos, parfait pour sortir de là sans attirer l’oeil. A aucun moment, ils n’avaient pensé que quelqu’un pourrait repasser par ici plus tard. A aucun moment, Nino n’avait pensé croiser Adèle ici… C’est alors que le fiasco commence.
« Ca va… » l’italien s’inquiète, sans faire le fier pour autant, alors qu’Adèle vient d’être bousculer à plusieurs reprises. « Sérieusement tu l’as laissé repartir ? Il avait quoi dans son sac ? » l’italien reste silencieux un instant, passant sa main sur le haut de son crâne, n’ayant pas grand-chose à dire à Adèle, elle semblait avoir compris plus ou moins ce qu’il se passait… « Je t’écoute… » et même s’il avait proposé d’apporter plus d’explication à la jeune femme, il se retrouvait si bête qu’il n’en avait pas les mots. Il ne savait pas bien dire ce qui le gênait le plus : d’avoir été pris sur le fait accompli pour son dernier coup ou que ce soit Adèle qui soit spectatrice de tout ça... Jamais il n’aurait voulu qu’elle le voit dans une telle situation. « Je croyais que tu tenais à ta fille… » il relève les yeux, son regard changea, passant de confus et désolé à agacé et énervé. « Qu’est ce que tu ramènes Lucia à tout ça ?! » de quoi elle se mêlait la gamine ? « J’t’ai pas demandé ton avis. Et me parle plus jamais de Ma fille. » parce que justement, depuis que Nino avait Lucia, il avait mis de côté bon nombre de chose, il avait changé du tout au tout mais on pouvait pas lui demander de passer du petit con de service à un enfant de cœur sans transition. « J’le connais pas ce mec. J’sais pas c’qu’il s’est passé ici. J’espère que t’as un patron compréhensif, j’vois aucune trace d’infraction sur la porte… » autrement dit, la porte était déjà ouverte quand ils sont arrivés. Et si Nino était prêt à tout balancer à la jeune femme, maintenant, il allait faire l’innocent, celui qui a rien vu, rien entendu et qui se trouvait juste au mauvais endroit, au mauvais moment. « ciao! » il passe devant elle, suffisamment énerver pour ne plus avoir envie d’ajouter quoi que ce soit.
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyMar 29 Oct 2019 - 21:44


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Cette situation lui était douloureuse, parce qu’Adèle n’a jamais appris à réfléchir. Pas dans ce genre de situation, elle fonce trop souvent dans le tas, on lui a souvent demandé de ranger ce côté fougueux et passionnée. On lui a demandé tellement de fois de ranger cette envie qu’elle a de défendre les plus misérables, ceux qui ne méritent pas la confiance pour certains. Mais Adèle refuse de passer à côté de ses gens. Elle refuse de faire comme si de rien était et les ignorer. Non ! Addie le sauvera de ce monde, elle était là cette promesse qu’elle s’était faite à elle-même, sans néanmoins comprendre pourquoi. Elle avait besoin de lui dans sa vie, davantage parce qu’elle est malade. Davantage parce que depuis quelques mois, il partage sa vie, et ses craintes, sans néanmoins l’avoir voulu, au début. Parce que finalement, il suffisait que Nino lui remonte les bretelles sur un truc qu’elle ne faisait pas bien pour qu’elle y réfléchisse, et qu’elle revienne éventuellement sur ses décisions. En réalité, elle voulait se donner des centaines de raisons, mais une seule la frappait de plein fouet : elle ne pouvait pas ignorer ce sentiment en elle de crainte quand il n’était pas là, et ce sentiment satisfait quand enfin il apparaissait devant sa vue. Cette joie pétillante, quand elle sautait partout pour la rejoindre. Peu à peu, elle était parvenue à briser cette carapace, même si il restait encore du chemin, elle sentait la présence rassurante du jeune Italien dans sa vie. Elle avait tellement besoin de Nino dans sa vie de misère aujourd’hui, plus qu’aucun autre homme. Et elle ne voulait pas l’accepter, encore moins le lui avouer. Elle n’est pas comme ça, Addie, elle est fière quand même ! La fraîcheur de dehors lui rappelle à présent où elle se retrouve : dans le jardin de la villa. Elle ne comprend rien de ce qui se passe autour d’elle, Addie regarde autour d’elle, cet homme que Nino connaît et qui se casse. Elle est folle de rage et ne sait pas vraiment si elle a envie de s’en prendre au type, ou si au contraire elle en veut davantage à l’Italien parce qu’il met son éducation avec sa fille en péril à chaque tentative de jouer au caïd. Il semblait embêté, il restait silencieux, ne sachant pas vraiment quoi dire. Et faut croire que Adèle le silence elle ne supporte pas. Elle n’avait pas eu ses explications que ses yeux deviennent à son tour sombre, et à cet instant précis, elle avait compris qu’elle avait tout foiré avec Nino. Qu’il deviendrait comme à chaque fois, distant et orgueilleux, « qu’est ce que tu ramènes Lucia à tout ça ?! Bon sang, elle avait réussi à l’énerver en un claquement de doigt, tout comme elle l’était à cet instant, j’t’ai pas demandé ton avis. Et me parle plus jamais de Ma fille. » Il accentue sur ses deux derniers mots, et elle a un moment de recule, elle serre ses poings, pour ne rien montrer mais elle n’aime pas comment prend la tournure des choses. « Ah ouais et tu crois que sans père elle fera comment ? » Qu’elle surenchérit sans aucun ménagement dans sa voix. Elle ne réfléchissait plus Adèle, elle ne réfléchissait plus du tout et se laissait emporter par ses émotions. Elle avait grandi sans parents, et si elle pouvait éviter ça à Lucia, elle le ferait même si Nino lui en veut ! « J’le connais pas ce mec. J’sais pas c’qu’il s’est passé ici. J’espère que t’as un patron compréhensif, j’vois aucune trace d’infraction sur la porte… » Elle comprend pas pourquoi il lui parle de son patron mais elle voit qu’il commence à vouloir s’éloigner d’elle, elle avoue alors. « Pardon ? Qu’elle dit alors, surprise qu’il se casse comme ça, avant de reprendre, tu comptes partir ? » Sérieusement ? Et il passe à côté d’elle, non sans la frôler, elle le regarde sans bouger, sans rien dire, « ciao! » Si c’est une blague, elle est de mauvais goût. Elle le fixe, s’éloigner d’elle en restant muette, avant que sa voix ne fasse qu’un écho impitoyable dans ce lieu si silencieux, « il y a des caméras partout, ce sera pas bien difficile de faire peser ma voix face à la tienne… Vous êtes à visages découverts ! » Elle s’rait presque fière d’elle Adèle, parce qu’il s’arrête net. Le dos toujours tourné elle avance silencieusement de quelques pas, avant de lui dire, une voix plus douce et empreint de moins de rancune, « Nino, je suis pas ton ennemie. » Quand est-ce que ça va rentrer dans ton crâne Nino ? Elle se retrouve juste derrière lui, et doucement elle tire sur son bras pour le faire tourner vers elle, et l’observer à quelques pas de lui, droit dans les yeux.
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyMer 30 Oct 2019 - 11:43


Adèle aurait pu s’en prendre à lui par tous les moyens mais aborder Lucia n’était pas une bonne stratégie pour la jeune femme. Si elle avait pensé lui faire un électrochoc, ça avait surtout agacé l’italien qui justement, faisait tout pour sa fille. Et il ne supportait pas qu’elle puisse mêler Lucia à ça, qu’elle puisse prononcer son prénom sous prétexte qu’il faisait n’importe quoi. « Ah ouais et tu crois que sans père elle fera comment ? » il lève les yeux au ciel. « Elle est déjà sans père. » parce qu’il vivait pas avec elle, parce qu’il était d’une manière ou d’une autre, écarté de toutes les décisions qui la concernait, qu’il avait pas bien son mot à dire, qu’il avait toujours à faire ses preuves. Que ça l’usait suffisamment pour ne pas avoir quelqu’un qui en rajoute une couche. Nino n’était là que pour faire figuration et pour servir Kath lorsqu’elle avait besoin de lui. Lucia avait bien un père mais par intermittence et pas pour son intérêt ni celui de Nino, pour le seul intérêt de sa mère. « fais pas trop de drama. Il va rien m’arriver parce que j’me promène dans la rue le soir. » Il fait toujours l’innocent. En réalité, il avait touché à rien, il avait même pas mis un pied dans cette maison, personne ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit et prouver qu’il était complice serait compliquer. Il avait bien calculé son coup pour ne pas avoir à s’inquiéter si ça tournait mal. Lui risquait pas grand-chose, contrairement à Adèle qui pourrait peut être perdre son taf si son patron apprenait qu’elle avait laisser la porte ouverte et qu’un cambriolage avait eu lieu sans aucune trace d’infraction. L’italien s’en foutait à présent, maintenant qu’il n’avait plus rien à faire par ici, il allait s’en aller et ne plus revenir. Il avait besoin de s’éloigner pour se calmer. « il y a des caméras partout, ce sera pas bien difficile de faire peser ma voix face à la tienne… Vous êtes à visages découverts ! » Il s’arrête net l’italien, il sourit et secoue la tête, consterné de voir comment Adèle pouvait être si innocente. « Tu crois sincèrement que tes caméras ont continué de tourner pendant ce temps ? » c’était prendre le club pour des vrais amateurs. Il se retourne vers elle. « a visage découvert… » il rit presque nerveusement. « Elles marchent pas tes caméras. » il était presque fier de lui. « Nino, je suis pas ton ennemie. » il fait un pas en arrière. « T’es pas mon ennemie mais t’es prête à m’balancer aux flics si besoin. » alors que lui-même serait prêt à la faire virer pour ses conneries, à en croire ses paroles. Mais l’italien était surtout vexer d’avoir été pris sur le fait accomplie, parce qu’il se doute bien qu’Adèle est pas si bête et qu’elle sait ce qu’il fait là. Qu’il aurait jamais voulu qu’elle le voit comme ça, qu’il aurait aimé préservé son image auprès d’elle. Qu’il l’avait toujours mis en garde, il était pas ce genre de mec sans problème et qu’il avait jamais osé avouer toutes les merdes dans lesquelles il s’était mis, que ce soit ici ou à Scampia, qu’il assume pas du tout, parce qu’elle est si pure et si douce et qu’il semblerait que l’italien s’attache petit à petit à elle aussi. Parce qu’elle a pas besoin d’assumer ses erreurs et qu’il a pas envie qu’elle le voit sous cette facette-là. Parce que quand il lui dit qu’il est bon à rien, c’est la première à l’engueuler pour lui faire voir qu’il a tord, qu’il a forcément sa place ici et qu’il est forcément bien quelques part. Et que là, peut être qu’il l’aura déçu, peut être qu’il l’aura même blessé. « J’ai plus rien à faire ici… » il se tourne à nouveau, cette fois décidé à s’en aller et ne plus se retourner.
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyMer 30 Oct 2019 - 15:06


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 « toutes les machines ont un coeur... »  (ninele) toutes les machines ont un coeur 873483867   nino marchetti & adèle shephard


C’était un sentiment d’échec qu’elle était en train de vivre, impuissante face à la tournure des choses, son palpitant qu’elle ne parvenait vraiment à calmer devant l’affolement de la scène. Elle aurait eu envie de le soutenir, qu’il ne soit pas qu’une armure insaisissable pour elle. Mais la vérité était tout autre, s’il était parvenu à se frayer un doux chemin vers elle, au fil du temps, il semblait avoir ce fossé, cet énorme fossé entre eux. Comme si ils appartenaient à présent à deux planètes opposés. Elle aimerait trouver les mots pour détendre l’atmosphère, pour éviter qu’il s’éloigne d’elle. Mais elle se résignait Adèle. Peut-être était-ce mieux ainsi ? Peut-être que leurs deux mondes opposés aurait fini par causer leur perte. Et elle voyait déjà son amie de toujours, Freya se réjouir de cette nouvelle, mais ce n’était pas possible pour la jeune agent immobilière. Comment elle a pu être aussi cruche, comment elle a pu laisser cette putain de porte ouverte ? Rien que de penser à son patron et aux excuses qu’elle allait devoir trouver, la rendait malade. Mais elle parvient à trouver une parade, une étincelle qui traverse son esprit à vitesse éclair et sa voix résonne comme l’aboutissement de ses dernières semaines à tenter de s’approcher de lui. De Nino Marchetti, très certainement que dans son monde, il est un nom, une valeur sure pour ses coups foireux. Mais ça Addie ignore tout ça. Pour elle, Nino c’est le petit agent d’entretien de l’association, celui qui refuse jamais de changer une ampoule, ou de mettre du papier wc dans les chiottes. Celui qui répare les portes, à vitesse éclair aussi. « Elle est déjà sans père. » Il vient de se retourner, levant les yeux au ciel. Bon ce n’était pas la meilleure technique pour avoir toute son attention, mais suffisamment pour qu’il daigne se figer sur place et se retourner quand sa main effleura le bras de l’Italien. «  fais pas trop de drama. Il va rien m’arriver parce que j’me promène dans la rue le soir. » Il le fait exprès ou quoi ? C’était pas la peine qui nie, il a déjà trop dit, et si les autres habitants de la rue ignorent, Adèle, elle sait qu’il est complice dans ses vols. Qu’il n’était pas là par hasard… « T’es conscient que c’est pas une rue ? C’est une villa Nino. Une villa de riche, putain ! » Elle comprenait pas ce qui clochait dans sa tête mais elle ignorait son passé de bandit, Adèle. Il ne veut rien montrer de toute façon, jamais. Rien dire comme si c’était un sujet tabou pour lui. Elle s’agaçait elle-même de la situation, et sans même réfléchir, c’était son cœur d’enfant qui parler, comme si il en avait à faire de ses sentiments ou de ses éventuels ressentis. « J’ferai quoi si il t’arrivait un truc ? Je ne sais pas une balle perdue, ou si les flics étaient tombés sur vous ? » Elle se rendit bien vite compte de son énorme erreur, toujours réfléchir avant de parler Adèle. Chose qu’elle n’a jamais appris la jeune femme. Trop douce, trop naïve pour ce monde. Et pourtant, elle voulait y croire à ce changement. Nino finirait par sortir de ses emmerdes ! « Tu crois sincèrement que tes caméras ont continué de tourner pendant ce temps ? qu’il avoue presque d’une fierté mal placé, avant de reprendre, d’un ton un peu moqueur reprenant les termes exactes de la naïve Addie, à visage découvert… » Elle avait envie de lui en foutre une, quand elle pose son regard et qu’elle constate un autre Nino, un visage qu’elle ne connaissait pas encore de lui. Peut-être le Nino sombre, celui des emmerdes, et du monde de la nuit, monde dans lequel Adèle n’appartiendrait jamais… «  Elles marchent pas tes caméras. » Elle le fusille du regard, parce que cela voudrait dire qu’elle allait se retrouver seule à devoir affronter la police. Et son patron, et à choisir elle préfère de loin la police ! «  T’es pas mon ennemie mais t’es prête à m’balancer aux flics si besoin. » Elle relève son regard brutalement sur lui, d’une moue implacable sur son visage angélique. C’était ce qu’il pensait sérieusement ? Elle croise les bras, elle n’est pas prête à lâcher prise. Il le sait, elle est têtue la petite, et continuera de voir les choses positivement, car c’est sa seule façon pour avancer. « T’es sérieux ? Tu crois vraiment que si je n’avais pas voulu le faire avant, je l’aurai pas déjà fais ? » Elle est vexée qu’il puisse un seul instant imaginer qu’elle allait le dénoncer lui. Pas après le visage attentionné qui lui avait montré à l’association ou au parc quand il tenait sa fille dans les bras. Elle lui en voulait de ne pas être le même Nino que ce qu'elle connaissait de lui jusque là, et c'est avec un coeur lourd qu'elle avoue. « Mais tu as raison toi tu n’y es pour rien dans cette affaire mais tu savais que les caméras ne fonctionnais pas… » Étrange coïncidence et tout semblait se frayer un chemin dans sa tête. «  J’ai plus rien à faire ici… » Qu’il dit tout en reculant d’un pas ou deux, et commence à faire demi-tour. Il était prêt à la laisser là toute seule ? Fallait croire… « J’ai pas besoin de toi de toute façon ! » Qu’elle crie assez fort alors qu’il commence à s’éloigner, même si elle n'en pense pas un traitre mot, avant qu’elle rajoute, « je vais y aller toute seule dans cette villa ! » Au point où elle en est, mettre ses empreintes de partout, elle s’en fichait Adèle. Son cœur qui bat à mille allure, elle tourne les talons et monte les quelques marches pour se retrouver sur le porche de la villa.
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Message(#) Sujet: Re: (ninele) toutes les machines ont un coeur (ninele) toutes les machines ont un coeur EmptyMar 5 Nov 2019 - 12:21


 « T’es conscient que c’est pas une rue ? C’est une villa Nino. Une villa de riche, putain ! » a quelques mètres près, pour l’italien, il était dans la rue. Et oui, pour le coup, il avait bien remarqué qu’il y avait du fric qui pesait dans cette baraque, si non, elle ferait pas l’objet d’un cambriolage. Ca faisait plusieurs semaines que le club l’avait repéré et qu’ils étudiaient bien le coin. Ils avaient repéré toutes les caméras extérieurs, savaient par où passer pour ne pas se faire voir et comment les neutraliser. Carter aurait du être là aujourd’hui et c’est lui que Nino remplace. Il est allé sur un autre coup plus important et il a demandé à l’italien de lui rendre ce service. Nino avait bien compris que c’était un moyen pour son pote de le raccrocher toujours un peu plus. Il lui avait dit clairement qu’il pensait que l’italien faisait une connerie en partant du club. Qu’il avait rien à craindre et qu’il avait jamais vu aussi bien organisé. Nino n’avait pas manqué de lui faire remarquer que Mitchell avait fini en taule il y a pas si longtemps que ça et donc, c’était peut être pas aussi bien qu’il pouvait le penser. Mais il semblerait que depuis, les règles avaient changé et que Mitchell avait corsé le jeu. Rien ne serait plus pareil et il ne prendrait plus le risque de repartir derrière des barreaux, pas aussi facilement en tout cas. D’ailleurs, Nino avait du faire ses preuves suffisamment longtemps avant de pouvoir tirer un trait sur tout ça. Maintenant, après cette soirée, il serait libre pour de bon. « J’ferai quoi si il t’arrivait un truc ? Je ne sais pas une balle perdue, ou si les flics étaient tombés sur vous ? » il la regarde en fronçant les sourcils. « La vie continue, Adèle. Elle continue toujours pour ceux qui restent. C’est l’jeu. » qu’elle lui fasse pas croire qu’il lui était indispensable, faut pas déconner, y a rien qui les unissait tous les deux, absolument rien.
Il veut se barrer, leur dispute va forcément finir par attirer les curieux, des voisins qui vont se demander ce qu’il se passe. Et comment l’italien est en colère, il a du mal à limiter son niveau sonore, il sait qu’il a pas intérêt à foirer et qu’il risque gros à rester encore plus longtemps ici. « Mais tu as raison toi tu n’y es pour rien dans cette affaire mais tu savais que les caméras ne fonctionnais pas… » et si elle aussi pouvait se la boucler, ce serait pas plus mal. Qu’elle cri encore plus fort, besoin d’un hautparleur peut être ? « CIAO ! » qu’il conclut enfin, faisant demi-tour une bonne fois pour tout. « J’ai pas besoin de toi de toute façon ! » très bien, lui non plus. « je vais y aller toute seule dans cette villa ! » l’italien ne daigne même pas se retourner, la laissant rentrer dans cette villa si elle le voulait. Il savait qu’elle ne risquait pas grand-chose, son patron avait surement une délégation lui donnant droit de visite à tout moment dans la villa et donc, elle ne serait surement pas tenu responsable de ce cambriolage. Les flics comprendront bien vite qu’elle est à écarter. Nino savait qu’elle prenait aucun risque à s’y rendre, même si elle voulait lui faire croire le contraire. Lui, pour le moment, il avait juste besoin de s’éloigner et de souffler. Une chose était plus que certaine : le club, c’est bel et bien fini.
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