Elle ne peut pas travailler de chez elle Lene et ça semble pourtant lui faire envie. Même si Lullaby ne sait pas trop dans quel bulot Lene pourrait se lancer depuis son domicile, elle se demande ce qui retient la brune de mettre ce projet à exécution. Elle pourrait peut-être trouver un chouette emploie à exercer de chez elle, Lullaby est sûre qu’en y réfléchissant bien, elle trouverait sûrement le métier fait pour elle et qui lui permette de rester chez elle. Mais un problème se pose et non des moindres, c’est que Lene aime son boulot, premièrement et qu’elle ne peut pas sauver les gens sans bouger de son canapé ce n’est pas possible. Certes. Et puis il s’en pose un second, aussi. Lene n’aime pas les ordinateurs. Elle ne sait pas se servir des nouvelles technologies et comme elle le fait remarquer, elle n’en a pas envie.
"- J’admets que dans un tel cas de figure c’est effectivement compliqué de travailler de chez toi."
Ouai, Lullaby n’est pas la bonne fée marraine et elle n’a pas un millions de solutions à sortir de sa baguette pour venir en aide son ex qui à priori va devoir continuer à travailler comme elle le fait aujourd’hui, avec des horaires imposés et un patron pour vous brimer de temps à autre. Alors qu’elle voudrait choisir ses horaires, comme quand elle était chauffeur de taxi. Bee se permet une plaisanterie.
"- Je suis tellement toujours en train de courir partout que je t’embauche si tu veux !" lance la demoiselle avant de se reprendre, retrouvant de fait son sérieux. "Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui du coup ?"
Parce que Lene et les études ça fait deux, Bee suppose qu’elle n’est pas employée dans un hôpital ou une clinique quelconque. Donc elle fait autre chose. Il faut dire que le temps a passé depuis leur rupture et Bee se rend compte que sur bien des points, elles sont devenus, l’une pour l’autre, des étrangères.
C’était un souhait exprimé à la va-vite parce qu’en dehors du fait de pouvoir dormir et jouer à la feignasse dès qu’elle le veut, il n’y a pas tant d’avantage. Surtout que Lene n’est déjà pas sociable, sortir travailler, rencontrer des collègues et des gens lui permettent d’avoir le peu de contact humain qu’elle a, si elle devait arrêter. Elle serait une vrai ermite. Non, travailler à la maison, c’est bon pour les filles comme Emily. Celle qui ne se lassent jamais de la gueule des autres. Mais Lene, il faut la forcer à sortir et pour l’instant, y’a pas meilleure idée. Sauf le surf, peut-être mais là, elle préfère le faire seule. "- J’admets que dans un tel cas de figure c’est effectivement compliqué de travailler de chez toi." « N’est-ce pas hein ? » souligne Lene en riant, consciente que son cas est quelque peu désespéré. Enfin, elle en vient à la conclusion qu’il veut mieux qu’elle reste à son poste actuel et qu’elle continue de jalouser les autres. C’est pas si pire. "- Je suis tellement toujours en train de courir partout que je t’embauche si tu veux !" propose Lullaby sur un air qui ne se veut pas si sérieux, et en même temps, on imagine Lene vendre le mariage ? Vu ses antécédents avec celui de sa sœur où elle est partie avec son fiancé. Mieux vaut éviter afin d’éviter la mauvaise pub. "Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui du coup ?" dmeande Lulla, étonnant Lene au passage qui était convaincue de lui avoir partagé l’information la dernière fois qu’elles s’était vues. Sans partager sa surprise, elle lui répond en haussant les épaules. « Je suis pompier. » Elle aurait pensé que les autres lui en aurait parlé, vu que c’est même de là que venait la réflexion de Charlotte tout à l’heure en pointant le fait que Lene n’était que très peu disponible parce qu’elle travaille parfois de nuit, parfois trop aussi. « J’interviens sur tout type d’accident, je soigne des gens. Enfin, je te fais pas de dessin quoi ! » Non, parce que dans l’imaginaire collectif, elle occupe une place où les gens sont à peu près au courant du contenu. Le tour du bureau terminé, il semble être temps de passer à la dernière porte. « Allez, on va aller voir sa chambre. » propose Lene en sortant la première pour prendre la direction de la chambre. Elle entrouvre la porte et tombe nez à nez – ou plutôt nez à cul – avec deux autres invités qui eux, ont décidé de faire dans le libidineux plutôt que dans la simple visite. Lene referme automatiquement la porte avant de rire et de balancer à Lulla « Et dire que t’avais peur qu’on passe pour des fouines. »
Bee réalise en même temps qu’elle pose la question, que Lene a déjà répondu à cela lors de leur dernière entrevue. Mais Bee a seulement retenue qu’elle pratiquait toujours le surf, parce que c’est ce sur quoi elles avaient rebondit alors, ainsi que sur le bateau et sur la course. L’information du métier de Lene était ainsi passé à la trappe et c’est quand elle entend la réponse, de nouveau, que la jeune femme en prend conscience, une légère rougeur apparaissant alors sur ses joues. Ce n’est pas que Bee n’avait pas écouté Lene, seulement qu’il y avait eut beaucoup de choses de dites ce soir là et cette information là n’avait visiblement pas été conservée.
"- Oui c’est vrai, tu l’avais dis la dernière fois je m’en souviens maintenant."
Pompier, par le genre de boulot que l’on peut pratiquer dans un bureau chez soit, donc. Et un boulot que Lene apprécie. C’est le principal, même si c’est moins bien que chauffeur de taxi apparemment. Enfin, quand on est à son compte évidemment. Et même si Bee propose de l’embaucher pour la véhiculer, ça ne serait pas pareil, elle imagine, que d’être totalement indépendante. Parce que Bee a des contraintes d’horaires. Elle ne peut pas faire grand-chose pour Lene, de fait.
"- J’te suis."
Elle aurait mieux fait de ne pas suivre, Bee. Ça lui aurait évité de voir deux de ses potes dénudés, l’un sur l’autre, mains sur les fesses à se câliner. Alors que Lene referme prestement la porte et fait une remarque sur le situation, Bee secoue la tête, encore surprise par ce qu’elle vient de voir. Y’a d’ces gens qui n’ont aucune gêne, de toute évidence. Parce que ça lui viendrait pas à l’idée de faire ça dans la chambre d’une amie, dans le propre lit de la dite amie. Encore moins pendant une soirée avec un tas de convives à proximité et une porte pas verrouillée.
"- Ouai… J’veux pas voir la tête d’Emilie si elle les trouve là. Faudra peut-être lui suggérer de changer ses draps, en partant." Bee garde une petite moue sur le visage. "Si je pend de nouveau une crémaillère un jour, rappelle moi de verrouiller la porte de ma chambre..."
"- Oui c’est vrai, tu l’avais dit la dernière fois je m’en souviens maintenant." Lene ne se vexe pas. Elle se dit que ça peut arriver d’oublier même d’ordre général, les gens n’oublient jamais quand ils ont un secouriste dans les environs. C’est toujours une bonne chose que de savoir qui peut potentiellement vous sauver la vie en cas d’imprévu. Du moins, c’est le genre d’info que Lene aime à retenir vu qu’en cas d’accident, elle ne sera pas capable de pratiquer un massage cardiaque sur elle-même. Elle se décide finalement à poursuivre la visite jusqu’à la chambre d’Emily qu’elle imagine banale avant de découvrir deux squatteurs venues découvrir l’anatomie de l’autre dans la pièce. Une situation qu’elle ne s’attendait pas à surprendre dans sa trentaine mais pourquoi pas. Après tout, à l’époque du lycée, elle était la reine pour ce qui était de squatter les chambres des autres pour y faire des cochonneries. Elle finit par refermer la porte, redonnant aux deux concernés leur intimité et s’évitant au passage une réputation de voyeuriste. "- Ouai… J’veux pas voir la tête d’Emilie si elle les trouve là. Faudra peut-être lui suggérer de changer ses draps, en partant." Bonne idée. Maintenant, il faut trouver comment expliquer à Emily que deux personnes se soient retrouvée à baiser dans son lit et pourquoi elles n’ont rien dit sur le moment. Une mission pour Lulla, c’est sûr. "Si je pend de nouveau une crémaillère un jour, rappelle-moi de verrouiller la porte de ma chambre..." demande Lullaby à Lene qui explose de rire à cette idée. « Pas de problème ! Après tu sais, ils peuvent trouver autre chose qu’un lit tu sais ? » Lene se marre tout en reprenant le chemin du salon, l’appartement ayant été découvert. « En vrai, ça me rappelle mon adolescence. C’était d’un banal de tomber sur ces scène là à l’époque. » confie Lene, le souvenir encore vivace. « Enfin, on en rigolera plus tard. On s’prend un verre ? » Oui parce que bon, il devait être temps de commencer la soirée là ?
La scène a de quoi faire sourire quand on pense qu’il n’y a ici que des adultes. Si ce genre de comportements pouvait parsemer les fêtes au cours de l’adolescence, tant sous l’effet de l’alcool que des hormones qui s’affolent, c’était dans l’esprit de Lullaby forcément terminé à l’âge adulte. Preuve en était que non et certaines envies ne semblaient pas contrôlable : elle ne pouvait les en blâmer quand elle réfréner les siennes parfois seulement par peur de la réaction de l’autre. Mais pour autant, elle préfère éviter que ce genre de choses se passent dans sa chambre, si bien qu’elle songe à verrouiller la porte de cette si, la prochaine fois qu’elle recevra du monde. Lene rit, comme Bee lui demande de servir de rappel si elle pend un jour la crémaillère de nouveau, et Lene éclate de rire en l’écoutant parler, formulant une remarque pour le moins pertinente à laquelle Bee répond par une petite moue et un tirage de langue en bonne et due forme.
"- Tant qu’ils ne le font pas dans un endroit où je vais potentiellement être moi-même nue un peu après et qu’ils en foutent pas partout hein..."
Lene fait la même remarque que Bee en fin de compte, soulignant que ça lui rappelle son adolescence. Effectivement. Si bien que Lullaby ne s’était pas attendu à ça quand le brune avait ouvert la porte et elle restait surprise d’avoir put tomber sur une scène pareille. Elle avait, peut-être un peu naïvement, supposé que les adultes s’esquivaient des soirées pour se trouver un coin tranquille ou patientaient jusqu’à la fin de la soirée mais force était de constater qu’ils pouvaient, tout simplement, se comporter comme de parfaits adolescents.
"- Allons y, je meurs de soif." assure Lullaby en prenant la direction du salon, se dirigeant vers la table sur laquelle Emilie avait disposé les bouteilles et les verres. Elle se tourne vers Lene, observant rapidement les bouteilles à disposition. "Mojito sans rhum encore ?"
Dernière édition par Lullaby Watson le Sam 27 Juil 2019 - 21:31, édité 1 fois
Elle venait de prendre un sacré coup de jeune en revisitant un des classiques de son adolescence à savoir : surprendre un couple au lit. A savoir qu’au temps de l’adolescence, elle n’aurait pas manqué de faire savoir la nouvelle à tout l’monde mais là, elle reste assez adulte en ne courant pas dans le salon pour tout raconter, une preuve de sa maturation. Lulla n’avait pas manqué de la faire rire en lui demandant de lui rappeler que si jamais un jour, elle inaugure un nouvel appart, qu’elle verrouille bien sa porte à clé pour éviter. "- Tant qu’ils ne le fond pas dans un endroit où je vais potentiellement être moi-même nue un peu après et qu’ils en foutent pas partout hein..." Lene éclate de rire. Elle suggérerait bien à Lullaby de parsemer son lit de miette de chips afin de casser tout envie à un couple mais elle se dit que ça ne changerait pas le problème du changement de drap au moment de dormir. Cette aventure l’aura fait rire et aurait fait retomber la tension. Parce qu’il n’y avait pas de pièce supplémentaire, les filles n’avaient plus qu’à rejoindre le reste de la troupe dans le salon afin de se mêler aux différentes conversations, ce qui n’enchantait pas Lene mais puisqu’elle était dans l’une de ses rares soirées de bonté où elle s’intéresse aux autres. "- Allons y, je meurs de soif." Ni une ni deux, elles se retrouvent près du bar. Elle n’a pas le temps de demander que Lulla se propose à lui servir son cocktail, comme la dernière fois. Une initiative dont Lene pourrait prendre l’habitude avec le temps. "Mojito sans rhum encore ?" « Oui, s’il te plait, je ne bois pas d’alcool. » Qu’elle réponds, se doutant que l’information allait porter à des questionnements vu que Lene, à l’époque, elle picolait bien.Son verre servi, il ne leur restait qu'à s'intéresser aux autres et à finir la soirée.
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Elle ne peut pas travailler de chez elle Lene et ça semble pourtant lui faire envie. Même si Lullaby ne sait pas trop dans quel bulot Lene pourrait se lancer depuis son domicile, elle se demande ce qui retient la brune de mettre ce projet à exécution. Elle pourrait peut-être trouver un chouette emploie à exercer de chez elle, Lullaby est sûre qu’en y réfléchissant bien, elle trouverait sûrement le métier fait pour elle et qui lui permette de rester chez elle. Mais un problème se pose et non des moindres, c’est que Lene aime son boulot, premièrement et qu’elle ne peut pas sauver les gens sans bouger de son canapé ce n’est pas possible. Certes. Et puis il s’en pose un second, aussi. Lene n’aime pas les ordinateurs. Elle ne sait pas se servir des nouvelles technologies et comme elle le fait remarquer, elle n’en a pas envie.