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 You have to cross the line to remember where it lays || Priment

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Message(#) Sujet: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMar 30 Juil 2019 - 13:47


Debout dans l'ascenseur, bras croisés et adossé contre la paroi, regard posé au sol, je me sens bizarre. Je suis pris de ce sentiment indescriptible depuis mon réveil ce matin. Et la seule explication que j'ai c'est mon rêve. Cette nuit, j'ai vécu le but de ma vie : réussir à percer dans le monde de la comédie musicale et gagner un prix, une récompense d'un travail acharné, semé d'embûches qui pourtant m'a guidé jusque sur cette scène. Je sentais le métal dans ma main, je sentais le poids de la statuette dans mes bras mais surtout il y a avais ce sentiment d'amour qui m'a paru des plus réels et des plus pures et sincères. Et ce qui est bizarre c'est que dans ce rêve, cet amour était totalement partagé. Avec Primrose Anderson. Elle et moi vivions une vie parfaite, nous étions marié et nous attendions un enfant. Elle était là, à mes côtés et nous étions finalement heureux après des années de galère.

Et puis je me suis réveillé et la réalité m'est tombée dessus comme une massue. Je suis dans une chambre d'hôpital et Primrose est la fille qui m'ignore et qui ne veux plus rien savoir de moi et je suis bien loin de reprendre totalement mon métier de comédien.

Depuis mon réveil, je suis muré dans un silence incompréhensible. Je mange sans un mot, je laisse les soins journaliers passer au-dessus de moi et j'assure seulement à l'infirmière Anna que je me rappelle de mon rendez-vous en infectiologie cette après midi à 14h. J'ai passé la mâtiné dans ma chambre, le regard perdu dans le vide, pris dans une puissante remise en question sur mes choix professionnels mais surtout personnels. Et si ce rêve était un rêve prémonitoire ? Et s'il m'indiquait ce que je désirais le plus dans ce monde ? Peut-être ais-je fait la pire erreur de ma vie en disant à Primrose que je ne me voyais pas faire ma vie avec elle ? Peut-être aurais-je dû accepter ? Nous aurions pu tenter quelque chose et ça aurait pu marcher parfaitement bien ?

L'ouverture de la porte de l'ascenseur me sort de mes pensées et, prenant une profonde inspiration, je relève la tête, vérifie un instant qu'il s'agisse là du bon étage, avant de sortir. C'est presque avec automatisme que je me dirige vers le bon endroit, tant je connais ce service par cœur. Je l'ai longtemps et régulière arpenter avec Ambroise lorsque je l'accompagnais à ses différents traitement ou consultation. Et rien que penser à ce meilleur ami qui n'est plus là, m'enserre à nouveau le cœur. J'en oublierais même Primrose et notre vie si parfaite qui est restée graver dans ma mémoire, malgré que ce ne fut qu'un rêve, … jusqu'à ce que je n'entre dans la salle d'attente.

Et elle est là. Primrose Anderson est seule, assise sur une des chaises, nos regards se croisent alors qu'elle a relevé le visage -sans doute par pur automatisme et curiosité- lorsque j'ai ouvert la porte et je ne sais pas quoi faire ni comment réagir. Faire demi tour et partir ? Refermer la porte et attendre dans le couloir ? M'installer à l'autre bout de la pièce comme si elle était porteuse d'une maladie contagieuse ? Sourire et lui parler ? Alors que tout mon être me dit de prendre la première option que j'ai évoqué, je décide de ne pas me laisser intimidé par la présence de la jeune femme et vais donc m'installer à une distance raisonnable. Pas trop proche de Primrose, ni trop loin.  « Salut» finissais-je toutefois par dire en m'asseyant sur la chaise. La seconde chose qui me vient à l'esprit et non des plus idiotes : je suis heureux d'avoir troquer aujourd'hui mon jogging et mon t-shirt trop grand par un jeans, un t-shirt et une chemise à carreaux. C'est totalement con car de toute manière Primrose s'en fout sans doute, mais au moins le fait que je sois hospitalisé ne lui saute pas non plus tout de suite aux yeux.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMar 6 Aoû 2019 - 19:17



 
Clément & Primrose

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Avoir Raelyn Blackwell pour infirmière au lieu de quelqu’un qui ait réellement fait des études pour le devenir a eu pour conséquence de retarder légèrement la cicatrisation de mes blessures ou leur disparition, notamment celle sur ma tempe qui aurait sûrement nécessité de vrais points de suture. Toutefois, avec le temps, elles commencent réellement à disparaitre à présent ce qui rend mes séances de maquillage matinales nettement plus agréable que lorsqu’il s’agissait plus d’une opération camouflage qu’autre chose. Finalement, la vie a repris son cours et elle n’est pas si terrible que ça. J’ai perdu mon travail au club, certes, mais j’ai de nouvelles perspectives en tête et mon stage au cabinet d’avocat – même s’il ne remplace pas mon travail – me permet de payer les factures. Je ne suis pas sortie d’affaire, certes, mais j’ai mis une grosse partie de ma vie derrière moi, et même si je dois encore trouver un moyen de rembourser Raelyn – et ça ne va franchement pas être simple – j’ai l’impression que les choses s’améliorent doucement. Je respire enfin un peu mieux, l’avenir est un peu moins sombre que je l’avais envisagé et je profite d’avoir plus de temps libre que d’habitude pour régler tout ce que je ne prends pas le temps de faire habituellement. C’est pour ça que je me retrouve assise sur une chaise de la salle d’attente de l’hôpital, à pianoter nerveusement sur mon téléphone que je tiens sur mes genoux en attendant que mon nom soit appelé. Je sais que ce n’est qu’une bête prise de sang et que je ne devrais pas m’en faire, mais ce n’est pas l’aiguille qui me fait peur mais davantage les résultats qui pourront être apportés par la suite. Mon métier me fait prendre des risques importants pour ma santé et j’ai toujours eu à cœur de vérifier fréquemment que mon corps n’avait pas emporté avec lui des souvenirs des dépravés qui se retrouvaient dans mon lit. A chaque fois, je ne peux m’empêcher d’être extrêmement nerveuse, probablement parce que je sais que les risques encourus pour moi sont bien plus importants que ceux de la plupart des personnes lambdas. Jusqu’ici, fort heureusement, je me suis montrée assez prudente pour qu’aucune mauvaise nouvelle ne vienne détruire mon futur relativement incertain mais ce n’est pas parce que ça ne m’est jamais arrivé avant que ça ne peut pas se produire aujourd’hui. Alors j’angoisse, je m’impatiente, j’essaie de contrôler la panique qui menace de me submerger alors que les secondes passent à une lenteur accablante. Je m’en sors plutôt bien, je crois, j’essaie de penser à autre chose, de ne pas trop regarder l’immense horloge qu’ils ont eu la bonne idée d’accrocher au mur pour narguer tout individu stressé et lui faire bien sentir que le temps passe bien moins vite qu’il l’aurait espéré.

Je ne pensais pas que ma journée pourrait être pire, vraiment pas, et pourtant, alors que je relève une énième fois la tête en essayant de ne surtout pas croiser cette fameuse horloge, je le vois franchir la porte menant à la salle d’attente. Clément Winchester. Le garçon qui m’a fait comprendre qu’il ne souhaitait pas avoir une relation plus qu’amicale avec moi et qui est ensuite allé se confier à mon frère pour lui avouer qu’il avait dû me jeter comme une culotte sur une pile de linge sale. J’ai détesté apprendre ça de la bouche de Caleb, je me suis sentie minable et pitoyable et surtout, je n’ai pas du tout compris le geste de Clément. Si son rejet avait déjà été assez dur à encaisser pour moi – ce garçon se rapprochant fortement de mon idéal masculin –, le fait de le voir affiché devant mes proches sans que je n’aie pu prendre cette décision par moi-même est encore plus difficile. Je ne baisse pas les yeux, pourtant et le regarde hésiter avant de s’échouer à une distance respectable, sans doute par crainte que je ne lui tape dessus. Il n’a pas tort, ce n’est pas l’envie qui m’en manque mais je sais encore me tenir dans des lieux publics et faire une scène à quelqu’un dans un hôpital ne me parait pas franchement approprié. « Salut. » Je réponds sur un ton neutre qui contraste un peu avec le début d’amitié que nous avions réussi à tisser lors de notre chasse au serpent improvisée. Je déteste cette situation, j’aimerais tellement que les choses soient plus simples entre nous, j’aimerais ne pas lui en vouloir de m’avoir écartée sans même me donner une chance, j’aimerais ne pas être fâchée contre lui parce qu’il s’est tourné vers mon frère mais ce n’est pas aussi facile. Le silence s’installe de nouveau entre nous et les mots se bousculent dans ma tête pendant de longues secondes avant que je parvienne à faire une phrase complète. « Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais gay ? » C’est la première question qui me vient à l’esprit, alors que j’en ai pourtant des dizaines d’autres. Je ne sais pas pourquoi il est là et je n’ai aucune envie qu’il sache ce que je viens de faire ici, mais apparemment nous avons du temps à tuer tous les deux et une sérieuse explication à avoir alors autant commencer maintenant, je n’ai pas l’intention de le laisser s’échapper avant que les choses soient vraiment dites entre nous. J’ai perdu mon ami parce que j’ai commencé à avoir des sentiments pour lui, alors c’est peut-être de ma faute, mais ça ne l’a pas empêché d’avoir une attitude lamentable à la suite de ce rejet et je voudrais comprendre pourquoi.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMar 6 Aoû 2019 - 21:10


De toutes les personnes que j'aurais pu croiser ici, il a fallut que ça tombe sur Primrose Anderson, cette fille qui a longtemps été mon amie et qui n'a pas hésité un seul instant pour me soutenir dans la période la plus sombre de ma courte vie. Mais surtout cette que j'ai rejeté en bloc, lui disant que je ne ressentais rien d'autre que de l'amitié à son égard et ne lui laissant même une chance. Peut-être que si on avait tenter un truc, que je lui avais laissé cette chance qu'elle mérite, nous aurions pu vivre quelque chose de merveilleux et avoir une vraie et bonne relation ? Possible. Mais il est trop tard maintenant pour se demander ce qui aurait pu se passer si je l'avais laissé entrer dans ma vie de cette manière.

Le ton froid sur lequel elle me répond, contraste fortement avec la douceur dont elle a fait preuve la dernière fois que nous nous sommes vu. Ne voyant pas quoi ajouter de plus, je me dirige vers une chaise assez éloignée et m'y installe, posant mes mains sur mes cuisses et mon regard sur le sol, laissant le silence s'installer entre nous et l'ambiance se faire pesante. Que faire ? Que dire ? Je ne me vois pas lui demander comme elle va ou ce qu'il y a de neuf dans sa vie, j'ai de toute façon perdu tout droit de m'intéresser à Prim et à son quotidien.

Toutefois, c'est la jeune femme elle-même qui reprend la parole. Et sa question à l'effet d'une douche froide sur moi. Relevant la tête, je croise son regard et me rend compte qu'elle est réellement sérieuse quand elle me demande pourquoi je ne lui ai pas dit que j'étais gay  « Je ...» commençais avant de froncer légèrement les sourcils, me renfrognant quelque peu  «Qu'est-ce ça aurait changé de toute façon ? » contrais-je sa question avec une autre avant de soupire, adoucissant légèrement les traits de mon visage  «Et je ne suis pas gay. Du moins pas totalement » ah ? Parce que n'avoir eu QUE des expériences avec des hommes ne me rend pas gay peut-être ? Oui mais alors comment expliquer ce rêve où clairement j'étais plus qu'heureux d'être en couple avec une femme ? Certes, ce n'était pas n'importe quelle femme c'était Primrose, mais n'est-ce pas suffisant pour ne pas me foutre dans la case 'homosexuel' ?

Je me passe une main sur la nuque  «Je suis autant attiré par les hommes que les femmes» non, pas les femmes, juste une femme, celle qui se trouve devant moi.  «Mais ça ne change rien » à quoi ? Au fait que je sois un idiot fini? Sans doute, oui.  « T'as jamais eu d'expérience avec une personne du même sexe, toi ?» demandais-je finalement, autant pour changer de sujet que pour lui faire comprendre que ce n'est pas si rare que ça non plus.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyLun 12 Aoû 2019 - 19:44



 
Clément & Primrose

You have to cross the line to remember where it lays
Mes chances de tomber sur une connaissance ou un ami à une heure pareille dans cette salle d’attente étaient infimes voire totalement inexistantes et pourtant, il a fallu que Clément Winchester vienne s’assoir à un mètre de moi, me renvoyant à des souvenirs plus ou moins heureux et à des événements vécus comme des trahisons alors que je mettais en nous tellement d’espoir. Ce garçon m’a toujours beaucoup plu et il le sait et si je me suis autant investie dans cette amitié c’est aussi parce que j’espérais tellement plus de sa part. Il a fallu que je lui fasse part de mes sentiments pour qu’il réalise enfin que nous n’étions pas du tout sur la même longueur d’onde et cette conversation aussi douloureuse que vexante a fini par avoir raison de notre amitié. Si nous nous sommes déjà recroisés à la fac par un malheureux hasard – pauvre Claudia –, son annonce qu’il quittait définitivement les bancs universitaires ainsi que sa rencontre avec son petit-ami alors que nous nous apprêtions à nous dire au revoir sont deux éléments m’incitant à penser que nous n’allions plus jamais nous revoir, désormais. Le destin semble vouloir se jouer de nous, une nouvelle fois, et cette fois, je n’ai pas l’intention d’adopter la politique de l’autruche et de baisser les yeux vers le sol en attendant que le médecin appelle mon nom pour effectuer l’analyse pour laquelle je suis ici, aujourd’hui. J’ai des tonnes de questions qui se bousculent dans ma tête et si j’avais réussi à les mettre de côté parce que j’étais persuadée de ne plus jamais avoir l’occasion de les poser au principal intéressé, elles reviennent à la charge maintenant qu’il est en face de moi et je finis par craquer, prononçant la question qui me vient directement en tête sans vraiment réfléchir aux conséquences qu’elle pourrait avoir. De toute façon, il n’y a plus rien entre nous, même notre amitié n’a pas survécu à ce chamboulement, alors j’imagine que je ne peux pas faire pire et que vider mon sac – ou plutôt notre sac, car il a peut-être des choses à me dire, lui aussi – ne pourra qu’être bénéfique, ou, à défaut de l’être, n’empirera pas la situation ayant déjà atteint un point de non-retour. « J’aurais peut-être pu arrêter d’espérer. » Peut-être que notre amitié aurait survécu grâce à cette absence d’espoir. Je n’aurais sans doute pas pu éviter d’être attirée par lui mais en sachant depuis le début qu’il ne se passerait rien, je n’aurais pas eu à me faire tout un film sur une potentielle relation qui n’existerait que dans mes rêves et jamais dans la réalité. « Ça aurait été plus facile pour moi de le savoir depuis le début. » Je me montre transparente et parfaitement honnête avec lui, parce que je n’ai de toute façon plus rien à perdre et que j’ai envie – pour une fois au moins – de m’éloigner des non-dits et des mensonges qui rythment mon quotidien et le rendent souvent extrêmement compliqué. Cette fois-ci, il n’y a pas de masque, pas de jeu, pas de faux-semblant, juste deux anciens amis qui cherchent à savoir pourquoi tout est devenu si compliqué. Il n’est pas totalement gay. Génial. Il me parait tout de même évident qu’il aurait pu me dire qu’il sortait avec quelqu’un et encore plus avec un homme. « Alors c’était qui ce mec ? Pourquoi tu ne m’as jamais dit que tu n’étais pas célibataire ? » Peut-être parce que je ne lui ai jamais demandé, mais il a dû se rendre compte que je m’intéressais à lui bien plus qu’aurait pu le faire une amie, non ? Apparemment pas et c’est bien ça le problème. Il n’a absolument pas pensé que je pouvais être attirée par lui, parce que ça lui paraissait sûrement totalement invraisemblable – et je ne sais pas comment je dois le prendre –. J’aurais peut-être dû me dévoiler plus tôt, arrêter d’avoir peur du rejet et éviter de passer des mois à analyser chacune de ses gestes et chacune de ses paroles comme une potentielle tentative de rapprochement qui n’en était en réalité pas une. « Non, tu as raison, ça ne change rien, mais ça aurait peut-être changé les choses si je l’avais su parce qu’on serait sûrement encore amis. » Je sais que je suis celle qui a pris la décision de mettre un terme à cette amitié que je ne pouvais pas vraiment supporter faute de la trouver suffisante, mais Clément me manque. Nous avons partagé tellement de choses, surtout à force de venir lui rendre visite presque quotidiennement à l’hôpital. J’aurais aimé être capable de maintenir ce lien si important pour moi, mais en sa présence, je ne peux pas m’empêcher de voir ce que j’ai perdu plus que cette belle amitié que nous avons réussi à construire alors que nous vivions tous les deux des périodes extrêmement difficiles. « Jamais. Mais ce n’est pas la question parce que ce n’est pas de moi dont il s’agit. » Je pense qu’en terme d’expériences, j’aurais beaucoup trop de choses à raconter mais je crois que je ne suis pas prête à en parler, pas tant qu’il me dévisagera avec ce regard plein de jugement que je peine à soutenir. Je crois qu’il pense que tout cela est entièrement ma faute et il n’a pas tort. Je suis en grande partie responsable de cette situation et si je pouvais revenir en arrière et tout effacer, je le ferais.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyVen 16 Aoû 2019 - 16:15


« J’aurais peut-être pu arrêter d’espérer. »  Coup de poignard dans le cœur. Je me sens nul, con et idiot et elle raison. Dieu qu'elle a raison. Sauf que à l'époque tout comme aujourd'hui je ne connaissais pas mon orientation sexuelle. Ouvert à tout afin de ne pas fermer mes portes à une éventuelle et sérieuse chance, je me suis toujours senti autant attiré par les hommes que par les femmes. Et pourtant, elle n'a pas tort : j'aurais pu être sincère depuis le début avec elle en ce qui concerne mon orientation sexuelle. Pinçant les lèvres, je baisse le regard sur mes doigts et déglutis, ne disant rien jusqu'à ce que Primrose ne me pose la question : pourquoi ne pas lui avoir dit que je n'étais pas célibataire ?

 « Tout simplement parce que je le suis» dis-je en relevant mon regard sur la jeune femme  « Je ne suis pas en couple avec Léo. Il ...» je me passe une main sur le visage puis soupire et hausse les épaules  « Je sais pas comment l'expliquer. C'est tout simplement un mec pour qui je ...» je me mordille la lèvre inférieure  « j'ai eu un coup de cœur » je dévie à nouveau le regard  «On a couché ensemble plusieurs fois mais tout ça c'était bien après que tu ais décidé de mettre un terme à notre amitié » étais-je obligé de préciser ? Bien qu'il n'y aucune rancune ni aucun jugement dans ma voix, je me dis tout de suite que j'aurais pu éviter de dire ça.

Et lorsque Primrose reprend en disant que si elle avait sut tout ça avant on serait encore amis, une partie de moi à envie de se montrer cynique, ironique et détestable au possible en lui demandant depuis quand une orientation sexuelle poserait problème. Mais l'autre parti de moi, celle qui me fait sentir pas mal misérable, est bien plus forte et c'est un regard désolé et sincère que je fini par lever sur celle qui a longtemps été une de mes plus chères amies. J'ignore la suite de ses paroles qui ne sont de toute manière pas forcément intéressante pour le sujet et secoue doucement la tête

 «Je suis désolé Primrose » dis-je enfin  « Pour tout. Vraiment … »  je déglutis, serrant le poing sur ma cuisse pour éviter à mes mains de trembler sous l'émotion qui me gagne  «Je me sens tellement con de ne pas avoir remarquer à quel point ce...cette amitié te pesait. Si j'avais su je ... »  je quoi ? Qu'est-ce que tu aurais fait, Clément Winchester ?  « Je n'aurais peut-être pas pu changer le côté définitif de la chose et ...»  je secoue doucement la tête  « je sais pas quoi te dire de plus. Mais je suis vraiment, vraiment désolé pour tout ce que je t'ai fait subir»  je baisse le regard, soufflant doucement  « J'aimerais tellement trouvé un moyen de recommencer à zéro, d'effacer tout ce qui s'est passé et te retrouver » je déglutis difficilement  « S'il y a quoique ce soit que je peux faire pour qu'on puisse mettre tout ça derrière nous et recommencer là où on s'était arrêté et où tout allait bien, dis le moi »  car ça me tue de ne pas t'avoir près de moi. De ne plus pouvoir jouir de ton amitié, ton soutient, ton sourire, ta bonne humeur et ta présence en général.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptySam 17 Aoû 2019 - 0:06



 
Clément & Primrose

You have to cross the line to remember where it lays
Je ne comprends plus rien à ce que je me raconte Clément. A un instant, je le crois hétérosexuel, l’instant d’après je le crois homosexuel pour finalement apprendre qu’il n’a pas vraiment d’orientation. Ce baiser échangé aux yeux de tous en plein cœur de l’université m’avait prouvé qu’il était en couple avec ce garçon mais finalement il m’apprend qu’il est célibataire. Difficile de suivre la vie visiblement bien plus mouvementée que je ne l’imaginais de Clément Winchester. Rien d’étonnant à cela, c’est un beau garçon et il doit plaire à un certain nombre de personnes. Malgré tout, j’ai l’impression qu’il a du mal à se trouver lui-même et à avoir des certitudes. Dommage que la seule qu’il n’ait jamais eue soit celle qu’il ne voulait pas de moi dans sa vie autrement qu’avec une simple amitié. J’aurais aimé que les choses se passent différemment, que je ne subisse pas son rejet sans avoir eu la moindre chance de prouver que je pouvais être quelqu’un pour lui. J’ai encore du mal à croire que cette décision ait pu être la bonne, mais c’est seulement parce que j’entretiens une rancœur difficile à faire disparaitre alors qu’elle n’a pourtant pas vraiment lieu d’être. J’ai avancé dans ma vie et je devrais laisser de côté cette colère que je n’avais pas besoin d’avoir contre lui. Le fait que Clément ne m’apprécie pas autant que j’ai pu l’apprécier ne devrait pas être une source de conflit, je le sais, j’ai tort de me comporter de cette façon, mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir trahie par ce garçon que je pensais connaitre et que je ne connais pas si bien que ça en réalité. « Oh… Un coup de cœur. Je vois. » Je répète après lui, alors que je ne vois pas du tout, en réalité, et que cette révélation me renvoie simplement au coup de cœur que j’ai eu pour lui il y a quelques années maintenant. Est-ce que Léo l’a rejeté lui aussi ? A-t-il découvert ce que ça faisait d’être mis de côté après avoir espéré pendant des mois qu’il en soit autrement ? Clément ne fait plus partie de ma vie désormais et mon quotidien n’en est pas bouleversé pour autant. Malgré tout, l’avoir en face de moi fait ressurgir des souvenirs que j’aurais évidemment préféré oublier. « Je crois que tu peux m’épargner les détails de ta vie sexuelle. » Je me fiche du nombre de personnes avec lesquelles il a pu coucher, ou du nombre de fois où il a pu coucher avec ce Léo qui a trouvé normal de l’embrasser sans retenue dans les couloirs de l’université. Tout ce que je veux, c’est comprendre, alors qu’en réalité, il n’y a rien à comprendre. « Vous n’êtes vraiment pas ensemble ? » Le baiser, le coup de cœur et les nuits passées tous les deux prouvent pourtant le contraire. Décidément, la vie amoureuse de Clément semble compliquée et je ne suis pas sûre de parvenir à suivre.

Je suis étonnée qu’il me présente ses excuses et il doit certainement le lire sur mon visage. Je le laisse pourtant aller maladroitement au bout de son idée et je crois que c’est la première fois depuis longtemps que je le trouve vraiment sincère avec moi et non pas simplement aveugle et centré sur sa propre personne. « Merci. » Je souffle, alors qu’il se prétend sincèrement désolé pour ce qu’il a fait. Mais je sais que je ne peux pas m’en tenir-là, que je ne peux pas le laisser prendre le blâme pour une situation dont il n’est pas vraiment responsable, finalement. De quoi serait-il coupable en réalité ? De ne pas avoir éprouvé de sentiments autres qu’amicaux à mon égard ? De ne pas avoir vu les signes que je montrais ? C’est stupide de ma part et seul mon ego mis à mal me permet d’entretenir cette rancœur qui n’a pas vraiment lieu d’être. « Je sais que j’ai mes torts, moi aussi. » Je finis alors par avouer, bien que ne soit pas facile et que j’aurais préféré ne pas avoir à le reconnaitre. « J’ai eu une réaction super nulle quand tu m’as fait comprendre que mes sentiments n’étaient pas partagés parce que j’étais vexée et que ça m’a empêché de réfléchir correctement. » Je lui en voulais de rendre ce bonheur que j’imaginais totalement inaccessible alors qu’il a eu au moins le mérite de ne pas me faire espérer quelque chose qu’il ne pouvait pas me donner. Il a eu raison d’être honnête avec moi et j’ai tout simplement craché sur son honnêteté. Peut-être qu’il n’aurait pas dû m’inviter à sortir, me tenir la main comme si j’avais finalement mes chances ou encore me laisser passer des journées entières dans sa chambre d’hôpital lorsqu’il était encore malade. Malgré tout, je me doute qu’il était à des années lumières d’envisager l’interprétation que je faisais de tout ça et c’est simplement mon esprit qui a voulu créer de toutes pièces un couple qui n’a jamais existé dans sa tête à lui. « J’étais sincère quand j’ai dit que je ne pouvais pas rester ton amie, parce que j’avais besoin de passer à autre chose avant. » J’aurais eu du mal à transformer mes sentiments en une solide amitié comme si rien ne s’était passé, mais ça fait un moment maintenant que nous nous tenons éloignés l’un de l’autre et les choses ont changées désormais. Ma vie a changé, je me sens différente et la présence d’Abel dans ma vie a également eu une incidence sur ma capacité à tourner la page même s’il n’y a rien entre lui et moi. Je sais que je suis autant responsable que Clément, si ce n’est plus, de la destruction de notre amitié et qu’il veuille recoller les morceaux me touche. « J’aimerais bien revenir en arrière, moi aussi, mais je crois que ça ne dépend que de nous. » Est-ce qu’on pourrait tout recommencer ? J’aimerais beaucoup, parce que cette situation me pèse et que le destin a l’air de faire en sorte que nous passions notre temps à se croiser, autant que ce soit dans des circonstances plus agréable que celle permise par des conflits encore non clôturés. « Je pense qu’avec le temps, on devrait y arriver. » Il m’a laissé l’espace que je lui avais demandé, à moi de lui laisser une chance de redevenir cet ami qu’il a toujours été et d’apprendre à faire de même.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMar 10 Sep 2019 - 22:56


C’est dur pour moi de faire face à Primrose. Surtout après mon rêve qui était si parfait et qui avait l’air si réel. Non seulement avais-je, là, réussi professionnellement mais aussi et surtout personnellement. Ma vie avec Primrose Winchester était remplie, belle et merveilleuse, on s’aimait et je savais qu’on s’aimerait pour l’éternité. Et pourtant, ce n’était qu’un rêve. Un rêve qui me semblait palpable, mais seulement un rêve. Alors, être là, aujourd’hui, face à cette jeune femme qui ne veut plus rien savoir de moi et qui a coupé tous les ponts que nous avions construit m’est douloureux. J’ai sincèrement envie de fuir, mais c’est ce que je fais tout le temps et ça n’a jamais rien arrangé. Alors je reste là, a essayé de lui faire comprendre que je ne sais pas si je suis hétérosexuel ou homosexuel, si j’ai réellement envie de me mettre une étiquette sur le front et qu’il n’y a rien entre Léo et moi. J’évoque le fait que nous avons couché ensemble et ignore la remarque acerbe –mais ô combien réelle- de la jeune femme avant de secouer la tête lorsqu’elle me demande si nous ne sommes vraiment pas ensemble. «non, vraiment. Nous ne sommes pas ensemble » et je ne suis pas sûr que nous le serons un jour.

Et je fini par m’excuser. Enfin, je trouve les mots pour lui faire comprendre à quel point je suis désolé de l’avoir entraîné dans ce qui me semble être une impasse, jusqu’au point où je m’excuse pour mes sentiments, de ne pas en avoir eu pour elle. Je sais que c’est idiot, que nous ne contrôlons pas l’amour que nous ressentons ou pas pour une autre personne, mais je me devais de lui présenter ces excuses et parler à cœur ouvert. Et elle les accepte. Dans un remerciement, elle accepte de me pardonner, moi et mes erreurs, moi et mes sentiments inexistants. Avec douceur, elle avoue qu’elle a aussi ses tords et c’est un poids énorme qui tombe de mes épaules. Je retiens un soupire de soulagement, mais sens que les battements de mon cœur deviennent plus calme et plus réguliers tandis que Primrose continue en m’avouant avoir eu une excuse super nulle quand je lui ai dit que nous ne pourront pas être autre chose que des amis mais qu’elle était sincère quand elle ne voulait plus me voir car elle avait besoin de prendre ses distances et du temps pour elle. « Je comprends totalement» dis-je, sincère, en hochant la tête.

Au final elle m’informe qu’elle-même aimerait beaucoup revenir en arrière et que, d’après elle, cela ne dépend que de nous. Sommes-nous près à accepter le passer pour regarder plus sereinement vers l’avenir ? Ma réponse est claire et nette : oui. Oui, je suis près à faire le premier pas, à redevenir son ami. « je pense que le plus dur est fait : nous sommes tous les deux d’accord sur ce point et que nous souhaitons tous les deux recommencer à zéro» dis-je avec un sourire en me redressant « Moi je n’attends que ça, que tu m’accepte à nouveau dans ta vie en tant qu’ami » si je ne peux pas être son petit ami, je peux au moins être l’ami dont elle besoin dans les bons comme les mauvais jours. Comme elle l’était pour moi. «Tu me manque » je fini par avouer la vérité telle quelle l’est « Je m’étais habitué de te voir régulièrement et pis d’un coup…pouffe, plus rien …» mon sourire se fait un peu amusé, plus détendu aussi «donc … dis moi ce que je dois faire pour que nous puissions revenir en arrière » et essayer d’oublier le passé, reprenais-je dans ma tête

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMer 18 Sep 2019 - 0:09



 
Clément & Primrose

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Est-ce que savoir que Clément ne sort pas avec ce type rencontré quelques jours auparavant à l’université est un soulagement ? Je ne crois pas, j’ai fait une croix sur une potentielle relation avec lui, même si ça a été compliqué. Je vais de l’avant à présent et je me rends compte que j’ai trop espéré quelque chose qu’il ne m’a pourtant jamais vraiment fait miroiter. En plus, je lui ai fait payer sa décision alors qu’il s’est tout simplement montré honnête envers moi en me repoussant. Il aurait pu profiter de mes sentiments pour lui pour me manipuler et obtenir ce qu’il voulait et c’est quelque chose qu’il ne fait pas. « Il est un peu bizarre, ce garçon, alors. » Je remarque, sans pour autant chercher à en savoir plus sur leur relation. Après tout, ça les regarde, même si je ne peux pas m’empêcher de trouver étranger d’embrasser quelqu’un dans un lieu public en pleine journée sans éprouver quoi que ce soit pour la personne en question. Je ne pensais pas que c’était le genre d’attitude que pouvait avoir Clément mais puisque nous n’avons toujours eu qu’une relation amicale, lui et moi, je ne me rends pas compte de qui il est lorsqu’il s’agit véritablement de sentiments amoureux ou d’un flirt. J’espère simplement qu’il n’a pas trop souffert de cette histoire mais ce n’est encore une fois pas à moi de m’y attarder, j’ai perdu ma place d’amie et de confidente auprès de lui depuis que j’y ai renoncé, incapable de tenir un tel rôle avec mes espoirs brisés. Le temps s’est écoulé depuis ce douloureux épisode et désormais les choses me semblent plus faciles. Ses excuses sont faciles à accepter et c’est presque naturellement que je prononce les miennes, parce qu’elles sont nécessaires et sincères. Il les entend, en plus, et ne semble même pas m’en vouloir d’avoir mis notre amitié de côté parce que la déception était trop grande. « Merci. » D’être aussi compréhensif et d’être resté le même malgré les problèmes que nous avons rencontrés. Il aurait pu me tourner le dos mais il ne l’a pas fait et je lui en suis reconnaissante. Je ne sais pas comment nous allons faire exactement pour reconstruire notre amitié, à présent, mais je suis sûre que nous en sommes capables et cette fois-ci, elle sera bien plus solide que par le passé parce qu’il n’y aura pas de sentiment enfoui à dissimuler ou de vérité trop dure à avouer. Nous allons repartir sur des bases saines et solides.

Clément semble tout à fait d’accord avec moi pour tout recommencer et repartir de zéro semble en effet être la meilleure solution. J’ai loupé beaucoup de choses dans sa vie, j’en suis sûre et j’espère que cette dernière a été plus simple que durant ces années douloureuses pendant lesquelles nous nous sommes rapprochés. Je sais qu’il a eu du mal mentalement et physiquement à assumer les responsabilités qui reposaient sur ses épaules. Son choix de quitter l’université lui a sûrement été bénéfique parce qu’il a maintenant plus de temps pour lui et pour les projets qui lui tienne à cœur. Cette décision n’a pas dû être simple à prendre pour lui mais elle était nécessaire, tout comme il sera un jour nécessaire pour moi de savoir quelle direction je dois prendre parce que je ne pourrais pas tout assumer comme je le fais depuis déjà de trop longues années. « C’est le cas, je t’accepte à nouveau dans ma vie en tant qu’ami. » Et cette fois-ci, il sera vraiment un ami pour moi et non pas ce garçon avec lequel j’envisageais tellement plus sans même l’avoir mis au courant. Ce n’était pas sain, ni pour lui, ni pour moi. Mes actions n’étaient motivées que par ce que je pourrais obtenir de lui et non pas par le plus pur des altruismes. Je crois que dans tout ce que j’ai fait, j’ai beaucoup de choses que je peux regretter et il a bien fait de me pousser à me remettre davantage en question. « Toi aussi, tu m’as manqué. » Et c’est la vérité, parce qu’au-delà de l’homme que je voulais voir entrer dans ma vie, il était aussi celui avec qui je passais énormément de temps, celui à qui je me confiais, celui qui avait appris à me connaitre davantage que comme la fille qui faisait des études de droit. Nous n’avons jamais vraiment parlé de mon métier depuis cette rencontre dans les toilettes et je ne crois pas que j’aborderais rapidement le sujet avec lui, mais j’ai confiance en Clément, je sais qu’il se montrera compréhensif le jour où je déciderais de m’ouvrir davantage. « Revenir en arrière, ce n’est pas possible, mais on peut essayer de rattraper le temps perdu au moins et essayer de reconstruire ce qui s’est brisé, ce serait déjà pas mal. » Je ne pensais pas trouver un ami en me rendant ici pour de simples analyses et finalement c’est bien une réconciliation qui est en train d’avoir lieu aujourd’hui. « On ne pourra pas tout changer en un claquement de doigt, je sais qu’il va falloir être patients mais on en a envie tous les deux, alors ça fonctionnera. » Ma colère est retombée et cette fois, je suis persuadée qu’elle ne refera pas surface. Clément a l’air tout aussi heureux à l’idée que nous puissions de nouveau construire notre amitié et, cette fois, sans la détruire, nous n’avons donc aucune raison d’échouer.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyMer 25 Sep 2019 - 22:06


J'hoche doucement la tête lorsque Primrose me dit que 'ce garçon est un peu bizarre' en parlant de Léo, comme pour lui donner raison. Sauf que je ne suis absolument pas d'accord. Bien que, vu de l'extérieur, j'imagine bien que ça puisse paraître inconcevable qu'on s'embrasse sans être en couple. Mais elle ne connaît pas Léo et n'est pas non plus dans sa tête. Toutefois, je décide de ne rien ajouter de plus, n'ayant pas envie d'ajouter de l'huile sur le feu alors que nous sommes bien parti, elle et moi, pour éteindre ce dernier.

Et enfin, je m'excuse. Pour tout ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait, ce que j'ai dit et tous mes non dits. Je lui parle à cœur ouvert, lui présente mes excuses les plus sincères et espère de tout mon être qu'elle ne me rejette pas. Lorsqu'elle accepte ces dernières, c'est un poids indescriptible qui me tombe des épaules. J'ai l'impression que mon cœur bat plus régulièrement et que ce qui entravait mes poumons est tombé. Ma joie, en entendant que de Primrose est presque indescriptible et c'est un doux sourire qui étire mes lèvres lorsqu'elle m'avoue que moi aussi je lui ai manqué.

Je me redresse, gardant mon regard posé sur elle, alors qu'elle me dit que revenir en arrière n'est pas possible -ce qui est normal- mais qu'on peut au moins rattraper le temps perdu, reconstruire ce qui a été brisé, qu'il faudra que nous soyons patient mais qu'étant donné que nous voulions tous les deux la même chose, ça ne devrait pas être bien difficile à gérer.  « Je suis bien d'accord» dis-je doucement, souriant avant de prendre une profonde inspiration  « On pourra au moins se donner une chance et ...voir où ça nous mène» proposais-je, persuadé toutefois que je ferais tout pour que nous réussissions à remettre notre amitié d'aplomb.  «Du coup, tu ... » je regarde autour de moi  «Tu vas bien ? » demandais-je, pinçant les lèvres en une moue innocente  «Genre depuis la dernière fois ? » autant en venir aux nouvelles tout de suite, non ?

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyJeu 26 Sep 2019 - 0:02



 
Clément & Primrose

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Clément donne son accord à son tour et j’ai l’impression que nous sommes deux collégiens qui viennent enfin de mettre leur fierté de côté pour avouer qu’ils se manquent et qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Enfin, en l’occurrence, il s’agit de ma fierté plus que de celle du jeune homme, à dire vrai. Puisque c’est moi qui ai souffert du rejet dont j’ai été victime. J’ai réagi beaucoup trop mal et c’était nase de ma part, j’en ai parfaitement conscience, à présent mais je ne vois pas comment j’aurais pu faire différemment. J’avais besoin de temps pour accepter la réalité, laisser tomber les rêves de couple que j’avais imaginé rien qu’en l’observant et accepter que notre amitié ne déboucherait jamais sur plus que ça. Je trouvais tellement injuste que nous ne puissions même pas nous laisser une chance de voir où tout cela pourrait nous mener mais finalement, je crois que je dois surtout lui être reconnaissante de ne pas avoir voulu me donner de faux espoirs. S’il l’avait fait, j’aurais continué à lui courir après et à m’attacher à lui pour que part la suite, il me fasse comprendre son désintérêt. Ça aurait été beaucoup plus dur et beaucoup plus douloureux, notre amitié ne s’en serait sans doute jamais relevée. Alors que là, au moins, nous avons la possibilité de faire les choses bien, de repartir sur de bonnes bases et de nous comporter différemment. J’aime l’idée qu’on soit d’accord pour tout reprendre et tenter d’oublier le passé, ça ne peut nous faire que du bien, surtout que l’un comme l’autre avons certainement appris de nos erreurs. En tout cas, moi j’ai appris des miennes. « Bien sûr. » Je confirme, alors qu’il propose de se donner une chance. « De toute façon, on peut difficilement faire pire que la première fois. » Malgré tout, j’en retire du positif, je me souviens de ce rendez-vous qui n’en était pas un au théâtre et qui était tellement bien avant que tout ne tourne au cauchemar, de tous ces moments passés à l’hôpital à discuter alors qu’il commençait à aller vraiment mieux. Ma mémoire me permet de me rendre compte que Clément n’est pas n’importe qui pour moi et même si on repart à zéro tous les deux, il a une place importante dans mon cœur. « Même si je garde de bons souvenirs d’avant. » De très bons souvenirs même et je ne veux absolument pas cracher sur notre amitié passée mais simplement sur le résultat que nous avons obtenu.

Malgré tout, nos premiers pas dans cette nouvelle amitié sont un peu maladroits et renouer le dialogue semble un peu compliqué. Des questions qui devraient nous paraitre banales ne le sont pas vraiment pour le coup, parce qu’elles n’ont pas l’air aussi naturelles qu’auparavant mais ça reviendra, j’ai confiance. « Oui, ça va. » Je me hâte d’affirmer alors que je me rends compte à quel point mes paroles sonnent faux. « Enfin, je crois. » J’ajoute rapidement parce que je ne veux pas baser notre nouvelle amitié sur des mensonges et que j’ai de toute façon parfaitement conscience que je n’avais pas du tout l’air sincère mais que je me débarassais juste de cette question dérangeante. « Ou plutôt, non, pas trop. » Je finis même par avouer, parce que c’est la vérité et que finalement c’est la première fois que je me permets de l’extérioriser et qu’elle me frappe avec autant de violence. Non, ça ne va pas du tout. « J’ai eu pas mal de problèmes ces derniers temps et même si ça commence à s’améliorer, ils m’ont pas mal secoués. » L’agression me réveille encore en pleine nuit parce que j’ai la sensation de sentir les mains de John serrées autour de mon cou et que je me surprends à suffoquer comme si ce geste était réel et non pas une construction de mon esprit. « Je crois que je ne suis pas très douée pour faire face aux situations que je ne peux pas contrôler et là, c’est toute ma vie qui m’échappe. » Raelyn, le striptease, mon travail perdu, le Club, l’agression, tout tourne en boucle dans ma tête à une vitesse telle que je finis par avoir le tournis. J’aimerais que ça s’arrête, que je puisse réellement me poser pour réfléchir, j’ai besoin de faire le ménage dans mon esprit mais ce dernier n’est pas décidé à me laisser en paix pour le moment. « Bref, ce n’est pas très important. » Au contraire, ça l’est vraiment pour moi, c’est même essentiel. « Je me suis réconciliée avec Yoko par contre et ça c’est génial. » Cette excellente nouvelle surpasse dans mon esprit toutes les mauvaises que j’ai pu recevoir. Perdre ma meilleure amie aurait rendu cette période de ma vie infiniment plus douloureuse. « Et toi ? J’imagine que j’ai loupé plein de choses. » Je n’ai pas été l’amie présente dont il aurait eu besoin et je le regrette à présent, mais comme lui, je vais pouvoir rattraper tout ce que j’ai manqué et j’espère que ce sont de bonnes nouvelles qu’il aura à m’annoncer.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptySam 5 Oct 2019 - 22:54


Je laisse échapper un rire indéfinissable lorsque Primrose me dit que de toute manière notre deuxième chance ne pourra pas finir par être pire que la première. Est-ce de l’amusement ? De la nervosité ? Peut-être est-ce même un rire contrit ? Je ne saurais sincèrement pas le dire mais il est sorti de ma bouche sans que je n’ai pu le retenir et je décide d’hausser doucement les épaules, une moue amusé sur le visage «T’as pas totalement tort » répondais-je « Mais bon, comme on le dit si bien : on apprend des fautes du passé» reprenais-je avant de me pencher légèrement vers l’avant et redevenir sérieux «on essayera d’être sincère l’un envers l’autre cette fois-ci, ok ? Pas de secret aussi énorme que celui-ci et je …je vais faire un travail sur moi-même pour essayer de déchiffrer les futurs signes qui montrent qu’une personne s’intéresse à moi » assurais-je. Plus facile à dire qu’à faire, je le conçois totalement.

Je décide alors de renouer le dialogue. Ou du moins, essayais-je de le faire en amorçant un pas vers elle. Mais c’est bien plus maladroit que ce que j’imaginais et la réponse de Primrose reste pas mal évasive. De ‘ça va’ elle passe pas ‘je crois’ pour finir par avouer que ça ne va pas du tout. Mon cœur se serre dans ma poitrine et l’inquiétude refait surface alors qu’elle m’avoue avoir pas mal de problèmes qui, bien que se réglant doucement, l’ont pas mal secoués. J’ai sincèrement envie de lui demander de quels problèmes il s’agit, ce qui s’est passé qui l’ait mit dans cet état. Mais je ne me sens pas légitime pour ce faire et décide d’hocher simplement la tête en me concentrant sur la partie joyeuse de ses paroles « C’est cool que ça aille mieux» dis-je en hochant la tête, pinçant les lèvres en un sourire « et je …enfin si tu veux en parler t’hésites pas, ok ?» je lui offre un regard qui se veut rassurant, espérant qu’elle prenne l’invitation comme telle et non pas comme une envie personnelle de m’immiscer à nouveau dans sa vie et dans des choses qui ne me regardent pas.

Mon sourire se fait soudainement plus grand et sincère et mon regard s’éclaircit lorsqu’elle m’annonce s’être réconciliée avec Yoko « Eh ! Mais c’est une superbe nouvelle !» m’exclamais-je, franchement heureux que les deux filles se parlent à nouveau. Je sais combien elles tiennent l’une à l’autre –ou du moins je m’en doute- alors entendre une telle bonne nouvelle m’emplie d’une joie inouïe. « ça fait plaisir à entendre, vraiment» et je pense chacun de mes mots.

« de mon côté, eh bien … pas grand-chose à vrai dire» avouais-je alors que mon amie me retourne la question « Enfin … à part le fait que j’ai décroché un rôle majeur dans une comédie musicale mise en scène par Charles» je m’adosse à nouveau au dossier de la chaise « et je ne sais pas ce qui nous est passé par la tête, mais je vais faire un concours de Rock’n’roll avec Yoko dans deux semaines» je secoue la tête, amusé par ma propre bêtise «On s’est inscrit genre avant-hier, puis j’ai eu cette crise d’angoisse qui m’a valut une hospitalisation, voilà donc pourquoi je suis ici » précisais-je « et du coup on n’a pas encore vraiment eu le temps de s’entraîner. Mais c’est que pour le fun donc ça va être cool» concluais-je sur un ton assuré, espérant sincèrement que l’évocation de ma coopération avec Yoko ne réveille pas de vieux souvenirs en Primrose.

@Primrose Anderson
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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptyVen 18 Oct 2019 - 21:17



 
Clément & Primrose

You have to cross the line to remember where it lays
Notre amitié aurait pu ne jamais renaitre de ses cendres et je suis persuadée que si nous ne nous étions pas croisés par hasard, aucun de nous deux n’aurait fait l’effort de faire un pas vers l’autre. C’est triste, en un sens, parce que nous nous apprécions et que nous avons partagé suffisamment de choses pour être capable de passer au-dessus de nos problèmes. Sauf qu’en l’occurrence, ce n’était pas un simple problème, il s’agissait de mes sentiments que je devais refouler parce qu’ils n’étaient pas en adéquation avec ceux de Clément et ce n’est pas un processus évident. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais amoureuse de lui, mais notre proximité développée suite à son opération couplée à l’admiration que j’avais pour lui – et que j’ai toujours un peu, en un sens – ont clairement fait dévier l’amitié qui nous unissait en quelque chose de nettement plus profond. Enfin, c’était ce que je pensais et ça m’a fait mal de découvrir que pour Clément ce n’était pas du tout la même chose. Il m’a fallu beaucoup de temps pour l’accepter et maintenant que j’ai digéré la réalité, je crois sincèrement que nous pouvons aller de l’avant. J’espère simplement que les choses ne déraperont pas de nouveau, raison pour laquelle j’acquiesce lorsque Clément m’incite à promettre d’être sincère avec lui. « Je ferais de mon mieux, et je compte aussi sur toi pour me dire les choses avant que je les découvre, c’est beaucoup plus facile à encaisser quand on est pas mis devant le fait accompli. » Je fais, bien sûr, référence à ce type croisé à l’université et à leur baiser auquel je ne m’attendais pas. Malgré tout, je sais que dans l’histoire, c’est surtout moi que je dois blâmer et la partie sincérité va être difficile à mettre en place parce que ce n’est malheureusement pas une de mes qualités premières. Je vais faire de mon mieux, en tout cas. « Enfin, par contre, pour ce qui est de savoir quand tu plais à quelqu’un, je peux toujours t’aider à t’en rendre compte si tu es un peu trop aveugle, en général ça se voit facilement, c’est juste que tous les mecs sont idiots. » Sauf mon frère, bien sûr, il est parfait Caleb, et cette remarque était une attaque gratuite et absolument pas mérité mais qui a le mérite de faire naitre sur mes lèvres un petit sourire moqueur qui en dit long sur ma façon de penser. « Plus sérieusement, je pense que c’est le genre de choses qui se remarque si on prend le temps de s’y intéresser. » Dans notre cas, Clément m’a toujours considérée comme une amie alors forcément, il n’a jamais eu besoin de se demander si je me comportais d’une autre façon avec lui et le résultat a été un énorme quiproquo qui a failli être fatal à notre amitié. Heureusement, c’est derrière nous à présent. Nous allons pouvoir aller de l’avant et nous en sommes tous les deux ravis, nous avons eu la chance de ne faire que frôler la catastrophe, c’est donc notre rôle de faire en sorte que ça ne se reproduise pas.

Je me sens plus légère après cette révélation et je suis contente qu’on puisse échanger nos nouvelles même si les miennes ne sont pas forcément très positives. Je me garde bien d’entrer dans les détails, j’ai encore très bien en tête ma crise de larmes dans les toilettes de l’université parce que je ne parvenais pas à rembourser mon créancier, je ne tiens pas à reproduire une chose pareille. Je n’aime pas trop parler de mes problèmes d’argent parce que j’ai toujours la sensation qu’en en parlant je suis en train de faire la manche dans la rue. Je ne veux pas que Clément me prête quoi que ce soit et je sais qu’il n’en a de toute façon pas vraiment les moyens. Je me contente donc juste de dire que mes soucis sont arrangés, sans parler de John qui a essayé de me tuer, du travail que j’ai perdu suite au scandale qu’il a provoqué, de ma rencontre avec Abel, de mon départ de mon appartement et de la vente de l’intégralité de mes biens pour rembourser Raelyn suite à la perte de la drogue qui m’était confiée. Finalement, quand je résume dans ma tête les aventures que j’ai pu vivre ces derniers mois, je me rends parfaitement compte que c’était catastrophique et je me demande comment j’ai fait pour tenir debout, mais j’ai réussi et c’est le principal. « C’est très gentil de ta part, mais je crois que je préfère oublier. » Est-ce que je serais capable d’oublier réellement un jour ? Malgré le temps qui s’écoule, je sens encore les mains de John serrées sur ma gorge à chaque fois que je ferme les yeux le soir. Je ne peux pas en parler, à part à Raelyn mais nous n’avons pas une relation qui me permette de l’employer comme psychologue et je ne veux pas mettre d’autres personnes dans la confidence. Charlie et moi sommes les deux seules à avoir vécu les violences de ce malade et donc certainement les deux seules à frissonner lorsque l’image de son visage apparait dans nos têtes. J’espère qu’elle se bat contre lui et j’espère encore plus qu’elle va obtenir une victoire et la réparation qu’elle mérite. Son succès me vengera un petit peu, moi aussi et c’est ce que je peux espérer de mieux. « J’étais complètement perdue sans elle, mais je crois qu’elle l’était aussi sans moi. » Ma Yoko, ma meilleure amie, mon rayon de soleil. Avant de la perdre, j’ignorais que quelqu’un pouvait me manquer à ce point. Je ne me suis jamais sentie aussi seule que sans sa présence à mes côtés et je suis vraiment heureuse de la compter encore comme ma sœur de cœur et ma moitié amicale, j’ai terriblement besoin d’elle à mes côtés. Je suis également très heureuse de voir que les nouvelles sont bonnes du côté de Clément, même si je ne peux m’empêcher de ressentir une pointe de jalousie en l’entendant parler du concours auquel il participe avec ma jolie Yoko. « Une comédie musicale ?! Mais c’est génial ! C’est quoi ? De quoi ça parle ? Tu joues qui ? Tu dois faire quoi ? Tu vas chanter ? Tu sais chanter ? » Je le bombarde de question avec un enthousiasme que je n’ai pas besoin de surjoué tant il est sincère. Je sais quels sont les rêves de Clément et je sais également combien il mérite de les atteindre. J’espère qu’il y arrivera. « Je pourrais venir jouer les supporter au concours ? C’est où ? » Je rajoute, parce que je n’ai pas le droit de laisser le sentiment de jalousie prendre le pas sur le soutien que je dois apporter à mes deux amis. Yoko et Clément sont deux fabuleux danseurs et ensemble ils ne peuvent que briller, c’est une certitude, quelle que soit la discipline du concours. « Comment ça tu es hospitalisé ? » Je fronce les sourcils. « Je croyais que tu allais mieux, que tout ça c’était derrière toi… Tu n’as pas recommencé à trop en faire, n’est-ce pas ? Tu as bien suivi les recommandations des médecins, hein ? » Les sourcils toujours froncés, je suis bien décidée à aller au bout de mon investigation. Il n’a pas intérêt à faire n’importe quoi avec sa santé qui l’a déjà bien fragilisé, maintenant que je suis de retour dans sa vie, j’ai bien l’intention de jouer mon rôle d’amie et de l’empêcher de faire n’importe quoi.

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Message(#) Sujet: Re: You have to cross the line to remember where it lays || Priment You have to cross the line to remember where it lays || Priment EmptySam 7 Déc 2019 - 9:46


Être sincère l'un envers l'autre et ne pas laisser un secret aussi grand que celui-ci s'installer à nouveau entre nous. Voilà sans doute la meilleure et la plus sage des décisions que Prim et moi ayons pu prendre ces derniers mois. La jeune femme accepte sans soucis, ne pouvant toutefois pas empêcher une attaque gratuite en disant que tous les mec sont trop idiots pour comprendre les signes d'une fille lorsqu'il plaît à cette dernière. Je décide de n'y répondre qu'avec un sourire qui fait écho à celui de la jeune femme, ne voulant pas prendre cette déclaration de manière personnelle.

Je lui propose ensuite d'être une oreille attentive pour l'écouter si elle a besoin de parler, mais elle refuse et je décide de changer de sujet, parlant de Yoko et appréciant très largement le fait que les deux demoiselles se soient rabibocher à nouveau. La déclaration de Prim concernant sa meilleure amie colle un sourire attendrit sur mes lèvres, montrant bien à quel point je suis heureux pour elles.

Lorsque je lui parle ensuite du fait que j'ai eu un rôle dans la nouvelle comédie musicale de Charles, j'ai l'impression de réveiller un soudain et réel intérêt en Prim qui commence à me poser d'innombrable questions, rebondissant aussi sur le fait que je ferais un concours de danse avec Yoko.  « ça parle de la révolution des Journalistes dans le new-york des années 30. Bref, c'est fun, les danses sont géniales, l'énergie qui s'y dégage est juste incroyable et ...oui. Oui je sais chanter. Pas aussi bien que je danse, mais je prend des cours depuis plusieurs années et ...Faut croire que je me débrouille assez bien pour réussir à décrocher un tel rôle » haussais-je les épaules, souriant.  « Et bien évidemment que tu pourras venir au concours si tu veux, ça se déroule dans un bar à Bayside» assurais-je  « je te donnerais l'adresse et l'heure exact quand j'en saurais plus» assurais-je avant d'évoquer mon hospitalisation.

Et là c'est un tout autre masque qui s'affiche sur le visage de Prim. La joie et l'excitation laisse place à l'inquiétude alors qu'elle me demande si j'ai à nouveau trop forcé et si j'ai réellement bien suivi les recommandations des médecins. Je me retiens de rouler des yeux et de répondre 'oui maman' et baisse simplement le regard  « j'ai tout fait comme ils m'ont dit le faire» assurais-je  «c'est juste que ... » je soupire doucement et hausse les épaules  «que voilà … j'ai encore un peu de mal à gérer mon stress et je me met toujours un peu trop de pression. La représentation de hier s'est très bien passé, mais lorsque toute la pression est redescendu d'un coup à la fin du spectacle j'ai craqué et ...bref, j'ai eu le temps d'appeler un ami avant que la crise ne se déclenche. C'est rien de grave hein, j'en ai plus fait depuis plusieurs mois et j'ai le sentiment que c'est la dernière, donc ….voilà.»

Et c'est vrai. J'ai réellement l'impression que c'est bon, que les crises d'angoisses sont finies pour moi. Il en fallait encore une dernière pour que tout s'arrête. Du moins, l'espérais-je.

Malheureusement, la porte qui s'ouvre et l'infirmière qui invite Primrose à entrer coupe court notre conversation. C'est toutefois avec un sourire que je lui souhaite une bonne journée, assuré par le fait que nous nous reverrons sans doute assez rapidement et plus régulièrement.

@Primrose Anderson
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