Aujourd'hui tu étais plutôt énergique, c’était de plus en plus rare, et tu avais une grosse envie de fruits frais. Alors au lieu de demander, ce qui aurait été assez raisonnable, si ce mot avait fait partie de ton vocabulaire, tu avais décidé de t’y rendre. Tu avais enfilé une robe, tant bien que mal et tu avais atterri au marché, enthousiasmée par toute ces couleurs, être enceinte c’était comme être sous extasie parfois. Tu souris, tu en choisis tout un tas, mais ça commence à faire lourd alors tu arrêtes les frais et va pour t’en aller mais en chemin tu bouscules une jeune femme. sa fille est à côté et tu reconnais Jess. Et sa fille. Une amie de Cian. Tu ne sais pas ce que Cian a dit à vos amis en commun. Tu ne sais pas si tu passes pour une sorcière, une garce ou pas. Ce n’est pas son genre de cracher dans le dos des gens - sauf s’il s’agit de John - mais sur le coup de la colère, peut être s’est il confié plus que d’habitude. Tu le fais bien.

Bonjour Jess, comment vas tu Morgane, et toi Jess  ?

Tu as toujours apprécié la petite, mais tu ne sais pas comment aborder Jess en fait. Tu sais qu’ils ont été proches, aucune idée s’ils le sont toujours en fait. Tu restes plantée là, comme une gourde qui sait pas quoi dire ou faire.

Tu faisais ton marché aussi ?

Que tu dis en posant le sac lourd au sol un instant. Tu souris, mais tu es pas à l’aise du tout, toute cette situation te rend chèvre en fait, tous les amis que tu revois après tout ça, tu ne sais pas comment tu es censée réagir, ou comment vont il te traiter, après ça. Tu aimerais bien que Jess te parle toujours, tu aimes beaucoup sa petite, et elle aussi , d’ailleurs, mais en ce moment les gamins t’attirent comme un aimant.

Très loin d’être une bonne cuisinière, tu en est une correcte. C’est important pour toi que Morgane mange sainement et qu’elle ait une alimentation équilibrée. Tu étais végétarienne de ton côté mais tu ne forçais pas ta fille à l’être. Au contraire, tu lui faisais manger de la viande quelques fois par semaine et comme ce n’était pas beaucoup, tu veillais à acheter les meilleurs morceaux et aux meilleurs bouchers. Aujourd’hui, tu avais besoin de fruits et légumes et tu savais qu’il y avait un beau marché à Logan City. Ce serait une bonne excuse pour passer la matinée dehors et peut-être que tu amèneras Morgane au parc qui se trouve dans ce quartier et qu’elle adore grâce à sa grande aire de jeux. Il fait un peu frais mais le soleil est au rendez-vous à Brisbane. Main dans la main, vous parcourez le marché, enthousiasmées par les divers produits que vous pouvez y rencontrer. Morgane découvre certaines variétés et tu imagines pleins de recettes avec les différents produits qui vous sont proposés. Tu achètes des tomates et des fruits frais que ta fille te réclame. Être végétarienne avait un effet positif sur ta fille qui n’avait pas décidé comme les autres enfants de son âge que les légumes étaient des ennemis mortels. Alors que tu te dirigeais vers le stand du boucher et alors que Morgane te racontait ses dernières aventures dans la cour de l’école, tu bousculais quelqu’un, une femme vu sa chevelure blonde. En te retournant pour t’excuser, les excuses que tu allais prononcer se retrouvèrent coincées dans ta gorge car devant toi se trouvait Eavan. « Bonjour Jess, comment vas tu Morgane, et toi Jess  ? » Il est indéniable qu’elle n’est pas plus à l’aise que toi. Tu le vois à son regard fuyant qui ne sait pas où se poser. Ton regard se pose sur elle alors que tu la dévisages. C’est plus fort que toi … Tu savais qu’elle était enceinte, Cian te l’avait dit mais cela te surprit. Tu lui en voulais, tu lui en voulais beaucoup d’avoir trahi la confiance de ton ami qui l’aime encore à la folie. « Eavan ! » Ta petite fille se jette sur la jolie blonde pour la prendre dans ses bras. Morgane ne sait rien, bien sûr qu’elle ne sait rien car comment lui expliquer simplement ces histoires de grands ? « Tu vas avoir un bébé ? Je pourrai jouer avec ? La maitresse elle me dit que je m’occupe bien des poupées à l’école. » Demande ta fille toute excitée. Tu sais qu’elle pense sans doute qu’elle verra régulièrement ce bébé parce qu’elle pense que c’est celui de Cian mais ce n’est pas le cas, c’est loin d’être le cas. « Bonjour Eavan. Comme tu le vois, nous allons bien. Je n’ai pas encore eu la chance de te le dire mais félicitations pour ta grossesse. » Ces félicitations n’étaient pas complètement sincères, elles étaient légèrement forcées mais tu ne pouvais pas vraiment faire autrement en réalité. Mais ta retenue devrait faire comprendre à la jeune femme que tu savais. « Tu faisais ton marché aussi ? » Question idiote mais c’était une manière comme ue autre de briser la glace, d’éviter qu’un silence pesant s’installe entre vous. Désignant le sac que tu portais sur l’épaule, tu lui dis : « Tout à fait. J’avais besoin de fruits et légumes alors je me suis dit pourquoi pas ? Tu habites à Logan City maintenant ? » Demandas-tu à la demoiselle.

Tu ne savais pas vraiment comment réagir face à cette rencontre. Tu étais pas foutue de trouver quelque chose à dire, pourtant, morgane, elle carrément ! Elle te saute dessus presque et tu souris à sa venue vers toi. Ses petits bras autour de toi te ferais presque pleurer, elle est adorable, et tu t’imagines aussi à quoi ressemblera ta fille. Elle commence à tout dire d’un coup, et tu es subjuguée par sa petite frimousse. Elle pare de poupée et tu te mets à rire doucement - Je dois t’avouer que ça mettra un peu plus de temps je pense, mais oui, tu finiras par jouer avec, si maman veut bien bien sur. - Sa mère répond à son tour et te confirme qu’elles vont bien. Elle te félicite pour ta grossesse et tu ne sais rien dire à part - Elle est adorable. Oui je vois ça. Merci. - Vous avez une conversation des plus spatiales, on dirait deux blocs de marbre, incapable de laisser sortir la moindre émotion, et tu te doutais que c’était peut être mieux ainsi que de savoir ce qu’elle pensait de tout ça. Elle faisait son marché également avec la petite, elle te demande insidieusement si tu habites  dans le coin, et tu sais que ça dit aussi, que tu n’es plus avec Cian. Peut être que tu es parano, d’ailleurs, tu te demandes exactement ce qu’elle en pense, de tout ça. Tu serais limite foutue de penser que c’était de la jalousie, même si tu savais que ce n’était pas rationnel, mais toutes ces hormones te faisaient vraiment flipper pour tout et n’importe quoi. - Oui j’y suis, pour le moment du moins. Je ne suis pas sûre d’y rester cela dit. - Sans préciser quoi que ce soit, parce que ce qui se passait chez toi , tu en parlais pas et peu encore étaient au courant, et puis, c’était le gros bordel de toute façon. Tu n’étais plus ou moins sûre de rien ces derniers temps, à part que Ian n’était pas l’homme de ta vie, ça tu en étais certaine. Une épaule sur laquelle te poser quand tu étais seule, tu te rendais compte que tu avais seulement pensé à toi, à ta solitude, pas à ce que ça ferait aux autres. Et ça, ça te bouffait tout doucement. Chose qui t’avait fait t’éloigner peu à peu de Dimitri, par honte. Là où tu savais qu’il serait toujours là pour toi, quoi que tu fasses.

En vérité, tu n’avais jamais pris le temps de bien connaître Eavan. Elle était la petite amie de Cian et il l’aimait à la folie alors tu l’avais bien entendue croisée à plusieurs reprises, vous aviez discuté quelques fois mais tu ne la connaissais pas bien. A chaque fois que tu la voyais avec ton ami cependant, tu la trouvais radieuse et amoureuse et tu n’arrivais aujourd’hui pas à comprendre comment elle avait pu faire une chose pareille. Coucher avec un autre, un ami de son petit ami c’était une chose mais tomber enceinte de ce dernier c’était tout autre chose. Tu ne savais pas ce que Cian lui avait dit mais il était évident quand tu le voyais avec Morgane qu’il était destiné à être père, cela ne faisait aucun doute pour toi. Mais il ne sera pas le père de cet enfant. C’est Morgane qui s’occupe de réchauffer l’atmosphère grâce à son ignorance enfantine. « Je dois t’avouer que ça mettra un peu plus de temps je pense, mais oui, tu finiras par jouer avec, si maman veut bien bien sur. » Alors que Morgane se tourne vers toi le regard suppliant, tu ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Maintenant qu’Eavan n’est plus avec Cian, tu n’as pas vraiment de raisons de continuer à la fréquenter. Vous seriez devenues des amies proches, cela aurait fait sens mais aujourd’hui ? Tu ne savais même pas ce que vous étiez. « On verra quand le bébé sera là d’accord ma puce ? » Proposas-tu à Morgane pour gagner du temps. Cette réponse sembla satisfaire ta fille qui détourna son attention de votre conversation pour aller admirer les fruits du marchant à côté de vous. « Elle est adorable. Oui je vois ça. Merci. » Tu hoches la tête sans rien répondre mais le malaise ne disparaît pas, il est bel et bien là. Eavan doit se demander ce que tu sais et ce qu’elle doit attendre de toi. Tu as envie de lui faire comprendre à quel point tu lui en veux d’avoir ainsi blessé Cian mais tu ne veux pas trop en faire non plus, tu as bien compris que ton ami n’était pas vraiment au clair sur sa relation avec la blondinette non plus. Tu la laisses donc te répondre sur son lieu d’habitation. « Oui j’y suis, pour le moment du moins. Je ne suis pas sûre d’y rester cela dit. » Tu lèves un sourcil car ces paroles te font te poser des questions. Si Eavan déménage est-ce que cela veut dire qu’elle reste à Brisbane ou qu’elle compte déguerpir ? En vérité tu ne sais pas ce qui blesserait le moins ton ami. « Tu vas changer de logement ou tu comptes quitter la ville ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander. Cela ne te regardait pas vraiment mais tant pis, elle n’était pas obligée de te répondre si elle n’en avait pas envie. Et puis finalement, tu te trouvais à lui demander : « Vous aviez l’air tellement heureux quand je passais vous voir avec Morgane alors … pourquoi ? » Tu n’avais aucun droit à lui poser cette question mais tu espérais déceler dans sa réponse de la culpabilité et des regrets.

Tu n’étais pas dupe, Jessian n’allait pas dire à sa fille non, alors, elle donnait une réponse qui satisfaisait la petite sans trop en dire. Mais qui t’annonçait la couleur au moins sur ce qu’elle pensait de toi. Les retombées de tes conneries étaient ce qui te donnait le plus de stress. Parce que plus on te faisait comprendre qu’on avait pas aimé ta connerie, et plus tu culpabilisais, plus que tu ne le faisais toute seule, comme une grande. Tu n’étais pas de ceux qui merde et qui passe à la chose suivante, surtout les retombées cette fois. D’ailleurs ces mêmes personnes oubliaient bien vite leur propres erreurs, on faisait tous ça, c’était plus facile ainsi. Tu ne t’attendais pas à la rencontrer et tu n’as qu’une envie, prendre congé. mais bien sur, la petite n’a rien demandé” elle et tu n’as pas envie de la décevoir, elle aussi. tu en as assez de décevoir des gens. Parce que tu sais aussi que ta fille sera aussi grande un jour, et tu ne veux pas commencer ainsi avec un enfant, ça pourrait bien ton pour le tien. Voilà qu’en répondant elle te fait comprendre que ta phrase était si vague qu’elle s’imagine des choses. Elle te demandes si tu compte quitter la ville, tu fronces les sourcils, comme si c’était possible, enfin, si, mais pour des vacances, pas définitivement. eN fait tu sais même pas, ça dépend de tellement de choses. - De logement, je compte pas partir, du moins c’est pas dans mes projets pour le moment. Cian m’a trouvé quelque chose. - Tu ne précises pas qu’il s’agit d’un appartement juste en dessous de chez lui et encore moins que tu as quitté le père du bébé, parce que d’une, tu n’es pas sûre d’en avoir envie, de deux, tu n’as pas envie d’en parler. Mais elle ne te laisse pas le choix car quelques secondes plus tard, la question qu’elle mourait de poser est bien là. tu ne sais pas quoi dire, tu ne veux pas dire des choses qui retomberaient sur cian après, tu ignores ce qu’il a pu lui dire. ce qu’il veut que les gens sachent. - Parce que j’étais seule, trop souvent, parce que j’étais faible, c’est ce que tu voulais entendre ? Crois moi quand tu habites avec un type que tu n’aimes pas juste par peur de finir mère célibataire, de pas savoir comment gérer une petite fille seule, tu te rends compte que tu as fait des bêtises quelque part. - Tu te doutes que c’est ni ce que tu voulais dire, ni ce qu’elle voulait vraiment entendre, non, en fait, t’en savais rien, mais tu savais très bien ce que tu avais fait, t’avais juste pas envie de te justifier à chaque personne qui pensait que tu étais une horrible personne pour ne pas avoir supporté d'être seule aussi souvent. Qui n’a jamais pensé que l’amour était le plus fort et toute ses idioties ? L’amour ne remplissait pas un lit vide. L’amour ne te rendait pas plus fort. Parfois, il te rendait aveugle et te faisait croire que tout irait bien, que tu surmonterais n’importe quoi, avant que tu te rendes comptes que non c’était bien plus dur que ça parfois.

Recroiser Eavan n’était pas quelque chose que tu avais prévu. Pourtant, tu devrais savoir que Brisbane malgré ses quelques millions d’habitants n’était pas une si grande ville que ça et c’est ce genre de hasard qui finit toujours par te tomber dessus. Tu aurais préféré que cela ne soit pas le cas mais tu dois faire avec. Alors tu laisses Eavan engager la conversation et pour ne pas couper court de suite à cette dernière, tu rebondis sur les informations qu’elle te donne, comme son déménagement prochain de Logan City apparemment. Mais pour quelle destination ? « De logement, je compte pas partir, du moins c’est pas dans mes projets pour le moment. Cian m’a trouvé quelque chose. » Tu sais que ton sourcil droit vient de faire un bond au plafond. Cian lui avait trouvé quelque chose ? Depuis qu’il était venu passé un week-end chez toi, complètement brisé, épuisé et perdu, tu n’avais eu que des nouvelles éparses et tu commençais à comprendre pourquoi. Cian devait se douter que le voir rester proche d’Eavan n’était pas le conseil que tu lui aurais donné et il avait raison. A quoi il jouait exactement ? Tu n’en savais rien. Mais c’était le jeu de la jeune femme que tu voulais percer à jour. Comment s’autorisait-elle le droit de le garder dans sa vie et celle de cet enfant qui n’était pas le sien ? Après tout ce qu’elle venait de lui faire subir ? Toutes ces questions tournaient et retournaient inlassablement dans ton esprit sans que tu ne saches y trouver de réponse … « Voyez-vous ça … » Ne pus-tu t’empêcher de laisser échapper. « Je n’ai plus qu’à te souhaiter un bon déménagement. » Te contentas-tu de dire avant qu’une autre réalisation ne fasse son chemin. Cian était peut-être un masochiste mais jamais il ne lui aurait trouvé un appartement si elle emménageait dans ce dernier avec le père de son enfant, ça tu en étais à peu près certainement. « Je suppose que le père du bébé ne fera pas parti programme de déménagement ? » Eavan savait très bien ce que tu étais en train de lui demander réellement et tant pis si cela lui paraissait hostile et intrusif. Elle n’avait pas à te répondre, il lui suffisait de tourner les talons et de partir, tu ne la retiendrais pas. Quand tu lui demandais pourquoi elle avait fait ce qu’elle avait fait, tu ne manquais pas de noter son agacement. Tu trouvais cela très fort de café de ton côté parce que c’était évident que l’entourage de Cian allait lui demander des comptes non ? « Parce que j’étais seule, trop souvent, parce que j’étais faible, c’est ce que tu voulais entendre ? Crois moi quand tu habites avec un type que tu n’aimes pas juste par peur de finir mère célibataire, de pas savoir comment gérer une petite fille seule, tu te rends compte que tu as fait des bêtises quelque part. » Des bêtises ? Elle était vraiment en train de parler de bêtises comme si vous étiez dans la cour de récréation ? Etait-elle en train de te prendre pour une gamine ? Tu n’en savais rien mais tu sentais la colère monter en toi face à ce ton que tu jugeais être condescendant. Mais Eavan ne te connaissait pas très bien, elle ne savait pas dans quelles circonstances Morgane était arrivée dans ta vie et s’il y avait quelqu’un qui avait vécu une grossesse en solitaire, malgré le fait que tu étais mariée à l’époque, c’était bien toi. «  Des bêtises … C’est une manière de voir les choses. Je suis malheureusement incapable de te plaindre. J’ai vécu ma grossesse seule, complètement seule parce que j’étais à l’autre bout du monde et que mon mari refusait de grandir. Pourtant, le tromper et le briser ne m’a jamais traversé l’esprit. » Dis-tu en plongeant ton regard dans le sien. « Je ne sais pas à quel jeu tu joues et si Cian tient à t’avoir dans sa vie, ça ne regarde que lui. Mais c’est moi qui l’ai récupéré au bord de l’épuisement, reclus dans son appartement et ça, je refuse que cela arrive de nouveau. » Tu n’avais pas à dire à l’un ou à l’autre ce que tu pensais de la reprise d’une relation entre les deux, même amicale. Ils étaient grands, ils se géraient eux-mêmes mais tu préférais mettre les points sur les i avec Eavan.

Si tu avais su, tu ne serais sans doute pas venue ici, et tu n’aurais pas eu à subir Jessian. Tu n’avais vraiment pas envie de subir les foudres des gens, surtout qu’à ton sens, ça ne les regardait pas tant que ça les décision de Cian et toi. Mais bien sur, ça ne comptait pas ça, les gens voulaient donner leur avis, est ce qu’elle parlait de sa vie à elle ? Bon, ok elle en connaissait trop peu pour ça et c’était pas son genre. Le bon déménagement ressemblait plus à si tu pouvais crever dans une ruelle, qu’un truc sincère, mais bon. Tu t’attendais pas à autre chose au final, tu l’avais senti ce genre de réflexion. Tu ne répondis pas merci, ce serait ridicule, c’était pas “gentil”. Dans un autre sens tu comprenais aussi qu’elle puisse ne pas aimer qu’on ait blessé son ami, mais toi non plus tu n’étais pas contente de l’avoir fait. Les gens voulaient tout savoir pour pouvoir te les balancer ensuite en pleine tronche. Mais la suite te fit plus encore mal au coeur. Tu avais fais un effort pour sa fille, tu n’allais pas dire des trucs comme “ merder” devant une gamine, mais pour elle, c’était pas le bon terme. A priori la politesse n’était pas important pour Jessian à ce moment précis. Tu serais les dents, tu n’allais pas rester là à passer pour la dernière des garces. Les conséquences tu étais au courant, tu te retrouvais seule, avec un bébé, alors pas besoin que tout le monde trouve super de te le rappeler. - Pas que ça te regarde vraiment mais non, on est pas un couple après tout. Le père et moi - La suite te fit un coup encore plus dur. - J’ai dis ce mot parce qu’il y a ta fille à côté. Mais bref. Pour ce qui est du reste, tu as raison, ça ne regarde que lui et moi. On est plus ensemble, on est plus un couple, et ça, c’est ma faute, donc je suis au courant des conséquences, merci. Et pour le coup je pense pas qu’éloigner une gamine de son père est tellement mieux que de le tromper, mais chacun sa merde non ? J’ai juste donné l’opportunité à Cian de rester en contact avec la fille qu’il pensait avoir. Je ne lui enlèverait pas ça. Sur ce, je suis désolée mais j’ai à faire, être, ailleurs, là ou on ne continue pas à se mêler d’autre chose que ce qui les concerne. Quand tu te retrouves enceinte et toute seule, crois moi, on est déjà au courant que c’est la merde. Pas besoin de ca. Je dirais bien bonne journée, mais je le penserais pas. Parait que tu préfères l'honnêteté. Bisous la puce ! - Parce que tes larmes arrivent et tu ne veux pas pleurer devant elle, ni être mauvaise devant la petite ou autre. Tu fuis, et si c’est mal vu, tu t’en moques à ce point là. Au moins ça te confirme que tu as un besoin fou de te barrer d’ici et au plus vite. A peine éloignée que tes larmes inondent ton visage. Au moins une chose est sûre, tu as peut être pas fait les choses comme il faut mais tu ne te verrais pas à aucun moment éloigner Ailis de son père, ou de celui qui l’a voulu tout autant avant de savoir qu’elle n’était pas de lui.