En pleine recherche de sa nouvelle tenue, je me permets de mettre un coup de pression au jeune homme. Il me demande s'il y a des règles à respecter pendant un premier rencard. Hum, il ne doit pas avoir beaucoup d'expérience. Ou bien au contraire, son charme lui suffit amplement. Ça doit être ça, oui. Duncan est le genre de mec qui même vêtu d'un marcel on ne peut plus ringard pourrait paraître terriblement sexy. C'est son corps musclé, son sourire ravageur et surtout son regard qui le gardent de devoir se soumettre à ses soi-disant règles. Enfin, entendons-nous, je parle bien sur des règles vestimentaires. Les bonnes manières sont à respecter, peu importe le degré de sexitude du mâle concerné. « Un minimum, mon chou. Il est préférable que l'homme soit classe… En plus tu sais quelle importance j'attache au style » Il opine et se décide pour la chemise bleue électrique, que j'approuve. Je lui joue alors mon tour façon Sharon Stone et là, tout s'accélère. Je n'imaginais pas provoquer une telle réaction chez lui. Quel petit joueur, moi qui pensais qu'il allait encore riposter. En même temps, on sait tous les deux que l'issue de ce jeu dangereux se jouera dans son pieu, ou sa douche, ou partout. Il se penche contre mon oreille et le souffle chaud émanant de sa bouche humidifiée vient provoquer une vague de frissons dans mon corps pourtant bouillant et imbibé d'alcool. « Je crois que pour cette fois tu as gagné… » Mes poils s'hérissent. Voilà, on est arrivé au moment fatidique. L'issue inévitable. Il me bascule dans un geste sauvage et prend place au-dessus de moi. Ma tête tourne, j'ai du mal à garder pied. Il dépose un baiser dans mon cou et émet ensuite un grognement, ce qui a pour don de me faire rire. J'enroule mes bras autour de sa nuque et le contemple. Là, je lui souris. Le genre de sourire authentique, véritable preuve du bonheur que j'éprouve en ce moment. Il me tient la cuisse, prêt à se lancer dans des ébats effrénés. Je lui caresse le visage et il appuie sa tête sur ma main, tout en me regardant avec envie. « Vous êtes beau, monsieur Wilde » Il sourit, visiblement touché du compliment. J'approche ensuite mon visage un peu plus du sien et lui dépose un léger baiser sur la joue, puis sur le nez pour finir par sa bouche. Avec délicatesse. Je n'ai pas envie de lâcher la bête, pas maintenant. Et puis, si c'était un vrai premier rencard, on aurait d'abord commencé mollo, non? Il me surplombe toujours de son torse viril, ce qui me donne l'irrésistible envie de le dévêtir. J'entreprends alors de déboutonner petit à petit la chemise qu'il venait d'enfiler. Ah vraiment, ça a valu la peine de la mettre. Mais bon en même temps, c'est de ma faute. J'assiste encore une fois à la vision de son incroyable musculature, ce qui me rend tout à coup beaucoup plus sauvage. Je le tire vers moi et nous roulons sur le côté. Je colle mon corps contre le sien, me délectant de la chaleur de son corps et passe ensuite ma main dans ses cheveux. Nous nous embrassons ensuite sauvagement, ma langue s'amusant véritablement avec la sienne.

ATTENTION C'EST CHAUD  

Nous terminons notre roulade sur le côté par un échange de regard intense. Il plonge littéralement ses beaux yeux bleus dans les miens et je ne peux m'empêcher de ressentir une drôle de sensation dans le bas du ventre. Non, vraiment, je ne pourrai jamais m'habituer à son regard, à son sourire, je sens qu'ils vont encore me procurer de drôles d'émotions et que ce n'est pas prêt de s'arrêter. « Si je ne m’abuse, il n’y a pas une règle de fille qui dit genre "Jamais avant trois rancards!" » Je lui tapote le nez avec le bout de mon doigt. « Je ne suis pas une fille comme les autres tututut, c'est moi qui invente les règles! » Il rit. Quelle gamine je suis. Et complètement saoule en plus de ça. Il se colle ensuite un peu plus contre moi, me faisant ressentir son excitation naissante. Il passe sa main dans le bas de mon dos et je frissonne, tout en ne le quittant pas des yeux. Je remarque après quelques secondes qu'il s'amuse à abaisser la fermeture éclair de ma robe bleue électrique. Il s'arrête juste avant de continuer le mouvement qui provoquerait certainement une énième incartade. « J’ai toujours vécu en ne pensant pas à demain comme si l’instant présent était le dernier pour moi mais je n’ai rien à regretter pour pouvoir faire ça. Par contre toi, tu t’es construite toute une vie qui ne m’inclus pas dedans alors si tu préfères qu’on n’aille pas plus loin, on peut juste rester ici à parler…» Je comprends la moitié de ce qu'il me raconte, mon cerveau commence à manquer d'oxygène, comme tout mon corps d'ailleurs. Je me sens comme engourdie et je ne sais dire si c'est à cause de l'alcool ou de la situation actuelle. La seule chose que je sais, c'est que je dois me laisser aller, me laisser faire. Je ne peux plus lutter, contre rien. La garde est baissée, l'armure percée. Je n'arrive même pas à penser à Alex, au poids de ma connerie, à ce que je suis sur le point de commettre. À nouveau. Je laisse mon regard se noyer dans celui de Duncan et je viens plaquer mes lèvres contre les siennes, l'empêchant de continuer son discours rempli de bonnes intentions, certes. Il me rend mon baiser, prenant ça pour une réponse. Il passe sa main libre sous ma robe pour me caresser le derrière avant de l'agripper soudainement alors que je lui mords la lèvre inférieure. Les fauves sont de retour et les murs sont sur le point de photographier un nouvel élan d'ébats entre Duncan et moi. Je me relève et retire ma robe, me retrouvant nue comme un ver en moins de dix secondes. Les yeux de Duncan s'écarquillent, ses pupilles se dilatent. Je viens alors me poster en vraie dominatrice sur lui et passe mes mains sur son torse. Je m'abaisse ensuite au niveau de son visage et dépose quelques baisers un peu partout sur celui-ci. Je m'approche près de son oreille et lui murmure: « Je vais te faire vivre le meilleur premier rencard de ta vie » Je lui mords le lobe et reviens l'embrasser, faisant danser ma langue avec la sienne pendant quelques bonnes secondes. Il ne comprend rien à ce qu'il se passe, c'est une Chloë on ne peut plus dévergondée à qui il a affaire. Il se contente de se laisser faire, ce qui m'arrange pour ainsi dire. Je me laisse glisser au niveau de son torse et descends de plus en plus. Je lui défais sa ceinture et déboutonne délicatement son jean tout en lui lançant des regards soutenus. Il finit par retirer son jean, ne pouvant supporter la pression de ce dernier. Je caresse alors son anatomie et le sens s'endurcir au contact de ma main décidée. Je lui retire son boxer sans crier gare, afin qu'il se retrouve au même stade que moi. Je meurs déjà de chaud, l'atmosphère est bien trop pesante, bien trop tendue. Il me regarde avec un air de défiance. Je lui envoie un sourire aguicheur et plonge en direction de son membre, ce qui lui provoque toute une série de gémissements incontrôlables. Je m'amuse alors à faire danser ma langue, à déposer des baisers avant d'effectuer de longs et insoutenables va-et-vient avec sa virilité. Il n'en peut plus, je sens qu'il n'a plus vécu une chose aussi intense depuis un bon moment. Soudain, il passe sa main dans mes cheveux pour relever ma tête et me tire vers lui avant de renverser la vapeur et de passer au-dessus de moi. Je suis littéralement emprisonnée entre ses bras. Et j'adore ça.