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 (Elinn) All that you can't leave behind

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Message(#) Sujet: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyMer 13 Nov - 11:47




All that you can't leave behind
Where I end and you begin
Quinn Callahan & Elie Castle

Dimanche 17 Novembre 2019.

Je dépose les deux énormes sacs en papier sur le plan de travail de la cuisine et entreprends de les vider. Alpha, attiré par les odeurs alléchantes, ne tarde pas à me rejoindre et son museau curieux se met en chasse. « Non, ce n’est pas pour toi, petit chenapan ! » Je m’exclame, amusée, en lui montrant un index réprobateur. L’instant suivant, je récupère mon livre de recettes végétariennes et fais la liste de ce dont j’ai besoin pour mon menu de ce midi. Le reste est rapidement rangé sur les étagères du réfrigérateur ou des meubles encastrés. Un coup d’œil à ma montre me confirme que je suis en avance sur mon timing. Le petit tour au marché local a pris moins de temps que prévu et je peux donc me mettre derrière les fourneaux sans pression. J’enfile mon précieux tablier avant de rejoindre le salon, où j’allume la chaîne hi-fi. La musique se diffuse dans toute la pièce de vie grâce aux enceintes disposées un peu partout dans le plafond. Une fois satisfaite de l’album et du volume, je me mets au travail.

C’est donc avec Queen à fond dans les oreilles que je démarre la préparation de l’entrée froide. Le temps est magnifique et les températures grimperont encore d’ici l’heure du déjeuner. C’est pourquoi j’ai prévu un repas plutôt léger, et un vin qui ne fera pas trop tourner la tête. Il est dix heures trente lorsque je décide de faire une petite pause dans l’élaboration du repas. A la place, je sors la vaisselle afin de mettre la table. Bien évidemment, compte tenu de la météo, j’installe tout ça en extérieur, sur la terrasse à l’arrière, près du jardin qui surplombe l’océan en contrebas. J’ai hâte que mes invités arrivent. Déjà parce que John me manque beaucoup (même si je lui ai rendu visite plusieurs fois), et je suis heureuse qu’il soit enfin sorti du centre. Et puis, je vais enfin pouvoir rencontrer la femme qui partage désormais son quotidien. Je suis impatiente de faire la connaissance de Ruby, même si l’appréhension me noue un peu l’estomac. J’aimerais vraiment qu’au moment de nous quitter, chacune ait une très bonne impression de l’autre.

Alpha pousse le jappement caractéristique du visiteur qui arrive, au moment où je dispose le dernier verre à eau sur la table désormais prête. Avec le temps, j’ai appris à reconnaître ses différents types d’aboiement et à les interpréter. Dans ce cas précis, il m’informe que la personne qui remonte l’allée lui est inconnue. Impossible que ce soit Jack ou encore Destiny (qui passe normalement la journée chez une amie). Ça ne peut pas non plus être John, sans compter qu’il est trop tôt. Et je doute que Ruby débarque seule. Je fronce les sourcils au moment où la sonnette retentit. Je prends soin tout d’abord de baisser la musique (qui est passée de Queen aux Rolling Stones) puis rejoins l’entrée. Alpha, dans son rôle de mâle protecteur, se poste juste derrière moi, silencieux mais alerte, prêt à bondir au moindre signe d’agressivité. Je ne l’ai pas élevé de cette manière, c’est simplement dans les gênes du Saarloos.

J’ouvre la porte sur un homme que je n’ai effectivement jamais vu. Mais comme cela n’empêche pas la politesse, je commence par le saluer en affichant un sourire de circonstance. « Bonjour. » Il plonge alors ses yeux dans les miens, et m’observe avec une telle intensité qu’un frisson me parcourt l’échine. Mon sixième sens, qui devrait se manifester, reste silencieux. Je ne ressens aucune méfiance, ni même une certaine appréhension, au contraire. Car sans que je ne puisse l’expliquer, je suis seulement captivée par son regard. Une sensation étrange s’insinue en moi. Malgré le fait que je sois déstabilisée sans savoir pourquoi, j’arrive tout de même à lui poser la question qui me brûle les lèvres, inconsciente que les prochaines minutes changeront ma vie entière. « Est-ce que je peux vous aider ? »

@Elie Castle (Elinn) All that you can't leave behind 1949770018
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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyJeu 14 Nov - 10:59


Elinn.
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Where I end and you begin.

- Il y a peu, à la télévision, il y avait une histoire horrible sur des enlèvements. Si y a bien un truc qui horripile Elie Castle, c’était bel et bien cela, pourquoi s’en prendre à un gosse ? L’envie de se sentir fort ? Surement, ce genre de personnes, Ils ne valent rien aux yeux de l’ex navy seals. Pourtant, tranquillement dans son bureau, à regarder la télévision en fond sonore afin de remplir tout un tas de paperasse pour faire tourner sa société comme il se doit. Soudainement interrompu par un flash spécial, un enfant venait de se faire enlever, comme la petite fille qu’il avait pût sauver in extremis il y a de cela tellement longtemps. Parfois dans sa tête, il se demandait ce qu’elle pouvait bien devenir cette fillette qui devrait avoir son âge actuellement. Cela était si soudain dans son esprit, pourquoi maintenant il pensait à elle, en entendant ce flash spécial passant à la télé, cela faisait tellement de temps qu’il n’y avait pas penser à cette fillette. C’était triste de voir qu’encore un gosse venait de se faire kidnapper, il n’imaginer même pas ce que cela lui ferait si Amy venait de à se faire kidnapper, sa fille chérie. La terre entière aurait de gros problème si cela venait à se faire, car il ne s’arrêterait pas tant qu’il ne la retrouverait pas, en exterminant tout sur son passage, peu importe ce qu’il lui en couterait. Juste après cette nouvelle à la télé, il ne pouvait pas arrêter de penser à la petite qu’il avait réussi à sauver ce jour-là, dans la vie d’Elie peu de chose de bien  qui en avait couler, mis à part sa fille Amy et en seconde place, ce serait surement le sauvetage de la fillette in extremis lorsqu'il n’était encore qu’un gosse. Déjà petit, il avait un grand courage, même si son père en était pour quelque chose dans les faits, le poussant toujours à bout, le sermonnant, le rabaissant à tout va, afin d’en faire un dur à cuire pour ainsi être le meilleur marine possible quand il sera en âge de prendre son barda et partir en mer. Soudainement, Elie prit le téléphone de son bureau afin d’appeler une connaissance qui serait capable de retrouver ladite « Fillette » en deux en trois mouvement de clavier avec les infos qu'Elie aller lui donner afin qu’il puisse de un, savoir son nom mais aussi savoir ce qu’elle était devenue depuis tout ce temps.

- L’ayant sauvé ce jour-là, sans avoir pût lui parler après tout ça, elle n’avait put grandement le remercié, après que la police était arrivé sur les lieux, le père d’Elie après cette histoire ne l’avait même pas félicité, mis à part des réprimandes d’avoir risqué sa vie pour une gosse qu’il ne connaissait même pas. Dans l’attente d’avoir les informations concernant la femme en question, ce n’était surement l’histoire que quelques minutes avant que son ami lui trouve tout ce qui la concerne, se servant un verre de whisky, oui cette bonne vieille habitude le hanter encore et encore, puis cela le fait patienté avant le coup de téléphone. Buvant une gorgée, en éteignant la télévision par la même occasion, c’était encore le flash info concernant le kidnapping, préférant penser à autre chose qu’a l’enlèvement. Se perdant dans ses pensées en imaginant recevoir les infos concernant la gamine, une boule à l’estomac se fit sentir à l’intérieur de ce dernier, cela lui arriver tellement peu de ressentir une émotion comme celle-ci, ce n’était pas habituel pour lui. Il était clairement en mode stresse le Seals, soudainement le téléphone se mit à sonner, l’espace d’une seconde, hésitant de prendre le combiné pour ne rien savoir, surement plus facile que d’affronter des émotions, se ressaisissant afin de boire une gorgée de son breuvage afin de répondre. Le voilà après quelques minutes au téléphone, ayant tout ce qu’il devait savoir sur la fillette qui était à Brisbane, elle se nommé « Quinn Callahan », trente-huit ans, célibataire, travaillant en tant qu’Océanographe dans sa propre fondation. En bref c’était une fille bien sous tous rapport, elle n’avait pas mal finit et faisait un métier surement passionnant, une chic fille en somme.

- Il avait l’adresse, il n’avait plus qu’à s’y rendre, mais allait-il le faire ? La boule au ventre ne faisait qu’empirer, sous pression pour l’une des rare fois dans sa vie, allait-il saisir l’occasion d’aller faire un tour chez Quinn. En même temps, elle l’avait peut-être oublié, cela faisait tellement de temps, mais pour lui ce n’était pas le cas alors pourquoi pas pour elle également. Prenant donc son courage pour se diriger à sa voiture et prendre la route vers l’adresse donné par son ami. Peu de temps de route pour se rendre devant la porte de ladite Quinn, une maison plutôt sympa se trouvant sous les yeux d’Elie. Descendant de sa voiture avec nonchalance, s’arrêtant quelques mètres avant l’entrée de la maison. Reprenant sa respiration, sa main droite tremblante sous le coup de la pression, essayant de se ressaisir à l’aide d’un bonbon à la menthe, pour enfin se diriger face à la porte. Ne sonnant pas de suite, de la musique, enfin de la bonne musique sortant de la maison arriver aux oreilles du quarantenaire. Au moins il était sur d’une chose, elle avait de très bon goûts musicaux.  N’ayant même pas le temps de sonner à la porte que cette dernière s’ouvrit laissant place à une femme, une belle blonde, surement la personne qu’Elie rechercher. Elle prit soin de placer un « Bonjour » cordiale avec un léger sourire, lui ne relâchait pas l’étreinte de son regard plongeant dans le sien sous le coup de l’émotion, comme si le temps venait à l'instant de s’arrêter devant lui. Elie était devant l’enfant, du moins la femme qu’il avait sauvé il y a de cela tellement de temps, celle qui hanté parfois ses rêves entre deux cauchemars. Son cœur battant la chamade, tel un tambour lors d’une fête nationale, ne lui laissant pas le temps de répondre à son accueil jovial, elle reprit de nouveau la parole envers le brun ténébreux, « Est-ce que je peux vous aider ? ». Relâchant son étreinte du regard, pour venir lui répondre sur un ton tremblant, « Bonjour… » S’arrêtant quelques secondes afin de reprendre du poil de la bête, en ayant l’air un peu fuyant du regard sous le coup de l’émotion le submergeant de toute part de son corps. « … Euh ! Ça peut paraitre un peu bizarre. Je m’appelle Elie et je suis celui qui vous a secourue il y a longtemps… ». Dit-il en s’arrêtant net, sous pression pour un mec aussi dur que lui, c’était tellement inhabituelle, pourtant la pression des combats, des missions secrètes qu’il avait exécuté, n’avait rien à voir avec les émotions que lui procurer cette rencontre qui changerais la vie de ses deux-là. Raclant sa gorge pour reprendre en la fixant de nouveau du regard, se perdant dans le sien encore une fois en arborant un léger sourire confus, « Vous devez me prendre pour un fou… Désolé, je ferais mieux d’y aller en fait… Vous devez surement ne plus vouloir vous en rappelez. Navré de vous avoir importuné... ». Dit-il en reprenant une profonde respiration, en espérant sincèrement qu'elle ne le laisse pas s'en aller de la sorte après tout ses efforts pour en arriver là.

@Quinn Callahan --  (Elinn) All that you can't leave behind 833687087  (Elinn) All that you can't leave behind 4041738186  (Elinn) All that you can't leave behind 1949770018  (Elinn) All that you can't leave behind 394614564
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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyDim 17 Nov - 13:40


L’inconnu qui me fait maintenant face répond à mon bonjour cordial. Mais lorsque je demande si je peux lui venir en aide, il détourne le regard, comme si ma question d’apparence simple (et somme toute normale) venait de le mettre profondément mal à l’aise. Je dois bien admettre que c’est la dernière réaction à laquelle je m’attendais de la part d’un homme qui vient pourtant de sonner chez moi de son plein gré. Je fronce les sourcils, sentant l’inquiétude me nouer l’estomac. Et c’est en toute logique que, sans réponse claire, mon cerveau commence à former ses propres hypothèses. Est-ce parce qu’il a des nouvelles désagréables à m’annoncer ? Est-ce un flic (ce qui ne serait pas improbable compte tenu de sa carrure) envoyé ici pour m’avertir d’un accident, ou pire encore ? Aussitôt, ma nièce envahit toutes mes pensées, et la simple appréhension disparait, cédant sa place à une peur panique. Heureusement pour moi, même dans l’émotion la plus extrême, je suis encore capable de garder un minimum de raison. Je réalise donc assez vite que ma théorie ne tient pas la route : les agents de police ne se déplacent jamais seuls, et encore moins en civils, ni dans leurs véhicules personnels. Rassurée, je reste néanmoins dans l’attente de savoir enfin ce que ce grand brun fait vraiment devant ma porte.

« … Euh ! Ça peut paraitre un peu bizarre. Je m’appelle Elie et je suis celui qui vous a secourue il y a longtemps… » Mon sang se glace dans mes veines. Ses yeux viennent à nouveau se perdre dans les miens. Je suis tétanisée. C’est sans doute la raison pour laquelle il finit par se racler la gorge avant de reprendre, sourire gêné à l’appui. « Vous devez me prendre pour un fou… Désolé, je ferais mieux d’y aller en fait… Vous devez surement ne plus vouloir vous en rappelez. Navré de vous avoir importuné... » Elie fait volte-face en direction de sa voiture. Quant à moi, je reste incapable de prononcer le moindre mot ni d’esquisser le moindre geste. Tout se bouscule dans ma tête à un rythme insensé. Le petit couinement d’Alpha, toujours auprès de moi, me ramène soudain à la réalité. Comme s’il avait compris que je ne pouvais pas laisser cet homme repartir sans rien faire. « Attendez ! » Je m’exclame alors, avec une force nouvelle. J’esquisse quelques pas dans sa direction, respectant malgré tout une certaine distance. J’ai terriblement envie qu’il soit bien ce petit garçon, comme il le prétend. Mais comment ignorer le doute qui me hante ? « Vous faisiez quoi, quand vous m’avez vue ? » Une certaine surprise se lit sur ses traits mais je choisis de l’ignorer. J’ai besoin d’avoir la certitude qu’il ne ment pas. Je répète alors, le cœur battant. « Dîtes-moi ce que vous faisiez, ce que vous teniez entre les mains et de quelle couleur il était. » Il doit s’en souvenir. Il faut qu’il s’en souvienne. Il n’a pas le choix.

Elle tremble de peur autant que de froid, recroquevillée sur son matelas crasseux qui lui sert de lit. Elle n’a pas vu Mary depuis qu’il l’a emmenée. Cela doit faire des heures, maintenant. Les genoux remontés contre la poitrine, elle laisse les nombreuses larmes rouler le long de ses joues, espérant que le monstre n’a pas fait de mal à son amie et que celle-ci reviendra bientôt. Malgré sa détresse, elle prend garde à rester silencieuse, pour ne pas être (encore) punie. Il déteste les entendre pleurer trop fort. L’ecchymose douloureuse sur son bras en est la preuve.
Elle aperçoit une ombre passer très vite devant la mince fenêtre de la cave. Encore un animal, se dit-elle sans prêter davantage attention au mouvement. Mais bientôt, une seconde ombre, plus imposante, la pousse à lever la tête. Et son cœur s’emballe lorsque son regard, à travers la saleté des carreaux, croise celui d’un garçon. Il tient un ballon rouge et noir entre les mains. Ce n’était pas un énième oiseau ou un énième chat finalement.
Le temps est comme suspendu pendant qu’ils se dévisagent. Soudain, aussi vite qu’il est arrivé, le garçon disparaît. Elle n’arrive pas le croire. N’avait-il pas vu son visage trempé par les sanglots ininterrompus ? N’avait-il pas remarqué la chaîne reliée au mur et enserrant sa cheville ? Ses pleurs redoublent d’abord.
Puis là, dans les ténèbres les plus sombres, c’est bien une lueur d’espoir qui naît en elle.
Parce qu’il avait l’air grand. Plus âgé que son frère. Assez âgé pour comprendre la scène sur laquelle il était tombé par hasard. Alors, elle se dit que sa fuite n’a qu’une seule explication : il s’est empressé de rejoindre un adulte pour le prévenir, pour appeler la police.
Ce serait bientôt la fin de son calvaire. De leur calvaire à toutes les deux.
Elle avait hâte que Mary revienne pour lui annoncer la nouvelle.


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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyLun 18 Nov - 15:43


Elinn.
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- Et le voilà enfin devant la femme qu’il avait perdu de vue depuis tellement d’année, même si il l’avait sauvé, elle n’en savait que peu sur lui, du moins sur l’enfant qui l’avait aidé lors de son kidnapping…

* C’était un jour comme les autres pour le jeune Elie, vous savez ce genre de jour ou vous êtes petit et que vous vous amusez comme vous le pouvez avec les quelques jouets que vous possédez. La famille « Castle » était en vacance, oui pour une fois que le paternel voulait faire autre chose que de naviguer comme toujours en Marine, il aimait bien plus son métier que sa famille en vrai. Ses parents passez bien plus de temps à s’embrouiller que de s’amuser alors Elie avait élu domicile dans le jardin de la maison de location, à jouer avec ce qu’il avait sous les yeux et qu’il avait pu emmener de sa maison à Washington. Ce jour-là ; il ne faisait pas très beau, il pleuvait légèrement avec une brise qui parfois relâcher quelques petite bourrasque peu violente pour Elie, mais pas pour le jouet qu’il venait de se voir offrir le matin même par sa maman. Oui, en se promenant le matin, très tôt, un ballon de couleur rouge et noir, venait de lui taper dans l’œil. Néanmoins, son paternel ne voulait pas voir son gosse s’affichait avec un tel accessoire qu’il trouver trop risible pour que son rejeton puisse s’amuser avec ce dernier. Malgré l’envie qu’avait Elie pour avoir ne serait-ce qu’un simple ballon, son père n’était pas d’accord, cela était sans compter sur sa mère qui avait bien l’intention de lui prendre, même contre l’avis de son mari. La suite, tout le monde pouvez bien la devinez, engueulade à la maison en rentrant, et Elie jouant dehors avec son ballon. Ayant ras la casquette d’écouter les brimades de ses parents, il prit donc la décision, malgré le risque que son père s’en prenne encore à lui, de suivre la route, le sentier proche de ladite maison de vacance pour prendre un bol d’air en compagnie de son silencieux compagnon, le ballon. En vérité ce ballon, c’était pour l’heure son seul ami avec qui il pouvait converser ne serait-ce que tranquillement. Sur la route en était prudent, son père lui avait pris au moins une chose, c’était d’être courageux et prudent, pour devenir un vrai marine, c’était limite les qualités primordiales, selon son paternel. Durant quelques minutes, marchant sous la fine pluie qui venait de tomber, en assombrissant légèrement le ciel, le petit Elie et son ami d’un jour, le ballon ! Poursuivant tous deux la route sans savoir où cela les mèneraient. C’est alors que soudainement, le jeune enfant d’une dizaine d’année se retrouver devant une maison, du moins derrière une maison. Un rapide vent venant emporter son ami, son ballon s’envolant à ras du sol en direction de la maison, le jeune enfant avec fougue pour rattraper ce dernier avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ne s’envole que trop haut pour que son petit corps puisse le rattraper. En courant derrière ledit ballon en l’attrapant de peu, arrivant soudainement ensuite devant une fenêtre, très sale certes mais cela rester bien-sûr une fenêtre, la curiosité d’un enfant est sans égale et comme une envie soudaine le submergeant pour voir ce qui se tramer à l’intérieur. On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut mais pourtant le jeune Elie avait bien fait de jeter un œil par cette petite fenêtre donnant sur la cave de la précédente maison. Se déroulant à l’intérieur une scène digne d’un film d’horreur, une gamine un poil plus jeune que lui était retenue captive, surement contre sa volonté et portant des marques de coup, les larmes coulant de par son visage et surtout attacher par une chaine. C’était un spectacle intense pour le jeune garçon qui fixait cette petite fille d’un air choqué, tellement choqué par cette scène qu’il venait apposer sa main ne tenant pas le ballon contre la vitre de la fenêtre en guise de soutien envers elle, on pouvait remarquer qu’une larme s’écouler sur son visage. Quand soudainement, il prit la fuite en entendant un bruit venant non loin de lui, en détalant à toute vitesse en abandonnant la petite à son triste sort. Néanmoins, il comptait bien en parler, il ne pouvait pas laisser cette fillette comme cela, son père voulait faire de lui un marine, il fallait qu’il aide autrui, un marine est là pour servir un pays, sauver des gens, aider en quoi que ce soit, un marine avait un but et il comptait bien commencer dès à présent en aidant la gamine enfermer contre son grès. *

- Elie se rendant lentement vers sa voiture pour reprendre la route de sa société après ce fiasco émotif, c’était sûr qu’avec lui et les émotions le tout ne faisait rarement bon ménage, pourtant il avait réellement essayé. C’est alors que la charmante demoiselle vint lui placer sèchement un « Attendez » venant ainsi stopper sa course pour se retourner nonchalamment vers cette dernière. Avait-elle soudainement reconnue Elie ? Non ce n’était qu’un gosse parmi tant d’autre, impossible de savoir pour elle qu’il ressemblerait à ce qu’il est à présent. C’est alors qu’elle prit la parole en fixant l’homme se tenant surprit devant-elle, « Vous faisiez quoi, quand vous m’avez vue ? ». Ne laissant aucunement le temps à Elie de lui répondre, qu’elle vint à nouveau lui poser une question sur un ton assez conséquent, « Dîtes-moi ce que vous faisiez, ce que vous teniez entre les mains et de quelle couleur il était. ». Il ne faisait pas grand-chose à ce moment-là, mis à part être abasourdit par une telle situation, ne comprenant pas trop pourquoi certaine personne pouvez faire de tel acte barbare envers une enfant. La réponse il l’avait sur le bord des lèvres, mais durant un bref instant, se remémorant le tout, se revoyant courir après son ballon rouge et noir, se retrouvant ensuite devant la fenêtre de la petite fille, tenant fermement son ballon tout en apposant sa main en soutien à cette fille pris au piège. Se perdant dans le regard de la femme devant lui, qui voulait réellement savoir toutes ses réponses que lui seul pouvait lui fournir. Restant silencieux pour se rapprocher d’elle lentement en continuant de la fixer pour venir ensuite lui dire sur un ton ému, tellement sous le coup de l’émotion que c’était limite audible, « un ballon…rouge… et noir… ». Dit-il en essayant de reprendre ses esprits. Arrivant devant la femme, se tenant fermement devant-elle avec un regard émotif pour continuer de lui dire, « … J’avais un ballon dans les mains, j’étais tellement triste de vous voir comme ça que j’en ai posé ma main sur la vitre… elle était tellement sale cette vitre... mais je pouvais te voir… te voir si triste et à la fois tellement contente de me voir que durant un moment, j’ai eu l’impression que le temps c’était arrêté… ». Dit-il sur un ton ému à son paroxysme, c’était tellement rare de le voir de la sorte. Pourtant à cet instant il ne jouer aucun rôle, il était bien lui-même ! Cette fillette en détresse était l’une des choses dans sa vie qui avait eu un réel impact, même si c’était affreux de voir cette scène, cela avait eu un impact positif dans sa vision des choses pour en informer son paternel qui avait prévenu la police aussitôt. Le regard fuyant d’émotion, se reculant légèrement pour venir lui dire une nouvelle fois, « Je sais que ça fait longtemps, mais en tombant sur le flash info ce matin, je me devais de venir te voir pour te le dire… ». Dit-il en tutoyant brièvement et en attendant la réaction de la belle et charmante blonde se trouvant à quelques centimètres de lui.
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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyMar 19 Nov - 18:48


Je sens mon cœur battre avec force dans ma poitrine alors que le temps me semble à nouveau suspendu, comme si une main invisible nous avait ramenés presque trente ans en arrière. Elie et moi avons vieilli mais nos regards se perdent l’un dans l’autre avec la même intensité que lorsque nous n’étions que des enfants. Le silence est une épée de Damoclès au-dessus de ma tête et moi, j’attends sa sentence avec la plus terrible des angoisses. Elie semble perdu dans ses pensées. Est-il en train de se remémorer cette journée pour pouvoir répondre correctement à mes questions ? Ou cherche-t-il, au contraire, un moyen de ne pas se faire attraper en plein mensonge ?
Je crois que j’ai rarement eu aussi peur de toute ma vie. Peur de vouloir y croire et de tomber de haut si cet homme ne devait être qu’un usurpateur en mal d’attention, ou pire encore. Et d’un autre côté, j’ai peur qu’il soit sincère et qu’il ne puisse tout simplement pas se souvenir des éléments que je viens de lui demander. Car il s’agit, à mon sens, du seul et unique détail que la police n’aurait eu aucun intérêt à noter dans leur rapport d’enquête. Par conséquent, s’il s’agit d’un escroc qui a réussi à mettre la main sur le dossier pour en découvrir et apprendre le contenu, il sera tout de même coincé. Ce genre de choses ne devrait pas arriver, évidemment. A moins de faire partie des autorités australiennes ou d’avoir des amis haut placés, et d’avoir une bonne raison, il était impossible d’accéder à ce fameux rapport. Mais était-une raison suffisante pour croire Elie sur parole ?
S’ils pouvaient entendre mes pensées là, tout de suite, mes proches secoueraient la tête de dépit en me disant que je lis trop de polars. Peut-être auraient-ils raison. Ou peut-être pas. Quand on voit ce que les humains sont capables de se faire les uns aux autres, ne sommes-nous pas en droit de se méfier de tout et de tout le monde ?

Elie continue de me fixer sans rien dire, mais fait un pas dans ma direction. Il y a bien longtemps que mon instinct ne me force plus à reculer dans un tel cas. Car quelles que soient ses intentions, je ne risque rien. On se trouve dehors, à la merci des voisins curieux derrière leurs fenêtres et des voitures qui passent sur la route. Alpha veille, les oreilles dressées, depuis l’entrée de la maison. Mais surtout : je ne suis plus une petite fille effrayée et sans défense.
Enfin, il desserre les lèvres. « Un ballon… rouge… et noir… » Ses mots ne sont que murmurés mais ils me heurtent de plein fouet. J’échappe un soupir en comprenant que l’homme qui se tient devant moi est bien celui qu’il prétend être. Je ne le quitte pas du regard alors qu’il avance encore un peu vers moi. « … J’avais un ballon dans les mains, j’étais tellement triste de vous voir comme ça que j’en ai posé ma main sur la vitre… elle était tellement sale cette vitre… mais je pouvais te voir… te voir si triste et à la fois tellement contente de me voir que durant un moment, j’ai eu l’impression que le temps c’était arrêté… » Il a raison. Et ça non plus il n’aurait pas pu l’apprendre en lisant un simple morceau de papier rédigé par un flic. Je revois cette main se poser sur la fenêtre et se retirer presque aussitôt. Je pensais que c’était pour mieux voir à travers la poussière. J’avais tort. Je reste immobile et incapable de parler. Je crois que mon cerveau a besoin d’un peu de temps pour assimiler ce que je suis en train de vivre. Comme si, au plus profond de moi, je n’imaginais pas que de telles retrouvailles puissent être possibles.
Elie tourne la tête et ses yeux regardent ailleurs pour la première fois depuis qu’il a commencé à parler. Malgré cela, il ajoute, troublé. « Je sais que ça fait longtemps, mais en tombant sur le flash info ce matin, je me devais de venir te voir pour te le dire… » Les infos. Je suis brusquement ramenée à la réalité. Je repense à ce fameux jour où j’ai appris la nouvelle vague d’enlèvements, à la crise d’angoisse qui en a résulté et à ma rencontre avec Cade. Et j’imagine que cela fait sens. Elie avait sans doute mis ces événements de 1990 dans un coin de sa tête, et maintenant, tout refait surface…

« Alors c’est bien toi… » J’affirme dans un souffle. Comme pour Elie, cette familiarité nouvelle s’installe presque naturellement. Je tends la main et la pose sur son bras pour qu’il me regarde de nouveau. Mes yeux brillent de larmes qui ne demandent qu’à s’échapper. Lorsque je vois qu’Elie fait de son mieux pour ne pas montrer qu’il est bouleversé, je laisse libre cours à mes propres sentiments, bien incapable de garder ce sang-froid qui ne me fait pourtant jamais défaut. Sans crier gare, je couvre la faible distance qu’il reste encore entre nous pour serrer Elie dans mes bras. Et c’est un poids lourd de trente longues années qui me quitte enfin au moment où je lui exprime ma gratitude, d’une voix brisée par l’émotion. « Merci. Merci de m’avoir sauvé la vie. » Je ne sais pas combien de temps je reste là, sans bouger. Si un jour on m’avait dit que j’irai chercher une telle étreinte avec un inconnu, je ne l’aurais pas cru. Sauf qu’Elie est, en fin de compte, tout sauf un inconnu. Par la force des choses, lui et moi partageons un lien puissant et indestructible. Car sans son intervention, ma vie se serait violemment arrêtée à l’âge de neuf ans.

Je me détache de lui et fais quelques pas en arrière tout en séchant d’un geste vif mes joues humides. « J’ai tellement de questions à te poser… Je ne sais même pas par où commencer. » J’avoue d’un air presque contrit, luttant contre la tempête faisant rage à l’intérieur de moi. Malgré tout, un élément assez important me travaille et je décide de le rayer de la liste sans attendre. « Tu as dit que tu avais décidé de me retrouver en tombant sur les informations ce matin… Comment tu as fait pour avoir mon nom et mon adresse aussi vite ? » Et cette interrogation en amène finalement une autre, tout autant si ce n’est plus surprenante. « Et pour arriver chez moi si tôt aussi… » Je fronce légèrement les sourcils. Son accent américain confirme ce que mes parents m’ont dit à l’époque : que ce petit garçon ne vivait pas à Brisbane et qu’il était là seulement pour les vacances. Et qu’ils ne connaissaient pas son identité – bien que je doute qu’ils m’aient dit la vérité à ce sujet. Ils cherchaient certainement à me protéger, à éviter que je nage trop longtemps dans ce cauchemar éveillé. Il n’en reste pas moins que je ne comprends pas comment Elie a pu décider de retrouver ma trace il y a quelques heures seulement et être déjà sur le pas de ma porte. J’aimerais croire à une explication logique. Il faut qu’il y en ait une.

Parce que si je finis par déceler que quelque chose ne colle pas dans son histoire et qu’il ment, je ne suis pas sûre de survivre à une chute aussi brutale.

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyMer 20 Nov - 11:45


Elinn.
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- Des situations comme celle-là, Elie n’en avait que peu connu, pourtant celle-ci était tellement remplit d’émotion qu’il ne savait pas vraiment comment gérer la chose, du moins concernant la femme se trouvant devant lui. Elie était le genre de type, solitaire qui n’avait pas vraiment l’air de quelqu’un d’émotif, mais pourtant aujourd’hui devant faire face à tellement d’émotion l’envahissant au contact de Quinn. Il venait tout de même de lui balancé des informations concernant ce qu’il avait fait lors de leur seul rencontre il y a de cela une trentaine d’années. En même temps, il ne pouvait pas lui en vouloir d’en demander autant concernant cette histoire, pourtant elle commencer à y croire, du moins pour le moment. Elle prit aussitôt la parole dans un souffle en direction du quarantenaire, « Alors c’est bien toi… ». Et oui c’était bien lui, il ne se considérait pas comme un héros pour ce qu’il avait fait ce jour-là, non il est était au antipode d’en être un, surtout avec ce qu’il était devenu en tant que Seals, mais ce jour-là du moins il avait fait preuve d’héroïsme en prenant la parole pour aider une gosse dans une situation horripilante même si lui en était un, de gosse. En ne prenant pas la parole pour lui répondre, se laissant totalement remplir d’émotion par le regard de cette femme se tenant devant lui, le laissant complètement nu face à tout ce vaste monde émotif, pour venir écouter de nouveau Quinn lui dire, « Merci. Merci de m’avoir sauvé la vie. ». La jolie demoiselle dans une étreinte vint saisir Elie en le serrant fortement en guise de remerciement de lui avoir sauvé la vie, lui sachant que trop peu quoi faire, mis à part la serré à son tour, comme pour confirmer une chose également, même si la réponse était tellement confus dans sa caboche. Restant tout deux planter là comme des piquets de tente en été, ils étaient tout simplement perdue par ce tout remplit d’émotion. L’étreinte venait soudainement de prendre fin, non pas pour le plus grand plaisir d’Elie qui n’est surement pas fan de ce genre d’effluve d’émotion en publique mais avec cette fille, cette blonde il était simplement le vrai Elie, sans carapace venant tout gâcher. La fixant pour se perdre une nouvelle fois dans son regard, pour venir prendre la parole, « ... tout le monde l’aurai fait, pour un gosse… Enfin je l’espère du moins… ». Dit-il sur un ton remplit d’émotion que cela pouvait s’entendre au timbre de sa voix. Elle n’avait surement pas finit de le questionner, ce qui serait normal en soit, non pas que tout le monde pouvait ne pas se procurer le dossier, mais Elie était clairement pas d’Australie, donc normal de sentir qu’il avait un léger accent par rapport à un natif de Brisbane. C’est alors qu’elle reprit la parole, pour venir casser le blanc de quelques minutes qui c’était installer entre les deux, « J’ai tellement de questions à te poser… Je ne sais même pas par où commencer. ». Dit-elle en arborant un air contrit. Les questions aller arriver et cela Elie le savait, il l’avait ressenti juste après le remerciement de cette dernière, en même temps, lui aurait fait la même, c’est un peu trop beau d’arriver comme cela de la sorte surtout après avoir sortie que cela était lié au flash info de ce matin. Lui hochant la tête pour acquiescé du mieux qu’il peut en attendant tout simplement les questions de la blonde, car il s’y était préparer non pas pour bluffer mais comme quelqu’un qui savait pertinemment qu’elle aurait pas mal de question sur lui et sa venue. C’est alors qu’elle prit la parole  sur un ton interrogateur pour venir lui glisser directement et sans détour, « Tu as dit que tu avais décidé de me retrouver en tombant sur les informations ce matin… Comment tu as fait pour avoir mon nom et mon adresse aussi vite ? » En s’arrêtant soudainement pour venir reprendre son enquête, « Et pour arriver chez moi si tôt aussi… ». Voilà le genre de question auquel il s’attendait depuis tout à l’heure, en plus d’être jolie elle était très futée cette fille-là, n’importe qui d’assez bon pouvait avoir lu son dossier, quelqu’un qui sait s’y prendre aurait pu le faire assez facilement en somme. C’est vrai que pour Elie se fût vraiment facile de par ses connaissances en la matière, mais surtout avec ses contacts un peu partout dans le monde, en même temps c’était un marine, un Seal, un très grand marine ayant reçu de multitude de médaille lors de ses missions secrètes. Donc pour lui cela avait était juste simple de retrouver la trace de cette fille, mais tout cela n’est rien si cette dernière ne le croyait pas. Se passant la main sur le visage comme pour reprendre du poil de la bête, une rage d’émotion le submergeant à l’intérieur, lui avait l’habitude de la pression, de la peur, il savait géré tout cela mais pourquoi devant cette femme, il était comme incapable de reprendre le contrôle sur lui. Cela lui était tellement inconnu de réagir comme cela, non pas qu’il se trouver faible mais cela l’exaspéré de ne pas reprendre le contrôle sur tout ça.

- La fixant pour enfin venir lui répondre sur un ton sérieux, en reprenant une bonne respiration, pour venir lui dire, « C’est plutôt long comme histoire… Pour ce qui est d’avoir ton nom et ton adresse, cela va de pair en fait, car si j’ai ton nom, j’aurai également ton adresse… ». Dit-il en s’arrêtant un instant pour reprendre ensuite en expirant légèrement, « Je suis un ancien Navy Seals… Du coup j’ai des contacts partout au sein des marines, donc il m’a fallu simplement appeler un ami en lui disant de fouiller en ayant la date et le lieu de ton enlèvement. Le tout sans qu'il ne pose de question... ». C’était clairement la vérité et surtout que cela se voyait aisément qu’il avait un corps, une allure rappelant légitimement un marine ou un militaire. Cela devait être si soudain pour Quinn, en même temps pour qui cela ne le serait pas ? Surement personne en vrai. Elle n’avait surement pas envisagé qu’un jour, le jeune garçon se retrouverait devant elle comme ça et qu’il serait devenu un marine enfin anciennement. Rétorquant de nouveau en arborant un léger rictus pour venir lui dire, « Et pour mon arrivée si tôt… Je ne vais pas te mentir, j’ai un tantinet dépassé la vitesse règlementaire… ». Relâchant un léger rire pour venir se perdre encore dans les yeux et le visage de cette dernière. Elle devait avoir tellement de question en elle, sur lui, sur tout plein de chose en vérité. Ils auraient tout le temps d’en parler si elle était prête à le faire bien évidemment. Reprenant une légère respiration pour venir lui dire une nouvelle fois sur un ton sérieux, « Euh… si tu te poses la question sur le pourquoi je suis ici, à Brisbane. Je te le dis maintenant pour te rassurer, je ne suis pas venu des états-unis à ici dans la journée, en vrai j’habite ici depuis deux ans, après ma dernière mission au sein des Seals, j’ai décidé de venir m’installer ici pour ma fille. J’ai une fille et une ex compagne qui se sont installer ici, je n’ai jamais été un bon père pour elle, alors je me suis dit une fois ma carrière terminer… Pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose de bien et de me rapprocher de ma fille… ». Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui avait dit tout cela, en même temps depuis tout à l’heure il était assez perdu le bougre, trop d’émotions le submergeant de part et d’autre de son corps. Il n’a jamais été fait pour être papa Elie, du moins jusqu’à ce qu’il en prenne conscience il y a peu, même si sa gamine lui faisait payer à la moindre occasion ses choix la concernant elle et sa mère, Elie faisait tout de même de réel effort pour changer, pour devenir meilleur envers sa gosse et être enfin un père digne de ce nom. Cela serait surement un long chemin remplit d’embuche, il les traverserait chacune pour devenir un homme meilleur, en effaçant tout ce qu’il avait pu faire de mal dans sa vie. Regardant un peu partout pour revenir soudainement à Quinn pour reprendre la parole, « Je ne sais pas si y a que moi qui ressent ça… Mais j’ai comme une impression d’avoir, de ressentir quelque chose, un lien entre nous, une connexion… Ahhh je suis tellement mauvais sur ce sujet… Je ne veux pas t’embêter avec tout ça… Surtout si ce n’est que divagation… ».

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyJeu 21 Nov - 19:14


Je veux croire moi aussi que si quelqu’un d’autre m’avait trouvée, on m’aurait sauvée quand même. Surtout que, comme le souligne si bien cet homme que je suis en train de serrer dans mes bras, je n’étais qu’une gosse à l’époque. Un adulte m’aurait aidée, certainement. Mais un autre enfant ? Un adolescent ? Il aurait pu avoir peur. Assez pour choisir de garder le secret sur la vision dérangeante d’une petite fille enchaînée dans un sous-sol obscur. Elie, malgré son âge peu avancé, n’avait pas hésité une seule seconde, bien au contraire. Sur le moment, j’avais été incapable de comprendre son geste, mais aujourd’hui je le sais. Il ne s’était pas contenté de me sortir de là. Il avait pris soin de m’apporter son soutien juste avant. Cette main, posée contre la vitre crasseuse, n’avait pas servi à mieux voir, non. Elle était sa façon à lui de me dire « Je te vois. Ne t’inquiète pas. Tout va s’arranger, je te le promets. » Et pour cela en particulier, je ne peux m’empêcher de l’étreindre un peu plus fort encore.

Puis, on s’éloigne l’un de l’autre et nos regards se croisent à nouveau. L’émotion nous submerge toujours, au point de laisser passer une poignée de secondes de silence. Intérieurement, je suis en train de me battre avec les questions, les pensées qui se bousculent dans ma tête. Ma raison refait peu à peu surface et, bien que je reste déstabilisée par ces retrouvailles inattendues, je ne peux ignorer l’incertitude qui me ronge. D’accord, Elie est forcément celui qu’il prétend être. Autrement, comment expliquer ces détails qu’il a été capable de me donner ? Malheureusement pour moi, cela ne veut pas dire que ses intentions sont bonnes pour autant. Surtout quand on réalise qu’il n’a eu besoin que de quelques heures pour décider de retrouver ma trace, obtenir mon nom et adresse, et débarquer dans ma cour. N’est-il pas supposé vivre aux USA, comme le suppose l’accent américain que je détecte ? J’ai beau me sentir coupable de remettre sa parole en doute, je préfère jouer cartes sur table dès le début. Et s’il a, comme je le souhaite vraiment, des explications crédibles à me donner, alors on pourra mettre cette histoire de côté et aller de l’avant.

Je l’écoute sans l’interrompre. « Je suis un ancien Navy Seals… Du coup j’ai des contacts partout au sein des marines, donc il m’a fallu simplement appeler un ami en lui disant de fouiller en ayant la date et le lieu de ton enlèvement. Le tout sans qu'il ne pose de question... » Je hoche la tête, satisfaite. Cela fait sens pour un ancien marine d’être en mesure d’obtenir ce genre de choses sans difficulté. Je peine à cacher mon étonnement, impressionnée de me retrouver face à l’un des rares agents des forces spéciales américaines (même s’il semble avoir changé de voie). « Et pour mon arrivée si tôt… Je ne vais pas te mentir, j’ai un tantinet dépassé la vitesse règlementaire… » J’esquisse un sourire amusé. Je ne suis pas mécontente de voir qu’il a un certain sens de d’humour. Surtout que s’il peut plaisanter là-dessus, c’est que mon petit interrogatoire ne lui pose aucun problème. Je m’attends donc à ce qu’il y ait une logique à cette venue des plus rapides. J’apprends qu’il est à Brisbane depuis deux ans et c’est un coup au cœur. Si seulement je n’avais pas écouté mes incertitudes, si seulement j’avais essayé de le retrouver, moi aussi… Je n’ai pas l’occasion de réagir : Elie mentionne sa fille, qui est la vraie raison de son emménagement en Australie. Il semble se reprocher de ne pas avoir été un bon père et fait désormais de son mieux pour devenir meilleur. « Je comprends. Elle a de la chance de t’avoir. Je ne sais rien de toi, ni de ta fille... Mais peu importe le passé, aujourd’hui tu choisis jour après jour de vivre ici pour elle. Et si ce n’est pas une preuve d’amour, je ne sais pas ce qui peut l’être. »

Elie laisse son attention dériver vers les alentours un instant avant de la ramener à moi. Je le vois encore troublé. Je crois qu’il hésite à me dire quelque chose, alors je tente de l’encourager d’un simple regard. « Je ne sais pas si y a que moi qui ressent ça… Mais j’ai comme une impression d’avoir, de ressentir quelque chose, un lien entre nous, une connexion… Ahhh je suis tellement mauvais sur ce sujet… Je ne veux pas t’embêter avec tout ça… Surtout si ce n’est que divagation… » Il secoue la tête en se passant une main derrière la nuque, sans doute en train de regretter ce qu’il vient de m’avouer. Mais je le rassure aussitôt. Parce qu’en plus de comprendre ce qu’il ressent, je le partage. « C’est pas qu’une divagation. » Je suis un peu embarrassée par la situation, moi aussi. Ce qui nous lie est tellement… inédit. Comment sommes-nous supposés nous comporter l’un envers l’autre quand on sait ce qu’on a vécu ? Il n’y a pas de mode d’emploi pour une relation aussi étrange. Et aussi forte. Je réalise soudain que je le fixe un peu trop intensément, comme s’il m’est encore compliqué de croire qu’il se tient bien là, juste devant moi.

Je me détourne un peu, et profite de quelques secondes de silence pour reprendre contenance. « Et si on commençait par le début, qu’est-ce que tu en penses ? » Je demande, plus sûre de moi. Je fais un signe en direction de la maison. « Entre. On a presque trente ans à rattraper… Et je n’ai pas envie de perdre une minute de plus. » J’admets dans un souffle. Maintenant qu’Elie est avec moi, je veux tout savoir sur lui. Envolés les doutes ! Je veux apprendre à connaître l’homme que ce petit garçon est devenu. Je précède Elie et en passant devant Alpha, le gratifie d’une caresse pour lui signifier qu’il peut se détendre. En arrivant dans la grande pièce de vie dotée d’une immense ouverture donnant à la fois sur le jardin et sur l’océan en contrebas, je me retourne pour faire face à mon invité du jour. « Je peux te servir quelque chose ? Une bière ? Un café ? » Je vois que le regard d’Elie s’est laissé happer par une photo sur le manteau de la cheminée. Un homme a le bras autour de mes épaules en un geste protecteur, et je suis posée contre lui, plus heureuse que jamais. « C’est Miles. » Je commence par lui dire en me rapprochant. Mais ma voix se fait plus nostalgique lorsque j’ajoute. « Il aurait vraiment aimé faire ta connaissance. Parce que sans toi, il aurait été obligé de grandir sans sa petite sœur… » Et maintenant, c’est sa petite sœur qui doit apprendre à vieillir sans lui... Comme je ne veux pas laisser la tristesse m’envahir, je me sers de ce sujet pour rebondir. « Et toi ? Tu as des frères ? Des sœurs ? »

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptySam 23 Nov - 17:42


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-  Dans la vie on fait combien de rencontre capable de bouleverser une vie, hein ? Surement bien trop peu et quand on s’appelle Elie, cela ne devait même pas arriver, non pas qu’il ne le méritait pas ce grand brun ténébreux. Mais quand on y regarde de plus près, peut-être qu’au fond de lui, c’était enfin arriver pour qu'il reprenne goût à la vie, du moins sentimentalement parlant. Bien qu’il avait réussi une chose dans sa life, qui n’était autre que son enfant, sa fille, ce petit monstre s’en prenant sans cesse à son paternel, pour une bien bonne raison d’ailleurs. Il ne lui en voulait pas en vrai, il le méritait tellement après ce qu’il avait pu leurs faire à toutes les deux (mère et fille), puis ce qu’il avait fait au sein des seals, pour lui il ne méritait rien de plus dans sa vie. Pourtant, suite à une action de bravoure étant enfant, trente ans plus tard il se retrouvait devant une femme, une charmante personne qu’il avait sauvé, une personne qui avait une vision de lui, non pas comme certains le voyait, non pas non plus comme lui-même se voyait. Un simple regard d’elle pouvait venir lui transpercé directement sa carapace qu’il avait installé il y a de cela tellement longtemps. Comment arriver-t-elle à faire cela ? Il n’en savait rien à ce propos, tout ce qu’il savait c’était qu’il ressentait d’étranges sentiments pour cette fille qu’il ne connaissait à peine. N’espérant qu’une chose au simple contact de son regard dans le sien, c’était qu’au fond, peut-être qu’elle ressentirait ne serait-ce que l’once de la même chose dans son cœur, tout comme lui le ressentait rien que d’y penser cela le troublé énormément. Elie venait de passer l’interrogatoire de la belle blonde, surement avec brio car il n’était pas ce genre d’homme à venir mentir à propos d’un sujet aussi énorme, même si elle ne le connaissait pas encore très bien, un simple regard pouvait suffire à en déduire. Elle prit la parole pour venir placer en réponse à l’intervention verbale d’Elie d’il y a quelques seconde, « Je comprends. Elle a de la chance de t’avoir. Je ne sais rien de toi, ni de ta fille... Mais peu importe le passé, aujourd’hui tu choisis jour après jour de vivre ici pour elle. Et si ce n’est pas une preuve d’amour, je ne sais pas ce qui peut l’être. ». Dit-elle avec sincérité sans l’once d’un jugement envers le passé d’Elie, qui pour le commun des mortelles était surement un mauvais père. Elle, elle s’en foutait de tout ça en laissant tout simplement le bénéfice du doute. Elie la fixant pour venir se perdre dans son intense regard, bien que le laissant troublé sentimentalement, il vint hocher la tête en guise de réponse, en guise remerciement à ce qu’elle venait de lui dire, de lui répondre avec sincérité, lui arborant un sourire léger par la même occasion pour masquer le fait qu’il ne savait pas comment lui répondre après de tel propos élogieux sur lui. Quelques regards aux alentours pour subitement prendre la parole en direction de Quinn, pour lui divulguer des mots bien sincères, des mots fort, des mots sortant de son cœur de pierre pour ne serait-ce que lui montrer qu’il ressentait surement un lien entre eux deux, et ça depuis fort longtemps, mais c’est sentiments venait d’atteindre son paroxysme depuis qu’il était en face d’elle, de son regard, de son doux visage. Elie avait une telle pression, tellement inhabituel pour lui, ne savant pas du tout gérer ce genre de chose car cela n’était absolument pas son lot quotidien. Même si il aimait intensément sa gamine, il ne savait pas le montrer, il ne savait pas comment réagir aux émotions le submergeant. Alors si en plus de tous ces efforts, cette fille, cette Quinn venait lui dire que cela était bien une divagation comme il le suggérer il y a quelques secondes, cela pouvait surement lui faire un mal fou déjà qu’il n’était pas à l’aise avec tout ça. Les secondes était en réalité des heures, en attendant cette réponse. Le cœur d’Elie battant à la chamade impatient mais également hésitant à le savoir au fond de lui, c’est alors que Quinn prit soudainement la parole en étant un tantinet embarrassé mais partageant également ce qu’il ressentait, « C’est pas qu’une divagation. ». Écoutant cela en relâchant un soupir de soulagement.

- En même temps, comment les deux pouvaient-ils géré une situation aussi rocambolesque ? Il n’y avait surement pas de mode d’emploi pour une rencontre attendu par l’un et l’autre qui date de plus de trente ans non ? Si jamais c’était le cas, ils en auraient surement besoin tous les deux, mais pour l’heure il fallait faire avec ce qu’ils avaient en poche. Quelques seconde plus tard, elle reprit la parole pour venir placer quelques mots, « Et si on commençait par le début, qu’est-ce que tu en penses ? ». Dit-elle en faisant signe à Elie de rentrer dans la maison pour reprendre aussitôt la parole en direction du brun, « Entre. On a presque trente ans à rattraper… Et je n’ai pas envie de perdre une minute de plus ». Dit-elle, tandis qu’Elie la suivait en hochant la tête en guise réponse ne savant pas trop quoi y répondre, il n’était pas timide mais cette situation le troubler sentimentalement un peu trop. Elle prenait l’initiative de le faire pénétrer chez elle, c’était surement qu’elle lui faisait confiance, du moins assez pour le laisser rentrer chez elle, c’était un très bon départ pour cette relation plus qu’étrange. Une fois à l’intérieur de la grande demeure de Quinn qui avait très bon gout pour l’aménagement et la décoration de sa maison, passant subitement devant le molosse qui devait garder fièrement la maison ainsi que sa propriétaire. Le chien, dévisageant du regard le grand brun, comme pour venir lui dire qu’il était là, qu’il garderait cette maison et cette femme, malheureusement pour lui, Elie n’avait pas l’intention d’en découdre avec lui, le fixant pour venir se faire sentir le dos de sa main sans le caresser pour reprendre le chemin en suivant Quinn. La vue de la pièce principale de vie était juste à tomber, quand bien la villa d’Elie était magique à ses yeux, cette demeure avait une vue à couper le souffle, en donnant naissance à un spot visuellement paradisiaque. Elie ne s’attardant pas sur la vue que lui offrait cette maison pour se perdre une nouvelle fois dans le regard de la propriétaire venant de nouveau prendre la parole, « Je peux te servir quelque chose ? Une bière ? Un café ? ». Tandis que le regard d’Elie venait de se perdre sur une  photo d’un type ressemblant étrangement à Quinn, ayant le bras autour d’elle, surement de la famille à coup dur. Elie prit la parole tout en étant obnubilé par ladite photo pour répondre ses quelques mots, « Euh… Je veux bien une bière ! Merci. ». Vu le niveau d’alerte rouge de la jauge émotionnelle d’Elie, il lui fallait bien boire une petite bière afin de le calmer un tant soit peu pour venir plus tard faire connaissance avec la charmante Quinn. Elle, se rapprochant de lui qui avait toujours le regard sur ladite photo, pour venir se rapprocher encore un peu plus et venir lui glisser, « C’est Miles. ». Une fois bien au niveau d’Elie elle reprit la parole sur un ton beaucoup plus nostalgique, ce qui voulait surement dire que ce Miles était surement… « Il aurait vraiment aimé faire ta connaissance. Parce que sans toi, il aurait été obligé de grandir sans sa petite sœur… ». Dit-elle sur un ton remplis d’émotion, en même temps il n’était plus là et cela se comprenait, Elie aurait surement apprécié le rencontrer également, en se retournant vers elle pour poser délicatement sa main sur son épaule, pour venir de suite lui dire sur un ton gentillet, « J’espère vraiment croire qu’il m’aurait apprécié ! Je suis navré pour ton frère… si jamais un jour tu veux m’en parler, je suis là ! Enfin je préfère croire qu'il préférè être où il est plutôt que tu sois à sa place, cela se voit sur la photo qu'il tenait énormément à toi ! J'aimerais qu'un jour, ma fille m'aime tout autant... ». Dit-il en la fixant du regard, en relâchant sa main de son épaule pour la remettre le long de son corps pour venir ensuite poser son regard un peu partout dans la pièce comme pour l’analyser. Les vieilles habitudes ont la vie dure avec Elie, étant marine, un Seals, il avait toujours cette habitude d’analyser les nouveaux lieux pour repérer chaque sorties. Mais comme pour rebondir pour ne pas se laisser s’envahir par de triste pensés au sujet de son défunt frère elle reprit la parole pour changer totalement de sujet, « Et toi ? Tu as des frères ? Des sœurs ? ». Ah ce sujet n’était pas non plus un sujet qu’apprécié le brun, n’ayant plus du tout de famille, étant fils unique, orphelin à 19 ans quand ses parents trouvèrent la mort dans un accident terrible d’avion. Il n’avait que sa gamine pour pouvoir parler un tantinet de famille. Bref, il ne se laisser jamais démonter par ce sujet, car au fond c’était la triste réalité de la vie de voir les personnes qui nous sont chères s’en aller, se perdant dans son regard pour venir lui glisser sur un ton sérieux, « Euh ! Je suis fils unique… "j’étais" je devrais dire. Mes parents sont morts quand j’avais dix-neuf ans dans un accident d’avion, peu après j’ai pris les armes dans les marines comme mon paternel le voulait et ne sachant pas faire autre chose que ça, d’où mon enrôlement en tant que marine. Enfin c’est une très longue histoire. Sinon toi ? Des enfants ? Un petit-ami ? Des parents qui sont ici ? ». Dit-il en étant un peu curieux d’en apprendre d’avantage sur Quinn, pour une fois que ce type voulait en savoir sur quelqu’un, fallait surement marquer ce jour sur le calendrier d’une croix blanche. Néanmoins cela resté surtout sur le fait qu’il s’intéresser énormément par la charmante demoiselle se tenant face à lui.

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyDim 1 Déc - 9:27


J’ai conscience que me dire tout ça doit demander beaucoup d’efforts à Elie. Sans le connaître – en me basant simplement sur le peu que je sais, je ne crois pas me tromper en imaginant qu’il n’est pas du genre à s’épancher sur ses sentiments. Pourtant, en dépit du fait que l’on vient de se rencontrer, il se jette à l’eau avec moi. Et la seule réponse qu’il reçoit de ma part tient en moins de dix mots. J’aurais pu en dire davantage. Ne pas me contenter de confirmer qu’on a bien le même ressenti l’un envers l’autre. J’aurais pu lui avouer à mon tour que croiser son regard faisait naître en moi quelque chose d’inédit, d’inexplicable. Comme si une connexion s’était établie ce jour-là, trente ans plus tôt. Une connexion que ni le temps ni la distance n’avaient su briser. Oui, j’aurais pu. Mais parce que chaque lumière apporte aussi son lot de ténèbres, il n’y a pas que du positif à cette histoire. Car cette émotion nouvelle, en plus de me mettre dans l’embarras vis-à-vis de l’homme qui me fait face, m’effraie réellement. Elle me donne l’impression de perdre le contrôle. Et je ne perds jamais le contrôle. Que ce soit avec mes amis proches ou même ma nièce, peu importe la situation, je suis toujours maîtresse de mes mots et de mes gestes. Aujourd’hui est une immense exception à cette règle. Pour résumer aussi simplement que possible, Elie a débarqué dans ma vie bien rangée pour y mettre une pagaille à laquelle j’étais loin de m’attendre. Et tout ça en à peine quelques minutes.

Je décide alors de me recentrer autant que possible. Peu importe ce qui nous lie, il faut commencer par le commencement. Je mets de côté toutes ces émotions étranges que m’inspire sa présence et entreprends de l’inviter à entrer. J’imagine qu’en évoquant d’autres sujets que nous, que ce qui a provoqué notre rencontre, l’embarras laissera la place à autre chose de plus supportable. Sans compter que j’ai vraiment très envie d’apprendre à le connaître. « Euh… Je veux bien une bière ! Merci. » Je hoche la tête, rejoins la cuisine et récupère deux bières blanches avant de les décapsuler. Arrivée à hauteur d’Elie, je lui en tends une tout en lui expliquant qui est la personne à mes côtés sur la photo. Je fais de mon mieux pour cacher les trémolos dans ma voix. Comprenant que Miles n’est plus de ce monde, il me propose une oreille attentive en cas de besoin. J’acquiesce avec un petit sourire reconnaissant. Autant pour sa proposition que pour la main chaleureuse qu’il pose sur mon épaule. Et décidément, je sais que rien ne va plus dans l’univers de Quinn Callahan. Bon sang mais depuis quand je laisse un inconnu m’approcher autant ? Et pourquoi je ne ressens pas l’envie de reculer pour me dégager gentiment ? Elie ne semble pas percevoir mon trouble, occupé à songer à sa fille. Et les mots qu’il prononce ensuite me blessent plus que de raison. Je ne devrais pas être si touchée par la relation conflictuelle qu’il entretient avec la chair de sa chair. Mais sans pouvoir l’expliquer – encore un mystère, mais je ne suis plus à ça près, je me sens concernée. « Je crois que tu es en bonne voie. » J’affirme d’un ton rassurant, faisant référence à son changement de vie, de pays, juste pour se rapprocher d’elle. J’aurais pu en dire plus, mais je ne connais pas assez la situation pour ça. Et mentir, même dans le but de remonter le moral, n’est pas mon genre. Ça n’apporte rien à personne non plus.

Je demande à Elie s’il a lui-même des frères et des sœurs, afin d’en savoir davantage sur sa propre famille. « Euh ! Je suis fils unique… "j’étais" je devrais dire. Mes parents sont morts quand j’avais dix-neuf ans dans un accident d’avion, peu après j’ai pris les armes dans les marines comme mon paternel le voulait et ne sachant pas faire autre chose que ça, d’où mon enrôlement en tant que marine. Enfin c’est une très longue histoire. » Je tente de dissimuler ma peine – car c’est une chose que je déteste voir sur le visage des autres quand il s’agit de mon propre frère, mais les mots sortent malgré tout. « Je suis désolée. » Mon ton est sincère, mais il n’y a aucune pitié dans ma voix. Bien que ce soit terrible de perdre ses parents en étant à peine adulte, il n’existe, à mon sens tout du moins, aucune échelle de la douleur. « Ça a dû être une période difficile. »
Elie ne tarde pas à me renvoyer l’ascenseur. « Sinon toi ? Des enfants ? Un petit-ami ? Des parents qui sont ici ? » Malgré les réponses pas toujours heureuses que ses nombreuses questions impliquent, je ne peux retenir un petit rire amusé. « Pas tout à la fois, ou tu ne repartiras pas d’ici avant l’année prochaine ! » Je reprends juste un peu de sérieux lorsque je lui explique dans les grandes lignes, non sans avoir bu une gorgée de bière avant. « Mes parents vivent aux Etats-Unis, à Las Vegas. Pour ce qui est de mes enfants, tu en as déjà croisé un. » Je fais un signe de tête désignant Alpha, couché sur le tapis du salon. « Quant à la seconde – plus petite mais tout aussi poilue – disons que tu l’apercevras si tu as de la chance. Elle est un peu plus… sauvage. » Mais les yeux d’Elie sont maintenant posés sur l’épais sac à dos affublé de stickers en tous genre laissé dans l’entrée. Pour un ancien marine, à fortiori agent spécial et papa, il n’était pas difficile de deviner qu’un ou une ado vivait son mon toit. Je soupire et mes traits s’assombrissent. « Mon frère Miles et ma belle-sœur vivaient à Las Vegas aussi. Ils ont eu un accident de voiture. Il y a deux mois jour pour jour, en réalité. Depuis, ma nièce Destiny habite avec moi. J’en suis la tutrice légale. » Anticipant l’interrogation qui allait certainement suivre, j’ajoute. « Elle n’est pas là, elle est sortie avec des amis. »

Nous avons chacun notre façon de gérer le deuil et les dates qui laissent une marque indélébile dans notre cœur. Ma nièce avait préféré quitter la maison, et je pouvais la comprendre. Je suis le rappel constant de ce qu’elle a perdu. L’inverse étant vrai aussi. Alors, nous avons décidé de passer cette journée chacune de notre côté : Destiny en compagnie de ses nouveaux amis, et moi en compagnie des miens. Et depuis ce matin, musique à fond et ustensiles de cuisine étalés partout, j’agis comme si de rien n’était. Comme si je vivais la meilleure journée de toute mon existence. Porter ce masque adoucissait ma peine, au moins pour un moment. Je n’en demandais pas plus.
Mais pour que ce masque tienne, il faut que je le garde en permanence. Je ne dois plus parler des choses qui font mal. Alors cette fois, c’est la table joliment dressée pour trois, juste dehors, que je montre à Elie d’un geste de la main. « J’attends deux amis pour le déjeuner. Enfin, pour être honnête, mon meilleur ami et sa nouvelle copine que je ne connais pas encore. » Je relève des yeux malicieux vers le grand brun qui me fait face. « Tu crois que ce serait une bonne occasion pour que je lui présente quelqu’un, moi aussi ? » Mais à voix haute, ce qui était censé être une simple invitation à se joindre à nous devient un sous-entendu bien différent. Mes joues rosissent alors que je réalise l’étendue des dégâts. « Enfin je veux dire… Evidemment, pas dans les mêmes circonstances… Arghhh, c’est pas du tout sorti comme je l’imaginais. » J’avoue en me pinçant l’arête du nez. « Désolée. » Je lâche un rire embarrassé, mais j’essaie de ne pas me laisser démonter. « Bref. Je me dis juste que maintenant que tu es là, puisqu’on a beaucoup de choses à se raconter, si tu n’es pas pressé… Mais je ne te force à rien, je comprendrais si tu préférais remettre ça à plus tard. » Et hop, une nouvelle gorgée de bière, juste pour me forcer à me taire. Je me suis déjà assez ridiculisée comme ça.

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyJeu 5 Déc - 17:32


Elinn.
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- Comment une simple rencontre pouvait mettre à mal un type du gabarit d’Elie. Ce mec est un roc, un ancien Seals capable de survivre dans divers monde hostile, capable d’encaisser quasiment tout ce qu’un être humain est capable d’encaisser. Pourtant le voilà devant une femme, une jolie blonde mettant à mal son cœur de pierre. Ce dernier avait fermé ses portes il y a de cela plusieurs décennies, pourtant aujourd’hui, à cet instant présent, devant elle, il s’était remis à battre à la chamade. Une vague de sentiments, d’émotions le submerger de toute part de son corps, ne comprenant à peine la moitié, ce n’était pas dans ses habitudes à lui de géré tout ce flot émotif l’envahissant. Il savait gérer la pagaille le beau brun, mais quand était-il pour la blonde se tenant devant lui ? Avait-il réfléchît avant de venir la voir ? Non il ne l’avait pas fait ! Il ne savait même pas pourquoi il avait pris la peine de faire ses recherches, de venir face à elle. C’était comme instinctif pour lui d’être venu jusqu’à elle, comme il l’avait fait pour sa fille, l’autre chose de bien qu’il avait fait dans sa vie. Surement qu’intentionnellement il s’était rendu vers Quinn pour voir ce qu’il avait accomplie, du moins, il lui avait sauvé la vie et elle s’en était faite une vie agréable aux premiers abords. Elie se laisser tout simplement transporter dans le regard magnifique de Quinn, son cœur fonder à vue d’œil malgré sa surprise de s’ouvrir à chaque dialogue avec cette dernière, ayant tout de même la peur au fond de lui qu’elle s’en éloigne après en apprendre plus sur lui. Bien-sûr il n’était pas question pour lui de lui mentir, de faire le bonimenteur ne lui servirait à rien. Si elle devait apprendre des choses sur lui, cela sortirait de sa bouche et pas de celle d’une tierce personne.

- Cette fille était d’une grande gentillesse envers cet inconnue qu’elle venait de retrouver, elle savait peu de chose sur lui, elle savait maintenant qu’il avait une fille. Une relation père-fille pas des plus satisfaisante qui soit pour lui, même si il l’aimait plus que tout, il s’en était rendu tellement tard qu’il avait fait tellement de mal à cette dernière qu’elle s’en prenait sans cesse pour le faire payer de cet affront qu’elle avait dû endurer durant tant d’années. Il ne pouvait pas la blâmer pour cela au fond, il le savait très bien, qu’il le méritait, et ne s’en cacher pas quand il prenait la parole en parlant de sa gosse. En tous les cas les mots employés par Elie on vraiment l’air de la touché ce qui faisait chaud dans son petit cœur meurtrie, car elle ne le jugé absolument pas, elle était tout simplement elle-même sans artifice. « Je crois que tu es en bonne voie. ». Affirme-t-elle d’un ton rassurant tandis que le Seals fit un hochement de tête en direction de la belle blonde en guise de réponse. C’est alors que le dialogue bifurque sur un autre point, si Elie avait des frères et sœurs. Malheureusement pour lui il n’en avait pas, cela était quelque chose qu’il aurait absolument aimé avoir pour ne pas se sentir si seul face à son maudit père, qui s’en prenait sans cesse à lui étant gosse et ce jusqu’à sa mort. En parlant de son paternel, même à l’heure d’aujourd’hui, il ne ressentait que haine envers ce dernier, qui avait de lui ce qu’il est aujourd’hui, un type froid, distant et surement incapable de montrer quelconque sentiment envers quelqu’un de peur de paraitre faible. Quin prit la parole une fois la réponse d’Elie en arborant un ton sincère mais sans l’once d’une pitié envers le drame qu’il avait subi étant un jeune homme. « Je suis désolée. Ça a dû être une période difficile. ». Elle n’avait pas tort concernant les moments difficile de cette période, du moins pas entièrement car en réalité il n’y avait que pour sa mère qu’il avait pleuré, non pas pour son paternel qu’il détester au plus haut point. L’amour qu’il porter à sa mère était sans appel, il l’aimait vraiment, elle était souvent celle barrant la route de l’insoutenable pression mit par son père sur son enfant.

- Elie se perdant dans le regard de cette blonde se tenant devant lui pour venir lui glisser quelques mots, « Merci… c’est moche de dire cela mais c’est la perte de ma mère qui m’a fait réellement un mal de chien ! ». Dit-il sur un ton tremblant d’émotion lorsqu’il prit la parole au sujet de sa mère qui était surement la seule personne qu’il ait vraiment aimé. En même temps son paternel passer le plus clair de son temps à faire de son fils une arme pour les marines, l’entrainant sans cesse et le tout saupoudré de tout un tas de rabaissement verbale en faveur de ce pauvre gosse qui n’avait jamais rien demander à qui que ce soit, chose qui l’avait rendu un peu insensible à certaine émotion. Le jour où grâce à lui, cette fille se tenant devant lui, sauver par son intervention n’était même pas une fierté aux yeux de ce type. Qui limite en voulait à son fils d’avoir agi en étant partie de la maison familiale, en lui désobéissant, qui jugé que ce n’était pas propre à un marine de désobéir à un ordre. Pourtant ce père qu’il n’aimait pas, il l’était devenue à proprement parler, même s’il n’a jamais rabaissé sa fille, il l’avait abandonné en partant s’exiler chez les seals. Quinn reprit la parole après ce petit laps de temps où Elie avait pris la parole chose qu’il ne fait surement pas aisément, « Pas tout à la fois, ou tu ne repartiras pas d’ici avant l’année prochaine ! ». Dit-elle en reprenant son sérieux et en buvant une main pour reprendre gorger du breuvage alcoolisé qu’elle tenait fermement dans ses la parole en direction d’Elie. « Mes parents vivent aux États-Unis, à Las Vegas. Pour ce qui est de mes enfants, tu en as déjà croisé un. ». Dit-elle en faisant un signe de tête pour lui faire voir Alpha, son chien. Elle reprit aussitôt la parole, « Quant à la seconde – plus petite mais tout aussi poilue – disons que tu l’apercevras si tu as de la chance. Elle est un peu plus… sauvage. ». La fixant avec un léger rictus, s’abreuvant de ses mots, de son sourire, de son regard en oubliant presque qu’il avait une bière dans la main pour s’en abreuver. Il buvait tout simplement les mots de la magnifique blonde, sans se soucier du reste. S’arrêtant un instant pour venir lui répondre sur un ton jovial, « Peut-être que ça ne me fait rien de rester ici jusqu’à l’année prochaine… ». Dit-il en lui souriant pour venir reprendre aussitôt la suite de sa réponse, « Ça te fait une occasion d’aller à Vegas de temps à autre, c’est plutôt cool. Bah écoute tu possèdes de très jolie enfants, je pense qu’Alpha à tes yeux. [Riant légèrement à sa propre bêtise]. Hâte de voir la petite sauvage alors, j’ai tout mon temps… ». Dit-il en se perdant sur l’épais sac à dos affublé de stickers trainant dans l’entrée. Elle venait de lui dire qu’elle n’avait pas d’enfant pourtant ? Légèrement un peu surpris pour venir se retourner vers elle en écoutant son explication qui était plutôt triste pour ainsi dire à entendre. « Mon frère Miles et ma belle-sœur vivaient à Las Vegas aussi. Ils ont eu un accident de voiture. Il y a deux mois jour pour jour, en réalité. Depuis, ma nièce Destiny habite avec moi. J’en suis la tutrice légal. ». Dit-elle en ajoutant pour venir anticiper la futur question qu’Elie avait sur le bord des lèvres, «  Elle n’est pas là, elle est sortie avec des amis. ». Ajoute-t-elle.

- La fixant pour venir boire une gorger de sa bière qu’il tenait fermement pour venir aussitôt lui répondre, « D’accord tout s’explique alors. Ça a dû être difficile pour toutes les deux... Au moins la petite à sa charmante tante pour l’aider à surmonter cela. Et toi tu l'a elle ! ». Dit-il en se restreignant un tantinet pour ne pas trop lui faire rappeler ce cauchemar, même si elle devait surement y penser tous les jours vu que c’était tout récent. Quelques secondes après tout cela, Quinn prit une autre direction pour ne pas se rappeler que les mauvais côtés de la vie, mais aussi les bons côtés, présent et futur. En lui montrant le dehors où une jolie table était dressée pour recevoir des amis, en lançant sa main vers l’endroit à regarder. « J’attends deux amis pour le déjeuner. Enfin, pour être honnête, mon meilleur ami et sa nouvelle copine que je ne connais pas encore. ». Dit-elle en le fixant des yeux d’un regard remplit de malice pour venir rétorquer de nouveau, « Tu crois que ce serait une bonne occasion pour que je lui présente quelqu’un, moi aussi ? ». En entendant cela, le cœur de pierre d’Elie se mit à battre soudainement à la chamade, était-ce une proposition de la part de cette jolie blonde. Il lutter intérieurement pour ne pas laisser transparaitre sa surprise ainsi que sa gêne. Quant à Quinn qui venait de faire apparaitre des joues légèrement roses à la suite de sa proposition, surement tout aussi gêné que son comparse se tenant stoïquement devant-elle. Elle reprit sans laisser l’once d’une réponse sortir de la bouche d’Elie, « Enfin je veux dire… Évidemment, pas dans les mêmes circonstances… Arghhh, ce n’est pas du tout sorti comme je l’imaginais. » Avoue-t-elle en se pinçant l’arête du nez. « Désolée. ». Elie laissant s’échapper un léger ricanement en l’écoutant s’excuser, elle n’avait rien dit de mal, c’était plutôt très flatteur pour lui. Buvant une gorgée de bière pour venir l’écouter une dernière fois lui dire, « Bref. Je me dis juste que maintenant que tu es là, puisqu’on a beaucoup de choses à se raconter, si tu n’es pas pressé… Mais je ne te force à rien, je comprendrais si tu préférais remettre ça à plus tard. ». Elie reprenant un peu de sa bière afin d’avoir un peu le plus de courage pour venir lui répondre, son cœur battant la chamade pour l’occasion. « Oh pourquoi remettre à plus tard ce que l'on peut faire aujourd'hui... ». Dit-il en arborant un sourire pour revenir finir la suite de sa phrase. « C’est une proposition alléchante je dois bien l'avouer ? Un tantinet soudaine mais alléchante. Tu ne préfères pas me connaitre d’avantage avant de me faire rencontrer tes proches ? ». Dit-il en rigolant, en la taquinant un tantinet pour venir reprendre son dialogue sur un ton joyeux en se perdant dans le regard de la belle blonde. « Avec plaisir que je resterai ici avec toi ! Euh... Enfin avec toi et tes amis bien-sûr… Je ne suis pas prêt à vouloir rentrer dans ma routine quotidienne alors que je suis tellement bien avec toi, ici et maintenant. ». Dit-il sincèrement en regardant Quinn un petit peu gêné par ses dires. Il s’ouvrait légèrement à cette fille, avec une facilité déconcertante, était-elle celle qui ferait qu’il deviendrait enfin une personne meilleure ? Surement, du moins il le pensait au fond de lui. Buvant de nouveau de sa bière pour venir dire, « Euh sinon… Tu veux un coup de main pour mettre mes couverts ? Et cela ne va pas déranger tes amis si… je suis avec vous ? T'en es sûr. ». Dit-il en attendant la réaction de la charmante propriétaire des lieux, celle rendant tout bonnement le cœur de pierre d’Elie à l’état de liquide plus le temps passé en sa compagnie.

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyMer 11 Déc - 21:33


Je ne sais plus quoi penser. Je me sens perdue entre la Quinn que je connais depuis toujours (maître de ses mots et de ses gestes, capable de gérer ses émotions, amicale mais néanmoins réservée avec les étrangers), et cette nouvelle Quinn dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Du moins, pas avant que ce grand brun au regard profond ne sonne à ma porte. Le contrôle m’échappe seconde après seconde et je reste impuissante. Spectatrice de mon propre corps. Une part de moi, qui n’est autre que la raison, me somme de rester prudente. Elle me rappelle que malgré notre court passé commun, l’homme que je viens de laisser entrer chez moi (et d’inviter à déjeuner) n’est autre qu’un inconnu dont j’ignore les réelles intentions. A l’écouter, j’aurais dû rester dehors, voire même le laisser s’en aller, pour me permettre de vérifier que son histoire colle bien – son nom, sa date d’arrivée à Brisbane, sa fille. J’aurais demandé à Jan de rechercher les infos pour moi. Et seulement après, j’aurais recontacté Elie, et accepté de le revoir pour faire plus ample connaissance. Oui, c’est comme ça que les choses se seraient passées si j’avais eu un peu plus de discernement. Un peu plus de sagesse.

Mais la réalité est tout autre. Car alors, comment expliquer que mon instinct m’ait encouragée à faire complètement l’inverse ? Que j’en arrive à perdre mes mots en m’adressant à cet homme que je ne connaissais pas une heure plus tôt encore ? Et que mon cœur batte plus fort à chaque fois que mes yeux plongent dans les siens ? T’es devenue complètement folle. C’est tout. Je l’admets : c’est peut-être le cas. Une douce folie qui me perdra si je réalise avoir eu tort de m’être laissée aller. Mais tant pis. Sans avoir aucune certitude sur le dénouement de cette situation des plus curieuses, je suis prête à courir le risque. Jusque-là, je m’étais refusée à faire le premier pas moi-même et à prendre contact avec lui. De peur qu’il ne veuille pas me rencontrer. Ou qu’il soit différent de ce que j’imaginais. Je réalise aujourd'hui, alors qu’il se trouve à seulement quelques mètres de moi, combien c’était stupide de ma part. Et je suis sûre d’une chose désormais : je veux – non, j’ai besoin – de savoir qui se cache derrière ce jeune garçon qui a eu le courage de me sauver la vie bien des années plus tôt.

Pour l’heure néanmoins, les questions sont tournées vers moi. C’est bien normal. Elie ne peut pas être le seul à se livrer, il faut que cet effort soit partagé. « Peut-être que ça ne me fait rien de rester ici jusqu’à l’année prochaine… » J’ai conscience qu’il plaisante, pourtant cela n’empêche pas mon rythme cardiaque de s’emballer l’espace de quelques secondes. Afin de me reprendre, je me concentre sur mes réponses. C’est avec un rire franc que j’accueille sa plaisanterie sur Alpha et ses yeux. « Il paraît qu’on partage un certain caractère aussi… » J’ajoute sur le même ton. Notre conversation devient plus difficile lorsque j’évoque l’accident qui a coûté la vie à mon frère et ma belle-sœur, expliquant la présence de ma nièce à Brisbane. Les mots d’Elie sont justes, et ils me touchent en plein cœur. Je lève un regard reconnaissant sur lui. « Notre relation est compliquée pour l’instant et c’est bien normal. Mais oui, on sait qu’on peut compter l’une sur l’autre. » J’acquiesce, la voix pleine d’émotion.

Je ne souhaite pas que nos retrouvailles soient marquées par trop de négatif. Elie et moi avons, je pense, bien assez de temps pour évoquer nos cicatrices ou nos plaies encore ouvertes. Je m’empresse alors de lui montrer la table mise pour trois ce midi et finis par sentir la chaleur monter dans mes joues en m’emmêlant les pinceaux. Garde le contrôle, et tout ira bien. Je bois une gorgée de bière pour me forcer à me taire. Avec humour, certainement pour m’aider à évacuer mon embarras, il me demande si je ne veux pas apprendre à mieux le connaître avant de lui faire rencontrer mes proches. « Il faut bien prendre des risques dans la vie, parfois, non ? » Je lui réponds, amusée. Je me sens définitivement mieux. Ouf. Quant à mon invitation, Elie accepte avec plaisir. « Je ne suis pas prêt à vouloir rentrer dans ma routine quotidienne alors que je suis tellement bien avec toi, ici et maintenant. » Nos regards se croisent et à nouveau, je fais un effort considérable pour calmer les bonds de mon cœur dans ma poitrine. Je commence à me demander si les choses tournent vraiment rond chez moi. Mais où est la Quinn normale, celle de tous les jours ? Ne peut-elle pas prendre le relais, un peu ? Je me sens incapable de prononcer le moindre mot, quand bien même j’en ai envie. Heureusement pour moi, Elie reprend. « Euh sinon… Tu veux un coup de main pour mettre mes couverts ? Et cela ne va pas déranger tes amis si… je suis avec vous ? T'en es sûr. » Je recouvre (enfin) mes esprits. « Non, au contraire. Mon meilleur ami sera vraiment ravi de te rencontrer. Il… Il sait ce qui m’est arrivé. On se connaît depuis tous petits. » Je tempère néanmoins. « Normalement, j’aurais évité d’en parler, puisque je ne connais pas du tout sa petite-amie. Et ce n’est pas un événement que je mentionne aux inconnus. Ni à la plupart de mes proches, en fait. Pour être franche, les gens de mon entourage qui sont au courant de mon enlèvement se comptent sur les doigts d’une seule main. » Je hausse les épaules. « Mais comme je viens d’inviter un total étranger à ma table… Je ne suis plus à ça près. » J’ajoute, l’air espiègle. « On va dire qu’aujourd’hui sera la journée des exceptions. Et puisqu’elle va connaître mon plus noir secret, on va espérer très fort que cette fille soit bel et bien sa future femme. » Je conclus, toujours avec humour.

Je rejoins la cuisine et récupère le couvert en plus. La baie vitrée à galandage est déjà grande ouverte sur la terrasse. Elie n’a plus qu’à sortir. Je tends le tout à ce dernier, un sourire aux lèvres. « Merci pour ta proposition que je m’empresse d’accepter ! Les fourneaux m’attendent, je dois terminer mon dessert. Si tu veux me tenir compagnie après, je serai dans la cuisine ! » Je m’éloigne, laissant mon invité de dernière minute mettre en place ce qu’il faut sur la table, et me dirige vers mon plan de travail. Bien évidemment, je ne manque pas d’être suivie par Alpha et sa truffe curieuse. « Sois sage et t’auras le droit de goûter. » Je lui promets, amusée.

Une fois le repas prêt, Elie et moi décidons de nous installer en terrasse, pour continuer nos discussions. Le temps passe plus vite que jamais. Je suis même surprise lorsque la sonnette de l’entrée retentit. Pour un peu, j’en aurais presque oublié mes invités, trop occupée à faire connaissance avec l’homme qui me fait face. Je quitte ma chaise, suivie par Elie qui s’arrête néanmoins au milieu du salon, quelques mètres derrière moi, certainement par politesse. J’ouvre la porte sur mon meilleur ami qui a une mine resplendissante (est-ce son séjour au centre, le bonheur, ou bien les deux ?), et sur sa copine aux magnifiques cheveux roux. Avant que l’un d’eux n’ait le temps de passer le palier, je serre John dans mes bras. « Je suis tellement contente de te voir. Tu m’as manqué. » Je me détache de lui et me rapproche de la jeune femme qui l’accompagne sans me départir de mon sourire chaleureux et de mes yeux pétillants. « Ruby ! C’est un plaisir de te rencontrer. » Je m’écarte, manquant de peu d’écraser la patte d’Alpha, impatient lui aussi de retrouver John. « Entrez. » Je les laisse passer, refermant derrière moi.

Et alors que mon regard se promène sur chacun d’eux, je me sens mieux. Plus légère. Prête à enfouir cette douleur dans ma poitrine un peu plus loin encore, pour vivre ce bon moment qui nous attend… ensemble.

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Message(#) Sujet: Re: (Elinn) All that you can't leave behind (Elinn) All that you can't leave behind EmptyDim 22 Déc - 11:24


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Where I end and you begin.


-  Ce jour-là, le beau brun ténébreux s’en rappellera surement pour le restant de ses jours, ce jour où il avait pris une bonne décision. La décision d’aller prendre sa voiture en direction d’une jolie blonde qui n’était autre que l’enfant qu’il avait sauvé lui-même lorsqu’il n’était autre qu’un gosse également. A la simple vision de cette jeune femme, son cœur battait encore plus fort que d’habitude, son estomac était submerger de partout de sentiment qu’il avait toujours sût contrôler auparavant, mais pas aujourd’hui, pas devant cette demoiselle. Ce qui lui était habituel devenait en la présence de Quinn, tout simplement inhabituel, comme si sa carapace tomber en lambeau rien qu’en la regardant. La discussion prenait littéralement le chemin d’une façon pour les deux de se connaitre un tantinet en parlant de tout et de rien. Elie s’en remettait même à la blague en parlant des enfants de la belle blonde, surtout vis-à-vis du chien, Alpha qui venait de faire une légère blague sur ce sujet. Ce qui avait eu pour but de faire sourire Quinn qui vint lui répondre dans le même ton d’humour que lui. « Il paraît qu’on partage un certain caractère aussi… ». L’écoutant avec intention en hachant légèrement la tête en acquiesçant avec un grand sourire. Visiblement ses deux-là étaient sur la même longueur d’onde. Elle reprit peu de temps après la parole pour venir acquiescé à propos de la mort de son défunt frère, tout en parlant également de sa petite nièce qu’elle éduquer après ce tragique drame. « Notre relation est compliquée pour l’instant et c’est bien normal. Mais oui, on sait qu’on peut compter l’une sur l’autre. ». Dit-elle sur un ton remplit d’émotion. Ce qui valut un léger rapprochement d’Elie, mais stopper comme immédiatement sous le coup de l’hésitation. Il prit de nouveau la parole sur un ton rassurant. « Ce qui est dur nous rends parfois terriblement fort… C’est ce que ma mère m’a appris ! ». Il était tellement à l’aise pour une fois qu’il parler de sa mère à quelqu’un. Sa maman était bien la seule chose dans son enfance à laquelle il pouvait se raccrocher quand il voulait se rappeler de quelque chose de bien. Elle avait toujours été là pour prendre de son enfant, quitte à prendre de front son mari quand il s’en prenait à Elie enfant. La jolie blonde reprit la parole en glissant habillement en faveur du brun. « Il faut bien prendre des risques dans la vie, parfois, non ? ». Ce qui était totalement en raccord avec ce qu’avait fait Elie en venant jusqu’à chez elle. En arborant un sourire, un ton un tantinet amusant, il prit la parole. « Je suis d’accord, même si je te garantit que tu n’encours aucun risque avec moi. ».

-C’est alors que dans tout ça, toute cette discussion plaisante, ayant agréablement accepté l’invitation de Quinn pour rester diner avec elle et son meilleur ami. Il avait même demandé s’il elle voulait de l’aide pour mettre son  couvert. Elle allait surement accepter l’aide du beau brun. Quinn prit de nouveau la parole, « Non, au contraire. Mon meilleur ami sera vraiment ravi de te rencontrer. Il… Il sait ce qui m’est arrivé. On se connaît depuis tous petits. ». Dit-elle en tempérant avant de reprendre la parole. « Normalement, j’aurais évité d’en parler, puisque je ne connais pas du tout sa petite-amie. Et ce n’est pas un événement que je mentionne aux inconnus. Ni à la plupart de mes proches, en fait. Pour être franche, les gens de mon entourage qui sont au courant de mon enlèvement se comptent sur les doigts d’une seule main. ». Elie l’écoutant avec intention tout en se perdant dans ses beaux yeux, dévorant légèrement les traits harmonieux de son doux visage. Cette fille était tout bonnement magnifique, du moins aux yeux d’Elie, qui n’était pas du genre à regarder une femme inconnue de la sorte ni même de ressentir tous ses effluves de sentiments par la même occasion. Elle reprit la parole. « Merci pour ta proposition que je m’empresse d’accepter ! Les fourneaux m’attendent, je dois terminer mon dessert. Si tu veux me tenir compagnie après, je serai dans la cuisine ! ». Il prit aussitôt la parole sur un ton joviale. « Je t'en prie c'est normale... J'arrive directement après pour te voir à l’œuvre ! ». Dit-il en finissant sa phrase avec un grand sourire. Une fois les couverts en main, avec délicatesse pour ne rien casser, Elie avec nonchalance malgré tout, vint poser son couvert, là où se trouver de l’espace vide. Il espérait sincèrement se retrouver aux côtés de Quinn pour affronter la rencontre qui allait se dérouler d'ici peu sur cette tablé. D’un pas décidé et assez pressé de retrouver la charmante propriétaire des lieux qui se trouver dans la cuisine. En l’espace de quelques secondes seulement, il était passé de dehors à dedans pour se retrouver devant Quinn. Plusieurs minutes passèrent en toute discrétion, le feeling des deux étaient bel et bien au rendez-vous, parlant, faisant encore et encore plus connaissance avant que les invités arrive. Peu de temps après cela, la sonnette vint retentir dans la cuisine tandis qu’Elie et Quinn étaient dehors, sur la terrasse. C’est alors qu’avec grande surprise que le meilleur ami de Quinn se trouver également être l’ami d’Elie, comme quoi parfois on se demande si le hasard ne jouerait pas des tours à qui que ce soit dans la vie. Elie qui prit John dans ses bras juste après s’être présenté à sa copine. Le repas devrait s’avérer un peu plus facile pour Elie vu que John était là, moins de pression sur ses épaules sachant qu’ils se connaissaient déjà bien. Et alors que le regard  de chacun se promenant sur chacun d’eux, un chouette repas de rire et autre émotion aurait lieu c’était certain, tandis qu’Elie se rapprocher de plus en plus de la belle et jolie blonde…

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