counting out the new moons on the heavy seas of love
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Oui, le cerveau de Joanne était imbibé d'alcool, oui, elle était un peu plus (même beaucoup plus) dévergondée que d'habitude. Mais elle parvenait encore à avoir les idées claires et à savoir ce qu'elle voulait. A oublier ce côté raisonnable, à avoir envie de brûler les étapes, juste pour une fois. Bien sûr que l'après serait difficile, bien sûr qu'il y aurait des regrets. Mais elle n'était pas certaine que ce soit cela qui l'empêche d'avoir envie de le revoir et du passer du temps avec lui. Jamie avait quand même répondu à son baiser, laissant ses lèvres être dévorées par les siennes, d'un appétit sans nom. Il ne semblait pas comprendre ce qui était en train de lui arriver, ne sachant que faire une fois qu'elle avait arrêté ce baiser. Il bégaya, totalement confus, tentant de s'éclaircir les idées en se passant une de ses mains sur son visage. Joanne le regardait d'un air insistant, se demandant ce qui le perturbait à ce point. C'était ce qu'il voulait, après tout, non ? Elle restait muette, attendant qu'il ne pose des mots sur ce qu'il voulait dire. Un malaise s'instaura entre eux, une nouvelle fois. Cette journée avait pourtant été si merveilleuse, pourquoi fallait-il que tout dégringole alors qu'elle touchait à sa fin ? Jamie se mit à parler, étant sûr qu'elle n'aurait pas partagé ses envies si elle n'avait pas consomme d'alcool. Et il avait raison. Il pensait également qu'il profiterait de sa faiblesse et l'emprise qu'avait la vodka sur elle en acceptant, et en réalisant un acte qu'ils pourraient amèrement regretté une fois les esprits un peu moins embrumés. Il ne lui adressait plus un seul regard, gêné d'en arrivé là. Involontairement, ses yeux à elle le jugeaient, elle en était presque déçue qu'il s'y refuse à ce point. "Et toi, alors ? Est-ce que tu le regretterais ?" dit-elle presque un peu trop sèchement, sans le vouloir. Histoire de se changer les idées, elle préféra regarder pendant quelques instants le match à la télé, voir l'Australie creuser l'écart avec son adversaire. Jamie en alla même jusqu'à employer un mot qu'il haïssait, au point même d'avoir demander à Joanne, quelques semaines plus tôt, de le bannir de son vocabulaire et de ne plus jamais l'utiliser. Et malgré tout cela, il se le permettait quand même. Dormir ensemble, ce qu'elle avait proposé initialement. Joanne avait bien remarqué que même s'ils partaient de ce principe, que s'ils rentraient ensemble et partaient de cette simple idée, le débordement serait vite fait. Sans qu'il ne s'en rendre compte. Elle se sentait stupide de lui avoir donner cet enjeu pour un pari qui lui semblait dorénavant bien dérisoire. Elle aurait du penser à quelque chose de bien plus banal, sans que cela ne rappelle leur relation comme elle était avant. Si ça lui convenait toujours de venir dormir chez lui, avec lui. A vrai dire, l'alcool mélangeait et créait un millier d'idées -surtout des mauvaises et des fesses-sous la chevelure de la petite blonde, qui ne savait plus sur quel pied danser. Elle ne donna aucune réponse, cherchant un élément qui pourrait l'aider dans l'espace qui l'entourait. "Si je n'avais pas un peu bu l'autre soir, peut-être que je n'aurai jamais osé t'envoyer ce SMS." dit-elle, d'une voix totalement rêveuse. Elle ne savait plus pourquoi elle en venait à faire cette remarque. Joanne ne savait pas ce qu'elle voulait. S'il fallait choisir à continuer de faire l'effort d'agir en couple dit normal afin d'assurer leur avenir, ou adopter le même comportement qu'auparavant, qui avait bien fonctionné si Kelya n'était pas rentrée dans leur vie et si la jeune femme n'avait pas fini dans un lit d'hôpital. Choisir, c'est renoncé. Et dans les deux cas, il y aurait une énorme frustration. Les deux idées lui plaisaient, les deux idées la désolaient. Le fait de se trouver ainsi coincée la mettait légèrement mal à l'aise, la faisait un peu paniquer, sachant que tout ces sentiments étaient amplifiés avec l'alcool qui circulait librement dans ses veines et qui altéraient un peu sa clairvoyance. "Je vais prendre un peu l'air." dit-elle doucement. Il faisait une chaleur à crever dans cette pièce où la foule s'est accumulée, plus effervescente que jamais alors que le match arrivait au coup de sifflet final. Ca, plus l'alcool, plus le malaise, lui rendait l'air peu respirable. Et on savait bien ce que la panique avait comme effet sur elle. La nuit était très fraîche, mais ô combien agréable après être resté enfermé dans cette fournaise. Joanne lâchait un long soupir, passant ses deux mains sur son visage, puis les glissant dans ses mèches de cheveux afin de les dégager un peu de ses yeux. Elle ne savait plus quoi faire, plus quoi décider. Tout continuait d'être tellement compliqué, une multitude de questions virevoltaient dans son esprit, incapable de trouver une réponse correcte. "Vous en voulez une ?" dit une femme en lui tendant une cigarette. Elle en avait déjà une suspendue sur ses lèvres, s'étant détachée de son groupe d'amis afin de se montrer sociable avec la conservatrice. Cette dernière lui sourit gentiment. "Non, merci. Je ne fume pas." Elle acquiesça d'un signe de tête et lui rendit un sourire avant de rejoindre ses amis, fumant comme des pompiers. Joanne s'adossa contre le mur, laissant l'air frais envahir ses poumons, tentant de trouver un peu plus de clarté dans ses idées.
Pas besoin de regarder Joanne pour sentir l'air devenir lourd, l'ambiance pesante, écrasant mes épaules et mon dos. Une partie de moi regrette chaque mot prononcé et me flagelle de toutes ses forces pour me faire payer ma décision. L'autre, malgré toutes les conséquences qui peuvent désormais me tomber dessus, maintient qu'il n'y avait rien d'autre à dire, qu'il n'y avait pas d'autre choix. Coucher ensemble parce que nous sommes complètement désinhibés, cela n'a pas de sens. Ce n'est pas ainsi que cela doit se passer. Quand nous aurons réalisé que nous sommes allés trop vite, qu'un malaise s'installera demain matin, quand nous ne saurons pas quoi dire pour justifier nos actes, l'alcool aura sûrement bon dos. J'ai l'impression qu'aucun scénario ne vaut l'autre. Revenir sur mes mots tant que je le peux encore et m'en vouloir demain. Rester ferme et devoir l'assumer ce soir. Il n'y a rien à faire. C'est notre cycle habituel. Certaines choses ne changent pas. Il n'y a rien de plus difficile que la repousser, lui faire comprendre que j'ai changé d'avis, et supporter le regard brûlant que je deviné posé sur moi à cet instant. Je n'ai plus qu'à assumer mon retournement de veste. Prendre sur moi la froideur dans sa voix. « Disons que… Je ne veux pas que ça se passe de cette manière. » Je ne me clame pas romantique pour un sou, mais deux personnes alcoolisées dans le même lit, ce n'est pas ainsi que je vois les choses. Pour ce genre de retrouvailles, nous méritons mieux que ça. C'est peut-être trop demander. Je dois passer pour le dernier des idiots, à ne pas sauter sur l'occasion tant qu'elle se présente. Après tout, qui sait quand elle se présentera à nouveau, dans les conditions que je souhaite ? Pensive, sûrement aussi perdue que moi, Joanne avoue qu'elle ne m'aurait pas contacté au gala si elle n'avait pas bu ce soir là. Je serre la mâchoire. Je ne devrais pas prendre mal cet avoeu, pourtant je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir de me dire cela. De savoir que je dois son geste à alcool. Encore idéaliste, j'aurais préféré qu'elle n'en ait pas besoin pour revenir vers moi. « Si tu as besoin de boire pour vouloir moi, c'est d'autant plus une mauvaise idée. » je siffle entre mes dents, malgré mes efforts pour réprimer cette phrase. Je ne veux pas qu'elle se donne parce que son cerveau n'est plus en mesure d'assez y réfléchir. Je veux la mériter, comme il se doit, avec tous les efforts nécessaires pour ça. Je sais qu'après avoir levé la main sur elle, elle sera craintive. Et je souhaite être moi-seul capable de lui inspirer à nouveau confiance. La jeune femme décide de sortir. Mon regard noyé au fond de mon verre se pose sur elle alors qu'elle fait le tour de la table pour atteindre la porte. « Non, attends, Joanne... » Trop tard, elle a passé la porte. Par la fenêtre je l'observe, attendant de voir si elle compte simplement partir. Mais elle se poste devant la façade du bar. Rapidement (notion relative lorsqu'il y autant de monde), je vais au comptoir pour régler nos consommations. Je jette régulièrement un coup d'oeil inquiet à travers la porte pour vérifier qu'elle ne me file pas entre les doigts. Cette crainte écrase mon coeur. A peine mon portefeuille rangé, je sors de l'établissement. Elle est toujours là. Je prends une grande inspiration de cet air envahi par la fumée des cigarettes avant d'oser m'approcher. Mains dans les poches, honteux, je fuis son regard, préférant observer le sol. « Je suis désolé, Joanne. J'essaye de faire de mon mieux, que tout se passe bien, et... » C'est toujours un échec. Je continue d'aller de fausse note en fausse note. Je relance les montagnes russes émotionnelles alors que je cherche à les éviter depuis que j'ai retrouvé la jeune femme. « Je foire tout, quoi que je fasse. Je ne sais pas de quelle manière m'y prendre. » Je soupire. Je cherche à faire au mieux, mais rien à faire. Arrêter de réfléchir, marcher à l'instinct, n'a pas marché la première fois. Alors j'avance plus craintivement, prenant le temps. Au final, cela ne convient pas non plus. Je suis perdu. Je relève doucement mon regard vers Joanne, sincèrement désolé de venir gâcher une journée pourtant parfaite jusqu'à présent. Je fais un pas de plus vers elle, rendant l'écart quasiment nul entre nous. Je ne veux pas de cette distance. Mes mains viennent délicatement encadrer son visage. Ses joues sont brûlantes. Mon front se pose contre le sien, yeux fermés. « Viens avec moi. » je souffle tout bas, fébrile, espérant encore qu'elle ne me demandera pas de la raccompagner chez elle. Ma gorge est serrée, mon coeur martelant mes tempes est assourdissant. « A la maison. Rentrons chez nous... »
counting out the new moons on the heavy seas of love
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Il l'avait quelque peu vexé en voulant croire qu'elle avait besoin d'être un peu alcoolisée pour le désirer. De ce qu'elle s'en souvenait, Joanne n'en avait jamais eu besoin pour reconnaître qu'elle était irrémédiablement attirée vers lui, que chacun de ses gestes la charmait, la mettant à sa merci. Il ne semblait pas l'avoir remarqué non plus, l'effet que pouvait avoir ses mots, ses actes sur elle, ou peut-être ne voulait-il pas les voir. L'alcool rendait particulièrement susceptible la jeune femme, prenant mal toutes les remarques qu'on pouvait lui faire, d'autant plus lorsque celles-ci sont dites sèchement. Raison de plus de sortir, et prendre l'air. La boisson ne lui permettait pas de réaliser à quel point son comportement et ses réactions étaient dépourvus de sens, allant d'un extrême à l'autre, d'un désir à son parfait opposé. Elle ne comprenait plus grand chose. Il n'y avait que ce groupe de jeunes fumeurs qui discutaient gaiement un peu plus, alors que la fumée de cigarette se propageait jusqu'à la jeune femme, faisant d'elle une consommatrice passive. Elle ne nota que la présence de Jamie lorsqu'il se mit à lui parler. Jusque là, elle était noyée dans ses pensées, les yeux regardant le bitume qui s'étalait devant elle. Joanne ne le regardait pas, alors qu'il se jetait la pierre. Cocasse la situation, puisqu'elle était au moins tout aussi fautive que lui. Bien sûr qu'il essayait de faire les chose bien, bien sûr qu'il tentait de faire de son mieux. Le pauvre ne s'y connaissait pas beaucoup en matière d'amour, et il faisait des efforts considérables pour que tout aille au mieux. Joanne avait très bien conscience de cela, elle savait parfaitement qu'il était au moins aussi perdu qu'elle, sinon plus. Il était à tout faire pour elle, pour rester auprès d'elle, la satisfaire et la rendre heureuse. Le plus frustrant pour elle, c'était qu'il ne se rendait pas compte de tout ce qu'il faisait et de ce qu'il continuait de faire pour parvenir à ses fins. Joanne se sentait misérable à côté, n'ayant pas le sentiment de remuer ciel et terre pour que leur relation perdure. Mais Dieu savait combien elle l'aimait, elle ne savait juste plus comment s'y prendre, comment fallait-il faire pour aimer un homme qui, dans une rage noire, avait levé la main sur elle. Il ne savait plus comment faire, tout comme elle. "Moi aussi." dit-elle en chuchotant, le regard dans le vide. Alors qu'elle était encore noyée dans ses pensées, le bel homme s'approcha d'elle sans trop d'hésitation, jusqu'à ce qu'il soit pratiquement collé à elle. Son coeur battait à vive allure, alors qu'il prit son visage entre ses mains, ses doigts semblant si froids au contact de ses joues chaudes. D'habitude, c'était l'inverse, un sentiment curieux pour la jeune femme. Il colla son front contre le sien, elle ferma automatiquement ses yeux, profitant de cette chaleur qui émanait de lui, de la douceur de ses gestes. Jamie lui dit en chuchotant de venir avec lui, de rentrer chez eux. Ce simple mot fit ouvrir ses paupières, elle enleva son front du sien, tout en restant proche de son visage, le regardant d'un air touché mais interrogatif. Ca la surprenait qu'il mentionne toujours ce chez nous alors qu'elle n'y avait pas mis les pieds depuis une éternité. "Chez nous ?" répéta-t-elle, émue. "C'est... C'est encore chez nous ?" Jamie aurait dont toujours en tête qu'elle vienne à nouveau vivre dans cette immense maison. Qu'ils vivent ensemble. Qu'ils construisent le reste de leur vie à deux. Alors que pendant plus de trois semaines, elle n'avait pas osé reprendre contact avec lui, et que leurs retrouvailles avaient été faites de manière fortuite. Son côté un peu matérialiste lui disait qu'en soi, elle n'avait placé aucun sentiment dans cette baraque, et elle avait alors parfois du mal à concevoir qu'il se dise aussi facilement qu'elle soit aussi à elle. Avec un sourire timide et discret, elle acquiesça d'un léger signe de tête. Ses bras entourèrent sa nuque et elle nicha sa tête au niveau de son cou. Lorsqu'elle redressa sa tête pour la poser sur son épaule, elle dit à voix basse. "Pardonne-moi." Profitant au maximum de son étreinte, elle ajouta, toujours sur le même ton. "J'en suis à un point où je ne sais même plus quelle décision prendre." Plus ils avançaient, plus il était difficile pour elle de briser les murs qui les contenait et revenir à une relation similaire à leurs débuts. Cela était loin d'être raisonnable, mais elle voulait croire qu'une relation saine et sûre pouvait s'établir entre eux. La preuve était là, après avoir passé presque une journée entière ensemble, et le restaurant au déjeuner de l'autre jour. "Je t'aime. Je t'aime tellement."
Mon regard retrouve le sien, visiblement surprise par l'évocation d'un chez nous. Gorge serrée, je déglutis, assez craintif à l'idée de me faire rembarrer. Elle n'a jamais vraiment eu l'occasion d'être pleinement chez elle dans cette immense maison. Elle est restée trop peu de temps pour cela, dont une bonne partie dans une ambiance des plus froides. Alors de là à en parler comme d'un chez nous… Joanne pourrait bien me rire au visage, de dire m'arrêter de me faire des idées. Mais ses iris bleus ne traduisent pas une chose pareille. Je ne sais pas si elle a autant envie que moi de la voir réaménager, alors que cela est mon seul souhait : reprenne où nous en étions restés. La retrouver à mes côtés, l'embrasser en rentrant le soir, m'endormir en la sachant près de moi, la voir à mon réveil, retrouver toutes les petites habitudes qui n'avaient pas eu le temps de s'ancrer. Construire cette vie à deux, là-bas, comme la première fois. Elle ne semble pas complètement réfractaire à l'idée, elle ne me rejette pas, et cela suffit à me rassurer. Je lui souris légèrement. « Eh bien, tu y as toujours des affaires, non ? » je fais remarquer. Quelques robes dans son armoire qui n'attendent que le jour où elles retrouveront leurs congénères. Des traces de son passage qui laissaient présager un retour, un jour. Tout du moins, je me raccrochais à cet espoir. Plus sérieux, j'ajoute ; « Ca sera toujours chez toi aussi. » Que nous soyons ensemble ou non, en tant que couple ou séparés, je ne perds que rarement ma loyauté envers les gens que j'aime, qui sont importants à mes yeux, ou qui l'ont été. Si elle n'a nulle part où aller, elle pourra toujours venir frapper, demander un refuge. La porte sera toujours ouverte. Joanne accepte finalement de rentrer avec moi. Sa tête calée contre moi, je pose une main derrière son crâne alors que mon autre bras vient l'enlacer, la serrer tendrement, formant un abri tout autour de sa petite silhouette. Oui, nous sommes tous les deux perdus. « C'est difficile, je sais. » je murmure à son oreille. Je ne peux pas lui en vouloir. Nous essayons d'avancer, doucement, à tâtons ; nous faisons des pas de travers, puis nous retrouvons notre chemin. C'est ainsi, lorsqu'on marche dans le brouillard -on se contente de prier pour marcher dans la bonne direction, la même direction. Et pour le moment, tous nos repères se sont envolés. Je la serre un peu plus fort. « Je t'aime aussi. » Un léger baiser sur sa joue en précède un autre, plus prononcé, sur son front. Puis je la lâche petit à petit, gardant quand même pour seul contact une de ses mains dans la mienne. Je tire légèrement dessus, pour la déloger de son mur et lui demander de me suivre vers la voiture. Rentrer chez nous. « Viens. Je suis certain que tu t'endormiras dès que ta tête aura touché l'oreiller. » Et tout ceci sera vite oublié.