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 (dierret #2) feel so close

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Message(#) Sujet: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyLun 7 Juin 2021 - 7:48


La liste est la première chose qu’il voit quand il ouvre le frigo le matin. Il en relit chaque numéro avec un petit sourire, ses yeux s’arrêtant sur le titanic et l’iceberg. Depuis cette soirée où ils l’ont écrite, la colocation est un peu plus facile, moins pesante. Pourtant en dessinant l’iceberg Garret n’a sans doute pas eu tort tant le jeune homme a parfois l’impression qu’ils courent à leur perte. Comme ce soir par exemple, alors qu’il prend la direction du bar où il est censé retrouver son colocataire.

4)  Se réserver une journée par semaine pour apprendre à se connaître.
6) Diego doit moins bosser et plus s’amuser.


Les deux règles tournent en boucle dans son esprit. On est en semaine paire, aujourd’hui c’est le choix de Garret, et le choix de Garret a été de combiner la règle 4 et 6 pour pousser Diego à voir autre chose que les murs blancs de l’hôpital. Le mexicain n’ayant jamais été du genre à ne pas respecter les règles, c’est pourquoi il a accepté ce rendez-vous après le boulot à un bar dans Fortitude Valley.

Dire qu’il n’est pas à l’aise en entrant dans ce bar est l’euphémisme de l’année. Il oscille sur ses jambes comme un pantin désarticulé, passant son temps à remettre ses lunettes sur son nez. Le regard de Diego parcoure la salle, il n’est jamais venu dans ce bar, cela a l’air d’être un bar concert, pour l’instant personne ne joue sur la petite scène au fond du lieu, les seuls bruits ambiants étant le son des conversations et des rires, l’ambiance détendue et joyeuse. Il se dit qu’il aurait dû mettre un t-shirt au lieu d’une chemise. Il se dit qu’il aurait dû choisir un autre soir plutôt qu’aujourd’hui, après tout la semaine est chargée. Il se trouve déjà toutes les excuses du monde pour fuir le plus vite possible de cette soirée.

Son regard trouve le jeune homme assis au bar et il aimerait pouvoir dire qu’il est un peu plus rassuré en le voyant mais c’est tout le contraire. Parce qu’il ne le connait pas assez et n’a aucune idée de ce qui l’attend. Parce que lorsqu’il regarde Garret,  il peut sentir les battements de son cœur s’accélérer alors que son regard s’attarde sur ses épaules et la ligne de sa mâchoire. Diego prend ça pour de la panique, pour son angoisse qui se rappelle à lui, pour un signe que toute cette soirée est une mauvaise idée.  « Salut. » dit-il en oscillant à côté de lui pour lui faire remarquer sa présence. Il a à peine le temps de répondre que déjà Diego a ouvert la bouche pour déblatérer : « Je pourrais pas rester tard, enfin euh faut que je sois en forme pour demain. Et puis je peux pas boire trop… peut être qu’on pourrait plutôt se faire une soirée film à l’appart ? C’est pas mal aussi une soirée film, on est pas loin de l’appart, est ce qu’on pourrait pas y aller et…. » Vite que quelqu’un l’arrête avant que le flot de paroles ne continue et qu’il ne fasse encore moins de sens,  la panique se glissant dans son regard, les mots se bousculant sur sa langue sans qu’il ne les arrête. C’est déjà tout une épreuve de ne pas faire demi-tour.

@Garret Oxton  (dierret #2) feel so close  4222248358
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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyMar 8 Juin 2021 - 12:58




Feel so close
Gary &   @Diego Gutiérrez  (dierret #2) feel so close  1001340119  
◊ ◊ ◊

J’ai toujours eu une obsession pour les nombres pairs, c’est pas nouveau. C’est même devenu très handicapant, parce que c’est plus fort que moi et que j’ai beaucoup de mal à gérer  surtout lorsque je suis stressé. Le seul moment où ça me plait, c’est quand la semaine impaire se change en semaine paire pour me donner le droit de choisir le programme de la soirée en tête à tête avec Diego. Règle numéro quatre, certainement la meilleure du règlement, surtout quand c’est moi qui prend les commandes, comme ce soir par exemple. Accoudé au comptoir, j’attends sagement un signe de vie de mon colocataire. Il se fait tard et je commence à arriver à court d’idée quant aux excuses que je peux sortir à chaque fois qu’une personne me demande si le tabouret à côté de moi est libre. Pourtant j’y ai posé ma veste, veste qui avait pour but de faire comprendre aux autres que le siège était bel et bien réservé, mais faut croire que le bout de tissu ne suffit pas puisqu’une énième personne s’avance vers moi avec son verre dans la main. « Bonsoir, je peux m’assoir à côté de toi ? » Je lève mon regard vers le mec en question qui semble être aussi seul que moi. Et puis merde, j’enlève la veste que je pose sur mes genoux avant de lui faire signe d’y prendre place. Ça t’apprendra Diego, ça t’apprendra d’être en retard, de me laisser attendre là comme un con dans ce bar qui m’est familier. « T’es tout seul ? » Sans le savoir, le type remue un peu plus le couteau dans la plaie. J’hoche la tête, jouant avec les boutons de mon manteau pour m’occuper les mains. « J’attends un pote, mais j’crois qu’on ne vit pas sur le même fuseau horaire et toi ? » Ça le fait rire, je l’observe porter son verre à ses lèvres et ça me donne envie de faire de même sauf qu’en bon coloc, j’ai voulu attendre l’arrivée de Diego pour commander. Je jette un coup d’œil à mon portable, il aura bientôt quarante-cinq minutes de retard. Et là, au lieu de lui en vouloir, je me surprends à me faire du souci pour lui. « Je viens seul dans l’espoir de repartir à deux. » Il me regarde avec insistance, je suis sur le point de lui répondre lorsque la voix de Diego attire toute mon attention. « Salut. »  Je ne peux m’empêcher de sourire, alors que mon regard se pose sur lui et sa chemise.  Je repense au soir où il n’en avait pas, à la règle numéro cinq qu’il me fait trop souvent regretter d’avoir écrite.

« T’es là. » Bien sûr qu’il est là, mon corps se relâche, libéré de tous les mauvais scénarios que j’ai pu me faire à son sujet. Il va bien, il ne s’est pas fait agresser sur le chemin, il n’a pas eu d’urgence à l’hôpital. « Enfin, j’veux dire que t’es enfin là quoi. T’as vu l’heure mec ? » que je lui dis d’un ton faussement détaché. J’ai pas le temps de lui faire la morale qu’il se lance dans un monologue. « Je pourrais pas rester tard, enfin euh faut que je sois en forme pour demain. Et puis je peux pas boire trop… peut être qu’on pourrait plutôt se faire une soirée film à l’appart ? C’est pas mal aussi une soirée film, on est pas loin de l’appart, est ce qu’on pourrait pas y aller et…. » Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas rire, le mec toujours assis sur le tabouret se lève pour libérer la place et je peux presque l’entendre marmonner un « Un pote hein ? Fous-toi de ma gueule». Presque, parce que la seule chose à laquelle je fais attention c’est Diego. Diego et sa façon de parler trop vite lorsqu’il est stressé, Diego et ses lunettes qui lui tombent sur le nez, Diego et sa chemise qui lui donne l’air d’être beaucoup trop coincé. « Respire, Diego. » Je pose la paume de ma main sur ses lèvres pour le faire taire. « On restera pas tard si c’est ce que tu veux, pour le film c’est déjà sur ma liste des choses à faire avec toi, mais ce sera pour un autre soir quant au reste, j’me souviens même plus de ce que t’as dit.» Je lui tire le tabouret pour qu’il puisse venir s’assoir à côté de moi. Je fais signe au serveur de venir prendre notre commande, parce qu’il lui faut absolument un truc pour occuper ses lèvres. « Tu veux boire quoi ? » Je mise gros sur une boisson soft, il n’a pas l’air de vouloir s’amuser et je suis presque sûr qu’il doit déjà penser à tout ce qu’il lui reste encore à faire en rentrant. « Bon dis-moi, qu’est-ce qui t’as pris tout ce temps pour arriver ? Combien de fois as-tu eu envie de faire demi-tour ? Quatre, six, dix fois ? » Je souris, pas plus de deux fois dans mon cas mais c’est plus facile pour moi. Ce bar est ma deuxième maison, on y joue souvent avec le groupe et y’a pas mal d’habitués que j’ai fini par apprendre à connaitre au fil des années.


 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyDim 13 Juin 2021 - 21:01


« T’es là. »  Les épaules de Garret se relâchent, un sourire vient étirer ses lèvres qui fait s’attarder le regard de Diego sur son visage, qui lui fait remarquer la couleur de ses yeux et la forme de ses lèvres, qui lui fait se dire qu’il est beau. La pensée pourtant est aussitôt chassée de son esprit dès le moment où Garret reprend la parole. « Enfin, j’veux dire que t’es enfin là quoi. T’as vu l’heure mec ? »  Il se sent immédiatement gêné, oscillant sur ses jambes. « Je suis désolé je… » Je quoi ? Il n’y a pas d’excuses, il était juste à l’hôpital et a voulu passer voir sa sœur qui avait un rendez-vous, n’a pas vu l’heure et a hésité plusieurs fois à ne pas annuler. Bien sûr la nervosité le pousse à se lancer dans un monologue sans fin sur toutes les bonnes raisons qu’il a de repartir de ce bar. Il ne remarque même pas la personne à côté de Garret,

« Respire, Diego. » Et sa main se pose sur sa bouche pour le faire taire et respirer est exactement ce qu’il n’arrive pas à faire soudainement, tout simplement parce que sa respiration reste bloquée dans sa poitrine alors qu’il se fige. « On restera pas tard si c’est ce que tu veux, pour le film c’est déjà sur ma liste des choses à faire avec toi, mais ce sera pour un autre soir quant au reste, j’me souviens même plus de ce que t’as dit.» La main quitte son visage pour attraper un tabouret et les épaules du mexicain se détendent légèrement. « D’accord. » souffle-t-il avec un regard désolé de celui qui aimerait être différent, qui aimerait être plus confiant, qui aimerait au fond savoir se détendre.

« Tu veux boire quoi ? » Il le sait parfaitement ce que Garret doit se dire, qu’il ne prendra pas d’alcool, qu’il n’est pas quelqu’un qui sait faire la fête, qu’il ne sait pas s’amuser. Et sans doute a-t-il raison et c’est pourquoi il se force à dire « Une bière s’il vous plait. » Son regard fuit Garret autant que le serveur. « Bon dis-moi, qu’est-ce qui t’as pris tout ce temps pour arriver ? Combien de fois as-tu eu envie de faire demi-tour ? Quatre, six, dix fois ? » Ses joues rougissent alors qu’il regarde un bref instant Garret, un léger sourire étirant ses lèvres, avant de remonter ses lunettes sur son nez.  « Quatre fois… » souffle-t-il un peu honteux. « Je voulais passer voir une patiente avant de partir et on a discuté… » Il ne dit pas que la patiente est sa petite sœur, ne veut pas parler de Maria et de son cancer, ne veut pas se rappeler de toutes les raisons qui font qu’il ne devrait pas être là. « Mais je suis là ! » dit-il d’un ton un peu plus déterminé alors que les bières arrivent. «  Tu viens souvent dans ce bar ? » demande-t-il curieux, son regard allant instinctivement vers la scène. « Tu joues ici ? » demande-t-il soudainement en faisant le lien, son regard un peu plus pétillant dès que la musique est mentionnée.  « Ca fait longtemps que vous jouez ensemble ? »



@Garret Oxton  (dierret #2) feel so close  4222248358
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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyLun 14 Juin 2021 - 22:47




feel so close
Gary &   @Diego Gutiérrez :l:  
◊ ◊ ◊

« Je suis désolé je… »  Il s’excuse Diego, parce que c’est ce qu’il semble faire de mieux. Il s’excuse pour un truc qui est loin d’être grave, parce que c’est pas grave s’il a hésité, c’est pas grave s’il est arrivé en retard tant qu’il est là et que rien ne lui est arrivé. Je dépose ma main sur ses lèvres pour le faire taire, ces mêmes lèvres sur lesquelles mes yeux se sont posés à de nombreuses reprises avant de les faire disparaitre derrière mes doigts. « D’accord. » Qu’il me répond lorsque je tente de le rassurer. Il n’a pas l’air dans son assiette, sa réponse semble bien trop courte pour quelqu’un qui a l’habitude de débiter dix mille mots à la minute. Est-ce que c’était une mauvaise idée ?  Je le regarde ne sachant pas trop quoi répondre à son d’accord, peut-être que je le pousse trop, qu’il n’est pas prêt à s’amuser. Et là, c’est moi qui veut tout annuler, parce que si avant j’en avais rien à branler de ce qu’il pouvait bien penser, aujourd’hui les choses semblent avoir changé. Je peux me mentir à moi-même ou assumer le fait qu’il est à des lumières du mec que je prenais un malin plaisir à détester. Je tire le tabouret pour qu’il puisse venir s’assoir à côté de moi ne quittant pas son visage du regard à la recherche de signes qui pourrait me donner des indices sur la journée qu’il vient de passer. « Une bière s’il vous plait. » Je ne dis rien, mais mon visage en dit beaucoup. Une bière, boisson alcoolisée qui ne semblait pas faire partie du vocabulaire de ce médecin en devenir. Il n’ose pas me regarder et je peux pas m’empêcher de me mettre à rigoler. C'est nerveux,  à croire que moi aussi j’ai besoin de relâcher la pression, mes yeux se posent sur le serveur qui reluque Diego de la tête aux pieds et alors qu’il est sur le point d’ouvrir la bouche, je le coupe dans son élan pour commander ma boisson. « Je prendrais un verre de bourbon et je paye pour les deux. » Parce que je le connais Dylan et que je suis presque certain qu’il était sur le point de lui demander sa pièce d’identité. Je me tourne vers lui et décide de crever l’abcès, de lui demander le nombre de fois où il s’est mis à hésiter et ce qui a bien pu le retarder. Il rougit, mais c’est sur son sourire que mes yeux décident de s’attarder. « Quatre fois… » Un nombre pair que je pense alors qu’il a tout l’air de ne pas assumer la confession qu’il vient de me faire. « Je voulais passer voir une patiente avant de partir et on a discuté… » Mon sourire s’efface alors que j’attends la suite de sa phrase qui semble mettre un temps fou à arriver. Je remercie Dylan lorsqu’il dépose nos verres sur le comptoir et sors quelques billets de ma poche arrière. « C’est pas interdit de fricoter avec les patientes ? » Ça sort tout seul, bien avant que je n’ai le temps de me mordre la langue pour ravaler les mots que je viens de lui lâcher. « Mais je suis là ! » Il est là mais peut-être qu’il préférerait être ailleurs et qu’il s’est juste senti forcé de venir me tenir compagnie pour respecter des règles débiles écrites sur un bout de papier.  «  Tu viens souvent dans ce bar ? » Je bois deux gorgées de mon bourbon avant d’acquiescer. Souvent oui, bien plus souvent que lui, ça c’est sûr. Il regarde la scène avant d’ajouter. « Ca fait longtemps que vous jouez ensemble ? »  Ses yeux s’illuminent dès lors qu’il commence à me parler de musique, y’a pas besoin d’être Einstein pour comprendre que c’est un passionné et ça me donne une idée. « Ouais, souvent. Ça veut pas dire que je me mets la mine à chaque fois que je viens ici » Je mens, parce que rare sont les fois où je quitte ce bar en étant sobre. « Depuis 2013, c’est toi le scientifique donc je te laisse faire le calcul. » Je feinte un sourire et bois le reste de mon verre cul sec, faisant signe au serveur de me resservir. « Tu veux jouer ? Y’a toujours une guitare qui traine dans le coin. »  que je lui propose en lui montrant la scène qui ne demande qu’à être occupée. Mais y'a cette voix, celle qui répète en boucle que c'était une mauvaise idée, qu'il aurait mieux  fait de rester à discuter avec sa patiente plutôt que de se forcer à venir s'amuser.  

 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyMer 23 Juin 2021 - 21:49


Le rire de Garret raisonne à ses côtés et c’est assez pour qu’il tourne la tête vers lui d’un air oscillant entre l’offuscation et la gêne. Il se dit qu’il ne doit pas être crédible avec sa bière. « Je prendrais un verre de bourbon et je paye pour les deux. » « T’es pas obligé je peux payer..bon je..paierais la prochaine. » finit-il par dire résigné quand il est clair qu’il ne gagnera pas la partie. Un bourbon aurait peut-être été une meilleure idée.

Lorsqu’il avoue qu’il a pris du temps pour parler avec une patiente, le sourire s’efface du visage de Garret et c’est assez pour que Diego fronce les sourcils, pour qu’il se demande ce qu’il aurait dû dire et ce qu’il n’a pas dit.  « C’est pas interdit de fricoter avec les patientes ? » La simple idée de fricoter avec une patiente le fait rougir alors qu’il le regarde sans comprendre. « Je fricote pas avec les patientes. » A vrai dire il ne fricote avec personne Diego, ses relations se limitant à quelques longues relations qui sont toujours parties d’amitié. Il a un sens du devoir médical bien trop grand pour envisager quoique ce soit avec un patient mais surtout comme toujours il n’a pas le temps. Cette fois pourtant, ce n’est pas ce qu’il répond à Garret comme s’il avait perçu quelque chose dans son ton, dans la façon dont son sourire a disparu. C’est ce quelque chose qui le pousse à serrer son verre entre ses mains et à lui jeter un regard. Il aimerait lui dire que c’est sa sœur et non pas une autre fille. « Je fricote pas avec les gens.  » dit-il simplement, en attrapant le verre et en buvant une longue gorgée, un peu trop vite et un peu trop grande. « J’ai plus ou moins une copine. » Plus ou moins parce que lui et Callie n’ont rien défini. Plutôt plus que moins car ils passent leur temps à se sourire, parce qu’il l’a embrassé et qu’elle est là dans tous ses moments difficiles et parce que Diego est incapable de faire une relation qui ne serait pas sérieuse, encore moins avec la plus jeune des Yang.  Il se force à sourire, à prétendre que tout va bien, à enchaîner sur le fait qu’il est ici, malgré avoir eu envie de faire demi-tour quatre fois.

« Ouais, souvent. Ça veut pas dire que je me mets la mine à chaque fois que je viens ici. » Il le regarde d’un air dubitatif, peut être encore prisonnier de l’image qu’il a de lui, de ce garçon qui est entré bien trop souvent bourré depuis qu’ils ont emménagé ensemble. « Depuis 2013, c’est toi le scientifique donc je te laisse faire le calcul. » Longtemps. Cela lui parait énorme, pour lui qui n’a jamais osé devant les autres, pour lui qui ne s’est jamais trouvé assez bien, pour lui qui rêve d’oser prendre cette guitare et de chanter sur une scène. Ses yeux s’agrandissent de surprise et l’envie est présente dans son regard pour ce rêve d’une autre vie si différente de la sienne. « Tu as commencé comment ? » Une vie qui n’arrivera jamais, il a été fait pour les études de médecine et est bien décidé à y rester pour y briller. Et puis un chanteur qui ne sait pas chanter devant un public, est-ce vraiment un chanteur. Garret finit son verre cul sec et cela le pousse à boire une nouvelle longue gorgée, à finir cette bière. « Je vais prendre comme lui s’il vous plait. » demande-t-il au barman, sans oser regarder Garret. C’est une mauvaise idée.

« Tu veux jouer ? Y’a toujours une guitare qui traine dans le coin. » Si l’envie était là un instant auparavant, la proposition est la douche froide immédiate alors que la panique prend possession de ses traits. « Quoi ? Euh non. Non je suis vraiment pas bon… je… » Il remet ses lunettes sur son nez, serre ses mains l’une dans l’autre. « Je joue pas devant les gens. » Non il n’a jamais osé et il n’osera jamais. A nouveau il a l’impression d’être le rabat joie et s’empresse d’ajouter. « Enfin devant toi ça serait différent. » Peut-être qu’il pourrait jouer devant lui. Peut-être qu’il pourrait oser. Peut-être que son regard lui brûlerait la peau et lui ferait perdre tous ses moyens, comme en cet instant précis, alors qu’un frisson parcoure sa colonne vertébrale et qu’il fuit les prunelles de son colocataire.


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptySam 26 Juin 2021 - 17:56




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« T’es pas obligé je peux payer..bon je..paierais la prochaine. » J’arque un sourcil, c’est qu’il compte bien finir sa boisson et en reprendre une autre. C’est pas que ça m’étonne, mais un peu quand même. Est-ce qu’au moins il sait dans quoi il est en train de s’embarquer ? Non parce qu’il vient de passer la journée à bosser et que la fatigue mélangée à l’alcool ça n’a jamais fait bon ménage. Je le regarde, persuadé que ce soir est le soir où je vais enfin découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. Un Diego bourré et je me perds à imaginer cette version d’un lui complètement éméché jusqu’à ce qu’il me parle de sa patiente. Cette fois, c’est une toute autre scène qui se joue dans mon cerveau, une scène beaucoup moins plaisante. « Je fricote pas avec les patientes. » Je ne dis rien, buvant une gorgée de mon bourbon comme pour effacer ce mauvais scénario. S’il dit que ce n’est pas le cas, alors il ne m’en faut pas plus pour le croire. Je vois pas pourquoi il mentirait et à bien y repenser, j’ai dû mal à penser qu’il puisse draguer sur son lieu de travail, draguer tout court. Je peux sentir son regard, mais pour une fois mes yeux décident de se poser sur le verre qu’il serre entre ses mains. « Je fricote pas avec les gens. » Qu’il dit comme pour se justifier. Mes yeux suivent le trajet du verre jusqu’à ses lèvres. Je l’observe boire une gorgée qui semble ne jamais prendre fin et secoue la tête étouffant un rire sur le rebord de mon verre. Il va gerber, c’est sûr qu’il finira la soirée la tête dans la cuvette. J’ai pas le temps d’intégrer l’information qu’il vient de me donner qu’il m’en balance une autre. « J’ai plus ou moins une copine. » Comment c’est possible d’avoir « plus ou moins » une copine ? C’est soit plus ou soit moins. J’ai dû mal à comprendre ce qu’il entend par là ni même pourquoi ça me fait autant chier de le savoir plus ou moins en couple. « Cool » que je dis simplement alors qu’il sourit. Je me mords la langue, parce que j’ai envie d’en savoir plus et que je sais pertinemment que je vais finir par le regretter. « C’est un plan cul ou du sérieux ? J’comprends pas le concept d’être plus ou moins avec quelqu’un. » J’essaye d’adapter mon ton pour cacher mon agacement et j’y arrive, presque. Au final c’était pas si mal quand il ne parlait pas. Et puis je me demande bien quand est-ce qu’il trouve le temps de la voir, sa copine. C’est à peine si j’arrive à le faire sortir de l’appartement. Il change de sujet et c’est bien mieux comme ça, on parle de mon groupe de musique enfin je parle plus que ce qu’il le fait pour être honnête et je me demande si c’est aussi le cas avec sa petite-amie ou s’il lui arrive de s’ouvrir à elle. Je sais pas pourquoi j’arrive pas à me la sortir de la tête, je reste bloqué sur une information dont je n’ai que faire. Je termine mon verre et fais signe au serveur de venir prendre une nouvelle commande. « Je vais prendre comme lui s’il vous plait. » Qu’il demande après s’être empressé de finir sa bière,  je le regarde du coin de l’œil pour m’assurer que ça va, qu’il n’est pas sur le point de tout vomir sur le comptoir. « Te sens pas obligé de suivre la cadence, j’voudrais pas que tu sois malade. » Peut-être que sa copine est médecin, elle aussi, qu’elle ne serait pas contre le fait de venir prendre soin de lui en plein milieu de la nuit. Il regarde la scène et je fais de même alors que je lui demande s’il a envie de jouer de la guitare. Je sais que le proprio en cache toujours une dans l’arrière du bar au cas où il arriverait un incident lors d’une prestation. « Quoi ? Euh non. Non je suis vraiment pas bon… je… » Il remonte ses lunettes sur le nez tandis que j’humecte mes lèvres avant de les poser sur le second verre de la soirée. « Je joue pas devant les gens. » Ouais enfin il a aussi dit ne pas être de ceux qui fricotent avec des gens pour ensuite me faire comprendre qu’il n’était pas célibataire donc c’est qu’il a dû fricoter pour en arriver à ce stade, mais je dis rien de ce que je pense pour ne pas plomber l’ambiance. « Enfin devant toi ça serait différent. »  Je fronce les sourcils et plonge mon regard dans ceux du mexicain. Je sais pas, je dois pas avoir le cerveau connecté ce soir parce qu’il m’est difficile de le comprendre. « Moi ? » Que je réponds avant de me retourner pour m’assurer qu’il ne s’adresse pas à quelqu’un d’autre. Je souris, pince mes lèvres et bois une gorgée de mon bourbon. « J’ai hâte d’entendre ça. T’en joues depuis quand d’ailleurs ?» Il détourne le regard ce qui n’est pas mon cas. Je ne quitte pas des yeux ce visage que je vais bientôt  finir par connaitre sur le bout des doigts. « C’est quoi ta chanson préférée du monde entier ? »  Je pique une chips du bol que le serveur vient de poser entre nous. Je connais déjà son film préféré, le seigneur des anneaux. Je m’en souviens même s’il aime à penser que je ne suis pas du genre à faire attention aux autres faut croire que c’est différent quand il est question de lui.

 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptySam 3 Juil 2021 - 10:27


« Cool. C’est un plan cul ou du sérieux ? J’comprends pas le concept d’être plus ou moins avec quelqu’un. » La question le déstabilise complètement, encore plus lorsqu’il a l’impression de percevoir un léger agacement dans le ton de Garret, un agacement qu’il ne comprend absolument pas. Il s’empourpre aussi vite, son regard le fuyant, ses épaules se repliant, sa main venant passer dans ses cheveux pour cacher le malaise. Il n’aime pas parler de ça, n’aime pas aborder les questions de couple, ou de plan cul. « C’est sérieux. » Parce qu’il serait bien incapable d’être simplement un plan cul ou de traiter une fille de cette façon. Et encore moins Callie Yang qu’il connait depuis des années, Callie Yang qu’il respecte et qu’il apprécie plus que toutes les filles avec qui il a été. Callie Yang qui mérite sans doute bien mieux que lui. Mais c’est le début de cette relation où tout est doux et hésitant et où l’ombre de son frère plane toujours. « C’est le début, je la connais depuis longtemps et disons que son frère est un des meilleurs amis et qu’il ne va pas trop apprécié que je me rapproche de sa sœur. » Une grimace étire ses lèvres et il redoute le moment où il devra parler de ça à Eddie.

Il ne sait pas pourquoi il cherche désespérément à le suivre, peut-être pour prouver qu’il n’est pas que ce garçon ennuyeux et coincé, pour prouver qu’il peut s’amuser.  « Te sens pas obligé de suivre la cadence, j’voudrais pas que tu sois malade. » Diego secoue la tête d’un air déterminé. « Je serais pas malade. »  Il n’est absolument pas sûr de cette affirmation quand la bière qu’il a ingurgitée commence déjà à créer une douce chaleur sur son visage. « Et toi t’as une copine ? » demande-t-il simplement, pas qu’il l’ait vu ramené quique ce soit à l’appartement à plusieurs reprises. Garret lui semble plutôt du genre à ne pas avoir de relations sérieuses.

Il ne sait pas pourquoi l’idée de jouer devant les gens lui donne autant l’envie de se décomposer, toujours est-il que cette fois l’idée de jouer devant Garret, seulement Garret, lui semble un peu plus envisageable. « Moi ? »  Son regard le déstabilise, Diego pinne ses lèvres avant de boire une gorgée de bourbon plutôt que de répondre, se contentant d’un vague hochement de tête. « J’ai hâte d’entendre ça. T’en joues depuis quand d’ailleurs ? » Un sourire revient sur son visage. « Depuis que je suis adolescent…J’crois qu’à force de m’entendre chanter sous la douche ma mère en a eu marre et m’a offert une guitare pour mon anniversaire. Mon frère s’est foutu de ma gueule bien sûr. » Un des plus beaux cadeaux qu’il avait eu, même si la guitare était de piètre qualité, tout ce que Maritza avait pu acheter, un objet d’occasion qui avait déjà bien vécu, trop vécu. Rudy lui avait bien fait comprendre que clairement une guitare n’était pas ce qui allait aider à le décoincer. C’était assez pour Diego pourtant, qui avait été émerveillé. « Et toi ? » demande-t-il par en retour. « T’as des frères et sœurs encourageants ou tu te cachais sous la douche pour chanter ? » C’est qu’il commence à se détendre, son rire raisonnant doucement, alors que le bourbon commence à faire son effet.

« C’est quoi ta chanson préférée du monde entier ? » Diego a le malheur de vouloir prendre une chips en même temps que Garret, sa main effleurant celle du jeune homme alors qu’il la rétracte soudainement, se concentrant sur son verre. Il semble réfléchir, un peu plus léger qu’au début de la soirée, peut-être parce qu’il a bu un peu trop vite. « Tu peux pas me demander de choisir. » s’exclame-t-il avec un sourire en se tournant vers lui. « Il y en a trop. Parce qu’il en faut une pour toutes les occasions et puis pour toutes les personnes que tu rencontres. » Son regard parcoure le visage de Garret comme s’il essayait d’y trouver quelque chose. « Bon si vraiment je devais en choisir une. Ca serait Loosing my religion de R.E.M. » Est-ce que Garret ne va pas aimer son choix ? Il ne s’est pas pourquoi il s’est un peu penché vers lui, son regard ne le quittant pas cette fois. « Si tu étais une chanson tu serais laquelle ? »

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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyDim 4 Juil 2021 - 23:49




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« C’est sérieux. » Je fais tourner mon verre du bout des doigts, les yeux posés sur les glaçons qui flottent à la surface de ma boisson. Il ne m’en faut pas plus pour repenser à l’iceberg et au Titanic qu’un soir, j’ai dessiné sur un bout de papier. Les mouvements que j’exerce sur le gobelet forment un tourbillon au centre même de mon bourbon. Est-ce que ça ressemblera ça ? Est-ce qu’on aura affaire à une tempête, nous aussi ? Je ne dis rien et le silence qui vient de s’installer semble le déranger puisqu’il se remet à parler. « C’est le début, je la connais depuis longtemps et disons que son frère est un des meilleurs amis et qu’il ne va pas trop apprécié que je me rapproche de sa sœur. » Je termine le bourbon d’une traite, écoutant à moitié ce qu’il me dit, un peu (trop) perdu dans mes pensées. Je fais signe au serveur de m’apporter un autre verre. « C’est mignon. » que je lui dis, ne sachant pas trop si ma réponse est adaptée à la situation. Est-ce que ça l’est vraiment ? Je suppose que oui. Ils forment le couple parfait, celui qu’on adorerait caster pour une série télévisée.  « T’sais que t’as le droit de l’inviter dans notre appartement ? Ça me dérange pas de découcher une nuit ou deux.» Il a le droit, ouais. Cependant, il est hors de question que j’assiste à leurs marques d’affections. Trop peu pour moi, j’ai déjà du mal à trouver le sommeil en général donc je préfère encore dormir chez un ami plutôt que d’avoir à endurer le bruitage des ébats d’un couple à quelques mètres de ma chambre.  « Je serais pas malade. » Qu’il affirme après avoir demandé la même chose que moi au barman. Mon regard se pose sur les joues empourprées du mexicain et je me demande si c’est le fait qu’on discute de ses relations amoureuses qui le met dans cet état ou la bière qu’il vient de terminer. « Et toi t’as une copine ? » Je ris parce que rares sont les personnes qui me posent la question. À croire que j’ai la tête du client qui ne sera jamais plus qu’un acheteur compulsif et non celui qui a l’habitude de rentabiliser ses achats. « Non, c’est pas pour moi. » Si pour lui c’est plus ou moins, pour moi c’est moins tout court. La seule fois où j’me suis surpris à faire des plans sur la comète ça s’est mal terminé. À présent, je pense juste que c’est une perte de temps que de penser qu’une histoire pourrait perdurer dans le temps, parce que si les gens sont doués pour s’attacher, ils le sont encore plus quand il est question d’abandonner. Je bois une gorgée de ma nouvelle boisson, boisson dans laquelle il y a cinq glaçons. Cinq c’est pas bon signe, je cherche du regard une cuillère, quelque chose qui pourrait m’aider à ôter le glaçon de trop de mon verre sans avoir l’air d’un mec complètement timbré. Sauf qu’il n’y a rien, même pas une paille qui traine sur le devant du comptoir alors je l’attrape avec mes doigts et le transfert dans le verre vide que le barman n’a pas pris le temps de débarrasser. Je n’ose plus le regarder jusqu’à ce qu’il se mette à sous-entendre qu’il pourrait peut-être jouer devant moi, c’est automatique, je relève le visage dans sa direction un fin sourire sur le rebord des lèvres. « Depuis que je suis adolescent…J’crois qu’à force de m’entendre chanter sous la douche ma mère en a eu marre et m’a offert une guitare pour mon anniversaire. Mon frère s’est foutu de ma gueule bien sûr. » Diego dit ça comme s’il avait la quarantaine passée et ça me fait sourire davantage. « Tu chantes sous la douche. » C’est tout ce que j’ai retenu de ce qu’il a dit, il chante sous la douche. Je ne l’ai jamais entendu pousser la chansonnette dans notre salle de bain, mais faut dire que je n’ai pas réellement cherché à épier le moindre de ses faits et gestes. Le plus souvent le casque sur les oreilles, j’ai eu besoin d’un long moment d’adaptation avant de considérer sa présence au sein de ce qui fut un jour mon appartement. « T’es né quand ? » J’ai menti, j’ai tout retenu de sa phrase comme à chaque fois qu’il me parle. « Et toi ? » Est-ce que je chante sous la douche ? Oui, ça m’arrive plus souvent qu’il ne pourrait l’imaginer.  « T’as des frères et sœurs encourageants ou tu te cachais sous la douche pour chanter ? » Je souris parce que j’arrive pas à m’enlever l’image de la tête, celle de Diego avec le pommeau de douche dans la main en guise de micro. Je bois une gorgée et essuie mes lèvres imbibées de bourbon avant de répondre. « J’ai deux sœurs seulement, dont une jumelle. Et les deux ont toujours été encourageante à leur façon. T’as combien de frère et sœur toi ? » Je ne dis rien sur mes sessions de chant sous la douche, préférant en apprendre plus sur ses goûts musicaux. Nos mains se touchent alors que je prend une chips du bol qui se trouve devant nous. Diego rétracte ses doigts si rapidement que je me demande s'il a aussi senti la décharge électrique, celle qui s'est produite lorsque nos mains se sont effleurer. « Tu peux pas me demander de choisir. » Il sourit, Diego. Il sourit et je peux pas m’empêcher de lui sourire en retour. « Il y en a trop. Parce qu’il en faut une pour toutes les occasions et puis pour toutes les personnes que tu rencontres. » C’est vrai, c’est d’ailleurs ce que je réponds à chaque fois qu’on me pose la question. Ses yeux parcourent mon visage ce qui me fait tourner légèrement la tête, non pas que je n’aime pas sentir son regard sur ma personne, juste que je sais à quel point ça peut parler un visage et que j’ai pas envie qu’il devine le fond de ma pensée. « Bon si vraiment je devais en choisir une. Ca serait Loosing my religion de R.E.M. » Je sais pas ce qui est le plus étonnant dans sa réponse, le fait qu’il écoute R.E.M ou bien la chanson dont le titre collerait parfaitement à mon autobiographie. « Tu crois en dieu ? » Il a la bonne tête du type qui va à la messe tous les dimanches, contrairement à moi. Ça fait une éternité que je n’y ai plus remis les pieds.  « Si tu étais une chanson tu serais laquelle ? » Je tourne mon visage pour le regarder à nouveau mais cette fois-ci il est plus bien plus proche de moi que ce qu’il l’était quelques secondes plus tôt. Tellement proche que j’ai l’impression d’être assis à la première rangée du cinéma, de le voir sur grand écran pour la première fois. Je ne bouge pas, restant muet le temps d’un instant. « All I Want de Kodaline. » Je sais pas si c’est la fatigue cumulée aux deux verres de bourbon, mais je n’aurais jamais dit ça en étant complètement sobre. Je finis mon verre cul sec et me lève du tabouret. « J’dois me lever tôt demain, ça te dérange pas si on rentre ? » Je sors ce qu’il faut en billets pour payer la dernière tournée et dépose le tout sur le comptoir avant de me frayer un chemin vers la sortie. Je reste un moment à profiter de l’air frais, lançant quelques coups d’œil à la porte dans l’espoir d’y voir Diego arriver. Y’a des moments comme celui-ci où j’ai l’impression que mes poumons me lâchent et qu’il m’est impossible de respirer. Ça dure pas longtemps, quelques secondes tout au plus mais ça me prend de plein fouet. J’attrape mon portable et nous commande un Uber avant de m’assoir sur le trottoir et de sortir mon paquet de clopes de la poche de ma veste comme pour me venger  des bugs de ma cage thoracique. À merder, autant lui donner une bonne raison de le faire.

 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyMar 6 Juil 2021 - 23:33


“C’est mignon.” Alors pourquoi est-ce qu’il est gêné de lui en parler ? Pourquoi est ce que ça a beau être vrai, il y a quelque chose qui lui dit que ça sonne faux. « T’sais que t’as le droit de l’inviter dans notre appartement ? Ça me dérange pas de découcher une nuit ou deux.» Diego n’a aucune envie qu’il ne parte à cause de lui. Il ne peut s’empêcher de rougir de plus belle. « Je veux pas que tu partes. » Il articule trop vite. « Enfin je veux dire t’es chez toi quoi ! »  Son choix de mot est maladroit et il a déjà envie d’aller s’enterrer six pieds sous terre. Heureusement l’alcool est là pour aider.

« Non, c’est pas pour moi. » « Pourquoi ? » demande-t-il simplement. Cela confirme l’idée qu’il s’est faite de Garret, plutôt du genre à batifoler qu’à cherche à se poser avec quelqu’un pour plus d’une soirée. Diego reprend un bourbon, suivant le jeune homme à côté de lui et son rythme effréné. Il l’observe du regard alors qu’il sort un glaçon de son verre, le cinquième précisément. Ce n’est pas la première fois qu’il l’a vu faire, les nombres impairs étant toujours effacés pour des nombres pairs. Et s’il fronce une demi seconde les sourcils, il ne dit rien.

« Tu chantes sous la douche. » Diego esquisse un sourire gêné, hochant la tête, conscient de ne pas avoir trop osé chanter à l’appartement, sans doute de peur d’être jugé. « T’es né quand ? » « Le 20 mars. Et toi ?»  Souffle-t-il. Le jeune homme ne mentionne pas s’il chante lui aussi sous la douche ou non mais répond à la question sur sa famille. « J’ai deux sœurs seulement, dont une jumelle. Et les deux ont toujours été encourageante à leur façon. T’as combien de frère et sœur toi ? »  Ils ont l’air plutôt proches, même si Diego ne les a jamais vus à l’appartement. La question en revanche fait apparaître un air désespéré sur son visage. Il se racle la gorge, peut-être parce que ça lui donne toujours l’impression de redevenir le petit mexicain quand il les mentionne. « Six. Rudy, Alma, Sara, César, Alejandro et Maria. » Sa voix tremble légèrement sur le dernier prénom, son accent est ressorti sur chacun d’eux. « Je suis le deuxième. » Il aurait mieux fallu qu’il soit premier mais il n’échapperait sans doute jamais à l’ombre de son frère.

Il n’y a pas de jugement dans son choix de chanson. Une simple question en découle. « Tu crois en dieu ? » Diego l’observe sans rien dire. Il a été élevé dans une famille plutôt catholique, mais Maritza a vit abandonné l’idée de les forcer à aller à la messe, elle n’avait pas le temps. « Je crois oui. » Il n’en est pas sûr, après tout il est médecin, mais surtout, il a dû mal à y croire quand il prie chaque soir pour que Maria aille mieux que jamais son état ne semble s’améliorer. « Ca dépend des jours. Il y a certains jours plus durs que d’autres.  » il souffle un peu plus douloureusement, buvant une longue gorgée de bourbon. C’est à son tour de lui demander quelle chanson le représente le plus.

« All I want de Kodaline. » Diego observe le visage de Garret, ce visage trop proche de sien, ce visage qui lui parait bien triste pendant un court instant. « Elle est triste cette chanson. » Diego souffle doucement sans le quitter des yeux, l’observant boire son verre cul sec, faisant de même. Il ne les a plus comptés, il a trop bu et trop vite, il le sent à sa tête qui tourne déjà un peu trop.

« J’dois me lever tôt demain, ca te dérange pas si on rentre ? » Le mexicain n’a pas eu le temps de répondre que déjà le jeune homme s’est levé. Immédiatement les insécurités reviennent. Est-ce qu’il s’ennuie avec lui ? Est-ce qu’il est inintéressant ? « Bien sûr. » dit-il d’une voix à peine plus haute qu’un murmure, hochant la tête. Il se force à prendre une grande respiration avant de sortir.

Diego s’assoit à côté de lui, l’observant sortir son paquet de cigarette, restant silencieux. Il ne sait pas pourquoi lorsque Garret tire une cigarette de son paquet et la porte à ses lèvres, ses doigts viennent l’attraper, rappelant leur dernière dispute, à la différence que cette fois il ne la jette pas. « Tu sais que tu peux avoir un cancer avec ça. » Diego moralisateur, Diego ennuyeux au possible, Diego qui ne sait juste pas comment reprendre cette conversation et qui a trouvé le premier sujet possible, Diego qui garde la cigarette dans ses mains et qui le regarde d’un air défi, oscillant légèrement, les joues brulantes, l’alcool trop présent.

L’uber arrive vite et le trajet n’aide en rien l’estomac de Diego. Alors qu’il rentre, il titube en sortant de la voiture. « J’crois que j’ai trop bu. » Il souffle mais ne peut s’empêcher de sourire. Alors qu’ils montent l’ascenseur de l’appartement et qu’ils arrivent devant la porte, il manque de trébucher, se rattrapant maladroitement à Garret. « Oups. » Il ne sait pas pourquoi il rit en restant accroché aux avants bras du garçon.  « Je crois que c’est pour ça que je bois pas. » Parce qu’il ne sait absolument pas tenir l’alcool et qu’il déteste perdre le contrôle.


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyMer 7 Juil 2021 - 22:27




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« Je veux pas que tu partes. » Je baisse le regard, le sourire en coin même si je sais bien que le sens de sa phrase n’est pas en accord avec ce que je comprends. Il est maladroit, Diego. C’est pas nouveau, ça n’empêche que bizarrement ça me fait plaisir de l’entendre dire ça. Surprenant, puisqu’il n’y a pas si longtemps, je ne cachais pas mon envie de le voir quitter le loft. « Enfin je veux dire t’es chez toi quoi ! » Chez nous, même si j’évite de lui faire remarquer à voix haute. Il rougit, ce qui a pour effet d’élargir le sourire qui ne quitte pas mes lèvres. Il me demande si j’ai une copine ce à quoi je lui réponds que ce n’est pas pour moi. « Pourquoi ? » Sa question me prend de court, je ne le pensais pas aussi curieux du moins je ne le pensais pas assez courageux pour creuser davantage. « J’ai déjà testé dans le passé et ça m’a vacciné. » J’ai des restes d’anticorps et la simple idée de me mettre en couple ravive tous les marqueurs biologiques qui me poussent à faire machine arrière en mettant l’entièreté mon corps en alerte. Je me doute de ce qu’il doit penser, je suis pas con, je sais bien l’image qu’il a de ma personne. J’entends encore sa voix, celle qui me demande si ça m’arrive de faire attention aux autres ou ses références à ma consommation excessive d’alcool. Consommation qui n’a pas l’air de le déranger ce soir. Je sors le cinquième glaçon de mon verre et bois une gorgée de mon bourbon évitant toute interaction avec lui, trop anxieux de savoir s’il a remarqué le geste que je viens de faire. Il avoue chanter sous la douche et je jure de tendre l’oreille à chaque fois qu’il ira s’enfermer dans la salle de bain, plus question de passer à côté de ça. « Le 20 mars. Et toi ?» Je fronce les sourcils lorsque je prends conscience de son signe astrologique. « Attends t’es un bélier toi ? » Il n’a rien de la bête à cornes ou alors il cache bien son jeu, parce que j’ai dû mal à l’imaginer ne serait-ce qu’un tout petit peu impulsif. C’est la sagesse incarnée et peut-être que je me trompe à son sujet, peut-être qu’il représente plus le calme avant la tempête mais il m’est difficile de l’imaginer réellement énervé. « Le 25 octobre » J’attrape mon portable pour rajouter discrètement son anniversaire à mon calendrier, une date qui me parait tellement lointaine, assez pour me dire qu’on se parlera probablement plus dans un an. Parce qu’ainsi va la vie, que  les gens vont et viennent et qu’on ne peut pas faire autrement. Il se racle la gorge quand je lui pose une question à propos de sa famille ce qui me fait relever les yeux vers lui. « Six. Rudy, Alma, Sara, César, Alejandro et Maria. » Je me mords la lèvre pour ne pas rire, c’est que ça fait un paquet de Gutiérrez. Je trouve ça mignon, la manière dont il prononce les prénoms des membres de sa famille, c’est la première fois que je l’entends rouler les "r" et je me demande ce que ça donnerait s’il disait mon prénom avec son accent mexicain.  « Je suis le deuxième. » Un nombre pair et de loin mon préféré. « Tes parents n’ont pas chômé. Six frères et sœurs, mais c’est toi le meilleur de la fratrie.»  Il faut que j’arrête de boire parce qu’il va finir par penser que je suis sympa et puis c’est que le bourbon commence à me monter au cerveau. Y’a qu’en étant bourré que je me laisse aller et c’est d’ailleurs la seule chose que j’ai toujours détesté dans les boissons alcoolisées.  « Je crois oui. » Il ne devrait pas y croire, j’ai envie de le mettre en garde, de lui dire qu’il n’est pas aussi miséricordieux que ce que peut laisser penser la bible. Qu’il est fort pour donner, mais qu’il sait prendre en retour. « Ca dépend des jours. Il y a certains jours plus durs que d’autres. » Ouais, je revois encore ma mère quand j’ai refusé de me rendre à l’église pour la toute première fois. Je l’entends encore me dire que s’il est partie, c’est pas de la faute du seigneur, qu’il nous a créé mais qu’il ne peut pas se permettre d’intervenir dans le cycle de la vie. Le cycle de la vie, comme si c’était normal qu’un garçon même pas majeur s’en aille avant ses parents ou ses grands-parents. Je ne dis rien, buvant ce qui semble être mon avant dernière gorgée. « Elle est triste cette chanson. » Je feinte un sourire, relevant mes yeux pour le regarder un moment, plus longtemps qu’habituellement. Ça me plait, la façon qu’il a de dire les choses comme il l’entend, de ne pas prendre la peine de réfléchir à deux fois avant de parler. Il est vrai, Diego. Je termine mon verre cul sec, les idées embrumées par l’alcool et les souvenirs d’une vie passée. Il commence à faire chaud et j’ai du mal à respirer ce qui a pour effet de m’angoisser. Je me lève et lui demande s’il est d’accord pour qu’on s’en aille. « Bien sûr. » J’entends à peine sa réponse, alors que je suis déjà à quelques mètres de la sortie. Je viens m’assoir sur le trottoir pour attendre l’Uber qui ne devrait pas tarder à arriver et passe mon index sur le col de mon t-shirt pour l’agrandir. Diego arrive et vient se poser à côté de moi sans rien dire. Ses doigts viennent me voler ma cigarette pour la deuxième fois, la première fois remontant à la nuit où on s’est pris la tête, celle qui s’est terminée avec un règlement à la clé. Je secoue la tête et lève les yeux aux ciel en souriant. « T’es pas croyable. » Je regarde la cigarette qu’il tient entre ses doigts, ça lui va pas d’avoir une clope à la main et j’aime pas le voir avec. « Tu sais que tu peux avoir un cancer avec ça. » Je le reconnais bien le futur oncologue, c’est qu’il a bien appris ses leçons le garçon. C’est quand même un comble pour un interne en oncologie que de vivre avec un fumeur. « Y’en a qui meurent pour moins que ça. » Je me mords la joue un peu trop fort car je peux sentir le goût de fer se répandre dans ma bouche. La douleur, quant à elle, est atténuée par mon taux d’alcoolémie. Il me regarde avec un air de défi et si je ne le connaissais pas un minimum je pourrais penser qu’il me cherche. Alors je me penche vers lui et tends la main pour attraper mon dû mais c’est sur ses doigts que les miens viennent se refermer. Elle est là, la décharge électrique, celle qui se propage à chaque fois que nos mains se touchent. Je me racle la gorge et attrape ma cigarette que je n’ai pas le temps d’allumer car une voiture s’arrête devant nous. « J’crois que j’ai trop bu. » qu’il me dit lorsqu’on sort enfin du véhicule, je ris parce que c’est à peine s’il arrive à marcher droit. « C’est pas faute de t’avoir prévenu. » La cigarette sur le derrière de l’oreille, je passe ma main dans son dos pour le guider jusqu’à l’ascenseur. On arrive devant la porte d’entrée et j’ai l’impression de mettre un temps fou à trouver la serrure, je me retourne vers Diego pour m’assurer qu’il ne s’est pas endormi sur l’escalier puis pousse la porte pour lui faire signe d’entrer. « Oups. » qu’il me dit lorsqu’il se rattrape sur moi pour ne pas se retrouver à manger le sol. Je passe son bras sur mes épaules alors que ma main vient se glisser dans son bas dos pour qu’il puisse prendre appui sur moi. Il rit, ce qui me fait secouer la tête, un petit sourire au coin des lèvres. « Je crois que c’est pour ça que je bois pas. » Je ferme la porte derrière nous à l’aide de mon pied et marche en direction du salon en faisant signe à Murphy de ne pas se mettre dans nos pattes. « Tu crois beaucoup de choses quand t’es bourré. » C’est pas ce soir qu’il me jouera un morceau, du moins pas dans cet état d’ébriété. On marche dans le couloir qui mène jusqu’à sa chambre, je lâche sa main qui est posée sur mon épaule pour venir tourner la poignée. C’est la première fois que je fais irruption dans cette pièce, du moins depuis qu’elle appartient à Diego. Je me penche pour qu’il puisse s’allonger sur le lit et me pose à côté de lui. « Si j’étais toi, je dormirais en position demi-assise. Le lit a tendance à tanguer quand on a trop bu. » Je me redresse pour venir me tenir devant la porte, la tête collée contre le rebord de la porte. « J’vais te chercher une bassine, bouge pas. » Comme s’il était en état d’aller quelque part que je pense alors que j’entre dans la salle de bain qui se trouve juste à côté de sa chambre pour venir attraper la bassine sur le dessus de la machine à laver. 
 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyDim 11 Juil 2021 - 13:58



Le sourire de Garret s’élargit et Diego ne peut s’empêcher de se dire qu’il est en train de rire de sa maladresse. « J’ai déjà testé dans le passé et ça m’a vacciné. » Le mexicain reste silencieux. Il ne peut s’empêcher de se dire que quelqu’un a dû le blesser, que l’attitude je m’en foutiste que Oxton lui montre n’est qu’un masque de plus. Son regard parcoure son visage à la recherche de la moindre fissure dans ce masque. Il repense à ses proches relations, celles toutes plus parfaites les unes que les autres et qui pourtant se sont toujours finies de la même manière. Elles n’ont jamais été assez et il n’était jamais amoureux. Il espère bien malgré que lui, que les choses seront différentes avec Callie, il y croit même dur comme fer en réalité. « Du coup à la place tu préfères boire c’est ça ? » commente-t-il sans réel jugement, pas cette fois du moins. Parce que lui-même est en train de boire pour le suivre dans son rythme, parce que Diego pour une fois souhaite simplement être normal et que normal pour un garçon de son âge semble être de faire la fête et de boire. « Attends t’es un bélier toi ? » son regard fuit de nouveau, peut-être parce qu’il sent le constat dans la voix de Garret, celui qui souligne qu’il n’a pas les caractérisés  pour être ce Bélier impulsif et extraverti.  Et si Diego a pris quoique ce soit du Bélier, c’esst sans doute le fait d’aller au bout de ses capacités, d’avoir une ambition hors norme et un besoin d’être le premier ou peut-être tout simplement d’être aussi parfait qu’il puisse l’être. « Le 25 octobre. » « J’crois pas aux signes astrologiques. » se contente-t’il de dire en haussant les épaules, il préfère se raccrocher à la science.

« Tes parents n’ont pas chômé. Six frères et sœurs, mais c’est toi le meilleur de la fratrie.» Il rit tristement Diego en attrapant son verre. Parce qu’il ne croit pas une seule seconde être le meilleur mais surtout parce qu’effectivement ses parents n’ont pas chômé. Il n’entend pas vraiment le compliment en réalité, ne l’assimile pas, ne retient que le négatif.  « Ouais ils ont pas chômé. Dommage que le père soit pas resté pour les élever. » et l’amertume est palpable alors qu’il boit une nouvelle gorgée un peu trop vite comme si l’alcool pouvait faire disparaître le sentiment. Le choix de mot n’est pas innocent. Le père et non son père, comme si Diego essayait de mettre de la distance entre lui et Sergio. Ca l’incite à boire plus vite qu’il ne devrait. Et lorsque la question de la religion arrive, il y répond sincèrement, avec ses hésitations.

Et lorsqu’il sort de ce bar, il a l’impression terrible que Garret lui fait retenir sa respiration un peu trop souvent dès qu’il pose le regard sur lui et à peine la pensée l’a effleuré qu’il met ça sur le compte de l’alcool.  « T’es pas croyable. » Diego joue avec la cigarette entre ses doigts, très fier de lui.  « Y’en a qui meurent pour moins que ça. » S’il souriait l’instant d’avant, la tristesse devient immense dans son regard,  alors qu’il pense à sa petite sœur et son corps bien trop maigre, sa petite sœur et son regard si fatigué. Il ne dit rien et lorsque la main de Garret se referme sur ses doigts, il ne peut s’empêcher de frissonner, libérant la cigarette, se raclant la gorge comme pour retrouver une certaine contenance. Mais la contenance est loin alors qu’il ne tient plus droit, que sa tête tourne bien trop fort et sur ses joues sont brulantes. « C’est pas faute de t’avoir prévenu. »  Diego secoue la tête en riant. « J’voulais juste être normal. » Qu’il dit sur le ton de la rigolade et qui pourtant reflète parfaitement le mal-être de celui qui a toujours pris la vie bien trop sérieusement.

« Tu crois beaucoup de choses quand t’es bourré. » Diego s’accroche à Garret pour ne pas trébucher alors qu’ils se dirigent vers la chambre. La chambre de Diego est parfaitement rangée, rien ne dépasse, comme s’il avait essayé de tout contrôler, de rendre sa chambre immaculée. Il se laisse tomber sur le lit en riant, la tête tournant bien trop, incapable de contrôler ses gestes. « Si j’étais toi, je dormirais en position demi-assise. Le lit a tendance à tanguer quand on a trop bu. » « Je serais pas malaaaaaaade. » Qu’il dit, têtu. « J’vais te chercher une bassine, bouge pas. » Il se lève et Diego ne peut s’empêcher de dire « Nooon pars pas. » Mais c’est déjà trop tard, le garçon étant parti dans la salle de bain.

Diego déboutonne comme il peut sa chemise dont le col est beaucoup trop serré, abandonnant à la moitié, agacé par le nombre de boutons, envoyant ses chaussures valser à travers la pièce, manquant de tomber. Il ne sait pas pourquoi il sort en titubant de la chambre à la recherche de Garret, se dirigeant vers la chambre de ce dernier et y entrant. « C’est pas rangé. » Pas rangé pour Diego dont les standards dépassent certainement l’entendement. Diego commente en riant. « Garreeeeeet. » qu’il crie pour l’appeler. « C’est pas rangé. » Qu’il répète en regardant le garçon qui vient enfin d’arriver dans la chambre. Il se laisse tomber sur son lit. « Ton lit il est confortable. » C’est à ce moment-là que la pièce commence à tourner et qu’il s’allonge. « J’crois que c’est mieux d’être allongé. J’crois que je vais rester là. » Les draps respirent l’odeur de Garret et ça l’apaise. Il regarde Garret en souriant alors qu’il est toujours debout. « J’ai passé une bonne soirée. » Même s’il est persuadé que son colocataire a dû le trouver parfaitement ennuyeux. « Tu pars pas hein ? Tu me laisses pas tout seul, tu restes ? » Le mexicain s’inquiète soudainement, ses doigts venant s’accrocher au poignet de Garret, la seule chose à portée qui n’implique pas de se relever.  



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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyLun 12 Juil 2021 - 15:43




Feel so close
Gary &   @Diego Gutiérrez :l: 
◊ ◊ ◊

« Du coup à la place tu préfères boire c’est ça ? » Je ne dis rien et lève mon verre dans sa direction avant de me venir poser mes lèvres sur le rebord de celui-ci. Pour un fois son ton est dénudé de tout jugement, même si sa question n’est pas anodine et qu’il n’a pas pu s’empêcher de faire une remarque quant à ma consommation d’alcool. Il est évident que la nature de ma relation avec la boisson est bien plus simple que celle que je peux avoir avec les gens en général.  Le liquide ne demande qu’à être ingurgité, pas besoin de rendre des comptes et puis lorsque l’envie me passe, je peux tout simplement quitter le bar sans me retourner. C’est pas pareil quand on est avec quelqu’un, parce qu’on finit généralement par s’attacher, du moins je suis persuadé que c’est souvent le cas lorsqu’on prend le risque de faire perdurer les coups d’un soir. Une des raisons qui me pousse à ne jamais dormir dans les mêmes draps qu’un plan cul. Je ne sais pas comment on en vient à parler d’astrologie, mais Diego me fait part de sa date d’anniversaire et je m’insurge en apprenant qu'il est  bélier. Le plus calme du troupeau, le réfléchi celui qui n’a pas besoin de trop en faire pour qu’on l’apprécie. « J’crois pas aux signes astrologiques. » Il n’y croit peut-être pas, mais ça m’empêchera pas d’aller chercher les caractéristiques de l’homme bélier sur le net lorsque l’occasion se présentera à moi. Peut-être même que j’ajouterai l’homme scorpion aux mots-clés, juste pour voir si on est réellement capable de cohabiter ensemble. Je trouve aussi que la plupart du temps c’est un ramassis de connerie, j’ai rien d’un scorpion si ce n’est cette recherche perpétuelle de reconnaissances envers les pairs, dans mon cas c’est plutôt celle de mon père. Il rit quand je lui dis que son paternel n’a pas chômé, un rire qui sonne différemment à mes oreilles, plus lasse, plus triste. « Ouais ils ont pas chômé. Dommage que le père soit pas resté pour les élever. » Le mexicain boit une gorgée, beaucoup plus vite que celles qu’il a l’habitude de prendre. Je viens déposer ma main sur son poignet comme pour le ralentir dans sa lancée, mais aussi pour lui faire comprendre sans un mot que si son père n’a pas su rester, moi je me tiens à ses côtés. On en vient à parler de Dieu de son incertitude quant à son existence, de cette ambivalence que j’ai longtemps ressenti face à la croyance de mes parents, plus que la mienne. Aujourd’hui, je suis certain que la bible est un conte, une légende qu’on raconte aux enfants pour les façonner à l’image d’une société trop ancienne. La seule fois où j’ai eu besoin de Dieu, il s'est montré aux abonnés absents et pourtant c’est pas faute d’avoir prié pendant des années. L’air me manque, comme à chaque fois que je repense à cette nuit, à cet appel manqué et à toutes les choses qui s’en sont suivi. Je quitte le bar, Diego non loin derrière qui me suit sans vraiment comprendre ce changement soudain de situation. On s’assoit sur le trottoir pour attendre notre chauffeur du soir, Brent qu’il se nomme selon le profil d’Uber affiché sur l’écran de mon téléphone portable. J’observe sa voiture avancer lentement sur l’application, jusqu’à ce que mon colocataire ne me vole la cigarette des mains. Colocataire,  qui ne peut s’empêcher de jouer les oncologues en me sortant la phrase typique digne d'une démarche à but préventif. Ma réponse, quant à elle, a pour effet de changer l’expression sur son visage qui se calque au rire d’un peu plus tôt, ce même rire à la sonorité un peu trop sombre. Mes doigts viennent se refermer sur les siens, quelques secondes peut-être, la notion du temps m’est difficile à assimiler avec quelques verres dans le nez. J’ai juste l’impression que je m’autorise à les laisser plus longtemps que ce que j’ai pu le faire à chaque fois que nos peaux se sont rencontrées. C’est lorsqu’il se racle la gorge que je viens attraper ma clope, délivrant sa main de mon emprise. « J’voulais juste être normal. » Qu’il dit en rigolant, la démarche pas très assurée. Malgré son ton, sa phrase fait écho parce que s’il pense que c’est être normal que d’aller boire des verres dans un bar, ça ne fait pas sens de mon côté. C’est pas normal que d’avoir besoin d’un peu d’alcool pour lâcher prise, pouvoir se supporter ou seulement oublier le temps d’une soirée. Et j’ai pas envie que ça devienne sa définition de la normalité, parce qu’il vaut mieux que ça, Diego. Je passe ma main dans son dos alors qu’il tente de monter les escaliers qui nous séparent de la porte de l’immeuble.


Il s’accroche à moi lorsqu’on se dirige vers la chambre, son bras sur mon épaule alors que ma main est fermement accrochée à sa hanche pour supporter le poids de son corps complètement éméché. La pièce est à l’image des chambres que l’on peut voir à l’hôpital, des murs aseptisés et d'une propreté sans égale, du moins pour quelqu’un de son âge. En réalité, cela reflète bien l’image que je me fais de son esprit organisé. Je m'abaisse pour qu’il puisse prendre place sur le lit, avant de me pencher sur lui pour attraper le deuxième coussin que je dépose sur le premier afin que sa tête soit surélevée, pas envie qu’il fasse une fausse route si son corps décide de rendre les boissons qu’il a avalé au cours de la soirée.  « Je serais pas malaaaaaaade. » Je ris alors qu’il me contredit en gueulant, preuve qu’il est complètement bourré. Je m’éloigne pour aller lui chercher une bassine, il aura beau dire ce qu’il voudra, j’ai pas confiance en son organisme de petit joueur. « Nooon pars pas. » Je peux l’entendre parler depuis la salle de bain, j’attends qu’il corrige le sens de sa phrase comme il a l’habitude de faire à chaque fois qu’il me dit quelque chose de sympa, une phrase qui laisse à penser qu’il m’apprécie, lui aussi, mais il ne fait rien. « C’est pas rangé. » Je lève les yeux au ciel, la bassine dans la main. « Garreeeeeet. » Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas rire tandis que je quitte la salle d’eau pour me diriger vers sa chambre. « C’est pas rangé. » - « Tu rigoles ou quoi, y’a pas plus rangée que ta- » Je m’arrête lorsque je me rends compte que le son de sa voix ne provient pas de sa chambre mais bien de la mienne. Je recule et passe la tête à travers l’embrasure qui donne sur mon jardin secret. Je n’ai pas le temps de réagir qu’il se laisse tomber sur mon lit. « Ton lit il est confortable. » Peut-être, mais c’est le mien, Diego. Je pose mes yeux gris sur ce corps qui recouvre ma literie de cinéphile alors que je me joue tous les scénarios possibles dans la tête. Je viens ranger mon bureau, surtout le carnet que cache dans la commode, sous mes boxers pour être sûr qu’il ne puisse pas mettre la main dessus. Mes doigts viennent agripper ma nuque, bien trop angoissé à l’idée de le voir mettre le nez sur une figurine, une affiche de film, des notes qui trahiraient quelque chose que je ne voudrais pas dévoiler. « Tu devrais pas.» Je m’apprête à le mettre dehors jusqu’à ce que je me résigne en grognant plus contre moi-même que contre celui qui s’est immiscé dans ma piaule. « Tu devrais pas rester à plat, comme ça. » Je m'assois sur la chaise de mon bureau pour enlever mes chaussures ainsi que la ceinture de mon pantalon que j’enroule avant de la ranger dans la commode. En temps normal, j’aurais probablement enlevé le reste pour ne garder qu’un boxer mais y’a rien de normal dans le fait de voir Diego sur mon lit, dans ma chambre. « J’crois que c’est mieux d’être allongé. J’crois que je vais rester là. »  Il sourit, mon regard s’attarde sur ses chaussettes qui ne doivent jamais être dépareillées avant de remonter jusqu’à son torse, du moins ce que sa chemise déboutonnée laisse apercevoir. Règle n°5, interdiction d’exhiber son corps dans l’appartement. Je viens m’assoir sur le rebord du lit et le pousse un peu jusqu’à ce qu’il se retrouve sur le côté gauche. Je peux pas dormir si je ne suis pas à droite, ça me stress même si je ne pense pas pouvoir fermer l’œil avec Diego à mes côtés. « J’ai passé une bonne soirée. » J'esquisse un petit sourire déposant un des coussins contre le cadre du lit pour venir m’y adosser. « Moi aussi, tu sais que c’est à toi de choisir le programme de la semaine prochaine ? » Je me lève pour aller chercher de quoi immortaliser le moment alors que ses doigts viennent se refermer sur mon poignet m’électrocutant sur place. « Tu pars pas hein ? Tu me laisses pas tout seul, tu restes ? »  Je ne peux m’empêcher de repenser à ce qu’il a dit sur son père alors sans m’éloigner, je me penche pour ouvrir le tiroir de la table de nuit et en sortir le vieux Polaroid. « Je bouge pas, je reste là. » Je viens me remettre sur le lit et passe l’œil à travers la lunette de l’appareil photo pour prendre un cliché d'un lui bourré. « J’voulais juste avoir de quoi te rappeler cette soirée. » J'affiche un sourire satisfait, mon petit doigt me dit qu’il ne sera pas aussi apaisé lorsqu’il se réveillera au petit matin. Je viens reposer ma tête sur le coussin, croisant mes jambes alors que je scrute le plafond.  « Il craint ton père. »  que je dis presque dans un murmure, les yeux toujours rivés vers le ciel alors que j'agite le polaroid pour le faire sécher. « C’est lui le perdant dans l’histoire. » Je tourne le visage pour lui faire face. Je veux pas qu’il pense que je n’ai rien entendu de ce qu’il a pu me dire car c’est loin d’être le cas, seulement voilà, je suis pas ce qu’il y a des plus doués avec les mots sauf lorsqu’ils sont couchés sur papier.  « Et puis t’es normal, Diego. T’as pas besoin de boire pour avoir l’air cool. » C’était une mauvaise idée de choisir le bar pour y passer la soirée, non pas que je n’ai pas apprécié ce moment, loin de là, mais c’est pas le message que je voulais lui faire passer et si c’est tout ce qu’il a retenu alors c’est que j’ai probablement merdé. « Tu dois te lever à quelle heure demain ? » Je jette un coup d’œil à mon réveil plus pour lui que pour moi, je voudrais pas qu’il soit en retard au boulot et qu’il finisse par m’en vouloir de l’avoir fait rentrer bien trop tard.
 


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Message(#) Sujet: Re: (dierret #2) feel so close (dierret #2) feel so close  EmptyDim 18 Juil 2021 - 14:38


Cela fait longtemps qu’il n’a pas été aussi ivre, ne supportant pas l’alcool, les effets sur sa personnalité dévastateurs alors que l’interne semble se détendre complètement, oubliant toutes les barrières qu’il s’impose généralement à lui-même, prenant la direction de la chambre de Garret sans savoir pourquoi.

« Tu devrais pas. Tu devrais pas rester à plat comme ça. » Diego n’écoute rien, complètement dans son monde alors qu’il s’est installé sur le lit de Garret sans penser aux conséquences. Il se laisse pousser du côté gauche, heureux de le voir s’installer à côté de lui,  le plafond semblant danser sous ses yeux, le forçant à tourner la tête vers Garret pour se concentrer sur son visage.  Il ne peut s’empêcher de se rapprocher un peu alors, avançant son cousin vers le jeune homme allongé à côté de lui. « Moi aussi, tu sais que c’est à toi de choisir le programme de la semaine prochaine ? » Il rit sans répondre Diego, incapable d’imaginer plus loin que ce moment, incapable en vérité d’imaginer un quelconque programme alors qu’il est obsédé par le visage de Garret et lorsqu’il se lève c’est son cœur qui lui crie d’attraper son poignet de peur qu’il le laisse seul.

« Je bouge pas, je reste là. » Les mots le rassurent, apaisent l’angoisse, le font sourire doucement alors qu’il rit lorsqu’il est pris en photo. En temps normal il aurait sûrement caché son visage gêné. « Il craint ton père. » Le sourire de Diego disparaît, alors qu’il se tourne de nouveau pour regarder le plafond de la chambre de Garret pour ne pas montrer à quel point cela l’affecte plus qu’il ne veut l’admettre. « Oui. »  Il l’observe du coin de l’œil agiter le polaroid. « C’est lui le perdant dans l’histoire. » Ca, Diego n’en est pas certain, une part de lui persuadé que si son père les a laissé c’est qu’ils n’ont pas su être assez, et ici qu’il n’a pas su être assez bien. Garret tourne son visage vers lui et Diego fait de même, plongeant ses prunelles dans les siennes, sentant son cœur s’accélérer étrangement.  « Et puis t’es normal, Diego. T’as pas besoin de boire pour avoir l’air cool. » Un léger sourire étire ses lèvres, il ne répond rien, peut-être parce qu’il sait pertinemment qu’il n’a rien de cool.  « Tu dois te lever à quelle heure demain ? » « Sept heures. » Diego grimace, conscient que le réveil va piquer, que les heures de sommeil seront bien trop courtes. Ses yeux se font bien plus lourds soudainement et comme s’il était conscient de ne pas avoir répondu, sa main vient se glisser dans celle de Garret, ses doigts se liant aux siens et les serrant doucement. Il ne dit rien et s’endort en quelques minutes.


***

Le retour à la réalité est brutal lorsque le réveil sonne. Diego ouvre les yeux difficilement, en ayant l’impression d’être passé sous un bus. Il n’a aucune idée de où il se trouve, la bouche pâteuse. Un corps est contre le sien et c’est ça qui le fait réagir. Dans son sommeil, il a dû se tourner, se rapprochant du jeune homme à côté de lui. Il se redresse brutalement, grognant de douleur alors que le mal de tête le rattrape, son cœur s’accélérant sous le coup de la panique. « Qu’est ce… Qu’est ce que je fais là ? » Il passe une main sur son visage. Son regard se pose sur Garret à côté de lui puis sur la chambre de ce dernier. Il n’arrive pas à croire qu’il est dans sa chambre, pire qu’il ait pu dormir dans son lit. « Pourquoi…Pourquoi je suis dans ton lit ? » Il bégaie, perdant complètement ses moyens, ses joues rougissant à vue d’œil. Les souvenirs sont flous de la fin de la soirée mais il a un vague souvenir d’avoir fait le choix de venir dans cette chambre et de s’allonger sur ce lit. Lorsqu’il semble le réaliser, son visage s’empourpre de plus belle, son cœur manquant d’exploser dans sa poitrine. Il ne sait pas pourquoi cela le gêne autant, pourquoi cela le dérange mais c’est assez pour qu’il se lève brutalement,  titubant, rattrapé par un mal de crane phénoménal. « putain. Plus jamais. » marmonne-t-il en passant une main sur son visage. Il se tourne de nouveau vers Garret dont il n’arrive pas à soutenir le regard, les mains soudainement bien trop moites. « Je euh…salut. » Les mots semblent manquer au Mexicain qui se retrouve incapable de lui dire qu’il doit partir travailler, fuyant la pièce aussi vite que possible, son cœur battant bien trop vite alors qu’il s’enferme dans la salle de bain, le flash de sa main se glissant dans celle de Garret lui arrachant un frisson qu’il préfère oublier.


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