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 go fuck yourself [Kylio]

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Message(#) Sujet: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyMer 18 Nov 2015, 18:48



GO FUCK YOURSELF
Kyrah & Elio


« Bonjour, j’ai rendez-vous avec le Dr Kulkin. Melle Malikov. » La dame de l’accueil de la clinique regarde sur son ordinateur. « Oui, vous avez de la chance elle est à l’heure, vous pouvez attendre dans la salle d’attendre, elle ne devrait plus tarder. » Mon téléphone entre mes mains, je m’assieds et envoie un sms à Elio. ‘Je suis là, t’es où?’. Je garde mon téléphone et le fais tourner entre mes doigts fins. Ma jambe, croisée sur sa jumelle, est en train de bouger, un peu trop au goût de mon voisin qui me regarde sans interruption. Je lui adresse un regard réprobateur pour qu’il arrête un peu, et me lève finalement en soupirant, ne faisant que regarder mon téléphone. Elio devrait être là, le rendez-vous est dans cinq minutes. Je marche, comme un lion en cage, regardant mon téléphone toutes les deux secondes comme si j’avais loupé un sms, un appel, et que je ne sais pas, le vibreur ne marchait plus. Je décide de l’appeler, et tombe évidemment sur la messagerie. « Bon, qu’est-ce que tu fous là ? Je suis à la clinique je t’attends, fais pas le con Elio. » Je raccroche et souffle d’exaspération alors que l’homme assis me regarde avec intensité, toujours. « Y’a de l’eau dans le gaz… » Je le fusille du regard et fronce les sourcils. « Je vous ai parlé à vous ? Je crois pas non. Alors gardez vos commentaires à la con pour vous ! » Je suis remontée. Il m’a énervée, et Elio a plutôt intérêt de ramener ses fesses ou je risque d’exploser comme une cocotte minute. Je continue de tourner en rond quand une porte s’ouvre sur une femme, la quarantaine, en blouse blanche. « Tamara Malikov ? » Mon coeur s’emballe. Non, non non non… Je la regarde, et elle me sourit. « Mon compagnon n’est pas encore là, il a un peu de retard, on peut attendre un peu ? Echangez mon rdv avec une autre patiente ? » Elle me sourit de nouveau et hoche la tête, avant de faire entrer la patiente d’après moi, qui heureusement était déjà sur place. Encore un coup d’oeil à mon téléphone, rien. Je vais devenir folle. Je rappelle. Messagerie. « Tu te fous de ma gueule en fait ? Mais t’as quoi dans le cerveau putain ? C’est dur d’arriver à l’heure à un rdv ? » Je raccroche, énervée, et je sens déjà les larmes me monter au yeux. Pas de tristesse non, mais de rage. J’attends encore une vingtaine de minutes, et au moment où j’entends la porte s’ouvrir, je détale. Je fuis, en courant, loin de cette clinique. Je flippe d’y aller seule, c’est pour cette raison que je lui avais demandé de venir avec moi, mais visiblement, il est plus con encore que je l’imaginais.

Bien décidée à avoir le coeur net de cette histoire, et bien décidée à lui faire comprendre mon point de vue, je me présente devant chez lui, et sonne, une fois, puis deux fois. J’entends des cris, des voix d’enfants. L’impatience me gagne. Que quelqu’un ouvre putain ! C’est une petite tête rousse qui me fait face, mais contrairement à la plupart des gens qui en voyant une bouille pareille pourraient sourire, moi, je reste stoïque. Je soupire et regarde derrière le petit, s’il y a quelqu’un, et finalement, je regarde la tête rousse à nouveau. « Ton… euhm… enfin Elio est là ? » « T’es qui ? » Je soupire largement et lève les yeux au ciel. Je vais devoir supporter un truc comme ça comme étant mon gosse ? Je vais jamais tenir. Quelqu’un arrive derrière le gosse, je reconnais Olivia, la petite amie d’Elio. Manquait plus que ça. Je me racle un peu la gorge, légèrement mal à l’aise, bien que toujours sur les nerfs. « Elio est là ? » « Qu’est-ce que tu lui veux ? » « J’ai besoin de lui parler. » Elle ne me lâche pas des yeux, et ça m’énerve encore plus. « J’ai vraiment besoin de lui parler ! » Une autre petite tête rousse s’invite et se fraie un chemin pour arriver jusque devant moi. « C’est qui ? » Nan mais je vais péter un câble, c’est pas possible. Si Elio n’arrive pas tout de suite je vais perdre patience et jouer au booling avec leurs têtes. Je regarde les petits, qui regardent tous les deux Olivia en attente de réponses à leurs questions. « Les garçons, allez dans votre chambre. » Les garçons semblent écouter l’ordre donné par belle-maman et sans un mot, elle pousse la porte, me laissant dehors, pour, je suppose, aller chercher Elio. Je m’impatiente à l’extérieur, je vais craquer, je sens que je vais craquer. Finalement, j’entends du bruit et me retourne. Elio sort de l’appartement et ferme la porte derrière lui, nous laissant tous les deux dans le couloir. Je le fusille du regard, et sans réfléchir, je viens écraser ma main sur sa joue. « Ça c’est pour m’avoir laissée en plan alors qu’on avait un rendez-vous important. Et tu mériterais la même pour ne pas avoir répondu à mes appels. » Mon regard est noir, il ne connaît bien celui-là. « Et si tu as l’intention de faire la même chose avec ton gosse Elio, manquer à tes devoirs comme tu es déjà en train de faire, je te préviens, je te brise les bijoux de famille ! »


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Dernière édition par Kyrah Malikov le Mer 18 Nov 2015, 23:32, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyMer 18 Nov 2015, 20:38



GO FUCK YOURSELF
Kyrah & Elio


Je ne vais pas y aller. Non je ne vais pas y aller. L’idée mais venue d’un coup comme ça – en même temps que je disais au revoir à l’angoisse. Je peux prétendre que j’ai oublié ce rendez-vous – que je n’avais pas mon portable avec moi. Kyrah n’a sans doute pas vraiment besoin de moi pour ça – qu’est ce que c’est au fond qu’une échographie ? Un bout de plastique qu’on met sur ton ventre et basta non ? Non ? Depuis ce matin je tente de me convaincre que je ne suis pas entrain de prendre une mauvaise décision mais la vérité je la connais bien, parce qu’elle m’envahit toute entière : Je suis entrain de flipper. Pas comme on peut être un peu tracassé par quelque chose qui chicane notre vie – non plutôt comme une grosse angoisse, une angoisse qui prend toute la place, au point de ne pas avoir pu fermer l’œil de la nuit, de la semaine même. Je retourne cette histoire dans tous les sens tentant de trouver une explication plausible ? Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Mais rien ne vient je me sens juste pris au piège dans une situation que je n’ai pas choisi. Je n’ai parlé de la grossesse de Kyrah à personne – à qui le pourrais-je ? Qui comprendrait que je sois assez con pour avoir fait une connerie de ce genre ? Evidement il y a Kaecy mais j’ai comme cette impression que tant que je ne lui en parle pas, elle est protégée de tout ça. Elle n’a pas à imaginer que sa vie va être totalement chamboulée aussi. Puis j’ai peur – je sais que je ne devrais pas y penser, que je connais Kaecy depuis assez longtemps pour savoir qu’elle n’est pas du genre à plier devant les difficultés mais… Si elle le faisait ? Si elle décidait de partir et de me laisser avec la merde que j’ai moi même crée ? Avec 3 enfants à charge ? Non, non je ne peux pas parler, pas maintenant…

Alors je n’y vais pas… de toute façon je dois m’occuper des jumeaux… Ca aurait été bien trop compliqué. Du moins encore une fois je tente de m’en convaincre. Je reste à la maison, on joue aux jeux vidéo en mangeant des bonbons. Mon portable est posé sur la table – éteint – puis alors que je me crois tranquille quelqu’un sonne à la porte. Je vais ouvrir pour me trouver face à Olivia qui plaque un baiser sur mes lèvres. « T’as un problème avec ton portable ? Ca fait des heures que j’essaye de te joindre ! » Je me racle la gorge un peu gêné. « Ouais ouais... Il a des beugs. » Je mens mal et je le sais mais Olivia ne semble pas une seconde remettre ma parole en doute. Elle rentre, salut les jumeaux d’un baiser sur le front avant de se tourner vers moi. « T’es sérieux ? Vous allez pas rester là toute l’après-midi ? Il fait super beau dehors ! » Je jette un coup d’œil au temps en soupirant légèrement. J’avais juste envie d’être tranquille, mais au final ce n’est pas plus mal. Kyrah doit être à son rendez-vous maintenant, au cas ou elle voudrait criser en sortant elle ne me trouvera pas ici. « On peut finir notre partie ? » Elle hoche la tête avec un petite sourire un peu réprobateur mais je sais qu’au final ça ne lui pose pas de problème.

Nous arrivons à la fin de la partie quand une fois de plus on sonne à la porte. « T’attends quelqu’un ? » « Non, c’est sans doute la voisine, elle aime bien venir papoter. Tu peux aller voir ? » J’ai beau me battre bec et ongles les jumeaux ont une bonne longueur d’avance sur moi dans cette course et je n’ai pas envie de me laisser distraire par autre chose. Je ne vais quand même pas me laisser battre par des gamins. C’est pourtant Scott qui fini le premier – lâchant sa manette pour courir en vitesse vers la porte – puis à son tour Danny me bat et fait de même. Ces gamins sont d’une curiosité à mourir, pour ma part je n’ai aucune envie de me retrouver à parler patates et salades avec Mme Butterfield. Je prends donc place sur le canapé étirant mes jambes pour les poser sur la table en attendant le retour des troupes. Pourtant c’est une Olivia seule et livide qui me rejoint. « Elle est là… » Je blanchis à mon tour. Je n’ai pas besoin de lui demander qui est « elle »… Il n’y a qu’une seule « elle » et c’est Kyrah… Bordel j’ai vraiment mal calculé mon coup. « Dis lui que je suis pas là. » Cette fois Olivia me jette un regard de flamme, je ne l’ai pas souvent vu énervée mais de toute évidence là elle l’est. « Non, tu vas bouger tes fesses et régler ça ! » Elle ne sait même pas de quoi elle parle et pourtant le ton qu’elle a utilisé me pousse de suite à lui obéir. Pour être honnête je ne la croyais pas capable d’une telle fermeté.  D’un pas pressé je me dirige vers la porte et sans dire un mot à Kyrah je sors pour me placer face à elle et refermer la porte derrière moi. « Qu’est ce que… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je me prends une claque énormissime dans la figure. « Ça c’est pour m’avoir laissée en plan alors qu’on avait un rendez-vous important. Et tu mériterais la même pour ne pas avoir répondu à mes appels. Et si tu as l’intention de faire la même chose avec ton gosse Elio, manquer à tes devoirs comme tu es déjà en train de faire, je te préviens, je te brise les bijoux de famille ! » Mon regard passe en quelques secondes de l’expression d’étonnement le plus total à la colère. « T’as vraiment un problème ma parole… » Je sais que je n’ai aucune légitimité pour être en colère, que c’est moi le lâche de l’histoire et pourtant cette claque me met hors de moi. « Tu te prends pour qui pour me frapper ? Je suis pas venu à UN rendez-vous ! Ca ne veut pas dire que je suis entrain d’abandonner cet enfant merde ! J’ai pas quitté la ville que je sache. Puis prends pas cet air supérieur avec moi…Si les rôles étaient inversés t’aurais fuit depuis longtemps ! D’ailleurs je me demande même si ce n’est pas ce que tu finiras par faire. » Je me trouve con et je m’apprête à tout moment à m’en prendre une deuxième bien méritée dans la figure. Mes mots sortent sans que je n’aie aucune maitrise sur mes lèvres. Je regrette maintenant de ne pas être allé à ce rendez-vous, mais hors de question de le montrer devant Kyrah. « Elio ? Tout va bien ? » Tient la fameuse voisine, j’aurais du me douter qu’elle allait s’en mêler. Elle regarde d’ailleurs m’a joue avec de grand yeux et je devine qu’une jolie marque y est inscrite. « Oui, oui tout va bien. On va rentrer… » J’ouvre la porte pour tirer Kyrah à l’intérieur et la refermer. Ce n’est pas le meilleur endroit mais je n’ai nul-part où me réfugier dans ce périmètre. « J’ai oublié ok ? Ca arrive. Et mon portable est mort donc… » Je tente d’être convainquant mais dans les yeux de Kyrah je peux bien voir que je ne le suis pas. Bon dieu elle va me faire la misère c’est sur…

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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyMer 18 Nov 2015, 23:01



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Kyrah & Elio


Je l’ai pris de cours, je le vois bien, il ne faut pas être dupe pour le voir. La baffe que je lui offre lui donne un air de pauvre petit gamin pris en faute de quelque chose. Il l’a bien méritée. Enfoiré. Rapidement, je me justifie, comme si j’en avais besoin. Il sait bien ce pourquoi je suis là, il n’est pas si idiot que ça - même je me demande parfois - il devait bien se douter que je n’allais pas laisser passer une chose pareille. « T’as vraiment un problème ma parole… » Voilà, son regard vient de changer, il est en colère. Vexé sûrement. Un homme, c’est toujours vexé quand il se prend une baffe venant d’une femme. L’ego masculin, sûrement. « Tu te prends pour qui pour me frapper ? Je suis pas venu à UN rendez-vous ! Ca ne veut pas dire que je suis entrain d’abandonner cet enfant merde ! J’ai pas quitté la ville que je sache. Puis prends pas cet air supérieur avec moi…Si les rôles étaient inversés t’aurais fuit depuis longtemps ! D’ailleurs je me demande même si ce n’est pas ce que tu finiras par faire. » Les sourcils froncés, je ne lâche pas son regard, j’ai juste envie de le tuer. Le tuer, véritablement. Je passe mes mains dans mes cheveux pour essayer de les occuper, de me calmer, plutôt que de lui en foutre une deuxième, même s’il la mérite. « J'y crois pas, putain t’es gonflé… C’est TOI qui m’a demandé de ne pas fuir ! C’est TOI qui m’a dit que tu allais l’assumer ce putain de gamin ! MERDE ! » Je le fusille du regard, il me dégoûte, j’ai envie de me ruer sur lui pour le frapper jusqu’à ce que je sois épuisée. Il me fait sortir de mes gonds, plus que n’importe qui sur cette planète. « Elio ? Tout va bien ? » Je tourne la tête pour faire face à une dame d’un certain âge. « Oui, oui tout va bien. On va rentrer… » Sans que je n’ai eu le temps de me rendre compte de ce qui se passait, Elio me prend par le bras pour me tirer à l’intérieur et je me retrouve chez lui. Cet endroit fait remonter beaucoup trop de souvenirs, et je me contracte d’un seul coup. Mes mâchoires serrées, je le frappe sur le bras pour qu’il me lâche. « T’es qu’un putain de lâche ! » que je laisse sortir d’entre mes dents serrées. « J’ai oublié ok ? Ca arrive. Et mon portable est mort donc… » « J’ai oublié ça arrive et mon portable est mort… » Je le refais en me foutant royalement de sa gueule. « Et puis quoi ? T’as oublié que t’as été le plus grand des connards aussi ouais… mais va te faire foutre putain ! Je sais même pas pourquoi j’attends après toi ! Si t’es pas foutu de venir à un rendez vous à la con, tu seras pas foutu de quoi que ce soit pour ce gamin. » Soudain, les deux têtes rousses arrivent dans notre périmètre de ‘tranquilité’. Manquait plus que ça. « Elio tu vas nous dire qui c’est ? On l’a déjà vue chez mamie Caitlyn, elle fait quoi ici ? » « Tu la connais ? Pourquoi tu l’invites à la maison ? » J’ai le droit de leur foutre un coup de pied au cul pour qu’ils dégagent dans leur chambre ? On peut pas être tranquille c’est quoi ce bordel ? « Comment tu t’appelles ? » Je soupire et lève les yeux a ciel avant de répondre « Cruella. » « Cruella comme la méchante dans les 101 dalmatiens ? » « Ouais voilà. Comme la méchante. Celle qui kidnappe les bébés chiens pour en faire de la chaire à pâtée. » Elio m’attrape par le bras pour m’emmener avec lui dans une pièce et nous enferme à l’intérieur. Exactement ce que je voulais. Parfait. Mon regard est un peu plus amusé, cette fois, juste parce que j’ai fait ma saloperie, et que ça me plait. « Tu leur a dit aux p’tits qu’ils allaient être tontons ? Je peux le faire si tu veux… » Elio devient livide d’un seul coup. Maintenant que je suis chez lui, et qu’il ne peut absolument rien faire pour me retenir de dire ce que je veux à qui je veux, il semble se calmer un peu, même s’il rêve de me tuer, je le vois dans ses yeux. Je croise les bras et le regarde avec intensité. « Tu veux pas juste avouer que t’as flippé ? Plutôt que de me dire que t’as oublié et jouer au con ? » Avant même qu’il ne réponde, Olivia entre dans la chambre et nous regarde tour à tour, puis quitte la chambre sans rien dire, refermant la porte derrière elle. « La plus parfaite petite amie du monde, qui te laisse même discuter avec la fille avec qui tu l’as trompée, et que tu as mise enceinte par accident. Elle est au courant elle ? ». Je le provoque, parce que je sais qu’ici, chez lui, avec les jumeaux pas loin, il ne peut pas dire ni faire grand chose, il est coincé, et c’est bien fait pour lui.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyJeu 19 Nov 2015, 11:31



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« J'y crois pas, putain t’es gonflé… C’est TOI qui m’a demandé de ne pas fuir ! C’est TOI qui m’a dit que tu allais l’assumer ce putain de gamin ! MERDE ! » Elle a raison et j’en suis consciente mais la baffe qu’elle m’a mise m’a assez blessé dans mon ego pour que je n’ai rien envie de lui laisser passer – bien au contraire. Et alors que je m’apprête à rétorquer c’est la voisine qui nous coupe, me faisant réaliser avec effroi que tout l’immeuble est sans doute témoin de nos engueulades alors que ma propre meilleure amie n’est pas au courant de la grossesse de Kyrah. Bon dieu je me demande quelle genre de couple d’echangiste ils doivent penser que nous sommes entre Olivia et Kyrah maintenant. Je la tire à l’intérieur pour nous mettre un peu à l’abri des regards mais évidement cet action n’a aucun effet sur sa colère et elle reprend de plus belle. « T’es qu’un putain de lâche ! » Elle est énervée et je peux bien le comprendre pourtant je riposte comme un lâche en prétendant avoir oublié. « J’ai oublié ça arrive et mon portable est mort… » Elle se fout de ma gueule et une fois de plus cette réaction m’étonne. Je la regarde en fronçant les sourcils. « Et puis quoi ? T’as oublié que t’as été le plus grand des connards aussi ouais… mais va te faire foutre putain ! Je sais même pas pourquoi j’attends après toi ! Si t’es pas foutu de venir à un rendez vous à la con, tu seras pas foutu de quoi que ce soit pour ce gamin. » Cette fois je sens le feu me monter aux joues. Les dents serrées pour éviter de faire trop de bruit je reprends la parole. « Mais tu veux pas fermer ta gueule au lieu de dire des conneries ? T’as fait quoi toi dans la vie qui montre la moindre capacité à prendre so… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je suis coupé par l’arrivée des jumeaux dans la pièce. Je prends un peu plus d’espace encore avec Kyrah et tente un sourire auquel même des gamins de leur âge ne doivent pas croire tellement il est faux. « Elio tu vas nous dire qui c’est ? On l’a déjà vue chez mamie Caitlyn, elle fait quoi ici ? » « Tu la connais ? Pourquoi tu l’invites à la maison ? » « Comment tu t’appelles ? » Kyrah est agacée ça se voit directement et elle ne fait aucun effort pour le cacher. « Cruella. » Bon dieu elle va définitivement me rendre folle. « Cruella comme la méchante dans les 101 dalmatiens ? » « Ouais voilà. Comme la méchante. Celle qui kidnappe les bébés chiens pour en faire de la chaire à pâtée. » Jusque ici je l’ai laissé dire des conneries mais je réagis enfin l’attrapant par le bras pour la tirer dans une pièce à part. « T’es vraiment pas nette comme fille… » Je suis un peu agacé mais pas vraiment en colère, au final j’ai toujours eu le pressentiment que Kyrah n’était pas du genre à s’attendrir devant les enfants, bien au contraire. « Tu leur a dit aux p’tits qu’ils allaient être tontons ? Je peux le faire si tu veux… » Bordel elle est vraiment diabolique, je me sens d’un coup mal. Ma respiration se fait plus difficile et l’angoisse que j’avais réussi à chasser revient au galop. Je n’ai pas besoin de répondre elle sait très bien lire sur mon visage. « Tu veux pas juste avouer que t’as flippé ? Plutôt que de me dire que t’as oublié et jouer au con ? » Je m’apprête à protester, à jouer le lâche une fois de plus mais l’entrée d’Olivia me coupe dans mon élan ce qui n’est peut-être pas si mal. « La plus parfaite petite amie du monde, qui te laisse même discuter avec la fille avec qui tu l’as trompée, et que tu as mise enceinte par accident. Elle est au courant elle ? » Mon regard la fusille. Je sais qu’elle a le dessus et ça me rend complètement fou. « Je te rappelle que c’est toi qui lui a annoncé cette grossesse. Alors si tu pouvais arrêter de faire ton innocente. » Je sais bien qu’elle ne parle pas que de ça mais aussi du fait qu’on est obligé de le garder – ainsi que de la fois où j’ai couché avec elle alors qu’Olivia et moi étions déjà ensemble. « Je sais que t’es hyper remontée et que t’as envie de foutre la merde, mais c’est pas l’endroit ici. Tu peux me frapper et m’insulter je suis plus à ça prêt mais ce qui se passe dans ma famille – ce que je décide ou non de leur dire ça ne te regarde pas. » Je tente de rester calme alors que je boue à l’intérieur. Je vois bien que Kyrah n’en a rien à foutre de ce que je lui dis, elle aborde ce petit sourire supérieur qui me rend complètement fou. On toque à la porte cette fois et je me retourne pour voir la tête d’Olivia passer. « Je vais y aller… » Je vois bien qu’elle est bouleversée mais je me sens impuissant. « Olivia… » Je quitte Kyrah pour aller vers ma petite amie. « Restes… On a bientôt fini, elle va pas rester. » Elle ne me regarde pas dans les yeux son manteau sous le bras prête à sortir. « Je préfère pas… Règle tes histoires on se verra plus tard. » Elle sort sans même un au revoir et cette fois la colère se fait plus forte alors que je retourne trouver Kyrah. Mon poings va taper dans le mur pour essayer d’évacuer ma frustration mais c’est inutile. « Fouteuse de merde ! » Je n’ai même pas envie de la regarder tant cette situation me met dans une furie pas possible. « Comment tu fais pour faire ça ? J’ai l’impression que tu va réussir à tout détruire autour de moi… T’es comme un venin qui prendre de plus en plus de place et… » Cette fois je me stoppe montant mon regard vers le sien. « Ce bébé c’est pas un problème… C’est toi… C’est toi mon problème. » Le problème c’est que je pense toujours à elle alors qu’elle ne peut m’apporter que du mal, que j’ai envie de la protéger et en même temps de lui faire du mal. Que je ne maitrise rien quand elle est là et que… Que je n’ai pas envie de simplement lui avouer que je suis un lâche qui a eu la trouille. Mais surtout que je sais bien que si je suis dans cette situation c’est surtout à cause de moi même.

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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyJeu 19 Nov 2015, 20:28



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« Mais tu veux pas fermer ta gueule au lieu de dire des conneries ? T’as fait quoi toi dans la vie qui montre la moindre capacité à prendre so… » Oh putain, heureusement que les monstres sont arrivés parce que je pense que si j’avais entendu la fin de sa phrase, il aura reçu le retour de la baffe de tout à l’heure. Mais pour le moment, il faut que je fasse déguerpir cette sale vermine. Leurs grands yeux qui me regardent me donne envie de leur dire d’aller voir ailleurs si on y est. Non mais c’est quoi ces gamins curieux qui font que poser des questions là ? Le mien va être comme ça ? Cela dit, ils auront les mêmes gènes… Mais merde, ma vie va vraiment devenir un enfer, déjà que c’était pas bien joli, alors là, c’est la cerise sur le gâteau. Alors pour m’amuse un peu et faire chier Elio plus que jamais, je dis n’importe quoi aux deux petites têtes à claques, histoire d’arriver à m’éloigner d’eux une bonne fois pour toutes. Et qu’ils me détestent, ce sera toujours ça en moins à gérer. Les enfants et moi, définitivement ça fait deux. Comme prévu, Elio nous enferme dans une pièce que je comprend être une chambre, mais pas la sienne puisque je connais la sienne, nous avons même fait l’amour dans ses draps. Je suppose que c’est celle de Kaecy, m’enfin, ce n’est pas le plus important. « T’es vraiment pas nette comme fille… » Et lui, il est net ? Goujat ! Il m’énerve mais il m’énerve ! C’est pas croyable. Alors j’en rajoute des couches pour voir le rouge lui monter à la figure tellement la colère a pris possession de lui. C’est jouissif. Il le mérite, il n’avait qu’à pas me laisser en plan à notre première échographie. Ça n’annonce rien de bon pour l’avenir, je le sais bien. Finalement, je pique une nouvelle fois, sur Olivia, demandant au père de mon enfant si elle est au courant qu’Elio sera bientôt père. « Je te rappelle que c’est toi qui lui a annoncé cette grossesse. Alors si tu pouvais arrêter de faire ton innocente. » Je secoue la tête. « Je lui ai pas dit que j’allais être obligée de le garder. » Je sors ça avec un dédain et une envie de le provoquer plus forte que jamais. Je croise mes bras et le regarde s’énerver tout seul, j’adore ça. « Je sais que t’es hyper remontée et que t’as envie de foutre la merde, mais c’est pas l’endroit ici. Tu peux me frapper et m’insulter je suis plus à ça près mais ce qui se passe dans ma famille – ce que je décide ou non de leur dire ça ne te regarde pas. » Je penche la tête sur le côté. « Un peu quand même… faudra bien qu’ils sachent à un moment donné que je vais mettre au monde ton gamin ! » Je sens qu’il essaie de rester calme mais que ça s’avère compliqué. Mais finalement, c’est Olivia qui nous sort de cette discussion. « Je vais y aller… » Parfait, qu’elle s’en aille. Elio essaie de la rattraper, évidemment, il n’allait pas lui dire ‘ok chérie casse-toi’, bien que ça m’aurait fait rire. D’ailleurs, à cette simple pensée, un rictus prend part sur le coin de mes lèvres, et Olivia me regarde avec un air qui ne me plait pas du tout. Mais je m’en fous de toute manière. Finalement, Olivia quitte la chambre en refermant la porte et Elio se retourne rapidement dans ma direction en m’envoyant dans les dents « Fouteuse de merde ! ». Son poing frappe dans le mur et je sursaute à moitié. Il serait capable de me frapper ? Je ne crois pas, du moins, je ne l’espère pas. « Comment tu fais pour faire ça ? J’ai l’impression que tu va réussir à tout détruire autour de moi… T’es comme un venin qui prendre de plus en plus de place et… » J’attend la suite, je sens que je ne vais pas aimer du tout. Pour l’instant, je ne dis rien, c’est préférable. Il repose son regard dans le mien, noir, froid, coléreux. « Ce bébé c’est pas un problème… C’est toi… C’est toi mon problème. ». Je hoche la tête sans le lâcher des yeux. « Très bien. Alors puisque ce… truc, n’est pas un problème pour toi, mais qu’il l’est pour moi, on va faire un marché. Je vais pourrir ta vie encore 6 petits mois, et quand j’aurai pondu ton putain de gamin, tu te débrouilleras avec, et moi je retournerai en Russie. » Un flot d’émotions contradictoires se mélangent à l’intérieur de moi, je n’ai jamais vécu une chose pareille avant. Pourtant, avec Elio, ça a toujours été mon lot quotidien. Mais je suppose que les hormones jouent un rôle important dans mes émotions, et j’avoue que ça commence déjà fortement à me courir sur le haricot. « Je sais même pas pourquoi j’ai craqué pour tes beaux yeux. Je sais même pas pourquoi j’ai été aussi conne de croire qu’entre nous y’avait quelque chose de particulier. J’aurai jamais dû, si tu savais comme je regrette de t’… » Je grimace et détourne le regard. « Tu me dégoutes. T’as même réussi à me convaincre de garder ce truc qui pourrira nos vies encore plus, comme si on avait besoin de ça… » Je passe mes mains dans mes cheveux et essaie de respirer malgré cette boule dans ma gorge et dans mon ventre. « Finalement, tu me remets toujours la faute dessus, que je suis un poison, un venin ou tout ce que tu voudras. Mais je me demande lequel de nous deux est le plus dangereux. J’aurai pas dû t’écouter. J’aurai du avorter illégalement, je sais pas où. J’aurai peut-être souffert sur le moment mais j’aurai plus jamais rien eu qui me raccrochait à toi. Et j’aurai préféré. » Je serre les dents et le regarde avec plus de haine dans les yeux que je n’en ai jamais eu à son égard. « Je te déteste Elio. Je te déteste pour tout ce que tu m’as fait vivre et le pire dans tout ça c’est d’être consciente que c’est même pas fini. »
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyVen 20 Nov 2015, 14:28



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« Je lui ai pas dit que j’allais être obligée de le garder. » Evidement qu’elle ne lui a pas dit ça, moi non plus d’ailleurs. Et pourtant je n’ai pas menti, il m’a suffi d’éviter le sujet – de ne pas aborder l’avenir. C’était beaucoup plus simple que prévu au final, tant qu’Olivia n’en parlait pas, moi non plus et le silence se faisait. « Un peu quand même… faudra bien qu’ils sachent à un moment donné que je vais mettre au monde ton gamin ! » Elle utilise ce ton pour m’irriter je le sais – elle commence à me connaître assez pour savoir ce qui me fait sortir de mes gonds. « Et il seront mis au courant. Mais ce n’est pas à toi de le dire. Donc tu vas – s’il te plait – fermer ta gueule. » C’est difficile pour moi d’être plus polie que ça avec elle. Très vite la situation prend une autre tournure quand Olivia vient m’annoncer son départ. Je me sens pris au piège dans une situation que je n’aurais jamais voulu vivre. « Très bien. Alors puisque ce… truc, n’est pas un problème pour toi, mais qu’il l’est pour moi, on va faire un marché. Je vais pourrir ta vie encore 6 petits mois, et quand j’aurai pondu ton putain de gamin, tu te débrouilleras avec, et moi je retournerai en Russie. » Je soutiens son regarde sans ciller alors qu’elle me lance ces vacheries à la figure. « Très bien ! C’est parfait ! De toute façon c’est ce que tu voulais depuis le départ non ? Trouver un moyen de te défiler de tes obligations face à ce bébé. Il suffisait juste que je te donne une porte de sortie. Je me trompe ? » Elle me dégoute. Comment peut-elle envisager de mettre ce bébé au monde et de partir comme une voleuse. Comme si ce n’était rien. Elle peut me haïr autant qu’elle veut, prétendre que c’est de ma faute il n’est pas question de moi… Il est question d’un enfant qui va naitre. Il est question de l’enfant qu’elle porte – le notre. « Je sais même pas pourquoi j’ai craqué pour tes beaux yeux. Je sais même pas pourquoi j’ai été aussi conne de croire qu’entre nous y’avait quelque chose de particulier. J’aurai jamais dû, si tu savais comme je regrette de t’… » Je sens un frisson me parcourir en osant à peine imaginer ce qu’elle s’apprêtait à dire. « Tu me dégoutes. T’as même réussi à me convaincre de garder ce truc qui pourrira nos vies encore plus, comme si on avait besoin de ça… » Je rigole légèrement en entendant ces propos. « Je te rappelle qu’on avait de toute façon pas le choix. » La vérité c’est que j’ai essayé de faire au mieux avec un choix qui ne nous était de toute façon plus proposé. Une grossesse qui arriverait à terme qu’on le veuille ou non. « Finalement, tu me remets toujours la faute dessus, que je suis un poison, un venin ou tout ce que tu voudras. Mais je me demande lequel de nous deux est le plus dangereux. J’aurai pas dû t’écouter. J’aurai du avorter illégalement, je sais pas où. J’aurai peut-être souffert sur le moment mais j’aurai plus jamais rien eu qui me raccrochait à toi. Et j’aurai préféré. Je te déteste Elio. Je te déteste pour tout ce que tu m’as fait vivre et le pire dans tout ça c’est d’être consciente que c’est même pas fini. » Mes yeux se plissent, je continue à la regarder mais je ne trouve pas les mots pour lui répondre. Notre échange va au delà de la haine il est plein de cette souffrance que nous nous infligeons l’un l’autre sans savoir comment passer au dessus. Comment être meilleur l’un pour l’autre. J’ai sans doute eu tord, tord de penser qu’on pouvait arriver à être mieux que ça, qu’on pouvait surmonter cette épreuve… « Fait le Kyrah, si tout ça est une telle plaie pour toi, si tu n’as aucun remord à te séparer de cet enfant bien qu’il soit considéré par la science comme un être vivant alors fait-le ! Qu’est ce que je t’ai fait perdre au final ? Une semaine ? Ca ne changera pas grande chose pour toi. Si tout ce qu’il te faut pour considérer que je ne serai pas à la hauteur c’est que je loupe un entretien parce que je suis flippé. » Je m’arrête et ose à peine respirer. « Oui t’as gagné, t’as raison j’ai flippé. Et je pense que j’ai le droit de flipper et que ça fait pas de moi le dernier des connards. Ca va changer ma vie aussi et j’ai aucune idée de quel genre d’impact ça va avoir. Mais si c’est pour que tout ma vie tu me reproche de t’avoir forcé la main, obligé à avoir cet enfant alors que te n’en voulait pas. Si c’est pour que ca soit ce gosse qui en paye les conséquences alors t’as gagné, débarrasse toi s’en ! » Je la provoque évidement, je voudrais qu’elle réagisse, qu’elle arrête de mette toute la responsabilité de cette décision sur mon dos. « Mais je crois que si t’avais vraiment voulu le faire, ça serait déjà fait. » Je ne me crois pas assez influent sur elle pour avoir un tel impact. Et je pense qu’elle est bien plus affectée par cette grosses qu’elle ne veut me le laisser croire.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyVen 20 Nov 2015, 18:14



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« Et il seront mis au courant. Mais ce n’est pas à toi de le dire. Donc tu vas – s’il te plait – fermer ta gueule. » Je lève les yeux au ciel comme l’aurait fait n’importe quelle adolescente en pleine crise. Mes bras toujours croisés, je reste pour le moment assez silencieuse, et ma voix un peu plus posée que lorsque je me suis pointée devant chez lui. Mais très vite, les hormones ont raison de moi, et je m’emporte, encore. Evidemment, je ne pense qu’à moitié ce que je dis, ou disons que simplement je me sens tellement dépassée par les évènements que je ne laisse pas mon cerveau réfléchir correctement. « Très bien ! C’est parfait ! De toute façon c’est ce que tu voulais depuis le départ non ? Trouver un moyen de te défiler de tes obligations face à ce bébé. Il suffisait juste que je te donne une porte de sortie. Je me trompe ? » Je boue. J’ai une envie folle de le frapper jusqu’à avoir mal au muscles. Jusqu’à ce qu’il se taise, qu’il arrête d’utiliser sa putain de voix de merde qui me donne mal à la tête. Qu’il se taise putain. Finalement, blessée par ses paroles, je rétorque, comme un animal blessé qui peut devenir dangereux. Je lui crache à nouveau mon venin à la gueule, parce que je ne suis capable que de ça. Sinon quoi après tout ? Rentrer ? Mais rentrer où ? Je n’ai même pas de chez moi, je ne me sens en sécurité nulle part, comment je pourrai mettre au monde un enfant ? C’est tellement égoïste, et si je n’arrive pas à dire réellement ce que je ressens à Elio, ça se traduit par des insultes, encore et toujours. Je le sais. Je sais qu’on s’attire autant qu’on se déteste. Qu’on a envie de se serrer dans nos bras autant qu’on a envie de s’étrangler. Comment est-il possible de ressentir tout ça pour la même personne ? Je suis fatiguée, fatiguée de me battre contre lui, j’en ai marre. « Fait le Kyrah, si tout ça est une telle plaie pour toi, si tu n’as aucun remord à te séparer de cet enfant bien qu’il soit considéré par la science comme un être vivant alors fait-le ! Qu’est ce que je t’ai fait perdre au final ? Une semaine ? Ca ne changera pas grande chose pour toi. Si tout ce qu’il te faut pour considérer que je ne serai pas à la hauteur c’est que je loupe un entretien parce que je suis flippé. » AH ! Voilà, il l’avoue ! Mais je n’ai même pas la force de relever. Je suis trop fatiguée. « Oui t’as gagné, t’as raison j’ai flippé. Et je pense que j’ai le droit de flipper et que ça fait pas de moi le dernier des connards. Ca va changer ma vie aussi et j’ai aucune idée de quel genre d’impact ça va avoir. Mais si c’est pour que toute ma vie tu me reproches de t’avoir forcé la main, obligé à avoir cet enfant alors que te n’en voulait pas. Si c’est pour que ça soit ce gosse qui en paye les conséquences alors t’as gagné, débarrasse toi s’en ! » Et voilà, il a réussi. Les larmes coulent sur mes joues sans que ne je puisse en retenir une seule. Je me sens tellement mal, je me sens comme un monstre de devoir porter et mettre au monde un bébé que je n’ai pas voulu, et qui sera sûrement malheureux parce que je ne pourrai pas lui offrir ce dont il aura besoin. Je me laisse tomber sur le bord du lit, assise, et je prends ma tête entre mes mains. Mais bordel, comment ma vie a pu devenir un tel enfer ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter un truc pareil ? « Mais je crois que si t’avais vraiment voulu le faire, ça serait déjà fait. ». Il a raison. Si j’avais voulu me débarrasser de cette chose je l’aurai fait. Mais je n’ai fait que me repasser en boucle son discours, quand il me parlait du fait que sa mère n’avait pas voulu de lui. Sans doute que si cet enfant est là, c’est qu’il a le droit d’exister, mais je suis tellement certaine que je ne serai pas à la hauteur, comment réussi à passer au dessus de ça ? Je reste là quelques minutes, longues minutes, sans qu’Elio ne bouge, sans qu’il ne vienne me voir. De toute manière, je crois bien que je l’aurai repoussé, sans doute qu’il le sait, et que c’est pour ça qu’il ne vient pas. J’entends la porte de la chambre s’ouvrir doucement et j’essuie mes joues à vitesse grand V. « Elio ? On s’ennuie… tu viens ? » La deuxième tête rousse vient s’asseoir près de moi, manquait plus que ça. Il pose son petit bras sur mon épaule et me regarde quelques secondes avant de relever la tête vers Elio. « Pourquoi elle pleure ? C’est toi qui la fait pleurer ? » Je ne peux m’empêcher de lâcher un rire idiot, avant de renifler un peu, essuyant une nouvelle fois mes yeux rougis. « Faut être gentil avec les filles Elio ! C’est toi qui nous dit tout le temps ça ! » Je lève les yeux au ciel et lâche entre mes dents « C’est l’hôpital qui s’fout de la charité. » « En vrai tu t’appelles pas Cruella. Cruella elle est moche, et toi t’es belle ! ». Il serait presque mignon. Je soupire un peu, je n’ai plus réellement la force de les envoyer balader, et puis, faudra bien que je m’habitue. « Et toi, c’est quoi ton nom de soldat ? » « Scott. » « Ok Scott, moi c’est Kyrah. » Je relève les yeux vers Elio que je sens un peu plus calme que tout à l’heure, et visiblement un peu attendri par la situation et mon pas vers les jumeaux. « Bon, c’est pas tout, mais faut que j’aille me trouver un boulot. » Je me lève et ma tête tourne d’un seul coup, ce qui me fait me rasseoir illico. Le malaise n’est pas loin, faudrait peut-être que je commence à manger correctement avec ce truc dans mon ventre.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptySam 21 Nov 2015, 12:11



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Elle pleure, assise le jambes tremblantes et le regard vers le bas mais je vois les larmes sur ces joues et je ne fais rien. Je reste dans un coin de la chambre à attendre que ça se calme, parce que je trouve injuste. Je trouve injuste qu’elle puisse pleurer et que ça m’attendrisse tant, je n’ai pas envie d’être attendris, j’ai envie d’être en colère, j’ai envie qu’on continue comme ça parce que je sais que si je me rapproche d’elle la dynamique va changer et je n’en peux plus de ces montagnes russes de sentiments. Alors je ne fais rien – je ne dis rien. « Elio ? On s’ennuie… tu viens ? » Je n’ai même pas entendu la porte s’ouvrir et quand je me retourne les jumeaux sont déjà tous les deux dans la chambre. « Oui j’arrive… » Je regarde Kyrah sans savoir quoi faire par rapport à elle, est ce que nous nous sommes tout dis ? Et comme si Scott avait senti le désarroi de la jeune femme il va s’asseoir à  côté d’elle posant sa main sur son bras. Son geste m’étonne, Scott est plutôt le genre petite brute qui tourne dans tous les sens, jamais trop dans l’affectif c’est un part de travail qu’il laisse à Dani. Mais Dani ne bouge pas pour sa part, il reste proche de moi à regarder la scène sans doute presque aussi étonné que moi « Pourquoi elle pleure ? C’est toi qui la fait pleurer ? »Ca fait rire Kyrah alors que je me retrouve un peu dans l’embarras. Je fais un sourire à mon neveu mais ne lui réponds pas. Pour dire quoi ? C’est le genre de situation qu’il ne pourrait de toute façon par comprendre « Faut être gentil avec les filles Elio ! C’est toi qui nous dit tout le temps ça ! » « C’est l’hôpital qui s’fout de la charité. » A nouveau je jette un regard noir à Kyrah, mais elle ne semble même pas me voir occupée à parler avec Scott comme deux vieux amis. « En vrai tu t’appelles pas Cruella. Cruella elle est moche, et toi t’es belle ! » « Et toi, c’est quoi ton nom de soldat ? » « Scott. » « Ok Scott, moi c’est Kyrah. » La scène est plutôt étonnante mais je dois bien avouer qu’elle un côté attendrissant.   « Bon, c’est pas tout, mais faut que j’aille me trouver un boulot. » Elle tente de se lever mais retombe aussi vite alors qu’on peut lire l’étourdissement dans son regard. « Elio ? Elle est malade Cruella. » Si l’état de santé de Kyrah m’inquiète assez pour que je me sois maintenant rapproché d’elle la réflexion de Danny me fait sourire. « C’est pas Cruella banane, c’est Kyrah son prénom. » J’ébouriffe les cheveux de Scott alors que je m’assai à côté de lui. « Dis voir le sauveur de ces dames, t’irait pas faire un sandwich à ta nouvelle amoureuse en détresse ? » Son petit regard malicieux se tourne vers moi et il ne me contredit même pas. « Oui je suis le roi des sandwichs » « Non c’est moi le roi des sandwichs. » Je souris en les regardant tous les deux courir vers le salon pour savoir qui est vraiment le roi des sandwichs. « Je suis pas sûr que ce qu’ils vont te ramener soit mangeable. » Je ris un peu et tourne mon regard vers elle, un peu plus calme cette fois. « Est-ce que ça va Kyrah ? C’est la deuxième fois que je te vois en quelques jours et que tu as ce genre de vertige… » Je voudrais lui dire qu’elle doit prendre soin d’elle, manger assez mais je n’ai pas envie d’être moralisateur. Une fois sa réponse donnée un nouveau silence s’installe entre nous – un de ceux qui sont un peu plus pesants. Nous regardons tous les deux le sol. «  Je suis désolé de pas être venu Kyrah… Je sais que j’ai été con, j’avais juste l’impression que si je mettais ça dans un coin un peu reculé de mon esprit ca allait disparaitre… » Je ne sais pas comment lui expliquer mon comportement, moi même je ne peux pas vraiment l’expliquer. « Tu l’as fait ? L’échographie ? » Dans ma voix peut se lire une pointe de déception latente. J’aimerai qu’elle me dise non, que j’ai la chance de me rattraper, d’être présent pour ce moment car je sais que malgré tout ce que je veux me faire croire il a son importance. « C’est moi qui l’ai fait ! » Triomphant, Scott revient avec un sandwich qui a peu d’allure je dois bien l’avouer, on voir les séquelles de leur bagarre sur ce dernier. « Ouais mais moi j’ai pris du jus d’orange. » Je secoue la tête en riant légèrement alors que chacun d’eux tend son sésame. « Kyrah tu viens jouer à Mario Kart avec nous ? » Si Scott et heureux comme un paon je vois bien que Danny plisse maintenant les yeux. « C’est une fille elle sait pas jouer c’est sûr ! » « Bah, Kaecy c’est une fille et elle te met toujours la raclée ! » Puis se tournant vers Kyrah.   « S’il te plait tu viens ? Alleeezzz ? » Je reste muet face à cette scène quelques instants avant de mettre les jumeaux dehors. « Allez-y déjà les terreurs on vous rejoint après. » Une fois les jumeaux sorti je regard avec un air un peu mal assuré le sandwich de Kyrah… « Je vais voir si je te trouve quelque chose d’autre à manger, je voudrais pas que tu tombes malade… » Un léger rire sort de ma bouche et une fois de plus je sens ce mélange de sentiment s’emparer de moi. Je déteste ça… Je déteste être incapable de ressentir une seule émotion unique pour Kyrah.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyDim 22 Nov 2015, 10:12



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Je crois que je suis trop fatiguée pour continuer de me battre. J’ai mal, beaucoup trop mal pour arriver à quoi que ce soit. Toute cette situation me déchire, et m’engueuler avec lui une fois encore me fait puiser dans mes dernières forces. Je n’ai plus envie de me battre, je préfère encore rester silencieuse, pleurer pour évacuer toute cette colère. Mais ma crise de larme se trouve coupée par les jumeaux. J’essaie de rester gentille, même si au fond, je suis encore remontée contre Elio. Pourtant, les garçons ont un effet étrange sur moi. L’espace d’un instant, je ne pense plus à ce truc qui grandit en moi, je suis concentrée sur les deux rouquins. Je n’ai même plus envie d’être méchante avec eux, de toute manière, je n’en aurai même pas la force, même si j’avais voulu. Et puis, ils n’y sont pour rien. En règle générale, ce n’est pas une raison suffisante pour moi pour ne pas faire chier tous les enfants de la Terre. Mais là, je ne sais pas. Ça dépasse tout ce que j’ai connu jusqu’à aujourd’hui. Le calme après la tempête, sûrement. Mais finalement, je décide quand même de quitter cette ‘maison du bonheur’ qui me donne juste envie de vomir. Mais mon corps semble m’en empêcher. Manquait plus que ça. Un nouveau vertige. C’est fréquent ces derniers temps, surtout que je ne mange pas grand chose, et que là, je viens d’épuiser toutes mes forces à lui gueuler dessus. « Dis voir le sauveur de ces dames, t’irais pas faire un sandwich à ta nouvelle amoureuse en détresse ? » « Oui je suis le roi des sandwichs » « Non c’est moi le roi des sandwichs. » Les deux terreurs quittent la chambre en courant, et je soupire légèrement, baissant la tête pour regarder le sol. Je n’ai pas réellement envie de rester là, à vrai dire. « Je suis pas sûr que ce qu’ils vont te ramener soit mangeable. » J’esquisse un mince sourire, parce que je n’ai pas trop le coeur à rire avec lui. « Est-ce que ça va Kyrah ? C’est la deuxième fois que je te vois en quelques jours et que tu as ce genre de vertige… » Je tourne le regard vers lui. Un regard vidé, dénué de colère, pour la première fois depuis que je suis arrivée. « Je suis enceinte Elio. J’ai des nausées et des étourdissements. » Certes, mon ton reste froid, mais il n’est pas agressif. C’est déjà une avancée. Je soupire une fois encore et regarde le sol, alors qu’Elio en fait de même. «  Je suis désolé de pas être venu Kyrah… Je sais que j’ai été con, j’avais juste l’impression que si je mettais ça dans un coin un peu reculé de mon esprit ca allait disparaitre… » Je ferme les yeux en entendant ses excuses, parce que finalement, c’est de ça dont j’avais besoin. De l’entendre me dire qu’il avait peur, lui aussi, que je n’étais pas la seule. Au fond, ça ne devrait sûrement pas, mais ça me rassure. « Tu l’as fait ? L’échographie ? » Je prends une grande inspiration et secoue la tête. « J’étais trop impatiente de venir te casser la gueule ! » Cette fois, je laisse échapper un petit rire alors que les garçons reviennent vite avec un truc qui n’a ni forme ni odeur. Un truc infecte rien qu’à la vue. « C’est moi qui l’ai fait ! » « Ouais mais moi j’ai pris du jus d’orange. » « Kyrah tu viens jouer à Mario Kart avec nous ? » « C’est une fille elle sait pas jouer c’est sûr ! » « Bah, Kaecy c’est une fille et elle te met toujours la raclée ! S’il te plait tu viens ? Alleeezzz ? » Je les regarde tous les deux, tour à tour, c’est un peu trop pour moi. Je baisse alors le regard sur mon ‘sandwich’ et les regarde à nouveau. « Pour l’instant j’ai un… un truc à manger. » D’habitude, j’aurai pris bien soin de démonter les gamins en leur disant que leur sandwich me donnait envie de vomir, mais aujourd’hui, je me retiens, je fais un effort. Je me dis qu’au fond, je pourris déjà bien assez la vie d’Elio pour en plus de ça arriver à vexer ses neveux. « Allez-y déjà les terreurs on vous rejoint après. » Ils s’échappent en courant et je soupire un peu en regardant ce qui se trouve entre mes mains, et dont le mot ‘sandwich’ ne serait pas vraiment approprié. « Je vais voir si je te trouve quelque chose d’autre à manger, je voudrais pas que tu tombes malade… ». Mon rire léger se mêle au sien. Comment peut on passer d’un moment de haine comme celui de tout à l’heure, à ce moment de complicité évidente ? Je suis soufflée de tout ce qui se passe en moi lorsque je suis avec Elio, ou même simplement lorsque je pense à lui. Je laisse un moment de latence s’installer, alors que nous restons tous les deux assis sur le bord du lit. Doucement, ma main vient se poser sur sa cuisse, et glisse jusqu’à sa main que je viens entrelacer de mes doigts fins. « Moi aussi je suis désolée. Tout ça me dépasse et déjà qu’en temps normal j’ai tendance à avoir des réactions extrêmes alors là, avec les hormones et tout, c’est complètement décuplé. J’ai l’impression d’être une cocotte minute… » Je soupire un peu et plonge pour la première fois depuis que je suis arrivée, mon regard dans le sien, avec intensité. « Bon… tu vas nous nourrir, moi et ce bout de machin là ? Parce qu’il sera déjà privé d’équilibre, on va pas non plus le priver de bouffe ! » Je lui souris tendrement, serrant un peu plus sa main dans la mienne. Ce mec va définitivement me rendre folle.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyDim 22 Nov 2015, 15:37



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« Je suis enceinte Elio. J’ai des nausées et des étourdissements. » Je me doutais que cette inquiétude risquait de me revenir gentiment dans la figure et plutôt que d’argumenter je préfère me taire cette fois. Je sais qu’elle s’imagine que je n’y connais rien et pourtant ce n’est pas la première fois que je dois supporter une femme enceinte. Quand ma sœur l’étais j’étais là – j’ai tenté d’être un support pour elle et je me souviens de ces mêmes crises sans doute un peu hormonales, des nausées le matin, des pleures pour parfois des raisons inconnues. Mais pas de vertiges… Sans doute que Kyrah a simplement quelques symptômes différents et que je ne devrais pas m’inquiéter, mais c’est mon enfant qu’elle porte et si il doit naitre autant que ça soit avec la meilleur santé possible. Pour finir, je présente enfin ces excuses. Celles qui auraient du être mes premiers mots mais qui ont mis tellement de temps à sortir de ma bouche et si Kyrah ne répond rien je peux voire son corps se détendre légèrement et sa mâchoire se desserrer. Et c’est moi qui enchaine une fois de plus en lui parlant de l’échographie. « J’étais trop impatiente de venir te casser la gueule ! » Je rigole légèrement avec elle, un peu soulagé de ne pas avoir loupé ce moment au final. J’ai au moins un moyen de me rattraper – ou du moins d’essayer. « Tu m’as pas loupé en tout cas… Ma joue est encore en feu » Je lui souris un peu. Après l’aller-retour éclaire des jumeaux nous nous retrouvons à nouveau seuls. Kyrah avec son sandwich dans les mains et un regard qui en dit long sur ce qu’elle pense du cadeau des jumeaux. J’aimerai pouvoir être dans sa tête à ce moment précis savoir ce qu’elle est vraiment entrain de se dire mais je n’ai pas le courage de lui poser la question – ou peut-être pas celui d’entendre la réponse alors au lieu de ça je reste silencieux. Nos corps à distance raisonnables, nos souffles pour seul bruit. Je devrais sans doute aller lui chercher quelque chose à manger comme je viens de le dire mais je n’ai pas envie de bouger, j’ai l’impression que dans ce silence nous communiquons… Avec bien moins de violence qu’à l’habitude, alors je reste. Quand sa main se pose sur ma jambe je sens un frisson me parcourir et je ferme les yeux comme pour apprécier le temps d’un instant la douceur de ce moment après tout le reste… Sa main trouve la mienne et nos doigts s’enlacent, j’en oublie le reste. Les insultes, les problèmes, la haine, je suis juste là – je suis cet homme qui est fou de cette fille, dans tous les sens du terme et totalement incapable de le gérer. Même si je le voulais je n’aurais de toute façon aucune idée de comment mettre un peu d’ordre dans ce bordel qu’est notre relation. « Moi aussi je suis désolée. Tout ça me dépasse et déjà qu’en temps normal j’ai tendance à avoir des réactions extrêmes alors là, avec les hormones et tout, c’est complètement décuplé. J’ai l’impression d’être une cocotte minute… » La comparaison est plutôt drôle mais ni elle ni moi ne rions. Nos regards se trouvent dans un échange intense où il me semble que nous nous comprenons enfin. « Bon… tu vas nous nourrir, moi et ce bout de machin là ? Parce qu’il sera déjà privé d’équilibre, on va pas non plus le priver de bouffe ! » Mon cœur se serre, comme enflé d’un sentiment de bonheur étrange… Je ne sais même pas ce qui me rend heureux exactement – ou c’est vraiment le sentiment qui s’empare de moi. C’est peut-être un mélange, toutes ces choses qu’on est incapable de se dire mais que cette main qui serre la mienne me fait ressentir. « D’accord… » Je ne dis rien de plus et avant de me détacher d’elle je vais poser un baiser sur son front. Comme je le ferais avec Kaecy, comme je l’aurais fait avec ma sœur ou toute personne qui a su prendre sa place dans mon cœur. C’est dur à accepter mais je sais que Kyrah y a aussi sa place et si je refuse encore de la laisser s’étendre je sais qu’elle en force toutes les entrées sans que je sois capable de me barricader. Je la quitter et quand ma main se séparer de la sienne je sens comme un vide en moi, pourtant je ne reviens pas en arrière. Je vais dans la cuisine fouillant dans le frigo pour voire ce que je vais bien pouvoir lui trouver. Heureusement pour elle, j’y trouve un reste de plat cuisiner par Kaecy, je n’ai plus qu’à le réchauffer. Si ça n’avait pas été le cas j’aurais eu autant de chance de l’intoxiquer avec mon plat que les jumeaux au vu de mes talents de cuisiner. Je verse le tout dans la poile puisque notre micro-onde a rendu l’âme après que Scott y ait enfourné une cuillère en aluminium avec son bol de lait. Je suis entrain de faire réchauffer le tout quand Kyrah me rejoins dans la cuisine. La voir déambuler chez moi a quelque chose de vraiment étrange. « Peut-être qu’on pourrait essayer d’appeler la doctoresse, si je lui invente un jolie mensonge elle acceptera peut-être de nous prendre aujourd’hui ? » Je n’ai pas envie de forcer Kyrah à faire ça aujourd’hui mais puisque nous sommes ensemble je me dis que c’est le meilleur moyen pour que je n’ai aucun moyen que mon esprit un peu débile trouve celui de se défiler. « Faudra emmener les jumeaux mais je suis sûr qu’ils ont des jeux pour les gamins dans ce genre de bureau non ? » En tout cas j’ai souvenir que c’était le cas pour ma sœur. Quelques secondes plus tard les jumeaux attirés par l’odeur arrivent en furie dans la cuisine. « Nous aussi on peut manger ? » « J’ai faim moi ! » Je hoche la tête partageant ce que j’ai fait chauffer pour eux trois. Je n’ai de toute façon pas très faim, je pense que mon estomac est encore retourné de toutes ces émotions contradictoires. Puis je les regarde manger, la scène a quelque chose de vraiment surréaliste. Les jumeaux parlent de Mario et de dragon et j’imagine qu’à nous regarder de dehors on ne pourrait pas imaginer une seconde le drame qui se joue presque continuellement entre Kyrah et moi.
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyLun 23 Nov 2015, 09:59



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Je ne sais pas exactement pourquoi je ressens le besoin de m’excuser. La situation étant devenue plus calme, je me retrouve avec les pensées un peu plus posées, et je me dis que c’est le moment le plus opportun pour ouvrir un peu mon coeur. Si je ne le fais pas avec lui, avec qui le ferais-je ? Après tout, il est le père de mon enfant, il faudra bien que je m’y habitue. Toute cette situation me fait peur, et j’aurai bien plus envie de faire l’autruche plutôt que d’assumer tout ce qui se passe dans ma vie en ce moment. Pourtant, je suis bien obligée de faire face. Mais je me dis que je ne suis pas seule, et que même si Elio est parfois - souvent - un petit con, il n’en est pas moins un jeune homme suffisamment responsable pour s’occuper de deux garçons de 5 ou 6 ans. Il y a peut-être de l’espoir au fond. Peut-être que c’est vrai ce qu’il dit. Il a juste eu peur, c’est pour ça qu’il n’est pas venu. Tout ça va trop vite dans ma tête, et je reprends conscience avec le monde dans lequel on vit au moment où Elio lâche ma main. Je sens mon coeur se serrer, comme s’il me manquait quelque chose désormais. Le baiser qu’il pose sur mon front me provoque un frisson, bien que j’ai l’impression d’être à cet instant reléguée au statut de petite chose fragile avec une importance qui ne me plait qu’à moitié. Je l’imagine avoir cette tendresse avec sa soeur, sa meilleure amie, mais pas avec Olivia par exemple. Mais qu’importe, je n’ai plus la force de me battre avec mes sentiments contradictoires. Pas pour le moment. Il me laisse seule dans cette chambre, et mon cerveau reprend du service Je ne le voudrais pas pourtant. Je suis tellement perdue dans tout ce bordel. J’ai l’impression que je ne retrouverai jamais cette légèreté, celle que je n’avais uniquement quand je dansais, où quand j’étais dans les bras d’Elio, pendant notre week end à Auckland. Je ferme les yeux et repense à tous nos moments, à ce bain de minuit, notre complicité, tout ce qui a fait que nous en sommes arrivés à créer la vie à l’intérieur de moi. C’est peut-être un pied de nez, un signe de la vie, pour nous rendre à l’évidence, nous dire que nous ne devrons plus jamais être séparés, que nous aurons toujours ce lien indéfectible. Je passe mes mains sur mon visage comme pour me réveiller un peu, reprendre le dessus sur tout ça, sur ces pensées difficiles qui me traversent jour et nuit, qui m’empêchent de dormir, de manger correctement… Finalement, je me décide à me lever de ce lit, je reste immobile quelques secondes, le temps de me stabiliser, parce que ma tête tourne plus encore que si j’avais bu une bouteille de vodka. J’essaie de respirer correctement et je me dirige finalement vers la cuisine où les odeurs commencent à émaner. Je pose mes yeux sur Elio mais reste à une distance raisonnable même si la seule chose que j’ai envie à cet instant précis, c’est de me blottir contre lui. « Peut-être qu’on pourrait essayer d’appeler la doctoresse, si je lui invente un joli mensonge elle acceptera peut-être de nous prendre aujourd’hui ? » Je hausse un peu les épaules. « Je sais pas trop, ce genre de rendez-vous est pris à l’avance généralement, elle m’avait déjà calée entre deux rendez-vous… » Il me regarde et je sens qu’il est un peu déçu de ma réponse. Ça me fait plaisir, au fond, parce que je me rends compte qu’il a envie de venir à cette échographie. « Mais on peut essayer si tu veux. » Le petit sourire qu’il m’offre me fait comprendre qu’il est content que je vienne dans son sens. « Faudra emmener les jumeaux mais je suis sûr qu’ils ont des jeux pour les gamins dans ce genre de bureau non ? » Là je ne sais pas trop quoi dire. Je me racle un peu la gorge et me tourne pour regarder les garçons, avant de revenir vers Elio. « Mais tu as dit qu’ils étaient pas au courant. Si on les prend avec nous ils vont comprendre, ou au moins poser des questions ! ». Pas le temps de grand chose, c’est un des inconvénients avec les enfants, on doit toujours s’adapter avec eux, on ne peut pas parler de tout, on ne peut pas être naturel, il ne faut pas dire de gros mot, se tenir bien pour montrer l’exemple… la barbe. « Nous aussi on peut manger ? » « J’ai faim moi ! » Je m’assieds à table devant l’assiette qu’Elio vient de me servir, et les jumeaux en font de même. « Ça sent bon… j’ai du mal à croire que c’est toi qui a cuisiné ça.. » « Non c’est Kaecy, Elio il cuisine mal c’est pas bon quand il fait à manger ! » Je manque de m’étouffer à cause du rire qui se coince dans ma gorge. Le regard complice que je lance à Elio est tout à fait adorable, et il est vrai qu’on imaginerait pas tout ce qui se passe en dessous, sous cette fine couche de bonne humeur. Je regarde les jumeaux parler de leurs conversations d’enfants, et une petite part de moi est légèrement attendrie, quand même. Je me dis que peut-être le corps réagit, et que mon instinct maternel pourrait bien débarquer d’un jour à l’autre. J’ai toujours détesté les gamins, manquerait plus que ça. Une fois terminé mon assiette, je me lève et sors mon portable de ma poche après un regard à Elio, pour passe un coup de fil au cabinet médical. « Bonjour, Melle Malikov, j’ai dû m’absenter tout à l’heure pour une raison personnelle alors que j’avais un rendez-vous avec le Dr Kulkin. Vous pensez qu’il est possible de trouver un tout petit créneau, oui, cet après midi… » Je marche un peu dans l’appartement et jette de temps en temps des regards à Elio qui ne me lâche pas des yeux. « Merci, c’est adorable. Oui, 13h30 c’est noté. Bonne journée. » Je raccroche et regarde Elio, avant d’esquisser un minuscule sourire. Je me pince les lèvres un peu et finis par me rapprocher. « Bon, cette fois c’est la bonne. T’es sûr pour les jumeaux ? »
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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyMar 24 Nov 2015, 12:55



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« Je sais pas trop, ce genre de rendez-vous est pris à l’avance généralement, elle m’avait déjà calée entre deux rendez-vous… » Evidement que je suis déçu et en même temps je me doute bien qu’on ne va pas chez le docteur comme on va à la poste, c’est un peu plus compliqué même si je ne doute pas que le temps d’attente soit plus ou moins similaire. « Mais on peut essayer si tu veux. » Cette fois un léger sourire s’affiche sur mon visage. Evidement ça ne veut pas dire qu’on va avoir ce rendez vous mais au moins qu’on a une chance. Qui ne tente rien n’a rien. « Mais tu as dit qu’ils étaient pas au courant. Si on les prend avec nous ils vont comprendre, ou au moins poser des questions ! » Elle a raison mais ce genre de petites préoccupations semblent être le cadet des mes soucis tout de suite. « Et bien ils se poseront des questions… De toute façon je ne pourrais pas leur cacher cette grossesse bien longtemps, ils finiront par être mis au courant, je voudrais juste en parler à Kaecy avant. »  Quand on parle des loups les voilà qui pointent leurs petites tête. Ou plutôt qui arrivent en furie dans la cuisine. « Ça sent bon… j’ai du mal à croire que c’est toi qui a cuisiné ça.. » « Non c’est Kaecy, Elio il cuisine mal c’est pas bon quand il fait à manger ! » Je rigole avec eux. « Vendu par mes propres neveux. » En même temps je ne peux même pas tenter de riposter, je suis mauvais pour la cuisine, c’est une certitude.

Après le repas Kyrah s’isole un peu pour passer le fameux coup de fil. Je reste en retrait mais encore assez proche pour entendre quelques bribes de la conversation. « Merci, c’est adorable. Oui, 13h30 c’est noté. Bonne journée. » Un sourire de vainqueur se dessine sur mon visage quand je l’entends prononcer ces quelques mots puis le téléphone raccroché elle revient vers moi. « Bon, cette fois c’est la bonne. T’es sûr pour les jumeaux ? » Je hoche la tête jetant un coup d’œil au jumeau qui font maintenant un bataille de fourchettes. « T’inquiète pas pour ça Kyrah, j’irais leur acheter une glace ou un bonbon avant et il se rendront même pas compte de se qu’on va faire là-bas. » Puis de toute façon je n’ai pas tellement d’autres choix, si ce n’est des les confier à ma voisine. Mais j’ai bien peur de ce qu’ils pourraient lui faire ces deux crapules. Regardant l’heure déjà bien avancée je me diriger vers les jumeaux pour leur expliquer que nous allons accompagner Kyrah qui a un rendez vous. « Un rendez vous de quoi ? » « On va où » Je souris aux jumeaux avec un air amusé. « On va passer devant chez pepito ! Et si vous êtes sage je vous offre une glace. » Crise d’hystérie chez les jumeaux, je savais que ça allait marcher, au moins pour le moment. Nous enfilons nos manteaux et sortons de l’appartement. Je prie pour ne pas tomber sur la voisine pour me faire une nouvelle réflexion mais heureusement pour moi sa porte reste fermée alors que nous passons devant. Sur le chemin comme promis nous passons chez le glacier pour contenter les jumeaux. Au final, nous arrivons au cabinet avec 10 bonnes minutes d’avances. Les jumeaux qui ont encore leur glace en main regardent le lieu, un peu étonnés. « Elle est vraiment malade Cruella ? » Bon dieu elle l’aura bien mérité, ce surnom risque de lui rester, de toute évidence Dani l’a adopté. « Non mon chat, on vient juste vérifier que tout va bien. » Rassuré il court dans la salle d’attente pour commencer à jouer avec Scott aux lego. Nous les rejoignons quelques secondes plus tard après avoir annoncé notre arrivée et assis sur cette chaise je commence à nouveau à sentir le stress monter en moi. Mes mains massent frénétiquement mes jambes et je ne peux me résoudre à jeter un œil à Kyrah pour voir comment elle va pour sa part. « Mlle Malikov c’est à vous. » Je me lève en même temps que Kyrah et vais vers les jumeaux. « Bon restez bien sagement ici je reviens très vite. » Puis passant à côté de celle qui doit être la prochaine patiente elle m’assure qu’elle jettera un œil sur eux. Elle ne sait pas à quoi elle s’engage de toute évidence. La doctoresse qui nous accueil a un air bienveillant, elle me met de suite un peu plus à l’aise. « Enchanté mademoiselle Malikov, et j’imagine que vous êtes le père ? » Je hoche la tête en lui serrant la main. « Elio, enchanté. » Toutes ces galipettes conventionnelles me mettent un peu mal à l’aise d’habitude mais ce n’est pas le cas cette fois. « C’est donc la première fois que vous venez me voir, je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps je vois que vous en êtes déjà à 14 semaines, on va directement commencer par l’échographie. » Elle invite Kyrah à s’asseoir sur la chaise d’examination et à remonter son pull. Je regarde son ventre qui s’expose maintenant devant moi. J’ai de la peine à croire que notre enfant est entrain de grandir là-dedans et pourtant c’est une évidence, il est un peu plus rebondit que quelques mois auparavant. Je reste à côté de Kyrah droit comme un « i » sans trop oser bouger. Je me sens un peu stressé sans vraiment savoir pourquoi et alors que l’une de mes mains vient se passer dans ma nuque l’autre attrape machinalement la main de Kyrah qui semble aussi peu rassuré que moi. Je ne sais pas ce que j’attends de cette échographie, ce que je voudrais entendre cette femme nous dire. Qu’on c’est trompé ? Ou alors au contraire que tout vas bien ? Mon regard chercher celui de Kyrah et quand il le trouve je hoche la tête comme pour lui dire que tout va bien aller. En faite je n’en sais rien mais je pense qu’elle et moi avons besoin de sentir que nous sommes là ensemble. Ma deuxième main va elle aussi attraper celle de Kyrah, et je la tiens maintenant fermement alors que la doctoresse dépose une sorte de crème étrange sur le ventre de Kyrah. « Désolé c’est un peu froid au début. » Elle éclanche maintenant sa machine et commence à bouger sur le ventre de Kyrah jusqu’à ce qu’un son étrange se fasse entendre. Je blêmis presque… «  Bordel… Ca bat... » Captain Obvious, mais effectivement on peut distinctement entendre les battements d’un cœur et je sens une émotion étrange me parcourir alors que je serre un peu plus fort la main de Kyrah dans la mienne. Mon cœur s’accélère lui aussi comme pour prendre exemple sur celui de ce petit fœtus – le notre – notre fœtus, notre enfant. « C’est normal que ça batte si vite ? » Je m’inquiète d’un coup alors que mon regard cherche sur l’écran les signes de cet enfant. « Oui il n’y a pas d’inquiétude à avoir, le cœur d’un fœtus de son âge bat en moyen entre 140 et 160 battements minute. » Je me sens d’un coup un peu plus rassuré et tourne le regard vers Kyrah qui n’a pas encore dit un mot. « Ca va ? » Je me doute que pour elle c’est une épreuve sans doute bien différente à vivre que pour moi. Une réalité qu’elle pouvait jusqu’à maintenant refuser d’accepter… Cette petite chose qui grandit en elle est vivante.

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Message(#) Sujet: Re: go fuck yourself [Kylio] go fuck yourself [Kylio] EmptyMar 24 Nov 2015, 18:20



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« Et bien ils se poseront des questions… De toute façon je ne pourrais pas leur cacher cette grossesse bien longtemps, ils finiront par être mis au courant, je voudrais juste en parler à Kaecy avant. ». Donc, Kaecy n’est pas encore au courant. Je ne sais pas réellement pourquoi, après tout, c’est sa meilleure amie, elle est sensée être au courant de tout, ou presque. Après tout, je ne sais même pas si Olivia est au courant qu’on est obligés de garder de bébé, et surtout qu’Elio a décidé d’être réellement le père. Enfin, il l’est, quoi qu’il en soit, mais qu’il veut le reconnaitre quoi. Je préfère ne pas relever, et me contente de hocher la tête légèrement. Si un peu plus tôt je le menaçais de vendre la mèche au garçons, là, je n’en ai plus du tout ni l’envie ni la force. Forces que je reprends un peu en dévorant mon assiette. Egoïstement, j’aurai préféré que les jumeaux ne mangent pas, j’aurai été capable et tout bouffer toute seule. Enfin, on est deux maintenant. On va dire que c’est mon excuse. Finalement, je décide de passer un coup de fil à la clinique pour savoir si je peux avoir un rendez-vous en remplacement. Heureusement, l’hôtesse est gentille, et elle ne m’envoie pas bouler, parce que je crois que j’aurai été capable de lui cracher mon venin à la figure, à elle aussi. Le sourire d’Elio me fait du bien, il me rassure. « T’inquiète pas pour ça Kyrah, j’irais leur acheter une glace ou un bonbon avant et il se rendront même pas compte de se qu’on va faire là-bas. » Je laisse échapper un petit rire. « Eux aussi tu les manipules… » Mes mots pourraient être mal pris, parce que j’insinue qu’il me manipule, ce qui en soit n’est pas totalement faux, mais mon intonation donne plutôt un côté mignon, complice à ma phrase.

Nous ne perdons pas de temps pour partir, surtout si on doit passer chercher des glaces pour les garçons. Partir avec eux, comme une famille, ça me fait vraiment bizarre. Je ne trouve pas ma place, et je ne fais pas d’effort non plus d’ailleurs. J’essaie de rester près d’Elio, pour me rassurer, alors que je sens déjà mon corps se contracter à l’idée de voir ce bout de machin qui grandit en moi. Après avoir acheté des glaces, nous arrivons à la clinique, sans encombres. « Elle est vraiment malade Cruella ? » Je tourne la tête vers Danny et esquisse un mince sourire, parce qu’il risque de continuer à m’appeler comme ça toute ma vie, mais ça me fait plus rire qu’autre chose. Finalement, ça ne me va pas si mal que ça. « Non mon chat, on vient juste vérifier que tout va bien. » Les jumeaux filent jouer avec toute la caisse de légo qui se trouve dans un coin de la pièce, sur un tapis de voiture sûrement bourré de microbes. Je grimace un peu et m’assieds sur la chaise près d’Elio. Je vois ses jambes trembler et je pose finalement une main sur sa cuisse, avec fermeté, pour l’arrêter. « Tu me stresses ! » J’entends mon nom et tourne la tête pour croiser le regard de la gynécologue, avant de hocher la tête et me lever de ma chaise, Elio à mes trousses. Nous laissons les garçons ici, ce qui n’est pas plus mal. Elio et mon obstétricienne font connaissance et j’entre dans la salle, la balayant du regard. Il fait froid ici, enfin, non, c’est plutôt la déco qui est froide. « C’est donc la première fois que vous venez me voir, je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps je vois que vous en êtes déjà à 14 semaines, on va directement commencer par l’échographie. » Je hoche la tête, ne dis rien, de toute manière, j’ai le souffle coupé par le stress. Tout ça m’angoisse, j’ai toujours détesté les hôpitaux, et j’aurai bien aimé attendre un peu avant d’avoir à vivre ce genre de moment. Je m’allonge sur la table d’auscultation, et la gynéco me fait remonter mon pull. Je ne me suis pas regardée dans un miroir depuis trop longtemps, et je remarque que mon ventre s’est arrondi, un peu. Ce n’est pas flagrant, pas de là à faire une bosse sous mon pull, mais ça ne serait tarder. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale quand Elio vient chercher ma main. Son regard me force à me dire que tout va bien. Mais je suis tellement perdue que je ne sais pas bien ce que signifierait le terme ‘aller bien’ dans cette situation. « Désolée c’est un peu froid au début. » Je sursaute un peu et la laisse faire, alors que j’essaie de respirer calmement; Je pose ma tête sur la table, en position semi allongée, et ferme un instant les yeux. «  Bordel… Ca bat... » Je serre un peu plus la main d’Elio dans la mienne, il m’a presque fait sursauter. Je réouvre alors les yeux et regarde le moniteur où est affiché l’image en noir et blanc. Silencieuse, j’écoute Elio s’inquiéter, alors que mon coeur bat presque aussi vite que celui du bébé. « Oui il n’y a pas d’inquiétude à avoir, le cœur d’un fœtus de son âge bat en moyen entre 140 et 160 battements minute. » Je serre les mâchoires. J’ai envie de pleurer. Je ne sais pas bien pourquoi. Si c’est parce que je prends conscience de la chose ou si simplement j’ai envie de m’enfuir loin, comme à mon habitude. Elio a l’air heureux, enfin, je crois, je ne sais pas exactement. « Ca va ? » Je hoche faiblement la tête et m’essaie à un sourire en coin alors que mes yeux humides restent posés sur l’écran. Alors c’est bien vrai. « Il va bien ? Il mesure combien ? » « Tout a l’air parfaitement normal, il mesure un peu plus de dix centimètres, c’est gros comme un avocat. Il est un peu petit pour 14 semaines mais la croissance peut partir d’un seul coup. Vous vous alimentez correctement ? » Bingo. Je me racle un peu la gorge. « Je… euhm… » Je regarde Elio, un peu honteuse, et finis par reposer mon regard sur la gynéco. « J’ai appris ma grossesse il y a seulement une semaine. Je vais changer mes habitudes alimentaires. » Elle me sourit, elle est rassurante. « Vous êtes deux à nourrir maintenant ! ». J’emmêle mes doigts avec ceux d’Elio, je ne sais pas pourquoi, mais ça m’aide à me rassurer. J’en ai besoin. « En tout cas, je suis sûre que ce sera un beau bébé, vu ses parents ! » Elle est vraiment gentille. Mais pas sûr que c’est exactement ce que j’avais envie d’entendre. Elio et moi ne serons sans doute jamais un couple, de toute évidence. Elle éteint le moniteur et me donne de quoi essuyer mon ventre, alors qu’elle tire une ‘photo’ du bébé, qu’elle me tend victorieusement. « Je vois avec ma secrétaire pour un nouveau rendez-vous dans deux mois, pour connaître le sexe. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’appeler. » « Merci beaucoup docteur. » Je me rhabille et nous ne tardons pas à sortir, alors que mes yeux sont rivés sur le bout de papier radiographique. Je soupire un peu et le tend finalement à Elio. « Tiens. J’ai pas super envie de le garder. Ça t’aidera peut-être pour en parler aux jumeaux. » Il récupère le papier et, dans le couloir, avant d’arriver dans la salle d’attente, je l’attrape par le bras et le force à se retourner doucement pour être face à moi. « Merci d’être venu avec moi. » C’ était important, et je voulais qu’il le sache. Je me rapproche de lui et me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Je vais te laisser rentrer avec les garçons. Je dois aller au conservatoire voir s'ils veulent me reprendre comme prof. » J’esquisse un mince sourire et hausse un peu les épaules. Faut bien que je trouve un boulot maintenant que je vais devenir mère.
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