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 #20 - It's been a long time ~ Constance

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Message(#) Sujet: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyJeu 3 Sep - 22:55


It's been a long time
Brystance


La soirée est déjà bien entamée. Allongé sur mon canapé et les bras croisés derrière la tête, je fixe le plafond, perdu dans mes pensées. Constance... La jeune femme me hante ce soir, je vois son visage partout. Cela fait des semaines que je n'ai pas vu la brune, que nous ne nous sommes même pas croisés. Et pourtant nous habitons le même immeuble, nous sommes même voisins ; elle habite la porte juste en face, au bout du couloir. Je ne sais même pas pourquoi je pense à elle. Ou plutôt si. Et ça m'emmerde de me l'avouer, mais elle me manque. Je ne comprends pas pourquoi nous nous sommes éloignés d'un coup, sans avertissement. Enfin, éloignés... je ne sais pas vraiment. Avons-nous même déjà été proches un jour ? Je ne suis plus sûr de rien. Ma vie est un bordel en ce moment, un gros bordel. Enfin, uniquement avec les femmes. Le reste, ça va, tout baigne. Rien de nouveau au travail, rien de nouveau avec mon frère, que du vieux. Mais les femmes... Constance a rencontré ce Loghan. Elle me l'a dit, après tout elle n'a pas à le cacher puisqu'elle ne m'appartient pas. Cela remonte à quelques mois maintenant, peut-être deux. Je ne sais même pas si elle le voit encore, je suppose que oui. Sinon elle serait venue chez moi, j'imagine.

De mon côté, il y a Giorgia. Ah, Giorgia... L'italienne me pose beaucoup de problèmes, même si cela fait quelques jours que nous ne nous sommes pas vus. A cause de moi, je préfère rester dans mon coin pour réfléchir. Nous avons finalement couché ensemble, chez elle. Et... c'est bizarre. Je n'ai pas l'impression que ça la dérange, j'aimerais pourtant. Je ne suis pas un homme fait pour elle, elle mérite mieux, tellement mieux. Je ne suis qu'un vieux, qui passe son temps à boire et se droguer. Et à se taper sa voisine, même si ce n'est plus trop d'actualité. J'ai peur de littéralement empoisonner la belle italienne si je reste trop près d'elle, comme si j'étais toxique. Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes craintes. Et ça ne mène à rien, il faut que j'arrête de me prendre la tête, ce n'est pas mon genre. Giorgia est une grande fille, si elle souhaite que je sois dans sa vie c'est à ses risques et périls, ce n'est pas à moi de choisir avec qui elle doit traîner. De toute façon, je n'arrive pas à trouver les mots pour la faire fuir. Elle finira par partir par elle-même, le jour où elle se rendra compte de qui je suis. Constance, elle, le sait déjà.

Un soupire franchit mes lèvres. Je ferme les yeux, colle mon poing contre mon front et me donne plusieurs petits coups. Comme si ça allait m'aider à la faire sortir de ma tête. Je tends le bras, attrape la bière qui se trouve au sol à côté de moi et la porte à la bouche pour en boire une longue gorgée. Pas si longue que ça finalement, il n'y avait presque plus rien. Je la jette au loin, blasé de ne pas pouvoir assouvir ma soif. Finalement je me lève pour me diriger vers le frigo. J'y prends une nouvelle bière et bois sans tarder. Un bruit se fait entendre dehors, comme une porte qui s'ouvre. Sans trop comprendre pourquoi, je me dirige vers ma porte que j'ouvre, dans l'espoir de croiser ma voisine devant moi. Mais non, il n'y a personne. Je souffle et claque la porte sans ménagement. Pourquoi m'obsède-t-elle tant ce soir ? C'est à n'y rien comprendre. Je fixe le mur devant moi, je pèse le pour et le contre. C'est bon, ma décision est prise. Je vais frapper à sa porte.

J'engloutis ma boisson en quelques gorgées et sors de chez moi en claquant la porte derrière moi. Je franchis la distance qui sépare sa porte de la mienne en quelques enjambées et une fois arriver à destination, je pose ma main sur la poignée pour tenter de rentrer, mais c'est fermé. Dommage, cela signifie qu'elle n'est pas là. Elle laisse souvent sa porte ouverte, par inadvertance ou parce qu'elle sait que je suis là, je ne sais pas trop. Je décide quand même de toquer, pour être sûr qu'elle n'est pas là. Enfin, toquer... je bourrine plus qu'autre chose. La main grande ouverte, je frappe avec force pour faire le plus de bruit possible, pour apaiser ma frustration. Car oui, je suis frustré. De son silence, de son absence de ces dernières semaines, et par son absence immédiatement. Mais rien, aucun bruit. Je ne l'entends pas venir ouvrir la porte, son appartement est désespérément vide. Je soupire, fous un coup de poing dans le mur de rage. Puis je reste planté là, les bras croisés contre le torse. J'attends, quoi je ne sais pas trop. Mais on dirait que la chance est de mon côté, car seulement quelques instants après des bruits de pas se font entendre dans les escaliers et le visage de la brune apparaît à l'étage. Je la regarde froidement, ne détournant pas mes yeux des siens. Tiens, une revenante. je m'exclame sèchement, n'ayant nullement envie d'être sympa avec elle. Je veux plutôt la plaquer contre le mur et lui en foutre une. Voir son visage me fout dans une rogne monstre, aussi agréable soit-il à regarder en temps normal. Mais elle me connaît, elle n'a pas peur. Elle avance vers sa porte, me passe sous le nez sans vraiment me calculer. Lorsqu'elle pénètre à l'intérieur de chez elle, je fais de même sans y avoir été vraiment invité. Je fais ce que je veux de toute façon. T'étais chez l'autre ? sifflais-je en claquant la porte derrière moi pour attirer son attention. Je n'ai même pas envie de prononcer son prénom à haute voix, ça me rend malade.

shinouh





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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyVen 4 Sep - 0:08



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BRYAN & CONSTANCE

Jour de congé. Le premier depuis longtemps. Vu que je me suis mise à fréquenter mon patron, je préfère bosser à temps plein. La raison est simple: j'aime savoir qu'il se trouve à quelques mètres de moi. J'aime le rejoindre quand je prends une pause, j'aime discuter avec lui, jouer à ce jeu dangereux, j'aime qu'il me raccompagne chez moi à la fin de mon service, j'aime quand il s'éternise sur le pas de ma porte, ou dans mon lit, ou partout ailleurs… Avoir congé est devenu un enfer pour moi à présent. Une journée maudite à devoir vivre. Une journée à devoir remplir de toutes les façons possibles afin de ne pas penser à lui, à ce qu'il fait, avec qui il est. Je me rends compte que je m'attache de plus en plus à lui, moi qui me suis jurée de ne plus jamais m'attacher aux hommes. Mais il faut croire que le destin nous a bien eu, lui et moi. De vrais antipathiques à l'amour, de vrais cœurs de pierre, et pourtant, nous vivons quelque chose. Je ne sais pas encore comment je pourrais qualifier cette dernière, mais quelque chose existe, c'est déjà ça. Et ça dure depuis déjà deux mois. « Madame? Vous attendez quelque chose? » Je me fais tirer de ma rêverie par une espèce de bimbo blonde à la caisse du supermarché. « Euh, non…désolée » Je m'empresse de déposer mes courses sur le tapis roulant. Depuis que Loghan a décidé de passer la plupart de ses nuits dans mon lit, je suis bien obligée de faire quelques courses supplémentaires. Et puis, j'ai encore des rudiments de mon ancienne vie d'épouse dévouée, impliquant des qualités culinaires certaines. La caissière, véritable bonhomme d'ennui scanne mes articles avec une nonchalance à faire dormir un hyperactif. Je décide alors de prendre mon temps en imaginant quels plats je pourrais préparer avec mes achats du jour. Des champignons, des pâtes, beaucoup de fruits, de la glace, des steaks, bref, j'ai peut-être un peu vu grand en dévalisant le supermarché. Mais bon, il fallait bien que je passe le temps. Je règle le montant de mes achats et sort péniblement, le poids de mes courses me torturant les bras. Je n'ai pas de voiture ici à Brisbane, je n'en ai d'ailleurs jamais eue, puisqu'à Londres il est quasiment impossible de se mouvoir avec un tel moyen de transport. Je possède néanmoins mon permis, étant adepte des road trips. Je pourrais peut-être proposer ça à Loghan tiens, histoire de changer d'air.

Arrivée chez moi après une bonne demi heure de métro et de marche, je me dépêche de ranger mes provisions. Je regarde ensuite l'heure: vingt-et-une. Qu'est-ce que le temps passe vite. Je me résigne à me préparer un petit dîner, ayant résisté à la tentation des plats à réchauffer au micro-ondes depuis que je fréquente Loghan. Mais avant, pause clope. Je passe ma main dans la poche arrière de mon jean moulant et remarque que mon paquet est vide. « Et meeeeerde » Ni une ni deux, j'attrape mes clés et mon portable et file de mon appartement comme une tornade afin d'aller racheter un paquet un peu plus loin dans ma rue. Je m'autorise une cigarette rapide sur le chemin du retour et remonte les escaliers après avoir fumé cette dernière. Mon ventre gargouille, j'ai une dalle monstre. « Tiens, une revenante » Des yeux d'un bleu profond me toisent. Un regard familier. Trop familier. Je respire un grand coup et essaye de paraître la plus détendue possible. Bryan, mon cher voisin… À vrai dire, il m'est sorti de la tête depuis quelques temps. Je vivais une relation assez ambiguë avec lui, quelque chose de malsain mais en même temps d'agréable. Et il m'est toujours difficile de définir la nature de mes sentiments à son égard. Je ne sais pas dire si je l'apprécie ou si je le déteste. Il est insupportable et en même temps, ses remarques m'ont manquées. Son ton acerbe, sa barbe hirsute, son regard troublant, tout me revient. Je lui passe sous le nez, faisant facilement une tête de moins que lui et pénètre dans mon appartement. Il me suit. Sans surprise, même si depuis le temps il aurait pu se permettre de me demander la permission. « T'étais chez l'autre? » Il commence. Je soupire en déposant mes clés, mon portable et mon paquet de cigarettes sur la table de l'entrée. Je finis par le regarder. « Je rêve ou j'entends de la jalousie dans ta voix? » Je lui sers mon plus beau sourire de pimbêche et me dirige vers la cuisine pour sortir un paquet de chips de l'une des armoires. Je n'ai même plus envie de cuisiner. J'ouvre ensuite mon frigo et attrape une bière que je lance en direction de Bryan, en espérant que ça le calmera. J'ouvre ma bouteille et m'empêche de lui envoyer le décapsuleur en voyant qu'il avait déjà ouvert la sienne… Surement avec ses dents, en véritable bête féroce qu'il est. Je lève les yeux au ciel et me poste ensuite devant lui. « Sinon, ça me fait aussi plaisir de te voir, Foster » Je bois une gorgée de ma bière en ne détachant pas mon regard du sien.


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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyVen 4 Sep - 0:45


It's been a long time
Brystance


Adossé contre le mur que je viens de frapper du poing, les bras croisés contre le torse, j'attends. Près de sa porte, comme un chien qui revient vers son maître après s'être enfui. J'ai horreur de ça, mais elle me hante trop ce soir. Je dois la voir, j'ai besoin de la voir. Je fixe le mur d'en face, les secondes passent. Où est-elle ? Que fait-elle ? Avec qui est-elle ? Voilà le genre de questions qui me traversent l'esprit à cet instant. Putain, j'avais oublié à quel point elle me rendait parano. Ces quelques semaines sans lui parler, sans la voir avaient été une bouffée d'air frais d'un côté, mais une torture de l'autre. Le pire, c'est quand je l'entendais parler dans le couloir avec son nouvel amant. Ou hurler de plaisir, que ce soit au milieu de la nuit ou au petit matin. Je ne sais pas ce qui m'a retenu de débarquer en plein milieux de leurs ébats pour lui refaire le portrait à ce Loghan. Je ne sais même pas à quoi il ressemble, et je ne veux pas le savoir. Je sais juste qu'il me retire Constance, et c'est déjà bien assez pour le haïr. Quel fils de pute.

Des bruits de pas me tirent de mes sombres pensées, mon rythme cardiaque s'accélère quand je me rends compte que ça se dirige vers cet étage. Un clignement d'yeux et le visage angélique de Constance apparaît à quelques mètres de mois. Je la fixe durement, sans ménagement. Je sens toute la rancœur accumulé remonter doucement à la surface rien qu'à la vu de son visage. Car au fond je me rends compte que ça m'avait manqué de ne plus la voir. Bordel je ne sais même pas ce qu'elle est pour moi. Mon amante ? Mon amie ? Mon adorable voisine ? Ma chieuse de voisine ? Elle peut être tellement de choses, tant nos relations sont complexes. Un jour on se gueule dessus, l'autre on baise comme des animaux, et la fois d'après on se parle à peine. C'est à n'y rien comprendre. Je ne la quitte pas des yeux alors qu'elle franchit la distance qui nous sépare pour rentrer chez elle. Je suis obligé de baisser les yeux quand elle passe devant moi à cause de la différence de tailles. Mais c'est aussi une chose qui me fascine chez elle. Elle semble si menue, si fragile, et pourtant il n'en est rien. J'ai déjà du l'affronter en colère, et il vaut mieux bien s'accrocher car c'est un vrai démon. En même temps, elle a une part de noirceur au moins aussi sombre que la sienne en elle. Et c'est aussi ça qui me plaît, plus que je ne l'imaginais.

Je reste sur ses talons et pénètre presque en même temps qu'elle dans son appartement, claquant la porte derrière moi. Enfin nous sommes ensemble, seuls. Mon regard se perd rapidement autour de moi, comme pour vérifier que rien n'a changé ici. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, peut-être à trouver des fringues de l'autre ou je ne sais quoi. Après tout, ça a l'air de durer. Elle arrive à attirer mon attention en me narguant, comme toujours. Je lui lance un de ces regards noirs dont j'ai le secret, comme si je pouvais la torturer rien qu'en la fixant. Tu rêves. Je reste immobile à la regarder. Jaloux ? Moi ? Malheureusement je dois m'avouer que c'est vrai. Et je ne sais pas ce qui me dérange le plus : que ce soit vrai ou que ça se voit tellement qu'elle m'en fasse la remarque. Dans tous les cas ça m'énerve. Le sourire qu'elle me lance me fait grincer des dents. Il est si... aguicheur, hypocrite, narquois, agaçant. C'est du Constance tout craché, tout simplement. Pendant une fraction de seconde, je m'imagine ne pas attraper la bière et la laisser se fracasser au sol. Cela la ferait bien chier de devoir nettoyer, et en plus je n'ai pas envie de boire avec elles. Mais mes réflexes sont là et je l'attrape en plein vol sans grande difficulté. En un coup de dents elle est ouverte, je bois une gorgée pour me détendre. J'en ai bien besoin.

« Sinon, ça me fait aussi plaisir de te voir, Foster » me nargue-t-elle en se postant devant moi. Oh tu te souviens de mon nom, quel honneur. Encore une fois, mon ton est dur. Sans le faire exprès, j'agis comme le parfait imbécile qui fait une crise de jalousie. Et le pire c'est que je n'en ai pas conscience, aveuglé par la rage qui m'habite. J'ai jamais dit que ça me faisait plaisir de voir ta tronche. la défiais-je du regard. Ce petit jeu dure quelques instants. Je porte une nouvelle fois la boisson à mes lèvres pour boire, puis je m'éloigne d'elle et me dirige vers le paquet de cigarettes qu'elle a déposé en arrivant. Je prends une clope, l'allume avec le briquet que j'ai dans la poche et tire tout de suite dessus. Je finis par me détendre tout seul, après tout ça ne sert à rien de continuer à lui faire la guerre comme ça. C'est une grande fille, elle voit qui elle veut et elle fait ce qu'elle veut. Je m'approche à nouveau de la brune pour me retrouver juste en face d'elle, nos regards se captent une nouvelle fois. Tu fais chier. Je recrache la fumée sur le côté pour ne pas lui envoyer dans le visage, même si je pourrais le faire. Tu trouves le grand amour et j'existe plus c'est ça ? Ma main de libre vient se perdre dans la tignasse que j'ai sur la tête. Il est temps que je me les coupe d'ailleurs, je commence à en avoir marre de les avoir longs. T'aurais pu m'en toucher deux mots, j'habite pas loin pourtant. je la toise, guettant la moindre réaction qu'elle pourrait avoir.

shinouh





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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyDim 6 Sep - 22:14



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Oui, il est jaloux. À en juger par le ton de sa voix, ses gestes intrusifs, son regard flamboyant… Je me demande alors ce que donnerait une confrontation entre les deux hommes qui ont eu le privilège de dormir dans mes draps. Quelque chose de sanglant, sans aucun doute. La simple perspective d'une telle rencontre réussit à me faire sourire. Je n'ai jamais été dans une telle position auparavant, une position de force. C'est jouissif. Je m'approche alors de mon cher voisin et l'apostrophe. Il me répond d'un ton acerbe, comme d'habitude. « Oh tu te souviens de mon nom, quel honneur » Véritable monstre d'antipathie. Je le regarde toujours avec insistance en buvant mon précieux nectar. Je le connais bien, trop bien même. Je sais qu'il meurt d'envie que je lui dise qu'il m'a manqué, ou que Loghan est moins bien que lui. « J'ai jamais dit que ça me faisait plaisir de voir ta tronche » Il surenchérit, ce qui provoque un large sourire sur mes lèvres humidifiées par la bière. Bryan et moi, c'est quelque chose de très…bizarre, assez complexe à définir. Nous nous sommes fréquentés un bon nombre de fois, entretenant une relation un peu plus évoluée que deux voisins se passant du sel ou parlant de la pluie et du beau temps. Je ne sais même pas dire comment ça a commencé. La seule chose que je sais, c'est qu'entre lui et moi, c'est sauvage. À la limite de l'indécent. Du sexe dans sa forme la plus primitive. Une relation presque sans respect, mêlée d'amour et de haine. Je le titille, il me provoque. Je manque de le frapper, il me plaque contre le mur et ça repart. Le genre de relation que l'on ne rentre pas dans une case. Je ne sais même si je l'apprécie, c'est dire. Il soutient mon regard, je ne réponds pas à ses piques, ce serait bien trop facile. Il finit par détourner les yeux et s'en aller dans l'entrée. Je crois d'abord qu'il va s'en aller, s'avouant vaincu. Mais c'est trop facile, ça ne lui ressemble pas. Il attrape mon paquet de cigarettes sans vergogne et en porte une à ses lèvres. Il se détend, je le remarque au mouvement de sa cage thoracique se faisant de plus en plus calme. Je secoue la tête en soupirant avant de boire une nouvelle gorgée de ma bière.

Il finit par se rapprocher après quelques secondes pour se poster à nouveau face à moi, ses yeux bleus inquisiteurs me scrutant sans ciller. « Tu fais chier. Tu trouves le grand amour et j'existe plus c'est ça ? T'aurais pu m'en toucher deux mots, j'habite pas loin pourtant » Cette fois-ci, j'éclate de rire. Il ne bouge pas, l'air on ne peut plus sérieux. Je passe une main dans mes cheveux et m'approche un peu plus de lui, réduisant l'espace qui sépare nos deux corps si opposés. « Je ne savais pas que je devais te rendre des comptes, mon cher » Il porte sa cigarette à ses lèvres et je lui pique aussitôt, la portant à mon tour à ma bouche pour tirer dessus délicatement. Je prends ensuite un malin plaisir à relâcher la fumée dans le visage du jeune homme. « Pour info, tu ne m'as pas donné de nouvelles non plus et je t'ai pas fait chier, moi» Je lève les sourcils et termine la cigarette que je vais ensuite écraser dans un cendrier posé pas loin. J'attrape le paquet de chips que j'ai sorti quelques minutes auparavant et l'ouvre afin de déposer son contenu dans un bol. Je m'accoude contre l'ilot principal de ma cuisine en dégustant mon apéritif, tout en ne quittant pas Bryan des yeux.


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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyLun 7 Sep - 14:48


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Brystance


Elle me cherche, je le vois bien. Sa façon de me confronter du regard, de faire comme si de rien n'était, ce sourire qu'elle arbore en coin des lèvres, cet air satisfait sur le visage... Elle se réjouit de me voir jaloux, et compte me faire avouer à voix haute que c'est le cas. Mais elle peut toujours crever, je ne dirai jamais quelque chose de la sorte. Je ne sais même pas si c'est vraiment de la jalouse, ça pourrait tout aussi bien être de la jalousie. D'être mis sur la touche sans réelle raison, qu'elle ait préféré passer du temps avec Loghan qu'avec moi. Je déteste perdre, être relégué au second plan. Ma réaction n'est peut-être tout simplement que le fruit d'une fierté mal placée. Non, il y a plus que ça... Je me voile la face. Et je continuerai de me la voiler. Il est hors de question que je reconnaisse que, les mois passant, je me suis attaché à celle qui n'était au départ qu'une voisine de palier. Voisine... Constance n'a jamais vraiment été que ça, tant notre relation a rapidement évolué pour prendre des directions assez paradoxales et surtout incompréhensibles. Pour nous, mais encore plus pour une tierce personne. Que sommes-nous réellement l'un pour l'autre ? Pas des amis ça c'est sûr, encore moins un couple. Des amants ? Des connaissances partageant des intérêts communs pour ce qu'on peut appeler de " sexe bestial " ? Car oui, c'est bien ce qui nous lie le plus elle et moi. Cette manie de débarquer l'un chez l'autre, d'imposer sa présence, d'instaurer un climat de sauvagerie. Il n'y a jamais eu de tendresse, de sentiment ni quoique ce soit. L'un avec l'autre, nous sommes réduits à nos plus vils instincts, à nos plus sombres désirs. Et cela m'allait, jusqu'à ce qu'une autre variable vienne dans cette équation : Loghan. L'homme est sorti de nulle part pour bouleverser la jeune femme ainsi que nos relations. Si un jour je le croise, cela risque de mal se finir. Mais vraiment très, très mal. Je suis capable du pire juste pour m'imposer, montrer que je suis le meilleur, qu'il ne m'arrive pas à la cheville. Si elle ne le voit pas encore, je lui montrerai, c'est une certitude.

Je me montre particulièrement froid avec la jeune femme, ne lui offrant aucun sourire ni regard doux. Je n'hésite pas à lui montrer tout l'antipathie que j'éprouve à son égard à cet instant. Cela semble l'amuser, elle se délecte de cette situation. De me repousser dans mes retranchements, d'avoir réussi à m'atteindre. Nos regards bataillent l'un contre l'autre, ne se quittant qu'à de rares occasions. Comme lorsque je me dirige vers la sortie pour prendre son paquet de cigarettes et m'en griller une. Mais nos yeux se retrouvent bien vite une fois que je me poste à nouveau devant elle, la dominant de toute ma hauteur. Je pourrais lui faire tellement mal si je le voulais, elle ne pourrait rien contre moi en terme de force brute. Ou alors je pourrais la plaquer contre le mur, comme je le fais si souvent. Prendre possession de ses lèvres, déposer de brûlants baisers dans le creu de son cou... Mais je n'en ferai rien, m'imaginant l'autre faire tout ce que j'ai pu faire, et bien plus encore. Elle éclate de rire dès que j'ai fini de parler. Je la foudroie du regard, ne trouvant rien de drôle dans ce que je viens de dire. Simple politesse, elle aurait pu me prévenir qu'elle avait trouvé une meilleure chaussure à son pied. Qu'aurait-elle fait si j'avais débarqué chez elle comme je l'ai déjà fait ? Me repousser ? Cela ne m'aurait pas plu, mais alors pas du tout. Au moins en me prévenant, les choses auraient été claires. Mais elles ne le sont pas à cet instant, pas pour moi en tout cas. « Je ne savais pas que je devais te rendre des comptes, mon cher » dit-elle en réduisant la distance qui nous sépare. Ce qui me force à la regarder de haut, la toisant sans vergogne. Je porte une nouvelle fois la clope à mes lèvres, mais elle ne me laisse pas faire. Elle l'attrape à ma place et me recrache la fumée au visage. Je me mords la lèvre inférieure si fort que je pourrais en saigner tant je me retiens de me jeter sur elle. Je ne sais pas ce que je pourrais être capable de faire dans cet état, autant me contenir alors. Du moins, j'essaye. « Pour info, tu ne m'as pas donné de nouvelles non plus et je t'ai pas fait chier, moi » Cette vérité me frappe comme si je venais d'être giflé. C'est vrai ; elle ne m'a pas fait chier, elle. Pourquoi suis-je en train de réagir comme ça ? C'est insensé, ridicule même. Pourquoi ? Je ne trouve pas de réponse à cette question.

Je l'observe terminer la cigarette que j'avais pris, puis se diriger vers son îlot central. Mes yeux la quittent pour observer rapidement le plan de travail, où je l'ai déjà prise tant de fois. Je reviens me perdre dans ses yeux noisettes, envoûtants. Je fais quelque pas pour venir m'accouder à mon tour contre l'îlot, mais en face de la brune. Nos yeux ne se quittent pas. Faut croire que j'ai un minimum d'intérêt et de respect pour toi, moi. J'attrape quelques chips dans son bol et les mets en bouche. J'étais aussi occupé. Tu n'es pas la seule à t'amuser. dis-je en guettant la moindre de ses réactions. J'essaye moi-aussi de piquer sa curiosité, surtout sa jalousie. Je n'aime pas parler de Giorgia comme d'un amusement, mais je n'ai pas le choix à cet instant. Je bois une gorgée de bière pour faire passer le goût de l'apéritif et la pose durement devant moi. Je fais le tour de l'îlot, Constance toujours en ligne de mire. Je finis par me retrouver devant elle, puisqu'elle s'est tournée pour que je n'arrive pas dans son dos. Je prends appui sur le l'îlot, mes mains de part et d'autre la jeune femme qui se retrouve coincée. Je me penche vers elle mais ne rompt pas totalement la distance qui sépare son visage du mien. Alors, c'est du sérieux entre vous ? Ou je peux toujours me servir ? Le premier sourire de la soirée se forme sur le coin de mes lèvres, alors que je parle d'elle comme d'un objet. En y repensant, ça peut très bien être sérieux entre eux, ce n'est pas ça qui m'empêchera de prendre ce que j'ai envie de prendre.

shinouh





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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptySam 12 Sep - 21:31



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BRYAN & CONSTANCE

Je dois dire que ce jeu m’a manqué, maintenant que je me suis remise à le revivre. Le chat et la souris, le prédateur et la proie, des rôles interchangeables selon la situation, selon la vivacité d’esprit de l’un ou de l’autre, selon nos envies. Je n’ai jamais vécu cela avec personne, jamais entretenu une relation aussi bizarre, mêlée d’amour, de haine, de possessivité et de divertissement. Bryan, c’est surement l’homme le plus indéfinissable qu’il m’ait été donné de rencontrer. Et en fine psychologue que je suis, on peut appeler ça un challenge. Je ne saurai jamais ce qu’il pense, ce qu’il veut, car il transpire le mystère. Il est une rencontre inopinée, une graine de plante carnivore qui me dévore de plus en plus l’esprit. Et aujourd’hui, je suis plutôt ravie d’être dans une position de force. D’être celle qui lui fait du mal, si on peut appeler cela du mal. Celle qui le titille, qui chamboule ses émotions, qui l’a rendu jaloux alors que nous ne sommes pas ensemble, et que nous ne le serons probablement jamais. Néanmoins, sans compter la pause que je nous ai imposé, notre petite histoire, notre bordel de sentiments dure depuis un petit temps déjà. Quelques mois. Et ce n’est pas rien dans une vie remplie d’ennui, vie qui est la mienne depuis mon arrivée à Brisbane. Je ne sais pas ce que je ressens pour lui, je sais juste que j’éprouve de l’attachement couplée à l’attirance foudroyante pour ce monstre de muscles. Je sais aussi que cet attachement est fragile, que je suis capable de le haïr en deux temps trois mouvements, que la vapeur peut facilement se renverser en sa compagnie. Nous deux, c’est quelque chose d’explosif, de volcanique et d’ailleurs je suis étonnée que nous ne nous soyons pas encore levé la main dessus. Même si, niveau force, il me bat à plate couture. Enfin, ce n’est pas à l’ordre du jour, du moins je crois.

Je me délecte de sa froideur, de son antipathie, car je sais qu’au fond de lui il ne rêve que d’une chose : que je lui dise ce qu’il veut entendre. Mais je ne le ferais pas, je ne le ferais jamais, car il gagnerait la bataille et c’est la dernière chose que je souhaite. Tant que j’ai le contrôle de la situation, autant en profiter. Je me détache de notre proximité pour aller me poster contre l’ilot de ma cuisine, en avalant quelques chips d’une manière on ne peut plus malicieuse. Il fulmine, j’adore ça. Il s’accoude en face de moi, me défiant toujours du regard. « Faut croire que j'ai un minimum d'intérêt et de respect pour toi, moi. J'étais aussi occupé. Tu n'es pas la seule à t'amuser. » Et il croit pouvoir me toucher en me disant ça. Je lève les yeux au ciel. Il boit un coup de sa bière et je fais de même, en ne le quittant pas des yeux. Je gagnerai la partie, rien ne me touche, rien ne me fait mal. Aujourd’hui je suis dotée d’une carapace forgée par les mains de Loghan et je ne pense pas qu’elle se brisera aussi facilement. « La pauvre… elle ne sait pas à qui elle a affaire. » Cette fois-ci, il ne se retient plus. Il s’approche à ma hauteur en contournant l’ilot. Je le regarde faire, intérieurement amusée par ses réactions excessives. Je me retourne machinalement, dos à l’ilot, pour ne pas me faire surprendre. Il m’entoure de ses bras forts et je ne cille pas, je ne suis pas impressionnée par lui. « Alors, c'est du sérieux entre vous ? Ou je peux toujours me servir ? » Un léger silence s’installe et un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme. Je me retrouve coincée, ce n’est pas peu dire. Et je n’ai pas envie de lui donner ce qu’il souhaite, ce serait bien trop facile. J’approche mon visage du sien, nos respirations ne faisant quasiment plus qu’une désormais. Je passe alors mes mains autour de son cou en me rapprochant de plus en plus, nos corps s’étreignant dans un geste millimétré. Je souris, nos lèvres ne se trouvent plus qu’à quelques millimètres les unes des autres désormais. Il finit par retirer ses mains de l’ilot pour les passer sur mon derrière et me coller contre lui. C’est alors que je le pousse et me défais de son étreinte. J’attrape ma bière au passage et me dirige d’une manière lascive vers mon salon, en lançant un regard provocateur à Bryan. « Pourquoi tu ne vas pas t’amuser avec ta chère et tendre au lieu de venir m'emmerder ? » Cette fois-ci, je rentre complètement dans son jeu.


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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyMar 22 Sep - 13:48


It's been a long time
Brystance


Contrairement à ce qu'on pourrait croire de l'extérieur, ce n'est pas moi qui domine aujourd'hui. Je ne contrôle rien, absolument rien. Ni mes paroles, ni les réactions de Constance, ni même ce que je peux ressentir. J'ai beau me tenir face à la brune, l'emprisonner entre moi et l'îlot, la dominer de toute ma hauteur, cela n'y fait rien. Ce n'est que du vent, que du bluff. Aujourd'hui, c'est bel et bien elle qui contrôle ce petit jeu qui dure depuis des mois entre nous. Elle en impose le tempo, le dirige où elle le souhaite. Je ne suis que sa marionnette, et ce pour une raison aussi bête que simple : elle me tient par les sentiments. Moi qui pensais être complètement inatteignable, me voilà forcé d'admettre qu'elle m'a manqué. Du moins, à moi-même. Car je ne risque pas de le lui dire à haute voix, ce serait lui donner raison et je refuse. Mais si elle m'a manqué, ce sentiment est décuplé par le fait qu'elle était dans les bras d'un autre. Mon comportement serait tout autre, si nous ne nous étions pas vus tout simplement par manque de temps. Mais non, nous ne nous sommes pas vus car elle m'a purement et simplement remplacé. Loghan... je ne l'ai jamais rencontré et pourtant, je hais ce type. Je le hais tellement que je pourrais ravager l'appartement de Constance pour le lui faire comprendre, et la séquestrer chez moi pour qu'elle ne le revoit jamais. Quand j'imagine ses mains posées sur son corps, sa langue glissant sur sa peau, ses baisers la dévorant, le plaisir les consumant... Mes mains se resserrent un peu plus fortement sur l'îlot, alors que mon regard se fait plus dur sur Constance. Je lui en veux autant que je m'en veux. Je lui en veux d'avoir créé ce sentiment de besoin en moi, et cette sensation de manque. Et je m'en veux de m'être attaché à elle sans m'en rendre compte, d'avoir été si inconscient. L'attachement, ça n'a jamais été mon truc. La seule femme qui s'est trop approchée de moi a fini par se faire tuer, alors un tel événement ça vous annonce la couleur tout de suite.

Mes yeux plantés dans les siens, je me demande ce qu'il se passe, comment nous en sommes arrivés là. Je me perds dans son regard noisette, si sombre et si envoûtant. Je ne sais pas comment agir, ni quoi faire. Y a-t-il seulement une bonne façon de faire ? Un bon chemin à suivre ? Je ne pense pas, en tout cas je ne l'ai jamais pris. J'hésite entre l'embrasser ou le frapper, entre l'insulter ou partir. Ce sont des pulsions que je sens monter en moi, et que je réfrène tant bien que mal. Elle lève les yeux au ciel, petite impertinente qu'elle est. Je déteste quand on me fait ça, c'est tellement dédaigneux. Je vois ma main venir saisir sa mâchoire pour la compresser lentement, mais je ne le fais pas. Pourtant j'aimerais. Je reste immobile, planté devant elle. Parce que tu le sais, toi ? Tu penses me connaître ? Mes paroles ne sont qu'un murmure, je les souffle tout au plus. Elle ne me connaît pas, elle ne sait pas qui je suis. Et elle le sait très bien. Comme moi je ne sais pas qui elle est réellement. C'est sûrement tout ce mystère qui nous attire irrémédiablement l'un vers l'autre. Ses bras s'enroulent autour de mon cou, nos lèvres ne sont qu'à quelques millimètres les unes des autres. Son souffle - qui sent la bière - se mêle au mien. Je déglutis, savoure ma victoire que je pense acquise. Mes mais quittent le meuble pour se poser sur les hanches de Constance, glisser dessus et passer derrière pour se poser sur son derrière si ferme. Je l'agrippe sans gêne et viens la presser contre mon corps, sa poitrine s'écrasant contre mon torse puissant. A cet instant, je pense vraiment qu'elle me cède, et je n'ai qu'une envie : fondre sur ses lèvres pour me remémorer leur goût. Mais les mains de la brune me ramène à la réalité alors qu'elle me repousse et se défait de mon étreinte. Je cligne des yeux et elle est déjà en train de se diriger vers son salon. Je peste entre mes dents pendant que je la suis du regard, avant de me diriger vers elle en attrapant ma bière au passage.

Jalouse ? je demande, le plus narquoisement possible. Comme si j'étais chez moi, je me laisse tomber sur son canapé, prenant presque toute la place à moi tout seul. Je porte ma bière à ma bouche puis la garde en main, ne la tenant que du bout des doigts. De l'autre main, je viens replacer des mèches de cheveux beaucoup trop longues qui me retombaient sur le visage. Vivement que je me les coupe. Ce soir, c'est avec toi que j'ai envie de m'amuser. Mon regard glisse le long de son corps, partant de ses jambes, remontant vers son bassin, sur son ventre, sa poitrine, pour finalement se plonger dans ses yeux. Mais si tu veux je pars. Peut-être que Loghan ne va pas tarder à arriver. Je crache son prénom plus que je ne le prononce. Mais si c'est le cas, j'ai encore plus envie de rester. Cette idée me change complètement, et je m'approche de la jeune femme avec agilité. Ma main vient se nicher dans sa nuque, puis glisse lentement vers son cou que je saisis sans toutefois lui faire du mal. Je me penche lentement vers elle pour déposer mes lèvres sur sa mâchoire, remontant peu à peu vers son oreille. Que ferait-il s'il me voyait avec toi ? soufflais-je en relâchant son cou pour faire glisser mes doigts sur sa joue. Il sait à quel point j'arrive à te faire hurler ? Mes dents s'enfoncent dans sa chair, sans pour autant lui faire mal. Désormais, c'est moi qui mène la danse.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyMer 23 Sep - 22:10



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BRYAN & CONSTANCE


Ne pas lire la dernière partie les enfants #20 - It's been a long time ~ Constance 3258319053

Honnêtement, je dois dire que je ne le reconnais pas, ni dans ce qu’il dit, ni dans ce qu’il fait. Je l’ai peut-être sous-estimé après tout, pensant qu’il n’était qu’une grosse brute incapable d’aimer. Je ne vais tout de même pas aller jusqu’à dire qu’il m’aime, mais je ne le laisse pas indifférent à en juger par ses agissements et ses réflexions exécrables sur ma relation avec Loghan. Je ne sais pas quoi dire, je suis partagée entre l’envie de continuer à le titiller avec ça ou bien me jeter dans ses bras. Parce que je deviens soudainement sensible lorsqu’un homme se montre possessif envers moi. Je reste une femme, même si au fond de moi j’aimerais me détacher de tous les clichés que cela représente. Le sexe faible, les sentiments omniprésents, le mélodrame permanent… Non, j’aimerais être plus robuste que ça. C’est d’ailleurs pour cela que j’essaye de me forger une carapace. Parce que je sais que je ne peux me permettre d’aimer un homme. Et surement pas un homme comme Bryan. Il est à l’antipode de ce que je recherche, même si j’avoue que son côté brute peut me transir par moment. Je ne sais pas pourquoi, il a un petit quelque chose qui me fait craquer. Il a du trouver une faille en moi, pour qu’à chaque fois je me laisse faire, pour qu’à chaque fois je me donne à lui sans vergogne, sans pudeur. Depuis ma rencontre avec Loghan, j’ai essayé de mettre le holà à cette relation assez dangereuse, faite de besoins primitifs et de haine viscérale. Je ne peux pas entretenir une relation avec les deux hommes. Mon corps n’en survivrait pas. C’est beaucoup trop sauvage pour une femme de mon gabarit. Je me mets alors à imaginer le pire… Les deux à la fois, le cauchemar. Un véritable ring de boxe. Non, je chasse ces idées de ma tête, c’est bien trop affreux. Je suis tout de même curieuse de savoir ce qu’une confrontation entre les deux hommes donnerait, même si au fond je redoute que l’un d’entre eux y laisse sa peau. Je ne voudrais pas être mêlée une nouvelle fois à une histoire de meurtre. Du sang, j’en ai vu assez dans ma triste vie. Enfin, je crois que si j’ai une leçon à retenir de ces deux histoires, c’est que le temps est rempli de surprises et d’incertitude. Que je ne peux pas décider de ce qu’il adviendra, puisque même en ayant décidé d’arrêter de voir Bryan, ce dernier s’est pointé chez moi pour me faire la morale. Je ne peux lutter contre le destin, alors je crois que je vais juste attendre de voir ce que celui-ci me réserve. Après tout, je n’ai rien plus rien à perdre.

Je n’en veux pas à Bryan d’avoir trouvé quelqu’un d’autre pendant que je passais le temps avec Loghan. Après tout, il n’est pas à moi, nous ne sommes pas ensemble et nous ne le serons probablement jamais. Je ne peux tout de même pas m’empêcher de lui lancer des piques, parce que l’imaginer avec une autre femme me blesse dans mon égo, c’est plus fort que moi. C’est ça la complexité des femmes, c’est de vouloir qu’un homme ne leur appartienne pas mais en même temps qu’il n’aille pas voir ailleurs. Et je ne peux changer cela, malheureusement. Je m’esquive de son étreinte, parce que je ne veux pas lui donner ce qu’il souhaite. Inconsciemment, je veux le punir de m’avoir remplacée. Et puis, je veux qu’il comprenne que Loghan n’est pas qu’une passade dans ma vie, enfin, c’est ce que je m’imagine au vu de la tournure des événements. Je me dirige dans un pas calculé vers mon salon pour poser délicatement mon postérieur sur le plus grand des fauteuils. Je bois la dernière longue gorgée de ma bière pour me redonner un coup de fouet histoire d’affronter une nouvelle fois Bryan. « Jalouse? » Il se pose à mes côtés, sa bière en main et je me pousse un peu plus loin histoire de mettre une distance raisonnable entre nos deux corps aimantés. « Pas le moins du monde. » Je lui lance mon plus beau regard dédaigneux qui, je sais, a le don de le mettre hors de lui. « Ce soir, c'est avec toi que j'ai envie de m'amuser. » Je le regarde en haussant les sourcils. « Non mais t’as cru que j’étais un programme à la carte ou quoi? » J’ai bien envie de le gifler mais ça risquerait de l’exciter, alors je me contente de me renfrogner dans ma position en fixant un point dans le vide. Je sens le poids de ses deux yeux me reluquer et je me décide à lui lancer un regard noir. « Mais si tu veux je pars. Peut-être que Loghan ne va pas tarder à arriver. Mais si c'est le cas, j'ai encore plus envie de rester. » Je n’arrive pas à croire qu’il continue à me provoquer de la sorte. Il veut vraiment que je me batte avec lui. Oui, c’est ce qu’il cherche. Et il ose prononcer le nom de Loghan, je vais devenir folle. Il se rapproche soudainement de moi. Je fulmine, j’ai bien envie de lui foutre mon poing dans la tronche. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’y arrive pas. Je me laisse faire, parce que c’est ça sa force. C’est de me repousser dans mes retranchements les plus extrêmes et de m’obliger à me défouler en lui faisant l’amour. Il me saisit par le cou et je ne cesse de le fixer. C’est comme un charmeur de serpents, comme une attraction soudaine et avilissante. Il dépose ses lèvres sur ma mâchoire et remonte jusque dans mon cou. Il connaît mes points faibles. « Que ferait-il s'il me voyait avec toi ? Il sait à quel point j'arrive à te faire hurler ? » Je suis sur le point d’exploser. Il est très fort à ce jeu là. Soudain, je sens ses dents mordiller ma chair et je ne peux plus me retenir. Je me jette sur lui et presse mes lèvres contre les siennes avec toute la hargne contenue en moi. Je passe ma main dans ses cheveux, devenus longs depuis tout le temps que je ne l’ai plus vu et je me fais un plaisir de tirer dessus en continuant mon étreinte. Je suis incontrôlable. Il a l’air victorieux, j’ai envie de le lui faire payer. Je m’installe à califourchon sur lui et je lui mords l’oreille assez fort que pour le faire gémir. « Je crois que j’ai perdu la mémoire… J’ai oublié à quel point tu peux me faire hurler... » Il sourit et je repars aussitôt dans une série de baisers langoureux et passionnés.


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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyMer 14 Oct - 18:52


It's been a long time
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Serait-ce de l'amour ? Non, je n'ai jamais aimé. Et je ne compte pas commencer aujourd'hui. Pourtant, je ne peux plus nier que mes sentiments à l'égard de Constance sont plus que complexes, voir paradoxaux. Moi qui pensais qu'elle n'était rien d'autre qu'une femme avec qui je m'envoie en l'air, me voilà dans de beaux draps à cet instant. Jaloux, j'essaye de marquer mon territoire, de lui montrer que je suis toujours là et que je ne compte pas la laisser partir aussi facilement. Au fond, ça me rend littéralement dingue qu'elle puisse en voir un autre, et surtout me mettre de côté si facilement. J'imaginais compter un peu plus sur elle, ou tout du moins la marquer assez suffisamment pour que n'importe quel autre homme paraisse bien fade après cela. Apparemment, je me suis trompé. La brune a su trouvé du réconfort dans les bras d'un autre, et je lui trouve quelque chose de différent. Dans sa façon d'être, dans cette lueur nouvelle au fond des yeux. Ce serait-elle éprise de ce Loghan ? Non, je refuse de l'admettre. Et je refuse de la laisser partir. Car j'ai trouvé en elle quelque chose qui me correspond. Elle est la seule à savoir me faire face, à lutter à armes égales contre moi. Elle m'énerve autant qu'elle me plaît, me fait du mal autant que du bien. Cet étrange lien qui nous lie est destructeur, c'est un fait. Mais ça me plaît, je n'ai jamais prétendu rechercher autre chose. Sauf que les règles semblent peu à peu changer, et le jeu devenir encore plus dangereux. Si les sentiments s'y mêlent, si affection il y a, je ne risque pas d'en sortir indemne. Et je ne serai pas le seul, je compte bien emmener tout ce que je peux avoir moi dans ma chute. Surtout Loghan, et Constance s'il le faut.

Ce sentiment de jalousie contre lequel j'ai du mal à lutter et tout pour moi, et cela m'énerve d'autant plus. Est-ce parce que cela concerne Constance ou tout simplement car j'avais l'impression qu'elle m'appartenait ? Je ne sais pas, et je ne cherche pas à le savoir car je pense que la réponse ne me plaira pas. La jeune femme, elle, semble apprécier l'échange que nous avons. Se délecter même, de cette rage qui peu à peu s'échappe de moi. Elle sait qu'elle m'a touché, elle découvrir quelque chose de nouveau chez moi. Et cela l'intrigue, l'amuse, la surprend. Ses yeux sont un livre pour moi, je vois ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent. Elle a décidé de me torturer, de me piétiner, de montrer qu'elle n'est pas ma chose mais qu'au contraire, je suis la sienne. Elle peut me prendre puis me jeter, pour enfin me reprendre quand elle en a envie. Est-ce le cas en ce moment ? Je n'en suis pas certain. Touché dans ma dignité, je mentionne Giorgia. Oui, moi aussi je ne suis pas resté les bras croisés. Son regard change, elle est blessée. Je souris, la tendance s'inverse peu à peu. Moi qui subissais mon impulsivité depuis que j'avais pénétré chez elle, voilà que j'arrivais à briser sa carapace, son cœur de glace. « Pas le moins du monde. » Encore ce regard, toujours ce regard. Sauf que cette fois, il m'amuse plus qu'autre chose. Elle se contrôle moins bien, elle est vexée et ne veut pas l'admettre. Tu ne sais pas mentir. Mes yeux ne la quittent pas, alors qu'elle tente tant bien que mal de s'éloigner de moi. Mais elle n'y arrivera pas, elle n'y arrive jamais. Elle aurait du me virer de chez elle pour cela, mais elle m'a laissé entrer et maintenant il est trop tard. Peu à peu, j'arrive à l'attirer entre mes griffes. Il ne fait aucun doute que bientôt, je la prendrai sur ce canapé. « Non mais t’as cru que j’étais un programme à la carte ou quoi? » Je ris, et de bon cœur en plus. Mon regard glisse sur son corps pour finalement retrouver le sien. Voilà qu'elle s'énerve désormais. C'est plus facile de tirer les ficelles que d'être la marionnette hein ? Je ne lui réponds même pas, me contentant de continuer à la provoquer. En parlant de Loghan, encore et toujours lui. C'est dingue ce qu'il me met hors de moi. Et plus la colère m'envahie, plus j'ai envie de me jeter sur Constance pour me venger sur elle. Lui arracher ses vêtements, empoigner sa taille, la prendre sans retenue.

Alors c'est ce que je vais faire. Sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il se passe, me voilà collé à elle. Ma main saisit son cou, mes lèvres vont de sa mâchoire à son cou. Finalement j'enfonce mes dents dans sa chair, me rappelant à son bon souvenir. Car elle semble avoir oublié qui je suis, et il est temps de réparer cet affront. Et là, elle craque. La brune se jette sur moi, dévorant mes lèvres sans retenue. J'y réponds avec avidité mais grogne quand elle tire mes cheveux. Je reconnais bien là sa fougue. Sentir ses lèvres contre les miennes a le don de me faire quitter la Terre. La chaleur de son souffle, la douceur de ses lèvres... tout cela m'avait manqué bien plus que je ne l'aurais cru. Une fois assise sur moi, je glisse mes mains sous son haut pour la saisir par la taille et enfoncer mes doigts dans sa chair. Le sourire qui trône sur mon visage la met hors d'elle, alors elle me mord l'oreille jusqu'à ce que je gémisse, de douleur mais surtout de plaisir. « Je crois que j’ai perdu la mémoire… J’ai oublié à quel point tu peux me faire hurler... » Elle sait définitivement y faire avec moi, j'en perds la raison. Laisse-moi te rafraîchir la mémoire... je souffle entre deux baisers fiévreux. L'ambiance se réchauffe de façon exponentielle avec tous les baisers que nous partageons. Constance et moi faisons ce que nous savons faire de mieux : exprimer toute notre rage, notre frustration, dans un rapport tout ce qu'il y a de plus bestial. C'est comme ça que nous communiquons. Et c'est comme ça que je me suis attaché à elle, bien trop attaché à elle. Mon envie ne cesse de croître, et je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'elle qu'à cet instant. Avec des mouvements précis, je retire son haut de sorte à ce qu'elle se retrouve en soutien-gorge devant moi. Mais ce n'est pas assez. Son corps m'a manqué, tellement manqué. J'ai cette soif irrépressible de le découvrir à nouveau, de le parcourir à nouveau. Alors je continue de la déshabiller et lui retire son bas avec rapidité, ne laissant la brune qu'en sous-vêtements sur moi. Je me rends alors compte que moi je suis toujours habillé. Je ralentis la cadence même si c'est d'une difficulté sans nom de se contenir devant un corps tel que le sien. Mes mains la parcourent d'ailleurs avec avidité, je caresse chaque parcelle de sa peau découverte sans m'en lasser. Ses cuises, ses hanches, tout... finalement elles glissent le long de son dos pour arriver à ses fesses que j'empoigne sans ménagement, mes lèvres se chargeant de ne laisser aucun répit à sa bouche dont j'ai été privé bien trop longtemps.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyLun 19 Oct - 12:19



IT'S BEEN A LONG TIME
BRYAN & CONSTANCE


ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR #20 - It's been a long time ~ Constance 3922047296

L’homme et la femme sont vraiment de drôles d’inventions. Avoir crée deux types d’êtres humains si différents et pourtant si complémentaires, il fallait y penser. N’empêche, c’est ce qui fait la singularité de cette société, ce mélange entre deux types de gènes, entre les alphas et les bêta. Les leaders et les suiveurs. Les forts et les faibles. Cette distinction existe depuis la nuit des temps et j’ai appris à mes dépens qu’elle ne relevait pas du cliché. L’homme est fort parce qu’il n’est pas cérébral. L’homme ne réfléchit pas, il agit. L’homme est une brute qui veut satisfaire ses désirs les plus basiques. La femme, elle, réfléchit. Elle est constamment tiraillée par ses émotions, par la pléthore de sentiments qui prend place dans son existence. En fine psychologue que je suis, j’ai toujours essayé de m’éloigner de cette description, j’ai toujours essayé de me prouver que je pouvais être différente des autres femmes. Et au final, j’ai toujours été bernée. J’ai appris qu’on ne peut jamais faillir à sa nature primitive, à sa condition humaine tracée depuis le commencement de l’univers. C’est comme ça. Dans ma vie, il y a d’abord eu ma mère. Femme battue, femme bafouée, que j’ai longuement observée se laisser faire, sans même essayer de se débattre de cet homme sanguinaire. Puis on m’a retiré de cette atmosphère malsaine pour me placer dans une famille d’accueil. Là, pareil, sous leurs airs angéliques et aimants, mes parents adoptifs suivaient tout aussi bien une hiérarchie prédéfinie. Lui, c’était l’entrepreneur, la source de la fortune, le héros de la famille. Et elle, couverte d’amour, se laissait aveugler par la puissance de son mari. J’ai toujours eu cette manie d’analyser les gens, d’analyser leur comportement et leurs émotions. Ce n’est pas pour rien que j’ai été major de ma promotion en psychologie, j’ai vraiment ça dans le sang. Sauf que même en sachant tout l’envers du décor, je n’ai pu me défaire de ma condition. J’ai tenté d’être une femme forte, solide, inflexible mais je me suis faite bouffée par mon mariage. Par cet homme aux belles paroles qui m’a promis monts et merveilles pour un peu d’affection. J’ai fini trompée, souillée, aux portes de l’enfer et j’ai commis l’irréparable. Je ne peux même pas regretter mon geste, parce que c’est ce geste qui m’a permis de me libérer de cette condition. Sauf que ça n’a duré qu’un temps. Dès mon arrivée à Brisbane, tout s’est effacé. Je suis arrivée déterminée et je suis aussitôt redescendue à mon rang de femme, dans toute sa splendeur. J’ai été littéralement dévorée par les hommes. Encore une fois. D’abord par Bryan, avec qui je voulais en premier lieu passer du bon temps. Ensuite par Loghan, pour qui la haine s’est rapidement transformée en une passion déchirante. Et là, je me retrouve à devoir faire face à la jalousie maladive d’un homme qui me désire plus qu’il ne le laisse entendre. Je me retrouve à nouveau vulnérable, parce qu’un homme a osé chambouler tout ce qui se bousculait dans ma tête. Je crois qu’il n’y a pas de solution miracle. Je dois juste accepter d’être une femme et laisser la vie suivre son cours, en assumant les conséquences. Bryan a très vite compris comment m’amadouer. Il me pousse dans mes retranchements, amène toutes les pulsions les plus colériques en moi et me force à lui faire face, jusqu’à céder, parce que je ne suis métaphysiquement pas capable de faire autrement. C’est ainsi que je me jette sur lui, sans aucun état d’âme, parce que c’est comme ça que mon corps réagit face à ses attaques. Je vais même jusqu’à prendre position sur lui, jusqu’à lui mordre l’oreille dans une véritable pulsion animale. Et nous repartons de plus belle. Nos baisers se font de plus en plus langoureux, de plus en plus étouffants. Il retire mon haut jusqu’à presque le déchirer tellement le désir qui a pris possession de nos corps se fait insoutenable. Je me retrouve rapidement en sous-vêtements, me laissant faire sans broncher. Il me presse de partout, passe ses mains tout le long de mon corps, comme s’il en avait oublié les courbes et m’embrasse de plus belle. Sa langue s’amuse avec la mienne, elles se retrouvent comme de vieilles connaissances qui s’étaient manquées. Je ne peux m’empêcher de lui mordiller les lèvres ça et là tout en passant ma main dans ses cheveux pour les tirer. Je ne réponds plus de moi, comme d’habitude en sa compagnie. Je décide ensuite de me retirer de son étreinte afin de lui retirer son jean. Il ne dit rien, se contente de me regarder faire. Je lui lance quelques regards lourds de sous-entendus avant de poser délicatement mes deux mains sur la bosse formée dans son caleçon. Il gémit de surprise et pouffe légèrement de rire face à tant de détermination de ma part. Je suis à genoux par terre entre ses deux jambes et la suite des événements s’offre soudainement à nous comme une évidence. Il passe sa main derrière ma tête pour me caresser les cheveux avant de les tirer légèrement, une expression de profond désir sur le visage. Je retire alors son caleçon pour ensuite plonger mes lèvres sur sa virilité et lui offrir ce dont il raffole. Les mouvements de ma bouche se font de plus en plus rapides et ses gémissements résonnent dans l’air assez bruyamment. Il s’amuse à tirer mes cheveux pour me pousser à donner plus de coeur à l’ouvrage. Je comprends alors que j’ai vraiment du lui manquer pendant tout ce temps…


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Message(#) Sujet: Re: #20 - It's been a long time ~ Constance #20 - It's been a long time ~ Constance EmptyVen 20 Nov - 16:51


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Brystance


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La scène qui était en train de se dérouler n'avait rien de romantique, ni même de tendre. Non, c'était même plutôt le contraire. Des gémissements étouffés, des râles de plaisirs, des vêtements éparpillés sur le sol - retirés avec précipitation, des corps de plus en plus dénudés, des mains parcourant le corps de l'autre sans la moindre pudeur, des langues entamant une danse diaboliquement torride... Non, il n'y avait définitivement rien de tendre dans tout ça. C'était sauvage, animal, érotique, bestial, brutal. Cela pouvait même paraître effrayant, de voir à quel point l'Homme peut perdre la raison. A quel point il peut laisser ses instincts prendre le dessus, même les plus vils. Et pourtant, il y avait quelque chose d'inexplicablement beau dans tout ça. D'attractif, de magnétique. Voir deux individus s'abandonner l'un à l'autre sans aucune honte, sans aucune pudeur. Suivre leurs pulsions, écouter leur désir. Se donner sans retenue, s'embrasser à ne plus pouvoir, se caresser de sorte à connaître parfaitement le corps de l'autre. Ses courbes, ses petits défauts, ses marques, ses spécificités. Mais aussi tout ce qui lui plaît, les endroits qui lui font perdre la tête. Tout cela, c'était ce qui se passait précisément à cet instant. Dans ce salon, sur ce canapé, Bryan et Constance se donnaient l'un à l'autre. Le blond ne parvenait pas à comprendre pourquoi il avait tant envie de sa voisine, pourquoi il avait ce besoin irrépressible de la posséder, de savoir qu'elle était à lui. Mais il ne cherchait plus à le comprendre, il avait complètement éteint sa raison. Plus rien ne comptait hormis assouvir ses envies. Il allait tout lui prendre, mais aussi tout lui donner. C'était toujours comme ça entre eux, il n'y avait pas de demi-mesure. Ils passaient d'un extrême à l'autre en quelques instants. Passant d'une haine réciproque à une passion dévorante. Bryan ne réfléchissait plus, il se laissait totalement aller. Ses mains parcouraient un corps qu'il ne connaissait que trop bien désormais. Constance n'était pas en reste de son côté. Elle aussi, avait fait taire sa raison. Elle venait de se jeter sur lui, l'embrassant à pleine bouche. Elle lui mordait les lèvres, lui tirait les cheveux. Le mécanicien grognait souvent de plaisir, la fougue de sa partenaire lui faisait perdre la tête à chaque fois. Il fut le premier à perdre patience, en commençant à la déshabiller. Il n'y faisait même pas attention, manquant de déchirer complètement son haut en le lui retirant. De toute façon, il n'avait jamais été quelqu'un de tendre. Loin de là. Mais ce n'était pas grave, puisque Constance était toujours là à lui céder. C'est que ça ne la dérangeait pas, qu'elle aimait ça. Elle n'avait pas besoin de le dire de toute manière, il le savait pertinemment. Sous ses airs de gentille fille, elle avait autant besoin de ça que de lui. De ne plus faire semblant, de ne plus se soumettre aux attentes de la société. Elle était une femme libre, avec des besoins et des envies. Bryan lui permettait de se montrer sous son vrai jour. Tout comme elle lui permettait d'être lui-même. Les baisers qu'ils échangeaient étaient toujours plus intenses, toujours plus fougueux. Leurs lèvres ne se séparaient presque jamais. Et lorsque c'était le cas, c'est que le natif de Sydney avait décidé de dévorer le cou de l'anglaise, de libérer sa bouche pour qu'elle puisse gémir librement. Il adorait jouer avec elle, la rendre folle de désir. Et elle ne se débrouillait pas trop mal dans ce petit jeu aussi, elle savait y faire avec lui sans l'ombre d'un doute.

Les mains expertes du blond ne laissaient aucun répit à Constance, et celle-ci se retrouva rapidement en sous-vêtements. Elle se détacha alors de son étreinte, pour commencer à déboutonner son jeans. Bryan ne dit rien, ne fit rien. Il se contenta de fixer l'anglaise, d'un regard assombri par le désir. Celui qu'elle lui lançait ne laissait pas non plus de place à l'incertitude, quant à ce qu'elle s'apprêtait à faire. Son rythme cardiaque se mit à s'accélérer brutalement, il n'arrivait pas à son excitation ni son impatience. Les mains qu'elle déposa sur la bosse qui déformait son boxer le firent grogner de plaisir. Maintenant qu'elle s'était agenouillée, c'était suffisant pour qu'il passe sa main derrière sa tête pour empoigner ses cheveux et les tirer légèrement. Son visage était assombri par le désir qui le consumait. Avec Constance, il n'y avait vraiment pas de place pour la mascarade. Il n'avait pas à jouer les romantiques, ni à faire semblant de croire qu'il n'avait pas envie d'une fellation. Car il en mourrait d'envie, et elle lui permettait de le montrer avec toute la fougue qu'il était capable. La serveuse elle aussi, pouvait s'adonner à cette pratique sans qu'il ne la juge ni quoique ce soit. Il n'y avait rien de dégradant, ni d'insultant. Et la voir à genoux devant lui, avait le don de le rendre littéralement fou. Lorsque, enfin, elle libéra sa virilité pour la prendre entre ses mains et l'emparer avec sa bouche, ce fut d'abord un profond sentiment de délivrance que ressentit Bryan. Bien vite remplacé par un plaisir indescriptible. Constance ne lésinait pas sur les moyens, et le blond accompagnait ses mouvements toujours en tenait ses cheveux dans sa main. Il n'essayait pas de lui imposer un rythme, plutôt de l'encourager dans son ouvrage. C'était divinement bon, et il ne se privait pas pour rejeter la tête en arrière et gémir de plaisir quand un mouvement de langue plus pressant que les autres lui imposait de le faire. Putain, Constance... gémit-il sans gêne. Elle lui avait manqué, vraiment manqué. Elle était la seule à lui procurer autant de plaisir, et à le faire délibérément. Il pouvait tout simplement se lâcher avec elle. Cette douce torture dura de nombreuses minutes, la brune s'appliquant toujours du mieux qu'elle pouvait et sans ralentir la cadence. Ce n'est que lorsqu'il arriva à sa limite, que le mécanicien décida de l'interrompre. Il aurait adoré la laisser poursuivre, mais il était désormais bien trop impatient de la posséder entièrement. J'ai envie de toi. Maintenant. dit-il la voix rauque. C'était presque un ordre, pour qu'elle arrête et se relève. C'est ce qu'elle fit d'ailleurs. Il ne lui laissait pas le choix de toute façon, sa main s'était refermée autour de son bras. Il se saisit de son portefeuille qui se trouvait dans son jeans, pour en sortir un préservatif qu'il se dépêcha d'enfiler. Avec Constance comme voisine, il avait pris l'habitude de toujours en avoir sur lui. On ne savait jamais quand il pouvait débarquer chez elle, et inversement. Peut-être qu'elle s'attendait à ce qu'il lui rende la pareille, après ce qu'elle venait de faire. Et l'idée lui avait traversé l'esprit d'ailleurs. Mais cela faisait bien trop longtemps qu'elle ne lui avait pas appartenu, il perdait complètement patience. Et puis, elle avait couché avec un autre mec. Il n'était pas sûr qu'elle mérite un tel traitement de sa part. Il lui retira ses sous-vêtements en vitesse, et il ne fallut pas longtemps pour qu'elle revienne prendre place sur lui. Sauf que cette fois, leur étreinte était beaucoup plus intime maintenant que leurs corps ne formaient qu'un. Saisissant la taille de Constance, Bryan se laissa chevaucher avec grand plaisir. Son corps était en feu, son cœur cognait contre son torse. La vision de la jeune femme sur lui était diaboliquement tentatrice, il avait envie de l'embrasser encore et encore, de la toucher partout. Il ne s'en privait pas d'ailleurs, de caresser son corps, de masser sa poitrine, d'empoigner ses fesses rebondies. Tout cela était divinement bon, et délicieusement excitant. Même si au final, ce n'était jamais assez. Il en voulait plus, encore et toujours plus. Son corps réclamait celui de la brune comme jamais. Alors dans une pulsion, il renversa l'anglaise sur le côté pour qu'elle se retrouve allongée. Maintenant qu'il était sur elle, qu'il la dominait complètement, il pouvait lui imposer le rythme qu'il voulait avec ses va-et-vient. Et il comptait bien lui rappeler, à quel point il savait la faire crier de plaisir.

Ce petit jeu dura encore de nombreuses minutes. Bryan prenait énormément de plaisir à redécouvrir le corps de Constance et à trouver le moyen de la faire hurler. La brune ne lui résista pas très longtemps d'ailleurs, et elle ne retenait plus ses gémissements à présent. Ils étaient longs et puissants, bien que de plus en plus saccadés au fur et à mesure que la jouissance approchait. Le blond lui-même sentait que la fin n'était plus très loin. Ses lèvres vinrent emprisonner celles de  Constance, et un coup de reins plus profond que les précédents les emporta tous deux au septième ciel. Il reste quelques instants allongés sur la jeune femme, à reprendre doucement sa respiration. Il sentait son cœur battre la chamade, cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas autant pris de plaisir. Constance était décidément bien différentes des autres femmes qu'il pouvait fréquenter. Bryan finit par se redresser et par se rhabiller. Son regard croisa celui de la brune. Il ne comprenait pas pourquoi il s'était jeté ainsi sur elle, pourquoi il s'était senti aussi en colère en l'imaginant avec Loghan. Ou plutôt, il refusait de comprendre. Il n'était pas jaloux, non, il ne pouvait pas l'être. Il savait très bien qu'il ne devait pas s'attacher plus que ça à sa voisine, que rien de bon n'en ressortirait. A la prochaine. se contenta-t-il de dire, incapable de se montrer gentil, sensible ou tendre pour une fois. Il était ce qu'il était, il ne changerait plus désormais. Pas à son âge. Constance se contenta de râler dans son coin, plus pour elle-même que pour réellement le faire changer d'avis. Après tout, les choses étaient toujours ainsi entre eux. Parfois il était même parti sans dire un mot, c'était déjà mieux cette fois. L'australien finit par quitter l'appartement de la serveuse pour retourner dans le sien, bien décidé à ne plus se laisser autant aller avec elle. Il devait arrêter pendant qu'il le pouvait encore.

shinouh



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