Ce jour-là, tout allait bien. Enfin, pour moi, dans ma vie, je me fourvoyais très certainement, mais je me sentais heureux comme les précédentes années. Je n'avais pas encore rencontré ma femme, celle qui aujourd'hui m'a trompé depuis bien trop longtemps. Cette année-là, j'étais jeune, au début de ma carrière professionnelle, et pourtant j'enchaînais les gardes et les blessés. Les journées ne se ressemblent jamais au boulot et je ne pouvais qu'aimer de plus en plus mon métier. Parce que même en étant interne, j'avais quand même la possibilité d'aider les gens, parfois même de les sauver. Toujours est-il que ce jour là je rencontrais une jeune femme qui à celle qui sera un jour ma femme, que je n'avais même pas encore rencontré. Elle lui ressemblait physiquement, et elle avait survécu à un grave accident également. C'était de la route cette fois-ci, et je ne connaissais pas son métier. Peu importait. Tout ce que je devais faire c'était de lui réparer son petit bras, son fin bras qu'elle s'était malheureusement disloqué. C'est pas la première fois que je remettais un bras en place, ce sera un jeu d'enfant, même si les cris de douleurs sur le coup faisait toujours aussi mal à entendre. J'avais réussi à récupérer simplement son nom de famille et le numéro de la chambre où elle avait été transféré. Je me pressais relativement pour la rejoindre, frapper puis rentrer avec son dossier en main. Bonjour, je suis le docteur Buckley. C'est moi qui vais vous remettre votre bras en place et vais vous placer le plâtre. Vous êtes prête ? Lui demandais-je avant de commencer quoi que ce soit. Elle était toute jeune, elle était certainement au lycée, sans aucun doute même. Cela avait du être un bus scolaire qui s'est renversé. Je n'avais pas entendu dire s'il y avait eu d'autres survivants, mais la jeune Huntington ne semblait vraiment pas dans son assiette. Même si son bras devait y être pour quelque chose.

Avant d'être la jeune femme active qu'on connait aujourd'hui qui dirige son propre institut de beauté j'avais comme tout le monde arpenté les allées du lycée et c'est à cette époque que j'avais décidé de fonder mon groupe de paroles pour les personnes ayant vécus un trauma... Qu'est-ce qui m'avait poussé à cela ? Un petit retour en arrière s'impose...

Je venais tout juste de me réveiller dans cette chambre d’hôpital aux murs oscillant entre le bleu et le vert... J'avais visiblement perdu connaissance parce que je ne me rappelait pas du tout être arrivé ici mais vu la douleur que je ressentais au niveau de mon bras je ne mis pas très longtemps avant de tout comprendre... Cet accident de bus avait bel et bien était réel.. Non, ce n'était pas un mauvais rêve... Ce joli garçon avec sa technique de drague plus que foireuse était donc mort... Dommage, il serait sans doute arrivé à ses fins avec un petit peu d'acharnement.. Cette pensée me fit beaucoup de peine... Et les autres ? Tout ces corps déchiquetés, ça non plus ce n'était pas un rêve... J'étais une miraculée ! Pourquoi moi ? Pourquoi il n'y avait que moi qui avait un problème au bras ? Non je ne me plaignais pas d'être en vie loin de là mais quasiment tout les passagers du bus étaient décédés... C'est la voix d'un jeune homme qui me sortie de mes sombres pensées...

''Bonjour...'' dis-je simplement. Franchement je ne comprenais pas trop ce qui se passait... Depuis combien de temps étais-je ici ? Ma sœur était elle au courant de cet accident ? ''C"est maintenant que je vais douiller c'est ça ? Un docteur avec un si joli sourire n'a pas le droit de faire mal... Ca risque de casser votre image..'' ajoutais-je pour plaisanter un peu. ''Mais oui je suis prête...''

Malgré le fait qu'elle semblait assez traumatisée et ailleurs, et surtout avec une sale blessure, elle semblait surtout bien forte. Du moins physiquement. Elle n'était pas en train de gueuler. Combien de fois je me fais exploser les oreilles par les patients, je ne les compte même plus. La jeune lycéenne semblait horriblement calme, ça allait être bien plus facile pour la soigner. Parce que même si ça fait quelques temps que je suis interne maintenant et que je devrais être y être habitué. Mais les journées sont longues et la fatigue est encore dure à gérer. J'imagine que d'ici quelques années je ferais facilement les douze heures d'affilés. Du moins je l'espère vu que c'est ce que les vrais médecins disent. Parfois je me demande bien comment c'est possible. En attendant je fais tout pour rester un max réveillé et me concentre sur mes patients. Et là, sur la jeune femme qui est tout à fait agréable, autant au regard qu'à l'oreille. Son compliment me fait sourire avant qu'elle ne me réponde qu'elle se sentait prête Voilà une jeune femme bien courageuse. Lui répondais-je toujours en souriant Mais ne vous inquiétez pas, vous souffrirez bien moins quand je vous aurez remis tout ça en place. Je posais son dossier sur le rebord de son lit et m'approchais d'elle Asseyez vous face à moi. Lui demandais-je tout en essayant de paraître sympathique pour la mettre assez à l'aise, même si elle semblait déjà bien assez à l'aise. On me fait souvent des compliments, mais en général ce sont les vieilles dames qui ne se gêne pas, les jeunes et jolies c'est relativement rare. Alors forcément ça fait plaisir, et bizarrement je me sens assez à l'aise.

Je n'étais pas le genre de jeune fille qui se plaignait à longueur de journées parce que mes cheveux frisaient à cause de la pluie ou parce que le leader du dernier groupe à la noix avait une petite amie.. Non, ce n'était pas moi ! Ce n'est pas pour rien qu'on me voyait un peu comme un ''garçon manqué''. Oui j'avais mal ! Je souffrais et c'était logique quand on savait ce par quoi j'étais passé.... Mais ce n'est pas pour autant que j'allais pleurnicher et hurler comme un cochon qu'on égorge... De plus, les cachets pour atténuer la douleur qu'on m'avait administré marchaient plutôt bien alors je n'avais aucune raison de faire la ''patiente'' chiante.

Cet homme qui s'occupait de moi avait une voix rassurante et ces gestes étaient doux ! C'est le genre de médecin qui arrive à vous mettre rapidement en confiance et dans un moment comme celui là ce n'était pas négligeable ! ''Je ne sais pas si c'est du courage mais en même temps je n'ai pas très envie de rester toute ma semaine ici... Plus vite je suis soignée, plus vite je rentre chez moi..'' Comme tout le monde passer ma vie à l'hôpital ne m'enchaitait pas vraiment... A part attendre que le temps passe, il n'y a pas grand chose à faire... Alors on s'ennuie très vite.. Ma franchise on ne pouvait pas me l'enlever mais en même temps ce que je lui disais ne devait pas vraiment l'étonner ! Je n'étais surement pas la première patiente à vouloir partir d'ici le plus vite possible..

''Je vous fait confiance'' ajoutais-je avant de me mettre face à lui... Il était trop vieux pour moi mais ce garçon avait du charme ! Les infirmières devaient être toute amoureuse de lui ! Cette pensée me fit sourire. ''Si vous me faites de mal de toute façon je vous fous un procès au cul..'' Bien évidemment je n'étais pas sérieuse, une seule seconde.

Oui pour moi, à mes yeux, elle était courageuse, chose plutôt rare même chez les adultes. Une épaule démise n'est pas ce qu'il y a de plus agréable même quand on nous dope avec. Heureusement ça ne m'est jamais arrivé et j'espère vraiment que ça ne m'arrivera jamais. Mais c'est le genre de soin que j'aime effectué, sûrement parce que c'est le plus rapide et quand on sait comment faire, c'est aussi le plus facile. Bien sûr, j'allais devoir lui faire un bandage pour éviter qu'elle ne se blesse davantage, mais tout irait bien pour elle par la suite. Elle n'allait donc pas rester bien longtemps, et c'est évidemment ce qu'elle voulait éviter de rester des plombes ici vu l'ambiance pas très festive de ces lieux. Même si moi j'y passe presque toute ma vie en ce moment, ça ne devait pas être le cas des patients. Tout à fait logique. Lui avais-je donc répondu avec un sourire en coin avant de m'approcher d'elle et de lui demander de s'asseoir en face de moi. Elle me faisait confiance, c'est plutôt rassurant. Je gardais mon sourire, prêt à poser ma main sur bras pour commencer, mais elle me fit avoir un petit recul en me parlant de procès. Je finissais pas lui répondre Ca va vous faire mal malheureusement, mais ça ne durera que quelques secondes, ça je vous le promet. Lui répondais-je, pas vraiment conscience qu'elle venait de blaguer. Dans ce milieu, avec tous ces tarés qu'on pouvait parfois rencontré, je préfère rester toujours professionnel et sur mes gardes. Comptez jusqu'à trois. Lui disais-je en revenant poser mes mains sur son épaule démise. Mais j'attendais seulement qu'elle dise le chiffre deux avant de la lui remettre d'un coup sec. Sinon, elle se serait crispé et ça aurait fait encore plus mal. Je lui souriais de nouveau et lui demandais Ca va ?

Entre vous & moi, l'humour est ce qui me sauve la plupart du temps du coup j'en abuse très souvent même si parfois on ne comprend pas toujours que je plaisante.... Vous savez quand on est comme moi c'est à dire quand on manque de confiance en soit c'est la façon la plus simple de se tirer d'une situation qui nous met quelque peu mal à l'aise.... Là en l'occurence, je n'étais pas mal à l'aise j'avais juste très peur de connaitre la pire douleure de ma vie et de crier ''Maman aide moi'' une fois que le jeune docteur aurait commencer son travail mais en aucun cas je ne trainerai ce beau brun devant les tribunaux...

Attendant ma punition, je garde donc mes yeux fermés, je ne sais pas pourquoi mais peut-être que j'aurai moins mal en ne le regardant pas faire son travail... On ne comprends pas toujours ce qui nous passe par la tête dans ce genre de moment vous savez... ''Oui oui on se dépeche Doc ! Plus vite on commence, plus vite on termine hein...'' Oui je n'avais plus envie qu'on tourne autour du pot, j'avais envie que ça se termine ! ''Ok... Alors... Un... Deux..'' Bordel à cul de pompe à merde ! Pardonnez moi cette expression que seul mon père connaissait mais ça faisait un mal de chien.... Heureusement je n'avais fait que le penser.. Le docteur n'avait pas eu la chance d'entendre mes jurons. ''Hmm très drole... Je...'' Et là je sentais que je pouvais rebouger mon épaule sans que cette dernière me lance comme toute à l'heure... ''En fait ouai.... C'est... C'est pas mal... Je suis pas encore prète pour lancer un javelot mais j'ai moins mal... Vous êtes doué Docteur...'' ajoutais-je en lui souriant et en hôchant la tête. ''Les tribunaux c'est pas pour cette fois vous avez de la chance...''

Oui il valait mieux que je me dépêche. Et pas seulement parce que je risquais un faux procès, mais aussi parce que je ne voulais pas que la demoiselle souffre trop. Déjà que c’est une douleur assez pénible à ce qu’on m’a dit, je ne vais pas non plus lui faire endurer encore plus de supplice. De toute façon c’est la procédure de remettre une épaule déplacée en allant vite. C’est seulement avec un coup sec qu’on peut y arriver. Techniquement on peut même réussi à se le faire soi-même. Je me suis toujours posé la question si c’était vraiment possible. Faut vraiment être masochiste selon moi. Donc oui, ça doit vraiment être possible pour ces gens-là. Je lui demandais donc de commencer à compter et je ne lui laissais pas le temps de terminer que j’effectuer la manœuvre pour remettre en place sa petite épaule. Je me demandais d’ailleurs comment un corps si frêle avait réussi à s’en sortir avec seulement une épaule démise. Elle devait certainement avoir des énormes bleues, mais on ne m’a pas notifié une quelconque autre blessure. Je sentis que la demoiselle venait de vivre la seconde la plus douloureuse mais je lui demandais tout de même si elle allait bien. Elle semblait vraiment être une petite marrante, ou alors tout prendre à la dérision. Parfois, c’est plus simple pour le moral, j’en suis persuadé. Je me suis même mis à lâcher un petit rire quand elle me fit savoir qu’elle n’était pas encore prête pour le javelot. Evidemment que non. En attendant, elle me congratulait par rapport à mon métier. Ca fait toujours plaisir. Je lui souriais donc et lui répondais Je ne fais que mon métier demoiselle. Et c’était la stricte vérité, surtout que cet acte ne consiste en rien de bien compliqué, et d’appris en quelques heures. Ah ouf, je suis sauvé ! Lui répondais-je à sa remarque sur les tribunaux. Dites, vous n’avez pas d’autres blessures ? Oui parce que ça m’intriguait de la savoir en si bon état après un tel accident.

Le plus difficile était derrière moi et tant mieux ! Autant j'avais confiance en ce médecin autant je n'aimais pas qu'on me manipule dans tout les sens ! La douleur n'est jamais agréable à moins d'être sado-masochiste mais ce n'était pas mon cas ! Je pouvais donc souffler.... Oui la douleur avait été importante mais après ce que j'avais vécu dans le bus tout me paraissait bien futile... ''Mais vous le faites bien Doc ! Donc c'est important de le dire vous trouvez pas ?'' ajoutais-je en lui donnant un petit coup de poing au niveau du torse histoire d'appuyer mes paroles.

Il est certain que l'humour était ma carte maitresse quand une situation me mettait mal à l'aise ou me causait de la peine ! Un sourire et quelques blagues permettent de soulager nos maux ! Du moins c'était ma façon à moi de voir les choses... ''Les autres sont justes d'ordres psychologiques et malheureusement vous ne pouvez rien faire pour ça... Faut laisser le temps faire son œuvre..'' Oui, j'avais été très choquée par cet accident, par la vision de ce jeune homme qui m'avait dragué et qui avait rendu son dernier soupire seulement quelques minutes plus tard. ''Mais c'est très gentil de vous faire du soucis pour moi..'' annonçais-je en souriant très légèrement. ''Est-ce que je vais pouvoir sortir aujourd'hui ? J'ai besoin de rentrer chez moi.. De voir ma sœur... '' Et oui, j'avais beau être une jeune adolescente j'avais besoin d'être avec ma famille, de retrouver ma chambre, mon univers à moi où je me sentais bien....

C’est toujours agréable quand on nous complimente sur notre travail, même si on fait à peine de chose qui nous paraisse simple. Je souriais forcément à la jeune demoiselle pour encore la remercier et lui répondais Vous avez raison oui. C’est alors que mon devoir reprit de nouveau le dessus en m’inquiétant pour elle. Elle avait vécu un sacré accident à ce qu’on m’a dit et je me devais de vérifier si elle n’était pas blesser ailleurs. Elle me confirmait qu’elle allait bien physiquement, mais que c’était loin d’être le cas psychologiquement. Je ne pouvais que bien le comprendre Vous voulez bien vous allonger tout de même que je vérifie vite fait ? C’était par simple sécurité, je ne pouvais pas encore voir sous les vêtements, bien que ce serait un pouvoir bien pratique dans tous les sens du terme. Mais je reprenais mes idées et l’ausculter rapidement aux niveaux de ses bras, de son ventre et de ses jambes. Je ne sentais rien de particulier, il n’y avait qu’à vérifier qu’elle ne crie pas de douleur. C’est alors qu’elle me demanda si elle pouvait sortir aujourd’hui et je ne voyais pas pourquoi elle ne pourrait pas Vous pouvez partir oui, mais vous avez quelqu’un qui pourrait venir vous chercher ? Lui demandais-je pour éviter qu’elle rentre toute seule. Elle n’a pas de voiture c’est sûr, mais dans ce genre d’accident, on préfère que les patients soient bien raccompagnés jusqu’à chez eux.

''Euh oui...'' Il était vraiment gentil et attentionné et surtout ce jeune médecin semblait vouloir faire son travail correctement ! Logique me direz-vous ! Hélas pas tout le temps. Je n'étais pas spécialement maladroite mais j'étais déjà plusieurs fois passée par la case des urgences et il était arrivé à plusieurs reprises qu'on s'occupe de moi comme si nous étions dans une usine ! Pas de bonjour, un pansement fait à la vite et pas d'au-revoir... Là c'était clairement le contraire et du coup c'était très agréable.

N'étant pas difficile, je m'allongea donc sans faire la difficile. Il était doux et ça aussi c'était agréable ! J'étais persuadée que d'ici quelques années cet homme deviendrait un médecin réputé dans tout Brisbane ! Je n'y connaissais pas grand chose mais ça semblait bien partit pour... ''Hein ? Quelqu'un ? Ma sœur ! Cléo Huntington... On habite pas très loin, je vais lui envoyer un message et elle sera là dans moins de 5minutes... Vous en faites pas pour moi Doc'' Bon ce n'était pas tout à fait vrai vu que la maison de nos parents n'était pas dans le même quartier que l'hôpital... Toutefois ce n'étais pas graver comme mensonge et puis je me sentais capable d'y aller toute seule ! Les filles sont plus fortes qu'elles en ont l'air... ''En tout cas merci pour tout.. Je sais que vous faites votre boulot mais vous êtes gentil..'' ajoutais-je avant de prendre mon blouson qui avait été rangé dans la petite penderie et sur lequel on pouvait voir quelques traces de sang. ''Dommage je l'aimais bien celui-là... Il va finir à la poubelle tant pis... L'important c'est que je sois en vie... Aller j'y go..''

Elle ne broncha pas. Elle s’exécuta pour que je puisse l’ausculter sur les autres points essentiels de son corps, pour finalement ne rien remarqué d’anormal. La jeune femme avait vraiment eu de la chance dans cet accident, surtout quand on prend en compte le fait que la plupart des passagers étaient morts sur le coup. Mais ma bienveillance ne s’arrêta pas là, je voulais savoir si elle avait un moyen de transport, au moins pour qu’elle puisse rentrer chez elle en toute sécurité. Rien ne m’y obligeait, mais je préfère toujours demander ça à mes patients quand ils sont agréables et conciliants comme cette jeune femme. Et pourtant, les urgences sont toujours pleines et j’ai toujours du travail, en toute heure de la journée. Mais je prenais un minimum de temps, je trouve que c’est la base. Je pratique tout de même un métier qui est assez en relation avec le social. Si c’est pour être désagréable, autant changer de métier. La jolie brune me fit donc savoir que sa sœur viendrait rapidement la chercher et lui souriais, me satisfaisant complètement de cette réponse Parfait. Je sentis tout de même le rouge monter à mes joues quand elle me fit savoir que mon attention l’avait touché et qu’elle trouvait ça gentil de ma part. Je ne savais plus quoi répondre à force. Je la regardais prendre son manteau pour finalement aller ouvrir la porte de la petite pièce pour l’inviter à en sortir et lui emboîter le pas pour aller trouver un nouveau patient Au revoir mademoiselle. A ce moment-là, je ne pensais pas une seule seconde que quelques années plus tard je pourrais retomber sur elle en d’autres circonstances.