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 when the memories hit you (adriel)

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Message(#) Sujet: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyMer 23 Mar 2016 - 23:05


Ma tête tourne. Foutue gueule de bois. Je me relève, tâtonne sur ma table de chevet. Je cherche mon portable et prie pour ne rien y trouver. J’ouvre péniblement les yeux. Ouf, rien. Jamie n’a pas besoin de mes services ce matin. C’est ça que j’apprécie dans ce boulot, c’est que chaque jour est différent. Parfois Jamie est en déplacement – avec ou sans moi – et parfois il bosse du petit matin jusque très tard la nuit. Là, avec l’arrivée de son mioche, je suppose qu’il préfère passer de moins en moins de temps dans les couloirs de la rédaction. Une aubaine pour moi, moi qui passe le plus clair de mon temps à sortir pour décompresser. Et qui dit sortie dit connerie dans mon vocabulaire. Comme la nuit passée, à en juger par l’horrible migraine qui m’assaille le crâne. Je sors péniblement de mon lit et fonce sous la douche, sans un bonjour à Kyeran qui est occupé à contempler une boite de céréales. Il doit avoir compris, il n’insiste pas. Je respire un grand coup, l’eau me fait le plus grand bien. Elle est froide et me remet les idées en place. J’en ressors après dix minutes, me sèche rapidement les cheveux et sors de la salle de bains quasiment dans le plus simple appareil, devant les yeux ébahis de mon colocataire. La serviette que je porte autour de mon corps est courte, beaucoup trop courte. Je lance un léger sourire à Kyeran, attrape une pomme sur le comptoir de la cuisine et retourne dans ma chambre. Je jette nonchalamment un coup d’oeil sur mon téléphone, toujours pas de nouvelles de Jamie, par contre… ma soeur m’a envoyé un texto. Elle veut que l’on déjeune ensemble. Je lui réponds par la positive, je ne voudrais pas la froisser, elle qui se trouve être en plein divorce. J’ai beaucoup de peine pour elle, même si elle ne montre pas que cela la touche. J’enfile alors un jean et un débardeur simple. Je me brosse les dents en vitesse, j’attrape mon sac et signale à Kyeran que je file pour la journée. Il se chargera de passer le mot, au cas-où quelqu’un me chercherait. Je grimpe sur mon vélo, un vieux fixie que j’ai déniché dans une brocante il y a quelques semaines. Je croque dans ma pomme en pédalant joyeusement. Le soleil me fait du bien à vrai dire, et j’en oublie ma migraine. J’emprunte le parc principal de la ville pour me délecter d’un paysage digne de ce nom. J’ai encore une bonne demi-heure avant de devoir rejoindre June, alors je vais en profiter. Bon, le soleil me tape légèrement au visage mais je n’en tiens pas compte. Enfin, jusqu’au moment où mon vélo se prend un obstacle et m’envoie valser dans le décor… Aïe.


Dernière édition par Janis Cavendish le Mer 13 Avr 2016 - 17:29, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptySam 26 Mar 2016 - 20:19


"Ella tu veux aller au parc ?" Demande Adriel. Il est dans la cuisine, assis au comptoir en train de répondre aux derniers emails importants qu'il a reçu la veille et n'avait pas eu le temps de consulter avant de quitter le travail. Il y a un grand soleil dehors et il ne se voit pas rester enfermé pour le reste de la journée. Ella est quant à elle en train de regarder la télévision au salon, ce qu'elle a fait pendant une très grande partie de la matinée et donc Adriel pense que c'est un bon moyen de l'en décoller. Il connait sa fille, il sait qu'elle aime aller au parc pour pouvoir jouer. D'ailleurs à peine a t'il posé la question qu'il n'entend plus le son du quelconque dessin animé que la fillette était en train de regarder. Signe qu'elle venait d'éteindre et qu'elle allait donc faire son apparition dans la cuisine d'une seconde à l'autre. "On part quand ?" Bingo. Il avait vu juste. Il ne pu s'empêché de rire cependant avant de lui répondre. "Quand tu te seras habillée peut-être ?" En effet, elle avait passé la matinée assise sur le canapé et était donc encore en pyjama. Ce qu'elle sembla bien vite remarquer puisque Adriel lui avait à peine répondu qu'elle courrait déjà dans sa chambre. Ce qui fit rire Adriel de plus belle. Il ne savait vraiment pas où sa fille trouvait toute son énergie. Une vraie pile électrique, impossible à fatiguer. Il n'allait cependant pas s'en plaindre puisqu'il aimait bien aller marcher au parc, surtout quand le beau temps était au rendez-vous. Il profita du fait que sa fille aille s'habiller pour préparer quelques sandwichs à manger plus tard puisqu'il était bientôt l'heure du déjeuner et qu'il ne savait pas vraiment faire mieux que ça.

Une dizaine de minutes plus tard ils étaient hors de la maison et se dirigeait donc vers le parc. Elle avait décidé de prendre son vélo et avançait donc à quelques mètres devant Adriel qui lui était à pied. Le parc n'est pas trop fréquenté à cette heure-ci, ce qui est assez agréable, Adriel n'a pas vraiment à presser le pas pour garder un oeil sur sa fille qui elle n'a pas non plus à zigzaguer entre les gens pour pouvoir avancer. Il est d'ailleurs occupé à regarder sur sa gauche le petit étang ou nage toute une ribambelle de canard lorsqu'il entend comme un bruit sourd. Un bruit de frein et le bruit de quelqu'un tombant de son vélo. Il tourne immédiatement la tête en direction du bruit, pensant qu'il s'agit de sa fille et commence donc à courir en direction du crash. Il se rend finalement compte que le bruit de freins était sans doute sa fille, mais que la chute était une toute autre personne. Il ne ralenti pas son pas pour autant et se dépêche d'aller aider la jeune femme. "Tu vas bien ?" Demande t-il en s'accroupissant à côté d'elle se permettant de la tutoyer remarquant qu'elle est bien plus jeune que lui. "Tu t'es fait mal quelque part ?" Question sans doute inutile, il n'est pas médecin et ne peut donc rien faire en soit, mais ce serait déjà un bon indicatif pour savoir s'il doit appeler les secours.
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyMer 13 Avr 2016 - 17:40


Ma tête tourne et il me faut quelques secondes pour réaliser que je viens de me ramasser, comme une pauvre étourdie. La honte, j’espère que personne ne m’a vue. "Tu vas bien ?" Je secoue ma pauvre tête dans tous les sens et remarque un homme accroupi à mes côtés. "Tu t'es fait mal quelque part ?" Je me recentre, me concentre même et dépose mon regard dans le sien. Ces yeux, ce bleu azur, ce bleu profond. Il me dit quelque chose. Je détaille son visage, ses traits légèrement marqués par le temps. Il doit avoir la quarantaine, où y approcher. "Euh… non, ça va. " Enfin, je crois. J’essaye de me relever, il m’aide et je remarque que mon débardeur est légèrement trop abaissé. Je dois avoir l’air débraillée, quelle honte. Je replace le tout. "Merci... pour votre aide." Je me penche pour essayer de récupérer mon vélo mais il m’en empêche et l’attrape lui même, avant de me proposer d’aller s’asseoir sur un banc non loin. J’opine de la tête et me cogne contre quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Une petite fille, qui me regarde et qui a probablement du assister à toute la scène. "Oups, pardon mademoiselle. J’ai la tête qui tourne!" Elle rit, marmonne quelque chose et demande ensuite à mon sauveur si elle peut aller jouer dans l’herbe. Il acquiesce et m’accompagne ensuite jusqu’au dit banc. Je claudique et en véritable héros, il me soutient de son bras gauche, et fait rouler mon vélo de son bras droit. Quel homme. Je finis par me laisser tomber lourdement sur le banc en bois et il fait de même. Je le regarde une nouvelle fois avant de dire: "J’ai peut-être pas toutes les idées en place, mais votre tête me dit quelque chose… " Je fronce les sourcils. "Qui êtes-vous?" Bon, la manière n’y est pas, mais il doit pouvoir me pardonner ma confusion. J’ai quand même fait une sacré chute.
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyLun 25 Avr 2016 - 23:09


Il voit la jeune femme se remettre de sa chute. Elle bouge la tête dans tous les sens. Plus de peur que de mal visiblement. D'ailleurs elle confirme qu'elle va bien. Ce qui rassure Adriel à moitié. Elle dit ne pas avoir mal, mais elle n'a même pas encore essayé de se lever, ni même de marcher. Se sentir bien les fesses sur le sol est une chose. Se sentir bien une fois de debout en est une autre. "Ok, te relèves pas trop vite. On sait jamais" Lui dit-il, l'aidant à se relever, faisant extrêmement attention à ses réactions. Il ne voudrait pas qu'elle tombe dans les pommes alors qu'il ne la tient pas correctement. A première vue, une fois debout elle a l'air d'aller plutôt bien. Elle tient sur ses deux jambes. D'ailleurs lorsqu'elle le remercie, Adriel la lâche, doucement, pour ne pas lui faire perdre l'équilibre. Pour l'instant rien à déclarer. Elle a dû avoir de la chance car même si Adriel n'a pas pu voir la scène, il a bien entendu le bruit qu'elle a fait en tombant et ce n'était pas le bruit d'une petite chute. C'était le bruit de quelqu'un qui tombe lourdement et qui aurait pu se faire très mal. "Non attends, pas trop vite, viens t’asseoir cinq minutes histoire de bien reprendre tes esprits". Lance t-il en attrapant le vélo par terre lorsqu'il la voit commencer à se baisser. Une réaction qu'il a bien fait d'avoir d'ailleurs puisque lorsqu'elle se relève elle perd légèrement l'équilibre, se cognant à Ella par la même occasion. "Tiens il y a un banc juste là" ajoute t-il en pointant le banc qui se trouve à une dizaine de mètres d'eux. Le fait de se faire bousculer par la jeune femme n'a pas vraiment déphasé Ella qui rit de bon cœur en disant que ce n'est pas grave. Portant vite son attention sur les autres enfants jouant dans l'herbe.  "Je peux y aller papa ?" Demande t-elle en pointant du doigt. "Vas y, je vais m’asseoir juste là avec la jeune fille quelques instants". Il n'avait même pas fini sa phrase qu'elle était déjà partie en courant. Typique. Il rit avant de venir prendre le bras de la jeune femme, le vélo dans l'autre main et l'accompagne jusqu'au banc. "Oh oui c'est vrai désolé je me suis même pas présenté" dit-il. avant de la tendre la main. "Je m'appelle Adriel. Si ça peut t'avancer un peu plus." Ajoute t-il. Son visage lui est familier. Il ne peut pas en dire autant malheureusement. Il n'a pas l'impression de l'avoir déjà croisée quelque part. Où alors il l'a vue une fois dans la rue ?  Il n'est pas très physionomiste, enfin il voit défiler tellement de visages différents tous les jours qu'il est dur de se rappeler de tout le monde à force "Tu t'appelles comment d'ailleurs ?" demande t-il. Les prénoms, c'est plus son fort en revanche et il a plus de chance de se rappeler de quelqu'un avec son prénom qu'avec son visage. Ou du moins, ça l'aide à mettre un nom sur les visages. 
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyLun 16 Mai 2016 - 20:21


Non, franchement, son visage m’est bien trop familier. Je commence alors à y réfléchir sérieusement l’espace d’un instant. Pourrait-il faire partie de mes malheureuses et nombreuses conquêtes? J’en doute, je crois que je me serais souvenue d’un tel regard. Je me pince la joue en le fixant, avant qu’il ne décide de se présenter. "Oh oui c'est vrai désolé je me suis même pas présenté" Il me tend la main d’un geste poli et j’essaye de rassembler le peu de forces qui me restent pour la lui serrer. "Je m'appelle Adriel. Si ça peut t'avancer un peu plus." Adriel, Adriel… Je fronce les sourcils. Ce n’est certainement pas un prénom commun, et je peux jurer l’avoir déjà entendu quelque part. "Tu t'appelles comment d'ailleurs ?" Le fameux Adriel me sort de ma rêverie. Je secoue la tête et lui lance un léger sourire. "Moi c’est Janis, mais tout le monde m’appelle Jane." Son regard s’illumine, il semble reconnaître mon nom. Je le regarde avec curiosité. "Ca y est, vous me remettez? J’suis sûre que l’on s’est déjà vu quelque part… " Je répète cette dernière phrase comme pour me convaincre, et il me confirme rapidement qu’il était celui qui me gardait lorsque j’étais plus jeune, du temps où je vivais encore à Sydney. "Mais non?! Mais j’y crois pas! Qu’est-ce que vous... tu fais ici?" J’écarquille les yeux, ça alors. "Mais t’as trop changé, t’es un vrai homme maintenant ma parole!" Il s’amuse de ma surprise et me répond avec le plus grand calme. Je dois dire que je suis sous le choc, littéralement.  
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyJeu 2 Juin 2016 - 22:33


Si Adriel n'est pas forcément physionomiste, il est très doué pour les prénoms. Il lui suffit d'entendre le prénom ou le nom de quelqu'un une fois pour qu'il s'en souvienne automatiquement. Ca a le don de faire son effet en société, voire même aussi de mettre mal à l'aise certaines qui auraient plus de mal à se souvenir des prénoms et donc se sentiraient mal de ne pas se souvenir de son prénom quand lui n'a même pas hésité une seule seconde. Janis. Là en effet ça lui parle beaucoup plus que son visage et le prénom lui fait instantanément relier tous les morceaux entre eux. Son visage s'illumine, il sourit, content de se rappeler. Il ne l'aurait pas reconnue si elle ne lui avait pas donné son nom, mais maintenant c'est comme une évidence. Elle a bien grandi. Elle a bien changé aussi, mais au final il retrouve le visage enfantin qu'il avait connu lorsqu'il était encore à Sydney et qu'il avait accepté de faire du babysitting. "Ohhh Janis !" S'exclame t-il. "Je t'aurai jamais reconnu, t'as bien grandi depuis la dernière fois." En même temps la dernière fois qu'ils se sont vus, elle avait quoi ? Quatorze ans ? Quinze tout au plus. "Je t'avais gardé pendant un moment à Sydney." Ajoute t-il pour resituer, car oui pour l'instant il avait peut-être l'air d'un bel idiot si elle n'avait pas encore compris qui il était, il était donc plus judicieux de préciser histoire de lui remettre tout en mémoire. "C'est plutôt à toi que je devrai poser cette question. J'étais à Sydney que pour mes études. Je suis né ici." Dit-il. Il ne s'attendait pas à la revoir un jour et encore moins ici, si loin de Sydney. "Comment tu es arrivée là ?" Demande t-il. Il ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle lui dit qu'il a changé et qu'il est devenu un homme. Presque dix ans se sont écoulés depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Adriel est rassuré d'avoir quand même évolué en dix ans, le contraire aurait été plutôt inquiétant. Il pouvait dire pareil d'elle. Elle avait bien changé et n'était plus une gamine. C'était maintenant une belle jeune femme. "Et toi donc." répond-il. "Toi aussi t'as bien changé, tu ressembles plus vraiment à la petite peste que j'ai connu". Ajoute t-il. Il la taquine et ce n'est en rien méchant, même s'il est bien vrai qu'elle lui en a fait voir des vertes et des pas mûres certaines fois.
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyMar 7 Juin 2016 - 22:07


J’ai du mal à y croire. Il fallait vraiment que je tombe sur lui, et à Brisbane en plus! Il faut dire qu’il vient d’ici, sa présence est donc beaucoup plus logique, voire même légitime que la mienne. "C'est plutôt à toi que je devrai poser cette question. J'étais à Sydney que pour mes études. Je suis né ici. Comment tu es arrivée là ?" C’est vrai qu’il étudiait lorsqu’il s’occupait de me garder, moi l’adolescente effarouchée, la rebelle qui venait de goûter aux joies de la puberté. Je me dis alors qu’il s’en est passé du temps… Et pourtant, cela ne me semble pas si lointain que ça. "Juste, j’avais oublié!" Je lui lance un léger sourire. "Moi c’est le contraire, je suis venue étudier ici. Et je m’y suis tellement plue que j’ai décidé de rester!" Je hausse les épaules en lui montrant mon vélo. "Même si on dirait que la ville a décidé de me mettre des bâtons dans les roues! " Je laisse échapper un rire et lui signale qu’il a, logiquement, pris la marque du temps. Mais une belle marque cela dit. J’avais déjà comme un faible pour lui lorsque j’étais plus jeune, mais là je dois dire qu’il est carrément mon style. Bon, après, je n’irais surement pas jusqu’à le draguer… Il reste quand même cette notion de respect, comme une barrière invisible qui m’empêcherait de tenter une approche un peu plus approfondie à son égard. Quoique… ça ne me déplairait pas. Il a toujours l’oeil rieur et le sourire un peu plus charmeur encore (surement grâce à sa barbe de trois jours), mais il a surtout un gosse. Mon dieu, à quoi je pense? "Et toi donc. Toi aussi t'as bien changé, tu ressembles plus vraiment à la petite peste que j'ai connu" Il s’amuse et je ne peux m’empêcher de baisser les yeux. Il est vrai que je n’ai pas été très tendre avec lui, mais pour ma défense j’étais en pleine crise. "Désolée pour ça. " Je finis par relever mon regard avant de le perdre sur les enfants jouant un peu plus loin, devant nous, et plus particulièrement sur sa fille. "Et bien, on dirait que tu joues les baby-sitter à plein temps maintenant! Quelle âge elle a? " Je reporte mon attention sur lui et lui lance un sourire. "Elle est mignonne. Tout le portrait de son père! " Bon, j’ai pas pu m’en empêcher.
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyVen 10 Juin 2016 - 20:50


Il avait quitté Brisbane pour étudier à Sydney, elle, c'était le voyage en sens inverse. Qui l'aurait cru. C'était sûrement le hasard total, il n'y avait aucun doute là-dessus, mais Adriel trouvait ça plutôt marrant. La probabilité qu'elle se trouve ici à Brisbane était très certainement faible et pourtant, c'était bel et bien le cas. Apparemment elle avait tellement apprécié la ville qu'elle avait décidé de rester. Ca ne l'étonne même pas. Il a toujours aimé Brisbane, il lui a toujours trouvé un charme qu'il n'a jamais retrouvé dans une autre ville et pourtant il a été amené à un visiter un certain nombre. Malgré tout ce que peuvent avoir les autres villes, il trouvait toujours un petit quelque chose en plus à Brisbane. "Ca ne m'étonne même pas." Dit il en souriant "Brisbane est une des meilleures villes du monde" ajoute t-il avant de réagir quelques secondes. "Attends ! Faire tes études ? Déjà ? Ca fait si longtemps que ça ?" Demande t-il essayant de compter rapidement dans sa tête. Il n'avait pas l'impression que cela faisait aussi longtemps. Elle n'était même pas au lycée la dernière fois qu'il l'avait vue et la elle était à la fac ? Enfin à la fac, elle avait sûrement fini puisqu'elle avait dit qu'elle avait décidé de rester. Adriel en déduisait qu'elle avait donc fini ses études. Il ne s'était jamais rendu compte que le temps avait passé si vite. Bientôt il n'aura pas le temps de dire ouf qu'il sera déjà couché entre quatre planches de bois à cette allure. C'est effrayant comme sentiment. "Des bâtons dans les roues ... T'aurais pas pu viser plus juste je pense." Dit-il en riant lorsqu'il repense à sa chute. Lorsqu'elle s'excuse, il lui faut un léger temps de réaction pour savoir pourquoi. "Oh t'as pas à t'excuser." Dit-il avant d'ajouter "Si t'avais pas été une peste je me serais certainement ennuyé à mourir quand je devais te garder." Ca le fait rire de repenser à cette époque. Une époque où par moment il l'avait maudite. Elle ne l'avait pas épargnée et même si ce n'était rien de bien méchant, il avait toujours peur de se retrouver avec des problèmes vis-à-vis de ses parents qui lui confiaient leur fille alors qu'il n'arrivait pas toujours à très bien gérer et finissait bien souvent par abandonner pour la laisser faire ce qu'elle voulait. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour être tranquille. "Je dirai plus babysitter à mi-temps, mais t'as visé juste. Elle a sept ans et déjà un caractère bien trempé." Répond-il "Te garder m'a permis de m'entraîner en soi." Ajoute t-il pour la taquiner. "Merci, même si je trouve qu'elle ressemble plus à sa mère. Après c'est peut-être parce que j'ai l'habitude de me voir dans la glace tous les jours."
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyMer 15 Juin 2016 - 12:14


J’avais quitté Sydney parce que je pensais que la métropole n’avait plus rien à m’offrir. Enfin, ça c’était la raison officielle. La vraie raison, c’était que j’avais été refusée à l’Académie de stylisme, et que mon égo ne l’avait tout simplement pas supporté. J’avais erré, sans but, pendant des semaines et j’avais finalement postulé pour plusieurs autres universités. J’avais fini par être acceptée à Brisbane, dans un programme de relations publiques. Quelque chose de barbant, pas vraiment taillé pour moi, mais ça m’a permis de décrocher un boulot presque instantanément après. Je ne vais pas m’en plaindre après tout. "Ca ne m'étonne même pas." Adriel semble nullement impressionné par mon désir de rester à Brisbane. J’en laisse échapper un léger rire face à sa fierté – ou son côté patriotique – totalement assumé. "Attends ! Faire tes études ? Déjà ? Ca fait si longtemps que ça ?" Je hausse les épaules. "Faut croire! Et je travaille même! Tu peux commencer à pleurer là… " Je lui lance un clin d’oeil. C’est vrai que tout ça ne nous rajeunit pas, loin de là même. Mais heureusement pour lui, il garde de bons restes. Je dirais même qu’il est mieux en point que lorsqu’il me gardait. Il est beaucoup plus… viril, beaucoup plus sexy comme ça, même si je ne devrais pas penser de telles choses. Il se décide alors de se remémorer le bon vieux temps, et en profite pour me lancer une petite pique. Je m’excuse – sans vraiment le penser – de mon comportement d’adolescente. Il me rassure: "Si t'avais pas été une peste je me serais certainement ennuyé à mourir quand je devais te garder." Je secoue la tête en pouffant de rire et me ravise aussitôt en sentant ma tête tourner. Je dépose ma main sur mon front. "T’avais pas l’air de t’amuser non plus, tu passais ton temps à regarder la télé!" Le regard rieur, je lui lance un nouveau sourire, avant de reporter mon attention sur la petite créature jouant quelques mètres plus loin. Je lui pose alors quelques questions sur son adorable progéniture. "Je dirai plus babysitter à mi-temps, mais t'as visé juste. Elle a sept ans et déjà un caractère bien trempé. Te garder m'a permis de m'entraîner en soi." Je hausse les épaules, j’ai au moins servi à quelque chose. Je m’essaye alors à un compliment dissimulé. "Merci, même si je trouve qu'elle ressemble plus à sa mère. Après c'est peut-être parce que j'ai l'habitude de me voir dans la glace tous les jours." Je lui lance un regard inquisiteur. "Tu ne vois pas sa mère? Fin je veux dire, vous êtes séparés?" J’espère sincèrement ne pas avoir mis les pieds dans le plat, mais cela m’intrigue. Et puis quel père emmène sa fille au parc? Il doit être au chômage, ou bien ne pas voir souvent sa fille pour faire un truc pareil. Enfin, ce n’est pas mon père qui aurait fait ça en tout cas.
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Message(#) Sujet: Re: when the memories hit you (adriel) when the memories hit you (adriel) EmptyMar 5 Juil 2016 - 19:52


Si le fait de se rendre compte qu'elle avait déjà passé l'âge de faire des études lui avait fait l'effet d'une bonne grosse baffe, l'entendre dire qu'elle travaillait même maintenant faisait un effet encore pire. Il n'en revenait réellement pas. Comme si c'était une blague, un stratagème de la jeune femme pour le faire tourner en bourrique comme au bon vieux temps. Cependant, en calculant rapidement dans sa tête il se rend compte que ça colle totalement et que ça n'a absolument rien d'anormal ou extraordinaire. Elle a pris de l'âge et lui aussi. Le verdict est fatal. "Oh là là, tu vas me faire avoir des cheveux blancs en moins de quinze minutes toi. J'étais persuadé de toujours avoir la vingtaine, mais apparemment je me suis trompé. J'en verserai presque une petite larme." Dit-il avant de rire. Il plaisante bien évidemment, il n'a aucun problème avec le fait de prendre de l'âge. Il n'en a jamais eu. Ca ne lui a jamais fait peur, il voit plutôt ça comme une aventure, une nouvelle page de sa vie qui peut lui offrir de nouvelles choses, lui ouvrir de nouvelles portes. Bien sûr sa vie était très différente de celle qu'il vivait quand il avait la vingtaine, c'était différend, mais pour lui ça avait tout de même un côté attractif. Jamais il ne se dit qu'il aimerait retourner dans le passé, arrêter le temps et avoir vingt-cinq ans pour toujours. Enfin, sauf quand il se réveille un matin avec une migraine du tonnerre après avoir bu un verre de trop. Il ne peut s'empêcher de rire de nouveau lorsqu'elle lui dit qu'il n'avait pas l'air de s'amuser quand il la gardait. Il rit tout bonnement parce qu'elle a visé totalement juste. Regarder la télévision était effectivement son seul moyen de distraction pendant les heures qu'ils avaient passé à la garder. Payé à regarder la télévision et à faire des compromis avec la jeune fille, ce n'était pas si mal que ça quand on y pense. "Touché !" Lui répond-il avec un énorme sourire avant de jeter un rapide coup d'oeil dans la direction de sa fille qui était en train de jouer avec deux autres fillettes de son âge à quelques mètres d'eux. Un incident dans la journée était suffisant et il voulait donc être sûr que sa fille ne décide pas de jouer la casse-cou pendant qu'il avait le dos tourné. Quand Janis lui demande s'il est séparé de la mère de sa fille, il réalise qu'il s'est peut-être mal exprimé. "Oh non du tout, c'est juste que lorsque je les vois l'une à côté de l'autre, j'ai l'impression d'avoir deux copies conformes et je retrouve pas réellement mon visage, que j'ai l'habitude de voir tous les matins." A peine a t-il terminé sa phrase qu'il sent son téléphone vibrer dans sa poche. Il le sort donc et voit que c'est Elizabeth qui vient de lui envoyer un message. "Quand on parle du loup." Dit-il à la jeune femme avant d'ouvrir le sms. Il le lit rapidement avant de s'excuser auprès de Janis. "Je suis désolé, je vais devoir y aller, ma femme nous attend pour qu'on mange avec elle." Il sort cependant une de ses cartes de visites de son portefeuille pour la tendre à la jeune femme. "Tiens, hésites pas à m'envoyer un sms ou m'appeler un de ses quatre, je te paierai un coup à boire et tu pourras m'en dire un peu plus sur tout ce qui s'est passé dans ta vie depuis toutes ces années." Il appelle ensuite sa fille qui arrive en courant. "Fais attention à toi surtout. Je voudrai pas que tu retombes de vélo. Si ça va pas reste assise un peu plus longtemps surtout." Dit-il avant de la dire au revoir et de s'éloigner.
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