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 Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah

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Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Empty
Message(#) Sujet: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyMar 5 Jan 2016 - 19:54



LIFE IS A TALE TOLD BY AN IDIOT... —

— MYRDDIN & HANNAH
Il paraît qu’il y a une belle et grande salle de spectacle à Brisbane. Il parait qu’elle peut contenir des milliers de personnes. Il paraît qu’il y a des concerts, des comédies musicales, des humoristes qui y passent, et aussi la troupe de théâtre de la ville qui y met en scène ses pièces. Il paraît qu’en ce début d’année, ça sera Macbeth. Comme quoi, jusqu’à l’autre bout du monde, cela me poursuivra. Je n’irais pas voir cette pièce, comme je n’en ai vu aucune depuis des mois.

Pourtant je suis là. Devant ce théâtre. A vrai dire je m’étais perdu, et en cherchant un bus qui me ramènerait chez moi, je suis passé devant. Idiot hein ? Alors non, ce n’est ni le destin, ni l’univers qui a décidé ça, ce n’est que le hasard. Je regarde aux alentours, à droite et à gauche, comme si j’avais peur que l’on me voit planté devant le bâtiment. Ce n’est pas comme si quelqu’un me connaissait, il n’y qu’en Angleterre que mon visage est un peu connu. Il n’y a que dans les rues de Londres qu’il m’arrivait de me faire reconnaître. Personne ne s’attarde sur moi donc. Sans savoir pourquoi, je grimpe les quelques marches jusqu’à l’entrée et détaille rapidement les affiches. Concerts, pièces, artistes... Et puis une annonce, recherche de petites mains pour aide. Je me demande furtivement si ça tient toujours.

Sans réfléchir (comme souvent depuis quelques minutes), je pousse la grande porte sans savoir ce qui m’attends derrière. Je traverse lentement tout le hall, je l’observe, me faisant la remarque que je préfère les entrées de vrais théâtres, où on ne montre que des pièces ou des spectacles comiques. Ce genre de théâtre encore classe, dans un style un peu ancien. J’ai été élevé à ça, c’est mon univers. Néanmoins je ne suis pas déçu lorsque je pénètre réellement dans la salle. Ma main caresse machinalement les fauteuils de velours rouge aux sièges relevés, alors que j’avance de quelques rangées. Les balcons projettent leurs ombres sur moi pour quelques pas encore. Je m’approche pour entendre ce qui se dit, tout en restant à l’écart. Facile, vu la capacité de la salle. Je crois que le metteur en scène s’emporte un peu contre quelqu’un. Enfin, un peu. Tout est relatif. En tout cas il est seul à parler, alors il doit être au téléphone. Sûrement un comédien absent qui n’a prévenu qu’il y a deux minutes...

Il y a quelques personnes sur scène, on les croirait prêtes à commencer les répètes. Je jette un coup d’œil à l’heure et, d’après mes expériences, ils devraient être en plein dedans. Je reste aussi silencieux qu’eux, à saisir quelques paroles de l’homme que je vois faire des allers et retours. Je me demande bien quel est le problème, avant de regrette d’être entré. Après tout, je n’ai rien à faire ici.

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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyJeu 7 Jan 2016 - 13:37


Hannah montait sur les planches depuis ses dix huit ans et pourtant elle n'avait jamais ressenti le fait d'être sur scène autant qu'aujourd'hui. La première de Macbeth approchait à grand pas et toute la troupe semblait être en effervescence et malheureusement, cela voulait dire beaucoup de personnes avec les nerfs à vif et beaucoup de disputes et d'esprit qui s'échauffaient. Hannah savait que la plupart des personnes de cette troupe n'était que des amateurs qu'elle allait, le temps d'un soir, pour cette première, les propulser au rang de véritables professionnels. Elle ne leur avait pas demandé leur avis avant d'agir avec le metteur en scène et dans le fond, elle ne voyait pas vraiment la différence. Une scène était une scène, pareil pour le public et pareil pour la représentation, ce genre de choses n'auraient pas dû les affecter. Hannah ne fonctionnait pas comme tout le monde et peu de choses l'affectait en réalité, elle était plus préoccupée par son interprétation de Lady Macbeth que le reste. Pour le reste, ils pouvaient toujours s'organiser, passer des coups de fils et demander de l'aide en plus. C'était ce qu'elle avait suggéré en voyant que les décors de scènes avaient dû mal à avancer, mettant la main à la pâte elle aussi, pinceau en main. Le metteur en scène avait une idée très précise de ce qu'il voulait et il faudrait probablement deux bons jours de déplacement et de bruit pour finir les décors, hors de question donc, ils avaient besoin de ces jours-là pour répéter. Ils avaient passé des annonces un peu partout et Hannah avait été ravie de voir que quelques personnes étaient encore passionnées de théâtre, assez pour venir aider et se joindre au reste de la troupe. Il y avait quelques personnes qui avaient la quarantaine passée qui s'amusaient à citer du Shakespeare et à débattre avec le reste des comédiens, des étudiants qui étaient seulement là pour la promesse de quelques crédits universitaires et bien entendu, comme à chaque fois, des gens qui avaient du temps à perdre. Hannah avait dit à Jamie de ne pas passer par le quartier pour que la surprise soit totale lors de la première, elle ne voulait absolument rien gâcher et plus que quiconque, elle voulait qu'il apprécie la performance. Ils étaient tous les deux très occupés mais ça ne dérangeait pas la brune, quand elle était occupée ici, sur scène, elle était dans un sens un peu plus sereine. Le bruit, les décors qui tombaient, les essayages et les répétitions qui n'en finissaient plus, ça faisait aussi parti de son monde et de ce qu'elle aimait le plus à propos du théâtre. Elle était assise dans un coin de la scène, ses écouteurs sur les oreilles, profitant de ses dix minutes de pause. Elle écoutait comme à son habitude de la musique classique, laissant Tchaikovsky, le maitre en personne, la bercer alors que lui revenait en tête les conseils du metteur en scène concernant la dernière répétition. La perfection, c'était tout ce qu'Hannah voulait et qu'on croit à son interprétation et à son personnage et qu'on en oublie vraiment Hannah, c'était tout ce qu'elle pouvait demander. La brune s'étira avant de jeter un coup d'oeil au reste de la troupe, un étudiant distribuait du café et le metteur en scène faisait des allées et venues avec son téléphone à la main, même sans l'entendre, Hannah pouvait voir qu'il était en colère et elle se dit aussitôt que la nouvelle devait être mauvaise. Peut-etre du retard avec les cartons d'invitation ? Ou les affiches ? Le regard d'Hannah continua de se promener sur la scène et ses alentours et elle remarqua l'arrivée d'un nouveau venu. Probablement quelqu'un qui était venu les aider. Elle retira ses écouteurs et se leva pour lui montrer le diriger vers les autres étudiants mais en chemin Hannah fronça les sourcils, elle connaissait ce visage. La brune se vantait souvent de sa bonne mémoire et encore heureux que cette dernière ne lui fasse pas défaut sur scène ou dans des moments comme celui-ci. "Ça alors... Owens c'est bien toi... Myrddin ?" Hannah esquissa un sourire et descendit de la scène, le monde était petit, ou alors tous les bons comédiens finissaient en Australie. "J'espère que tu te souviens de moi ou alors je serais vraiment vexée... C'était à Londres, qu'est-ce qu'on avait joué ensemble déjà ? Othello, du Molière aussi je crois." Hannah parlait de cette époque avec nostalgie mais cela remontait à quelques années déjà, plus de six ans si elle s'en souvenait correctement, l'époque où elle faisait des allers-retours régulier entre Londres et New York pour le travail. "... Oh je sais, tu as vu l'annonce devant et tu n'as pas pu résister, tu tombes au parfait moment, on a bien besoin d'aide."
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyMar 9 Fév 2016 - 21:48



LIFE IS A TALE TOLD BY AN IDIOT... —

— MYRDDIN & HANNAH
Je sens un malaise monter en moi, m’indiquant que j’aurais mieux fait de continuer mon chemin, sans me retourner sur le théâtre. Il est encore temps de rebrousser chemin, non ? Pourtant je reste encore là. J’observe un jeune passer entre les gens servir le café, des gars s’affairer au fond de la scène, le bruit qu’ils font ne m’étonne guère et me font retomber dans mes souvenirs. D’autres, un peu à l’écart, ont un pinceau à la main pour des dernières retouches sur un panneau. Je ne doute pas que le metteur en scène ici présent doit être exigeant ; monter et diriger Macbeth n’est pas donné à tout le monde. D’après ce que j’ai pu comprendre, la troupe de la ville est composée d’amateurs et de professionnels. Un mélange que je trouve amusant, mais qui ne me paraît pas idiot. De toute façon, certains amateurs sont bien plus talentueux que certains professionnels. Du moment que le niveau est là, c’est ce qui m’importerait si je faisais partie de cette troupe.

Le seul truc un peu dangereux, c’est comment chacun gère son stress. Mon habitude des planches m’a conféré une sorte de sensibilité pour connaître l’ambiance d’une salle. En me concentrant et avec un peu d’observation, je dirais que la tension est presque palpable, à cause de l’effervescence  dû à la première qui approche. Le metteur en scène n’aide pas, puisqu’il est lui-même tendu, en train de rouspéter au téléphone. Je pousse un soupir. Ok, c’était idiot de venir, je ne servirai à rien ici, ils ont déjà assez de monde. Et puis je vais me faire du mal. Je dois partir, pendant que personne ne m’a encore repéré.

Mais je me trompe, et c’est alors que mon regard se pose sur une femme s’approchant d’un pas décidé. Je ne mets pas longtemps à me souvenir d’elle. Tout d’abord parce que j’ai vu son nom sur l’affiche de la pièce, et ensuite parce que, associé à son visage, j’arrive à replacer la personne dans mes souvenirs. Hannah Siede n’est pas une inconnue, et j’ai eu la chance de travailler avec elle il y a de cela.. longtemps. Environ six ans si mes souvenirs sont exacts. Encore à l’école et déjà auprès de tels comédiens, j’ai plutôt eu de la chance. C’est un sourire qui me vient naturellement, presque avec nostalgie, lorsqu’elle s’adresse à moi.

— Bien sûr que je me souviens de toi Hannah ! Comment t’oublier ! Othello et Molière oui, à Londres, il y a un siècle j’ai l’impression, lançais-je, ravi de la revoir. J’ai gardé un très bon souvenir d’elle. Je dois dire que je me souviens de la grande majorité de mes collègues de scène. Tu as le rôle de Lady Macbeth n’est-ce pas ? Tu ne l’avais encore jamais joué ? demandais-je, un brin curieux. Puis elle fait le lien avec l’affiche de la porte et en déduis que je suis là pour aider. Je rigole doucement, légèrement gêné. Oui en fait je.. j’passais comme ça, mais... Au final, je n’ai pas le courage de lui dire non. Maintenant que je suis là, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Si elle dit qu’ils ont besoin d’aide, je la crois, alors je vais l’aider. J’suis trop gentil. J’peux faire quoi ?

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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyMer 17 Fév 2016 - 20:49


Spoiler:

Hannah se vantait toujours d'avoir une bonne mémoire et elle prouvait aujourd'hui que ce n'était pas juste un bon outil pour un très bon acteur, non, c'était un talent particulièrement utile et c'était bien pour cette raison qu'elle pouvait sourire au jeune homme désormais en face d'elle. Il avait changé physiquement, légèrement grandi mais elle reconnaissait malgré tout le visage de Myrddin, cet acteur tout aussi passionné de la scène et de Shakespeare que d'elle. Londres était la ville où aller pour trouver les meilleurs acteurs et Hannah avait eu de nombreuses occasions de remplir les salle de théâtres de la ville mythique. D'y rencontrer de nombreux metteurs en scène et notamment, des acteurs tout aussi jeunes qu'elle. À l'époque où ils s'étaient rencontrés, Broadway était son seul repère et pourtant elle avait vite réalisé que les anglais faisaient vraiment les choses différemment, non pas que cela soit un problème, bien au contraire. Hannah avait beaucoup appris pendant ces années-là et elle apprenait toujours. Elle eut un autre sourire alors qu'il lui disait ne pas l'avoir vu depuis des siècles, c'était un peu cette impression là qu'elle avait depuis qu'elle avait passé le cap des 31 ans. La trentaine ne lui avait absolument rien fait, contrairement à ce que tout le monde lui avait dit. Mais ajoutez à cela un an de plus et Hannah avait vraiment l'impression d'avoir vécu plus de choses."Oui c'est bien moi Lady Macbeth, et c'est la première fois que je m'attaque au rôle, mais je suis entre de bonnes mains comme tu peux le voir." Elle eut un coup d'oeil en direction du metteur en scène qui était en pleine conversation avec un des acteurs, un café à la main. La troupe ici était très détendue, une chose qu'Hannah pouvait comprendre et apprécier. Elle ne s'était jamais vraiment prise au sérieux à ses débuts, c'était les critiques qui l'avaient qualifiée de bonne actrice pas l'inverse, c'était bien à cause de tous ses journaux et de ses magazines qu'elle avait fini par croire en sa propre valeur en tant que comédienne. Myrddin, de ce qu'Hannah se souvenait, était doué, pouvait réciter ses lignes avec une certaine aisance et sans trop de problème. Son aide serait probablement précieuse, surtout avec la première qui approchait à grand pas, tout geste faisait une différence. "À quel point tu te souviens de la pièce ? Je crois qu'ils ont besoin de quelqu'un pour répéter une des scènes entre les deux assassins ou pour jouer un Macduff... tu pourrais nous être utile." Hannah était déjà prête à l'attraper par le bras et à le présenter à la troupe, comme ça, sans aucun préambule. Elle partait du principe que tous les acteurs comme elle avaient les lignes de Shakespeare en tête et que ça ne serait pas un problème. Elle se retint néanmoins de céder à cette pulsion et procéda avec logique. "Mais je manque à tous mes devoirs, comment vas tu depuis le temps?"
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyLun 29 Fév 2016 - 21:25



LIFE IS A TALE TOLD BY AN IDIOT... —

— MYRDDIN & HANNAH
J’ai une mémoire un peu défaillante des évènements récents, à court terme. Parfois, il m’arrive d’oublier pourquoi je dois faire les courses, une conversation avec Nathan, un rendez-vous prévu, le contenu d’un livre que je viens de terminer... Néanmoins, ma mémoire et mes souvenirs d’avant l’agression sont absolument intacts. Ils n’ont pas été affectés du tout. Je me rappelle donc très bien d’Hannah. Elle n’a presque pas changée depuis qu’on a joué au théâtre ensemble. C’est à peine si j’ai l’impression qu’elle a vieilli tant elle est toujours aussi belle et charismatique. Pourtant, c’est comme si notre collaboration avait eu lieu il y a des siècles. Comme je l’ai remarqué sur l’affiche, je demande si c’est bien elle qui joue le grand rôle de Lady Macbeth, ce qu’elle me confirme. Elle a l’air confiante, en elle mais aussi en son metteur en scène. Jetant un coup d’œil à celui-ci lorsqu’elle me l’indique, j’hoche la tête.

— Oui, il a une bonne tête de metteur en scène lui, commentais-je avec un léger sourire amusé. Puis je reporte mon attention sur elle. Et donc, j’avais entendu qu’il y a aussi des amateurs dans la troupe, c’est pas gênant ? J’veux dire, ils ont le niveau au moins ?

Je n’ai aucun à priori, car je sais que certains amateurs sont meilleurs de certains professionnels. Je cherche juste à me renseigner sur la qualité de cette troupe-là, mais si Hannah en fait partie, je crois que je n’ai pas trop de soucis à me faire. Elle connait sa valeur et a beaucoup d’expérience, dans mes souvenirs elle était très bonne comédienne et toujours à l’affût de la moindre chose nouvelle à apprendre pour s’améliorer. Ça me fait plaisir quelque part de la retrouver, mais c’est aussi un souvenir de ma vie passée qui laisse un petit arrière-goût amer. Il n’empêche que je propose mon aide. Maintenant que je suis là je ne vais pas faire demi-tour. Elle me demande presque immédiatement si je me souviens bien de la pièce, car ils auraient besoin d’une personne pour répéter une scène. Je pourrais être utile, d’après ses mots. Je la sentie prête à m’embarquer, mais je répondis d’abord.

— Ca devrait aller... Faut juste me laisser relire les lignes et ça sera bon, dis-je avec une assurance qui me surprend. Je ne suis pas à l’abri d’un trou de mémoire ou d’une impossibilité de me souvenir d’une réplique, mais j’ai confiance, car je connais cette pièce presque par cœur, comme beaucoup d’œuvres de Shakespeare. Oh moi ça va, j’ai pu jouer du Shakespeare au Globe d’ailleurs ! Super expérience. C’était The Tempest, j’ai eu le rôle d’Ariel, c’était l’éclate, répondis-je plutôt joyeusement à Hannah lorsqu’elle fait preuve d’un peu de civilité avant de m’emmener vers ses collègues. Je ne sais pas vraiment si je dois lui parler de mon arrêt de la scène et ces autres petits détails, en tout cas je n’ai pas vraiment envie de lâcher ça comme ça, d’un coup. Et toi ça va ? Niveau pro je suppose que oui, je vois que tu chôme pas. Je me garde de nommer explicitement sa vie personnelle, ses relations de cœur la regarde, mais ça a au moins le mérite de retourné le sujet sur elle. Je suppose qu’après ça, ça ne durera pas trop et on s’attaquera plus rapidement aux choses sérieuses.
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyVen 4 Mar 2016 - 19:40


"On va te trouver un script sans aucun problème, je te remercie vraiment de vouloir nous aider !" Hannah avait dit cela avec une assurance folle, voyant déjà le brun les rejoindre sur scène et même pourquoi pas intégrer la troupe de façon permanente. Hannah était de celle qui attribuait le titre d’excellent acteur à un nombre limité de personnes. Et selon elle, quand on appartenait à cette catégorie, il ne fallait surtout pas tenter de faire autre chose de sa vie, il fallait juste jouer, jouer, encore jouer et amuser, transporter et émerveiller les autres sans relâche et sans repos, cela restait le plus important dans la vie d’Hannah. Pourtant, elle se souvenait encore de ses débuts et des regards désapprobateurs et des critiques. Pour beaucoup, ce n’était pas vraiment un métier, c’était juste une passion ou alors un passe-temps léger et sans aucun intérêt. Mais Hannah ne pouvait pas s’imaginer en train de faire autre chose et elle savait que si son père l’avait contrainte à étudier et aller à l’université, elle aurait fini par dépérir sur les bancs d’une université ou en classe, elle n’était vraiment pas faite pour une vie trop terre à terre ou sérieuse. C’était bien ici qu’elle était le mieux. Elle eut un léger sourire alors que Myrddin lui demandait si sa carrière était toujours aussi bien remplie, il était vrai qu’ils ne s’étaient pas vus depuis de nombreuses années. "Eh bien… ça va faire trois ans que je suis en Australie, et je joue à temps plein dans cette troupe. On s’attaque un peu à tous les genre et c’est surtout ça qui me plait."  expliqua Hannah, rangeant une de ses mèches brunes derrière son oreille. L’entente pour elle était primordiale, elle se fichait bien de savoir qu’une bonne partie des membres de la troupe était des amateurs complets, le courant passait bien, les idées de tous étaient écoutées et tous avaient la même passion. Personne ne prenait qui que ce soit de haut, pas même Hannah avec ses nombreuses années d’expérience. La scène était probablement le seul endroit sur terre où la Siede se montrait un minimum humble, admettant sans aucune honte qu’elle avait beaucoup de choses à apprendre et encore beaucoup de pièces à jouer. "On a joué Antigone cet été, j’ai eu le rôle principal comme tu t’en doutes.  J’aimerais rejouer à Londres d’ailleurs, on m’a proposé de revenir à New York pendant quelques mois mais j’hésite… " New York était sa maison et elle avait la même excitation et le même sentiment de félicité dans cette ville que ce que Myrddin semblait lui décrire de sa dernière expérience à Londres. Mais Hannah avait fini par trouver sa place à Brisbane, une place qu’elle n’aurait abandonné pour rien au monde. Il était bon de se dire que quoi qu'il advienne, elle avait toujours un endroit où elle pouvait se réfugier. Et pour elle, c’était endroit était New York. "Moi qui ne pensais pas aimer l’Australie au début, je ne me vois plus du tout repartir. J’ai même un agent artistique maintenant…" Elle eut un léger rire, elle ne pensait pas qu’elle ferait partie de cette catégorie d’artiste un jour. Nyx avait cependant réussi à avoir sa confiance et Hannah gérait désormais sa carrière en parallèle avec la blonde. "Et toi au fait, qu’est-ce qui t’emmène si loin de ton Angleterre natale, Londres reste quand même le paradis de tous les acteurs ! Surtout quand on a ton talent."
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyLun 7 Mar 2016 - 18:31



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— MYRDDIN & HANNAH
Je me demande de plus en plus si j’ai bien fait d’accepter d’aider à répéter. Avec un script ça devrait aller, même si je me souviens sûrement de quelques passages et que d’autres me reviendront avec une lecture, si j’ai les lignes sous les yeux ce sera toujours moins stressant pour moi. Je suppose que mes capacités de comédien sont toujours là, même si cela fait un moment que je n’ai pas pratiqué. Cette partie-là m’inquiète peu, j’ai confiance en moi. En revanche je n’ai pas confiance en ma mémoire et ceci risque de m’impacter, c’est pourquoi je décide intérieurement de garder ce script en main tout le temps. Je souris à Hannah, cachant mon malaise. Elle paraît très enthousiaste d’être tombée sur moi pour leur fournir de l’aide, et je me verrais mal gâcher ça.

— Mais y’a pas de quoi Hannah, vraiment.

Puis nous discutons un peu, je vois que la troupe est entre de bonnes mains et a l’air au niveau pour rendre hommage à une pièce pareille. Elle me demande des nouvelles, alors je lui parle des dernières pièces que j’ai pu jouer, sans préciser que c’était il y a un an. Puis je me renseigne sur ce qu’a fait Hannah durant ces dernières années. Cela fait longtemps que nous ne nous étions pas vu, depuis Londres en fait. Il m’arrivait parfois de tomber sur son nom, je savais alors à peu près ce qu’elle faisait, mais sans plus. Elle est à présent à plein temps dans cette troupe au répertoire varié depuis les trois ans qu’elle est en Australie. Elle n’a pas à se plaindre et j’en suis content pour elle. Être dans une troupe, s’y épanouir, c’est comme trouver une seconde famille. Elle aimerait pourquoi pas rejouer à Londres, et a eu une proposition pour New-York mais hésite encore.

— De toute façon, cette troupe c’est ton chez toi, alors tu y reviendras toujours, si la proposition qu’ils te font à New-York est intéressante, pourquoi ne pas y aller ? Il n’est pas question de partir pour toujours si ? dis-je en souriant légèrement.

L’une des magies de théâtre est qu’en tant qu’artiste, nous ne pouvons savoir de quoi sera fait le futur. C’est une chose qui m’a toujours plu, de pouvoir vaguer de projets en projets, de sauter sur une occasion à la dernière minute qui se révèle payante, ou réfléchir mûrement à une proposition. Rien n’est jamais vraiment acquis, et il faut savoir aller chercher de nouvelles expériences pour toujours s’améliorer. Sans avoir plus de détails, à la place d’Hannah, j’accepterais sûrement de partir pour New-York quelques temps. Mais c’est un avis extérieur et c’est bien à elle de décider. Hannah me raconte ne pas avoir cru en l’Australie au début, alors qu’elle s’y est fortement attachée et ne s’en voit plus repartir.

— T’en avais pas avant ? demandais-je lorsqu’elle me dit avoir trouvé un agent artistique ici. T’avais vraiment confiance en personne pour t’aider à gérer ta carrière jusque-là ? Venant de sa part, je pensais qu’elle en avait un depuis plus longtemps, c’est plutôt une grosse aide pour avancer dans le métier et décrocher les bonnes opportunités. Avoir les conseils d’un agent est toujours un plus. Mais chacun fait comme il veut au fond, Hannah a très bien réussi sans. C’est alors qu’elle pose la question fatale : pourquoi je suis aussi loin de Londres, terre de théâtre. Elle complimente au passage mon talent, ce qui me fait détourner les yeux et me passer une main dans les cheveux. Mon talent n’y est pour rien dans mon départ en tout cas. J’ai dû.. J’ai eu des problèmes qui m’ont amené à arrêter, ou au moins faire un gros break avec la scène, alors j’ai choisi de partir de Londres parce que justement c’est le paradis pour les comédiens. Mon meilleur ami vit à ici alors j’suis venu le rejoindre, expliquais-je, essayant de ne pas paraître trop grave non plus.

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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptySam 26 Mar 2016 - 17:21


"Je suis un peu du genre parano quand il s’agit de ma carrière." expliqua tout simplement Hannah, elle pouvait comprendre qu’il soit surpris par l’absence d’un agent dans sa vie, Hannah aimait juste être en contrôle sur absolument tous les sujets de sa vie. Et encore plus quand il s’agissait de sa passion principale, passion qui en plus était son travail, l’actrice posait encore plus de questions et elle était encore plus pointilleuse. Oui, il avait fallu que Nyx bataille à maintes et maintes reprises pour gagner la confiance d’Hannah, la Siede devait probablement être sa cliente la plus exigeante, elle en était certaine. Hannah était juste comme ça, elle ne faisait pas les choses à moitié, et vu comment elle était rigoureuse dans son travail et avec son art, c’était d’autant plus normal pour elle. Voilà pourquoi à 31 ans, après des années et des années passée sur la scène, Hannah jouait depuis ses dix huit ans, la brune pouvait dire qu’elle n’avait un agent que depuis quelques mois, une chose assez étrange en soit mais qui était bien réel. Elle écouta Myrddin lui faire part de ses propres expériences les années passées et visiblement, il avait arrêté de jouer depuis un temps et avait quitté Londres. "Je crois que je ne pourrais jamais faire un break et arrêter de jouer, je ne sais vraiment pas comment tu as fait. Et j’espère que ça va mieux dans ta vie personnelle, c’est vrai qu’il est dur de s’exposer tous les soirs sur scène quand le reste ne va vraiment pas." Hannah était sincère, plus que son travail, la comédie restait avant tout son exutoire et la meilleure façon qu’elle avait de s’exprimer, de rire, de pleurer, de crier. Hannah n’était pas émotive dans sa vie de tous les jours, c’était tout le contraire d’ailleurs, elle cachait ses émotions de la vue de tous la plupart du temps, toujours plus réservée que la moyenne des gens. Sur scène, elle devait faire tout l’inverse, c’était une assez bonne thérapie et bien moins cher que n’importe quelle séance chez le psy. Pas besoin de s’asseoir sur un canapé ou de parler d'une expérience traumatisante, il fallait juste lui donner quelques lignes et lui demander de faire semblant d’être quelqu’un d’autre et son coeur et son esprit étaient ensuite bien plus légers et bien plus apaisés, il n’y avait pas vraiment de secrets dans le fond, c’était comme ça tout simplement. Cependant, elle comprenait le fait qu’on ait besoin de s’éloigner de la scène quand le reste n’allait pas, c’était une expérience assez étrange que d’être à vif de la sorte comme ça tous les jours, sans absolument aucun moyen de se cacher. Hannah savait que son jeu s’était beaucoup amélioré depuis que Jamie partageait ses journées et ses nuits, elle ne pouvait pas vraiment expliquer pourquoi, c’était comme ça tout simplement. Elle s’apprêtait à demander au jeune homme où est-ce que lui et son meilleur ami vivait, dans quelle partie de Brisbane, quand elle entendit son prénom, le metteur en scène avait enfin raccroché son téléphone et s’était occupé de la dernière crise, si Hannah avait bien tout compris il s’agissait d’un des détails du décor. Il se rapprochait d’eux à présent avec un air un peu plus sincère, rangeant son téléphone dans sa poche."Hannah, on a le théâtre pour encore quelques heures aujourd’hui. Je pense qu’on va recommencer à jouer la dernière scène de l'acte trois." La brune hocha tout simplement la tête avant de se tourner vers Myrddin un grand sourire sur les lèvres; elle ne voulait pas l’exclure de la conversation, elle voulait faire comprendre au metteur en scène qu’il s’agissait de quelqu’un d’important. "Ah, quelqu’un que je voulais te présenter, Myrddin, notre metteur en scène à tous. Myrddin est un très bon acteur que j’ai connu à Londres." Hannah insista sur la dernière partie de sa phrase, dans leur milieu, c’était quelque chose de très important à souligner et elle put voir une once de respect passer sur le visage du plus vieux des deux bruns, ce dernier surement en train d’imaginer Myrddin en costume. C’était principalement ce que faisait les metteurs en scène, leur esprit ne se reposait que très rarement. Un métier qu’Hannah ne pourrait jamais faire, elle ne pouvait vraiment pas être en charge d’une troupe ou encore essayer de retranscrire la vision d’auteurs aussi mythique que Shakespeare ou Molière. Elle préférait se concentrer sur son propre jeu. "Oh vraiment ? On a besoin d’aide en ce moment, on va vous trouver un script, comment est votre accent écossais ?"
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyJeu 14 Avr 2016 - 19:58



LIFE IS A TALE TOLD BY AN IDIOT... —

— MYRDDIN & HANNAH
Hannah n’avait pas d’agent jusque-là pour l’aider dans sa carrière de comédienne. Chacun son truc, c’est vrai. Et il faut avoir confiance, c’est vrai aussi. Il n’empêche que sans agent j’aurais mis du temps à comprendre le système, et j’ai dans l’idée que ça apporte un soutien bénéfique lorsque l’on a une personne compétente à nos côtés. Quelqu’un qui croit en nous, ça aide. Et ça n’empêche pas d’être exigeant comme un roi. J’avais moi-même cette fâcheuse tendance à disséquer chaque proposition, et les premiers temps j’ai changé plusieurs fois d’agents avant de trouver le bon. Mais si Hannah était bien sans, tant mieux pour elle, à mes yeux c’est une exception. En même temps, Hannah, ce n’est pas n’importe qui, elle sait y faire et son talent n’est plus à mettre en doute.

Après ce sujet, j’en viens à expliquer vaguement que j’ai quitté Londres et la scène depuis quelques temps, pour certaines raisons. Hannah ne s’imagine pas comment j’ai pu faire un break avec la scène, et espère que cela va mieux pour moi. Je souris doucement, légèrement amusé lorsqu’elle dit que ce n’est pas facile de s’exposer tous les soirs face à un public quand notre vie personnelle n’est pas au beau fixe. Si j’avais pu continuer de monter sur scène, je l’aurais fait, et nul doute que ça m’aurait aidé. Peu importe à quel point ma vie personnelle pouvait ou aurait pu se dégrader, je sais que le théâtre en devenait une nécessité encore plus vitale. C’est dans ma nature de me contenir, le flegme britannique n’est pas une légende dans ma famille. Sur scène je suis pourtant capable de tout. C’est en jouant des personnages que je deviens moi, ça m’a toujours fait rire comme formulation. Et le résultat est bien là, ne plus être capable de jouer sur scène m’a mené direct en dépression. Mais ça c’est une histoire que je garderais pour moi.

— Quand on a plus le choix tu sais... Si j’avais pu continuer crois-moi je l’aurais fait, j’ai l’impression d’avoir arrêté la drogue et d’être constamment en manque depuis, dis-je en riant légèrement, même si la comparaison est en réalité beaucoup trop juste.

Une drogue qui me faisait du bien. Renoncer à ma passion n’a pas été un choix, loin de là. A l’époque, après mon réveil du coma, je ne me souvenais presque plus de la journée précédente, comme aurais-je pu apprendre un texte. Ma mémoire va mieux, mais ce n’est toujours pas la grande joie. Hannah s’apprêtait à me poser une question lorsque quelqu’un l’appelle et rompt notre discussion. Je porte mon attention sur la figure qui s’approche ; le metteur en scène. Il paraît un peu moins tendu maintenant qu’il range son téléphone, la crise passée. Il s’adresse à Hannah, lui expliquant qu’ils reprennent une scène de l’acte trois. Ils ont encore quelques heures pour travailler, alors ils se doivent d’en profiter, c’est normal. Alors que je m’attendais à être un peu éclipsé, Hannah m’offre un très large sourire en me présentant à son metteur en scène. Le petit détail de ma provenance Londonienne a un effet visible sur les traits du metteur en scène. Sans plus d’hésitation il me propose de leur apporter mon aide, demande à ce qu’on me trouve un script, et s’enquiert de mon accent écossais. Tout d’abord surpris par la soudaineté de ses paroles, je reprends rapidement confiance et me redresse un peu.

— Un peu rouillé mais ça me reviendra vite, lançais-je en souriant, énergique.

L’idée de remonter sur scène fait bouger un petit truc en moi qui je pensais disparu. Une énergie nouvelle s’empare de moi, et je retrouve un train de pensées instinctif, une façon d’être alerte et en même temps détendu, me préparant à entrer dans la peau d’un autre. Nous commençons à nous diriger vers la scène, lorsqu’on me tend finalement un script. Je remercie la personne, une jeune femme, sûrement l’assistante du metteur en scène. M’arrêtant, je feuillette les pages et me remémore l’ambiance et les parties principales de la pièce. A mon grand bonheur, presque tout me revient facilement. Je souris alors à Hannah, sincèrement, et effectue une légère courbette en prenant mon meilleur accent écossais.

— Ma chère Lady, vous me voyez fort ravi de vous accompagner une nouvelle fois sur les planches, c’est un honneur que de vous aider à répéter vos lignes et votre jeu, dont j’ai hâte de voir les progrès.

Me redressant, je lui offre un léger clin d’œil. Maintenant, j’aurais presque hâte. Ok, je ne tiens plus en place. Je suis redevenu comme avant chaque représentation, chaque répétition ; incapable de tenir en place, trop heureux, et finalement déverser cette énergie dans mon jeu. Ça m’avait manqué.
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Message(#) Sujet: Re: Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing. # Hannah EmptyLun 2 Mai 2016 - 19:07


Le théâtre était pour beaucoup et pour Hannah la première concernée, une sorte de drogue dont on ne pouvait pas vraiment se passer. Quand on était pour ainsi dire piqué par la scène, on était obligé d’y retourner constamment et ce peu importe les circonstances de la vie. Peu importe les mauvais ou les bons jours, on savait qu’on avait la scène pour venir se cacher et pour venir s’oublier un peu. Dans le cas de la brune, il y avait plus souvent des mauvais jours que des bons, et dans le fond… Peut-être que c’était ça qui plaisait tant à Hannah, cela la faisait doucement sourire en privé quand elle savait que tant de personnes s’amusaient et tentaient de découvrir qui elle était vraiment, qui était la vraie Hannah. Elle aimait bien répondre à tous ceux qui posaient des questions, les gens qui se disaient proches, ses amis, ses confidents, ceux qui la jalousaient, les journalistes, qu’elle n’était pas devenue actrice pour être honnête et se montrer telle qu’elle était réellement. Non, sinon, elle aurait choisi un tout autre métier, avec plus de responsabilités et plus de phrases cinglantes et cassantes. C’était comme son père Nathan, il était bien impossible de savoir ce que ce grand avocat pensait les trois quarts du temps, lui aussi exerçait un métier où les mensonges étaient très importants, il était d’ailleurs impossible de s’en passer. Mais dans le fond, était-ce si mal que ça quand on avait un compte en banque aussi conséquent ? Ou quand on s’amusait autant qu’Hannah sur scène ? Son innocence était là, dans les pages des pièces de théâtre écrites par des écrivains bien plus talentueux qu’elle et avec une imagination sans fin, était-ce si mal ? Non, ça ne pouvait pas l’être, surtout pas quand on voyait la façon avec laquelle Hannah se perdait dans ses pages et dans ses personnages, ça ne pouvait pas être si abominable et détestable que cela. Elle était ravie que Myrddin se joigne à leur répétition de la journée, il n’y avait pas vraiment d’entretien d’embauche à passer pour ce genre de métier, tout se faisait par le bouche à oreille et il suffisait d’avoir eu minimum de reconnaissance par le passé pour qu’on lui tende un script. En l’occurence, Hannah était son ticket d’entrée et la brune n’avait eu qu’à battre des cils pour plaider la cause de son ami de longue date. Et on lui donna un scripte, c’est ce que l’assistante du metteur en scène fit, et Hannah eut un sourire pour la jeune femme, avant de reporter son attention vers Myrddin.  « Fais attention mon cher Myrddin, la flatterie marche toujours très bien avec moi. »  dit la Siede dans un sourire, elle le gratifia d’une légère tape sur l’épaule, avant d’aller prendre ses marques à l’autre bout de la scène, attendant les instructions du metteur en scène, comme l’aurait fait un musicien face à son chef d’orchestre. Cela prit environ trois minutes pour qu’un silence quasiment religieux remplace le brouhaha incessant des comédiens au travail et Hannah avait à peine eu le temps de remettre sa perruque en place sur sa tête quand le metteur en scène leur fit signe de commencer. Hannah n’avait pas besoin de script et les mots étaient clairs et fluides entre ses lèvres, un léger accent écossais sur le bord de ses mots, fixant Myrddin, qui ne jouait rien d’autre que le roi en cet instant, ce dernier sombrant peu à peu dans la folie. Hannah et le metteur en scène avaient beaucoup parlé de son interprétation de Lady Macbeth, peu était dit au sujet de la femme derrière la folie dans l’oeuvre originale et ils s’étaient mis d’accord pour dire qu’elle n’était sûrement pas originaire d’Ecosse et que Macbeth s’était peut être épris d’elle dans ses voyages. Une jolie interprétation qui plaisait bien à Hannah qui se disait que c’était ça le mieux dans le théâtre, les zones d’ombres et la place pour l’invention. « … N’es tu pas un homme ? » Termina Hannah, ou plutôt Lady Macbeth, sa main soudainement dans celle de Myrddin, à la recherche d'un contact humain, ce qui correspondait très bien au personnage dans le fond. Ses yeux étaient dans ceux de Myrddin, attendant sa réponse pour la scène et pour que quelque part, la magie continue d’opérer.
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