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 BLAKIEL #4 - When i find my love [hot].

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Message(#) Sujet: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMer 25 Mai 2016, 00:18


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Le temps passait si vite. Tellement vite que les évènements traversaient ma vie, la chamboulaient, s’entrechoquaient sans que j’en ai pleinement conscience. Déjà une semaine que Jay nous avait lâché. Déjà une semaine qu’il était évident qu’il ne ferait plus jamais partie de nos vies; de ma vie. Et cela faisait déjà une semaine que je m’étais rué chez Blake, ivre mort, pour lui dire que j’avais tué mon meilleur ami et qu’elle devait me quitter - ou que je devais la quitter - pour qu’elle ne souffre pas dans un avenir très proche. J’avais été odieux, ignoble, un vrai monstre. J’avais repoussé la seule femme qui m’acceptait tel que j’étais, qui voyait non seulement la rockstar mais surtout l’Ezékhiel qui se cachait derrière ce connard de première. Bien sur, j’avais fait ça pour son bien, pour lui éviter de souffrir, et surement aussi parce que je ne voulais pas être la cause de ses souffrances. Je voulais bien évidemment la protéger mais aussi me protéger moi même. C’avait été très égoïste et par chance, elle avait refusé. Elle avait refusé que je la quitte, ou ne serait-ce que je songe à la quitter. Et j’avais été tellement soulagé de savoir que, malgré tout ça, elle voulait toujours de moi avec la même ferveur, avec la même passion. Blake était vraiment la bonne. Mon âme soeur, je le savais, je le ressentais au plus profond de mes tripes. Mon coeur ne faisait que s’emballer lorsque j’étais en sa présence. Je devenais fébrile, comme un jeune adolescent qui découvre le sexe pour la première fois. Blake me faisait tout redécouvrir, bousculer mes habitudes, renverser mes certitudes d’un revers de la main. C’était comme si elle remettait ma vie en question à chaque regard, à chaque sourire. Tout mon univers se retrouvait chamboulé lorsqu’elle faisait un pas dans ma direction. Comme si… Comme si il n’y avait plus qu’elle pour me retenir au monde, à la réalité. Alors il fallait que je me rattrape. Il fallait que je répare les pots cassés. Je devais faire de mon mieux pour lui montrer qu’elle était bel et bien la chose la plus importante de ma vie. Ce qui me donnait envie d’avancer malgré tout. Surtout que, cette fameuse nuit, je nous avais préparé une soirée d’enfer. Mais parfois le destin ne nous laisse pas vraiment le choix.

Je regardais une dernière fois la photo de groupe qui était accrochée au dessus de la batterie, dans le coin musique. Je l’avais faite tirer en grand format pour qu’elle soit visible depuis l’entrée. Je voulais que tout le monde comprenne que toutes ces personnes présentes sur cette photo faisaient partie intégrante de ma vie. Mon regard s’attarda sur le grand sourire de Jay et je lui adressais une prière silencieuse : qu’il veille sur nous de là haut. J’inspirais un grand coup avant de me détourner de la photo. Il était temps d’avancer et de prendre les choses telles qu’elles venaient. J’étais encore ravagé par la douleur et Blake était la seule personne que je voulais voir. Je lui envoyé un message tôt dans l’après-midi pour lui dire de se préparer, et que je passais la chercher vers les dix neuf heures. Je ne lui disais pas de se faire belle, puisqu’à mes yeux elle était la plus belle créature qui soit, qu’elle porte une petite robe d’été - qu’il faudrait que je lui rachète, rien qu’à cette pensée mon coeur s’emballa - ou jean-baskets ou encore une robe de soirée hors de prix. Rien ne la rendait plus belle que ses yeux pétillants, ses pommettes rosies par le désir, ses lèvres gonflées par un long baiser et ses cheveux en bataille. Merde, que me faisait-elle ? J’avais l’impression d’être complètement con, le sourire niais plaqué sur le visage. Blake me rendait fou. J’avais l’impression de ne plus être moi même. Comme si un mec avait prit ma place dans mon propre corps et que j’étais encore conscient.

Cinq heures plus tard, je l’attendais en bas de son immeuble, sur ma moto, un casque coincé sous le bras. J’avais décidé de l’emmener en ville, dans un petite restaurant perdu dans les rues piétonnes de Brisbane, peut connu de la foule et qui offrait un cadre parfait pour les [i]couples[/ï]. Nous n’avions pas vraiment décidé de ce que nous étions, mais étant donné que je ne couchais avec plus aucune autre femmes mis à part elle… Rien n’était clair toutefois. De plus, nous devions être discrets à cause du contrat que j’avais signé avec ma maison de disque. Je tirais une longue latte sur ma clope avant de la jeter à terre et de l’écraser à l’aide de ma botte. Pour l’occasion j’avais essayé de faire un effort vestimentaire, même si j’étais tout habillé de noir, du jean au tee-shirt, j’avais troqué ma veste en cuir contre un manteau tout aussi noir. Et j’attendais patiemment la femme de mes rêves.


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Dernière édition par Ezékhiel Bridgestone le Mer 07 Sep 2016, 01:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMer 25 Mai 2016, 04:07


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Appliquant une touche de mascara sur ses cils, Blake se déclare satisfaite de son apparence. Enfin, du mieux qu’elle puisse l’être, vu le peu d’informations dont elle dispose sur cette soirée. Elle adore les surprises, mais pas dans ce genre là. Blake fait toujours attention à son apparence, tout en désinvolture. Un parfait mélange d’attention et de je-m’en-foutisme, qui convient au style un peu grunge/bohème qu’elle a habituellement. Elle aime toujours avoir une petite idée de comment une soirée se déroulera, afin de choisir soigneusement les vêtements qu’elle portera. Mais Zekh ne l’aide pas du tout, malgré ses nombreux textos. Elle a même tenté de l’appeler, sans succès. Et ça la fait fulminer, ça la rend complètement folle. Parce qu’elle sait qu’il a son portable à la main, et qu’il l’ignore délibérément. Elle devine le petit sourire crâneur qu’il doit avoir aux lèvres, cette moue séduisante qui la fait carrément fondre. Au fond, elle n’est pas vraiment agacée par la situation, au contraire. Elle est touchée de son attention, de son envie de la surprendre. Et elle se laisse doucement porter par cette impulsion, juste parce qu’il le désire. Abandonnant son regard vers son miroir, elle regarde le chaos qui règne dans sa chambre, et soupire de découragement face à la pile de vêtements qui jonche son lit, son sol. Son maquillage est éparpillé sur sa commode, ses bijoux ont apparemment subis le même sort. Tout ça pour en arriver à un résultat bien simple : une robe noire toute simple, avec des manches en dentelle noire, qui moule suffisamment son corps sans nécessairement trop en montrer. Quelques bagues aux doigts, un maquillage léger, ses cheveux lâchés librement le long de son dos, comme elle les préfère. Elle complète sa tenue par des petits bottillons en cuir qu’elle affectionne particulièrement, et qui lui permettront au moins de marcher sans trop souffrir si la soirée prévue par Zekh le nécessite. Elle a en horreur les talons hauts, et si elle se force à en porter de temps en temps pour des événements professionnels, elle préfère largement le confort à la coquetterie.

Un dernier coup d’œil découragé vers sa chambre – ils devront aller chez Zekh, ce soir, hors de question qu’il soit témoin d’un tel fouillis – et elle s’affale sur son canapé, s’allumant une cigarette en regardant l’heure. S’il fait preuve de ponctualité, il devrait être ici dans quelques minutes seulement. Elle sourit, sentant les battements de son cœur s’accélérer. Elle a l’impression d’être une ado en pâmoison face au type le plus populaire de l’école. Une vraie gamine! Elle réalise alors qu’elle est plus nerveuse qu’elle ne souhaiterait se l’avouer. Après tout, il s’agit de leur premier vrai rencart…

Elle entend le moteur de sa bécane qui approche, et elle se lève d’un bond, venant aussitôt le rejoindre à l’extérieur. Elle lui adresse un large sourire, s’approchant vers lui d’une démarche assurée, un brin provocatrice. « Hey.. », le salue-t-elle simplement, avant d’effleurer ses lèvres d’un baiser. Elle ne devrait pas agir ainsi : ils sont en public, et si un fan de The Dirty Conviction venait à les surprendre, leur couverture pourrait être gâchée. Déjà, le simple fait qu’il vienne si souvent chez elle pourrait suffire à attirer les rumeurs… Mais lorsqu’elle le voit, elle ne peut tout simplement pas s’en empêcher. Ses lèvres charnues, sa mâchoire bien dessinée, sa barbe de deux jours… Tout chez lui l’attire, la pousse à s’approcher, à le désirer. Son odeur lui monte à la tête, son cœur rate quelques battements. Elle s’éloigne de lui avec difficulté, tellement l’envie de lover son corps contre le sien lui semble primordiale. Elle le détaille des pieds à la tête, un sourire en coin, mordillant sa lèvre inférieure tout en l’évaluant du regard. Elle adore son attirail, ces jeans un peu serrés qui moulent parfaitement ses fesses, ce manteau qui l’affuble d’une classe qu’on lui voit rarement, ce t-shirt sous lequel elle devine ses abdos parfaitement dessinés… Elle sent un fourmillement dans le bas de son ventre, et détourne le regard en rougissant. « J’ai hâte de voir ce que tu as en tête… Est-ce que ça convient? », demande-t-elle en faisant un vague geste de la main vers sa robe. Peut-être est-elle trop habillée pour la soirée qu’il a prévue? Si ça se trouve, elle aurait mieux fait d’opter pour un jean et un t-shirt. En tendant les mains vers le casque que Zekh lui tend, elle se félicite de ne pas avoir perdu une minute à se faire une coiffure compliquée. Le casque ne fera qu’ajouter un effet encore plus ébouriffé à sa longue crinière, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Elle met donc le casque, et grimpe aussitôt à l’arrière de la moto, pestant contre cette robe un brin trop courte pour ce genre de transport. Ses cuisses nues viennent enserrer les hanches de Zekh, son torse se blottir le long de son dos, alors que ses bras entourent le musicien. L’une de ses mains vient d’ailleurs se glisser sous son t-shirt, prenant plaisir à sentir la chaleur de sa peau contre sa paume.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyJeu 26 Mai 2016, 00:05


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



C’est comme si je la sentais arriver, mon corps perçoit chaque onde que celui de Blake envoie. Je me redresse légèrement sur ma bécane, passe la jambe par dessus pour me ternir debout devant elle. Je fixe la porte d’entrée de l’immeuble et la voit enfin surgir. J’ai en le souffle coupé. J’ai déjà eu l’occasion de voir Blake dans de belles robes, des robes qui mettaient parfaitement son corps svelte en valeur, mais là… Tout est tellement différent. Cette robe est parfaite, parfaite pour elle. Elle moule son corps comme une seconde peau et les manches et le décolleté transparent ajoute une touche de sensualité, d’interdit. Elle montre sans trop en montrer. Dieu. Je dois remettre mon jean en place, le désir évident que j’éprouve pour Blake me laisse à l’étroit dans mon pantalon. Merde. Cette beauté est à moi. Et c’est ce qui est encore plus excitant, c’est ce qui différencie des fois précédentes où j’ai eu l’occasion de la voir dans ce genre de robe. Cette fois-ci elle est à moi, elle m’appartient toute entière. Et ça me rend fou. Blake n’a jamais eu besoin de fioritures pour la rendre merveilleuse à mes yeux. Elle a ce teint parfait qui lui permet de ne pas se maquiller, ou très peu. Ces yeux en amandes qui suffisent à éclairer son visage et ces lèvres charnues et rosées naturellement. Je ne peux détacher mon regard de son visage et de sa bouche. Cette bouche que je voudrais… baiser, littéralement ! Je me racle la gorge tandis qu’elle s’avance vers moi, ses talons claquant sur le bitume. Putain, cette robe est vraiment courte, j’vais être comme un fou toute la soirée, mais tant pis, elle est tellement bandante. Puis ce bout de tissus met tellement en évidence ses longues jambes - que je vois déjà s’enrouler autour de ma taille, tandis que je la prends contre un mur … des images surgissent dans mon esprit. Par chance, sa voix me tire de ma rêverie :  « Hey… » me lance-t-elle tout en arrivant à ma hauteur. Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’elle pose déjà ses lèvres sur les miennes, juste un effleurement. Mais ce n’est pas assez pour moi. Je glisse ma main de libre derrière sa nuque et l’oblige à se coller un peu plus à moi. Je mets dans ce baiser toutes la passion possible. Puis la relâche enfin et elle s’écarte de moi tout en faisant promener son regard sur ma personne. Un sourire en coin étire mes lèvres. Je vois le désir faire briller ses pupilles. Je passe ma langue sur mes lèvres dont le gout de Blake est encore imprégné. Et tandis que je devine parfaitement ses pensées - puisque ce sont les mêmes que les miennes - Blake détourne le regard en rougissant avant de me dire : [color:indianred]« J’ai hâte de voir ce que tu as en tête… Est-ce que ça convient? »[/color] Elle montre sa robe de son doigt manucuré. Je hausse les sourcils et lève les yeux au ciel en m’approchant de nouveau d’elle, posant ma main libre sur sa hanche. Je me fous que l’on nous voit ensemble. Rien à foutre. Je veux juste Blake. Il n’y a qu’elle que je veuille à jamais.  « Tu es la plus belle créature qu’il m’ait été donné de voir. Et cette robe… Putain de merde. Si tu m’faisais pas bander comme un taureau je t’aurais dit d’aller te changer tout de suite parce que ça va tous les exciter. Mais … je bande trop pour que tu changes de tenue. Mais mis à part ça… même si tu étais venue en jean baskets, tu aurais été la plus belle femme… même en pyjama tu m’excites alors … » Lui répondis-je tout en lui tendant le casque, puis j’enfourchais ma bécane après avoir vérifié qu’elle ait bien accroché la sangle. Rapidement elle s’installa derrière moi. Je me retournais pour regarder cette petite robe remonter jusqu’à ses hanches, exposant un maximum de sa peau, offrant une vue imprenable sur sa lingerie. Bordel. J’allais devoir me manier le cul. Je posais toutefois une main sur sa cuisse, la faisant remonter le plus haut possible tout en mettant le contact. Ses bras vinrent aussitôt s’enrouler autour de mon torse, sa main fraiche se faufilant sous mon tee-shirt pour se coller contre ma peau brûlante. Je ris.  « Accroche toi bien bébé ! » Lui dis-je avant de démarrer.

En quelques minutes nous furent au plein coeur de la ville. Nous n’habitions pas très loin, mais comme le plan de la soirée n’était pas précisément défini, j’avais préféré prendre la moto plutôt que de venir à pieds. J’attendis qu’elle ait retiré son casque et lui attrapais la main. Ce n’était pas finaud, j’en avais conscience, surtout dans un lieu public, beaucoup de personnes pouvaient nous voir. Mais j’en avais tellement marre de me cacher, j’en avais tellement marre de devoir taire cette relation. Et pourtant, je n’avais pas trop le choix si je ne voulais pas mettre le groupe dans la merde… Puis j’avais signé le contrat en connaissance de cause. Mais à l’époque, Blake ne faisait plus partie de ma vie. Jamais je n’aurai cru qu’elle puisse y revenir et prendre une place si importante. Mais après l’histoire avec Victoria, j’étais persuadé que plus jamais je ne tomberai amoureux, comme si ça m’avait guéri de l’amour. Mais non. Jamais. Pas avec Blake à mes côtés. J’entrainais Blake dans une petite ruelle sombre, un peu à l’écart des regards, une main autour de sa taille. Je ne pouvais pas la lâcher d’une semelle, surtout pas dans cette tenue. Déjà dans la rue j’avais aperçu quelques regards lubriques dans sa direction et j’avais dû fusiller du regard ceux qui avaient été assez téméraires pour mater une nana accompagnée. Blake était plus que Hot. Elle allumait un incendie en plein désert arctique. Rapidement, nous arrivâmes devant une porte légèrement dissimulée. Ce restaurant n’était pas très connu et plutôt réservé à une certaine élite. Il ne possédait que très peu de tables et c’était un de mes endroits favoris, très intimiste, chaleureux et parfait pour les personnes voulant rester discrètes tout en étant dans un endroit classe et haut de gamme. Nous entrâmes et je laissais Blake s’avancer devant moi - en profitant pour faire glisser mon regard vers ses fesses rebondies. L’endroit était étriqué, les lumières étaient tamisées et l’impression de se trouver dans une autre ville, une autre époque, comme dans les années vingt. L’endroit suinté la luxure, la passion et le désir. L’endroit parfait pour les amants. Tandis que nous attendions qu’une personne vienne à notre rencontre, je plaquais mon bassin contre le postérieur de Blake, il lui était impossible de ne pas remarquer mon désir évident. Soudain, une petite femme apparue devant nous et nous regarda :  « Monsieur Swan ? » Je souris à la femme en acquiesçant d’un signe de tête. Je ne pouvais pas donner mon vrai nom de famille, même si la femme m’avait reconnue, je ne pouvais pas laisser de trace de mon passage, alors en donnant le nom de famille de Blake, j’arrivais à garder une sorte d’anonymat. De toute évidence, j’allais devoir laisser un bon pourboire. On nous installa dans une table un peu à l’écart, où nous pourrions être tranquilles pour nous retrouver, en dehors de nos appartements respectifs.  « J’voulais que ça change un peu de l’ordinaire. J’voulais t’offrir un vrai rencard, ce que tu mérites. Parce que je sais que c’est pas facile d’être avec un mec connu… Putain des fois ce que j’aimerais être un mec lambda, du genre qu’on remarque pas quand il marche dans la rue ou fait ses courses… » Lui dis-je tout en m’installant sur ma chaise après avoir retiré mon manteau.  « J’suis pas super doué pour les trucs romantiques ou toutes ces conneries… Alors si j’fais fausse route, faut que tu me dises Blake… Mais j’pensais que ce restaurant conviendrait. » Lui avouais-je en plongeant mon regard dans le sien, bleu azur.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyJeu 26 Mai 2016, 02:28


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Le baiser chaste qu’elle voulait simplement déposer ses lèvres prend une tournure inattendue alors que Zekh l’attire vers elle, caressant sa langue de la sienne dans un baiser débordant de passion. Elle se cambre contre lui, s’abandonner à ses lèvres si douces, à ses bras si puissants. Un baiser qui la laisse pleine de désir, le regard brillant, les lèvres rougies. « Tu es la plus belle créature qu’il m’ait été donné de voir. Et cette robe… Putain de merde. Si tu m’faisais pas bander comme un taureau je t’aurais dit d’aller te changer tout de suite parce que ça va tous les exciter. Mais … je bande trop pour que tu changes de tenue. Mais mis à part ça… même si tu étais venue en jean baskets, tu aurais été la plus belle femme… même en pyjama tu m’excites alors … » Elle pouffe de rire, levant les yeux au ciel pour camoufler à quel point ces mots lui font plaisir. C’est complètement idiot : n’importe quel autre homme lui aurait sorti une phrase pareille, il aurait eu son poing à la figure. Elle déteste être objectifiée, être qualifiée de « bandante » ou autre. Mais dans la bouche de Zekh, ces mots sonnent comme le plus doux des poèmes à son oreille peu impartiale. Elle enfile donc le casque, se laissant ensuite porter là où il voudra bien. Elle profite de la course pour caresser son torse, laisse même sa main s’égarer un peu vers son bas-ventre. Elle s’amuse à l’attiser, à jouer avec son désir, surtout qu’elle sait qu’ils ne pourront pas nécessairement l’assouvir dans l’immédiat. Trop rapidement, ils arrivent sur place, et lorsqu’ils se garent, elle peste contre sa robe trop courte. Elle s’assure qu’ils sont loin des regards indiscrets avant de faire passer sa jambe par-dessus la bécane, et une fois debout, elle tire légèrement sur le bas de sa robe pour bien la remettre en place. Retirant le casque, elle passe les mains dans ses cheveux, histoire de redonner un peu de vie à sa longue crinière.

Zekh lui attrape aussitôt la main, et elle le couve d’un regard à la fois surpris et ravi. Elle a bien conscience qu’elle ne peut prendre cet agissement pour acquis, qu’ils dérogent présentement à la règle. Mais elle s’en fiche absolument, et elle glisse avec plaisir ses doigts entre les siens, déposant même un baiser sur sa joue avant de se mettre en marche à ses côtés. Ils gagnent une ruelle un peu à l’écart, et même si Blake connaît bien ce quartier, elle n’a jamais mis les pieds dans cette direction. Plus ils marchent, moins ils croisent de gens, et l’envie de simplement le plaquer contre le mur pour l’embrasser sauvagement lui occupe l’esprit. Mais elle reste sage, se laissant guider vers cette soirée qu’il a organisée.

Lorsqu’ils entrent à l’intérieur du petit restaurant, Blake a toujours un sourire qui vogue sur ses lèvres, et elle détaille l’endroit du regard. Elle tombe immédiatement amoureuse du charme de l’endroit, ce climat intime et chaleureux. Un secret jalousement gardé par ceux qui le fréquentent. Zekh s’approche d’elle, elle sent la chaleur de son corps le long de son dos, et elle-même recule imperceptiblement pour lover son corps contre le sien. Elle sent son désir buter contre la courbe de son dos, et elle sourit, sentant une nouvelle vague de chaleur se diffuser en elle. « Monsieur Swan ? » Blake se mord l’intérieur de la joue pour ne pas pouffer de rire, son visage reste totalement de marbre alors que Zekh acquiesce le plus simplement du monde. Ils suivent l’hôtesse à la table la plus discrète, où ils pourront réellement profiter de la soirée à l’écart des regards indiscrets. Blake s’assoit sans plus tarder, croisant ses longues jambes, son regard ne quittant pas Zekh alors qu’il retire son manteau. La vue de ses bras la fait fondre, elle se met à se mordiller la lèvre inférieure en le dévorant du regard. « J’voulais que ça change un peu de l’ordinaire. J’voulais t’offrir un vrai rencard, ce que tu mérites. Parce que je sais que c’est pas facile d’être avec un mec connu… Putain des fois ce que j’aimerais être un mec lambda, du genre qu’on remarque pas quand il marche dans la rue ou fait ses courses… » Elle sourit à cette pensée, tente d’imaginer comment leur vie pourrait actuellement être si tel était le cas. Au fond, les choses seraient sans doute similaires, à la différence près qu’ils pourraient sortir plus souvent en public. Mais le côté secret de leur histoire a quelque chose d’incroyablement grisant, du moins pour l’instant. Sur le long terme, elle ignore si elle pourra le supporter bien longtemps. L’envie d’être constamment avec lui se fait déjà pesante, et les choses ne risquent pas d’aller en s’améliorant. Il est comme une drogue pour elle : plus elle le voit, plus elle désire être près de lui. Elle n’arrive pas à s’en lasser, n’arrive jamais à être assouvie. « Tu ne pourrais jamais être un mec lambda! Même si t’étais pas musicien, un type aurait fini par t’aborder dans la rue à cause de ta belle gueule, et t’aurais fini mannequin. » Elle blague à moitié en disant ça. Zekh est si parfait à ses yeux, il lui semblerait improbable que le monde entier ignore son existence. « J’suis pas super doué pour les trucs romantiques ou toutes ces conneries… Alors si j’fais fausse route, faut que tu me dises Blake… Mais j’pensais que ce restaurant conviendrait. » Elle remarque sa nervosité, sa peur de commettre un faux pas. « C’est parfait. Tout est parfait. », s’empresse-t-elle de le rassurer, posant sa main sur la sienne. « J’adore l’endroit. » De nouveau, son regard se perd dans la contemplation de ce lieu qui semble appartenir à une autre époque, avant qu’elle reporte toute son attention sur lui. « Monsieur Swan, hein? Fait attention, je pourrais facilement m’habituer à porter le même nom que toi… », dit-elle à la blague. Sous la table, ses pieds viennent rejoindre les siens, et elle s’amuse à caresser ses chevilles du bout de ses orteils. « Merci. De faire ça, pour moi. » Elle sait à quel point ça doit être étrange, pour lui. Elle n’a pas l’impression qu’il ait invité de nombreuses filles à ce genre de soirée. Et le simple fait qu’il ait pris le temps d’organiser ça pour elle lui fait plus plaisir qu’il ne pourrait le croire.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyJeu 26 Mai 2016, 16:46


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



A bien y réfléchir, c’est réellement la première fois que j’emmène une fille au restaurant, et pas n’importe quelle fille. Je ne sais pas si Blake s’en rend compte, mais elle n’a rien à voir avec toutes ces filles que j’ai pu côtoyer avant. Jamais, au grand jamais, j’aurai eu l’idée d’emmener une de mes conquêtes au restaurant ou ailleurs - en réalité, je n’aurais jamais pu faire ça, pour moi elles n’étaient qu’un moyen d’assouvir mon besoin, du sexe facile, voilà ce qu’elles représentaient à mes yeux. Et une fois me suffisant, je ne voulais pas y retourner. Mais Blake… Blake c’était comme si à mes yeux, elle était LA femme par excellence, toutes ces autres pimbêches ne représentant strictement rien. Tout était nouveau pour moi. Certaines images me revinrent à l’esprit, une chevelure blonde, des yeux chocolat, je secouais la tête. J’avais effacé ces images de ma mémoire, remplacées par tous ces visages qui s’étaient succédés depuis Victoria. Et c’était bien la première fois que je n’étais pas sur de moi. D’ordinaire j’me serais foutu de faire les choses de travers, j’avais rien à prouver à personne. Mais avec Blake, j’voulais pas que ça parte dans tous les sens. J’voulais la surprendre, qu’elle comprenne bien qu’avec elle je ne joue à aucun jeu, que je ne suis pas le connard prétentieux qu’on peut voir quand je suis en société. Bien qu’elle l’ait déjà compris - et qu’elle soit d’ailleurs l’une des rares à avoir pu percer ma carapace. « Tu ne pourrais jamais être un mec lambda! Même si t’étais pas musicien, un type aurait fini par t’aborder dans la rue à cause de ta belle gueule, et t’aurais fini mannequin. » Je m’esclaffe en entendant les paroles de Blake. Je ne pense pas être si extraordinaire que ça, et franchement, si je n’avais pas percé dans la musique, personne n’aurait jamais fait attention à moi. J’aurai été comme tous ces mecs à tomber mais dans l’ombre. Des mecs lambda quoi. En y repensant, je ne sais absolument pas ce que j’aurai pu faire comme métier si je n’étais pas devenu chanteur. Surement un boulot en rapport avec la musique, peut-être dans une maison d’édition en tant que mixeur ou une connerie comme ça. Et encore. Peut-être mon chemin aurait-il été tout à fait différent.

La serveuse nous laisse nous installer, nous regardant de loin avant de nous rejoindre et de nous donner les cartes - une sans prix pour madame, et une avec les prix pour monsieur. Ca m’a toujours bien fait marrer d’ailleurs. Elle ne nous demande pas ce que nous voulons boire, je lui avais déjà spécifié au téléphone que je souhaitais une bouteille de leur meilleur champagne. Je savais que Blake affectionnait tout particulièrement cette boisson. La serveuse cligna plusieurs fois des yeux avant de balader son regard sur mes avants bras tatoués puis remonta jusqu’à mon visage. Je haussais légèrement les sourcils avant de fixer la magnifique brune qui me faisait face. J’espère que le message était assez clair. Je fais part de mes doutes concernant mes capacités à organiser des soirées romantiques à Blake, mais celle-ci semble s’amuser de mes paroles. Comme si je disais une grosse connerie. Mais elle s’empresse de me rassurer tout en posant une main délicate sur la mienne. « C’est parfait. Tout est parfait. » Son geste est doux, apaisant. Un sourire satisfait étire mes lèvres. Je suis si bien. Surtout après la semaine qui vient de passer. J’ai besoin de douceur, de penser à autre chose, d’être loin de toute cette misère, cette douleur qui ravage mon âme. J’ai besoin de Blake, besoin qu’elle panse mes plaies béantes. « J’adore l’endroit. » Cette fois je suis fier. Je savais que le restaurant lui plairait. Un endroit intime mais public tout de même - parce que dans ce cas, ma chambre aussi est tout à fait intime… Elle balade une nouvelle fois son regard sur la pièce, inspecte chaque élément, chaque détail. Puis enfin ses pupilles se posent de nouveau sur moi. J’aime quand elle me regarde, j’aime lire toutes les émotions se bousculer dans son regard. J’aime cette façon qu’elle a de me déshabiller, comme si elle me voyait nu à chaque fois qu’elle pose le regard sur moi - tout comme moi je la vois constamment à poil, raison pour laquelle je bande comme un âne à longueur de journée. « Monsieur Swan, hein? Fait attention, je pourrais facilement m’habituer à porter le même nom que toi… » Je ris doucement en lui caressant le dessus de la main avec mon pouce.  « J’étais sur que ça te plairait. Mais bébé, si y’en a un de nous deux qui doit prendre le nom de l’autre, c’est bien toi. Blake Bridgestone, ça sonne bien non ? Putain t’imagines … le couple badass. Une actrice et une rockstar… Hmmm » Lui dis-je en me caressant la lèvre inférieure avec ma main de libre. Je viens de lui lancer une perche. Première fois que je parle de « couple » pour nous qualifier.  « Nan sinon sans déconner, j’pouvais pas prendre mon vrai nom en étant avec toi. Malgré le billet que je leur ai filé ils n’auraient pas hésité à appeler un magazine ou une connerie. Et entre nous, je pense que c’est déjà fait … J’la sens pas la serveuse. Faudra qu’on soit discrets en sortant. Ils ne nous attaqueront pas dans le restau’, mais un peu plus loin dans les rues. Le restaurant fera comme si de rien n’était… » Je lui dis tout en jetant un coup d’oeil à la serveuse qui ne nous lâche pas du regard. Je passe une main dans mes cheveux tandis que le pied de Blake vient à la rencontre de ma jambe. Elle s’amuse à le faire remonter le long de mon mollet. Je lui jette un regard incendiaire. « Merci. De faire ça, pour moi. » Je lui offre un sourire en coin avec un regard brûlant  « La moindre des choses bébé. Puis je compte bien profiter de toi jusqu’au bout de la nuit en contrepartie … » Je sais que Blake en meurt d’envie autant que moi. Je le vois à sa gestuelle, à son regard, à la façon qu’elle a eu de s’agripper à moi sur la moto, en profitant pour glisser ses mains sous ma ceinture. Argh. Il faut que je cesse de penser à ça, sinon je vais faire sauter le bouton de ma braguette. Foutu désir. 

Et alors que je porte la main de Blake à mes lèvres, la serveuse nous interromps pour nous demander si nous avons fait notre choix après avoir déposé deux coupettes devant nous et la bouteille de champagne dans un sot à glaçons et nous avoir servit. Je lui lance un regard noir, elle l’a fait exprès évidemment, elle ne pouvait pas attendre quelques minutes de plus. Je lâche à regrets la main de Blake pour attraper mon menu que je parcours rapidement du regard.  « Tu as choisi Bébé ? » Je demande à Blake en insistant sur le surnom que je lui donne. Je ne veux pas l’appeler par son prénom, surtout après avoir utilisé son nom de famille pour la réservation. La serveuse pourrait faire un rapprochement. Surtout que Blake commence doucement à se faire connaitre.  « Je vais vous prendre le foie gras en entrée et le carré d’agneau en plat s’il vous plait. » Je relève la tête pour regarde Blake, attendant qu’elle ait fait son choix toute en emprisonnant son pied entre mes jambes. Prise au piège.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyVen 27 Mai 2016, 00:46


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« J’étais sur que ça te plairait. Mais bébé, si y’en a un de nous deux qui doit prendre le nom de l’autre, c’est bien toi. Blake Bridgestone, ça sonne bien non ? Putain t’imagines … le couple badass. Une actrice et une rockstar… Hmmm » Ces simples paroles la font carrément rêver. Ils n’ont pas encore défini ce qu’ils sont réellement, mais même sans poser d’étiquette sur leur relation, elle a bel et bien l’impression qu’ils sont effectivement en couple. Elle le regarde, alors qu’il passe sa main sur son menton, et tente de conserver un visage de marbre, de ne pas le laisser savoir à quel point elle tombe encore plus entre ses filets. Elle s’imagine, portant réellement son nom, parce qu’elle lui aurait dit « oui » pour l’éternité. Elle les imagine, tous les deux, envoyer au diable son contrat, pour enfin assumer ce qu’ils vivent. Elle sait bien que ce n’est pas une éventualité possible, mais au fond d’elle, il persiste l’espoir constant que Zekh fasse tout en son pouvoir pour faire annuler cette clause à son contrat. « Blake Bridgestone… Ça sonne très bien, oui. » Elle sent une rougeur sur ses joues, elle lui adresse un petit sourire duquel s’échappe son trouble évident. « T’imagine à quel point les journalistes à potins s’en donneraient à cœur joie? Je peux déjà voir les grands titres d’ici. Ezékhiel Bridgestone se fait passer la corde au cou. » Les paparazzis se font une joie de ses déboires amoureux depuis plusieurs années, ils n’en reviendraient tout simplement pas de voir Zekh dans quelque chose de plus durable. « Nan sinon sans déconner, j’pouvais pas prendre mon vrai nom en étant avec toi. Malgré le billet que je leur ai filé ils n’auraient pas hésité à appeler un magazine ou une connerie. Et entre nous, je pense que c’est déjà fait … J’la sens pas la serveuse. Faudra qu’on soit discrets en sortant. Ils ne nous attaqueront pas dans le restau’, mais un peu plus loin dans les rues. Le restaurant fera comme si de rien n’était… » Elle jette un coup d’œil rapide à la serveuse qui les épie sans subtilité, et serre légèrement les mâchoires. S’il faut que cette fille gâche leur soirée, elle se jure de le lui faire payer cher. C’est la première fois qu’ils sortent ainsi, elle désire que tout soit absolument parfait.

« La moindre des choses bébé. Puis je compte bien profiter de toi jusqu’au bout de la nuit en contrepartie … » , dit-il face à son remerciement, et elle pouffe de rire, hochant légèrement la tête. « Je ne sais pas… Il faudra que tu le mérites, que tu sois un gentleman jusqu’au bout… », murmure-t-elle alors que son pied remonte encore plus le long de sa jambe, s’approchant dangereusement de son entre-jambe. Évidemment, elle blague – malgré sa joie de passer la soirée à l’extérieur, elle meurt d’envie à l’idée qu’ils se trouvent seul à seule. Zekh porte sa main à son visage, dépose ses lèvres charnues contre sa peau, et elle frissonne, fermant les paupières pour mieux apprécier le moment. Mais la serveuse choisit ce moment pour les interrompre, et Blake soupire en lui envoyant un regard glacial. Ne pourrait-elle pas faire preuve d’un peu plus de tact, les laisser un peu tranquille? Zekh lâche sa main, et Blake ramène celle-ci près d’elle, posant son regard sur le menu pour la toute première fois. L’absence de prix sur sa carte la fait sourire, c’est tellement vieux jeu. « Je prendrai les escargots en entrée, puis le pavé de saumon. Merci. » Le tout prononcé d’une voix un peu sèche, parce qu’au fond, elle est en colère contre la serveuse. Mais dès que celle-ci tourne les talons, elle reprend toute sa douceur, posant sur lui un regard mielleux. « T’as raison, je la sens pas du tout celle là. » Elle sourit, son pied toujours coincé entre les jambes de Zekh. Elle le bouge légèrement, comme pour se libérer, sachant toutefois que sa lutte ne fera que l’exciter davantage.

« Au fait, je crois pas t’avoir dit… Je signe mon contrat la semaine prochaine. » Il est déjà au courant de l’offre alléchante qu’elle a eue il y a quelques temps. Un rôle principal dans une nouvelle série australienne, qui lui offrira enfin toute la visibilité nécessaire pour lancer sa carrière une fois pour toute. « J’ai appelé Jameson, comme vous me l’aviez conseillé il y a quelques mois. Je l’adore! » Elle a eu un véritable coup de foudre pour l’avocate, et a bien l’impression que malgré leur différence d’âge, elles deviendront amies. Elle a en elle une confiance inébranlable, et c’est grâce à ses bons conseils qu’elle a enfin le courage de franchir le pas et de signer ce contrat qui la projettera vers ses rêves. « Rien n’est officiel tant que ce n’est pas signé, mais si tout va comme prévu, tu as devant tes yeux une future star! » Elle a presque l’air d’une gamine surexcitée, tellement son regard est brillant. Entre sa carrière florissante et ce qu’elle vit avec Ezékhiel, elle a n’a jamais été si heureuse. C’est trop pour une seule personne, elle a souvent l’impression de rêver. Peur de se tromper, peur qu’on vienne lui arracher ces émotions qui la font constamment planer. Elle lutte cependant contre ce pessimisme, préférant vivre le moment présent, tel qu’il s’offre à elle. Elle tend la main vers une des coupes de champagne, remarque au passage l’étiquette sur la bouteille – Zekh n’y est pas allé de main morte, commandant sans doute la meilleure bouteille du restaurant. Elle écarquille légèrement le regard, lui adresse un sourire, puis tend légèrement sa coupe vers lui. « À quoi trinquons-nous? »


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMar 31 Mai 2016, 23:12


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Je ris à la petite blague de Blake, je sais pertinemment qu’elle ne me résistera pas, comme je ne pourrais jamais lui résister. Il lui suffit d’un sourire, d’un regard pour me faire tomber à genoux, à ses pieds. Je ne sais même pas si elle s’en rend compte. Le scénario de la soirée est plus ou moins écrit d’avance. Nos corps nus vont s’entrelacer, se chevaucher jusqu’au bout de la nuit. J’imagine déjà très bien le corps de Blake contre le mien, je souffle bruyamment en essayant de penser à autre chose, sinon je risque de devoir écourter notre repas en tête à tête. Je ne fais pas attention à la serveuse bien que je sente son regard peser sur moi. Quel manque de respect. Si je n’étais pas accompagné de Blake, et surtout si nous n’étions pas ici pour passer une excellente soirée, j’aurai envoyé chier cette connasse. Mais … Blake commande à son tour et la serveuse s’éloigne de nous en emportant avec elle les menus. Je ne la regarde même pas, toute mon attention est dirigée vers la plus belle femme du monde. Elle a ce regard qui me fait toujours rire. « T’as raison, je la sens pas du tout celle là. » Me chochotte-elle tout en tentant de libérer son pied, ce qui provoque des ondes dans mon bassin. J’en suis d’autant plus excité. Je me passe la langue sur la lèvre inférieure avant de la mordre en posant mon regard incandescent sur ses lèvres, à elle. De nouveau, je m’imagine lui faire des choses indécentes à cette bouche que j’adore. Bordel. Il faut que je me détende. En présence de Blake je deviens un véritable mâle en rut. Mais je n’y peux rien, je ne peux pas - et surtout ne veux pas - me contrôler en sa présence. Je préfère être déchainé par elle que par d’autres filles sans importances - qui n’arrivent d’ailleurs jamais à m’exciter comme Blake le fait.

 « Au fait, je crois pas t’avoir dit… Je signe mon contrat la semaine prochaine. » Je hausse les sourcils, un sourire ravi sur les lèvres. Ma copine va devenir une actrice célèbre - et tous les petits branleurs vont fantasmer sur elle. Il ne faut surtout pas que je pense à ça, sinon je risque de péter un câble. C’est une occasion en or pour Blake. Elle a un talent fou et cette série est l’offre rêvée pour faire décoller sa carrière - Nina Dobrev, l’héroïne de cette célèbre série sur les vampires, en est la preuve. Mais de savoir que des millions de personnes vont la voir, vont rêver d’elle, qu’elle sera poursuivie par les paparazzis - encore plus qu’avec moi, puisqu’ils seront à sa poursuite et non la mienne. Mais cela n’empêche pas ma joie de la voir enfin récompensée pour tout son travail.  « Je suis vraiment heureux pour toi bébé ! » Je lui glisse de ma voix profonde.  « J’ai appelé Jameson, comme vous me l’aviez conseillé il y a quelques mois. Je l’adore! » A ces mots je m’arrête net. Mon coeur tambourine dans ma poitrine. Jameson. Avant de retrouver Blake, Jaimie et moi entretenions une relation charnelle, elle était la seule que je retournais voir, une sorte de régulière. Mais depuis que Blake et moi nous sommes retrouvés, Jameson et moi avons passé une nuit ensemble. Et ça a été l’une des erreurs de ma vie. Mais cette nuit là m’a aussi permis de me rendre compte de quelque chose de capital. Je ne pouvais plus être avec une autre fille alors que Blake était de nouveau dans ma vie, alors qu’elle occupait cette place. Mon visage s’est crispé alors que la belle brune mentionnait Jameson, il fallait que je reprenne contenance avant que Blake ne trouve mon attitude étrange. Un petit sourire satisfait s’afficha sur mes lèvres. Garder la face. Je me passais une main dans la nuque en jetant un coup d’oeil autour de nous. J’étais vraiment mal en repensant à cette nuit avec Jameson, non pas que ce fut mauvais - au contraire - mais j’avais comme trompé Blake - même si entre nous rien n’avait été défini à ce moment donné. Mais au fond de moi, cet épisode était un véritable poids tout simplement parce que … parce que j’aimais Blake. Mais je n’étais absolument pas prêt de lui dire. Comme si, à partir du moment où je prononcerai ces mots, Blake s’en irait sans un au revoir, me laisserait tomber comme… comme Victoria. Je m’ébrouais mentalement alors que Blake continuait de parler : « Rien n’est officiel tant que ce n’est pas signé, mais si tout va comme prévu, tu as devant tes yeux une future star! » Le regard de Blake est totalement luisant de joie, comme si des milliards de paillettes avaient décidé d’habiller ses iris. Le bonheur illuminait son visage tout entier, lui donnant des allures d’enfant. Je ne pus m’empêcher de rire en la regardant :  « [i]Ma[/ï] future star ! » Je gronde de ma voix profonde tout en posant mon menton dans le creux de ma main. Blake saisit rapidement sa coupe de champagne et je l’imite, levant mon verre entre nous deux, à l’instar de ma star.  « À quoi trinquons-nous? » Me demande-t-elle, joueuse. Je sais ce qu’elle veut que je dise.  « On trinque à toi bébé… et à nous. A notre couple. Je pense qu’il est temps… de le célébrer, tu penses pas ? » Lui dis-je tout en plongeant mon regard dans le sien avant de faire s’entrechoquer nos verres dans un tintement aigu de cristal. Je bois une longue gorgée et tandis que je liquide coule dans ma gorge, la sonnerie sourde de mon téléphone résonne. Je soupire longuement en fermant les yeux quelques secondes. Puis attrapais ce fichu téléphone tout en me maudissant de en pas l’avoir mis en silencieux.  « Désolé bébé … c’est Lowell ! » Lowell était la manager du groupe et veillait particulièrement à notre image :  « J’espère que t’as une bonne raison de me les briser maintenant, Lowell. » Elle était ma manager, je me comportais comme une rockstar, point barre, elle était très bien payée.  « Ezékhiel, arrête moi si je me trompe, mais tu es bien au restaurant avec Blake Swan, je me trompe ? » Je jure dans l’appareil et serre les mâchoires :  « Vous me faites chier, tous, à épier ma vie privée… Je parie qu’elle vous a appelé, j’me trompe ? » Lowell rit nerveusement de l’autre côté et je l’entends poser avec force un verre sur une table :  « Oui, Ezékhiel. Et heureusement ! Dois-je te rappeler le contrat que tu as signé ? » Je me passe une main sur le visage pour tenter de m’apaiser et surtout effacer la mine rageuse que je dois afficher, je ne veux pas gâcher la soirée de Blake.  « Me prends pas pour un con Lowell, tu sais très bien que je m’en souviens … » La femme grommelle :  « Alors affiche toi avec elle… Ca boostera sa carrière ! » Je soupire une nouvelle fois. Je fulmine mais offre un petit sourire contrit à Blake :  « Bordel ! T’es sérieuse ? Pour qu’elle se fasse connaitre en tant que putain de Bridgestone ? Sérieux Lowell ? Oublie vite, mais alors vite cette idée de merde, Ok ? Je t’ai déjà dit de l’oublier, que je respecterai les clauses du contrat à condition de ne pas mettre Blake dans ces histoires à la con, pigé ? Donc la ramène pas, je te paie bien assez cher pour que tu m’accordes au moins ça, sinon je peux t’assurer que tu dégageras en moins de temps qu’il en faut pour le dire… Salut ! » Je range rapidement le téléphone dans ma poche après m’être assuré que je l’avais bien éteint.  « Désolé Bae, Lowell me casse les couilles… » Lui dis-je tout en attrapant à nouveau sa main,  « Je disais donc : trinqueons à nous deux, à notre couple badass ! » J’ajoutais ces derniers mots avec un sourire taquin.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMar 07 Juin 2016, 03:13


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Je suis vraiment heureux pour toi bébé ! » Elle lui sourit, inclinant légèrement la tête sur le côté. Elle ne remarque pas son trouble lorsqu’elle mentionne Jameson, trop éblouie par la perfection de cette soirée pour remarquer ce genre de détail. Au contraire, elle poursuit son petit discours empreint d’enthousiasme et d’espoir, sans se douter que Zekh se torture avec le passé. Comment réagirait-elle en apprenant qu’il a couché avec une autre femme? Mal, sans doute. Elle n’a jamais été connue pour son caractère malléable ou pour ses réactions subtiles. Elle crierait fort, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais sans doute qu’elle lui pardonnerait. D’une part, parce qu’elle savait dans quoi elle s’embarquait en commençant une relation avec lui : on peut difficilement perdre ses habitudes en si peu de temps. D’une autre part, parce qu’elle l’aime inconditionnellement. Elle l’a dans la peau, carrément, et même si elle souffrirait d’apprendre une telle chose, elle ne voudrait pas pour autant le quitter. « [i]Ma[/ï] future star ! » Son sourire s’élargit alors qu’elle le couve d’un regard brillant. « On trinque à toi bébé… et à nous. A notre couple. Je pense qu’il est temps… de le célébrer, tu penses pas ? » Couple. Enfin, le mot tabou est prononcé, et si elle conserve un visage de marbre, son cœur fait un énorme bond dans sa poitrine. Depuis ses aveux restés sans réponses, Blake s’est souvent questionnée à savoir ce qu’Ezékhiel attendait réellement d’elle. Manifestement, elle est plus qu’une amie, plus qu’un plan cul régulier. Ils développent malgré eux une relation, une dépendance mutuelle. La complicité qui animait autrefois leur amitié s’est métamorphosée en une réelle connexion, et jamais ils n’ont été si proches l’un de l’autre. N’importe quelle personne qui serait témoin de leurs échanges lorsqu’ils sont seuls pourrait dire qu’ils forment un couple solide. Mais le mot n’a jamais été prononcé, jusqu’à maintenant. Sans rien dire, elle fait tinter son verre contre le sien, avant de porter la flûte à ses lèvres pour en prendre une gorgée. Sublime, le champagne est un vrai délice.

La sonnerie du téléphone les interrompt, et elle détourne le regard, un peu agacée par cette sonnerie impromptue. D’abord la serveuse, maintenant le téléphone… On dirait que les astres s’alignent pour venir interrompre leur moment. « Désolé bébé … c’est Lowell ! » Elle pouffe de rire en lui faisant un petit signe de répondre. Elle ne connaît pas vraiment Lowell personnellement, mais a entendu suffisamment d’histoires à son sujet pour comprendre que lorsqu’elle désire quelque chose, elle l’obtient. « J’espère que t’as une bonne raison de me les briser maintenant, Lowell. » Elle l’observe alors qu’il adopte cette voix légèrement arrogante, cette attitude de star qui n’a pas envie de se les faire casser. « Vous me faites chier, tous, à épier ma vie privée… Je parie qu’elle vous a appelé, j’me trompe ? » Blake hausse un sourcil, devinant qu’elle est au cœur de la conversation entre Zekh et sa manager. Elle tourne le regard pour repérer la serveuse, mais celle-ci a disparu dans les cuisines. « Bordel ! T’es sérieuse ? Pour qu’elle se fasse connaitre en tant que putain de Bridgestone ? Sérieux Lowell ? Oublie vite, mais alors vite cette idée de merde, Ok ? Je t’ai déjà dit de l’oublier, que je respecterai les clauses du contrat à condition de ne pas mettre Blake dans ces histoires à la con, pigé ? Donc la ramène pas, je te paie bien assez cher pour que tu m’accordes au moins ça, sinon je peux t’assurer que tu dégageras en moins de temps qu’il en faut pour le dire… Salut ! » La violence des propos de Zekh la prend de court, elle prend une nouvelle gorgée de champagne avant de reposer le verre sur la table, son regard se posant sur lui.

« Désolé Bae, Lowell me casse les couilles… » Elle hausse les sourcils en glissant sa main dans la sienne, alors que l’envie de le questionner lui brûle les lèvres. « Je disais donc : trinquons à nous deux, à notre couple badass ! » Le sourire taquin de Zekh trouve écho chez Blake, et elle tend de nouveau son verre. « Je pourrais également m’habituer à t’entendre parler de couple, tu sais. », blague-t-elle, reprenant ses mots d’un peu plus tôt. « Elle voulait quoi exactement Lowell? », demande-t-elle en faisant un petit geste du menton vers sa poche où se trouve son portable. Elle se doute bien ce dont il est question : Lowell a appris qu’ils sont là, ensemble, et veut qu’ils s’affichent en public. Elle ne serait pas contre l’idée, au contraire. À dire vrai, elle meurt d’envie qu’ils rendent leur relation publique, et qu’ils n’aient plus à se contrôler dès qu’ils sont à l’extérieur de leurs appartements respectifs. Mais elle sait bien que les choses ne sont pas si simples, que s’il s’affiche avec elle, ce ne sera que pour un temps trop court avant que Lowell lui dise de passer à une autre. Et, malgré tout, elle doit penser à sa propre carrière. Elle ne voudrait pas que la première fois qu’elle se fasse questionner par des journalistes soit à cause de son petit ami… Elle n’a pas envie de se faire étiqueter une mauvaise réputation avant même de commencer à être connue. « J’ignore comment on pourra sortir d’ici sans se faire repérer. Je suis certaine que la fille – ou même Lowell – a déjà alerté les journalistes. »


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyDim 03 Juil 2016, 17:26


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Je pourrais également m’habituer à t’entendre parler de couple, tu sais. » Sa voix me calme instantanément comme si à elle seule, Blake était mon meilleur antidépresseur. Et peu à peu je me rends compte que ce n’est pas qu’une impression, c’est la pure réalité. Elle m’apaise, me calme, m’empêche de disjoncter. Pourtant depuis la mort de mon meilleur ami je lui en ai fait baver. Il s’est passé tant de choses en l’espace d’une semaine. Jay était déjà à moitié mort, mais savoir que plus jamais je ne le verrais, même sur son lit d’hôpital, m’a clairement fait péter un plomb et si Blake n’avait pas été là j’aurai pu faire une connerie. Par chance, cette merveilleuse femme faisait partie de ma vie. Je ris. Pour elle cela sonnait comme une blague mais pour moi c’était tellement différent, ça signifiait tellement plus. Je serre un peu plus sa main, caresse le dessus de sa main avec mon pouce. Ce moment est parfait - malgré toutes les merdes qui gravitent autour de nous, les paparazzis, Lowell … Tandis que je me dis que nous allons enfin pouvoir passer un moment tranquille, Blake me demande ce qu’il se passe avec Lowell : « Elle voulait quoi exactement Lowell? » ai-je vraiment envie de parler de ça avec elle ? Elle désigne mon téléphone dans ma poche d’un geste du menton. Ses lèvres boudeuses appellent mon regard et je ne peux m’empêcher de me faire des films en regardant cette bouche pulpeuse. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure. Si je m’écoutais, je déblaierai la table de toutes ces assiettes, verres et couverts et je coucherai Blake dessus pour lui faire l’amour comme une bête, sous les regards ahuris des autres clients. Mais je dois rester sage. Je ne voudrais pas que Blake ait une étiquette collée sur le front. Je soupire en me penchant au dessus de la table. :  « Je t’ai déjà parlé du contrat que j’ai signé ? Celui qui stipule que je n’ai pas le droit d’avoir de relation durable et stable avec une fille ? Je me suis engagé à apparaitre avec une fille différente au bras, je dois entretenir le mythe d’Ezékhiel Bridgestone, éternel célibataire, volage, homme à femmes… l’insaisissable Ezékhiel. C’est vendeur. Les minettes aiment les bad boys, ceux qui n’aiment personne. Les hommes au coeur de pierre. Bref, j’ai signé ce putain de contrat au début de ma carrière … A ce moment là j’étais exactement ce mec. Ca m’allait bien. Ca me dérangeait pas le moins du monde, au contraire, c’était déjà mon quotidien… Mais … les choses ont changé. T’es là, Blake… » Je baisse la tête et sourit faiblement. Putain, je suis intimidé de dire ça. Merde reprends toi mec, t’es pas une fiotte. je relève la tête et inspire en jetant un coup d’oeil autour de nous, comme pour me donner du courage pour reposer mes yeux sur la sublime brune qui me fait fasse.  « Cette connasse de serveuse a appelé les paparazzis… Lowell l’a appris. Et … elle veut que je m’affiche avec toi, elle dit que ça boostera ta carrière mais c’est qu’des conneries. T’as pas besoin de ça. Si y’a quelque chose qui doit booster ta carrière c’est ton talent, c’est pas de t’afficher une fois au bras d’un mec qui traite les femmes comme des objets sexuels. Donc… je l’ai envoyée se faire foutre. Je refuse qu’on te colle la même étiquette qu’à toutes les autres. T’es pas ma putain, tu le seras jamais… Surtout que si on nous prend en photo, je ne pourrai plus apparaitre à tes côtés… Et ça je refuse. Je préfère touts qu’ils pensent que tu fais partie de la bande, qu’ils te traitent comme la soeur de Nick plutôt que comme ma putain… » Je me suis emporté sur les dernières phrases, augmentant le volume. Quelques regards se sont tournés vers notre table et je dois donc baisser le ton :  « Je t’avais dit que ce serait la merde Blake… » J’ajoute tout de même en baissant le regard vers nos mains jointes, vers la cicatrice encore rosée qui se trouve sur ma main. Cette nuit qui a tout déclenché. Ces retrouvailles… A jamais marquées sur mon corps. La ciratrice est longue, court le long mes phalanges et apparait d’autant plus quand je serre le poing. Je souris une nouvelle fois en contemplant les doigts fins de Blake qui recouvrent ses marques.

 « J’ignore comment on pourra sortir d’ici sans se faire repérer. Je suis certaine que la fille – ou même Lowell – a déjà alerté les journalistes. » Je secoue la tête et cligne des paupières :  « On pourra pas passer par la grande porte, ils sont déjà là, c’est limite si je peux les sentir trépigner d’impatience. On sortira par l’arrière … » Je lui réponds tandis qu’une autre serveuse nous apporte nos assiettes. Nous la remercions et attendons qu’elle parte. Je termine ma coupe de champagne d’une traite et nous resserre. Nous devons profiter de la soirée, ne penser à rien d’autre qu’à nous deux.

Au bout de deux heures, nous terminons tout juste nos desserts. Et malgré que tout ce que nous avons mangé, je suis encore affamé. Je n’ai faim que d’une seule chose : Blake. Je meurs de faim. J’ai besoin de sentir son corps sous le mien, de m’enfoncer en elle, de me noyer dans son odeur.  « Tu as bien mangé bébé ? » Je lui demande, le regard incandescent ? La serveuse vient nous voir et d’un signe de tête je lui fais comprendre que nous avons terminé. Je ne paie pas, j’ai déjà payé avant que nous arrivions. Je me lève et me positionne à côté de Blake tout en lui tendant la main :  « Tu viens ? La soirée n’est pas encore terminée, j’ai quelque chose pour toi … » Je lui offre mon plus beau sourire en coin tout en l’entrainant à ma suite. Comme prévu, nous passons par une petite porte donnant dans une ruelle parallèle à celle qui abrite l’entrée du restaurant. Nous rions en nous apercevant que personne ne nous attend à la sortie. Et tandis que nous avançons dans la petite ruelle, collés l’un à l’autre, mon bras enroulé autour de son cou, mes lèvres scellées aux siennes, une ombre attire mon regard. Je n’ai pas le temps de me reculer qu’un flash nous aveugle dans la nuit noire. Merde. Je m’écarte soudainement en regardant autour de nous. Quelques personnes nous encerclent et nous nous retrouvons compressés dans cette petite ruelle escarpée. Putain de merde. Un homme attrape violemment le bras de Blake mais je lui arrache le main :  « La touche pas, fils de pute ! » Je lui grogne. L’homme semble faire un pas en arrière, mais les flash reprennent de plus belle.  « Cassez vous … Putain. Allez vous faire foutre … » Je tire Blake, l’entrainant à ma suite. Mais je sens qu’elle me résiste. Je fais volte-face, les yeux lançant des éclairs, quand soudain je vois qu’on la retient de nouveau :  « Alors, ça fait quoi d’être la nouvelle salope d’Ezékhiel ? Ca donne des ailes ? Comment est-il au pieu ? Les précédentes nous ont dit qu’il en avait une gros… » Ce n’est pas possible ? Je suis en plein cauchemar ?! Le sang pulse dans mes tempes, je commence à voir rouge. Je ne me retiens plus. Et soudain, mon poing s’abat sur l’homme qui n’a aucune gêne, aucun scrupule à dire ce genre de choses. Je ne supporte pas de voir ses mains posées sur Blake et je supporte encore moins ce qu’il lui dit. Mon sang ne fait qu’un tour tandis que je lui hurle de la fermer toute en lui assenant coup de poing sur coup de poing.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMar 05 Juil 2016, 15:23


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



  « Je t’ai déjà parlé du contrat que j’ai signé ? Celui qui stipule que je n’ai pas le droit d’avoir de relation durable et stable avec une fille ? Je me suis engagé à apparaitre avec une fille différente au bras, je dois entretenir le mythe d’Ezékhiel Bridgestone, éternel célibataire, volage, homme à femmes… l’insaisissable Ezékhiel. C’est vendeur. Les minettes aiment les bad boys, ceux qui n’aiment personne. Les hommes au coeur de pierre. Bref, j’ai signé ce putain de contrat au début de ma carrière … A ce moment là j’étais exactement ce mec. Ca m’allait bien. Ca me dérangeait pas le moins du monde, au contraire, c’était déjà mon quotidien… Mais … les choses ont changé. T’es là, Blake… » Évidemment qu’elle se rappelle de ce contrat, celui-ci l’obsède dernièrement. Elle sait bien que si au départ, ils se cachaient, c’était surtout pour ne pas attirer la colère de Nick ou les moqueries de leur bande d’amis. Mais plus le temps file, plus il devient évident que leur histoire est faite pour durer. Elle ne sait pas pour Zekh, mais elle-même serait prête à l’annoncer à leurs proches, à envoyer au diable toutes leurs réserves. Mais ce putain de contrat les bloque, elle sait bien que c’est désormais leur plus grand obstacle. Elle hoche légèrement la tête alors que Zekh lui en parle, ça ne la dérange pas du tout qu’il fasse référence à cette époque où il était effectivement un aimant à femmes. Une différente chaque soir. Lorsqu’il lui dit que les choses sont désormais différentes, elle lui adresse un sourire en serrant doucement sa main. Il détourne cependant le regard, baisse légèrement la tête, et le sourire de Blake s’élargit. Elle sait bien qu’il lui est difficile de révéler ce genre de chose, et elle l’aime encore plus pour ça. « Cette connasse de serveuse a appelé les paparazzis… Lowell l’a appris. Et … elle veut que je m’affiche avec toi, elle dit que ça boostera ta carrière mais c’est qu’des conneries. T’as pas besoin de ça. Si y’a quelque chose qui doit booster ta carrière c’est ton talent, c’est pas de t’afficher une fois au bras d’un mec qui traite les femmes comme des objets sexuels. Donc… je l’ai envoyée se faire foutre. Je refuse qu’on te colle la même étiquette qu’à toutes les autres. T’es pas ma putain, tu le seras jamais… Surtout que si on nous prend en photo, je ne pourrai plus apparaitre à tes côtés… Et ça je refuse. Je préfère tous qu’ils pensent que tu fais partie de la bande, qu’ils te traitent comme la soeur de Nick plutôt que comme ma putain… » Blake tourne instinctivement la tête vers la serveuse, lui envoyant un regard noir, empreint de dédain. Quelle conne! Qu’est-ce que ça lui donne, de gâcher ainsi leur soirée? Peut-être qu’on lui refilera quelques billets pour son scoop, mais à quoi bon? Elle voudrait lui sauter au visage, lui arracher les yeux. Mais elle s’efforce de rester calmer, reporte son attention sur Zekh, qui semble lui aussi énervé par la situation. C’est un beau merdier, oui. Mais elle ne regrette pas d’être venue ici avec lui ce soir. Elle ne regrettera jamais de passer un moment avec lui, peu importe les conséquences. « Je t’avais dit que ce serait la merde Blake… » Blake a un petit rire, alors qu’elle hausse les épaules. « La situation n’est pas idéale, mais je m’en fous. Je savais dans quoi je m’embarquais, avec toi. » Elle parle à voix basse, ses doigts caressent doucement les jointures de Zekh. Elle imagine ses mains sur son corps, sur sa peau nue, et un long frisson la parcoure. Jamais elle ne pourrait renoncer à lui, peu importe les conséquences sur sa vie privée. Durant une seconde, elle se demande ce que les producteurs de la série dans laquelle elle va jouer penseraient de la situation. Peut-être ne voudront-ils pas associer leur nom à l’une des putains de Bridgestone. Mais même cette perspective n’arrive pas à lui faire regretter d’être avec lui. C’est de la folie, elle a bien conscience…


« On pourra pas passer par la grande porte, ils sont déjà là, c’est limite si je peux les sentir trépigner d’impatience. On sortira par l’arrière … » Elle hoche la tête, remerciant la serveuse qui vient de leur apporter leurs assiettes. La soirée reprend doucement son cours, et ils arrivent à oublier l’angoisse provoquée par les journalistes. La nourriture est excellente, et ils ne cessent de blaguer, de discuter, de se dévorer du regard. La bouteille de champagne est finie depuis longtemps lorsqu’elle repousse son dessert, elle n’arrive plus à avaler une seule bouchée. Et même si le repas a été agréable, elle a bien hâte qu’ils se retrouvent enfin seuls… « Tu as bien mangé bébé ? » Elle hoche la tête, attrape la main tendue de Zekh et se lève, déposant un baiser sur sa joue. « C’était délicieux. Merci. », murmure-t-elle à son oreille, déposant un nouveau baiser dans son cou. Des effluves de son parfum lui montent au nez, et son cœur rate quelques battements. « Tu viens ? La soirée n’est pas encore terminée, j’ai quelque chose pour toi … » Le sourire qu’il lui adresse la fait fondre, et elle serre sa main dans la sienne, curieuse de savoir ce qu’il lui réserve. À l’extérieur, ils semblent seuls, et elle se réjouit de voir que leur plan a fonctionné. Il passe un bras autour de son cou et elle en passe un dans son dos, puis Zekh pose ses lèvres sur les siennes, lui enlevant tous ses moyens. Elle répond à son baiser avec leur fougue habituelle, sentant une agréable sensation de chaleur se répandre dans son corps, dans son bas-ventre. Elle pose une main sur sa nuque pour mieux l’attirer à elle, gémissant contre ses lèvres. Un flash l’aveugle soudainement, et elle se sépare de ses lèvres en tournant le visage vers les trop nombreuses caméras. Elle n’a même pas le temps de réagir qu’un homme lui attrape le bras, la serrant trop fort. Mais Zekh est là, le repousse violemment. « La touche pas, fils de pute ! » Blake est trop choquée pour réellement réagir. Elle est aveuglée par les flashs des caméras, et cherche Zekh du regard, juste pour qu’ils puissent foutre le camp ensemble. « Cassez vous … Putain. Allez vous faire foutre … » Il illustre parfaitement ses pensées, elle glisse sa main dans la sienne afin qu’ils se fraient un chemin pour échapper aux paparazzis, mais une autre main se pose sur elle, la retient vers l’arrière. « Alors, ça fait quoi d’être la nouvelle salope d’Ezékhiel ? Ca donne des ailes ? Comment est-il au pieu ? Les précédentes nous ont dit qu’il en avait une gros… » L’homme lui parle à deux pouces de son visage, elle peut sentir son haleine et elle doit retenir un haut-le-cœur. « Va te faire foutre. », grogne-t-elle pour seule réponse. Elle a envie de lui cracher au visage, de l’envoyer chier de la pire manière qui soit, mais Zekh ne lui en laisse pas le temps, étampant son poing contre le visage du journaliste. Le geste violent apeure sans doute les autres journalistes, qui s’écartent un peu, mais les flashs ne s’arrêtent pas pour autant. Et Zekh ne s’arrête pas non plus, martelant le visage du journaliste de coups de poing. Il risque d’être dans la merde, elle doit absolument l’arrêter. « Zekh! », hurle-t-elle, attrapant un bras, le tirant de toutes ses forces pour qu’il cesse de s’attaquer au journaliste. Celui-ci risque de porter plainte, et tout ça sera de sa faute. « On fout le camp. Maintenant! » Elle le tire vers elle, se met à marcher vers l’endroit où ils ont laissé la moto. Aucun journaliste ne les suit, ce qui est en soit compréhensible : ils ont déjà suffisamment de matériel avec leur baiser, avec les coups portés par Zekh. Quel merdier! Lorsqu’ils sont à l’écart, elle lâche le bras de Zekh, passe ses mains dans ses cheveux, tentant de reprendre une respiration normale. « Je suis tellement désolée, tout est de ma faute. », gémit-elle en passant ses mains dans son visage. « N’empêche, ça me rappelle notre première nuit… », ajoute-t-elle d’une voix douce, laissant ses bras retomber le long de son corps. « Sauf que cette fois, on ne peut pas fuir vers un motel pourri… » Elle soupire, s’approche de lui, devinant la fureur toujours présente sur ses traits. Elle est certaine qu’il va vraiment être dans la merde à cause de ce journaliste, et elle s’en veut atrocement.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyVen 15 Juil 2016, 15:18


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



La haine coule dans mes veines comme de l’acide sulfurique, brûlant, rongeant ma chair. Je la sens qui me démange, je sens mon sang qui bouillonne en moi. Et je n’ai envie que d’une seule chose : éclater la gueule de ce sale chien. Et tandis que mon poing s’abat violemment contre sa machoire, ses os se fêlant sous mes coups, je ne pense pas une seule seconde à l’image que je renvois, à cette bête féroce et enragée en laquelle je me suis transformé. Je dois me ressaisir. Mais j’en suis incapable. Le feu ravage mes veines et je ne pense qu’à me soulager. Détruire. J’ai besoin de ça. J’ai besoin de passer mes nerfs sur quelqu’un, j’ai besoin de me défouler et d’expulser toute la rage qui m’anime, toute la douleur qui hante mon âme depuis la mort de Jay. Soudain, un hurlement attire mon attention. Blake. Elle crie mon prénom. « Zekh! » Ses petites mains viennent enserrer mon bras, m’intimant de me relever. Elle est violente, forte. C’est ce qu’il me faut. Une femme forte, qui n’a pas peur devant moi quand je pète des câbles comme celui-ci. Blake est cette femme puissante et qui sait me tenir. Je lève mes yeux noircis par la rage vers elle. Elle semble apeurée, non pas par ce qu’il se passe, mais par ce qu’il risque de se passer si je continue d’écraser la gueule de cet enfoiré. « On fout le camp. Maintenant! » Je dois l’écouter. Je tente de faire le vide dans mon cerveau embrumé par la rage. Blake me rappelle à la réalité, elle est ma raison. Elle l’est devenue. Et alors que je m’étais toujours dit que je n’étais pas un homme capable d’être en couple, d’être l’homme d’une seule femme, Blake avait su me prouver le contraire et m’ouvrir les yeux. Je me redresse, tremblant de fureur. Je serais capable de le tuer, de les tuer, tous. Je me passe une main sur le visage comme pour effacer la rage qui déforme mes traits. Mes phalanges me font à nouveau mal, je sais que de nouvelles lésions sont apparues sur mes cicatrices encore sensibles. J’expire fortement par le nez, comme un boeuf. Je dois me calmer. A tous prix. Je regarde Blake, elle semble perturbée. Non, elle ne semble pas, elle est perturbée. Nous devons nous barrer d’ici et rapidement, je le sais. Et alors qu’elle me tire vers elle, qu’elle m’entraine, j’attrape l’appareil photo du mec à terre et le balance sur le bitume. L’objet vole en éclat, explose littéralement et j’en rajoute une couche en l’écrasant de plus belle à l’aide de mon pied botté. Je me baisse et attrape la carte SD avant de la fourrer dans ma poche, je ne suis pas si con pour défoncer un appareil photo et me barrer sans prendre la carte qui n’est absolument pas endommagée. Puis Blake me tire assez violemment pour que je la suive enfin. Nous marchons rapidement, nous courrons presque. Mais personne ne nous suit. Ils sont tous restés choqués sous la violence de ma réaction. J’aurai pu les tuer. Oui je les aurai tué si Blake n’était pas intervenue pour mettre fin à ma démence.

Nous sommes presque arrivés à l’endroit où j’ai garé la moto lorsque Blake me lache le bras. Elle s’arrête de marcher puis se tourne vers moi en passant ses mains dans ses longs cheveux bruns. « Je suis tellement désolée, tout est de ma faute. » Ses doigts glissent sur son visage tandis que ses mots franchissent la barrière de ses lèvres. « N’empêche, ça me rappelle notre première nuit… » Je tente un sourire à ses mots tout en faisant un pas dans sa direction. « Sauf que cette fois, on ne peut pas fuir vers un motel pourri… » Cette fois c’est à elle de faire un pas dans ma direction et bientôt mes mains entourent son visage angélique. Elle croit que c’est de sa faute, elle croit que c’est elle la fautive. Mais il n’en est rien. C’est moi qui ne sait pas me maitriser. C’est moi la rockstar instable qui doit mener une vie de débauche à cause d’un putain de contrat. Blake n’y est absolument pour rien, au contraire, elle ne fait que subir cette situation.  « Bébé… » Je gorge en approchant mon visage du sien. La rage que j’éprouve semble diminuer à mesure que je sens la chaleur du corps de Blake qui m’inonde. Je plaque mon bassin contre le sien en ne lâchant pas son visage une seule seconde :  « Je t’interdis de penser que c’est de ta faute. Au contraire, tu m’as aidé. J’étais prêt à fracasser ce mec. Il aurait pu terminer sur un lit d’hôpital avec un traumatisme crânien… Mais tu m’as empêché de faire ça… C’est moi qui suis désolé. Je suis désolé que tu doives supporter tout ça, toutes ces histoires à la con. Tu mérites tellement mieux… Ca devrait être tellement plus simple pour toi… » Je lui dis en plongeant mon regard dans le sien avant de plaquer mes lèvres sur les siennes. Oui, ça serait tellement plus simple pour elle si je ne faisais pas partie de sa vie mais jamais je ne pourrai la laisser partir. Jamais elle ne quittera mes bras. Elle m’appartient. Blake est à moi. Seulement… si elle me demande un jour de la laisser s’en aller, si elle me demande de la laisser en paix alors oui… oui je la laisserai partir et je regardai mon coeur s’effriter et ma vie partir en couilles, mais je la laisserai partir, pour son bonheur, si c’est ce qu’elle souhaite. Mais pour le moment, Blake est à moi.
Je la fais reculer contre le mur le plus proche. Les ruelles ne sont pas larges et rapidement le dos de ma copine rencontre le mur, je ralentis l’impact en posant une main contre les briques. Nous devrions partir, nous devrions fuir avant qu’ils rappliquent ou pire encore que les flics se ramènent. Je ne peux pas. Le corps de Blake m’appelle, comme un papillon de nuit est attiré par la lumière. J’ai besoin de butiner son corps, de sentir son parfum, j’ai besoin de me calmer. Par chance la pénombre engloutit nos corps tandis que je pose mes deux mains de part et d’autre de la tête de Blake, elle est piégée, mon corps faisant pression contre le sien, l’empêchant de bouger. J’ai une trique d’enfer et je sais qu’elle la sent. L’adrénaline qui coule dans mes veines fait battre le sang dans les tempes et la proximité de Blake le fait affluer jusque dans mon membre.  « Putain, je pourrai te prendre contre ce mur bébé … » Je ne peux plus filtre les mots qui sortent de ma bouche. Bien trop excité.  « Et si tu tiens à ce qu’on aille dans un motel pourrit pour qu’on rejoue la scène … je suis ton homme ! » Grognais-je dans son cou tout en mordillant la peau fine sous son oreille, sentant les pulsations de son pouls contre mes lèvres. Je trace un sillon le long de sa jugulaire avec ma langue avant d’embrasser le haut de sa poitrine, mes mains caressent son corps bouillant, attrape ses hanches pour presser son bassin contre le mien. 

Mais je m’écarte d’elle, pour mon plus grand malheur. Nous ne pouvons pas rester ici. J’attrape sa main, entrelaçant nos doigts et l’emmène à ma suite. Je suis tremblant de désir refoulé. Mon membre gonflé dans mon jean est douloureux tandis que nous marchons jusqu’à ma moto. Je lâche sa main pour lui tendre un casque et lui donner ma veste en cuir ;  « La soirée n’est pas terminée bébé, j’ai encore une surprise pour toi, sauf si tu veux rentrer … » Je lui dis, haussant ostensiblement les sourcils, un sourire coquin plaqué sur les lèvres.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyLun 18 Juil 2016, 23:32


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Bébé… » Sa voix rauque la fait frissonner alors qu’il approche son visage du sien. Elle voudrait tellement se dresser sur la pointe des pieds pour emprisonner ses lèvres contre les siennes. Comme s’il lisait ses pensées, il plaque son bassin contre le sien, et elle retient le gémissement qui menace de sortir de ses lèvres. Malgré tout ce qu’elle pourra en dire, la violence de Zekh a tendance à faire grimper sa libido en flèche. Jamais elle ne l’avouera à qui que ce soit, mais de le voir si déchaîné – surtout lorsqu’il est question d’elle – provoque chez elle un désir animal. « Je t’interdis de penser que c’est de ta faute. Au contraire, tu m’as aidé. J’étais prêt à fracasser ce mec. Il aurait pu terminer sur un lit d’hôpital avec un traumatisme crânien… Mais tu m’as empêché de faire ça… C’est moi qui suis désolé. Je suis désolé que tu doives supporter tout ça, toutes ces histoires à la con. Tu mérites tellement mieux… Ca devrait être tellement plus simple pour toi… » Elle secoue la tête lorsqu’il dit qu’elle mérite mieux. Il est absolument hors de question qu’il recommence avec ces histoires, elle a cru le perdre il y a quelques jours lorsqu’il lui a avoué pour Jay, et elle refuse d’en entendre parler de nouveau. Mais le regard qu’il pose sur elle, ses lèvres qui viennent prendre les siennes… elle sait bien que l’éventualité est hors de question pour lui aussi. Ils sont complètement dépendants l’un à l’autre, et ce n’est visiblement pas près de changer. Jamais elle ne pourrait le quitter, se passer de lui. Leur histoire est si nouvelle, et à la fois si ancienne… Il a toujours eu une place particulière dans sa vie, mais depuis quelques mois, il s’est hissé au sommet de ses priorités et elle ne peut tout simplement plus imaginer sa vie sans lui. Zekh la repousse doucement contre un mur, sans quitter ses lèvres. Blake glisse sa langue contre la sienne, noue ses mains contre sa nuque, avance légèrement son bassin contre le sien dans un geste volontairement provocateur. Elle sent son excitation contre son bassin, et son propre désir grimpe en flèche. La bataille donne une saveur d’interdit à leurs rapprochements, elle le désire plus que jamais. « Putain, je pourrai te prendre contre ce mur bébé … » Elle pousse un petit rire, posant sur lui un regard brillant d’excitation. L’idée n’est pas sans lui plaire, pour être tout à fait honnête. « Et si tu tiens à ce qu’on aille dans un motel pourrit pour qu’on rejoue la scène … je suis ton homme ! » Le souffle de sa bouche chatouille son cou, ses dents contre sa peau la font frissonner. Zekh caresse de ses lèvres et de sa langue son cou, sa poitrine, et Blake se met à onduler du bassin, un petit gémissement s’échappant d’entre ses lèvres. « Je ne sais même pas si je pourrais tenir jusqu’à un motel… », grogne-t-elle alors qu’une de ses mains descend vers le bassin de Zekh. Par-dessus son jean, elle caresse doucement son membre, dans une lenteur sadique.

Mais il s’écarte d’elle, et elle rejette sa longue chevelure vers l’arrière, passant ses mains sur son visage. Elle devine son regard brillant, ses joues rouges. Elle a envie de lui, tellement envie… Elle sait que ce n’est plus qu’une question de minutes avant qu’ils se trouvent enfin seuls et qu’elle puisse le remercier comme il se doit pour cette soirée. Alors qu’ils font quelques pas, elle porte leurs mains nouées à ses lèvres et dépose un baiser sur celle de Zekh, le couvant d’un regard amouraché. Elle s’est bien dit qu’elle ne répéterait pas ses aveux avant qu’il le fasse lui-même – admettant qu’il le fasse un jour – mais en cet instant précis, elle est prise de la pulsion de lui dire à quel point elle l’aime. « Je suis complètement folle de toi… Tu le sais? », dit-elle à voix basse, mordillant sa lèvre inférieure.

Près de la moto, Zekh lui tend le casque puis pose sa veste sur ses épaules, et Blake sourit en enfilant le blouson en cuir. L’odeur de Zekh imprègne le vêtement, elle a bien envie de lui piquer cette veste pour avoir l’impression d’être avec lui en tout temps. « La soirée n’est pas terminée bébé, j’ai encore une surprise pour toi, sauf si tu veux rentrer … » Oh! Dilemme. Une part d’elle meurt d’envie de rentrer chez lui, d’aussitôt passer à la chambre pour enfin assouvir leurs désirs. Elle meurt d’envie de sentir son corps nu contre le sien, de ne faire qu’un avec lui. Leurs ébats gagnent toujours en intensité, il lui fait vivre des sensations inconnues jusque là, et elle a presque envie de renoncer à la surprise annoncée par Zekh. Mais en même temps… elle ne peut tout simplement pas dire non à une surprise. Elle pousse un gémissement de frustration, appuyant le haut de sa tête contre le torse de Zekh. Mauvaise idée, le simple fait de sentir les muscles de son torse contre sa tête suffit à réanimer son désir obsessionnel. « Je veux… la surprise. », grogne-t-elle avant de relever la tête en lui adressant un large sourire de gamine. Elle se dresse sur la pointe des pieds et dépose un baiser dans son cou, puis un sur la ligne de sa mâchoire, près de l’oreille. « Mais je te garantis que tu ne dormiras pas de la nuit, après… », murmure-t-elle à son oreille avant de lui adresser un regard amusé, tout en enfilant le casque.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMer 27 Juil 2016, 00:42


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Mon corps pressé contre le sien, sa chaleur me réchauffant l’âme, son odeur emplissant mes narines, mon air, je m’accroche à elle comme à une bouée de sauvetage. Je sais, je suis persuadé, que si jamais elle décide de lâcher prise, de m’abandonner, alors je ne serai plus rien, je perdrai toute raison de tenir bon, de garder la tête en dehors de l’eau. Car depuis le départ je tente de me maintenir dans l’espoir qu’un jour elle soit de nouveau à moi. J’en ai conscience à présent. Je sais mettre les mots sur ces sensations, ces sentiments qui tourbillonnent en moi. J’ai l’impression d’avoir le coeur qui va lâcher d’un moment à l’autre. Blake me rend vivant, me rend meilleur, fait ressortir ce qu’il y'a de bon en moi. Pour elle, je voudrai envoyer balader ce mec qui j’étais, que je suis encore … « Je suis complètement folle de toi… Tu le sais? » Me dit-elle après avoir porté nos doigts entrelacés à ses lèvres pour y déposer un doux baiser. Je coule un regard dans sa direction. Elle se mordille la lèvre, gênée. Je souris de plus belle en regardant son visage. Comment ai-je pu passer tant d’année sans l’avoir à mes côtés ? Comment ai-je pu la laisser partir sans même tenter de la retenir ? J’avais tout simplement trop peur de m’en prendre plein la gueule. Déjà à cette époque j’étais amoureux d’elle, mais j’avais été une vraie lopette, incapable de courir après la fille que j’aimais… Mais aujourd’hui les choses étaient différentes. Et même si on nous foutait des tonnes d’embuches sur notre chemin; j’étais prêt à tous les envoyer chier. J’étais vraiment prêt.

A peine sommes-nous arrivés devant la moto que je lui jette mon blouson de cuir sur les épaules avant de lui tendre un casque. L’air est frais et dans sa petite robe, Blake risque d’être congelée. Je la déshabille de mon regard fiévreux. Je trépigne d’impatience de pouvoir lui arracher ce petit bout de tissus qui m’empêche de la voir nue, la pulpe de mes doigts me démange, mais je dois me retenir encore quelques minutes. Bientôt nous serons dans ce petit coin de paradis, cet espace où je suis seul, où je peux respirer tranquillement et me poser sans avoir qui que ce soit qui m’épie; mon petit havre de paix que je suis seul à connaitre. Mais je peux partager ça avec Blake, je ne veux plus être le seul à le connaitre. Si Blake vient à partager ma vie, complétement, je veux qu’elle sache où me trouver, qu’elle sache où j’aime me réfugier lorsque le poids de la célébrité est trop pesant sur mes épaules, l’endroit où j’aimais venir prier les Dieux de me rendre mon meilleur pote, l’endroit où j’aime écrire, où l’inspiration me pénètre par tous les pores. L’endroit où j’aime rêver de nous deux. Mais je lui propose tout de même d’aller dans un motel pour rejouer notre première nuit d’amour - ou plutôt nos retrouvailles. Elle semble hésiter. Et je plisse les yeux, un sourire aux lèvres. Je sais qu’elle hésite. Elle se tortille, là devant moi, dans cette veste trop grande qui m’appartient. Je sens le désir qui la tiraille, je sens le besoin de sentir de nos corps nus qui l’envahit. Elle pousse un long gémissement qui me fait dresser la queue avant d’appuyer brutalement la tête contre mon torse. Je pousse un petit cri rauque en expulsant l’expulsant l’air de mes poumons mais dépose mes mains au creux de ses reins : « Je veux… la surprise. » me grogne-t-elle en redressant la tête pour me permettre de plonger mes yeux dans les siens, de m’y perdre. J’aurai pu le parier. Blake est de nature curieuse… et elle sait que dans tous les cas nous passerons une nuit de folie, à unir nos corps. Ses lèvres glissent sur la peau fine de mon cou, puis remontent le long de ma mâchoire, pour enfin venir me susurrer à l’oreille : « Mais je te garantis que tu ne dormiras pas de la nuit, après… » Je gronde en fermant les yeux. Bordel. J’ai une trique d’enfer. Elle me jette un regard amusé puis enfile prestement le casque avant que je n’ai le temps d’attraper ses lèvres et de les mordre violemment. Je grogne de frustration en la regardant me tourner le dos, puis je lui claque le cul tandis qu’elle attend que je m’installe sur la selle pour ensuite m’enserrer entre ses cuisses fermes. Je remets en place mon membre gonflé qui se presse contre ma braguette avant de m’installer sur la moto et de mettre le contact.

Nous roulons une bonne quinzaine de minutes. Et durant tout le trajet je ne cesse de penser aux sensations que me promurent ses cuisses qui enserrent les miennes, ses bras enroulés autour de mon buste, ses seins pressés contre mon dos, … Je ne pense plus une seule seconde à ce qu’il s’est passé quelques minutes plus tôt, je pense plus au fait que j’ai failli défoncer le crâne d’un mec parce qu’il avait touché Blake. Tout simplement parce qu’elle me fait penser à autre chose, elle m’empêche de péter un câble, comme elle peut être la source de tous mes maux. Je serai capable du pire comme du meilleur pour elle. L’ange et le démon. Oui capable de tout. Nous arrivons enfin au sommet de la colline qui surplombe la ville, dans un petit coin reculé, éloigné de la route, accessible que par un petit sentier à peine balisé. L'endroit n'est pas éclairé et lorsque je me gare, je dois laisser le feu de la moto allumé pour que nous puissions nous diriger. Je coupe le moteur et attends que Blake descende pour enfin me lever à mon tour.  « Voilà ma surprise… c'est pas dingue… mais c'est un endroit qui compte énormément pour moi. Mon jardin secret en quelques sortes. Personne ne connait ce lieu, mise à part toi, à présent. J’avais besoin de te le montrer. Je ne veux plus rien te cacher. C’est ici que je viens quand j’ai besoin d'être seul, quand je veux me retrouver et respirer un peu. J’écris la plupart de mes chansons ici. Même les mecs ne connaissent pas cet endroit… » Je me tourne pour faire face à la vallée en contre bas, éclairée de milliers de petits points qui font penser à des lucioles. L’endroit est entouré d’arbres, et entre ces arbres se trouve un espace vierge, où trône seulement un banc perdu entre les herbes. Je tends la main à Blake afin de la guider vers cet endroit cher à mon coeur. Cet endroit que je veux partager avec celle qui a emprisonné mon âme.


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyVen 12 Aoû 2016, 03:32


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Blake s’installe à l’arrière de la moto, poussant un petit cri d’indignation lorsqu’il lui claque les fesses, avant d’éclater de rire en lui lançant un regard complice. Peu à peu, ils développent des petites habitudes bien à eux, et ça lui plait de voir que malgré toute l’adversité face à leur relation, ils arrivent à créer des souvenirs, à approfondir leurs affinités. Elle colle sa poitrine le long de son dos lorsqu’il chevauche à son tour la bécane, puis passe ses bras fins autour de son torse, l’enserrant auprès d’elle. Elle aime sentir sa chaleur au travers de leurs vêtements, elle aime deviner son odeur qui lui monte à la tête malgré le vent, malgré le casque. La visière de celui-ci est relevée, et elle sent les cheveux de Zekh lui fouetter le visage. Sensation agréable. Elle pourrait passer des heures à l’arrière de cette moto, juste pour le plaisir de laisser ses mains passer contre son torse, pour pouvoir enserrer ses cuisses contre son bassin. La balade ne dure qu’un quart d’heure, et c’est à regret qu’elle enjambe la moto pour poser les pieds sur le sol. La pénombre ambiante pourrait la rendre mal à l’aise, mais elle a confiance en lui, elle sait qu’ils sont en sécurité. Elle retire donc le casque, le déposant sur le siège de la moto, et jette un petit coup d’œil autour d’elle avant de reporter son attention sur Zekh. « Voilà ma surprise… c'est pas dingue… mais c'est un endroit qui compte énormément pour moi. Mon jardin secret en quelques sortes. Personne ne connait ce lieu, mise à part toi, à présent. J’avais besoin de te le montrer. Je ne veux plus rien te cacher. C’est ici que je viens quand j’ai besoin d'être seul, quand je veux me retrouver et respirer un peu. J’écris la plupart de mes chansons ici. Même les mecs ne connaissent pas cet endroit… » Elle soutient son regard alors qu’il lui confie son secret, un sourire grandissant sur ses lèvres. Elle s’était attendue à une toute autre chose, genre un endroit particulièrement reconnu pour ses desserts, ou une petite virée dans un bar. Mais cette révélation… c’est mille fois mieux que ce à quoi elle aurait pu s’attendre. Touchée droit au cœur, elle glisse sa main dans celle que lui tend Zekh, le suivant dans ce petit espace dégagé entre les arbres. La vue est absolument magnifique, elle se perd dans la contemplation de la ville pendant quelques secondes, avant de sentir ses yeux s’embuer de larmes.

Blake n’ayant jamais été particulièrement sentimentale, cette effusion d’émotions la prend par surprise, et elle ne peut retenir les quelques larmes qui s’échappent, qui coulent le long de ses joues. Elle pouffe de rire, essuyant celles-ci d’un geste de la main, priant pour que son mascara n’ait pas fait d’horribles coulisses noires le long de ses joues. « C’est une belle surprise. », réussit-elle à prononcer malgré sa gorge un peu serrée, avant d’entourer le torse de Zekh de ses bras pour se lover contre lui. Le front appuyé contre son torse, elle prend de longues et profondes respirations pour faire passer son excès d’émotion, puis lorsqu’elle est certaine qu’elle s’est calmée un peu, elle lève vers lui un regard brillant, pétillant de bonheur. « C’est vrai, je suis la seule à connaître cet endroit? » Elle sait déjà la réponse. Ce petit havre, c’est un lieu qui n’appartient qu’à lui seul, dont il conserve jalousement le secret. Elle sait bien qu’il n’amènerait jamais une de ses nombreuses amantes ici. S’il ne l’a même pas dit à Nick ou aux autres, c’est que c’est vraiment son secret. Un secret qu’il a désormais choisi de partager avec elle. Un geste des plus significatifs dont elle comprend toute la portée. Elle se dresse sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres sur les siennes, dans un baiser beaucoup plus doux qu’à leur habitude. Au plus profond d’elle, elle sent que cette soirée est particulièrement significative, qu’elle marquera la suite de leur relation. C’est comme si le vent avait tourné. Il y a plusieurs semaines déjà qu’elle sait qu’ils ne sont plus animés que par la passion évidente qui réside entre eux, mais elle a l’impression que c’est ce soir seulement qu’ils se l’admettent véritablement. Alors oui, elle sait mieux que quiconque qu'elle est la seule à partager son secret. Mais elle a envie de l'entendre encore une fois...

Bien rapidement, le baiser chaste perd son innocence pour devenir plus fougueux, plus passionné. Les émotions ressenties tout au long de la soirée reprennent leurs droits – la surprise et le romantisme du restaurant, la peur et l’inquiétude après les paparazzis, et ce désir harcelant qui refuse de la quitter. Et ils sont enfin seuls… En public, peut-être. Mais bel et bien seuls. Et la jeune femme a bien l’intention d’en profiter. Ses mains se glissent sous le t-shirt de Zekh, caressant la peau nue, suivant des paumes les muscles fins de son dos. Elle ne rompt leurs lèvres que pour retirer le vêtement, le laissant négligemment tomber au sol, tout en attirant de nouveau Zekh vers elle. Le désir qu’elle sent buter contre sa cuisse fait écho à celui qu’elle-même ressent, il lui presse trop de sentir son corps contre elle, en elle. Elle s’attaque ensuite à sa braguette, alors qu’elle sépare leurs lèvres pour lui envoyer un regard volontairement salace. Suivant la ligne de son cou, Blake dépose un sillon de baisers, mordillant la peau au passage. Puis, dans une lenteur délibérément torturante, elle embrasse la peau nue de son torse, fléchissant peu à peu les genoux pour descendre plus bas, alors que ses mains caressent le désir évident de Zekh au travers de son caleçon. Désormais à genoux, elle lève le regard vers lui, lui adressant un petit sourire avant de le libérer et de passer sa langue sur ses lèvres pour mieux les humecter. Puis elle le prend dans sa bouche, imposant un rythme toujours aussi lent, un regard insolent toujours rivé vers son visage. Dieu qu’elle l’aime! Elle adore l’agacer ainsi, l’allumer au maximum tout en le torturant, en ne lui offrant que le minimum jusqu’à ce qu’il la supplie…


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Message(#) Sujet: Re: BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. BLAKIEL #4 - When i find my love [hot]. EmptyMer 07 Sep 2016, 01:39


WHEN I FIND MY LOVE
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Et même si d’ordinaire mon attention est dirigée vers ces milliards de lucioles qui semblent éclairer la vallée, ce soir je n’ai pas d’yeux pour elles mais seulement pour la femme qui est à mes côtés. Putain, j’suis accroc. Elle m’a carrément emprisonné, elle m’a capturé et je suis incapable de me libérer de son emprise. Moi qui m’étais juré de ne plus jamais tomber amoureux, me voilà clairement à côté de mes pompes et je me demande comment j’ai pu penser ça ne serait-ce que cinq secondes ! - surement que lorsque je m’étais fait cette promesse, Blake ne faisait plus partie de ma vie et je venais de me faire baiser par celle dont j’étais amoureux… Je me tourne vers Blake pour regarder sous doux visage seulement éclairé par la lumière diffusée par la lune. Les ombres dansent sur son visage et ce n’est que lorsqu’elle relève le menton vers moi que je les vois. Ces trainées brillantes sur ses joues. Elle s’essuie rapidement les joues en riant mais je m’empresse tout de même de lui attraper les joues et baisse légèrement le visage pour me retrouver face à elle. De mes pouces j’essuie les larmes qui roulent sur ses pommettes et je fronce les sourcils. Pourquoi pleure-t-elle ?! Soudain un point étrange s’ancre dans mon sternum, une douleur se diffuse en moi et je me sens me crisper. Pourquoi pleure-t-elle ? Je sais que ce n’est pas la plus belle surprise du monde, mais … Je suis dans l’incompréhension la plus totale. C’est même pire que de l’incompréhension, c’est de l’appréhension, du stress. Pourquoi Blake réagit-elle comme ça ? Ne me croit-elle pas ? Pense-t-elle que j’emmène toutes mes conquêtes ici ? Alors que j’ouvre la bouche pour lui dire qu’elle est réellement la première femme à fouler le sol de cet endroit, elle dit : « C’est une belle surprise. » Et hop. La douleur s’efface instantanément. Plus rien. Et un sourire étire mes lèvres tandis qu’elle entoure mon torse de ses bras tout fins. Il faudrait qu’elle prenne du poids. Elle est si fine, si fluette, que j’ai peur de la briser à chaque fois que je pose mes mains sur son corps. Corps que je connais par coeur, qui semble être fait sur mesure pour le mien. Nous nous emboitons à merveille, comme les deux pièces complémentaire d’un puzzle. Il n’y a qu’elle pour moi et moi pour elle. Nous restons ainsi quelques minutes, mes bras la protégeant du monde extérieur, l’enfermant dans un cocon protecteur. Il faudrait me passer sur le corps pour pouvoir l’atteindre. Le menton posé sur le dessus de son crâne, je ferme quelques secondes les yeux, profitant de la plénitude du moment, la tranquillité après la tempête. J’efface de mon esprit l’altercation que j’ai eu quelques minutes auparavant, je ne veux plus penser à toute cette merde qui m’entoure. 

Au bout de quelques instants, Blake s’écarte un peu de moi, m’obligeant à défaire mes bras de son corps. Mais elle rompt pas le contacte, ses yeux brillants plantés dans les miens, je ne peux m’empêcher de détailler les traits de son visage, un sourire en coin plaqué sur les lèvres. Dieu, je n’ai jamais vu une créature aussi parfaite. Jamais une femme ne m’a fait autant d’effet sur une durée comme celle-ci et je sais que ce n’est que le début. Alors que d’ordinaire je me lasse des femmes au bout de quelques jours, je sais qu’avec Blake c’est différent. Il me suffit de la voir - même vêtu d’un foutu survet’ - pour bander comme un âne en rut. « C’est vrai, je suis la seule à connaître cet endroit? Je ris doucement, me teste-t-elle pour voir si je vais changer de version ? Je caresse distraitement ses bras en lui répondant :  « La seule et unique … Comme tu es la seule et unique à avoir dormi dans mon lit… » Je lui réponds tout en embrassant le bout de son nez. Jamais aucune femme n’a mis les pieds dans ma chambre, mon espace, mon lieu de repos, je n’aurai jamais supporté de voir cet endroit souillé par les nombreuses femmes que j’ai connu dans ma vie. Non, tout se passait toujours dans la chambre d’amis, sur le canapé ou tout simplement ailleurs. Mais jamais dans mon espace privé. Alors ce lieu secret, comment aurais-je seulement pu emmener une mangeuse-de-bite - comme j’aime à les appeler - alors qu’aucune d’elles ne comptaient pour moi ?! Blake se redresse alors sur la pointe des pieds pour venir poser ses lèvres, au goût sucré, contre les miennes. Un baiser chaste et bien trop sage pour moi. Pour nous. Nous ne sommes pas comme ça, nous ne sommes pas dans la douceur. Même si Blake est ma petite chose fragile, même si j’ai toujours peur de la briser entre mes bras, lors de nos étreintes, lors de nos moments rien qu’à nous, je ne peux pas faire preuve de tendresse et de douceur. Tout est dans la brutalité. Tout est dans l’empressement et le besoin de la sentir contre moi, autour de moi. Quand son corps se presse contre le mien, je ne pense plus qu’à une chose, m’enfoncer en elle et sentir sa chaleur tout autour de moi, en moi, partout. J’ai besoin de la prendre avec force, avec passion et déchainement. Mais je la laisse tout de même poser ce doux baiser sur mes lèvres, aussi léger que la caresse d’un papillon. Putain, je deviens une vraie couille molle. J’ai pas l’habitude de toute cette merde de romantisme à la con. Mais j’arrive pas à m’en empêcher, Blake me change, je me métamorphose en sa présence - comme ce putain de papillon. Je serre violemment les poings pour m’empêcher de saisir ses hanches et de la presser contre moi pour exiger un baiser plus profond.

Soudain, Blake semble être électrocutée et sans que je ne fasse quoi que ce soit - si ce n’est répondre à son baiser - les choses prennent plus de profondeur. Enfin la normalité reprend le dessus. Notre baiser se fait plus fougueux, plus passionné. Mes mains se saisissent de ses hanches, mes doigts s’enfoncent dans la chair de son bassin et ma langue investie sa bouche, inquisitrice, désireuse. Ses mains fraiches se glissent sous mon tee-shirt, me font frissonner et je ne peux m’empêcher de pousser un grognement dans sa bouche. Nos dents se choquent dans l’empressement, nos langues s’attirent, se repoussent, se battent. C’est si bon. Je veux plus. J’ai besoin de plus. Une de mes mains glisse sur son fessier tandis que l’autre remonte le long de sa colonne vertébrale, tandis que je me penche plus vers elle, l’obligeant à s’arc-bouter légèrement en arrière. Mes mains sont partout sur elle et il en va de même pour les siennes. Soudain je sens qu’elle tente de faire quelques choses. Nos lèvres se séparent tandis que l’air frais rafraichi tout le haut de mon corps. Ce n’est que lorsque je vois le morceau de tissus tomber dans l’herbe que je remarque qu’elle m’a retiré mon tee-shirt. Je me mords la lèvre inférieure en voyant la flamme lubrique qui anime son regard. Bordel. Cette gonzesse aura ma peau. Nos lèvres se retrouvent pour mieux se séparer quelques secondes plus tard, lorsque Blake s’attaque à ma braguette - contre laquelle force ma queue dure comme du béton. Rien que de sentir les doigts de Blake s’affairer à quelques centimètres de ma queue, je suis prêt à jouir. Putain de désir à la con. Et elle est là, face à moi avec son regard salace… Ce regard de salope, celui qu’on lance à un bout de viande bien frais, celui que Je lance aux femmes. Elle rapproche dangereusement son visage du mien. Certain qu’elle va m’embrasser, elle me surprend en embrassant mon cou. Je m’empresse de plonger mon visage dans sa chevelure, de humer un grand coup avant de tracer un sillon le long de sa jugulaire avec ma langue. Mais Blake m’oblige à cesser lorsqu’elle commence à glisser le long de mon corps, embrassant au passage mon torse bouillant. Je ne comprends ses intentions seulement lorsqu’elle se retrouve à genoux devant moi, la main posée sur la bosse dure dans mon caleçon. J’écarquille les yeux lorsqu’enfin elle libère mon membre pour l’attraper, s’humecter les lèvres avant de le prendre à pleine bouche.  « Oh putain … » Je marmonne en fermant quelques secondes les yeux. Inspirant profondément. Je suis à deux doigts d’éjaculer dans sa bouche. Mais je ne veux pas. Pas tout de suite.  « Pense à … Putain pense à Nick … Nick… Nick qui nous surprend… Nick qui apprend toute la vérité … Oh bordel c’est trop bon … ». Sa langue joue avec mon gland, elle m’agace, me tourmente pour mieux me prendre jusqu’au fond de sa gorge. J’attrape doucement ses cheveux d’une main, mais je m’empêche d’appuyer sur sa tête pour l’obliger à me prendre tout entier. Je ne veux pas non plus faire de l’hardcore avec elle. Je ne veux pas la forcer… Je baisse les yeux vers elle pour voir qu’elle m’observe. Cette tentatrice. Cette mante religieuse, prête à me dévorer. Ce qu’elle fait déjà d’ailleurs. Les ondes de plaisir se propagent dans tout mon corps tandis que je grogne de plaisir.  « Putain bébé … » Je dois me retenir contre le tronc de l’arbre le plus proche. Je perds pieds. Mais même si cette gâterie est délicieuse, ce n’est pas censé être ma soirée. Je dois reprendre le dessus. Mes ses lèvres qui enserrent ma queue, sa langue qui glisse contre …  « Stop ! » J’ordonne en m’écartant de ses lèvres luisantes et gonflées. Quelle connerie. D’ordinaire je me serrais enfoncé tout au fond avant de tout lâcher et de prendre un pied de fou. Mais avec Blake, ça n’a rien à voir bordel. Tout est différent. Je dois tout réapprendre.

Je remonte rapidement mon caleçon mais quitte mon jean avant d’attraper la main de Blake, de la faire se relever et de l’entrainer vers le banc non loin de nous. Rapidement je la fais s’asseoir et me penche au-dessus d’elle. Nos lèvres se trouvent, nos langues se mettent à valser. Mes mains parcourent son corps, frôlent ses seins, glissent le long de son ventre plat pour arriver enfin à la couture de sa robe. Je caresse doucement ses cuisses, le dessus d’abord, puis mes doigts glissent vers l’intérieur, effleure la fine peau alors que mon autre main est restée bloquée sur l’un de ses seins. D’un geste je l’oblige à écarter les cuisses, glissant mon genoux entre elles, laissant l’accès à mes doigts. Enfin. Je touche enfin son string. Je quitte ses lèvres pour glisser le long de son corps et c’est à mon tour de me retrouver à genoux devant elle. J’attrape son bassin pour l’obliger à se positionner au bord du banc pour me donner un meilleur accès à son intimité. Doucement, je commence par caresser sa fente humide à travers le tissus pour enfin plaquer mes lèvres contre la dentelle de son dessus. Mais rapidement tout ça ne me suffit plus. J’écarte le tissus pour glisser ma langue contre ses lèvres gonflées. Je lèche son nectar, je suce, je titille, je m’enfonce. Putain, c’est si bon. Je m’occupe de lui donner du plaisir et je ne peux plus me contenter de jouer avec ma langue. Rapidement mes doigts s’ajoutent pour provoquer le plus de sensations possibles à Blake. Je relève quelques secondes la tête pour regarder son visage :  « Putain bébé, t’es trempée … J’suis à la limite de jouir rien que de t’embrasser là … » Lui dis-je de ma voix rendue rauque par le désir avant de replonger mon visage entre ses cuisses, mes doigts s’activant à la fois sur son bouton et glissant en elle. Nous sommes seuls. Seuls au monde. Il n'y a qu'elle et moi, et notre désir, notre besoin de se plonger l'un dans l'autre, de nous y noyer. Et je suis fou. Fou d'elle. Fou de désir et d'amour.  


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