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Tag 317 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: #317 - thanks for the memories
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 317 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: #317 - thanks for the memories    Tag 317 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 27 Fév - 22:50

thanks for the memories
Greta ft Cassandra



J'avais l'habitude de prétendre que j'étais arrivée à Brisbane comme sur une terre inconnue et que j'y serai seule. Je songeais là surtout à ma famille restée sur un autre continent. Je songeais à mon père, ma mère et mon frère. Eux n'étaient pas là mais je n'étais pas seule, à force d'allées et venues, j'en avais croisé du monde. Il faut dire que Londres n'était pas le dernier endroit auquel on pensait lorsque l'on voulait voyager, découvrir le monde ou simplement s'échapper. J'avais donc tissé des liens avec des personnes qui étaient en fait des australiens purs et durs. L'une de ces personnes se prénommait Cassandra O'Malley et avait marqué une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence à Londres. Malgré la renommée de mes parents, j'avais fréquenté une école assez basique – mais chère, forcément – et j'avais donc réussi à garder sur ma liste de contacts des personnes ayant les pieds sur terre et n'étant pas simplement attirées par l'argent. {#}317{/#}, à quelques rues de chez moi, une façade assez similaire à la mienne et un loft aussi joli que le mien. Facile, c'était là que j'avais logé en attendant de trouver mon loft à moi, aux frais de ses parents chéris. C'était un endroit agréable et je n'avais jamais vraiment réussi à remercier Cassandra de m'avoir aidé à vraiment m'intégrer et surtout à avoir le temps de trouver mon chez-moi parfait. Cette fille était une perle. « Salut toi, en pleine forme j'espère ? » avais-je lancé à peine la porte s'était ouverte. Un sourire radieux habillait mon visage, j'étais toujours heureuse à l'idée d'une soirée entre filles. Je prenais rarement le temps de m'amuser, je faisais rarement de pause dans l'écriture de mon prochain livre et, surtout, je n'étais pas aussi entourée ici qu'à Londres. Chaque possibilité de sociabiliser était donc la bienvenue. Je repensais toujours avec tendresse à cette façon dont nous avons gardé le contact, par lettre, skype et réseaux sociaux. Et ce, pendant 10 ans. 10 longues années entières. Certes, nous nous étions revues à l'occasion de voyages de l'une ou l'autre, mais je trouvais tout de même la performance impressionnante. Il était rare de garder contact avec des amis d'enfance, surtout quand les miens n'étaient que des hypocrites accro à l'argent, voire à la drogue, des enfants pourris gâtés. J'avais donc selon moi beaucoup de chance. «Prête à discuter toute la nuit accompagnées d'une bonne bouteille ?» avais-je renchéri en brandissant une bouteille de vin rouge français, une petite folie que je pouvais facilement m'autoriser. Nos soirées n'étaient pas les plus folles, mais j'aimais autant faire la fête que de rester assise à discuter de tout et de rien et à refaire le monde avec un bon verre de vin. Et, ce soir, j'étais vraiment heureuse de souffler un peu et me retrouver avec Cassandra qui était toujours de bonne compagnie.
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