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9 résultats trouvés pour Elio

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 4 Juin 2017 - 16:19
C’était trop, l’angoisse et le dégoût mélangés avaient raison de mon estomac qui renvoyait frénétiquement toute trace des burger Hungry Jack’s de mon organisme. Pour sûr, jamais plus de ma vie je ne mangerai un burger de la chaîne australienne. {#}Elio{/#} s’était aussitôt approché de moi, une fois que je m’étais laissée aller contre le sol, à bout de force et en proie à une crise de panique. « Respire Heidi… C’est qu’un mauvais cauchemar, on va sortir de là toi et moi, je te le promets. » tentait-il de me rassurer sans grand succès. « Si seulement ce n’était qu’un cauchemar » répondis-je, la voix rauque. Je fermais les yeux, posant la tête contre la paroi du bateau pour tenter de faire passer les hauts le cœur qui me secouaient encore, l’image de ce pied tranché me hantant encore. « Ca va mieux ? Lève-toi et regarde l’océan. On peut déjà voir les lumières de la côte, ils vont venir nous chercher » Je décidais de l’écouter, me relevant sur mes jambes flageolantes pour observer l’horizon, comme il me l’avait suggéré, tentant de me calmer et de prendre le contrôle. Ce n’était pas le moment de craquer. Elio s’assurait que je parvenais à me relever et que je tenais bien sur mes jambes, embrassant ma tempe. Geste que j’appréciais, mais pas à sa juste valeur, l’état d’Edward, l’absence de Douglas et la présence du tueur continuant de me ronger les sangs. « On va aller prévenir la sécurité qu’il y a un blessé ici, et retrouver Douglas, il doit être en train de te chercher lui aussi. » suggérait-il finalement, parvenant à ranimer quelque chose en moi. L’action, partir chez Douglas, servir à quelque chose, c’était autant de choses qui me parlaient. « Mais Edward… » commençais-je me tournant aussitôt vers lui. « Edward est entre de bonnes mains maintenant. » En effet, le staff médical s’occupait déjà de lui, tâchant de lui sauver la vie, sous la surveillance de {#}Kane{/#} et de {#}Vittorio{/#}. C’est alors que je remarquais la main de l’italien qui continuait de saigner malgré le bandage. « Vitto, tu saignes encore. Tu devrais peut-être leur faire examiner ta main ? » lui suggérais-je, en désignant un secouriste qui se trouvait dans l’infirmerie. A côté de l’état d’Edward ce n’était peut-être pas le plus urgent, mais c’était quand même suffisamment grave. « Vous restez ici ? » demandais-je finalement à {#}Vittorio{/#} et {#}Kane{/#} alors qu’{#}Elio{/#} s’inquiétait des plans d’{#}Aaron{/#}. « Soyez prudents surtout. » les avertissais-je, laissant mon regard s’attarder plus longtemps sur {#}Vittorio{/#} qui n’était déjà pas au top de sa forme. Pour sûr, je ne voulais pas avoir à déplorer un seul blessé de plus. Et {#}Elio{/#} attrapait ma main pour m’entraîner avec {#}Aaron{/#} plus loin, à la recherche de Douglas et de ses amis à lui. Alors que nous avancions, le bateau se mettait à trembler sous la violence d’une explosion. Sous la violence du choc, je tombais, me retrouvant projetée contre un mur, me cognant un peu la tête au passage. « C’était quoi ça ? » m’exclamais-je aussitôt.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=2529}Edward Fitzgerald{/@} {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}, {@=2136}Kane Williamson{/@} & {@=2577}Aaron Kennedy{/@}

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 4 Juin 2017 - 11:44
J’étais à fleur de peau, obligée de me concentrer et de me faire violence pour ne pas céder à la panique. L’état d’{#}Edward{/#} ne s’améliorait pas et son teint blafard n’annonçait rien qui vaille. Pour la toute première fois de ma vie, je regrettais amèrement de ne pas avoir choisi une autre voie que celle de la mode pour ma carrière professionnelle, me sentant terriblement inutile dans un instant comme celui-ci. Le bateau était de nouveau en marche et avançait en direction du port comme l’avait indiqué le personnel : « Mesdames et Messieurs les passagers. Les services de secours ayant pu être joints par radio, le bateau va à présent amorcer un retour au port. Pour des raisons de sécurité les passagers seront évacués par petits groupes à bord de zodiacs dépêchés par les garde-côtes. » C’était surréaliste d’entendre l’équipage s’adresser à nouveau de cette façon alors que quelques instants plus tôt un psychopathe menaçait de nous tuer tous. « Le retour va être long … » murmurait {#}Vittorio{/#}, faisait écho à mes propres pensées. « Si le staff a repris le contrôle de la cabine du pilote, c’est que l’assassin n’y est plus … » L’annonce au haut-parleur avait provoqué une vive réaction de la part des autres occupants, certains paniquaient à l’idée de savoir que le tueur était de nouveau en cavale, quand d’autres commençaient déjà à essayer de s’approcher du bastingage, dans l’espoir d’être évacués plus rapidement par les garde-côtes. « Ca va être la guerre » songeais-je, remarquant à quel point l’homme pouvait agir de façon assez cruelle et égoïste quand sa sécurité personnelle était menacée. « Il faudrait que l’équipage essaye de contenir un peu tout le monde, ça va mal finir sinon. L’idéal serait d’évacuer les blessés en premier » ajoutais-je, lançant un regard à la silhouette d’{#}Edward{/#} toujours dans les vapes. « Je crois que rester statique ici va me rendre fou… » soupirait {#}Elio{/#}, et je ne pouvais que le comprendre, caressant doucement le dos de sa main de mon pouce, pour l’apaiser un peu. « On devrait aller à l’infirmerie, il sera tranquille là-bas. C’est par là ? C’est au même niveau ? » suggérait finalement {#}Kane{/#} et j’hochais la tête, n’ayant pas de meilleure idée à proposer dans l’immédiat. « J’y suis allé avant, je crois que je vois plus ou moins par où c’est de ce côté-là. » indiquait {#}Elio{/#}, entrainant à sa suite le reste de notre petit groupe et du blessé que nous poussions sur le lit. « Elio ! » Je me retournais à la recherche de celui qui interpellait {#}Elio{/#} pour découvrir le visage du jeune homme que j’avais aperçu avec lui plus tôt. Et si en temps normal savoir {#}Elio{/#} en compagnie de quelqu’un d’autre m’aurait piqué à vif, je n’en avais que faire à cet instant précis. Tant qu’il était en sécurité et en pleine forme, le reste m’importait peu. « C’est une bonne amie à moi Heidi, elle était aussi sur le bateau. Et Heidi, Aaron j’imagine que c’est lui que tu as vu de loin. » {#}Elio{/#} faisait les présentations, et bien que j’avais l’esprit totalement ailleurs, j’adressais au fameux jeune homme un petit sourire contrit « Désolée de te rencontrer dans pareil merdier ». Mais déjà, j’avais reporté mon attention sur {#}Edward{/#} qui n’avait plus parlé depuis un moment, jetant un coup d’œil interrogatif à {#}Kane{/#} en quête de réponses. « Il faudra absolument qu’on prévienne l’équipage de l’état d’Ed. Pour qu’ils puissent le faire évacuer plus vite. » J’étais parfaitement volontaire pour y aller une fois le brancard à l'infirmerie et {#}Edward{/#} en sécurité, mais pas assez courageuse et inconsciente pour être déterminée à y aller seule. Il fallait cependant que ceux qui restent auprès d’{#}Edward{/#} soient assez nombreux pour se défendre, au cas où. « Et lui c’est qui ? » demandait {#}Aaron{/#}. « Une des victimes… » répondait {#}Elio{/#}. « Edward Fitzgerald, un de mes clients » lui expliquais-je, pas réellement concentrée sur ce que je racontais. « C’est quoi ce truc ? C’est un pied… » Elio s'était approché de la porte de l'infirmerie, découvrant alors un pied humain. Ce fut la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, sans même que je ne puisse me retenir, je sentais un haut le coeur me saisir. Je m'écartais vivement du groupe, pour rendre mon repas dans une poubelle qui se trouvait là, tremblante comme une feuille. J'avais du mal à respirer, à calmer mon coeur qui battait la chamade. C'était un cauchemar. Je me laissais tomber au sol, tentant de reprendre contenance, sans grand succès. Il fallait surtout que je parvienne à retenir la crise de panique et de larmes qui semblaient sur le point de se saisir de moi.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=2529}Edward Fitzgerald{/@} {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}, {@=2136}Kane Williamson{/@} & {@=2577}Aaron Kennedy{/@}

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 2 Juin 2017 - 17:28
Une fois de plus, nous avions perdu {#}Elio{/#} dans la foule rassemblée sur le pont, nous retrouvant seuls, {#}Sofia{/#} et moi pour voir ce type passer par-dessus le bastingage. Je m’inquiétais aussitôt de l’état de la demoiselle qui répondait : « Je. J'sais pas. Ils ont dit qu'il avait blessé quelqu'un. C'est peut-être lui. » suggérait-elle et je levais les épaules, incapable de savoir qui pouvait bien être ce tueur. Mais j’avais comme l’impression que les événements de la soirée n’étaient pas terminés, qu’ils ne faisaient que commencer même. De toute façon, un cri effroyable venait confirmer mes pensées. Je perdais patience, bloqué sur ce maudit bateau avec rien d’autre que la perspective d’attendre que ne vienne mon tour. Il fallait que je m’occupe l’esprit, au moins fictivement. Et les questions autour de l’équipage de ce bateau commençaient à s’accumuler. Je réfléchissais à voix haute, m’adressant à moitié à {#}Sofia{/#} qui m’écoutait avant de s’exclamer. « Viens ! » s’était-elle exclamée en me tirant brusquement avec elle, zigzaguant parmi la foule. Mes doigts fermement accrochés aux siens, je la suivais sans broncher, la laissant mener la danse pour une fois, curieux de savoir quelle idée elle avait eu. « Faut qu'on trouve quelque chose pour nous défendre. » Là -dessus, je ne pouvais qu’être d’accord avec elle, cherchant comme elle autour de nous de quoi nous défendre quand {#}Sofia{/#} repérait un extincteur, dont elle se saisissait aussitôt. « Regarde, y'a des caméras de sécurité. » Il pointait de sa main libre des caméras et je lui lançais un regard satisfait. « Brillant » comprenant aussitôt où elle venait en venir. « Il doit y avoir une salle de contrôle, ou un truc du genre. Faut qu'on la trouve. Peut-être que les agents de sécurité sont à l'intérieur. » Nos esprits se rencontraient, donc. J’adhérais totalement à son plan, décidé à essayer en plus d’obtenir davantage d’informations. « C’est reparti pour un tour » lâchais-je avec un petit sourire grave, songeant que ce n’était qu’une mission de plus à laquelle nous participions. J’attrapais alors une barre de fer trouvée par terre, sûrement venant du bateau abîmé par les mouvements de panique. Main dans la main avec {#}Sofia{/#}, nous nous faufilions entre les gens pour gagner l’avant du bateau où se situait la cabine du capitaine et donc peut-être la salle de contrôle. « Ouvre-bien l’œil » lui intimais-je, à propos du tueur. Au détour d’un couloir, dans une partie du bateau abandonnée et vidée de ses occupants, j’entendais des bruits de pas venant dans notre direction. Je posais un doigt sur mes lèvres pour intimer à {#}Sofia{/#} de ne pas faire le moindre bruit, levant la barre de fer au-dessus de ma tête, prêt à frapper. Lorsque la personne ({#}Yasmine{/#}) arrivait à la hauteur du virage, je m’apprêtais à bondir, suspendant cependant mon mouvement avant de la toucher, me rendant compte au dernier instant que c’était une femme. « Bon sang ! Vous m’avez fait peur ! Vous ne devriez pas vous balader seule de la sorte ! » m’exclamais-je aussitôt, me rendant compte qu’elle avait échappé à un sacré coup.


{@=2596}Sofia Axworthy{/@} & {@=1093}Yasmine Khadji{/@}

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 2 Juin 2017 - 17:01
Je n’avais jamais ressenti autant d’émotions contradictoires qu’à l’instant même. Partagée entre la panique, le soulagement de retrouver un visage connu, l’angoisse que mes proches soient blessés et l’appréhension grandissante concernant l’état d’Edward. « Tu-Tu savais que j’étais là ? » demandait {#}Elio{/#}. « Je t’ai aperçu avant que tu ne disparaisses dans la foule, tu étais avec un type ({#}Aaron{/#}) que je ne connais pas. » lui expliquais-je alors qu’il enchaînait avec une nouvelle question, à propos d’{#}Edward{/#} cette fois-ci. « Il est avec toi ? Qu’est ce qui lui est arrivé ? » Jetant un nouveau regard à l’homme inconscient, je répondais à Elio : « Je ne suis pas venue avec lui non. Mais je le connais du boulot. Il s’est fait poignarder par le cinglé » dis-je l’air sinistre. Une fois {#}Edward{/#} sur le brancard de fortune, je m’étais jetée au cou d’{#}Elio{/#}, comme pour m’assurer qu’il était bien vivant et en pleine forme « Ne t’inquiète pas… Je suis là, je ne vais nulle part. » Mais un cri strident nous séparait bien vite, faisant monter la pression d’un cran, si cela était encore possible, nous poussant à battre en retraite. « Une femme a trouvé une main… Elle est encore chaude et il y a un mot avec… C’est l’homme qui nous parle c’est lui qui a fait ça… Et il ne va pas s’arrêter là. » nous informait un type que je n’avais encore jamais vu. Et cette nouvelle information m’amenait à songer à Douglas que j’avais perdu sur le bateau lorsque les lumières s’étaient éteintes : « Douglas est là lui aussi ? Non je… Je ne l’ai pas vu. J’étais avec {#}Charlie{/#} et {#}Sofia{/#} et… Je les ai perdus. » disait-il en cherchant ses amis du regard et j'hochais la tête pour lui confirmer la présence de Douglas. J’étais tellement inquiète que même la mention de {#}Sofia{/#} n’avait pas réussi à me faire tiquer. Il fallait vraiment que je mette la main sur Douglas avant que ce tueur ne le fasse avant. « Je… devrais peut-être essayer de trouver Douglas… » proposait Elio, aussi pâle que moi. Je glissais ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts. « On ira, je viendrai avec toi. Peut-être qu’on retrouvera {#}Charlie{/#} et {#}Sofia{/#} par la même occasion » suggérais-je, tâchant de rester optimiste. « Mais il faut peut-être avant qu’on aide {#}Vitto{/#} et {#}Kane{/#} à s’occuper d’Ed » suggérais-je. Si l’homme était maintenant sur un lit d’appoint, il était évident que l’italien ne pourrait pas faire grand-chose maintenant qu’il avait la main entaillée. « Où est-ce qu’on bouge ? » demandais-je alors, attrapant d’ores et déjà un coin du lit pour le pousser, jetant un coup d’œil à {#}Edward{/#} qui me semblait un peu plus blanc à chaque instant. « J’espère qu’il ne perd pas trop de sang… » soupirais-je, la peur au ventre. Rapidement, nous avions commencé à pousser le lit, jetant régulièrement des coups d’œil inquiets aux alentours à la recherche du moindre mouvement suspect. « Je commence vraiment à me demander quel but et quel plan suit ce type » demandais-je, plus à moi-même qu’aux autres, en faisant référence au tueur. S’il avait fait une nouvelle victime et qu’il avait décidé de s’amuser à disperser ses membres un peu partout dans le bateau, il était difficile de savoir jusqu’où il était prêt à aller dans sa boucherie. Finalement, le bateau se mettait à avancer de nouveau, dans quelle direction, ça restait une question. « Ah, enfin une bonne nouvelle on dirait. » indiquait {#}Kane{/#} et je ne pouvais m’empêcher de me montrer septique : « Ou une encore plus mauvaise nouvelle » Si ce type avait pris les commandes du bateau, dieu seul savait ce qu’il allait advenir de nos pauvres carcasses. Pour sûr, cette histoire était loin d’être terminée.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=2529}Edward Fitzgerald{/@} {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}
& {@=2136}Kane Williamson{/@}

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 31 Mai 2017 - 8:06
{#}Vittorio{/#} étant blessé, l’infirmière ({#}Yasmine{/#}) se proposait pour l’accompagner à l’infirmerie, nous laissant seuls avec {#}Kane{/#} autour d’{#}Edward{/#}. « Prends ma place Kane, on sera vite revenu. » disait la jeune femme et j’espérais qu’elle avait raison car j’étais tout sauf sereine à l’idée de rester comme ça, à tenter de maintenir {#}Edward{/#} éveillé sans sa présence rassurante à mes côtés. « Je… Je ne sais pas. J’ai peur qu’il se mette à saigner plus encore… Peut-être qu’on peut essayer de ramener quelque chose pour le transporter. » répondait-elle quand je demandais s’il n’était pas possible de le déplacer pour aller dans un coin moins exposé. J’hochais alors la tête en signe d’approbation avant de les regarder s’éloigner avec {#}Vittorio{/#} qui lançait : « Je te suis. Plus vite on sera partis plus vite on sera revenus … avant qu’il reprenne ses esprits, de préférence. Soyez prudents. » et je ne pouvais m’empêcher de leur dire : « Revenez hein », la voix un peu tremblante, bien que j’étais consciente que ça ne changerait rien. « Tu le connais d’où Edward ? » me demandait alors {#}Kane{/#}. « C’est un de mes clients les plus fidèles. Je suis créatrice de vêtements et il apprécie visiblement mon travail » lâchais-je, avec un petit sourire en y songeant. Je continuais ensuite de parler à {#}Edward{/#}, espérant déclencher chez lui une nouvelle réaction, le pousser à se réveiller pour de bon quand j’entendais mon prénom : « Heidi ? HEIDI ! » La voix d’{#}Elio{/#} me parvenait alors clairement et je me tournais, limitée dans mes mouvements pour le voir s’approcher de moi avant de s’agenouiller à mes côtés. Le voir me soulageait tellement que je sentais les larmes me monter aux yeux de nouveau. « Elio ! » Contrainte de ne pas trop bouger pour maintenir {#}Edward{/#} en place, je me contenais de poser une main sur sa joue. « Qu… Qu’est ce que tu fais là ? Tu n’as rien ? » s’inquiétait-il et je secouais la tête pour lui dire que tout allait bien pour moi. « Mon Dieu, tu vas bien toi aussi. J’avais tellement peur de ne pas te revoir. » Parce que moi, tout le long, j’avais su qu’Elio était sur ce maudit bateau. Du coin de l’œil, je voyais {#}Vittorio{/#} et {#}Kane{/#} s’affairer pour tenter d’immobiliser convenablement le type qui était venu nous trouver un peu plus tôt avec un couteau mais celui-ci finissait par passer par-dessus le bastingage pour finir à l’eau où une bouée lui fut rapidement envoyée. Pour ma part, j’étais concentrée sur le sort d’{#}Edward{/#}. « Pourquoi cette tenue ? » demandais-je à Elio, curieuse de savoir pourquoi il ne portait plus le tee-shirt que je l’avais vu porter plus tôt. « Vitto, vient m’aider. On va le déplacer lentement pour le mettre là dessus. Yasmine, tout le monde… Mettons nous de part et d’autres de son corps pour pouvoir le soulever tous en même temps. Prêt ? A trois. Un… Deux. Trois ! » avait suggéré {#}Kane{/#} et nous nous étions tous exécutés, déposant {#}Edward{/#} sur le lit d’appoint, me libérant aussitôt. Une fois la liberté de mouvement retrouvée, je m’étais aussitôt jetée au cou d’Elio, m’accrochant à lui comme pour m’assurer qu’il était en vie, comme si cela n’avait de réalité que si je sentais la chaleur de son corps contre le mien « Ne me laisse plus, jamais » lui dis-je, les yeux toujours humides. Mais un cri d’effroi résonnait à mes oreilles, me poussant à lâcher Elio pour lui lancer un regard peu rassuré. Passant ma main dans la sienne, je reportais mon attention sur Edward. « Il ne faut pas qu’on reste ici, on est beaucoup trop exposés. » songeais-je et tout à coup, ça me frappait avec une violence sans pareille, j'avais perdu Douglas et je ne l'avais pas revu depuis l'extinction des lumières. « Pitié, dis-moi que tu as aperçu Douglas sur ce bateau » demandais-je à Elio, de nouveau en proie à la panique.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=1093}Yasmine Khadji{/@}, {@=2529}Edward Fitzgerald{/@} {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}
& {@=2136}Kane Williamson{/@}

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 31 Mai 2017 - 7:32
Voir cette pauvre femme se faire écraser et manquer de perdre Sofia dans la foule de nouveau, m’avait coupé toute envie de rire et de détendre l’atmosphère. Plus vite j’aurais reposé mes deux pieds sur le sol, mieux je me sentirais. Pour sûr, je n’étais pas prêt d’embarquer de sitôt de nouveau sur un bateau. Maintenant fermement {#}Sofia{/#} qui tenait {#}Elio{/#}, je menais la marche, passant à travers la porte qui s’était faite dégonder un peu plus tôt par la foule en panique. « On devrait essayer de trouver un endroit ou se planquer. » suggérait {#}Elio{/#} mais je n’étais pas de cet avis. « Se trouver un coin pour se planquer sur un bateau bondé, je pense que ça sera difficile. Et se planquer sans moyen de se défendre, c’est quand même hyper risqué. » avais-je soulevé. J’étais persuadé en effet que si nous nous cachions quelque part, il était primordial d’avoir avec nous un moyen de mettre hors d’état de nuire le psychopathe au cas où celui-ci se décidait à s’aventurer de notre côté. « On ne sait même pas à quoi il ressemble… Ca pourrait être n’importe lequel d’entre eux. » soupirait {#}Elio{/#}, disant à voix haute ce que je pensais tout bas et me tirant par la même occasion un frisson d’effroi. Pour sûr, à tout instant, même au milieu de la foule, ce type pouvait surgir de nulle part pour venir nous attaquer. Néanmoins, je décidais de ne pas céder à la panique et de garder en tête mon objectif de l’instant : avancer jusqu’à trouver une solution pour nous sortir de ce pétrin. Nous passions alors devant un groupe de personnes regroupées autour d’un nouveau corps. Le cœur au bord des lèvres et peu désireux de m’infliger la vue d’un second cadavre, j’avais entrepris de poursuivre ma course sans m’arrêter mais {#}Elio{/#} en décidait autrement. « Heidi ? » s’écriait-il alors en nous tirant avec {#}Sofia{/#} dans ce sens. « HEIDI ! » Et je l’avais alors remarquée, cette fille dont Elio m’avait parlé plus d’une fois mais que je n’avais jamais réellement rencontré, une amie d’enfance avec qui il avait une histoire assez compliquée. Songeant en mon for intérieur qu’il n’était pas venu le moment de jouer les Don Juan, je ne disais rien à voix haute, sachant pertinemment par exemple que si Janis avait été là, j’aurai couru dans sa direction pour m’assurer qu’elle allait bien. {#}Elio{/#} avait finalement lâché la main de {#}Sofia{/#} pour s’agenouiller près de la fameuse {#}Heidi{/#}. Pour ma part, j’avais gardé ma main fermement dans celle de {#}Sofia{/#}, observant la scène de loin, perdu dans mes pensées, toujours à la recherche d’une idée miraculeuse. Je sentais {#}Sofia{/#} alors qui venait se blottir dans mes bras et je ne tardais pas à la serrer contre moi, caressant son dos du bout de mes doigts fins. « C'est un cauchemar » murmurait-elle alors que je posais doucement mon menton sur son crâne, les lèvres pincées plus frustré que jamais de ne pas savoir quoi faire pour nous venir en aide. « J'vais bientôt me réveiller dans mon lit. J'aurai un énorme mal de crâne. Et si j'sens si bien ton odeur, c'est parce que t'es sûrement allongé à côté de moi. » Je ne comprenais pas tout de suite où la jeune femme voulait en venir, restant interdit un instant avant de rire un peu. « C’est quand même triste que tu sois obligée d’être alcoolisée pour céder à mes avances. » Peut-être aurais-je dû être vexé par cette réflexion mais sachant pertinemment qu’il n’y avait pas de réelle ambiguïté entre la jeune femme et moi et ce depuis qu’elle était venue me trouver pour me passer un savon, je ne m’en formalisais pas. C’est alors que je remarquais deux types ({#}Vittorio{/#} et {#}Kane{/#}) qui s’étaient approchés d’un deuxième corps inanimé (une part de moi espérait qu’il ne soit pas mort mais seulement inconscient). « Suis-moi » avais intimé à {#}Sofia{/#} alors que je me dirigeais droit vers les deux types qui s’affairaient autour du corps, ma main toujours dans celle de la jeune femme. « Qu’est-ce que vous faites ? Il est mort ? » ne pouvais-je m’empêcher de demander, une part de moi espérant sûrement au fond que ce type soit en réalité le tueur. « Il faut qu'on l’attache, on ne peut pas risquer qu'il se réveille et blesse quelqu’un d'autre … » entendais-je l’un des deux types dire avec un accent italien fortement prononcé ({#}Vittorio{/#}). C’était alors que le type se réveillait, se débattant pour finir par passer par-dessus bord. Horrifié, entraînant {#}Sofia{/#} avec moi, je m’étais précipité pour voir si je ne le voyais pas dans les eaux. « Un homme à la mer ! » s’écriait aussitôt le second type ({#}Kane{/#}) et rapidement une boue lui était lancée. Tout le monde présent sur le pont s’était arrêté, comme figé, dans l’attente de savoir s’il allait s’en sortir et plissant les yeux je parvenais finalement à distinguer la silhouette de l’homme parmi les vagues et non loin de la bouée. « Je le vois ! Il est là ! Il a la bouée ! » m’écriais-je finalement alors que celui qui avait lancé la bouée se chargeait de ramener le type sur le bateau. J’avais reporté mon attention sur {#}Sofia{/#}. « Ca va princesse ? » lui demandais-je alors, mais un cri d’horreur avait résonné dans tout le bateau, nous glaçant le sang et me ramenant soudainement à la triste réalité : nous étions coincés sur foutu bateau sans moyen de nous défendre. « C’était quoi ça ? » ne pouvais-je m’empêcher de demander, presque sûr que personne sur le pont ne saurait me répondre. « Dis-moi, il y a forcément une radio sur ce bateau, quelque chose pour contacter d’urgence les gardes côtes non ? Est-ce que quelqu’un ici sait si seulement le personnel a pris la peine d’avertir les autorités ? » Je ne comprenais pas qu’on soit encore condamnés à errer sur un bateau avec un meurtrier qui rôdait, faisant un peu plus de victimes à chaque instant. Mon esprit de journaliste et d’investigateur refaisait surface et j’avais de plus en plus l’envie d’aller trouver le personnel pour obtenir des réponses à mes questions, ne pouvant plus supporter d’être maintenu dans l’ignorance. La seule chose qui me faisait encore hésiter : la présence de {#}Sofia{/#} à mes côtés.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=2596}Sofia Axworthy{/@} {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}
& {@=2136}Kane Williamson{/@}

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 29 Mai 2017 - 22:33
Contre toute attente, au milieu de la panique, en plus d’avoir récupéré et sauver {#}Sofia{/#} d’un écrasement potentiel, j’avais réussi à retrouver {#}Elio{/#} qui ne tardait pas à se frayer un chemin jusqu’à nous, dans notre petit renfoncement de sécurité. Le jeune homme s’inquiétait aussitôt de l’état de la jeune femme que je n’avais pas lâché d’une semelle depuis avant de répondre en me rassurant à mes interrogations sur son état à lui. Après quelques paroles futiles échangées pour tenter de dédramatiser, la gravité et l’urgence de la situation nous ramenaient bien vite à la réalité et je suggérais de ne pas rester dans le coin à attendre sagement l’arrivée de ce fou furieux. « La sécurité a fermé les portes, soi-disant pour nous protéger. J’ai plutôt l’impression qu’ils ne savent pas quoi faire. Ce mec est un psychopathe… J’ai vu ce qu’il a fait et… Je ne crois pas qu’il ait le moindre scrupule. » Un frisson parcourait mon échine alors que je songeais à ce qu’Elio avait dû voir. « Tu peux être certain que cette histoire va faire les gros titres et que l’entreprise va avoir à répondre de tout ça devant le tribunal. » Si j’étais venu sur ce bateau dans un but purement ludique, je savais pertinemment qu’ABC avait missionné un autre stagiaire pour venir couvrir l’événement et je comptais bien m’assurer personnellement que la réalité des événements serait correctement relatée. C’était tout bonnement inadmissible de mettre la vie d’autrui en danger de cette façon. Car si Hungry Jack’s n’était pas responsable de la santé mentale de ses adhérents, l’entreprise en revanche portait sur ses épaules la sécurité d’une centaine de passagers et le moins que l’on pouvait dire c’était que l’équipe n’était pas entraînée à faire face aux situations de crise. Je sentais le regard de Sofia qui allait et venait entre Elio et moi. « On va mourir. On va tous mourir. Il peut arriver à tout moment. Faire un massacre. Tous nous tuer. » répétait-elle, en proie à la panique et je prenais alors doucement son menton entre mon pouce et mon index pour la forcer à me regarder droit dans les yeux. « Calme-toi, on est là. Promis, il ne touchera pas à un seul de tes cheveux. » C’était peut-être un peu présomptueux de ma part compte tenu du fait que j’étais loin d’être une armoire à glace, même face à Elio, je ne ferais pas nécessairement le poids. Mais je savais parfaitement que ni lui, ni moi ne laisserions ce psychopathe faire le moindre mal à la jeune femme.  « J’étais avec un… ami… Je vais essayer de le ramener ici… Les gens sont complètement fous là au milieu. On dirait qu’ils ont tous subi une lobotomie. » reprenait finalement Elio. « Fais attention à toi » disait-elle et Elio de répondre : « Ca va aller. » en embrassant son front « Et reviens vivant surtout. Je m’en voudrais que ça soit la dernière tenue que tu aies porté de ta misérable existence » lui lâchais-je, un petit sourire en coin aux lèvres, en faisant clairement référence à cette immonde blouse verte qu’il se trimbalait sur le dos pour je ne savais quelle raison. Et voilà qu’à peine Elio disparu, elle se remettait à parler toute seule, paniquant à moitié : « Ce n'est pas une peccadille. Qu'elle souffle. Ce gars est fou. Il va tous nous descendre. » Et commençant à perdre patience, je plaquais un index sur ses lèvres. « Tu me fais confiance ? Alors tout va bien se passer. » affirmais-je, déjà en train d’élaborer la suite de nos agissements. « On fait quoi ? On attend sagement ici ? qu'Elio revienne avec son. Enfin. Tu vois, bien. Elio ou le psychopathe. » Ses pensées faisaient clairement écho aux miennes. Aucun de nous deux n’était d’avis de rester planter là, pourtant je ne voulais pas perdre Elio une seconde fois. « On attend. Si dans dix minutes il n’est pas revenu, on bouge. » La mobilité, c’était une de nos meilleures chances si le tuer se baladait sur le bateau à la recherche de sa prochaine victime. Et j’avais également conscience que rester dix minutes, seuls, sans rien à faire ne serait pas mince affaire avec Sofia qui était à deux doigts de faire une syncope. « En plus, en dix minutes, je sais parfaitement ce qu’on pourrait faire pour passer le temps et se détendre un peu » lâchais-je, un petit sourire en coin, malicieux sur les lèvres alors que je lui lançais un regard lourd de sous-entendus. En réalité, j’avais parfaitement conscience que ce n’était ni le lieu, ni le moment de jouer à ce genre de jeu, mais je n’avais pas d’autres idées pour tenter de la faire penser à autre chose qu’à l’urgence de la situation. « En plus, dans le pire des cas, il y a pire comme mort. » insistais-je, avec un petit rire un peu nerveux. Pendant que je l’embêtais volontairement, toujours fermement accroché à elle, je guettais les alentours, à l’affut de la silhouette d’Elio, qui finissait par arriver : « Je… Je ne l’ai pas trouvé. Je crois qu’il faut vraiment qu’on trouve un moyen de sortir d’ici. Les esprits commencent à s’échauffer. Certains essayent de défoncer la porte… Je ne sais pas pour aller où mais… » Je ne pouvais qu’acquiescer mais le psychopathe ne m’en laissait pas le temps : « Vous n’êtes en sécurité nul part. Les mangeurs de cadavres mourront. » Cette fois-ci l’annonce me glaçait un peu le sang, mais je tâchais de réagir avec ma désinvolture naturelle, pour ne pas entraîner Sofia avec moi. « Décidément, qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez vous, les Australiens ? » soupirais-je alors qu’Elio y allait de son petit commentaire : « C’est quoi ce délire ? Pourquoi personne trouve d'où vient ce bruit et va l’arrêter ? Au lieu de nous tenir enfermés ici. » La panique reprenait de plus belle et même dans notre petit coin les choses devaient vraiment compliquées. Je tenais fermement Sofia contre moi, dans l’espoir de ne la perdre alors qu’elle s’était accrochée également à Elio. « Oh mon dieu ! On peut pas la laisser comme ça ! » s’écriait-elle en remarquant une jeune femme qui se faisait piétiner par la foule. Incapable de regarder la scène, j’avais détourné les yeux, les lèvres pincées, clairement écœuré, Sofia s’éloignait alors pour la rejoindre. « Elle est morte. » la sentence tombait, irrévocable et si jusqu’ici je trouvais encore l’énergie de donner dans les faux semblants, d’amuser un peu la galerie, j’avais le cœur au bord des lèvres et cela n’avait rien à voir avec le mal de mer. « On fiche le camp d’ici ! » m’exclamais-je aussitôt. « Et toi, tu nous lâches plus d’une seule semelle. » dis-je, autoritaire à l’attention de Sofia, dont j’attrapais aussitôt la main, enjoignant Elio à faire de même « Je refuse de te ramasser dans cet état. Quant à toi, c’est fini les excursions de ton côté, tu restes avec nous » ajoutais-je en plantant mon regard dans celui d’Elio. « En bougeant, on aura beaucoup plus de chances de ne pas le croiser et qui sait, peut-être qu’on trouvera l’illumination en chemin » C’était l’inaction le pire, l’attente, rester là à rien faire en regardant tout le monde paniquer, sans rien pouvoir faire. J’avais besoin d’occuper mon cerveau, même si c’était en vain, même avec du vent. Alors, mes doigts entrelacés à ceux de Sofia qui tenait Elio, j’avançais en quête d’une issue loin de la foule.


{@=532}Elio Harrington{/@} & {@=2596}Sofia Axworthy{/@}

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Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: TEAMBURGER - BURGER KILL
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 29 Mai 2017 - 8:55
« Hé {#}Elio{/#} qu’est-ce que tu penses de… » avais-je commencé, me tournant dans l’espoir de faire face à mon ami, mais je me retrouvais à m’adresser à une inconnue qui me regardait d’un drôle d’air, se demandant certainement ce que je lui voulais. Je lâchais un petit soupir en constatant qu’il n’avait pas fallu plus de vingt minutes pour que j'en vienne à perdre {#}Elio{/#} dans la foule. Un petit sourire se peignait sur mes lèvres alors que je l’imaginais déjà en train de faire la cour à une des nombreuses filles qui peuplaient le paquebot. Je me laissais finalement entraîner par la bande de potes avec laquelle nous étions venus, décidant d’abandonner {#}Elio{/#} à son sort pour le reste de la soirée. Il n’y avait pas de raison qu’il soit le seul à profiter de la faune ambiante et des jeunes filles en maillot de bain. C’était uniquement dans la perspective de passer une soirée en compagnie de mes potes et de jolies demoiselles que je leur avais proposé de récupérer chez ABC des places gratuites pour cette expédition culinaire sur la mer. J’étais d’ailleurs en train de draguer une jolie petite blonde avec un fort accent scandinave, en lui susurrant quelques paroles à l’oreille, quand la lumière s’était éteinte, nous plongeant dans le noir le plus total. Rapidement la panique s’était emparée de l’ensemble des passagers, surtout quand des cris lointains s’étaient fait entendre. Abandonnant ma cible de la soirée à son triste sort, je me mettais alors en quête de retrouver mes potes, bien décidé à comprendre ce qui n’allait pas avec ce rafiot de malheur, au passage. Avançant à tâtons, j’avais manqué plus d’une fois de faire un vol plané en trébuchant çà et là sur mon chemin. Et si je sentais autour de moi la panique qui commençait à s’emparer des passagers, pour ma part il n’en était rien. Ça n’avait pourtant pas grand-chose à voir avec un quelconque élan de courage de ma part, mais j’étais bien trop désinvolte pour réellement m’inquiéter sans preuves tangibles de raison de le faire. Finalement, la lumière s’était rallumée et j’avais repris mes recherches avec plus de témérité. Alors que j’avançais le long d’un couloir interminable, je m’étais fait violemment bousculer par une nana complètement terrifiée qui m’avait lancé un regard d’effroi avant de disparaître aussi vite qu’elle était arrivée. « Les gens ne sont vraiment pas nets dans ce pays » soupirais-je de mon accent anglais marqué, en levant les yeux au ciel avec suffisance. Néanmoins, le comportement étrange, à la limite de la paranoïa, des occupants du bateau commençait à me mettre la puce à l’oreille sur le fait qu’il se tramait quelque chose d’étrange sur l’embarcation et, comme pour confirmer mes dires, la voix d’un membre du personnel se faisait entendre via les hauts parleurs accrochés un peu partout : « Mesdames et Messieurs, pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin les agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Soupirant, je m’exécutais alors, mains dans les poches, me disant qu’au moins mes potes s’y trouveraient peut-être. Sortant du couloir, encore inconscient du drame qui s’était déroulé à quelques mètres de moi quelques instants plus tôt, une nouvelle annonce sans queue ni tête passait à travers les hauts-parleurs : « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Je me retrouvais soudainement happé dans un mouvement de panique. Pris de court, je me retrouvais emporté par la foule, tâchant avec difficulté de garder mon équilibre, tout en veillant à n’écraser personne. « Bon sang mais calmez-vous » pestais-je, les sourcils froncés. Soudainement, une voix familière, que je ne m’attendais pas à trouver sur ce bateau, m’interpellait parmi la foule alors que je sentais des mains s’agripper à ma chemise : « Charlie ! » Baissant les yeux sur la source de cet appel, je reconnaissais aussitôt {#}Sofia{/#}. Réagissant au quart de tour, je passais aussitôt un bras autour de sa taille pour la maintenir fermement contre moi. Grâce à ma grande taille, et quand bien même je n’étais pas le plus grand sportif qui existe, je me faisais bien moins emporter par la foule qu’elle. « Je. J'étais avec Elio. Et je l'ai perdu. J'sais pas où il est. J'me suis faite emporter par la foule paniquée. J'sais pas où il est. » expliquait-elle, paniquée en me fixant avec de grands yeux. Je raffermissais mon étreinte autour de son corps frêle, comprenant qu’elle était réellement effrayée, bien que je ne parvenais pas à savoir ce qu’il se passait sur ce bateau pour que les gens s’inquiètent à ce point. La regardant avec un petit sourire que je voulais rassurant, je tentais de la rassurer « Ca va aller, je ne te lâche plus » Ce qui était assez drôle comme phrase quand on songeait à ce petit jeu auquel je me prêtais avec elle depuis qu’elle était venue tenter de m’apprendre les bonnes manières, quatre ans auparavant. « On va retrouver Elio ne t’en fais pas. » La soulevant un peu de terre pour l’entraîner plus facilement avec moi, je parvenais à nous faire quitter le mouvement de panique en profitant d’un léger renfoncement dans la paroi du bateau. Respirant de nouveau, je déposais Sofia à même le sol, sans pour autant la lâcher réellement. Les sourcils froncés, inquiet pour de bon cet fois, je jetais un rapide coup d’œil pour m’assurer que la jeune femme n’avait rien. « Ca va ? Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai l’impression que c’est la folie sur ce bateau ! » lui dis-je alors. Et alors que la jeune femme me racontait ce que j’avais manqué et que mon sang se glaçait en songeant à la chance que nous avions de ne rien avoir, j’entendais la voix d’{#}Elio{/#} qui appelait au loin. « Sofia ! » hurlait-il à s’en décrocher la mâchoire. Maintenant toujours fermement {#}Sofia{/#} à mes côtés, je faisais signe à Elio de ma main libre : « Elle est là, je l’ai trouvée ! » lui criais-je en retour alors qu’il se frayait un chemin à travers la foule. Si normalement, en présence de jeune homme, j’aurais aussitôt relâché mon étreinte autour de la jeune femme, compte tenu du passé entre les deux, je n’en faisais rien aujourd’hui, pas maintenant que je savais qu’il y avait un fou furieux en liberté sur ce bateau. « Tu n’as rien ? » m’inquiétais-je auprès d’Elio alors qu’il venait trouver refuge dans notre petit coin à l’abris des mouvements de foule. « Rappelle-moi de ne plus jamais accepter la moindre offre gratuite chez ABC » soupirais-je, tentant de faire un brin d’humour pour détendre l’atmosphère. « Bon c’est quoi le plan ? On ne devrait peut-être pas rester là à attendre que ce type ne vienne nous cueillir… » songeais-je, les lèvres pincées. La situation me semblait tellement surréaliste que je ne parvenais pas à réellement prendre conscience de la réalité des événements. Un mort et un blessé grave, c’était pourtant loin des promesses d’excursion paradisiaque que nous avais pourtant vendu la compagnie.


{@=2596}Sofia Axworthy{/@} & {@=532}Elio Harrington{/@}


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: TEAMBURGER - BURGER KILL    Tag elio sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 28 Mai 2017 - 20:00
Lorsqu’il était question de junk food, j’étais toujours la première à sauter sur l’occasion. Pour moi, rien ne valait mieux qu’un repas bien gras pour terminer une journée de dure labeur, affalé sur son canapé, le bouton du jean détaché pour libérer l’estomac. Et si je pouvais bien compter sur quelqu’un pour me suivre dans le moindre de mes déboires alimentaires, c’était sur Douglas, mon bras droit dans la vie comme au travail. Nous formions une équipe de choc. Aussi, lorsqu’un jour une cliente régulière de la maison de couture avait proposé de nous laisser des invitations pour profiter d’une soirée sur un bateau tout en dégustant des burgers de la chaîne Hungry Jack’s, aucun de nous deux n’avait trouvé la force de décliner l’offre alléchante. « Ça sera également l’occasion de distribuer quelques cartes de visites et de porter nos plus belles collections » s’était enthousiasmé Douglas, comme pour essayer de déculpabiliser de la tonne de lipide sous laquelle nous allions comater à l’issue de cette soirée de débauche en mer. Fin prêts, vêtus tous les deux des pièces de la dernière collection de la maison de couture, armés de cartes de visite spécialement imprimées pour l’occasion, nous n’avions pas tardé à embarquer sur le paquebot. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que l’organisation n’y était pas allée de main morte. Pour sûr, le coup de communication allait être réussi, surtout si l’odeur de grillade et de friture était à la hauteur du goût des mets servis. Profitant de la soirée en compagnie de mon ami, je ne remarquais pas tout de suite que se trouvait sur le ponton du bateau des connaissances à moi. « C’est une tuerie Heidi ! » s’extasiait Douglas en mordant goulûment dans son burger, avec une moue d’exaltation à peine exagérée. Je riais un peu, à le voir s’en mettre plein les doigts alors que je grignotais quelques frites que j’avais récupérées et que je sirotais une bière qui n’était plus si fraîche que ça. C’est alors que mon regard se posait sur une silhouette familière, que j’aurai reconnu entre milles, une silhouette dont j’étais capable de reconnaître les contours même les yeux fermés. Que faisait {#}Elio{/#} par ici ? Avant même que je n’ai pu aller plus loin dans mes interrogations, je le voyais s’approcher d’un jeune homme ({#}Aaron{/#}), un air enjôleur sur le visage que je lui connaissais bien, pour l’avoir vu me regarder de la même façon plus d’une fois auparavant. Visiblement mon visage s’était quelque peu crispé alors que je fixais toujours Elio puisque Douglas cessait ses déclarations d’amour à son sandwich pour me demander : « Tout va bien ? On dirait que tu as vu un fantôme. » Joignant le geste à la parole, le jeune homme se tournait pour suivre mon regard mais déjà Elio et son acolyte avaient disparus. Je secouais brièvement la tête, m’enjoignant de ne pas me laisser déstabiliser par sa présence sur le bateau, avant d’adresser un petit sourire à Douglas : « Pourquoi voudrais-tu que ça n’aille pas ? Ce n’est pas le paradis sur terre ? » lui demandais-je, me fichant bien de passer pour la beauf moyenne. La soirée battait son plein et trop occupée à refaire le monde avec Douglas, je ne remarquais pas tout de suite l’agitation et l’étrange ambiance qui régnaient sur le bateau. Je ne m’étais même pas rendue compte de l’absence de secouristes, trop occupée à prévoir la prochaine campagne de publicité de ma maison de couture. J’avais tout juste commencé à remarquer un groupe d’individus dont je ne distinguais pas réellement les traits à cause de la pénombre ambiante, qui s’agitait lorsque les lumières de l’embarcation nous faisaient défaut, plongeant l’ensemble du bateau dans le noir le plus total. Prise un peu de court, je sursautais, cherchant machinalement à attraper le bras de Douglas mais ma main se refermait aussitôt sur le vide alors qu’un léger mouvement de panique me bousculait un peu. Dans le noir total sans aucun moyen de repère, je ne pouvais ignorer l’accélération de mon rythme cardiaque. Si c’était une plaisanterie de la part de l’équipage, elle avait assez duré. « Douglas ? » Pas de réponse, il fallait dire qu’avec l’extinction des feux, les conversations de tous les occupants du bateau se faisaient de plus en plus bruyantes, comme pour évacuer une certaine appréhension. « Doug’ ? » insistais-je, pas réellement sereine. « Je suis là, t’en fais pas. » C’est alors que j’entendais le cri de quelqu’un ({#}Vittorio{/#}), dans l’accent italien ne m’échappait pas : « Cazzo ! » Sans comprendre ce qu’il se passait, je resais là, tendant l’oreille en attendant que la lumière revienne pour retrouver Douglas parmi la foule. C’était sans compter sur un type qui s’exclamait : « Mon dieu, mais c’est du sang ! » provoquant la panique générale. Je me retrouvais rapidement bousculée, sans autre moyen que de me laisser emporter par le mouvement de foule, priant juste pour ne pas me retrouver au sol comme à Halloween, je portais encore les cicatrices des éclats de verre qui avaient entaillé mon bras. Je parvenais à m’avancer à tâtons jusqu’à un mur, contre lequel je me collais dans l’espoir d’échapper à la panique et tâchant de reprendre mes esprits. Du sang ? Que s’était-il passé ? Et surtout à quel moment cette expédition culinaire sur les côtes avait pu se transformer en découverte sanguinolente ? Contre tout instinct de survie, je décidais de m’approcher, à tâtons, trébuchant çà et là sur quelques objets abandonnés, du groupe de personnes amassés. Des brides de conversation me parvenaient et si je ne comprenais pas un traître mot qui sortait de leurs lèvres, l’accent italien de l’un d’eux ne manquait pas de parvenir aux oreilles, me rappelant aussitôt une soirée passée dans un pub quelques temps plus tôt. Mais il n’était pas temps de se laisser aller à la nostalgie, je comprenais bien que quelque chose d’anormal se tramait. « Faut s’attendre à en retrouver d’autres sur le carreau. » entendais-je l’italien ({#}Vitto{/#}) pester alors qu’un petit groupe s’ajoutait déjà à celui déjà présent. Grâce à la lumière vacillante provenant du flash d’un téléphone, il me semblait distinguer un corps étendu à même le sol. Poussée par l’envie d’aider, je restais cependant en retrait, ayant déjà l’impression que trop de monde se pressait autour du corps inanimé. La lumière s’était finalement rallumée et je constatais avec effroi que mes craintes étaient réelles. Un homme ({#}Edward{/#}) dont je ne voyais pas la tête gisait dans son sang. Aussitôt prise de panique, je cherchais désespérément Douglas du regard, incapable de le voir, ni lui, ni {#}Elio{/#}. J'entendais vaguement un jeune homme ({#}Kane{/#}) s'adresser à une infirmière ({#}Yasmine{/#}), sans comprendre l'essentiel de la conversation. Je manquais de faire un bond de deux mètres lorsque la voix du personnel résonnait dans les hauts parleurs : « Mesdames et Messieurs, pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin les agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Dans quel enfer m’étais-je encore empêtrée ? Je reportais mon attention sur le groupe, une fois de plus interpelée par la voix de l’italien ({#}Vitto{/#}) et avec un soulagement extrême, mes yeux se posaient sur un visage familier. « Vitto ? » ne pouvais-je m’empêcher de m’exclamer, la voix plus aigüe qu’à l’accoutumée alors que je m’approchais définitivement du petit attroupement, décidée à prêter main forte et soulagée de connaître quelqu’un dans les environs. « Je peux faire quelque chose pour… » commençais-je, désireuse d’apporter mon aide. C’est alors qu’un deuxième visage connu me figeait dans mon mouvement, alors que je plaquais une main sur ma bouche pour retenir un cri d’effroi, les yeux rivés sur le visage inconscient d’{#}Edward{/#}. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Blanche comme un linge, le sang glacé par cette vision d’horreur en constatant l’ampleur des dégâts. Mais déjà une nouvelle annonce passait via les haut-parleurs, me glaçant un peu plus le sang : « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Je lançais un regard effrayé à la cantonade avant de m'agenouiller auprès d'{#}Edward{/#}. « Qu’est-ce que je peux faire ? » demandais-je, pâle comme un cachet d'aspirine, à deux doigts de rendre mon repas mais déterminée à ne pas laisser Ed dans cette situation sans tout tenter. Surtout si un fou devait se trimbaler parmi nous.


{@=532}Elio Harrington{/@}, {@=2035}Vittorio Giovinazzo{/@}, {@=2529}Edward Fitzgerald{/@}, {@=2136}Kane Williamson{/@} & {@=1093}Yasmine Khadji{/@}

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