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1 résultat trouvé pour balancetonporc

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Tag balancetonporc sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (Juby) And will he see, how much he means to me?
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag balancetonporc sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Juby) And will he see, how much he means to me?    Tag balancetonporc sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 9 Nov - 21:12
And will he see
how much he means to me ?

Je n’ai jamais été particulièrement bavarde. Après tout, j’ai toujours haï le son de ma voix. Depuis toute petite, j’avais une voix trop fluette, trop enfantine si bien que tout le monde m’a cru muette. J’étais en train de faire mes exercices, tout en expirant et en inspirant alors que John se tenait derrière moi et me tenais pour que j’évite de perdre l’équilibre. "J'ai une requête un peu spéciale .. Quand j'sortirais tu viendrais avec moi au cimetière .. ? » Je me tourne vers lui pour le regarder. Je ne sais pas ce que cela fait que de perdre un parent. Callum et ma famille le savent puisque lorsque ton cœur cesse de battre pendant presque une minute, tu es considéré comme décédé. « J'ai jamais eu la force de m'rendre sur la tombe de ma mère .." Je viens poser ma main sur sa joue rugueuse pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Je me rappelai très bien sa mère. Je ne les avais croisé que très peu puisque le jeune Williams passait le plus clair de son temps à la maison. Mais elle était si douce et si gentille. Si soumise. Exactement comme moi. Elle a mis fin à ses jours car elle ne supportait plus de vivre avec le spectre de son ex-mari. Un homme violent, un homme malade. La violence est une maladie et je ne cessai de penser que Nicolas allait plaider cette folie. Ou alors on allait me trainer dans la boue. Mon cœur commence à battre un peu plus rapidement car la date fatidique du procès approchait. « J’ai une… demande assez spéciale aussi… » Je vins me planter fermement dans le sol alors que je lui tournai toujours le dos pour regarder le sol. L’eau bleue qui bougeait au rythme des moteurs de la piscine. « Je vais devoir… Je vais devoir aller au procès. Et j’aimerai que tu m’accompagnes. » Je ne sais pas si j’aurai la force de le revoir. De lui faire face alors que la dernière image que j’avais de lui était son être massif au-dessus de moi en train de forcer l’entrée dans mes jambes. Je réprimai un frisson avant de déglutir. « Mais tu ne viendras qu’à une seule condition : peu importe ce qu’il dira, ce qu’il fera. Tu ne réagiras pas. Mes avocats m’ont… ils m’ont prévenue qu’il allait me trainer dans la boue pour sa défense. » Seulement, j’avais les médias de mon côté ainsi qu’une grande communauté de fans. Avec l’affaire Weinstein ainsi que le {#}balancetonporc{/#}, la violence envers les femmes étaient de plus en plus mal vue. De plus en plus médiatisées. « Je ne veux pas que tu réagisses. Si tu ne te sens pas capable de rester stoïque pendant qu’il me traitera de… » Je déglutis. Le mot peine à sortir parce que je ne disais que très rarement ce genre de grossièretés. Voire même jamais. « … salope, murmurai-je, j’irai avec Tyler si tu tentes quoique ce soit. » Il fallait qu’il comprenne que dans cette affaire, il ne s’agissait pas d’un règlement de comptes. La loi était de mon côté. Mais un seul faux pas et nous risquerions gros tous les deux. John comme moi. Cela pourrait mettre ma carrière en péril, mon image publique. Je lui faisais confiance bien que j’avais connaissance de ses antécédents. Je voulais juste qu’il me prouve que j’avais raison. Qu’il n’était pas l’homme violent qu’on décrivait à chaque conversation. "Je n'en doute pas. J'attend que ça de savoir de quoi t'es capable." Toujours ce rapport, cette avidité de sang. « Je crois l’avoir assez prouvé comme ça. Et je déteste avoir recours à la violence physique. J’ai l’impression d’être… » Un monstre. Une moins que rien. Un animal ? « comme Lui. » Il était omniprésent dans mon esprit. La violence n’était pas quelque chose que je cautionnais. « Si tu continues sur ce chemin où tout est empli de coups, de sang, de haine et de bagarres, je te quitterai. » Les mots pouvaient paraître difficiles. Mais je sais par avance que je ne le supporterai pas. Qu’il se batte dans le cadre d’un sport passerait encore mais il ne pouvait pas frapper tout le monde à tort et à travers. Tout le monde me mettait en garde. Quelques détails de l’histoire convergeaient. Je ne voulais pas les croire car j’ai toujours su au fond de mon cœur détraqué que John était quelqu’un de bien. Mais il avait cette noirceur, cette haine de lui-même qu’il n’arrivait pas à éloigner. Je me tournai pour venir poser ma main doucement sur sa joue en le regardant dans les yeux. Je l’ai toujours aimé et ce malgré toutes les bagarres auxquelles il a participé. J’ai soigné ses plaies plus d’une fois. Mais il fallait grandir. Il fallait qu’il se détache de ce cercle vicieux dans lequel il était impliqué. Les yeux dans les yeux, je garde le silence avant de venir poser ma bouche sur la sienne dans un baiser empli de douceur, de tendresse propre à moi-même. Je pouvais lui montrer que tout ne se réglait pas dans la précipitation. Dans la haine. Dans ce carnage qu’il avait engendré et qui l’a conduit dans une spirale autodestructrice. « T’es un homme bien, John Williams. Il serait temps que tu t’en rendes compte. » Je vins m’éloigner, brisant la bulle que j’avais instauré. Je n’élevai que très rarement la voix. Je n’aimais pas crier et ça m’était interdit. On en vient à parler de son physique. Je caresse son visage avant de voir que sa barbe avait poussé de manière hirsute. J’opine lorsqu’il me dit accéder à ma requête. « Tu sais, la barbe peut stimuler certaines choses érogènes quand elle est bien entretenue. Ça me fait un peu mal parce que c’est trop long… en… en… en bas. » C’était comme si notre buisson intime n’était pas entretenu. Le pénis de l’homme pouvait se retrouver coincée entre les poils et ça pouvait s’avérer douloureux. Heureusement, le mien était plus en forme de feuille de figuier qu’en buisson piquant de Maléfique. Puis, nous dérivons sur son travail. J’étais contente pour lui qu’il décide d’avoir un projet. Surtout en rapport avec le sport. Sa musculature prouvait qu’il a toujours aimé en faire. Pour ma part, j’ai l’air d’une brindille à ses côtés. Alors qu’il élève la voix, je sursaute avant de me reculer d’un pas. "Arrête de faire ça ! Arrête de dire que t'as aucun talent. Si t'es tant connu ce n'est pas pour rien. J'ai vu certains de tes films, t'es époustouflante sur scène. Je me souviens de cette soirée la veille de ton dix-huitième anniversaire. Tu m'as bluffé. T'as une voix exceptionnelle. Que tu sois chauve ou non, t'as du talent alors arrête de faire ça !" Je n’écoute pas les mots pour être honnête, seul le ton à le don de me faire trembler. Je joins mes mains pour ne pas lui montrer que j’étais effrayée. Je pris une profonde inspiration alors que mon bracelet commença à s’affoler. Je décidai à me lever pour mettre un peu de distance entre nous. Je n’aimais pas qu’on me crie dessus. Je vins passer ma main dans l’eau, assise au bord. Les jambes repliées sous moi.  "Tu crois quoi ? Que t'es un trophée pour moi ? Pas du tout. Je t'aime que t'es eu cinquante-trois conquêtes ou une seule !" Pourquoi rapporte-t-il toujours ça à lui ? « C’est juste qu’une femme qui a multiples conquêtes est vue comme une femme légère alors qu’un homme est un casanova. Cesse de tout rapporter à toi, tu en deviens ridicule et puéril. » Je laisse poindre une part d’agacement dans ma voix avant de froncer les sourcils. Mon bracelet émit un nouveau bip alors qu’une quinte de toux vint s’emparer de moi. Je mis par réflexe ma main devant en sentant le liquide visqueux dans ma paume. La quinte se fit plus violente et par réflexe, je fis le dos rond avant de tourner la tête vers Josette pour l’attraper du bout des doigts et poser mon masque sur mon visage afin de prendre une grande inspiration. Je dévisse le goupillon pour libérer l’air qui s’infiltra dans mes poumons. Nous continuons à discuter par intermittence alors que je tentai de calmer les ardeurs de mon cœur. Ce dernier était trop maltraité depuis quelques années. « C’était son surnom. Princesse. Ma princesse. Ma délicieuse princesse. Ma poupée de porcelaine. » Je réprimai un frisson en me rappelant la manière dont il avait de me caresser les cheveux, me recroquevillant sur moi-même telle une huitre. « Je n’aime plus qu’on… qu’on… qu’on me caresse la tête. j’aimais bien avant mais mais mais mais mais mais mais… » Une quinte de toux à mesure que je paniquai. Je repris le masque pour reprendre mon air. John devait comprendre. Sa mère a été battu après tout. Elle aussi devait avoir certains traumatismes plus forts que d’autres. Sans réellement réfléchir, je décide de dire oui. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce que je l’aime plus que de raison. Il n’y a que lui. il n’y aura jamais que lui. "T'oserais ?" Je hausse un sourcil alors que nous parlons du mariage. Je le connais bien. "Je me demande lequel de nous deux sera le plus en manque !" Je tends le doigt vers lui avant d’ôter mon masque. « J’ai tenu sept ans sans sexe. Pas une seule aventure, rien. Je pense que je peux m’accommoder de quelques semaines. » je lui glisse un petit clin d’œil alors que je me sens si lasse pour le coup. John doit le comprendre car il vient me porter et je me blottis contre son torse massif. "Arrête de m'appeler comme ça ! J'me fiche que tu prenne mon nom. Tant que tu me supporte au quotidien, je me fiche du nom que tu porteras !" Je ne réponds rien avant de le suivre pour entrer dans l’eau, collant mon dos contre son torse. Puis, je pose la bouteille près de nous. Elle est carrément devenue indispensable celle-là. Les bulles viennent m’arracher un gémissement de plaisir alors que je me calle bien contre lui. « Non, dis-je d’une voix un peu plus ensommeillée, j’aime bien tes cheveux. C’est juste qu’il faut couper les fourches et structurer la coupe. C’est tout. » Mes paupières étaient de plus en plus lourdes. « Tu m’en veux si on fait l’amour plus tard ? Je suis… je me sens fatiguée. » Je dépose un baiser doux sur ses lèvres. « Si tu me fais un massage, je vais m’endormir, chuchotai-je. » Je viens me caler contre lui, étendant ma jambe blessée avec sa main autour de ma taille, la mienne autour de sa nuque pour venir poser ma tête sur son épaule. « Je suis désolée. Je ne suis pas… à la hauteur. » Je viens poser un baiser dans son cou avant de fermer les yeux d’un coup. Bercée par les bulles, éreintée par mes multiples nuits blanches, par mes cauchemars. « je me sens bien avec toi, mon fiancé. »



©️ nightgaunt


{@=3762}John Williams{/@} :l:
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