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1 résultat trouvé pour onveutduvrai

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Tag onveutduvrai sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: Lullalex ♔ Wise men say only fools rush in but i can’t help falling in love with you
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag onveutduvrai sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Lullalex ♔ Wise men say only fools rush in but i can’t help falling in love with you    Tag onveutduvrai sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 4 Aoû 2019 - 0:19
Wise men say only fools rush in but i can’t help falling in love with you
Lullalex


«- Oh oui, je crois me souvenir que tu n’es pas le dernier quand il s’agit de faire dévier la conversation d’un sujet sérieux !»

Elle esquisse un sourire. L’amitié entre Alexandre et son père complique évidemment les conversation puisqu’ils sont incapables, l’un comme l’autre, de se modérer, de rester dans un cadre strictement professionnel lorsque cela est nécessaire : la demoiselle les a déjà vu à l’œuvre et son père n’est pas toujours le responsable. Elle se souvient, attendrie, des cafés qu’ils prenaient tout deux dans la salle à manger, il n’y a encore pas si longtemps, au cours desquels, de loin, son regard restait rivé sur le visage d’Alexandre, admirant le moindre de ses traits, épiant le moindre tic de son visage, tandis que les conversations sérieuses déviaient lentement sur des conversations plus personnelles entre les deux hommes. Aujourd’hui, c’est leur propre conversation qui, à l’inverse, prend un tournant très sérieux comme l’homme s’inquiète de voir qu’elle puisse déprécier son travail, au vu de ce que sa mère en pense pour sa part. Mais il la conseille, l’éclairant dans ses pensées par son esprit avisé.

«- Non, on n’a jamais fais cela, mais peut-être que ce serait une bonne idée, pour lui montrer ce que je fais exactement, je ne suis même pas certaine qu’elle ait déjà été voir mon blog. Papa oui, il en est fier comme un paon. Mais maman… peut-être que lui montrer l’envers du décors la ferait changer d’avis… merci Alex !»

L’authenticité oui. C’est ce que tout le monde cherche en ce moment. Et la blonde pour sa part n’a pas peur de ça, s’affichant sans filtres sur le réseau social. Les stories ne restent pas, c’est vrai et on pourrait le lui reprocher. Mais aussi éphémères soient ces images, elles n’a tout de même pas peur de s’afficher régulièrement dans ce genre de situations, les joues rouges, les cheveux défaits, la sueur perlant, pour parler de sport, de motivation, d’hygiène de vie tout simplement parce que le sport, aussi fracassant que cela puisse être, reste bon pour la santé.

«- Oh si, à grand renfort de {#}onveutduvrai{/#}» commente la demoiselle amusée.

La campagne, croit-il vraiment que Lullaby ait ses chances ? Il semble le penser et elle peine à le croire, si bien qu’elle essaie de s’assurer de ce qu’il pense vraiment. Il ne risquerait pas sa carrière sur un pari, peut-être, mais il ne risque pas grand-chose dans ce cas de figure, comme le remarque la demoiselle, parce qu’il n’est pas son agent. Elle n’en a pas, essayant de se débrouiller toute seule. Elle n’en voudrait pas un autre que lui, Bee. Mais elle n’ose pas le lui demander, parce que les influenceurs, ce ne sont pas sa tasse de thé à lui, elle en a eut vent. Parce que ça impliquerait de le voir trop souvent pour ses nerfs. De le voir avec d’autres filles, peut-être. Et ça, elle ne le supporterait pas.

«- Mais ta carrière ne risque pas grand-chose pour le coup.» fait-elle remarquer.

Elle ne se rend pas compte, Bee, du trouble qu’elle fait naître chez son interlocuteur, alors qu’il ne comprend pas qu’elle parle de lui. Il aurait été si facile, d’éviter à l’un comme à l’autre de souffrir, en étant juste un peu plus clair, en osant dire les choses comme elles sont, en osant les avouer. Si seulement la demoiselle avait avoué parler de lui. Si seulement elle avait oser poser ces trois petits mots, sept lettres, dans le silence de la pièce et les saisir, tout deux. Ils auraient continués de souffrir, sûrement. Mais ils auraient au moins sût, alors, qu’il s’appartenaient l’un à l’autre. Que personne ne pouvait rien contre cela.

«- Pas de problème pour les chaussures ! Je suis pas mal occupée, mais disons ce dimanche ? Normalement je vais courir, mais j’imagine que l’un peut remplacer l’autre.»

Pas mal occupée. Elle libérerait toute sa semaine pour lui, s’il lui demandait. Mais elle a lut qu’il fallait se faire désirer, qu’il ne fallait surtout pas montrer à l’autre que tout était gagné. Même si c’est le cas. Il a tout Alex. Tout gagné. L’esprit, le cœur de la demoiselle. Tout ça lui appartiennent. Tout ça est à lui. Maintenant. Demain. Et pour toujours. Elle le sait au fond d’elle la blonde, elle en est persuadée. Cet amour qui ne passe pas ne peut vouloir dire qu’une chose. Que c’est fait pour durer. Aucun moment passé avec lui ne lui semblera jamais assez long. Autant commencer par l’éternité.

«- Oui ils sont en fleur ! Je te suis !»

La jeune femme se redresse et arrange sa jupe légèrement avant de le suivre, sortant dans le jardin avec lui. La blondinette s’assure de rester relativement près de lui. Suffisamment près pour que sa main effleure celle d’Alexandre comme ils sortent dans le jardin et ce simple contact l’électrise toute entière. Ses doigts s’attardent un court instant contre la peau nue de l’homme, avant qu’elle ne songe que le contact ne peut pas s’éterniser d’avantage. Ses joues ont prit une teinte légèrement rouge et elle évite soigneusement d regarder son interlocuteur. Il aurait suffit d’un tout petit peu plus de courage, pour qu’elle entremêle ses doigts à ceux d’Alex, tournant la tête dans sa direction avant de venir se blottir tout contre lui et tout avouer de son amour pour ce dernier. Un tout petit peu plus de courage pour qu’elle n’avoue cet amour qui la consume, qui hante ses nuits et ses jours, aussi. Pour qu’elle ne se déleste de ce poids qui pèse sur ses épaules et sur son coeur. Qu’elle confie ces nuits passées à refaire le monde, refaire l’histoire, rêver de ses traits, de sa peau, de sa voix, de son goût et son odeur. Mais elle ne dit rien, Lullaby, de peur que l’homme ne la repousse, de peur qu’il ne partage pas ses sentiments. Que pourrait-elle attendre, d’un homme dix ans plus vieux qu’elle ne l’est ? Dans son esprit, Alexandre ne peut s’intéresser à une jeune fille qu’il a connu adolescente, qu’il a vu grandir. Un tout petit peu plus de courage, de confiance en elle, c’est tout ce dont elle aurait eut besoin, pour sceller son destin au sien. Un peu de ce courage dont elle manque pourtant et qui l’entrave.

«- Il fait bon. Les rosiers sont superbes.» murmure la jeune femme pour meubler le silence.

Mais rien n'a d'importance et il pourrait neiger qu'elle ne s'en rendrai pas compte. Parce qu'elle ne regarde pas les fleurs Bee. Il n'y a de superbe ici que le visage parfait de son aimé. Elle ne voit que lui. Sans le regarder vraiment. Mais du coin de l’œil, il a capté toute son attention. Comme d'habitude. Comme toujours. Et elle voudrait tant qu'il en soit de même pour lui. Look at me...
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