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15 résultats trouvés pour teamapéro

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Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: sip me baby one more time
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 03 Déc 2018, 04:05
sip me baby one more time
{#}teamapero{/#}

« Infiniment mieux qu'une fan. » mon sourcil s’hausse devant la précision de Levi, encore plus curieuse de savoir d’où, de quand, de comment, la brunette qui direct m’est tombée dans l’oeil - platoniquement parlant guys, je suis pas encore bicurieuse on se calme - et lui se connaissent. Après, faut dire que l’anglais est du genre à se coller à 44 groupes par soirée et à connaître tout le monde sans qu’on arrive vraiment à s’expliquer pourquoi, ce qui, l’instant d’après, me convainc de passer à autre chose. Ils discutent tous ensemble, moi je tente un rapprochement entre Andy et son blonde baby boy qu’il reluque allègrement sans la moindre intention de cacher ses yeux brillants et sa langue humectant ses lèvres. « Ok je viens. » « Lui spoile pas la fin. » que j’ajoute à l’oreille du Rivera, sachant très bien à quoi s’apparentaient les coups d’oeil qu’il perdait de longues minutes durant sur la mâchoire et la silhouette et les mains et le déhanché de son nouveau date improvisé. Bien sûr qu’il finira par s'éclipser avec lui, c’était plus clair encore que le fond de mon verre laissant passer la lumière maintenant qu’il est vide de chez vide. Derrière, y’a Levi et Jill qui prévoient de grandes choses, un « Tu pars en cuite ce soir ? Je t'accompagne ? On se pimente la soirée ? » qui fait naître un sourire sur mes lèvres de me rappeler de la dernière fois où il avait bu comme un pirate les restes de rhum qui traînaient dans l’auberge de jeunesse qu’on avait crashed avec Kane - et ses cheveux que j’avais dû tenir parce qu'apparemment son estomac avait pas apprécié le mélange canne à sucre fermentée et kebab de food truck de fond de ruelle.

Gabybou se met d’un côté, Levi de l’autre, je réserve la brune d’un signe du menton, précisant « L’infinie meilleure qu’une fan, t’es dans mon team. » bien coupé, pas la peine d’insister. Anyways, c’est ça où elle reste dans son coin à rouler des yeux à chaque fois où Andy trouvera le moyen de lui signaler qu’elle a noyé sa chemise bon marché. Autant occuper ses idées à pas se faire chier par un colombien à la rage facile. « La technique c’est qu’il y a pas de technique. » rien ne vaut l’exemple visuel pour accompagner mes mots, alors que volontairement je soulève un côté de la table alors que les gars tentent de jouer, avant d’attraper la balle pour la lancer à même le verre de bière d’un Levi arrêté dans son élan de faire un potentiel but. La moquerie s’allonge en même temps que mon bras vers la pinte qui a accueilli la boule de plastique blanche détenant notre pouvoir de victoire. J’y bois même une généreuse gorgée après avoir récupéré mon dû, replaçant rapidement le verre sur la table à côté de nous.  « Pense déjà au gage que tu veux leur donner quand aura gagné. » je doute pas une seule seconde que Jill saura à son tour bousiller un brin les ardeurs de nos adversaires pour finir en bonnes championnes.

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Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: sip me baby one more time
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 07 Nov 2018, 04:08
sip me baby one more time
{#}teamapero{/#}

C’est beaucoup trop facile, c’en est presque ennuyant tellement tout le monde mord à l’hameçon le sourire niais aux lèvres de m’écouter leur enfiler des bobards en travers de la gorge comme s’ils se gavaient de caviar toppé de foie gras. « Au succès de Mademoiselle Parker alors. » « J’aime le son de cette dédicace. » me dandinant sur mon siège, faisant tinter ma pinte sur celle de Gab en battant la mesure de mes longs cils tartinés au mascara. Je pourrais honnêtement pas mieux me sentir dans le rôle surjoué de l’auteure à succès qui se retrouve recouverte d’éloges à la seconde où elle met le pied dans n’importe quel bar de la ville. Honnêtement, faudra surveiller mes chevilles - lol, too late - le jour où je serai publiée pour vrai.  « Brisbane, oui, depuis quelques mois maintenant. La State Liberty à Toowong, vous connaissez sans doute. A vrai dire je n’étais que de passage en France, comme vous si je me rappelle bien. » et il déblatère sur sa petite vie, me laisse hausser un sourcil alors que je prends appui sur le bar, toute écoute attentive, réalisant qu’il se rapproche de la zone à risque. Que je vais devoir faire en mode sprint, donner toute la sauce, feindre au maximum, le temps que je peux encore. Parce qu’il risque bien vite d’élucider mon mystère pas si mystérieux que ça et de s’en offusquer comme une gamine trop naïve qui a cru au Père Noël jusqu’à ses 11 ans. Coup d’oeil vers Nadia pour m’assurer qu’elle n’est toujours pas capable de m’entendre me moquer d’elle mentalement, et un baiser sur sa joue plus tard, je poursuis, pleine de sous-entendus. « Busted. » certains, fins et rusés, diront que j’ai fait mon coming out de mensonges à l’instant, d’autres préciseraient que je parlais en effet d’un passage en France aussi short and sweet que le sien, le traditionnel pèlerinage avec maman à faire une fois aux poignées d’années. « Je ne me souvenais pas qu’il s’agissait d’une saga horrifique tiens… » la brune à mes côtés (Maze) s’emballe dans mes âneries, forçant tellement la note que je m’en amuse à plein, et il ne m’en faut pas plus pour garnir le tout d’extrêmes et d’opposés, une lutte de chaque instant pour retenir mes rires de trahir ma langue fourchue. « Vous me voyez bien peinée de ne pas avoir marqué votre esprit à ce point. » et elle improvise la moue bien peinée la p’tite Ariane, elle feint l’émotion le temps qu’il faut, avant de jeter son dévolu sur Levi et son arrivée toutes en odeurs variées - voyez comme je suis presque polie. La seule habitude qui change pas qu’il soit à l’autre bout du monde ou ici, c’est de l’embêter, à commencer par subtiliser son couvre-chef la bouche en coeur. « On croirait rêver, mais non, un homme McGrath, un vrai de vrai, vient d’entrer dans la pièce! » et j’arque la nuque, détaille plus longuement la jeune femme (Jill) en étant certaine de l’avoir déjà vue à quelque part, captant en faisant 1 + 1 qu’elle a probablement un lien avec l’un et l’autre. « Une fan? »  peut-être bien qu’elle s’est amusée à les tester, à les noter sur une échelle de 1 à pas si décevant, et me voilà déjà bien plus attentive à l’entendre extrapoler sur la question.  « L’essentiel c’est de participer paraît-il » la conversation part vers la table de babyfoot quand je perds patience, que mon verre commence à être dangereusement vide, ou alors s’agit-il d’un triste mélange des deux. « J’en suis » n’en reste que Gaby-boy est aussi de la partie, et que mine de rien on commence à se monter une jolie brochette pour un tournoi improvisé. « That’s my boy. » je tape des paumes, me lève de mon siège, apporte les verres dont celui grassement payé à Levi et qu’il me doit au sous près, et ceux qui m’aiment - ou pas, surtout pas - n’auront qu’à se joindre. « Andy, tu viens ou tu préfères rester ici en espérant qu'elle te mouille le pantalon aussi? » à la hauteur du colombien, je m’immobilise, roucoule, pointe du menton l'incandescente (Jill) qui s’est chargé de sa chemise un peu plus tôt, ton grivois pour la peine. « Sinon tu peux faire cheerleader. » et je parie qu’il aurait un sacré déhanché, additionné d’un entrain à couper le souffle à s’élancer, s'enflammer, crier, et recommencer à chaque victoire de mon team. Sur l’entrefaite j’heurte un blondinet qui semblait se diriger lui aussi vers le Rivera, et jouant du sourcil façon inquisitrice, mes deux bras se posent autour de leurs épaules respectives pour les entraîner de force avec nous à la table.

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Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: sip me baby one more time
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 02 Oct 2018, 16:26
▲ Sip me baby, one more time ▼

{#}teamapéro{/#}
Le Death Before Decaf s’était transformait en un joyeux bazar qui monopolisait pas mal l’attention de Matt, d’autant plus maintenant que Jill avait débarqué comme une tornade dans le bar. De l’autre bout du bar Gabriel n’avait pas totalement ce qui s’était passé dans le groupe parmi lequel elle avait fait irruption. Seuls les échos d’un incident de type « jeté de verre sur chemise propre » lui étaient parvenus au milieu du brouhaha qui emplissait l’endroit. Son attention, distraite par cette vague recrudescence d’agitation, revint finalement à ses interlocuteurs parmi lesquels Ariane Parker, celle qu’elle avait présenté comme son agente (Nadia) et celui qui était, toujours d’après la rousse, sa muse et principale source d’inspiration, visiblement sans même la savoir (Nino).

La conversation allait bon train bien qu’il fut parfois difficile de suivre tout le monde et les boissons commandées arrivèrent bien vite jusque dans leurs mains. « Au succès de Mademoiselle Parker alors », lâcha Gaby en levant légèrement son verre. En observant la demoiselle en question l’irlandais se souvint de l’impression qu’elle lui avait laissée lors de leur première rencontre. Son regard taquin, ses mimiques et son air malicieux associés à sa chevelure rousse lui avait fait penser à une renarde, et cette même impression se refit jour dans son esprit maintenant qu’il l’avait de nouveau sous le nez. L’air espiègle qu’elle offrait au monde semblait tout à fait digne de la filouterie de Renart, personnage rusé et intelligent. Oui c’était décidément l’image qu’elle laissé dans l’esprit baigné de littérature de Gabriel. Et à raison à priori, cette Parker semblait être tout un numéro à elle seule alors qu’elle commentait les événements se déroulant non loin d’un air taquin. Mais à peine le temps de boire une gorgée de sa bière brune que la rousse revient au galop à leur conversation, voguant d’un groupe à l’autre avec une facilité déconcertante. « Brisbane, oui, depuis quelques mois maintenant. La State Liberty à Toowong, vous connaissez sans doute. » Il n’entra pas dans les détails qui l’avaient poussé à mettre le pied en Australie, préférant rester évasif sur la question. « A vrai dire je n’étais que de passage en France, comme vous si je me rappelle bien. »

L’attention de Gaby, détournée une seconde par un quelconque son dénotant soudain du bruit environnant, se reporta sur le babyfoot installé un peu plus qu’Ariane désignait d’un geste sûr et faussement innocent. Cela faisait bien longtemps que l’irlandais n’y avait pas joué, depuis l’époque où les soirées dans les pubs canadiens étaient presque un petit rituel avec sa bande d’amis avant que tout ne vole en éclat et qu’il décide de prendre le large pour se reconstruire sur une nouvelle terre. Mais voici que débarquait avec naturel et décontraction une nouvelle tête au milieu du petit groupe qu’ils formaient avant qu’une jolie brune ne s’invite dans leur conversation, profitant de la remarque précédent d’Ariane pour rebondir. Le premier se présenta rapidement comme étant Levi. L’irlandais le salua d’un sourire de bienvenue et d’un léger hochement de tête.  - « Gabriel. » - Tandis que la seconde (Maze) exposait un avis probablement des plus constructifs pour qui avait lu les bouquins en question. « Je ne me souvenais pas qu’il s’agissait d’une saga horrifique tiens… », glissa le libraire sur un ton léger. Il se trompait peut-être. Une poignée de spoilers, un selfie et une galerie de personnages tous plus improbables les uns que les autres et légèrement creepy sur les bords, plus tard et les revoilà à parler babyfoot. Un sourire amusé s’afficha sur le visage de Gabriel face à ce début de joute verbale bonne enfant qui semble naître entre Ariane et Levi, qui, de toute évidence, se connaissait bien, comme la majorité d’entre eux finalement, lui-même étant visiblement la seule pièce rapportée de ce petit groupe. Ariane se fit un peu plus pressente quand à sa proposition de partie, leur lançant comme un défi face à leur manque évident de réactivité pour celle qui ne manquait rien de ce qu’il se passait autour. Et comme le quorum présent semblait approuver silencieusement cette partie, Gaby suivit le mouvement. « L’essentiel c’est de participer paraît-il », faisant mine de ne plus être de cette jeunesse qui pouvait maîtriser aisément le jeu. « J’en suis », finit par dire l’irlandais avec un sourire engageant.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 21 Sep 2018, 03:52
sip me baby one more time
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Le temps qu’on nous serve à nouveau un round two de bière, j’en profite pour exagérer la blague, pour pousser les mensonges. Le regard las de Nadia d’assister au même spectacle depuis presque 30 ans - parce que ouais, même gamine je faisais chier à m’inventer des personnages et des vies altérées - n’a pas l’effet escompté et plus elle semble blasée par mon manège, plus j’en rajoute. Et puis, c’est tellement facile maintenant que j’ai une alliée à la clé. L’autre pseudo-borgne qui hausse la tête vers nous, rebondit sur ma remarque, m’arrache un grand sourire aussi malicieux que pédant l’instant d’après. "Un conseil et un compliment de la fameuse Ariane Parker, je prends !" « Une autre fan? Mon Dieu, allez, selfie de postérité. » exagérant au possible parce que bon, je me doute que la gamine a juste envie de se prendre au jeu, je dégaine mon portable, enclenche la caméra, colle nos sourires forcés façon Colgate le temps d’un clic d’égo. La vérité, c’est que j’espère qu’elle est de ceux qui forment la risée de ces vidéos pitoyables prises en début de festival, où on demande quel band parmi ceux cités est celui qu’ils aiment le plus, et que les noms qui en sortent ne sont que des inventions hipsters à souhait. S’il-vous-plaît, qu’elle soit nunuche au point de me croire elle aussi, que je m’étouffe dans mes éclats de rire lorsque je leur avouerai la vérité entre deux scotch. "Si je puis me permettre...spoiler alert, j'étais pas hyper convaincue par cette histoire de Bloody Mary à base de sang de goules pour transformer les victimes du héros mais au final ça corroborait magistralement la théorie du lycanthrope hermaphrodite." et elle en redemande en plus?! Conquise, j’hoche dramatiquement de la tête, scrute ses airs avec attention, fronce des sourcils de plaisir refoulé. Si les autres assistent seulement - et piteusement - à la scène, moi, je m’en délecte. « PERSONNE pense à ça. Tout le monde croit que c’est la zombie bride prisonnière des limbes qui doit rafler tous les honneurs. Lecteurs de premier degré. » m’emballant sans la moindre retenue, j’y ajoute même quelques gestes, deux trois mouvements de bras en l’air, une tête qui se secoue de la négative avec enthousiasme. C’est tout juste si je ne me mords pas la lèvre pour garder mon personnage qui, en soit, est tellement faux que c’est d’une facilité déconcertante de poursuivre dans cette veine. "Si j'avais su j'aurais ramené mon exemplaire pour vous demander une dédicace à l'attention de la future borgne du DBD." ni d’une ni de deux, j’étire ma silhouette par-dessus le bar à la recherche d’un stylo, l’envie de boucler le tout de la bonne manière qui s’empare de moi sans que j’ai fait grand chose de plus que d’arrimer mes conneries à celles de ma nouvelle meilleure amie - pour ce soir seulement, calme-toi Banks. « Je te signe où tu veux. » ma voix qui se veut outrageusement langoureuse, rien que pour la blague, et mon rire qui s’entrecoupe de l’accent anglais cassé au couteau de la surprise du jour, du type perdu de service, de Levi et nulle autre que lui. « T'as coupé tes cheveux. » roh, la déception, oula la surprise. Un baiser rugueux sur ma joue, il sent la mer ou alors c'est la mer qui sent Levi. Et je roule des yeux, me cale dans mon siège, gobe une longue gorgée de bière avant de tendre le bras vers son couvre-chef de service, celui qui infusé d’eau salée et d'alcool bon marché par ma faute, ou par celle de sa maladresse? J’ai oublié / je m’en balance, au choix. Néanmoins, l’habitude qui ne change pas même sur un autre continent, et le chapeau qui s’envole de sa tête à la mienne, avant que je dévisage presqu’affligée sa crinière à lui. « Et toi t’aurais clairement pu laver les tiens, de cheveux. » et voilà qu’il avait tenu le pari, et voilà qu’il s’était pointé à Brisbane. Qu’il soit au café ne m’étonne pas en soit, il avait toujours eu du flair pour trouver les bonnes soirées lorsqu’on le laissait libre dans une rue animée - n’en restait que ça fait drôle, quand même un peu, qu’il soit ici et pas ailleurs.  « Et j'ai un bon coup de poignet au babyfoot. »  « Tu m’étonnes. » que ma langue claque, racoleuse, ses longues nuits seul sans âme qui vive dans la cave de son bateau ont dû porter fruit à voir comment il s’en vante, le bonhomme. Ça va, c’est bon, j’anticipe qu’avec Levi dans l’angle je risque de pouvoir le ficher au rôle ingrat du gardien de but comme d’habitude, rafler tous les honneurs ensuite comme il le faut. « Bon, alors, vous avez trop peur de perdre ou? » initiant le mouvement, j’attrape mon verre, une bière pour l’anglais nauséabond et un coup d’oeil de plus vers la table de babyfoot, j’invite qui se sent à même de me défier à mon propre jeu.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 15 Sep 2018, 05:55
sip me baby one more time
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Je lutte pour garder mon air stoïque quand Jill éclate, quand Jill s’éclate. « Mais ça va pas ?! C’est pas Ginny, MOI ! Putain mais... »  elle hurle et vocifère, elle envoie le contenu du premier verre qu’elle voit dans son sillage vers Andy, et j’en suis presque attendri. Oui, c’est Jill, c’est personne d’autre, et si j’avais pas encore été sous le choc de son arrivée inopinée, de son retour dans ma vie façon pile électrique, j’aurais probablement éclaté de rire devant son méfait. « ¡Puta madre! » à la place, je reste tout de même le propriétaire de l’endroit, et le fait que Rivera soit un pote ne justifie pas qu’il se fasse agresser de la sorte par ma soeur devant public. « Ça va?  » passant vite fait lui chercher de quoi essayer le plus gros, c’est à peine étonné que je vois le colombien retirer son t-shirt une poignée de minutes plus tard, presque triomphant. « Putain j’hallucine, on sait même pas que j’existe ici ! JE SUIS JILL MCGRATH ! » et même si je tente de racheter les méfaits de l’un, de recoller les pots - verres de bière - cassés de l’autre, rien n’y fait et la voix stridente de la frangine résonne autant dans mes oreilles que dans tout l’établissement. Son accent anglais qu’elle a gardé, qui ressort là alors qu’elle est on ne peut plus australienne que Gin et moi occasionne un frisson dans ma colonne vertébrale. Elle était là-bas, jusqu’à tout récemment. « Voyons, j’suis là jusqu’à la prochaine grossesse de Gin tu sais bien, ça va entrer dans les mœurs cet exil familial. » devant mes questionnements, elle y va d’une pique bien salée une fois isolée à mes côtés. « La vraie raison Jill. Que je sois sûr que tu partiras pas dans quelques jours. » et je précise, sincère. C’est pas vrai que je vais la voir revenir dans ma vie aussi abruptement pour qu’elle s’échappe encore plus vite. Remord qui passe, qui gobe tout sur son passage. Je m’étais bien tiré moi? Pourquoi elle aurait pas le droit de faire pareil? « Tu dois quoi ? » Jill pique mes mots que je cherche, mes pensées à travers lesquelles je me perds. Roulant des yeux, je l'enserre un peu plus fort, grognant autant d’amour que d’appréhension. « Me calmer un peu. Merde, t’as choisi le pire et le meilleur moment pour venir. » typique Jill - et typiquement pourquoi je l’aime tant. Si elle savait pour Gin, si elle savait pour Noah, si elle savait tout court… Pensée pour les parents à la base de tout ceci, géniteurs que je tente de percevoir près d’elle ou au moins dans les parages. « Je, heu... » pas convaincant du tout, et j’insiste pour la forme. « S’te-plaît, fais juste me dire qu’ils sont pas dans le coin. » d’un coup d’oeil, je lui fais comprendre que si elle a Isaïah et Marianne dans les pattes à Brisbane, vaut mieux pas me le dire.  « De toute façon si je suis ici, ce n’est pas pour toi, ni pour l’autre sainte, alors fais comme si j’étais pas là ça t’ira très bien ! Fais comme d’habitude, fais comme tes trois dernières années ! Je viendrai juste casser une vitre de temps en temps à ton pub parce que j’aurais soif, ça te va ? »

La regardant se déprendre de mon étreinte pour retourner vers le groupe, je trottine vers elle l’air amusé - parce que je sais à quoi elle joue. Parce que je la connais par coeur, parce que je vois clair dans ses manigances, et que même si mon coeur se serre à chaque fois que mon regard tombe sur elle, je préfère me perdre dans ses frasques et ses cris et ses crises plutôt que de faire face au fait qu’elle a tous les droits d’être débarquée à l'improviste et encore pire, que j’aurais dû être celui qui l’aurait amenée avec moi dans ma fuite. « Jill, tu sais très bien que dès l’instant où t’es entrée ici, c'était pas pour que je te laisse repartir. » c’était facile, quand elle était toujours à Londres. De me dire que c’était pour le mieux, pour elle. Que nous suivre ne serait qu’ennui et emmerdement pour elle. Que ça lui donnait carte blanche de vivre sa vie, de la façon dont elle le voulait. Un an merde, un an avant que je vois la vérité en face. Je l’avais lâchée autant que j’avais lâché Ginny - et la longue gorgée de bière que je prends dans la foulée ne fait que ravaler toute ma culpabilité à ma place, la ranger bien profondément until next time.  « Et puis je verrouille jamais derrière. Pas besoin d’éclater une fenêtre pour ça. » pas impressionné - mais sachant très bien qu’elle peut casser autant de carreaux qu’elle le veut, si elle le décide. Porte fermée à clé ou pas. « Au moins une qui ne me lâche pas ici ! Sers-moi une bière ! ». c’est pas dit que je la laisse se dérober pour vaquer à ses retrouvailles avec Scarlett. « Oh, parce que tu penses que tu vas te débarrasser de moi aussi facilement que ça? »  passant à nouveau un bras autour de sa nuque, je lui force un volte-face, la ramène sur nos pas, la poste devant le quatuor de témoins ayant vu la totale quelques minutes plus tôt. « Maze, Andy, Hannah, Dean, on fait les choses bien. Jill, ma soeur. Mais surtout une personne à part entière. » un clin d’oeil va la brunette que je rapproche un peu plus de moi, m’assurer qu’elle est bien prise et filera pas à nouveau. « Tu veux que je fasse état de toutes tes qualités et de tout ce que tu fais mieux que quiconque pour défendre ton honneur? »

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sip me baby one more time
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Il a de la répartie, faut quand même le lui donner. Adossée au bar, je laisse mon regard flirter avec la silhouette du libraire, me souvenir de ses traits, de ses mimiques, de la marque qu’il a laissée dans mes vagues souvenirs, rafraîchir le tout alors que l’alcool dans mon verre se charge de brûler le reste. « Et moi je pensais que les écrivains vivaient tels des ermites avec pour seule compagnie un chat, une cafetière et leur clavier en attendant l'inspiration. » muette, j’assiste au spectacle que met en scène à son tour ma meilleure amie, une énième fois se plaît au jeu d’alter-ego, tend la main, joue son rôle à la perfection. « Gabriel Carnahan, enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle. » le sourire du brun qui fait du charme suffit à ce que j’hausse le sourcil bien haut vers Nad, déjà prête à la lancer dans ses bras si elle cligne des yeux deux fois - le signal universel d’un ok, Ari oblige-moi à pécho ce soir, ou du moins le nôtre. « Miaw. » le décompte est lancé, et dès que Banks m’autorisera à jouer les wing girls, j'enclenche la vitesse supérieure. « Je n'ai malheureusement pas encore cette chance, mais je compte bien combler cette lacune maintenant que je suis en Australie, je vais enfin pouvoir découvrir ces fameux ouvrages. » là où certains menteurs de pacotille frissonneraient de crainte et d’appréhensions, je sens mes lèvres se retrousser en un drôle de rictus amusé, arquant la nuque, jouant beaucoup plus longtemps pour la peine, pas le moins du monde ennuyée par l’histoire que je ficelle au gré de ses paroles, et les détails de ce que j’ai bien pu lui inventer à l’époque qui reviennent au compte-goutte. « Bien, bien. Je me meurs d’entendre votre avis d’expert au sujet de l’intrigue. » elle roucoule la rouquine et un peu plus encore lorsque Nino fait son entrée et que Gabi-boy joue la carte charme avec lui aussi. « Je crains d'avoir oublié le nom de la fameuse série en question. » « Vraiment?! Vous m’en voyez sincèrement déçue. » faussement blessée, je fais même plus gaffe à trop surjouer le truc tellement c’est facile de le voir entrer dans le scénario à pieds joints. Si seulement j’avais ajouté plus de trucs stupides, plus de sensationnalisme, des animaux exotiques, une enfance dramatique, une histoire d’amour impossible à travers mes mensonges - mais bref, faisons avec ce qu’on a pour le moment. « En tout cas, Monsieur, si vous êtes à l'origine de l'inspiration de Mademoiselle Parker, j'espère que vous avez droit à un pourcentage des bénéfices car à en croire ce qu'on m'a dit, cette saga a un succès impressionnant. » et il en rajoute le con. Mon verre contre mes lèvres, c’est tout juste si je ne me mords pas la lèvre jusqu’au sang tant j’ai envie d’éclater de rire. Nadia le remarquera sûrement, Nino tout autant. « J’espère qu’on me filera des parts, j’ignorai avoir été la muse de quoi que ce soit… » ah bah voilà l'italien que je connais, et les manigances jamais bien loin. « j’ai droit à quel pourcentage des bénéfices ? » pausant le temps de jouer avec mon verre presque vide, je finis par avaler ma gorgée, triomphante du minuscule temps de tension que j’ai pu imposer comme réflexion.  « On en rediscutera au prochain renouvellement de contrat - si je te bute pas avant. » dans l’hypothétique livre, ou dans la vie en général, ça l’histoire ne le dit pas. Tout le monde s’enflamme pour des Guiness, je lève la main pour suivre côté bière, et un coup d’oeil vers le verre de ma brunette de pote me confirme qu’elle est bien sage ce soir. Prête pour un autre round de questions comme si j’étais née pour ça, c’est la voix de mon pote de pari qui me coupe de court, lui qui recule un brin sous l’impact - du verre qu’Andy reçoit en pleine tronche. « C’est quoi ici ? Le rendez-vous des barges ? On dirait bien. » m’étirant sur mon siège pour voir de qui il parle, et pour reconnaître le visage à qui j’offrirai un verre si je veux acheter ses services pour garder le colombien loin de Nad, je finis par souffler, moqueuse. « Elle est cool, elle. J’l’aime bien. » puis au Rivera qui se comporte comme une véritable lady bourge, je lui file ce qui reste de mon verre, bonne joueuse. « Tiens, me restait qu’une gorgée anyways. » la brunette prêt de lui qui me semble toute aussi sonnée, celle qui jacassait et blaguait à gogo, à qui je conseille, dans un élan de moindre effort. « Être toi, je dégagerais de leur sillage. Sauf si t’as envie de finir borgne, ce que tu pullerais off sûrement à merveille.  » battement de cils et retour au programme principal. « Brisbane, alors. La France vous emmerdait? » direct au but avec Gabriel, et mes oreilles sont tendues pour la suite. Le temps qu’il regarde ailleurs, de ce que je crois foncièrement, j’ai même une poignée de secondes suffisantes pour chuchoter à l’oreille de Nino, ne perdant jamais vraiment le nord. « Y’a sûrement un pari ou deux qu’on peut même glisser, là.  » du menton, je désigne à son intention la table de baby foot dans l’angle, puis reviens à nos interlocuteurs, comme une fleur pour leur pointer l'objet de mon nouvel intérêt. « Vous jouez? »

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▲ Sip me baby, one more time ▼

{#}teamapero{/#}

Dans le café bondé et bruyant Gabriel fut tout à fait étonné de constater à quel point sa voix portait, faisant sans mal parvenir le nom qu'il avait prononcé aux oreilles de la principale intéressée qui finit par se retourner. Gaby hésita un instant, visiblement ennuyé d'voir interrompu la discussion des deux jeunes femmes. Rapidement il passa une main dans ses mèches brunes comme il avait tendance à le faire chaque fois qu'il ne savait trop quoi dire ou faire. Il n'allait quand même pas rester planté là bêtement... Aussi s'avança t-il, un sourire désolé accroché aux lèvres.

« Excusez-moi, je n'avais pas l'intention de vous déranger. Juste la surprise de tomber sur vous. »

En réalité elle avait plus de raisons d'être surprise que lui puisque de ce qu'elle lui avait dit lors de leur première rencontre elle était australienne, alors qu'à l'époque, lui, vivait au Canada.

Gabriel serra la main que lui tendait Ariane, tout en saluant poliment d'un hochement de tête la jeune femme assise à coté de la rousse.

« Et moi je pensais que les écrivains vivaient tels des ermites avec pour seule compagnie un chat, une cafetière et leur clavier en attendant l'inspiration », répliqua t-il sur le même ton, avant de se tourner vers la brune qu'Ariane lui présenta comme Nadia, son agente. « Gabriel Carnahan, enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle », ajouta t-il accompagné d'un sourire.

« Un fan des ouvrages de Madame Parker, je suppose ? Enchantée ! »

Fan ? L'idée le fit sourire étant donné qu'il n'avait jamais eu en main aucun ouvrage signé Ariane Parker. D'ailleurs outre leur rencontre en Europe quelques années plus tôt, le libraire n'avait guère entendu parler d'une auteure à succès de ce nom. Mais après tout il ne connaissait pas tout le monde et peut-être publiait-elle sous un pseudonyme. Il préférait laisser le bénéfice du doute.

« Je n'ai malheureusement pas encore cette chance, mais je compte bien combler cette lacune maintenant que je suis en Australie, je vais enfin pouvoir découvrir ces fameux ouvrages », un sourire à l'attention des deux jeunes femmes avant de se tourner vers la tornade qui venait d'entrer. Un visage et une allure qui lui étaient familiers, ce n'était autre que Jill, qui avait l'art de soigner ses entrées. Le brun la connaissait comme étant l'une des employés du McTavish Pub où il aimait se rendre pour son ambiance lui rappelant l'Irlande et ses excellentes bières. Il lui trouva un drôle d'air mais n'eut guère le temps d'épiloguer à ce sujet. Et à ce drôle de clin d’œil qu'elle lui adressa il ne trouva guère à lui répondre que par un sourire gêné avant de reporter son attention sur ses précédentes interlocutrices en se raclant doucement la gorge. Et de découvrir que leur petit groupe avait été rejoint par un jeune homme, Nino, qu'Ariane présenta rapidement comme sa principale source d'inspiration.

« Gabriel, ravi », et d'ajouter distraitement, « Je crains d'avoir oublié le nom de la fameuse série en question »

« En tout cas, Monsieur, si vous êtes à l'origine de l'inspiration de Mademoiselle Parker, j'espère que vous avez droit à un pourcentage des bénéfices car à en croire ce qu'on m'a dit », léger coup d’œil à la rousse, «  cette saga a un succès impressionnant », dit-il sur un ton léger empreint d'humour.

A la dernière question d'Ariane, Gaby se rendit compte qu'il n'avait encore rien pris le temps de commander.

« Pour ma part je prendrai volontiers une Guinness, quelqu'un veut-il quelque chose ? », demanda t-il en interrogeant du regard ces trois interlocuteurs.

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Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: sip me baby one more time
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyJeu 23 Aoû 2018, 23:28
sip me baby one more time
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Y’avait rien que j’aimais plus que de voir des visages familiers au DBD. Retrouver des potes d’antan, des connaissances d’ailleurs, ma famille de maintenant. Avec tout ce qui avait bien pu se passer depuis les Fêtes et même depuis mon retour dans le coin, c’était pas de refus de pouvoir enfin me poser calmement avec une bande de solides, de vrais, de bons amis. J’suis presque émotif quand tout le monde se rassemble autour du comptoir, quand je les vois chacun s’envoyer des vannes et se peloter comme si ça faisait des années qu’ils baladaient leurs mains baladeuses là où c’est correct ou pas en société.   "J'ai entendu dire que les verres à l'oeil étaient réservés aux plus beaux clients, et à ceux qui avaient de l'humour...ainsi qu'un fessier digne de ce nom. Donc c'est bon, de ce que j'ai pu en voir, t'es sauvé." « Jusqu’à ce que l’âge fasse disparaître vos rabais - et votre tonus. » que je réponds du tac au tac à Maze, elle qui se complaît dans ses suppositions d’être canon, et qui entraîne avec elle les Andy et les Dean de ce monde. Un clin d’oeil à l’intention de la brune, parce qu’âgée ou non je m’inquiétais pas à son sujet ; ce qui était pas nécessairement le cas pour les gars qui devraient redoubler d’ardeur s’ils voulaient me garder charmé par leur futur dad bod et énièmes ridules. « Hello boys. Sers-moi une pinte de guiness s'il te plaît, je veux trinquer aussi. » la voix d’Hannah m'interpelle vers la gauche, et m’étirant par-dessus le comptoir je lui dédis un high five tout sourire. « Hey, t’es venue! » lui ayant glissé un mot sur les événements qui avaient lieu au café pendant tout le mois d’août, j’étais honnêtement content que mon amie ait trouvé le temps et l’envie de passer prendre un verre dans le coin, surtout depuis nos récents échanges - et les révélations qui étaient montées à travers. "Vegas ? Il reste de la place dans ta valise ? Quand est-ce qu'on se fait une tournée des bars à Vegas, Matt ?" faisant signe à Hannah de se faire une place parmi le petit noyau formé autour de l’endroit où j’ai établi mon service, je mets pas longtemps avant d’éclater de rire devant les plans d’Andy, et surtout d'acquiescer quand Maze s’incruste autant que moi dans son périple. « S’il le faut, j’suis prêt à me sacrifier pour la science - et pour la carte des cocktails édition 2019. » torse bombé, sourire à la con, je déchante assez vite quand Rivera prend la parole, moqueur au possible. « Tu peux venir. Faudra juste que je prévienne Lene. » sérieux, dude? Ravalant au mieux, je fais fi de tout ce qui remonte à chaque fois où Adams est mentionnée, préférant poursuivre le service, et encouragé les gens à lever leur verre à quoi que ce soit ayant le potentiel de me changer les idées dans la seconde suivante. "Je propose de trinquer à la future spéciale McGrath, aux soirées Netflix and chill...et aux fessiers fermes et athlétiques ! Qui dit mieux ?" verres tintent, alcool qui se boit, rires qui fusent, c’est cool, c’est nickel, ça va un peu mieux, je reprends du nerf. « Tu t’es perdu entre l’église et le bar ? ou bien t’avais un rencard et elle n’est pas venue ? » « C’est moi son rencart, jalouse?! » Chadna me fait pas peur côté compétition, encore moins lorsqu’elle se dépose près de Dean, et que je joue sur la grosse blague bien beauf en passant mon bras autour des épaules de l’irlandais, comme à l’époque où on se faisait chier à gâcher les plans du moment où une nana nous donnait de l’attention.

« Ah, super ! Une bière ! » et j’arrête tout, net. C’est vol plané en pensée vers Londres, c’est aller direct vers le hall d’entrée chez les parents et mes adieux avec promesse de revenir avec Ginny une fois Noah opéré. C’est retour en arrière et gorge qui se serre, c’est ma pinte que j’abandonne sur le comptoir et mes sens qui oublient tout le reste pour se vriller uniquement dans la direction de ma soeur. « Oh my... » et elle me coupe, la fourbe, et elle poursuit sur sa lancée, jouant la carte des railleries jusqu’à la fin. « Tu ne me présentes pas à tes amis, frérot ? ‘paraît que tes copains rendent folles les filles de la famille ! » je le sens à peine, mon poing qui se serre comme une violente dédicace à Ezra. Si elle veut butiner, ça sera après m’avoir expliqué de comment et de pourquoi elle est là - et surtout, les raisons qui font que je ne le sais que maintenant. « Moi c’est Andrés. Mais tu peux m’appeler Andy. » haussant le sourcil à l’intention du colombien franchement trop familier pour que ce soit rassurant, j’évite de le relancer avant qu’il le fasse lui-même, et de la plus stupide des façons. « T’es donc… Ginny ? » « C’est Jill. Et c’est aussi “brace yourself, she’s out of your league”. » rétorquant d’un sourire mauvais, d’une anticipation frôlant la fascination de voir à quel point Jill décidera de le séduire à plein ou de le reléguer aux oubliettes selon ses envies comme une marionnette dont elle seul a les ficelles, je m’excuse d’un regard commun au groupe avant de passer mon bras par dessus ses épaules, l’amener à l’écart, la détailler des yeux de longues secondes de trop rien que pour réaliser que c’est bien elle, qu’elle est bien là. Oui, la culpabilité remonte, salement et vachement et violemment, mais d’abord et avant tout, c’est Jill qui compte. Pas mes actions de grand frère connard et impulsif. « Quand est-ce que t’es arrivée? T’es là pour combien de temps? Tu restes, right? » elle devait s’attendre à être bombardée en venant ici, j’inspire profondément.  « J’suis désolé, je dois juste... » et je tousse, et je pense que ça va, que je gère, alors que pas du tout. « Les parents, ils savent? J’m’en balance en fait. Comment tu vas? » et Matt, le con il attend même pas qu’elle ait répondu avant de la serrer dans ses bras. Y’avait rien que j’aimais plus que de voir des visages familiers au DBD, disait-il.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyJeu 23 Aoû 2018, 17:46
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« C’est toi qui a commencé à parler de lui, moi je change de sujet quand tu veux, j’essaye même de so-cia-bi-li-ser, t’as vu ? » fière, que je suis fière. La jolie Nadia qui habituellement se pose sur son siège en attendant que je manage les commandes et que je chasse les regards trop insistants vers nous se penche désormais vers la compagnie, et mieux, flirte avec la gent masculine. Là par contre, je suis intraitable, et c’est bien parce que je connais Andy et que je l’adore - et qu’on est fait majoritairement du même moule - que ça passe pas, leur petit jeu. « Bel effort, mauvaise cible. Choisis des gens qui risquent pas de te piquer ta fleur de chasteté. Sans rancune, bébé. » à Banks d’abord, à Rivera ensuite. Un baiser soufflé dans la direction du colombien que je vois de toute façon voler vers un autre groupe, groupe auquel je tourne le dos pour arrimer mon siège face à ma meilleure amie et poursuivre la discussion du jour, le catching up nécessaire après presqu’un mois loin l’une de l’autre. « Un fan des ouvrages de Madame Parker, je suppose ? Enchantée ! » c’était sans compter Gabriel qui s’incruste et me force à entrer dans mon personnage d’auteure à succès, celle que j’exhibe juste dans les grands jours, celle qui me permet d’user de beaux mots et d’un lexique de riche nana du sud de la France qui vogue au gré de l’inspiration et des saisons. Fais chier que j’ai pas de foulard de soie ou d’escarpins dans mon sac pour remplacer ma veste de jeans et mes Vans. « Ils sont partout, ma foi! »  à peine étonnée, faussement amusée, et je lève mon verre à l’intention du libraire avant de confirmer d'un coup d'oeil entendu avec Nad qu’elle vendra pas la mèche. Après tout, c’est pas la première fois que je l’entraîne dans mes fausses identités, mes prénoms inventés et mon pedigree encensé.  « C’est quoi ce délire encore ?! » ah bah voilà, qu’elle murmure, et à quoi je réponds dans un souffle. « Un mec rencontré en voyage. Il croit que j’suis une bestselling author - ça va, c’est pas si pire que ça comme mensonge. » et je bats des cils, et j’essaie de racheter son pauvre karma qu’elle déteste entacher à cause de mes nombreuses conneries. En soit, on est pas tant loin de la vérité, si seulement que je me projette. D’ici un an ou deux, quand Sage aura fini de bien me botter les fesses, mon bouquin sera sur les tablettes, publié, en vente, et tout. On y croit, il avance, Vitto se charge de la partie motivation, Tad relit et annote. Tout va bien dans le meilleur des mondes, et limite, l’exercice que j’opère là fera office de visualisation positive, de manifestation, et ça, c’est du typique maman Parker que j’applique. En plus de ça, je rends ma mère fière? Banco. « Alors, on lance les paris sur quoi ce soir ? » seule ombre au tableau, Nino qui risque lui-même de brouiller les cartes si je le ramène pas à l’ordre. Consciente du potentiel de l’italien pour se plier aux personnages qu’on improvisait jadis, quand on vivait pour rouler les gens passant les uns après les autres sur le ring de boxe des clubs de la ville, je saute sur l’occasion d’ajouter un pion supplémentaire au mensonge. « Sur lequel de mes personnages crèvera avant la fin de mon bouquin. » capitalisant sur le fait qu’il en sait très peu sur mon projet de livre, et sur mes projets en général, le tout pourrait facilement marcher. « Nino, enchanté ! » allez, présente-toi, charme la compagnie. « Ma muse ; c’est lui qui m’a inspiré l’histoire derrière ma série. »  et profitant d’un silence suite à une nouvelle couche de faux, je lance, innocente et naïve à souhait. « Tout le monde a de quoi bien boire? »

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 20 Aoû 2018, 05:41
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« Oui bah ça l’apprendra à ce que tu me délaisses. Ouais, ça lui apprendra à lui parce que toi je ne peux pas te blâmer, par contre Tad, pas de soucis. Il réglera ses comptes avec toi, moi j’essaye juste de passer des vacances sympas ! Mais il a adoré, je suis sûre ! » Nadia jacasse sous mes rires, sous mes regards entendus, mes pas qui suivent les siens et mes solaires que je retire de mon nez pour les foutre pêle-mêle dans mon sac. « Laisse-moi hors de vos histoires veux-tu. J’aime bien mieux vous observer vous disputer avec du pop corn à la clé. » et je bats des cils, pas particulièrement intéressée à me coltiner leurs rengaines sauf si je peux y assister en direct, prendre les comptes, et boo-er l’un ou l’autre selon les vannes lancées et les piques envoyées. Puis, pour ce qui est de régler ses  comptes, Tad est tout de même un grand garçon qui peut très bien se gérer tout seul. Courbatures ou pas. « Nooon pas de photos ou de vidéos, il me tuerait... Bon, alors, ce road trip ? » pfffffff, amatrice, aucune preuve visuelle, et cette déception que je rends lisible sur mon visage la seconde d’après. Ouvrant la porte du commerce, je laisse en suspens le Tad-talk dehors pour reprendre là où mon amie l’a laissé, et mon fameux retour de roadtrip qui a pris fin il y a à peine quelques jours. « C’était cool. Plus court que l’autre d’avant, mais avec Kane on se trompe jamais. Puis, j’ai revu... »  énumérant le truc, j'ouvre le chemin pour Banks vers le bar, qu'on trouve un angle au comptoir où s’appuyer et commander. Interrompue dans l’élan par Andy qui évidemment n’a pas trop traîné avant de s’étaler, racoleur. « Oh ! Salut Andy, mets tes mains où tu veux t’en fais pas trop pour elle. »  mes sourcils se haussent de surprise, devant une Nadia qui se rebelle sous mes yeux. Pas particulièrement convaincue, j’ajoute tout de même, arquant la nuque vers le principal intéressé la seconde d’après. « Alors je commence par t’arracher la couille droite, ou la gauche? » ma voix chante, notre commande est prise, Rivera en profite pour jacasser à sa copine du soir, justifier mon comportement ce que je trouve amusant à souhait. « Ouais. Ariane est pire que moi. » « Fais pas genre t’en a jamais rêvé. » baiser soufflé dans sa direction, je le laisse retourner vaquer à ces autres conversations avant d’entraîner Nadia avec moi là où deux sièges se libèrent. « Ariane ? Ariane Parker ? » à peine posée, à peine les lèvres trempées dans mon scotch qu’on m’interpelle dans mon dos. Et même si j’ai tout à fait envie de snobber le dude qui étale mon nom le temps de poursuivre docilement ma conversation avec Nad, y’a tout de même une pointe de curiosité qui me pousse à tourner la tête, à appuyer mon menton sur mon épaule et à lorgner vers là où apparemment, on me réclame. De ma chaise et sans la moindre intention de me lever, j'accoste plutôt le grand brun barbu qui ne me lâche pas des yeux. « Qui la demande? C’est pour la cogner ou pour la complimenter? »  une gorgée plus tard et je soupire, faussement blasée, surtout amusée par les traits que je reconnais sans en être encore tout à fait sûre. Qu’il s’approche un peu, qu’il me laisse l’observer, et je confirmerai l’impression de déjà-vu. « Oh allez, j’ai confiance ce soir. Elle-même.  » plissant un brin les yeux, je tends la main à Gabriel, ma mémoire qui se charge de faire le reste et me rappeler, surtout, les circonstances de notre rencontre à l’autre bout du globe. « Le libraire. Je pensais que vous restiez tous cachés derrière vos vieux bouquins poussiéreux en attendant qu’on vous renvoie de nouveaux exemplaires neufs par centaine. » amusée, j’attends d’avoir l’attention de Nad pour murmurer vite fait à son oreille. « Fais comme moi. » un hochement de tête, puis je m’appuie à nouveau sur le comptoir derrière moi, sourire narquois aux lèvres.  « Nadia, mon agente. » à savoir qu’aux yeux du jeune homme, j’étais apparemment une auteure à grand succès en Australie, plusieurs bouquins derrière la cravate et un dernier opus en relecture. La blague de s’inventer une nouvelle vie quand on est certains de ne jamais revoir la personne à qui on a raconté toutes ces conneries.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 20 Aoû 2018, 04:22
sip me baby one more time
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Quand Andy est dans le coin, je sais de suite que la soirée risque de prendre de drôles de - bonnes - proportions. Et si à lui s’ajoute une Maze en format pile électrique, y’a pas de doute que je risque d’éclater de rire à chaque 0,3 secondes jusqu’à ce qu’ils quittent le comptoir pour voler vers d’autres cieux. « Je te fais confiance. » « Au point où en est notre relation, mon coeur aurait été brisé si ça avait été l’inverse. » faussement ému par mes mots envolés vers Rivera, je pose même ma paume de libre sur mon coeur question de surjouer le truc au maximum. Un clin d’oeil à Maze le temps de préparer son cocktail, et je file chercher de quoi compléter en faisant la même pour Andy. Le comme d’habitude, c’est le langage de code pour je fais ce dont j’ai envie avec ce qu’il y a de dispo, tu vas aimer ça j’te jure en plus c’est gratuit. Et je rigole surtout, de dos, entendant le colombien qui renchérit. « Donc si j’ai bien compris… On fait parti du club fermé des gens qui boivent à l’oeil ici ? J’ose pas lui dire que même si je devais payer tous mes verres je viendrais quand même à son bar. » grommelant dans ma barbe, les doigts occupés à couper des agrumes et le regard qui file sur les différentes bouteilles de rhum, un « J’ai entendu. »  hilare confirme que sa déclaration d’amour n'est pas passée inaperçue. Et même si c’est un non-dit, même si ça arrive qu'une fois aux pleines lunes, je sais qu’il est honnête, qu’il est sympa. Ça me touche, mais je préfère faire un shot de tequila avec Deklan qui passe dans l’angle avant de retourner voir mon duo d’amis. « Quoi ? Non. Bien sûr que je viens ici juste pour faire des économies. J’ai un voyage à Vegas à préparer. » nouveau soupir, nouveau roulement d’yeux alors que je les sers en tandem. « Et tu nous invites même pas? T’as vu ça, cet égoïsme. » à Andy d’abord, à Maze ensuite. Faudra qu’on se trouve notre propre voyage coup de tête extra prêtre Elvis à ce rythme, la Crawley et moi. J’allais rester près d’eux quand une rousse et une brunette se faufilent exprès pour se moquer d’Andy - ce que j’approuve tout plein, mais c’était sans compter l’arrivée toujours épique de Dean. Sourire Colgate maîtrisé, il approche avec un but et un seul en tête. « Mets-moi la meilleure bière que tu aies mon vieux. Et prends la même pour toi, c’est ma tournée. » la générosité sous forme d’avocat irlandais à la gueule d’ange - ça va, je prends.  « Et je me fiche que tu sois en service, tu prendras bien une petite pils avec tonton Dean, non ? » dégainant les pintes, je marche jusqu'au fût sous son regard amusé, obéissant au doigt et à l’oeil. « Y’a encore des gens ici qui savent comment me parler. » juste un peu plus fort question que ça s’entende bien, qu’on remarque comme la politesse se gère de nos jours. Bières versée, je passe de l’autre côté du comptoir pour me faufiler entre Dean et Maze. « Un jour, ça sera la spéciale McGrath la meilleure du bar. »  l’idée de commencer à faire ma propre bière me trotte en tête, mais les projets sont nombreux cette année, autant y aller un à la fois. « Andy, Maze, Dean. » le colombien se retourne à nouveau vers nous, j’entame le tout en levant mon verre à leur hauteur, une fois les présentations faites. « On trinque à quoi? » silence, ou instant suffisamment long pour que je sente le regard d’une brunette incendiaire à l’autre bout du bar vissé dans ma direction. « J’ai 10 minutes avant que Scar me trucide de prendre encore une pause. Make it count. »

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 19 Aoû 2018, 00:25
▲ Sip me baby, one more time ▼

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Le Brisbane Health Fest, depuis quelques jours impossible de faire le moindre pas en ville sans en entendre parler. Ici une affiche, là une banderole, des flyers en tel nombre qu'il aurait été facile de retapisser tout un appartement avec, sans parler de tous les sportifs occasionnels, amateurs ou plus avancés, qui semblaient s'être donné le mot pour ressortir et revêtir leur tenues techniques en vue de la fin de l'hiver austral, suivis de près par leurs fervents supporter et autres spectateurs. Une drôle d'idée qui plaisait cependant bien à Gaby qui commençait à apprécier cette effervescence nouvelle. Décidément Brisbane regorgeait de surprises, d'animations et d'imagination, il en avait une nouvelle fois la preuve !

Loin d'être un mordu de sports, il s'entretenait tout de même un minimum physiquement - par goût mais aussi par obligation suite à l'accident - grâce à la marche, au vélo, au yoga et autres mais il aimait s'adonner à ces derniers dans le calme et le plus souvent en solitaire. C'était plus ressourçant pour lui. Il y avait néanmoins un événement qui avait particulièrement attiré l'attention de Gabriel, le Kangaroo Point's Kite Fest. Le brun avait toujours apprécié ces créations volantes aux formes et dimensions variées alors il n'aurait pour rien au monde raté ce festival se tenant en plus sur l'un des lieux offrant le plus beau panorama des alentours. Profitant d'un jour de repos, le voilà parti admirer ces drôles d'oiseaux multicolores. Et puis il avait finalement poussé sa longue balade jusqu'à la grande Plaine Détente installée à Logan City où les amoureux du yoga et de la méditation et du taï-chi cohabitaient avec les énergiques danseurs de zumba dans un joyeux mélange de disciplines. Assis sur un banc il avait croqué quelques sportifs en action sur l'éternel calepin qu'il trainait partour avec lui, avant de jeter un coup d’œil à sa vieille montre, cette journée avait beau toucher tranquillement à sa fin Gaby était décidé à en profiter encore un peu et quoi de mieux pour cela que de la clôturer par un passage au Death Before Decaf ? Un café-bar, un peu atypique autant par son format que par son propriétaire, où le brun était déjà passé boire un verre ou un thé en de trop rares occasions. Il savait la bière excellente et ce soir il ne dirait pas non à un verre !

Gabriel avait poussé doucement la porte, découvrant l'endroit bondé de monde. Certes il n'était pas particulièrement à l'aise avec la foule, pourtant l'ambiance bon enfant et accueillante du lieu l'aida à faire abstraction tandis qu'il se frayait un chemin jusqu'au comptoir. Il avait fini par se dégoter une petite place non loin d'un groupe de jeunes gens à la conversation animée. Un sourire s'étira sur ces lèvres alors que des souvenirs de soirées entre amis lui revinrent. Un soupçon de mélancolie. Il l'avait cependant vite chassé d'un revers de la main, ses yeux céruléens faisant un tour d'horizon du bar en attendant de pouvoir commander une bière brune, repérant au passage le propriétaire des lieux, visiblement afféré à la préparation de cocktails. Son regard finit par se perdre sur l'une des télés diffusant les matchs du jour.

Du moins jusqu'à ce que quelque chose le tire de la contemplation de l'écran. Une voix en fait, une voix qu'il n'avait pas entendu depuis un sacré bout de temps et qui pourtant vint trouver un écho positif dans sa mémoire. Une remarque qui avait cinglée sur un ton espiègle, s'élevant du groupe tout à coté de lui. « Gardez vos mains là où je peux les voir. » Le bleu pâle de ses iris vint alors se heurter à la chevelure rousse flamboyante d'une jeune femme à quelques pas à peine.

Se redressant, et la surprise aidant, Gaby ne put retenir un « Ariane ? Ariane Parker ? », bien plus audible que ce qu'il aurait pu imaginer.

Certes il était plutôt physionomiste mais, alors que  ces mots franchirent ses lèvres, il se demandait, au fond de lui, si son esprit ne lui jouait pas des tours. Car après tout ça remontait bien à quelques années, cette rencontre avec une drôle de rouquine, un peu extravagante sur les bords, alors qu'il voyageait en Europe. Lui ça l'avait marqué, assez en tout cas pour qu'une simple voix lui remette ce nom en tête, restait à savoir si il ne s'était pas trompé et sinon s'il n'était pas le seul à s'en souvenir !


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 17 Aoû 2018, 04:08
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Je tentais un peu pas mal chaque mois d’organiser des trucs du genre au café. Soirées karaoke, after-party une fois les restaurants du coin fermés, après-midis de coworking, matinées de coffee testing. C’étaient pas les idées qui manquaient et honnêtement, je m’étonnais moi-même d’être toujours à la tête d’un commerce roulant relativement bien depuis plus d’un an. Tombé sur le local au hasard, bâti l’idée de rien, simplement parce qu'avant à mes yeux le café du coin goûtait la pisse à arrière-goût de regret, et voilà que je me retrouvais avec 3 employés à charge, et une belle brochette de clients remplissant l'endroit de leurs commandes, leurs discussions. Un régulier qui passe, une habituée qui répond d'un sourire, je vogue maintenant entre les différentes tables avant de sentir une main glisser le long de mon échine, le rire carnassier d’Andy à la clé. « Faut baiser qui pour être servi plus vite ? » ça lui aura tout de même pris 0.4 secondes avant de faire une allusion, disons qu’il perd soit du nerf, ou qu’avec le temps il est devenu plus vif et direct. « Et après ils disent que le romantisme est mort. » me moquant ouvertement du sens de l’humour du colombien - qui, soyons honnête, arrivait toujours à me faire éclater de rire anyways - je me dandine sous le baiser soufflé qu’il me renvoie, avant de le laisser se poser au bar, attendre qu’on le serve. Un oeil rivé sur les verres qui sortent, et sur Deklan qui maintenant semble plus fournir de tout, je ne mets pas longtemps avant de rejoindre le comptoir pour servir à quelque chose.

"Et désolée pour heu...ma main mal placée. Je t'ai pris pour quelqu'un d'autre ! J'ai l'habitude d'au moins payer un coup à boire en général avant d'en arriver là..."  juste à temps pour apercevoir Maze dans tout son art, et Andy qui en fait physiquement les frais. Les mains baladeuses par excellence, elle a les joues écarlates mais s’en sort à ravir, assez pour que je rétorque avec sarcasme, leur tende à tous les deux le menu par la bande. « Ça veut dire que tu vas enfin payer pour un verre ici? J'suis ému. » évidemment que je fais allusion à la dernière fois où elle est passée, et au menu qu’on a saigné volontairement, pour en construire la nouvelle carte. Grandes âmes que nous sommes, je sais. Faut aussi souligner que j’avais la tendance généreuse avec les potes qui devenaient clients, et l’inverse. Du coup, c’était pas rare que le comptable me toise par fier du tout en réalisant qu’encore une fois, j’avais légèrement abusé sur les shots gratuits mensuellement. « La même chose que d'habitude? » m’affairant tout de même à leur préparer chacun leur cocktail respectif, j’écoute d’une oreille distraite, veille au bon roulement du truc, et m’assure que les télés repassent le match pour qu’on puisse voir, et entendre, de suite qui prenait pour quelle équipe.

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J’essaie d’éviter le regard empli de réprimandes de Nadia que je sens de suite se foutre dans ma direction lorsque je finis par débouler de ma voiture au parking, des lignes entremêlées au trottoir à ses côtés - en retard, de 12 minutes 39 secondes, et je lui laisse à peine la latitude d’insister là-dessus. « Tu l’as amené à la zumba?! » aucune salutations autour qu’un baiser claqué bruyamment sur sa joue, et de suite, une contre-attaque le sourire aux lèvres. Mon regard lui, il parle tout seul. Oui, je sais Nadia, I suck. J’avais dit que je te viendrais te voir à mon retour d’Angleterre. Oui, je sais Nadia, j’ai passé la majorité de mon temps enfermée au boulot à snobber tous les appels entrants, en faisant ma sauvage pour rattraper mon retard, pour avancer mon livre. Oui je sais Nadia, je suis une meilleure amie médiocre depuis plus longtemps que ça, depuis qu’on a mis en boîte mes affaires, depuis que je me suis tirée de chez toi avec mes belles promesses. Oui, je sais Nadia, ma vie est un mess de délais et de pression et de frustrations ces temps-ci, mais comme d’hab je t’aime plus que tout. On fait la paix? « Il avait encore des courbatures ce matin le pauvre. » parce qu’évidemment, y’a fallu que le Cooper joue la carte de la pauvre victime le temps que je me charge de faire le café, qu’il rampe du lit jusqu’à la cuisine. En soit, faire tout le boulot ne me déplaisait pas, tant que ça restait temporaire. C’était un travail d’équipe ce qui se passait entre nous deux, et sous nos draps défaits. Ne l’oublions pas.

Entamant le pas vers le café où la brunette a proposé qu’on passe prendre un verre, que je lui raconte de but en blanc - et enfin! - mon roadtrip prise deux avec Kane sur la côte anglaise, j’ouvre la porte d’un geste désinvolte de l’épaule, lorgne à peine à l’intérieur le temps de voir qui est là, qui je connais. Quand y’a Banks pas loin, le reste est secondaire. « T’as des photos? Des vidéos? Tu peux me dire à quel point t’as cru qu’il allait y rester? » je pouffe, me réjouis déjà de partager ça avec elle, de rigoler comme avant. Quand Nad, Tad et moi on était un trio d'enfer, quand la fine équipe était alive and kicking. Depuis peu, tout le monde a repris sa place, tout le monde y met du sien pour colmater les fuites, pour faire comme si de rien n’était, pour reprendre là où nos vies éclatées ont tout bousillé sur leur passage. Mais c’est pas encore ça. Certains le force un peu, je sens que Charles parfois est plus chiant que les autres tellement il tient à notre esprit de famille - ou alors Charles est simplement chiant au naturel, allez savoir. Mais d’avoir la confirmation que Nadia et Tad ont recommencé à passer du temps ensemble, qu’ils ont renoué leur lien, ça me suffit. « C’est cool, que vous ayez repris votre rythme. Juste, si tu pouvais ne pas l’achever, s’te-plaît. » assez pour nous commander deux verres à la serveuse qui passe à notre hauteur, avant de chercher sans vraiment le faire des places au bar. Ça semble assez populaire, mais y’a peut-être de quoi faire pour deux single ladies. Jusqu’à ce que je repère Andy. Qu’il nous aperçoive à son tour. « Gardez vos mains là où je peux les voir. » à lui, à elle, et l’air audacieux qui couronne mon visage les met au défi d’oser quoi que ce soit rien que pour voir.

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Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: sip me baby one more time
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: sip me baby one more time    Tag teamapéro sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 13 Aoû 2018, 04:20
sip me baby one more time
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J’avais pas pris le temps de suivre le pointage, prenant pour acquis que je saurais bien assez tôt qui avait gagné quoi. Depuis le début du Brisbane Health Fest, c’était devenu tradition que tous se rassemblent au dbd pour l’apéro post-compétition, où y’avait une populace de gens en vêtements de sport, des dossards de toutes les couleurs, des discussions de temps record, d’entraînements, de performance. Ça me rappelle le lycée obviously, les entraînements de rugby jusqu’à pas d’heure, les voyages de compétition, le bon vieux temps. Aucun regard envoyé à l’horloge que je sais déjà que le match du jour est fini, lorsqu’en un claquement de doigts, un coup d’oeil à la réserve, un dernier café glacé servi pour emporter et l’établissement est presque plein à craquer. D’une Scarlett qui lave des verres avec un mouvement au ralenti pour s’assurer de pas pousser l’effort trop loin et d’étirer ses heures de boulot devant un café vide, je la vois de suite passer en mode productif, courir dans tous les sens, prendre les commandes le sourire aux lèvres et le stylo qui s’agite avec entrain la seconde suivante. Shaker en main, je compile les divers papiers qu’elle laisse à mon intention avant de butiner à travers les différentes tables, et le tout s’apparente presque à une chorégraphie étudiée, si c’est n’est qu’on y va au feeling et que c’est probablement le fait de bosser ensemble depuis presque six mois et se connaître depuis toute une vie maintenant qui fait le reste.

Du service de cocktails, je passe maintenant à celui des bières quand un groupe pêle-mêle et quelques visages familiers viennent s’installer aux dernières places restantes au comptoir. Pintes par ci, verres par là, je dispose le tout avant de capter un sourire au passage. À force de travailler dans le public, les détails du genre étaient du tacite pour lancer la conversation, bien loin de ceux et celles qui débarquent ici pour cumuler les boissons et s’enfermer dans leur mine résignée. Salutations de base, et je fais ce que je sais faire de mieux. Du small talk en bonne et dûe forme. « Ce qu’il y a de bien, c’est que peu importe qui a gagné et qui a perdu, on a une bonne raison de remplir nos verres. » d’un geste, je pose devant ses yeux la commande passée précédemment déjà toute prête à être engloutie. « Ils ont gagné, on célèbre. »  servant trois shots au prochain, ma théorie du dimanche que j’explique tout bonnement au fil des onces distribuées.  « Ils ont perdu, on est en deuil. » levant à nouveau la tête vers mon public - ou mes clients, ce qui est beaucoup mieux et me fait sonner un tantinet moins douchebag faut dire - je renchéris, curieux. « Vous buvez votre victoire, ou votre défaite, aujourd’hui? »

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