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Pas besoin du paradis pour être heureux

EXORDIUM.

PHEIJI - C'est un véritable bonheur de te voir radieuse autant que moi. Si, nous sommes bien en train de danser tous les deux et j'adore ça. J'oublie tous mes problèmes et mes démons dorment en moi et j'espère qu'ils ne se réveilleront jamais. Ta présence est tellement importante à mes yeux et mon cœur se balance partout dans mes entrailles. Est-ce que c'est normal ? Surement. Je succombe une nouvelle fois de passion quand tu glisses tes mains dans mes cheveux raides, c'est trop bien ; une sensation que j'adore. Je vibre de partout, le sens-tu petite Phoebe? Je meurs d'émotions. Tu proposes alors de commander des boissons.

- Après...Oui, pas maintenant. Pourquoi tu veux déjà tout arrêter ? Est-ce que je fais quelque chose de mal ? Tout est trop rapide ? Pourtant, j'ai l'impression que c'est correct, que tout est Ok. Mais tu as raison de vouloir prendre le temps, c'est le meilleur. Nous avons toute la vie pour s'aimer et se toucher. Ma silhouette vacille dans tous les sens et je frissonne quand tu glisses tes mains sous mon haut. J'ai chaud, c'est tellement nouveau pour moi. Je copies sur toi en faisant la même chose, mes dix doigts viennent subitement se balader en dessous ton tee-shirt. J'y vais tout doux, je ne suis pas gourmand ; juste un peu. Tu as une peau si douce, j'ai envie d'y goûter. Mon Dieu, je ne veux pas me réveiller ; quelle vie magnifique. Mais tu me quittes soudainement, je ne comprends pas ; que fais-tu ? Tu recules, un, deux pas. Tu es folle et je suis surpris quand je te vois te laisser attirer par l'eau juste derrière nous, tu es toute habillée. Tu as envie de faire des petites brasses ? Je me rapproche du bord.

- Tu aurais pu m'offrir un petit spectacle avant de sauter la dedans ! Dis-je taquin, oui ; j'aurais bien aimé te voir retirer tes vêtements un à un et enfiler ton maillot.

Je me rapproche plus sérieusement cette fois-ci, je prends le temps de retirer le bas. Pas tout, évidemment. Je viens m'asseoir sur le rebord de la piscine, les jambes dans l'eau et le reste de mon petit corps à l'extérieur. Peut-être veux-tu rester un moment toute seule ? Je plonge mon regard vers toi, Phoebe; à quoi tu joues ?

- Je vais finir par croire que tu me fuis...Dis-je incertain, je laisse tout de même paraître un petit sourire en coin; il est forcé celui-là.

Oui, j'ai eu cette impression d'un coup. Ce n'est pas la première fois que tu changes de situations ou de contexte, j'ai peur de te rendre définitivement, mal à l'aise. Par pitié mon étoile, que fais-tu? Je reste là, en face de toi. Mes mains viennent tripoter l'eau, ma face s'éteint un peu d'un coup. Mon cœur bat toujours oui. Mon regard puissant traverse le tien, j'ai besoin de comprendre. Prendre le temps oui, c'est la première règle d'or. Mais j'ai besoin d'être certain que je te plaise vraiment, pourquoi tu viens de te jeter dans l'eau ? C'est si soudain.

Tu veux changer de sujet, alors changeons ; je ne veux pas te décevoir et je passerais ton bonheur bien avant le mien.

- Tu veux que j'aille chercher une boisson ?

Phoebe, quel est ton choix ? Tu viens me chercher ou je pars ? La balle est dans ton camp.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Pas besoin du paradis pour être heureux

EXORDIUM.

PHEIJI - Jolie vie est-elle. C'est le rêve depuis quelques jours et mes journées n'étaient absolument plus les mêmes et aucune d'entre ne se ressemblaient. Non, aucune ; c'était un cadeau chaque jour. Surtout avec toi mon étoile, ma reine, ma sauveuse, mon tout. Oui, c'est tellement ridicule autant de surnoms à ton sujet et pourtant, je pourrais t'en donner tant d'autres et des milliers, mais comment tu t'appelles déjà ? Phoebe, oui Phoebe. Je dors, je mange, je rigole sous un toit grâce à toi et je ne sais comment te remercier. J'ai appris à te connaître tout doucement et cela ne cesse de continuer, c'est tellement merveilleux d'en découvrir davantage sur toi. Et en plus, je m'entend assez bien avec ta petite choupette; elle est adorable cette gamine. D'ailleurs, elle est avec l'autre abruti pour ce week-end. Je te vois t'empresser pour préparer nos bagages pour ta surprise, cette surprise ; tu es tellement faite pour moi. Tu as un cœur grandiose et je te le revaudrai, c'est juré mon trésor. Un cadeau oui, tu veux me faire une surprise et nous offrir une petite escale plus loin. Dans un coin paradisiaque, s'en est certain. Encore mieux qu'un palais ? Peu importe, je sais très bien que je vais être aux anges. Je suis tellement impatient, petit avion et juste trente minutes de trajet ; parfait. Mais tu es horrible de ne rien me dire, vilaine d'amour. Mes yeux se grandissent comme pas possible quand je découvre l'endroit, c'est si beau, frais, unique. Tu peux apercevoir mon état enchanté actuellement, tout est si magique et je suis si joyeux. Non vraiment, t'es dingue ; et moi, je suis dingue, amoureux de toi.

- T'es une tarée! Tu le sais ? Dis-je émerveillé tel un gosse. Ouais, j'ai des mots spéciaux, mais tu es habitué maintenant.

Et puis notre chambre, bon sang notre chambre Phoebe. La mer juste là, le calme, la passion. Ce lit immense aussi, tout doux. Ma peau frissonne et mon cœur s'accélère quand je perçois tous ces merveilleux détails. Un cadeau de malade que tu viens de me faire, ma favorite étoile. Ni une ni deux, je viens te rejoindre sur la terrasse, j'ai encore les béquilles et l'attelle, mais je me déplace bien mieux qu'il y a une semaine et je suis rassuré que tu aies accepté mon petit handicap d'ailleurs, d'autre auraient prit la fuite; comme d'habitude. Mais pas toi, non pas toi. Promis que je ne serais pas un fardeau. Tu es rentré dans ma vie, dans mon cœur et je t'interdis d'en ressortir. Je suis là, je lâche mes jumelles par terre pour venir chercher ton corps, retourne toi vers moi. Mes mains viennent se glisser autour de toi. Tu es tellement belle.

- Merci beauté... C'est sincère. Je viens poser mes lèvres sur ton cou chaud avant de venir les diriger vers tes lippes sucrées. Laisse-moi commencer à te remercier. Je viens sortir mon téléphone pour lancer ma musique préférée du moment. Je l'ai écouté en boucle tout le long du vol et j'aimerais que tu t'en souviennes aussi. Ecoutes-la, écoutes les paroles mon étoile. Je glisse un écouteur à ton oreille et le second à moi avant de te serrer une nouvelle fois faisant balancer doucement nos corps, j'aime ton odeur. Mon âme vivante s'éveille, tu es mon équilibre. C'est quoi ton plan ? Me rendre fou de toi ? Phoebe. Je veux que tu sois folle amoureuse de moi aussi. Je viens souffler délicieusement sur ton visage, tes petites mèches brunes là. Puis je te propose quelque chose de tout mignon.

- Tu veux danser ? Je te chuchote ceci, ma face toute proche de toi. Ma capuche te chatouille par la même occasion. Tu ne m'entends certainement pas. Lis sur mes lèvres Phoebe. Lis en moi, lis mes sentiments, lis mes sensations ; lis ma vie. Mes petits cheveux blancs te caressent le bout de ton nez. Est-ce que tu aimes l'idée pour commencer ? Acceptes. Tout est beau, les rayons du soleil se dispersent dans toute la pièce et cette chaleur agréable L'ambiance est extraordinaire et je bouillonne en moi, c'est du délire. Un véritable délire d'adoration et d'émotions. Merci d'enchanter ma vie.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Ce mec venait de me rendre dingue, vraiment. Et je ne prends même pas la peine de retoquer à ses propos, il n'en vaut pas la peine. On va se revoir. Pas de souci, tant qu'il ne te touche pas. Ni toi ni ta fille.

- Quand tu veux chéri. Provocateur, je suis. Ce sont mes dernières paroles pour ce type avant qu'il ne se tire aussitôt.

Je replonge mes prunelles soucieuses en ta direction pour savoir comment tu allais, j'ai tellement de peine pour toi. Mais tu es tellement forte, je dois vraiment prendre exemple sur toi. J'ai soif de toi, de ton courage et ta personnalité renversante Phoebe. Heureusement, ce n'es que superficiel, mais je ne le laisserai jamais agir une nouvelle fois de la sorte sois en sur petite étoile. Tout va mieux maintenant, ou presque. La belle Keïla s'approche de nous, de toi pour te demander de fabriquer une robe pour elle. Vraiment ? Tu fabriques des robes ? Incroyable. Je lance un sourire pour détendre l'atmosphère puis la voilà qu'elle détale les escaliers aussi vite qu'elle n'était venu. J'adore cette gamine, une véritable pile électrique. À nous.

Sacré matinée, mais je peux enfin profiter pour te dire bonjour correctement, à ma façon. Mon cœur se calme quand je sens tes petites lèvres venir se déposer aux miennes. Je prolonge ce baiser par la même occasion, je te serre dans mes bras avant de te répondre.

- Un café.

END

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Ça allait, tu as pu te reposer comme il le fallait et tu semblais connaître le film par cœur donc aucun souci la dessus non plus; je suis rassuré. Je laisse encore apparaître un nouveau beau sourire quand je t'entends m'avouer que j'avais l'air paisible dans les bras de Morphée sous la couette. Ouais, clairement. J'ai hyper bien dormi, pire qu'un nouveau-né qui venait de naître. Sérieusement, c'est le paradis ici. Je vais finir par y prendre goût, c'est dangereux ? Non. Je te vois toute prête, ravissante et habillé comme si tu allais partir quelque part. Je comprends rapidement les choses quand je t'entends tes mots. Ton ex et ta fille vont rappliquer d'une minute à l'autre, déjà ? Ce n'était pas un souci et surtout pas pour ta fille Keïla.

Je suis bien curieux d'en apprendre un peu plus sur ta vie, sur ta fille et tout le reste, mais étonnement pas sur ton ex bonhomme. Et je ne pensais pas si tôt, ce matin. J'eus le temps de profiter de la lumière du soleil quand j'entends la porte s'ouvrir. Je suis tout de même dérangé d'être ici d'un coup, ta fille pourrait mal réagir. Oh, pas du tout. Ni une ni deux, la voilà en face de moi. Toute mignonne, svelte, jeune, innocente ; adorable. Ma face se détend directement quand ta petite Keïla me cite qu'elle trouvait mon image cool tel un personnage de manga. Pourquoi pas, excellent ; j'adore ce genre de tact. Ça change.

- Merci! dis-je en riant nerveusement replaçant mes cheveux correctement. J'ai même pas eu le temps de lui dire mon prénom qu'elle s'échappe directement, en tout cas; elle est hyper mignonne et bien élevée. Pas comme ce type que j'entends soudainement te demander le nombre d'hommes que t'allais te faire dans ta vie, il est pas sérieux? Je grogne de l'intérieur, il me faut à peine une seconde pour comprendre qui il était même si tu venais de me le dire petite étoile. Phoebe, c'est un connard ce gars là. Ca se sent d'ici, c'est évident.

- Enfoiré. Premier avertissement. Après, je me lève, douleur ou pas. Je vous écoute échangé quelques phrases, vous êtes pas loin du salon alors je peux tout entendre et chaque détail. L'histoire du mariage et qu'il allait revenir récupérer la nénette le même week-end par la même occasion. Ok, il peut se barrer maintenant ? Non, pas de chance. Pas de chance du tout pour sa pomme de ne pas s'être tiré maintenant. Je me lève comme une fusée quand je l'écoute et l'aperçoit lever la main sur toi. C'est une putain erreur. Pas de béquilles, rien. Rien et pourtant, je me suis jamais déplacé aussi vite pour venir défendre quelqu'un. Te défendre. Ma pauvre, tu semblais ne pas être à ta première gifle. Je ne veux pas attendre une minute de plus pour venir défoncer cet ex à la con. Je me place devant toi tel un bouclier et je n'hésite pas à envoyer le meilleur coup du siècle dans la gueule de ton ex-mari. Il pisse le sang du nez et manque de tomber par terre, parfait ; je suis moi-même impressionner. Ouais, je joues les héros et le garçon parfait alors qu'il pourrait à tout moment rétorquer et m'assommer. Mais je suis un fou moi aussi, t'as rien vu encore de quoi je suis capable petite étoile.

- Je te le dis mon gars ! Si je te surprends encore une fois ! Encore une fois la toucher ne serait-ce qu'une mèche de cheveux je t'explose à mort! Je hurle presque venant lui cracher un mollard sur sa face de merde. Il n'avait rien à faire dans ta vie, pauvre Phoebe.

- Petite merde ! Je suis énervé, écœuré et hors de moi. Je ne me retourne pas pour le moment, je sais que tu es derrière Phoebe; je veux être ton armure. Handicapé ou pas, je peux l'être ; la preuve. Je m'écroulerais après sûrement, mais en attendant, je reste là, prêt à me battre pour toi.

- LEVE TOI ! SI T'ES UN HOMME ! DEBOUT ! CASSE-TOI ! Je ne sais même plus dans quel ordre je dois parler, mais j'ose, j'ose. Phoebe, place au spectacle.

Après ce merdier, je décide de revenir poser toute mon intention sur toi. Je viens glisser mes deux mains au visage tout fragile que tu as. Tu es toute rouge.

- Quel fumier... est-ce que ça va ? Question complètement débile, évidemment que tu n'allais pas bien. Mes lippes viennent rassurer les tiennent pendant un petit instant. Je suis tellement désolé pour toi. Je viens te chuchoter cette promesse.

- Je ne le laisserai plus jamais te toucher, Phoebe... tu as ma parole. Et pour de vrai cette fois. Phoebe, pitié réponds moi. Je suis là pour toi maintenant, je viens enrouler mes bras en même temps autour de toi. Je voudrais que tu te sentes mieux, en sécurité. Si je devais recommencer je le referais sans hésitation. J'espère pour lui qu'il ne lève pas la main non plus sur ta fille. C'est un taré. En attendant tes mots je reste debout en face de toi, tu ne t'es pas laissé faire; tellement administrative. Ne m'en veux pas d'être venu lui donner une leçon.

- eh... tu saignes... Oui, il avait prit le temps de te blesser au visage, je ne sais comment. Avec une bague de son futur mariage à la con peut-être lors de la gifle ? Probablement. Je vais le détruire si je le recroise ce gars. Mon cœur s'arrête, je me sens mal pour toi.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- C'est quand même un truc de malade quand j'y repense longuement. Cette soirée, cette pluie, ces gars qui sont venus me tabasser puis toi. Non franchement, ces images-là resteront gravés dans ma mémoire et je ne garde évidemment que le meilleur. Car oui, c'est le positif que je veux retenir. C'est peut-être idiot de ma part de penser que tu m'as sauvé ce soir, mais tu l'as pourtant vu, j'étais dans un état pitoyable et maintenant je vais tellement mieux. Évidement que je ne suis pas guéri et tu ne connais pas mon handicap, ma blessure au genou camoufle cette merde, mais c'est promit que je t'en parlerais. Vas-tu me rejeter à cause de cela aussi ? Ma pauvreté, mes peurs, mes douleurs. J'ai tellement peur de tes futures réactions et pourtant, j'ai envie de croire le contraire. Tu es si compréhensible et bienveillante, mon étoile. Mais je vais mieux ce soir, même dans ma tête, j'arrive à percevoir des petites lumières de bonheur ; j'en ai jamais vu de ma vie.

Phoebe, tu es dans mon cœur ; continues d'éclairer ma vie. En si peu de temps oui, c'est trop top ? C'est une erreur d'être autant émerveillé et amoureux d'une présence ? Merde, j'ai le droit bon sang. Je rigole avec toi ce soir, ton rire m'apaise et me fait rêver ; je m'en fiche tellement de cette pizza actuellement, mais il faut manger un morceau pendant ce film effrayant. Je suis en découverte totale, je découvre tellement de nouvelles choses depuis ces derniers jours. Nous dégustons alors ces dernières énormes parts, il y a beaucoup de fromage et je n'en suis même pas écœuré ; c'est trop bon. Une fois le repas et le film enfin terminé, je ne sais même pas si je l'ai regardé jusqu'à la fin. Je me suis écroulé de fatigue dans tes bras, je devais impérativement dormir et toi aussi. Nos journées sont tellement mouvementées et tu devais te reposer un maximum. Mais quel bonheur de s'endormir à l'abri, au chaud et encerclé. Pour rien au monde, je veux échanger ma place, non. J'ai eu un sommeil plutôt réparateur, je t'ai vaguement entendu t'occuper de certaines choses dans les autres pièces, mais cela ne m'a aucunement réveillé. Peu de temps après, tu reviens vers le lit. J'ouvre doucement mes yeux quand je sens tes petits baisers, tu me fais raisonner de l'intérieur dès le matin ; tu n'as pas honte ? Encore, encore.

- Coucou... Murmure, j'ai les yeux encore fermés, mes cheveux sont décoiffés et je n'ai plus ma capuche. Je grimace un peu aussi, mes côtes sont encore douloureuses au réveil et ma jambe est toute engourdie et mon genou aussi. Ça pique. Mais ce n'est pas grave. Je cherche à nouveau ton regard, je te vois là ; déjà toute réveillée. Je fixe le salon, c'est tout propre et tu viens de tout débarrasser.

- J'aurais pu t'aider à tout ranger tu sais, pourquoi tu ne m'as pas réveillé ? Je te lance un petit sourire. J'espère que tu as bien dormi toi aussi.

- Je crois que je me suis endormi dans tes bras... Dis-je doucement, comme si c'était une grave erreur. J'allais presque m'excuser.

- Tu n'as pas trop flippé cette nuit avec le film ? est-ce que tu as bien dormi ?Oui, je m'inquiète toujours, est-ce que tu as pu te reposer ? Dormir correctement ? Ou est-ce que j'était de trop ? Mes doigts viennent chercher ta main.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Toute bonne chose a une fin, cela venait pourtant à peine de commencer. Suis-je déjà autant gourmand à ton sujet petite brune ? Ce n'est pas grave, je ne pars pas pour autant non ; je reste affalé sur ton énorme canapé-lit en attendant ton retour les mains pleines. Je prends le temps de me redresser un peu et je ne te laisse pas le moindre choix pour venir de rasoir auprès de moi. Tu pourrais ne pas vouloir, je comprends. Quoiqu'il en soit nos yeux viennent de se quitter pour venir poser toute intention sur cette merveilleuse pizza dégoulinante de saveur. Elle a l'air exquise, j'ai quand même faim d'un coup. Piment, c'est noté.

- Tu aimes les choses pimentées, très bon choix. Dis-je en venant te donner un petit coup d'épaule pour te taquiner. J'adore te charrier, j'aime tellement tes réactions. Elles sont toujours surprenantes. C'est vrai qu'ils l'ont bombardé de fromage, excellent.

- Tu n'es pas allergique au moins ? Au fromage ? Je te dévore des yeux encore une fois quand ta bouche se dirige vers ton verre de vin rouge sang, tu l'aimes vraiment ce liquide. Vilaine que tu es, vilain que je suis aussi. Si tu savais. Tu n'es pas au bout de tes surprises, souhaites tu réellement me découvrir ? Car pour ma part, j'en meurs d'envie. Centre du monde, es-tu à mes yeux.

- Et moi, je compte pour du beurre ? Petit gamin dans l'âme vexé. Je viens arracher un morceau de pizza, sans piment ; j'ai oublié. Je dirige cette dernière vers ta petite gueule d'amour, le fromage risque de couler ; partout.

- Tu croques ?

Et pour film, celui-là est très bien. Je ne suis pas difficile, c'est meilleur qu'un hôtel ici. Tu me dis que ta fille Keila aime se faire flipper en ce moment. Ca tombe bien, j'aime bien aussi. Enfin je crois.

- Telle mère, telle fille. Dis-je en riant, je me moque un peu de toi. Je fixe l'écran, puis toi.

- Au pire, je viendrais me planquer derrière toi ! Ok ? Dis-je venant te voler un bisous sur le bout de ton nez.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Des souvenirs à toute allure - B & E

EXORDIUM.

- J'ai froid, je veux rentrer dans ce théâtre et je suis terriblement borné. Quand j'ai une idée derrière la tête, il en était hors de question d'agir autrement. Je prends toujours beaucoup de risque, c'est ma vie et c'est ainsi que je la vis. Alors que je tente tant bien que mal d'ouvrir ces fichus portent, elles se balancent dans tous les sens et je fais entendre un brouhaha pas possible pourtant, personne ne semble s'en soucier. Tant mieux pour moi, je gronde encore et encore lorsque je t'entends me dire que tu allais prévenir les flics ; t'es juste derrière la porte. T'es vraiment un petit con toi, tu vas vraiment agir ainsi ? Je dois trouver une excuse et vite.

- T'es sérieux toi ? Je ne reconnais pas ta voix pour le moment. J'ose te hurler dessus, je suis énervé, épuisé et je n'arrive plus à tenir debout. Je ne suis pas méchant, je cherche juste un endroit ou dormir; au moins cette nuit.

- Ouvres ! Je vais pas te bouffer ! dis-je derrière la porte. Sérieusement, je suis pas un mauvais gars mais là; tu me fou en rogne. Tu viens de détruire mon plan. Tu fais du karaté, merde. Comment vais-je pouvoir me défendre ?

- Et moi de la natation ! C'est tellement pathétique. Je frappe une fois sur la porte. La pluie présente.

- Aller quoi, juste deux secondes; je suis blessé! Comme si c'était important pour toi, tu as le droit de t'en fiche. Je ne veux pas faire demi-tour. Alors, je ne sais pas si tu as toute la soirée mais moi, cher inconnu; j'ai tout mon temps. Alors karaté-man, t'es toujours derrière la porte ?

{@=5895}Bellamy Shin{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Beauté divine que tu es. Tu me demandes alors comment j'imaginais ta future forteresse. La question piège, je ne sais pas. J'ai tellement d'images dans ma tête à présent. Un château ? Une immense maison encore plus grande que celle-ci ? Tout plus grand et plus haut, mais au final, je m'en fiche littéralement. Je me fou pas de toi non, pas du tout. Juste que je ne veux pas être avec toi uniquement pour ta richesse et réussite, mais plutôt pour ce que tu es vraiment. Ton image, ton cœur divin. C'est tout ce que je veux. Moi, je n'ai rien, c'est une honte. J'ai tellement peur de te décevoir.

- Tant qu'il te plaît, le reste m'est égal.... dis-je doucement. C'est une belle imagination ça ?

Mais le plus important pour l'instant, c'est ce moment-là. Mon cœur s'emballe comme une fusée quand tu poses tes lèvres sur les miennes. C'est du jamais-vu ni de vécu, aussi intense. Cette scène est délirante, je suis plus dans un autre monde là. C'est tellement fabuleux comme situation. J'ai chaud, j'en veux plus. Tu acceptes de venir de placer à mes côtés. Tu oses, oui, tu oses ouvrir ma veste. Et sous mon haut, je ne suis pas l'homme parfait, mais j'ai tout de même de belles formes dessinées. Elles peuvent apparaître à travers mes bandages abîmés, tu peux toucher si tu veux. Je me sens tellement... Vide. Tu as les cartes en main belle étoile, tu veux me faire vriller dans tous les sens. Les battements de mon cœur s'enchaînent d'un coup. Je mordille tes lippes, ta langue se fait sentir ; j'adore. Je ne sais même plus comment réagir, mais je profite à fond.

-Tu es tellement... puissante. Oui. murmure. Continuons, s'il te plaît. Apprends-moi, je dois découvrir ce monde. Guide-moi. Mais la partie se termine subitement quand la sonnette retentie, putain de pizza. Pardon, délicieuse pizza. Mes mains viennent attraper les tiennes avant que tu ne me quittes pour aller récupérer notre commande, mais voilà qu'elles s'échappent l'une de l'autre quand tu pars de la pièce.

- Vas-y, je t'attends là. Oui, idiot ; tu veux aller ou de toute façon ?

Je reste allongé tout seul en attendant impatiemment ton retour. Je remets bien ma capuche, oui ; elle est sacrée. Dois-je également remonter la fermeture de ma veste ? Je ne sais pas, pas grave; je le fais quand même. Au pire, tu reviendras la redescendre, j'avais bien aimé. J'aime bien quand tu me touches, fais le autant que tu veux. Je le ferais aussi, si tu es d'accord. J'adore papillonner. Mon papillon.

La pizza présente, ça sent hyper bon. Tu as faim ? Est-ce que j'ai faim ? C'est normal de ne plus savoir ? Qu'est-ce qu'il m'arrive. Je viens tirer la table proche du lit, je te fais une place pour que tu viennes t'installer à côté de moi. Pas en face, pas par terre ; à côté. J'ouvre le carton, elle est bien belle et gourmande ; il y a des sauces pimentées avec. Je plonge mes prunelles aux tiennes, te dévorant avec passion. Et je te demandes tes gouts.

- Piment ? pas piment ? Choisis.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- La reine échec et math. Pas de palais, je te regarde d'un drôle d'air quand tu m'expliques que tu n'avais pas les moyens pour t'offrir ce trésor. Ta maison est un palace et tu ne te rends même pas compte de cette chance que tu as. En fait une chance, pas vraiment. Tu dois travailler tellement dur pour avoir obtenir ceci. Tu le mérites, quel est ton métier d'ailleurs ? Je ne te mérites pas, si ? Pauvre que je suis, que vais-je t'apporter de bien? Plein d'autre merveilles, c'est juré.

- Je te l'offrirais ton palais. C'est bien de rêver, c'est stimulant et c'est cool. Tu crois à mon mensonge ma lune ? Petite étoile, petite lune ; je ne sais pas choisir. Pas sauveuse, tu n'aimes pas. Ce jeu dangereux, je veux y prendre goût. J'ai pourtant constamment peur de mal m'y prendre, guide-moi Phoebe. Tu viens tirer mon armure, ma maison, ma sécurité, ma fidèle capuche. Je ne laisse personne la toucher, jamais. C'est tout ce que j'ai pour me planquer. Ce soir, je te laisse la tripoter.

- Un jeu qui me plait. je te murmure ces quelques syllabes avant de profiter de ton bisou. Un quoi ? Un baiser, bien plus long que ceux d'avant. Que fais-tu ? J'adore. Je sens mon cœur se balancer dans tous les sens, je vibre; encore. A mon tour de venir te chercher, tu es encore debout au bord du lit. Je viens tirer tes fringues vers moi, tu es toute proche maintenant; assises à côté de moi. Je m'en fiche du film maintenant, même du vin. Pourtant l'alcool, c'est toute ma vie. Je me redresse aussi pour venir suivre ce baiser puissant et bon sang qu'il est long. Un délice. Puis-je encore le prolonger ? Je décide de venir mordiller tes petites lippes humide. Aimes-tu cette sensation? Je ne te fais pas mal, je cherche juste à venir rallonger ce moment. C'est quoi la suite ? Mes mains viennent choper ta nuque, je ferme les yeux. J'aime toucher ta peau. C'est si chaud, doux. Tu es douce et savoureuse.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Ouais, j'ai envie. J'ai envie d'essayer de vivre. Tout est pourtant tellement compliqué depuis la perte de mes parents. La vie à l'extérieur, les gens et les moqueries. Pourtant, ce soir, j'ai envie de voir la vie en rose ; grâce à toi. Est-ce une erreur de ma part ? De croire aux belles choses, non, je ne crois pas. Finalement dans mon malheur, l'accident que j'ai eu avec ces fous ; c'était une bonne chose. Un signe ? Un appel à l'aide ? Je ne sais pas. Bon sang, si tu n'étais pas là cette nuit-là. Regarde ou je suis maintenant, en sécurité avec la plus belle des étoiles. J'entends ton rire quand je dis ma bêtise, je te bouffe de passion. Je suis si fan, c'est tellement perturbant et pire, c'est que j'adore ça oui ; j'aime sentir mes tripes trembler à l'intérieur de moi. Je ne connaissais pas cette sensation, c'est magique.

- C'est vrai ? Pour la viande et fromage. Oui, j'avais déjà oublié ce que je t'avais demandé à dîner. Mémoire de poisson rouge, suis-je ou amoureux ? Je te lance un regard interrogé, tu vas te moquer de moi ? T'as le droit. Je te laisse donc passer commande sur ton téléphone, ta fille est sur ton fond d'écran. Elle est toute belle et si jeune, oui ; je m'intéresse déjà. C'est notre vie. Je fixe alors ton écran sans quitter ta taille.

- Demande-leur de rajouter plein de fromage ! Un gamin, je suis. Gourmand. Mais je n'ai pas d'argent merde. Attends, je panique. Mon sourire disparaît soudainement. La réalité me rattrape.

- C'est cher ce genre de chose ? Quand tu commandes là-dessus ?
Comment je vais faire pour te rembourser ? Tu vois, moi aussi je me pose toujours trop de questions. C'est chiant. C'est compliqué, c'est nous.

Un film, du vin, un lit. Attends, c'est trop. Je rêve, j'hallucine. Genre vraiment, tout ça. Tu m'aides à me traîner vers le salon main dans la main, je laisse ma paire de béquille dans la cuisine. Je dévore toutes les pièces.

- Ton chez toi est tellement.... grand. Je suis en admiration.

Comme des rois, oui; sois ma reine. Mon regard ne cesse de quitter ta personne, j'observe tout tes faits et gestes et pardon si je suis silencieux d'un coup. Tu sais, je vis dehors et je me retrouve dans un endroit cinq étoiles. Je suis agréablement surpris, je m'installe alors. Ca fait du bien de poser ma jambe, j'en pouvais plus.

- Le délire, c'est tout moelleux !

Tu me demandes quel style de film, je voudrais regarder. Je me cache sous ma capuche pour oser blaguer.

- Brune ! Et toi ? Dis-je en venant piquer ton verre de rouge, je laisse échapper un petite sourire en coin. Je te taquine. Est-ce que tu aimes mon sourire ?

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

Je vais mieux, tu vas mieux. T'es là, juste là. Je préfère te voir en face de moi, c'est tellement plus agréable ainsi. Je me sens tellement rassuré lorsque tes bras viennent m'encercler. J'aime ta présence, ton sourire, tes mots, ton souffle. Toi, Phoebe. Je recommence à vivre oui pourtant à tout moment, tu as le pouvoir de réveiller mes démons qui demeurent en moi. Tu es si puissante Phoebe. Puis ce baiser, ce deuxième baiser si merveilleux. Je ne vais pas partir, je veux rentrer dans ta vie et mon corps rayonne quand je t'entends me dire que tu voudrais bien essayer quelque chose avec moi. Mes deux mains viennent se poser sur toi, sur ta joue; sur ta nuque. Ta peau est si douce, je l'aime.

- C'est parfait alors... Dis-je en glissant mon index sous ton petit menton pour relever ce dernier. Tu es pire que moi, mais regardes moi bon sang. Tu es tellement belle et radieuse. Je t'offre un énième baiser sur le côté. Je ne veux aucunement brusquer les événements, il faut faire les choses à notre rythme ; c'est encore plus délicieux de prendre le temps. Tu ne trouves pas petite étoile ? Nous sommes toujours collé ensemble et voilà qu'un autre sujet vient nous tracasser enfin, ça va ; il y a pire.

- C'est toi que j'ai envie de croquer, tes petites joues-là ! Dis-je en riant, je rigole avec toi. Tu ne te rends même pas compte à quel point tu es en train de me changer. J'aime te voir toute rouge, c'est mal ?. Je reprends un peu mon sérieux pour te répondre.

- Qu'est-ce que tu veux manger ? Sans oublier le vin, évidemment.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- J'ai tellement mal au cœur de te voir dans cet état. J'aimerais tellement comprendre, j'aimerais être présent pour toi, mais est-ce que tu le souhaiterais vraiment ? Et puis ta fille ? Est-ce que cela va être compliqué également ? Et ton chéri d'avant, l'as-tu oublier ? Non, certainement pas ; tu l'as aimé. Tu penses sûrement que je ne serais pas le bon, trop jeune, malade ; pauvre. Que penses-tu vraiment de moi ? Est-ce que tu veux simplement jouer et profiter de moi ? Phoebe, tu me fais de la peine et j'aimerais t'aider à aller mieux. Tu es toute triste et je veux être ton rayon de soleil pour retrouver ce beau rire que j'aime tant.

Tu prends le temps de le faire pour moi alors laisse être présent pour toi aussi. Je suis un bon gars et bien plus mature que tu ne le crois. Ne me fuis pas, je te suivrais de toute façon. Je ne suis pas doué pour rassurer et j'aimerais apprendre à le faire pour t'épauler dans n'importe quelle situation. Je serais là pour toi, longtemps. Hors de question de penser autrement. Mon cœur recommence à battre quand je t'écoute, je te plais. Mais si tu savais à quel point c'est réciproque mon étoile. Tu vois, finalement ; c'est beau ce que tu dis. Les papillons sont de retour, je plonge encore une fois mon regard vers toi avant que tu ne me tournes le dos. Mes béquilles sous les bras, je refuse de quitter la pièce. Même si mon bras venait subitement de te quitter, je n'hésite pas une seconde pour reposer une nouvelle fois ma main sur ton épaule. Je peux te rassurer moi aussi, c'est promis.

- Tu as le droit d'avoir peur. Dis-je doucement, tu es dos à moi. Tu es morte de trouille et je le devine. Petite étoile, écoutes moi.

- Phoebe... s'il te plait chuchotement. Je sais que tu m'entends.

- Regarde-moi... Mes doigts glissent vers ta nuque, je te chatouille presque. Retourne-toi. Je t'en prie. J'eus le temps de finir ma demande. Tu viens soudainement enrouler tes bras autour de moi, cela me réchauffe grandement. Tu me demandes de ne pas partir. Jamais. Je peux enfin ressentir les battements de mon cœur sous ma peau. Je repose les deux béquilles cette fois-ci pour venir te serrer. Je ne pars pas, je m'accroche à toi.

- Je ne vais pas partir… Murmure. Je te murmure cette promesse à l'oreille pendant que je décide de venir te caresser les cheveux. Ce câlin, je l'aime. Profite, arrête de te poser trop de questions. Tu ne mérites pas d'être malheureuse.

- Laisse-moi une chance… Tu veux bien ? Je viens coller mes lèvres sur ton front, mes bras autour de toi. Tu es mon équilibre à présent. ne pleure pas. Vie pour moi, pour nous. A notre rythme. Phoebe, je ne t'abandonnerais pas. Acceptes.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Tout s'écroule en si peu de temps et mon cœur saigne quand je t'écoute. J'ai été idiot de poursuivre ce baiser, vas-tu finalement me blesser encore plus que je ne le suis déjà ? Vais-je te blesser moi aussi ? Je n'avais pas l'impression de mal agir avant que tu ne viennes me poser cette lourde question. Tu ne me connais pas, je ne te connais pas ; c'est vrai. Cela ne fait qu'une petite semaine et pourtant, j'ai eu directement cette envie de m'accrocher à toi. Vivre en toi, mais tu souffres.

Je le sens. Mais peut-être est-ce que tu joues de moi ? Car moi, je ne le ferais jamais. Ce baiser que tu viens de m'offrir, c'était pour me faire du mal ; c'est ça ? Pardon Phoebe, je n'arrive plus à suivre. Je ne suis plus grand-chose, j'en peux plus. Je m'en veux, peut-être que tu voulais rester seule ici à préparer le repas ; je te dérange. As-tu juste pitié de moi ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mon cœur s'arrête, c'est du délire ; tout allait pour le mieux. Je m'écarte alors un peu pour te redonner de l'espace, je ne veux pas partir non. Mais je le prends autrement. Tu sais, je suis fragile ; toi aussi. Et je n'ai rien vécu, à part la mort de mes parents. Tout ce qui est histoires amoureuses, je ne sais rien. Et je t'entends m'avouer ta peur. Ta fille, ton divorce ; jusqu'à la encore ça allait. Mais je peux entendre ton inquiétude et ta tristesse dans tes mots, tu en à baver et je suis tellement désolé pour toi; mais laisse moi entrer dans ta vie. Phoebe.

- Sauf que je m'en fou de tout ça. Comme ça, c'est dit. Le cœur lourd, je décide de récupérer la béquille que j'avais déposé à côté de nous. J'aurais préféré laisser mes doigts autour de ta taille, mais je te sens toute gênée. Tu as peur. Tu as peur Phoebe. Il ne faut pas. Mais je ne veux pas forcer les choses inexistantes. Ne penses pas que certaines informations me freineront. Certes, elles sont importantes de savoir, mais c'est tout. Il faut vivre, la vie ; on n'en a qu'une. Mais je veux te comprendre, tu ne veux pas de moi. Je dois faire quoi alors ? Partir ? Tu me fou dehors non ? Oui, je vrille ; je me suis bel et bien accroché à toi. C'est trop tard.

Mes tripes me font mal quand tu me dis que je trouverais sûrement une autre fille que toi, plus jeune. Tu es littéralement en train de me détruire. Tu me relèves doucement le visage, mon corps vibre. Mon sourire n'est plus là, le tien non plus d'ailleurs.

- Pourquoi m'avoir embrassé ? Ma voix tremble.

Phoebe. La balle est dans ton camp.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.

EXORDIUM.

- Au secours, c'est grave docteur ? Tu es là, si proche de moi. Nos corps presque collés l'un et l'autre. Je papillonne comme un fou, mais je suis rapidement submergé par mes pensées, mes peurs et mes angoisses quand je t'entends me demander si j'avais peur. Peur de quoi ? De toi ? De nous ? De tout ? Je voulais juste profiter sans pour autant réveiller mes démons. Phoebe, tu viens de le faire. Évidement que je suis mort de trouille, et depuis bien plus longtemps que tu ne le crois. Pas que depuis ce soir. J'ai peur que tu m'abandonnes depuis la première fois que tu as croisé ma route, c'est tellement pathétique. Pourquoi autant de niaiseries. Oui, je flippe; j'ai peur que tu prennes peur. Que tu prennes la fuite, que tu me laisses. Voici ce que je suis réellement, un trouillard de la vie. C'est pour cette raison que je ne m'attache pas, à personne. Car ils m'abandonnent tous à chaque fois. Mais j'ai envie de croire le contraire à ton sujet petite étoile. Ma respiration gronde maintenant, ta demande vient de me bruler à l'intérieur de moi. Oui, j'ai peur. Mais mon front reste poser contre le tien, mes prunelles soudainement inquiètes noyées aux tiennes.

- Non... Pourquoi...? tu as peur toi ? Menteur. Mon cœur flippe de ta réponse. Tu veux déjà m'abandonner ? Tu es comme tout le monde ? Je vais donc repartir comme ça ? Avec mes béquilles et ce baiser comme unique souvenir ? Phoebe, par pitié.

C'est un peu trop puissant, c'est ce que tu me dis. Je suis vexé et humilié d'un coup. Je décolle alors ma face de ton petit front cocon. Cela semblait finalement te déranger. Je viens de faire une gaffe ? Je te rends mal à l'aise ? Trop de questions viennent m'envahir. Tout allait si bien, je viens de tout gâcher, c'est ça ? Je suis tellement con.

- Pardon... Oui, pardon ; pour tout. Je reste debout, une main sur ta taille pendant que l'autre reste agripper sur ma béquille. Finalement, peut-être que tu n'aimes pas ma présence ? Je dois retirer ou laisser ma petite main sur ta taille svelte ? Phoebe, guide moi.

- Je ne voulais pas... que tu sois mal à l'aise...

Je me réfugie une nouvelle fois sous ma capuche, les yeux larmoyants. Je viens de foirer quelque chose ? Veux-tu que je parte ? J'aimerais pourtant rester avec toi. C'est quoi la suite ? Phoebe, tu es en train de changer ma vie, mais peut-être me détestes-tu déjà ? Je suis crispé, mon regard rivé au sol. honteux. Impuissant.

{@=4711}Phoebe Jensen{/@} :l:

Bonne cachette, loupé. A & E

EXORDIUM.

Évidement que j'étais dans un meilleur état. Je suis tout propre et je sens très bon, c'est génial. Tu n'hésites d'ailleurs pas pour me le dire. Encore merci, petite Andy. Je profite donc du plat que tu viens de m'offrir, spécialement pour moi. Tu n'en veux même pas un bout, je te dégoûte ? Tu n'as pas faim ; d'accord, je comprends. Mais je déteste ne pas partager. Je ne dis rien et je continue donc d'avaler quelques fourchettes. C'est chaud, c'est bon ; ça glisse tout seul.

Mon élan est subitement stoppé quand tu me demandes de prendre soin de moi et de ne plus vivre dehors. C'est la grande blague. Je ne m'attendais à quoi comme autre réponse de toute façon ? Je rigole avec toi avant de t'avouer ces mots.

- Ah parce que tu crois que je n'ai pas déjà essayé ? Je viens te donner un petit coup de fourchette sur le nez, méchante que tu es.

C'est vrai, mais j'ai honte de profiter de l'aide des autres. Je me suis toujours débrouillé tout seul. Je suis borné. Je suis compliqué, c'est moi. Je ne sais quoi répondre sur le coup, c'est un sujet qui m'atteint beaucoup. Et quand c'est comme ça, je fuis ; comme un con. Je me sens mal et de trop tout d'un coup, j'ai l'appétit coupé. Pardon.

- Il faudrait peut-être que je m'en aille... ? ...Merci pour ce repas Andy. Je ne veux pas de déranger plus longtemps. Après tout, tu avais dit une bonne douche et repas. Rien d'autre, je n'allais pas dormir ici. Mais Andy, j'aimerais tout de même garder contact avec toi. Ou alors, est-ce que finalement, tu as honte de moi ? Trop de questions viennent envahir mon esprit actuellement. Je reste là, assis ; je ne suis finalement pas décidé à partir. Mais tu dois sûrement te reposer, dormir et aller au travail demain.

- T'as vu, j'ai été réglo. En revanche, je peux garder le pull ? Dis-je d'une petite voix.

{@=6004}Andrea Welch{/@} :l: