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Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyVen 31 Mar 2023 - 18:21
NO MATTER THE COST
{@=6029}Mickey Reeves{/@}
EXORDIUM.
Un soupir de plus ! Mickey le lance-t-il vers son passé ? Craint-il l’avenir ? Se désespère-t-il sur son présent ? Le cas échéant, ne détient-il pas toutes les ressources utiles à le changer ? Je ne suis pas bête : je suis consciente qu’il y a des failles dans ses fondations. Entre son addiction et sa colère atavique, la coque de son embarcation est fissurée de partout : sa vie prend l’eau. Mais, ne peut-il pas colmater ? Parfois, j’ai dû mal à saisir que la paternité ne l’oblige pas à retrousser ses manches et attaquer le chantier colossal qu’est colmaté la coque de son navire ? Consciente d’être à deux doigts de dépasser les limites autorisables de l’ex-femme, je choisis de me taire, de ne pas le secouer comme un prunier pour que tombe tous les fruits gâtés de la branche de son entêtement. D’une remarque, bien sentie, il me rappelle mon statut et je me range aussitôt derrière son opinion. Je n’ai plus le droit de palabrer un discours moralisateur à propos de son mode de vie. Mon avis n’est plus à partager et mes conseils sont à conserver précieusement pour le cas où… celui où il frapperait lui-même à ma porte pour m’appeler à l’aide. En toute honnêteté, je doute qu’il débarque un jour devant ma porte. Si, jusqu’à ce jour, j’en nourrissais encore l’espoir, je suis douchée, non par le ton employé, mais par la facilité avec laquelle Mickey m’a renvoyé dans mes buts. Il m’a assis de force sur le banc des réservistes et, mes bouts de verre entre les mains, je me suis installée au bord du sofa, histoire de me tenir droite, droite et digne, digne et fière. Je ne traîne pas derrière mes savates de mauvaises intentions. Est-ce bien utile de le mettre à dos dès lors que je suis demandeuse d’un service ? Certes, qu’il passe du temps avec sa fille ne devrait pas revêtir l’allure d’une faveur. Sauf qu’entre les absences du père et les questions de Lola, au milieu des réactions du premier et des envies de la seconde, je peine à trouver, dans mon vocabulaire, un autre qualificatif. Alors, je me tais.  Je musèle mon coeur bavard qui hurle contre son bâillon tout ce qu’il renferme en inquiétude. Je me prostré dans le mutisme, de peur d’être indélicate. Je baisse la tête afin que mon regard ne sonde pas le studio pour mieux relever toute l’aide que je serais ravie de lui apporter pour le rendre plus vivable.  Je trouve un intérêt nouveau à ma paire de chaussures tandis qu’entre mes doigts, les éclats de la bouteille me narguent. Ils sont l’allégorie même de notre couple, tout ce qu’il en reste : des brisures de verre impossible à recoller. Est-ce nécessaire d’ajouter que j’ai béni mon ex-mari d’avoir brisé le silence. Qui plus est, il se justifie, ce à quoi je n’aspirais pas, mais qui me gorge de soulagement. «Je le suis, en effet. Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que c’était forcément déjà arrivé, avant ça, et que ça se reproduit forcément, plus tard… et….» Qu’ajouter ? Que je suis chagrinée parce que je demeurerai la dernière informée de ses blessures, quelles qu’elles soient ? Une voix nasillarde et moqueuse me répète alors que c’est la conséquence de mon départ. Elle siffle un : “fallait pas le quitter si tu voulais être aux premières loges du spectacle de sa débâcle.” Une autre, plus bienveillante, mais non moins culpabilisante, renchérit par une assertion à mon sens réputée vraie : “Tu t’es cassée pendant sa chute. Tu as creusé plus profond sa tombe quand il avait déjà un pied dedans.” Le plus triste, c’est mon manque d’arguments pour me défendre de ces postulats. Ma seule arme est la sincérité et, faiblement, le timbre témoignant de ma bataille intérieure, je termine ma phrase : «Et tu ne me laisses pas t’aider…» Etait-ce maladroit ? Le boxeur déchu va-t-il enfoncer le clou des reproches dont je me tance bien seule ? Tétanisée par l’ampleur de mon aveu, je ramène le fusil de mon épaule gauche à mon épaule droite. J’abandonne l’authenticité au profit du faux-semblants puisque je redoute un recadrage verbal dans les règles. Pas de commentaires au sujet de l’état de l’appartement. Aucune autre au sujet de mon frère ou des textos auxquels il ne répond pas ou peu, impact présumé de l’acte irrévocable de signer, devant notaire, des papiers qui nous sépareront pour toujours. «Et je n’imagine rien, j’ai juste envie que tu renoues avec Lola, c’est tout.» Au contraire, je n’insisterais pas pour recueillir ses impressions. « Ni en Leprechaun, ni en lutin.» ai-je affirmé en forçant un sourire encourageant. «Mais, on peut en construire un. On lui donnera un nom. On le ramènera avec nous. Et quand la petite le verra, elle se souviendra qu’on a passé une journée ensemble comme une famille.» Faut-il être uni par un sacrement pour en former une ? Je prie pour que les bonimenteurs des Eglises nous aient menti depuis des millénaires et que les statistiques ne sont rien d’autres que des chiffres interprétables à l’envi. Je souhaite également que mon ex sera sensible à mon intégrité. Je refuse d’avancer que c’est Lola qui a ramené les documents après les avoir reçus à l’école. Ce serait des foutaises et je ne mange pas ce pain-là. La mie du mien n’est pas davantage savoureuse cependant. Elle a le goût d’émotions bouleversantes en réponse aux siennes. Le chagrin prend la main de sa détresse J’aimerais me lever, l’exécuter ce geste amical, presque intime au regard de ce que nous avons traversé, de ce bonheur dont nous avons été inondé durant des années. A l’inverse, je me lève sans avancer : je babille. «Dis-lui tout ça, Mickey. Elle ne
m’écoute pas. Je ne lui suffis pas.»
Je lui offre le meilleur de moi pourtant. «Elle a besoin de toi, de tout ce que tu as à lui apporter.» Ses trésors sont pléthores. Pourquoi suis-je la seule à en être convaincue ? Est-ce moi le problème ? Suis-je le bât qui le blesse ? Les larmes grimpent jusqu’au bord de mes paupières et je dépense une énergie considérable à les ravaler. Je ne veux pas sangloter quoique je sois touchée par la reconnaissance de mes sacrifices et par cette lourde tâche confiée par Mickey. «Moi, je suis consciente que tu l’aimes, que tu t’intéresses à elle… » A sa façon et, si je ne juge pas, c’est trop peu selon les desideratas de notre gamine. «Elle a besoin que tu lui dises de ne pas pratiquer ce sport-là. Elle a envie que tu en essaies d’autres avec elle. De t’offrir des dessins que tu pourras mettre sur ton frigo et qu’elle pourra voir quand elle viendra passer la journée près de toi. Si tu as besoin que je sois là, je le serai évidemment. On avancera à ton rythme, mais ne prends pas mal ce que je vais te dire, mais en essayant de te punir toi, tu la punis elle-aussi et elle ne le mérite pas. Pas plus que toi d’ailleurs.» Cette dernière phrase résonne dans la pièce comme une ultime tentative de gagner un “oui”. Aussi, ma déception est-elle immense de récupérer un “j’y réfléchis”. Bien sûr, c’est temporaire. Je troque cet ignoble sensation pour de la joie, la joie d’avoir été entendue. «Quand ça t’arrange.» Au vu des circonstances, notre agenda peut tourner autour du sien. «Pas de déguisement. Juste toi. Un énorme sourire. Et être prêt à l’écouter parce qu’elle a des tas de choses à te raconter.» S’armer aussi contre des émotions violentes avant d’être agréables : je m’abstiens de l’alarmer. « Tu as tout le temps qu’il te faut… enfin, les festivités ont une date de péremption, mais pas de pression. Si ce n’est pas ça, ce sera autre chose. Oui ? » Mes traits s’illuminent d’espoir et, au suspendue à ses lèvres, imaginant toutes les questions qui le transpercent de part en part, je me redresse et tend vers lui une menotte. «Promis ? On lui fera la surprise… elle serait vraiment heureuse et… je lui dirai tout ça. Je lui dirai même si je pense vraiment que c’est de toi qu’elle a besoin de l’entendre. »
Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Willadie #4 x i need a light to take me home
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Willadie #4 x i need a light to take me home    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyJeu 30 Mar 2023 - 20:47
I need a light to take me home
EXORDIUM.
Tu as l’impression que cette conversation ne mènera de toute façon nulle part. Tu es fatigué. Tu lui en veux aussi. Terriblement. Adèle c’était l’une des personnes les plus chères à tes yeux et tu lui faisais assez confiance pour ne jamais t’abandonner comme ton paternel l’a fait alors que tu n’étais qu’un gosse. C’est peut-être ça aussi le vrai fond du problème, Will. Tu n’as jamais fait le deuil de ta relation avec ton père, tu n’as jamais accepté et digéré le fait qu’il t’a abandonné et que même vingt-six ans plus tard tu aies toujours ce problème à donner ta pleine confiance à une seule personne. T’as été déçu, plus d’une fois et aujourd’hui tu as donc décidé de ne plus laisser personne te faire du mal. Tu en veux à ton père de t’avoir abandonné alors que tu n’avais que huit ans. Tu en veux à Birdie d’avoir fait de même des années plus tard. Tu en veux à Sofia de t’avoir trahi deux fois. Tu en veux à Adèle d’avoir imité toutes ces personnes citées juste avant. Ça te brise le cœur mais tu lui en veux réellement. « Tu pourras rien empêcher, Will… tu pourras bien me repousser, je serai toujours là… » Sûrement aussi pour ça que tu l’as tant aimé, Adèle. Elle a toujours été là. Elle était toujours là tout comme tu l’étais pour elle. « Les mauvaises herbes pour s’en débarrasser, c’est la merde à c’qui paraît… » La preuve, tu n’as toujours pas réussi à te débarrasser de ton père alors que tu n’as pas vu son visage ni même entendu sa voix depuis vingt-six ans. Et lui s’en était une de putain de mauvaise herbe. Un alcoolique qui a préféré abandonner sa famille plutôt que faire face à ses problèmes. On en revient toujours au même. Toujours à la même personne. Ton père. Peut-être que c’est à lui que tu en veux plus qu’à ta Addie finalement. Tu baisses les yeux, ne sachant même plus quoi dire. Miracle. Adèle Shephard a réussi l’exploit de faire taire William Dunham. Adèle a le cœur brisé elle aussi. Elle te le dit et si l’envie de la serrer dans tes bras est bien présente tu luttes contre celle-ci. N’oubliant tout de même pas ta colère contre ta cousine. « On va dire, que ça a grandement contribué, peut-être… Je me relevais à peine de mon cancer, et je retrouvai à peine l’envie et le besoin de tout découvrir. » Et quand elle évoque son cancer tu relèves les yeux vers elle afin de l’observer avec grande attention. Comme si tu voulais t’assurer qu’elle allait bien et que cette fichue maladie ne faisait pas son come-back bien trop tôt. T’es en colère contre elle mais tu l’aimes toujours autant. Jamais tu ne veux la perdre. Elle est bien trop importante pour toi. « non Will ! Tu te trompes. je regrette rien, » Malgré sa déception amoureuse et son cœur brisé Adèle ne regrette rien et c’est tout sauf étonnant. Toi non plus finalement tu ne regrettes absolument pas ta seule vraie et unique histoire d’amour. Elle s’est mal terminée mais t’as été heureux. T’as été amoureux et même si tu as agi comme le dernier des idiots tu ne regrettes rien. Sauf peut-être ton comportement d’égoïste et égocentrique qui a poussé Sofia à aller voir ailleurs. « Je ne voulais pas te faire souffrir. » « Je sais. » que tu lui réponds au tac-au-tac retrouvant par la même occasion l’usage de la parole. Mais peut-être pas pour encore très longtemps. Tu soupires en venant terminer le reste de ton chocolat chaud. Tu ne doutes pas que jamais Adèle n’a voulu te faire du mal elle est bien trop gentille pour ça. « mais tu l’as quand même fait. » tu conclues, tristement. Il va te falloir du temps pour lu pardonner et pour que vous retrouviez ce lien si spécial qu’il y avait entre vous. « Bonne journée, Adèle. » un dernier regard en sa direction avant que tu ne quittes le café, la laissant seule à table. Ça te brise le cœur, cette froideur entre vous mais tu es incapable de l’accueillir les bras grands ouverts.


{@=5712}Adèle Shephard{/@} :l:

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: will/zoya x and it burns like a gin
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: will/zoya x and it burns like a gin    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 15 Mar 2023 - 11:49
and it burns like a gin
EXORDIUM.
“Mmh, c’est sympa d’essayer. Mais la prochaine fois, essaie aussi de prévenir, mon asticot doré.” Sympa, voilà un mot qui te définit parfaitement selon toi. Et tu es persuadé que sous ses apparences, c’est aussi ce que Zoya pense. « Et ne te sens surtout pas dans l’obligation de vouloir te forcer à devenir ami avec moi, ça ne sert à rien, je ne t’aime pas » Presque instinctivement tes sourcils se froncent alors que tu ouvres la bouche en venant poser une main sur ton torse. « Whaaaaaaat ? » oops c’était peut-être un peu trop aigu, Will. « Et le carnet sur lequel j’ai rempli plusieurs pages en écrivant Will + Zoya = cœur ? You really are a heartless bitch. » Bah c’est vrai quoi, tu t’ouvres à elle et c’est comme ça qu’elle te remercie ? Ton petit coeur se brise et tu lui en veux terriblement. Mais au moins tu te fais bien voir auprès de Birdie. Il y a encore dix minutes quand Zoya et toi vous vous trouviez seuls dans l’appartement tu prenais un malin plaisir à la titiller et te donner à fond pour la provoquer, mais maintenant que la Cadburry vous a rejoint tu t’es transformé en un véritable ange. Ou presque, du moins. “Mais c’est que t’es bonne à marier, toi.” Zoya, bonne à marier ? Hum. Tu en doutes très fortement. « N’est-ce pas !? » oh my – Tu lèves les yeux au ciel mimant avec tes doigts un pistolet que tu places sur les tempes. Birdie a si mauvais goût que ça ? Vraiment, ta meilleure amie te déçoit. Mais c’est en tout cas avec un petit sourire en coin que tu observes la Lewis retirer ses cookies salés du four. Ahaha. Tu jubiles d’avance. Vraiment. Mais tu dois essayer de le cacher un maximum, raison pour laquelle tu te redresses, l’air tout à fait innocent. “Vous avez décidé de me faire grossir pour la nouvelle année ?” « Les miens ont été fait avec amour, y a pas de calories dedans. » Alors que ceux de Zoya ne sont que le fruit d’une compétition puérile et de toute la jalousie stupide dont ses deux pauvres neurones sont capables. « Oh ferme-la, Dunham et arrête de te faire passer pour une victime ! » Elle a raison Will, ferme-la et arrête de te faire passer pour une victime que tu n’es absolument pas. Comme l’enfant que tu es tu te contentes de lui répondre par une grimace. Je plains sincèrement Birdie qui se retrouve coincée entre vous deux et votre guéguerre ridicule. “C’est l’intention qui compte! T’as fait quoi pour les fêtes ? ” « J’ai passé Noël avec la famille de Sofia, ma mère nous a rejoint aussi cette année. L’avantage d’avoir une belle-famille Mexicaine c’est que tu manges beaucoup et bien à chaque repas de famille. » Et on sait à quel point la nourriture c’est important pour toi. « Et toi ? » Tu secoues la tête à la négative quand Birdie vous propose à boire, tu t’es déjà servi un soda tout à l’heure.

Le moment tant attendu arrive. Birdie veut goûter les cookies du démon. Oh. Ton visage ne laisse rien paraître alors qu’intérieurement tu n’as jamais eu aussi hâte de voir Birdie croquer dans un cookie. “My god, mais… T’as foutu quoi là-dedans ? Je veux pas te vexer, Zolo, mais c’est vraiment pas bon, là.” Tu observes la scène de loin, sans un mot dans une discrétion qui est presque étrange quand on te connait. « Quoi, comment ça ? Qu’est-ce qui ne va pas avec mes cookies ? » Tu observes toujours, attrapant un de tes cookies pour croquer dedans un grand sourire sur les lippes. Le sourire de la victoire. Le sourire de la provocation. “Ah non, non, c’est pas possible. Désolé, mon flamant rosé.” Tu as envie d’éclater de rire en voyant l’incompréhension sur le visage de Zoya. Tu la regardes à son tour goûter à son cookie raté. « Mon dieu mais… j’ai mis qu’une pincée de sel pourtant… Une pincée de sel, oui, bien évidemment qu’elle n’en a mis qu’une seule et alors que tu viens de boire une gorgée de soda quand tu relèves le regard tu vois les yeux de la Lewis de fusiller du regard. YOU !!!! » Son index pointé sur toi te désignant comme le coupable. Tu joues à l’innoncent, bien évidemment. « Ca ne peut être que toi ! Tu en as profité à un moment où j’avais le dos tourné, j’en suis CERTAINE ! Je vais te tuer, DUNHAM !!!! » Bon. Peut-être que tu l’as un peu sous-estimée. Mais tu vois Zoya s’apprêter à passer au-dessus du plan de travail pour te faire la peau. Instinct de survie, tu laisses tout en plan pour courir et partir te cacher derrière Birdie, te servant de ta meilleure amie comme bouclier. Ce qui est ridicule car tu es bien plus grand qu’elle. « Mais t’es complètement PARANO ma pauvre ! » pas tant que ça. « J’ai pas que ça à faire espèce de folle ! » Mais au moins Birdie te protège et le démon Lewis ne ferait pas de mal à sa blonde préférée.


{@=5388}Zoya Lewis{/@} :l: {@=4342}Birdie Cadburry{/@} :OO:

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIYAH & KIERAN #1 ➻ TU AS TOUT, MAIS TU N'AS PAS SOMMEIL.
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIYAH & KIERAN #1 ➻ TU AS TOUT, MAIS TU N'AS PAS SOMMEIL.    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 8 Mar 2023 - 17:43


TU AS TOUT, MAIS TU N'AS PAS SOMMEIL
{@=4507}Kieran Halstead{/@}


EXORDIUM.
Trop souvent la sensibilité de Lola m’inquiète. Un jour, son empathie lui causera du tort, comme à moi, et je redoute qu’elle souffre de maux identiques aux miens : “Culpabilité. Peur de l’abandon. Besoin de s’occuper de son prochain plutôt que de s’occuper de soi. S’oublier au profit de gens qui ne le méritent pas toujours.” En tant que mère, j’aimerais lui apprendre l’égoïsme, juste un peu, histoire de l’armer contre la déception relationnelle. Sauf que ce défaut compte parmi mes détestés. Je n’en comprends pas les rouages, comment les enseigner ? Et quand bien même, quelle genre de maman serais-je si je lui apprenais à se concentrer sur son bien-être, uniquement sur celui-là, parce que les autres n’en valent pas la peine ? Quel monstre serais-je si je lui inculquais que la foi en l’humanité est une perte considérable d’énergie ? J’aspire à ce que le sort l’en avertisse, mais en douceur, ce qui est en soi une utopie. J’essaie d’être un exemple en terme d’équilibre, mais ce n’est pas probant : je ne peux ignorer ma nature. N’ai-je pas partagé son tracas lorsqu’une après-midi, au sortir des cours, elle a manifesté son tracas pour la santé de Kieran ? N’ai-je pas attentivement écouté les rumeurs circulant dans l’établissement au sujet de son absence ? Ses collègues parlent d’hôpital et, un texto plus tard - je crois pouvoir parler d’amitié en devenir entre l’artiste et moi - l’information m’a été confirmée par le précité. Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises, veillant à ne pas enfoncer le clou par rapport à son erreur de jugement. Je n’ai pas jugé qu’être moralisatrice lui apporterait un quelconque bénéfice. Je me suis plutôt promis d’être présente aussi souvent que possible, avec ma douce enfant ou non, pour ce jeune homme heurté par les horreurs du monde.

Au cours de cette clémente après-midi, quelques heures à peine après qu’Halstead soit sorti de l’hôpital, je me suis donc présentée à sa porte, un plat de lasagne entre les mains, mon plus joli sourire sur les lèvres - acte calculé (et il est rare) pour attirer sa sympathie et étouffer son impression éventuelle que je suis envahissante - et une bouteille de vin rouge, quoique je l’aie achetée pour la forme. On n’offre pas des fleurs à un homme ou, pour être exact, je ne m’y risque pas. En revanche, je m’autorise à lui intimer de se pousser pour me faire entrer d’une phrase d’apparence anodine : «Tu as un four ? Parce que c’est le moment de le préchauffer. 180°. Ni plus, ni moins. Et, sache qu’elles sont artisanales et rien que pour nous deux.» Si nous le sommes bel et bien : j’ai déjà un pied dans le hall quand l’hypothèse qu’il n’est pas esseulé - ce n’est pas forcément l’apanage des Hommes qui perdent toute raison de se battre - je me suis arrêtée tout net. «Enfin, si tu n’as rien de prévu. En réalité, il y en a pour plus que ça… et si ce n’est pas assez, je peux te les laisser, je les ai faites pour toi à la base. Et un peu pour Lola. Elle prend de tes nouvelles tous les jours. Elle t’a même fait un dessin, il est dans mon sac. » Je le lui offrirai dès que je serai débarrassée du plat qui m’encombre les mains, qu'importe si je suis reconduite vers mon point de départ ou non. «C’était maladroit, non ? De me pointer comme ça sans prévenir. Je n’ai pas réfléchi.» ai-je conclu, la mine désolée, mais néanmoins susceptible de l’abandonner si, d’aventures, il était déjà accompagné. A l’inverse, je déclamerai tous mes arguments justifiant que ma présence est requise, qu’ensemble nous pourrons passer un bon moment.      
Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Game Night - Cade#2
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Game Night - Cade#2    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 7 Mar 2023 - 23:15
Game Nightft {@=3267}Cade Grimes{/@}  Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 2910106959  
EXORDIUM.
- Il m'appelait de temps à autre, sur les téléphones du campus. C'était cette époque désormais lointaine, un peu bâtarde, où les téléphones portables commençaient à remplacer les téléphones fixes, sans que la vitesse du changement ne soit toutefois suffisante pour justifier un usage quotidien chez leurs heureux propriétaires. Le prix, rédhibitoire pour une majorité de la population, n'y était pas non plus étranger, aussi les lignes classiques, et même les antiques cabines téléphoniques, aujourd'hui disparues du paysage, jouaient encore la part belle aux télécommunications. - Il m'envoyait aussi des coupures de journaux, où lui et son équipe apparaissaient... Elles sont dans un carton, chez mes parents. Contrairement à ce que Cade avait pu penser initialement, la fin de leur amitié n'avait pas été aussi brutale, ou instantanée, prouvant qu'il avait bien fait de creuser. Le quarterback tenait à la rouquine, et vice-versa.  - Mais entre la fin de mes études et son début de carrière, on n'a jamais trouvé le temps de se croiser. Le tort était apparemment partagé, sans que cela ne dérange Ashley de l'admettre, confirmant par ce biais qu'elle ne gardait en elle aucune rancoeur. - En fin de compte, c'était plus un concours de circonstances qu'autre chose. Qui pourrait se targuer de n'avoir perdu aucun ami d'enfance au gré des années,  des changements d'école, des déménagements, et de toutes ces circonstances qui constituaient la vie d'un étudiant ?

Ashley doutait que Cade ne se contenterait pas de sa réponse, et ne se trompait pas.  « Tu m’fera pas croire ça ! Chaque Chevrolet renferme tout un tas de… trucs… inavouables ! » Son attention toujours partagée entre le match et leur conversation, les sourcils courbés de la rouquine se haussèrent en même temps que ses yeux ne s'écarquillaient.. et ce n'était pas à cause de la frappe ratée du joueur des Redlands. L'hésitation qui avait ponctuée la fin de la phrase de Cade l'amenait inévitablement à se demander ce qu'il avait voulu dire en parlant de " trucs ", et où son esprit s'était-il rendu exactement. Le léger temps de latence séparant la suite de ses propos ne fit qu'abreuver d'avantage ses soupçons. « Des emballages de sandwichs, des gobelets en bambou recyclés ou… des sacs qui débordent de billets. » L'inadéquation entre ces diverses suggestions et le ton précédemment employé lui donna l'impression que le londonien tentait de se rattraper à des branches cassées. Ashley fut en même temps impressionnée qu'il soit tombé si proche de l'un de ses secrets. Elle avait bel et bien un sac rempli de devises étrangères caché quelque part ; il oubliait juste la présence de burners et de divers passeports, chaque paire correspondant à une identité de secours. - D'accord, fit-elle finalement, je l'admets. Je suis une criminelle en fuite. Une fugitive. Ce qui n'était pas trop éloigné de la vérité, selon les personnes auxquelles on demandait. - Et maintenant que tu le sais... Elle croqua dans un popcorn. Tu es toi aussi en danger, avant de lui adresser un clin d'oeil joueur.

En face d'eux, la rencontre suivait son cours sur fond d'outrage culinaire. L'indignation était somme toute la seule réaction valable lorsqu'on mentionnait la pizza hawaïenne, considérée à juste titre comme un sacrilège innommable et ce n'étaient pas les italiens qui allaient dire le contraire ;  encore moins les napolitains, créateurs originaux du plat mille fois décliné. « C’était un beau match, » déclara Cade une fois la rencontre terminée, ce à quoi Ashley acquiesca, soupçonnant que comme elle, il n'avait pas vu de partie de baseball en direct depuis un petit moment. A la sortie du stade, elle jeta le paquet de popcorn dans une poubelle, auquel ils avaient réservé un sort expéditif. « Je donnerais beaucoup pour retourner voir jouer les Yanks à domicile. » - A ce propos... commença une Ashley intriguée. Les Dodgers n'ont jamais su gagner ton coeur ? L'équipe native de Los Angeles, qui connaissait un succès certain ces dernières années, avec 3 victoires de la Ligue nationale en 4 saisons.


Le restaurant choisi par l'ex agent fédéral ne se démarquait pas du lieu qu'ils venaient de quitter par son ambiance effervescente, les clients prêts à oublier que demain marquait le début d'une semaine de travail, si cela aidait à prolonger l'insouciance du week-end jusqu'au dernier moment. - Ca me convient, sourit-elle en inclinant la tête pour le remercier de son geste exagérément galant. Les deux trouvèrent place près d'une fenêtre, où des cartes les attendaient déjà. Pour Ashley, ce serait un hot dog à la moutarde avec de la salade et des frites sur le côté, le tout accompagné d'une bière blonde légère : il n'y avait jamais trop de " l'americain way of life " dans sa vie, même si cela ne se reflétait pas sur sa silhouette... - Et si nous y allions ? proposa-t-elle une fois la commande passée. - Voir les Yankees, j'entends, précisa-t-elle dans la foulée. J'ai prévu de rentrer une quinzaine de jours en juin. La saison battra son plein. Le championnat de la Major League Baseball débutait généralement fin mars, et se terminait début octobre, ce qui pouvait être handicapant pour des expatriés revenant surtout lors des fêtes de fin d'année. -  New-York n'est pas si loin de Washington. Cela promettait un emploi du temps chargé, surtout qu'elle effectuerait plusieurs allers-retours à Langley, mais c'était jouable.

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 7 Mar 2023 - 13:10
NO MATTER THE COST
{@=6029}Mickey Reeves{/@}
EXORDIUM.
Je ne décrirais pas l'accueil de mon "hôte" comme étant si froid que j’en attraperais mes jambes à mon cou. Je ne jurerais pas non plus qu’il réprime par vanité un sourire heureux, heureux que je me sois déplacée pour des raisons qui lui échappent. En réalité, j’en détiens trop pour que Mickey ne se présente pas sur la défensive et je l'entends. Le divorce serait, et de loin, le sujet le plus explosif et, aujourd’hui, je lui fais cadeau de sa tranquillité. Mon combat est trop noble pour que j’attise sciemment la colère du boxeur. Il est presque guéri de sa dernière bagarre - je ne distingue pas sur son visage les stigmates d’une plus récente, mais bien la mine des noceurs - et il ne m’a pas encore invitée à vider le palier. Bonne chose finalement. Je souhaite bel et bien pénétrer les lieux sans avoir à lui forcer la main.

Je crois que, bien au-delà de Lola, j’aurais du chagrin d'être déboutée. Je serais triste de supposer qu'il entérine, pour de bon, l'idée que je puisse l'aider et, par conséquent, toute volonté d’être à nouveau plus vivant que mort. Oui. Je serais désolée, pour nous, au nom de ce que nous avons traversé ensemble et de l’image, somme toute ternie et indéfinissable, qui demeure après la débâcle de notre union. Mickey, il est et restera le père de mon enfant et à ce titre - titre privilégié que nul ne pourrait remettre en question, je n'aspire qu'à son bonheur. Mais, pour lui ? Quelle est ma place alors que je suis partie ? Pour lui qui ne s'investit plus, ou à peine, dans l'éducation de son enfant et, plus intimement, pour sa survie, que suis-je devenue ? L'ennemie ? L'inverse ? Suis-je de celle qui a le droit de le débusquer de sa tanière ? Puis-je prendre des nouvelles, sans arrière-pensée, si l’envie m’en prend ? J’y ai songé, souvent, pour mieux renoncer. Sans doute suis-je la proie du prédateur qu’est ma culpabilité. Peut-être suis-je empêchée par ma conviction que “le quitter” était synonyme “de l’abandonner” ? Aurions-nous dû converser autour de ces émotions-là pour que je n'aie à souffrir de piétiner mon embarras devant sa porte ? Aucun coup de talons ne m’assainira de ce malaise. Dès lors, j’agis. Je tends mon bout de papier que je commente, histoire de combler le silence. J’ai même ajouté, en pointant du doigt son ancienne blessure : «Et, concernant ça… J’aurais pu m’attendre à ce que ça s’aggrave pour pleins de raisons. Non ? Je dois les citer ? » Question rhétorique destinée à meubler et non à tirer le diable par la queue. Notre dernière rencontre a confirmé mes présomptions : sa rage est envahissante. Il l’exprime de la plus évidente et de la plus dangereuse des façons, mais j’y reviendrai, peut-être, si l’occasion m’est offerte.

En attendant, je le détaille. Je cherche sur ses traits un assentiment, un soupçon d’envie lié à ma proposition et je déchante. Je n’y déchiffre rien, si ce n’est peut-être le vide de l'incompréhension. «Alors ? Tu en penses quoi ? » Que penses-tu de te mêler aux festivités en ville et d’enthousiasmer sa fille par la même occasion ? Derrière ma gêne se dissimule l’espoir qu’il se prête au jeu. Au lieu de ça, il m'attaque et je suis défaite. Pourtant, j'accepte son choix de me garder à l’écart de son studio jusqu’à ce qu’un voisin, à l’étage, referme la porte derrière lui. Ma vanité s’insurge aussitôt. Santi est source de conflits entre Mickey et moi, et jetant une brève oeillade vers les escaliers, je me défends, doucement, en aparté : le linge sale se lave en famille. « Ce n’est pas ce que tu es pour moi, ni pour Lola. Quant à mon frère, je n’ai pas souvenir de l’avoir encouragé dans sa connerie. Depuis quand tu as besoin de son approbation ?» Etait-ce déjà le cas durant nos noces ? Serais-je passée à côté de cette déception ? Mon ton revêt toute l’inquiétude dépendante de l’affection tandis que je surenchéris : «C’était important pour toi ? Qu’il t’apprécie ? Il n’aime personne, pas même lui-même.» Et, le cas échéant, pourquoi ne pas me l’avoir confié ouvertement ? L'a-t-elle fait ? Ai-je été sourde aux sous-entendus ? Aveugles aux évidences ? « Et moi, je suis là. Peu importe pourquoi. Je suis là… et ça compte.» Je défalque la remarque de tout interrogation bien que je sois sonnée, mais au point d’oublier ma nervosité. J’entre sur son territoire sans opposer la moindre résistance : je suis soulagée.

Je ne jette pas de regards circulaires pour évaluer son hygiène de vie. Si je ramasse les bouts de verre au sol, c’est pour m’occuper les mains, pour les empêcher de trembler. Depuis quand m’intimide-t-il, mon ex-mari ? Depuis quand suis-je méfiante par rapport à ses réactions ? Est-ce à cause des preuves tangibles d’un accès de rage ? « Elle était périmée ?» ai-je tenté avec humour à propos de la bouteillle, lucide sur mes chances d’assumer un flop. Il n’est pas d’humeur à rire, Reeves, et je ne suis pas disposée à effectuer des pirouettes pour qu’il remplisse son rôle. En conséquence, mes “trésors” entre les mains, je n’ose m’asseoir. Je cherche une poubelle autour de moi afin de mieux digérer cette question qui alerte mon instinct. Elle pue le piège et je ne suis pas taillée pour les mensonges. Moins encore lorsqu’il accroche mes pupilles des siennes. Mille souvenirs m’assaillent aussitôt et, tête basse, je finis par abandonner les brisures du verre sur la table basse encombrée. J’en viens également à m’asseoir en soupirant. «Parce que ça changerait quelque chose ? » lui ai-je demandé, relevant la tête vers lui, que j’y lise toutes les émotions trahies par ses yeux délavés. «C’est parce qu’elle te réclame beaucoup que j’ai eu cette idée.» Les deux questions sont concomitantes et les réponses indissociables, fatalement. «Elle me demande si tu es fier d’elle parce qu’elle a bien travaillé à l’école, si je t’ai dit qu’elle savait lire et qu’elle avait remporté le concours de vitesse de sa classe. Elle veut faire de la boxe parce qu'elle espère pouvoir attirer ton attention comme ça.» Les exemples sont légion. «Et moi, je dois lui mentir et je déteste ça. Une fois, Mickey, juste une fois j’aimerais pouvoir lui dire la vérité. J’aimerais lui répondre sans bafouiller. Tu comprends ? J’ai peur de ce qu’on est en train de lui apprendre.» Que les parents ne sont pas des sources fiables, qu’ils sont l’ennemi, qu’il faut s’en méfier, toujours. Elle prendra foi en l’adulte à travers d’autres Hommes que nous, des hommes comme Kieran qui semble avoir conservé une sensibilité qui plaît aux enfants. «Tu sais, si c’est ma présence qui t’ennuie, allez-y seuls. Moi, je considère pas que tu aies besoin d’un chaperon pour la voir. J’ai toujours confiance en toi…» Et, par conséquent, opérant une marche-arrière, j’avoue aussi : «Et je m’inquiète encore pour toi. » Sauf que Lola est ma priorité, c’est cette petite fille que j’affiche depuis mon téléphone, la photo verrouillée, et le gadget posé sur la table basse. «Sauf que je ne peux rien faire pour toi, mais pour elle, on peut, tous les deux.» Et pour cause, c’est notre rôle. Nous avons signé pour celui-là dès qu’elle a poussé son premier cri.

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIVES #1 - NO MATTER THE COST    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 1 Mar 2023 - 17:48
NO MATTER THE COST
{@=6029}Mickey Reeves{/@}
EXORDIUM.
Je n’ai pas assez de mes dix doigts pour recenser toutes les raisons justifiant que j’opère un demi-tour serré pour regagner mon véhicule. “Je ne l’ai plus vu depuis que j’ai été témoin malgré moi d’une rixe récente. Il ignore messages et rendez-vous dès qu’il est question du divorce. Je ne mérite pas de ramper à ses pieds pour qu’il redevienne un père présent pour sa gamine, etc.” Je redoute également ses réactions autant que les miennes et milles questions fourmillent en moi :” Pourquoi ai-je choisi mes vêtements avec application ? Pourquoi me suis-je demandé si un jeans suffirait à lui rappeler qu’un jour, il m’a trouvée plus belle et plus attrayante que toute autre ? Est-ce normal que j’aie été sensible à son dernier compliment en date ? Que je me sois tracassée de l’état de son visage ? Que je me sois fait violence pour ne pas l’appeler ? Qu’une part de moi, non raisonnable, ait espéré qu’il saisisse la main tendue vers lui en me manifestant son désir de se ranger ? Mon coeur se pincera-t-il si je le surprenais avec un.e de ses conquêtes ? Vais-je le débusquer en pleine descente de stupéfiants et, par conséquent, paranoïaque et sur la défensive ?" Je détiens quelques réponses. Pas toutes, et ça me désole. Si cette visite ne dépendait pas de Lola, j’aurais abandonné. Jamais je n’aurais frappé à sa porte. Le geste en fut d’ailleurs timide et je soupçonne qu’il s’est agi du fruit de l’étreinte entre le volontaire et l’inconscience. Une porte de bois sous-entend un départ sans lâcheté, non ? S’il n’est pas là, je suis impuissante et loin d’avoir à assumer la responsabilité d’un échec. J’y ai cru, en son absence. J’y ai cru après quelques regards compulsifs vers ma montre. Je me suis préparée à tourner les talons, lucide en partie sur mon manque d’efforts. Sauf que la convergence des énergies m’en a empêchée et, avec le recul, plus tard, je statuerai sur un “c’était mieux comme ça.” Sur l’instant, tandis que je tombe nez à nez avec mon (ex)-mari, mes jambes se ramollissent, mon coeur palpite : je ne sais que dire.

Prise de court - ou presque - j’étaie toutes mes options. “Salut, comment tu vas ?” Non ! Ce n’est pas un étranger. Il me suffit d’une œillade appuyée pour deviner. “Tu as mauvaise mine ?” En fonction de son état et des frasques de sa nuit, la remarque pourrait résonner comme une insulte. “Je ne te dérange pas ?” Idiot. J’ai décidé de prendre ce risque. J’ai choisi de me heurter à la possibilité d’être traitée comme une étrangère. “On doit discuter ?” Il n’y a rien de plus alarmant que ce type d’amorce. Elle réveille chez quiconque de l’inquiétude et la communication s’en brouille faute au sérieux de l’assertion, à l’allusion qui s’y cache : tout ce qui sortira de ma bouche sera une prise de tête. Alors, quoi ? Que faire, si ce n’est marcher dans sa direction et autoriser ma spontanéité à s’exprimer. « On dirait que c’est en bonne voie de guérison.» ai-je lancé, hésitante, mais néanmoins sincère. Je ne feins pas mon intérêt pour sa santé. Qui pourrait prétendre que l’indifférence dame le pion à l’affection après des années de bonheur concrétisées par un mariage foutu en l’air par l’assuétude alors qu’il aura été ennobli par la naissance d’une merveilleuse petite fille ? Je m’accroche aux souvenirs de la tristesse de notre enfant pour ne pas fléchir, abandonner en prétextant que me pointer devant chez lui par surprise est un privilège auquel je ne peux plus prétendre. C’est pour que le responsable du chagrin de Lola applique avec douceur un onguent sur ses blessures que je me frotte à ma nostalgie au risque de m’y piquer. Alors, adieu les ronds de jambes et la politesse. Pas de “tu veux que je repasse plus tard.” J’agrippe mon courage à deux mains, je tire de mon sac le prospectus des festivités de la Saint-Patrick et je le lui tends en silence, ma menotte nerveuse froissant le papier. «C’est maintenant, en ville, pour la Saint-Patrick. Il y a un peu de tout.» Je meuble le silence avant de lui accorder du temps, un temps utile à compulser le document, à intégrer son contenu, du temps pour que naisse en lui des hypothèses sur mon moteur du jour. Je ne lui cherche pas des noises, je viens lui réclamer du soutien. Puis, au terme de quelques longues secondes - interminables à mon sens - j’ai grimpé sur le ring avec l’espoir au ventre de ne pas avoir à le boxer d’une tonne d’arguments pour qu’il accepte de reprendre sa place auprès de la fillette de six ans qui l’appelle à cor et à cris. «Je ne sais plus quoi lui dire, Mickey. Elle pose beaucoup de questions et je n’ai pas envie de te faire passer pour le méchant de l’histoire. Mais, à force, tu ne vas plus vraiment me laisser le choix.» Les dés sont jetés. Libre à lui de m’inviter à mener cette conversation à l’intérieur plutôt que sur un palier. « Pour le coup, j’ai besoin que tu m’aides.» Et pour cause, notre bébé était désiré. Nous avons pris ensemble la décision de la mettre au monde et, malgré tout, je ne lui demande rien, rien d’autres que d’être là et de me soutenir alors que je cherche à préserver son image auprès de celle qui, tôt ou tard, nourrira en lui des regrets : j’en suis convaincue.
Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: cadway #2 x the best of us can find happiness in misery
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: cadway #2 x the best of us can find happiness in misery    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyLun 27 Fév 2023 - 15:36
the best of us can find happiness in misery
EXORDIUM.
« Je savais pas qu’on comptait les points. » Tu te pinces les lèvres tout en souriant un peu. Est-ce que vous comptez les points ? T’en sais rien pour dire vrai. Peut-être un peu. Mais cette pensée pourrait presque te foutre une pression énorme sur les épaules parce que tu l’aimes bien, Autumn et ça voudrait donc dire qu’il ne faut absolument pas que tu perdes des points. « Pas de points perdus de mon côté en tout cas. » Tu souffles tout en passant rapidement une main sur ton front, agissant comme si ses mots venaient de te rassurer. Et c’est peut-être un peu le cas dans un sens. Tu n’aurais pas envie qu’elle regrette de t’avoir invité chez elle et te mettes à la porte alors que tu viens à peine d’arriver. Mais une chose te rassure : constater que vous ne semblez pas avoir perdu cette dynamique entre vous. Ce petit quelque chose qui t’avait beaucoup plu lors de votre premier rendez-vous il y a quelques mois de ça. « Tu devrais continuer à en gagner alors. Encore plus si la pizza est bonne. » Elle t’a déjà montré avoir de bons goûts en termes de nourriture la dernière fois : ce restaurant mexicain n’était pas si mauvais que ça mais pas aussi bon que les plats que tu as déjà pu goûter au Mexique. « Ça tombe bien qu’aucun de nous ne soit italien alors. » Oh, si tu avais été Italien je doute que tu aurais mangé autant de pizzas surgelées à la qualité douteuse.

Le point positif du deuxième rendez-vous c’est que ce moment de gêne et de malaise que vous avez ressenti au début la dernière fois est loin derrière vous. En tout cas, loin derrière toi. Tu te sens à l’aise avec la blonde et elle semble apprécier ta personnalité parfois un peu extravagante. « Quelque chose que tu peux partager avec moi ou bien est-ce que tout est top secret? » T’es persuadé que la plupart de tes projets en lien avec youtube ne l’intéresseront pas vraiment mais il y a quelque chose que tu aimerais lui partager. Tu es censé garder ça pour toi et n’en parler à personne mais après tout Birdie en a parlé à Jordan alors pourquoi est-ce que tu ne pourrais pas confier à quelqu’un ce projet que tu partages avec ta meilleure amie de femme ? « Ma meilleure amie et moi on a acheté un local à Logan City et on est en train d’y faire construire un magasin Harry Potter ! » C’est sûrement la première fois qu’on t’entend le dire à haute voix et c’est avec un grand sourire et les yeux brillants d’excitation que tu fais part de tout ça à Autumn. « Evite d’en parler autour de toi, c’est censé être un projet ultra méga secret. Mais ça va être tellement incroyable. On y passe beaucoup de temps en ce moment et j’ai tellement hâte que tout ça prenne forme. » Harry Potter c’est toute une grande partie de ta vie, et de ton amitié avec Birdie aussi. C’est un projet ambitieux que vous avez tous les deux mais tu ne doutes pas une seconde que ça fonctionnera terriblement bien. « Je sais plus si je t’ai dit, mais j’ai gradué en décembre. » Ton regard s’adouci et ton sourire s’agrandi très franchement quand. « Heeey félicitations ! Tu dois être tellement soulagée. T’as trouvé un boulot ? » En lui posant cette question pourtant si simple et logique au vu de cette conversation tu n’as pas la moindre idée que tu risques de la mettre dans l’embarras. « J’espère que tu as fêté ça. Si non, va falloir rattraper ça. » que tu lui dis avec ton plus beau sourire. Tu ne connais qu’à moitié ce sentiment qu’elle doit ressentir actuellement car tu as tout arrêté juste après l’obtention du master’s degree alors que le plan de base était d’aller jusqu’au doctorat.

« Quel homme galant. C’est vraiment gentil, merci. » Elle te sourit, et alors que tu la regardes c’est tout naturellement que tu l’imites en laissant à ton tour un sourire s’étirer sur tes lèvres. « Ça te fera un souvenir de cette soirée. Et aussi un peu de la première parce que bon… » parce que ce sombrero est u clin d’œil direct à votre premier rendez-vous. « Non seulement tu perds pas de points, mais t’en gagnes rapidement. » Ton rire se mêle au sien appréciant que cette histoire de point à comptabiliser semble rester. « Oh, je dois avouer qu’avec ce sombrero tu en gagnes aussi très rapidement. » que tu lui dis en venant t’installer à côté d’elle. « Bien que même sans tu en aurais gagné très vite aussi. » tu précises, parce qu’avec ou sans ce grand chapeau sur la tête Autumn reste une jolie fille. « Je vais avoir droit à une performance ce soir? » tu tournes le visage pour regarder la blonde. « Peut-être que oui, peut-être que non. » tu laisses planer le suspense inutilement. Ce n’est pas très important de toute façon. « Je me souviens pas la dernière fois que j’ai regardé un film de Jurassic Park, bien honnêtement. » « Alors là, tu viens de perdre quelques points je t’avoue. » que tu lui dis une légère grimace sur le visage. « Maaaais t’es sur le point de regarder un film donc tu en regagnes dans la foulée. » tu la rassures. Bon même si pour être tout à fait honnête elle ne devait pas être très inquiète à l’idée de perdre quelques points. Tu attrapes la télécommande et c’est avec un grand sourire que tu lances le film. Les premières images font leur apparition sur la télé, la découverte de l’ADN de dinosaure et puis l’arrivée de l’équipe des scientifiques sur le parc. Tu alternes entre des moments où tu te retrouves totalement hypnotisé devant ce film et d’autres où tu répètes des lignes de dialogue en même temps que les acteurs. « Imaginons qu’un jour un parc comme ça ouvre. Juste imagine. Je pense que tu te souviens à quel point j’aime les dinosaures. » parce que tu as forcément dû lui en parler à un moment. « Mais en vrai je suis pas sûr que je serais si excité à l’idée d’y aller. Bon ok, j’adorerais un jour faire la connaissance d’un brachiosaure mais ça ressemble aussi à une mission suicide. On n’est pas fait pour vivre en même temps que les dinosaures. » Mais en même temps voir de tes propres yeux un vélociraptor un t-rex ou même un allosaure, ça te fait rêver. « Tu peux me demander de me taire aussi si je commence à partir dans des débats comme ça tout seul. » que tu lui assures en quittant la télé des yeux pour poser tes prunelles sur la jeune femme.



{@=5243}Autumn Galloway{/@} :l: :l:

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Wildijor#3 - Something Wicked This Way Comes!
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Wildijor#3 - Something Wicked This Way Comes!    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 26 Fév 2023 - 11:36
something wicked this way comes!
EXORDIUM.
« Peut être s’ils ont de l’avance, mais on a encore un petit quart d’heure. » C’est trop long un quart d’heure. T’as pas envie d’attendre. Tu veux rentrer maintenant. Birdie et toi vous êtes intenables, c’est un rêve qui va devenir réalité. Vous en parlez depuis des années, de vous rendre aux studios de tournage harry potter et vous y êtes. “Je saaaaaaaaaaaaaais olalalaaaaaaaaaaaaaaa!” Vous êtes tous les deux en train d’agiter vos mains vers votre visage pour vous faire de l’air. D’un point de vue extérieur disons-le clairement ; vous avez sans aucun doute l’air ridicule. Mais officieusement c’est adorable. Deux gamins qui réalisent leur rêve tous les deux. Enfin. Des gamins de trente-quatre ans. Il y a vous deux, les surexcités et puis Jordan qui comme toujours se montre d’un calme admirable. Admirable ou honteux pour le coup tu ne sais pas trop. Comment est-ce qu’iel peut rester de marbre à quelques minutes du rêve que vous allez vivre à trois ? « Je suis déjà venu peut être que c’est pour ça. » « Oh oh oh wow wow wooooow ! Me spoil pas s’il te plaît ! Ne. Dis. Rien. » Will, pourquoi est-ce que tu t’agites alors que Jordan n’avait sans doute pas dans l’idée de te gâcher ton expérience ? Pour aucune raison. Parce que tu as besoin d’extérioriser. Oui, ça doit être ça.

Trêve de plaisanteries, c’est votre heure. Votre moment. Tu as l’impression de te dissocier complètement. Tous les trois assis vous regardez la vidéo explicative, le golden trio est là. Enfin non ils ne sont pas réellement là – et heureusement, parce que sinon j’ai bien peur qu’on vous perde complètement. – Tu ne bouges plus. Tu ne clignes même plus des yeux ce qui, doit être quelque peu flippant. Les mains docilement posées sur tes cuisses tu es complètement hypnotisé par ce que tu vois. Mais l’apothéose c’est quand vous vous retrouvez devant les portes de la Grande Salle. Tu as le souffle coupé et je jure que les larmes te montent aussi presque aux yeux. La bouche à moitié entre ouverte tu viens pincer doucement le bras de Birdie pour vérifier que tout cela n’est pas qu’un rêve. Oh my god. Oh my god. Oh my – Vous entrez dans la Grande Salle.

Tu ne calcules rien. Tu ne vois pas les personnes autour de toi. Non. Là tu as l’impression d’être un première année qui découvre pour la première fois cette salle. Ton palpitant va exploser. Tu ne captes même pas Jordan qui vous filme. Trop hypnotisé par tout ce que tu vois. “Tu crois qu’on peut voler quelque chose ? ” Tu te tournes vers Birdie pour lui murmures la réponse. « J’allais te demander la même chose ! Il faut qu’on vole des trucs pour notre magasin !» Bah oui hein, parce qu’après tout, pourquoi pas ? Tu regardes partout. Tu t’avances vers les costumes avec Birdie et l’envie de toucher est tellement présente. Il y a pourtant ce panneau qui demande à ce que ce ne soit pas touché mais tu es un enfant et tu as envie de poser tes doigts sur les costumes portés par les acteurs. “ N’empêche, ça paraît vachement plus petit qu’à l’écran. Genre avec les quatre tables, j’ai du mal à voir que les gens de Beauxbatons ou de Dumstrang ont pu faire leur petit show. ” Tu es à côté de Birdie en train d’analyser la salle et alors que tu t’apprêtes à faire un test – à savoir si le show de Beauxbatons et Dumstrang est possible une réflexion de Birdie pique ta curiosité pour que tu ne daignes sortir de tes pensées. “ Willllll, on a un paparazzi aux fesseeeees! ” Oh. Oh. Tu te tournes vers Jordan n’est-iel pas mignon à vouloir immortaliser vos premiers pas à Poudlard. Cœur sur Jordie. « Parfait ! Tu vas pouvoir immortaliser ça. » que tu dis en te raclant la gorge et en faisant quelques pas en arrière. Tu te redresses. Et te voilà en train d’imiter l’arrivée des filles de Beauxbatons. La petite dance. Le mouvement des fesses. Le petit bruit, le petit soupir assez étrange des élèves. Yep. You’re really doing it. Il y a des gens qui doivent te juger du regard mais mon dieu qu’est-ce que tu t’en fiches. Tu aurais pu imiter les Dumstrang mais c’est à ton sens ben moins drôle, ils se prennent trop au sérieux ces gars-là. « Alors… » Tu as fait ton show dans quasiment toute la Grande Salle et une fois arrivé au bout tu tires un peu sur ta cravate aux couleurs vert et argent. « C’est un peu tendu ouais. Surtout qu’elles sont plusieurs. Mais que veux-tu mon petit Niffleur, c’est magique. » que tu dis en faisant un petit clin d’œil à la caméra à la fin de ta phrase.



{@=2136}Jordan Fisher{/@} {@=4342}Birdie Cadburry{/@} Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3922047296

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Game Night - Cade#2
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Game Night - Cade#2    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 21 Fév 2023 - 23:59
Game Nightft {@=3267}Cade Grimes{/@} Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3922047296  


EXORDIUM.
« Je penche du côté de Bonds et Williams. » Les statistiques d'un joueur parlaient souvent d'elles-mêmes, et pour certains, cela suffisait amplement. Mais pour le reste des fans, moins intéressés par les mathématiques que par le sensationnel, le comportement avait tendance à éclipser le reste. Comment un joueur portait les couleurs de son équipe ; comment il représentait son pays à l'internationale ; la façon dont il se comportait sur le terrain comme en-dehors, c'étaient autant d'éléments qui contribuaient à bâtir une légende ou la défaire. Les rivalités entre les uns et les autres naissaient puis grandissaient au fil de carrières, de rencontres et d'exploits, et il n'appartenait dès lors plus qu'aux supporters de déterminer qui était véritablement le meilleur, se prêtant à l'exercice au travers de débats sans cesse renouvelés, qui contribuaient à la beauté du sport. - C'est dommage que Bonds ait été impliqué dans l'affaire Balco. Aux yeux d'Ashley, l'usage de produits dopants ne pouvait être ignoré quand on parlait de performances, une pratique ternissant le nom de celles et ceux concernés. - Ou que Williams ait interrompu sa carrière à deux reprises. Si elle n'allait pas lui reprocher de s'être engagé dans l'armée, elle aurait aimé voir jusqu'où le natif de San Diego serait allé s'il avait dédié l'entièreté de sa vie au baseball. D'autant plus qu'il avait conservé un record jusqu'à 42 ans après son dernier match, battu par nul autre que Barry Bonds.

Ashley s'était fendue d'une histoire sur ses années à l'université pour révéler l'origine de sa casquette, une histoire dont la conclusion, selon le point de vue, n'était pas des plus joviale.  « Un bon joueur n’est pas forcément un homme bon… » Un commentaire qui lui fit hausser les épaules, soulignant qu'il n'y avait pas de mal. - Il avait sans doute ses raisons, répondit-elle, faisant écho aux pensées de Cade. Il n'y avait pas d'amertume particulière chez elle, en témoignait l'accessoire qui la coiffait ce soir. Il aurait été hypocrite de sa part, de toute façon, de reprocher à quelqu'un de s'être éloigné d'elle sans regarder en arrière. Peu après le départ du quarterback, elle-même avait rejoint la CIA et, tant par la force des choses que par sa propre volonté, ses relations d'école s'étaient éteintes les unes après les autres, sacrifiant ses amitiés pour protéger sa carrière et son nouveau statut. Les années suivantes, opérant à l'étranger en tant que clandestine, elle n'en avait plus bâtit une seule qui fut pleinement sincère, trompant et manipulant des personnes qui l'estimaient pour le compte des renseignements, et la lutte contre le terrorisme. Un milieu dans lequel elle avait choisi de revenir de son plein gré.

La présentation des joueurs par le commentateur avait déjà débutée lorsqu'ils eurent rejoint leurs places, et le match ne tarda pas à y succéder. Lui s'époumonant, et elle sifflant à s'en vriller les tympans sur les plus belles actions, on aurait pu croire qu'ils étaient deux fans endurcis de la Greater Brisbane League. Pourtant, un coup d'oeil à leurs tenues révélerait que leurs équipes de coeur évoluaient à des milliers de kilomètres de là, de l'autre côté du Pacifique.  « Tu n’m’as pas dit… comment se porte ta petite Camaro ? ». Entre deux sessions de jeu, et un moment de répit pour le public, Cade lançait un nouveau sujet de conversation.  « Toujours la fidèle complice de tes petits secrets ? » Cela amusa Ashley de se rappeler que lors de leur première rencontre, elle avait vu en lui un potentiel danger, jugeant trop improbable la rencontre fortuite d'un homme conduisant lui aussi une Chevrolet pour n'être qu'une simple coïncidence. Elle avait appris par la suite que Langley avait effectivement gardé un oeil sur elle, mais pas par le biais du londonien... et sans que ça la surprenne : elle représentait un trop grand risque pour être simplement oubliée. - Toujours, confirma-t-elle. - Elle se plaît dans son garage. Plus grand, plus proche de son travail et mieux équipé, elle avait déménagé dans un appartement de Spring Hill, fin 2022. Mais au risque de te décevoir, le seul secret compromettant qu'elle connaisse, c'est ma playlist du samedi soir. Le disco-funk n'était pas à mettre entre toutes les mains selon elle...

Une part de son attention sur le terrain et l'autre sur Cade, elle le vit s'éloigner soudain, et ne comprit pourquoi que quand il revint avec un paquet de popcorn entre les mains. L'air presque désolé quand il lui confia les préférer salés, il récolta un merci en même temps qu'un sourire amusé. - Tu avais peur que je me moque ? dit-elle en piochant dans la boîte. - Je ne te jugerai que si tu mets de l'ananas sur tes pizzas. La rencontre avançait plus vite que à quoi les américains étaient habitués ; le budget alloué n'étant pas le même qu'aux Etats-Unis, et l'esprit différend lui aussi, les ligues australiennes proposaient moins de spectacle et de coupures. Au fur et à mesure que celle-ci progressait, il fut de plus en plus clair que les Redlands dominaient le jeu. Cela se confirma quand, alors même que toutes les bases étaient pleines, leur batteur réussit un amorti sur un tir pourtant correct du pitcher des Surfers... permettant ainsi à deux coureurs de toucher le marbre. Une action aussi belle qu'intelligente, qui reçut les applaudissements et les cris du public, Ashley incluse. Quand le calme revint, elle se tourna vers Cade avec un air un rien goguenard. - Pas de regrets, j'espère ! Tu as le mérite d'avoir choisi l'équipe gagnante. Et en bonus, le jeu valait le détour.


Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: will/zoya x and it burns like a gin
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: will/zoya x and it burns like a gin    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 19 Fév 2023 - 16:35
and it burns like a gin
EXORDIUM.
Insupportables. Vous êtes tous les deux insupportables. Tu connais pertinemment ta capacité à énerver Zoya, tu pourrais donc ne pas la chercher mais penser que tu agirais comme un adulte responsable serait mal connaître William Dunham. Non, toi tu la provoques Tu rentres dans son jeu et en voyant que Zoya tombe dans chacune de tes provocations, tu jubiles. « Tu sais quoi ? Lui et moi on est relié. Et d’ailleurs, on choisit scrupuleusement nos victimes et tu figures en top de liste de la mienne. Et crois moi, des mauvaises intentions, j’en ai plein te concernant » Tu trouves qu’elle se prend bien trop au sérieux, la Lewis, les mains posées sur le plan de travail essayant tant bien que mal de te faire peur avec son discours et son regard à deux balles. Tu ne baisses pas les yeux gardant ton regard planté dans le sien mais impossible de rester sérieux plus que quinze secondes que tu pouffes de rire venant frapper dans tes mains. « Ouuuuuh j’ai peeeeeur. » Non pas vraiment, non. Tu te fous de sa gueule et mon dieu qu’est-ce que tu aimes ça.

“Olaaaa!” Oh, Birdie qui arrive pour vous sauver tous les deux, tu souffles de soulagement. « Mon caramel au beurre salé ! » que tu dis avec un réel enthousiasme te tournant dos au démon du ouija pour regarder Birdie encore dans l’entrée en train de débarrasser ses affaires. “Tu cuisines ?” cette fois te voilà en train de lever les yeux au ciel en entendant une première question destine à l’autre personne présente dans la pièce – elle a un prénom Will –, et quand tu vois le sourire fier qui se dessine sur les lèvres de celle-ci tu ne peux pas t’empêcher de lui faire une grimace. Oui oui. Et dire que tu as bientôt trente ans. “Et toi, ça fait des jours que je te vois pas et même pas tu préviens que tu débarques ?! Bonne année, ma crevette à la saucisse.” C’est un immense sourire aux lèvres et les bras grands ouverts que tu accueilles ta meilleure amie dans la cuisine. « Je voulais te faire une surprise ! Et aussi, je me suis dit que je pouvais essayer de profiter de ton absence pour créer un lien avec Zoya mais comment te dire que je n’ai pas été très bien accueilli… » Tu critiques l’accueil de la brune à voix basse, tu veux lui faire croire que tu n’as pas envie qu’elle l’entende alors qu’au fond de toi tu espères qu’elle ait tout entendu. Tu as tout fait pour de toute façon. Tu as chuchoté ces dernières paroles mais pas assez pour que ça n’arrive pas jusqu’à ses oreilles. “Oh, des cookies! Bonne initiative, petit abricot.” C’est à ton tour de faire semblant de vomir en voyant Birdie donner une tape sur les fesses de Zoya. «Tes cookies préférés. D’ailleurs, ils vont être prêt d’une minute à l’autre» Ses cookies préférés. Ahahaha tu as envie d’éclater de rire. Mais tu fais bonne figure en te retenant. « Et voilà ! Bon par contre, ne les déguste pas tout de suite, tu te souviens ce qui s’est passé la dernière fois En attendant tu peux te contenter de ceux de Will… Mais bon…» Tu dévisages l’autre imbécile en plissant les yeux d’un air accusateur en prenant d’un geste brusque ta boîte de tes cookies pour la tendre à Birdie. « Je suis d’humeur généreuse, t’as vu, ça arrive pas tous les jours. J’ai même proposé à Zoya d’en prendre mais elle a refusé en se marrant simplement parce qu’ils sont moins sucrés. Quelle genre de personne se moque de la maladie chronique incurable des autres ? » Tu ne mens pas vraiment, mais tu en rajoutes sur ton ressenti sur les propos de Zoya. Tu t’en fiches pas mal ce qu’elle peut penser de ton diabète. « Mais puisque je suis sympa et pas rancunier, j’ai quand même hâte de goûter aux tiens, Zoya. » que tu lui dis en plantant ton regard dans le sien, un petit sourire aux lèvres tout en croquant dans un de tes cookies.


{@=5388}Zoya Lewis{/@} :l: {@=4342}Birdie Cadburry{/@} :OO:

[/quote]
Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Willaya #3 x don't wanna think about tomorrow
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Willaya #3 x don't wanna think about tomorrow    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 19 Fév 2023 - 12:05
don't wanna think about tomorrow
EXORDIUM.
Contrairement à ce que tu penses mon ami, les blaireaux savent très bien se défendre. C’est juste que contrairement aux serpents on sait mordre quand il faut et pas à tout va.  Tu t’amuses de cette conversation bien que tu n’aies pas du tout l’impression que vous les serpents mordez à tout va, comme le dit Amaya. Au contraire. Vous êtes observateurs, malins et vous mordez lorsque c’est nécessaire pour vous protéger vous-même ou bien le peu de personnes qui ont de la valeur à vos yeux. C’est comme ça que tu le perçois de toute manière. Tu ne penses pas être quelqu’un de méchant qui attaque tout le monde sans cesse. Tu sais te défendre et tu n’hésites pas à le faire quand il le faut. Tu sais ce que tu veux et quand tu as un objectif en tête rien ni personne ne pourra t’arrêter. C’est en ça que tu fais parti des verts et argents et tu en es extrêmement fier. « J’ai pas dit que vous ne saviez pas vous défendre, mais que vous n’étiez pas censé mordre sans raison. » Tu précises tout de même. Parce que tu ne penses pas que les Poufsouffle ne sont que des personnes gentilles mignonnes et sans défenses. Ou du moins tu l’espères sincèrement. Il faut dire que tu ne t’entoures pas beaucoup de blaireaux et qu’Amaya est l’une des seules – ou la seule – Poufsouffle de ton entourage. Mais ce débat ridicule n’est pas le plus important aujourd’hui. Nope. Pas du tout. Et sans aucun doute tu te souviendras toute ta vie de cette journée. Ce moment bien spécifique quand tu t’es jeté dans le vide avec comme simple protection un élastique t’empêchant de t’écraser au sol comme une crêpe. Bon. Bien évidemment que le mécanisme de protection est plus complexe et plus safe d’un petit élastique et heureusement. Sinon tu n’aurais pas pris ce risque, tu tiens à ta vie. Mais oui depuis le temps qu’on en parlait, je suis vraiment super contente. Et c’est avec un grand sourire que ta main vient frapper dans la sienne. Toi aussi tu es vraiment content d’avoir pu partager ce moment avec la jeune femme. Je suis désolée pour toi… Mais bon dit toi que voler c’est un peu trop cliché de toute façon, tu trouveras un autre pouvoir. Tu hausses les épaules sans que cette moue significative d’un enfant à qui on vient de refuser un caprice ne quitte ton visage. « Oui mais ça serait quand même trop cool. » tu n’en démords pas. Manque plus que tu ne fabriques la même armure que ton Dieu : Tony Stark. Tu vas te noter ça en objectif pour l’année prochaine, yep. Moi aussi c’était vraiment cool ! Ca te dit on achète les vidéos et on va regarder ça chez moi ? Dans ma tête je pense que je dois avoir l’air trop cool alors que pas du tout. La confession de ton amie te fait éclater de rire et c’est en passant ton bras autour de ses épaules que vous avancez vers le box où acheter les vidéos de votre saut. « Je crois que c’est le genre de dossier à garder sous scellées. » parce que oui, tu es totalement d’accord avec Amaya, vous ne devez clairement pas être très classe. Mais tu as hâte de découvrir vos vidéos une fois chez elle.




{@=5250}Amaya Spellman{/@} :l:

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Willadie #4 x i need a light to take me home
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Willadie #4 x i need a light to take me home    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 19 Fév 2023 - 11:17
I need a light to take me home
EXORDIUM.
Tu souris, tu ris, tu fais le con, tu fais blague sur blague et bien souvent ton humour est le meilleur moyen pour toi de cacher tout ce que tu ressens vraiment. C’est ton mécanisme de défense principal. L’humour et aussi le sarcasme. Tu pourrais utiliser tout ça aujourd’hui face à Adèle. Tu pourrais vraiment. Peut-être même que tu devrais. Mais elle te connait trop bien pour ça, ta cousine. Enfin du moins c’est ce que tu pensais. Parce que si elle te connaissait autant est-ce qu’elle aurait réellement disparu sans même te dire où elle s’en allait ? Normalement non. Tu n’espères pas. Adèle te connait, elle connait ton passé et toutes les personnes t’ayant déjà abandonnées auparavant. Tu pensais qu’elle avait conscience de toute ta problématique abandonnique qui s’est créée quand ton père a claqué la porte il y a vingt-six ans. Le problème c’est que tu l’aimes, ta cousine. Elle compte vraiment pour toi et tu n’as pas envie de la rayer de ta vie comme tu l’aurais fait avec une personne lambda qui t’aurait fait subir la même chose. Tu ne t’attaches pas facilement, Will. Tu n’aimes pas ouvrir ton cœur et laisser les gens y prendre une place. Ça fait beaucoup trop mal. C’est la conclusion que tu en tires de tout ça. D’avoir aimé un père qui t’a abandonné. D’avoir donné ta confiance à Birdie pour qu’elle ne t’abandonne pendant deux ans. D’être tombé amoureux de Sofia, de l’aimer tellement que tu lui as pardonné une première tromperie, un mariage et une deuxième infidélité qui a cette fois été bien trop difficile à avaler. De t’attacher à Adèle au point que tu ne la vois plus comme une simple cousine qu’on voit tous les ans autour d’un repas de Noël. T’as l’impression qu’à chaque fois que tu laisses une personne entrer dans ta vie en gardant une place importante elle finit par te faire souffrir. Alors pourquoi s’attacher, finalement ? Quel en est le véritable but ? Tu as toujours fini par te faire marcher dessus alors maintenant, tu fermes ton cœur et la possibilité de t’attacher à qui que ce soit. « Dit pas ça, Will ! Tu mérites pas ça, et tu le sais ! » Oh, tu n’as plus aucune certitude de rien maintenant. « T’as raison je mérite pas ça. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de ne plus m’attacher à personne. Au moins plus de risque d’être déçu. » Tu n’utilises même pas l’humour ni même le sarcasme. En temps normal tu aurais trouvé un moyen d’utiliser le second degré pour répondre à ta cousine. « Okay, j’ai mes torts, j’aurai dû te le dire, mais maintenant je suis là, hein. » Tu sens sa main venir chercher la tienne avec hésitation alors que toi, tu la regardes sans bouger d’un millimètre. « Ouais hm…pour combien de temps ? » que tu lui demande en arquant un sourcil. « Je veux te montrer que tu peux avoir confiance en moi. » Elle avait ta confiance les yeux fermés. Tu ne pensais pas qu’un jour le prénom de ta cousine adorée viendrait agrandir cette liste des personnes ayant eu le culot de te planter un couteau dans le dos. T’es dur avec elle, William. Mais tu es rancunier. Et tu en as marre qu’on te fasse du mal. Ton père, Birdie, Sofia et maintenant Adèle. Tu as envie de lui pardonner, et ça viendra sûrement mais tu sais que tu vas avoir besoin de temps. « On s’est séparés… » Tu te doutais un peu que tout était fini entre l’Italien et ta cousine mais elle te l’avoue à voix haute et c’est en poussant un soupir que tu viens attraper ton chocolat pour en boire quelque petites gorgées. « C’est pour ça que t’es partie ? Parce que vous avez rompu ? » que tu lui demandes en levant un sourcil. Non tu ne te moques pas – pour une fois. Tu ne minimises pas non plus l’impact qu’une rupture peut avoir tu en as conscience. « Je suis désolé pour toi. » t’es sincère, même si sous tes airs je m’en foutiste ce n’est pas flagrant. Mais pour toi ce n’est pas une raison pour s’enfuir sans te donner des nouvelles. Rien ne justifie un tel comportement à tes yeux. « Tu vois, c’est pour ça qu’il ne faut pas s’attacher. » que tu conclues en levant les épaules. Parce que l’amour ça fait beaucoup trop souffrir.


{@=5712}Adèle Shephard{/@} :l:

Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Game Night - Cade#2
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Game Night - Cade#2    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 8 Fév 2023 - 19:25
Game Nightft {@=3267}Cade Grimes{/@}  Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3891180184   


EXORDIUM.
S'il y avait quelque chose qu'Ashley n'aurait jamais deviné sans qu'il le lui dévoile, c'est que Cade n'était pas originaire des US mais plutôt du Vieux Continent, plus précisément d'Angleterre. Le londonien s'était si bien adapté à la vie américaine, et avait adopté leur culture d'une telle façon qu'il aurait pu tromper n'importe lequel d'entre eux. Son intérêt pour le baseball en était une preuve flagrante. – Et je t’ai épargné le maillot signé par Derek Jeter ! lançait-il à cet instant, s'attirant un regard presque inquisiteur de sa part, cherchant à savoir s'il versait dans la surenchère et se moquait d'elle, ou s'il disait vrai. Après quelques secondes, elle prit à nouveau la parole.  « Il y avait ce débat sans fin entre les hommes de ma famille, commença-t-elle, concernant le meilleur joueur de tous les temps. Un débat souvent houleux, qui animait tous les cercles de fans. Mon grand-père ne jurait que par les Cinq, et particulièrement Ruth. C'est comme ça que l'on appelait parfois les cinq premiers joueurs introduits au Temple de la renommée du baseball, respectivement Tyrus Cobb, Walter Johnson, Christy Mathewson, Honus Wagner et George " Babe " Ruth. Pour mon père et son frère, cela se jouait entre Barry Bonds, Ted Williams et dans une moindre mesure, Hank Aaron. Chacun d'entre eux une légende à leur façon, ils avaient tous obtenu un record ou l'autre lors de leur carrière, et marqué l'histoire du baseball. En ce qui concerne Jeter et cette signature... je n'y croirai pas avant de l'avoir vue, » conclut-elle malicieusement, s'éloignant d'un sujet qui n'avait servi que de distraction.

S'éloignant également du parking, Ashley se fendit d'une histoire expliquant les origines de la casquette fatiguée qu'elle portait ce soir, et qui reçut une réaction à laquelle elle ne s'attendait pas. – Oh je vois…Le stéréotype de la star qui a tout à perdre et de la petite nouvelle qui est la seule à pouvoir le sauver. Hélas pour Cade, tous deux marchaient côte à côte à cet instant, et il était donc à portée idéale pour le geste de représailles qu'elle lui adressa aussitôt, envoyant son coude contre son flanc sans hésitation – sans y insuffler assez de force pour lui faire mal, bien sûr –. «  Goujat. Je partage un souvenir de mon adolescence, et c'est comme ça qu'il est reçu ? La rouquine fit claquer sa langue contre ses dents dans un bruit désapprobateur, tout en secouant la tête avec un dépit affecté très convaincant. Il était issu d'un milieu défavorisé, reprit-elle juste après, avec un peu plus de sérieux. Ses parents n'avaient jamais été à l'université, alors la réussite de ses études était aussi importante à leurs yeux que son éventuelle carrière dans le baseball. Une histoire somme toute ordinaire, où Ashley n'avait joué qu'une part modeste, mais, elle aimait à le penser, importante pour le quarterback et les espoirs placés en lui par ses parents. En fin de compte, il a choisi le sport – et je ne l'ai plus jamais revu. » Ce n'était pas du regret que l'on entendait dans sa voix, mais plutôt de la nostalgie, se demandant ce qu'était devenu son ange gardien depuis cette époque.

Quelques minutes à présent séparaient le duo du début de la rencontre, et il ne leur restait plus qu'à se procurer à manger, mais Cade avait apparemment une autre idée derrière la tête. – Je t’invite après le match… si les Redland l’emportent ! Elle pouvait compter sur lui pour rendre le match plus intéressant qu'il ne l'était, et l'ex-agent fédéral ne la déçut pas avec cette proposition. « Pari tenu ! C'était de bon coeur qu'elle acceptait. Le dimanche était l'un de ces rares jours – sinon le seul – où Ashley n'avait pas d'impératifs, et terminer la soirée au restaurant plutôt que retourner au silence de son appartement était une offre trop alléchante pour qu'elle la refuse. Tant pis si cela lui coûtait une ou deux heures de sommeil ; elles les récupéreraient demain. J'espère que tu as pris ta carte, parce que je serai affamée d'ici là. Elle avait en tout cas la sienne, dans l'éventualité où son assurance bravache se retournait contre elle. Acquiescant à sa proposition de s'installer, Ashley sortit les deux tickets qu'elle avait déjà payés de sa poche pour les présenter aux volontaires gérant les entrées. Une bagatelle, dit-elle à Cade pour parer à toute protestation. Tu vas bientôt me rembourser en nourriture,  de toute façon. » Un sourire jusqu'aux oreilles, elle était d'excellente humeur.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: cadway #2 x the best of us can find happiness in misery
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: cadway #2 x the best of us can find happiness in misery    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 4 Fév 2023 - 19:11
the best of us can find happiness in misery
EXORDIUM.
Tu ne sais pas vraiment si passer une soirée chez Autumn est la meilleure des idées mais pourtant c’est sans la moindre hésitation que tu as accepté son invitation. Pourtant on ne peut pas dire que vous vous connaissiez si bien que ça. Il y a eu un premier rendez-vous il y a des mois de ça et depuis plus rien – quasiment. Légèrement stressé par cette soirée prévue depuis quelques jours tu sais que tu devrais réussir à ne pas laisser paraître ton anxiété. Quand tu as rencontré la blonde pour la première fois c’était la première fois que tu te rendais à un date depuis presque six ans et pour un homme de trente-quatre ans je pense qu’on peut dire que cette réalité frôle le pathétique. On ne peut pas dire que tu sois juste de ces personnes qui fuient les relations sérieuses parce que tu as longtemps – très, très longtemps – fuit les relations tout court. Ton divorce avec Sofia t’a sûrement plus impacté qu’on ne pourrait le croire. Le truc c’est que tu n’as absolument aucune idée de ce qu’il se passe dans la tête d’Autumn ni même les raisons pour lesquelles elle t’a invité à passer cette soirée chez elle, et tu ne préfères pas le savoir. Tu y vas au feeling. Tu y vas parce que l’idée de la voir une seconde fois te fait plaisir et qu’elle a su attiser ta curiosité, ce que peu de personnes n’ont réussi à faire depuis des années maintenant. Tu préfères ne pas mettre d’étiquette sur ce que représente cette soirée pour elle et pour toi non plus. Que ce soit à visée romantique ou amicale, tu as choisi de ne pas trop y penser. Tu l’aimes bien Autumn, elle te fait rire et puis il faut aussi bien avouer qu’elle est plutôt jolie en plus de tout ça alors oui, tu vas mettre toutes les chances de ton côté pour ne pas tout casser avec les questionnements existentiels de ta vie qui te hantent l’esprit depuis un petit moment.

C’est même plutôt fier que tu te présentes à sa porte avec ce sombrero sur la tête. « Oulah, ça te va encore mieux que ce que je m’imaginais! » Le grand sourire ne quitte pas tes lèvres. Est-ce revoir Autumn qui te fait sourire ou bien comprendre son sous-entendu comme quoi elle t’aurait imaginé encore et encore avec ce chapeau mexicain sur la tête ? Peut-être un petit mélange des deux. Sûrement un petit mélange des deux. Tu rentres quand elle t’invite à le faire comme l’élève discipliné que tu es, et la laisse amener les pizzas en cuisine alors que tu découvres son appartement. « Si t’es allé au coin de la rue, pas de chance. La pizza là-bas est excellente, tu seras pas déçu. » Tu t’avances vers elle dans la cuisine tout en soufflant d’un air soulagé. « Moi qui avais peur de perdre les points sur mon choix de pizzeria. » Perdre des points de… ? Peut-être qu’il est un peu tôt pour flirter comme vous le faisiez la dernière fois. Un peu trop tôt sûrement oui, mais je pense aussi que vous êtes sans aucun doute bien trop sobre pour être à l’aise dans ce petit jeu. « Y’a des bières dans le frigo, ou j’ai plus fort si tu veux. Je sais pas si tu gardes un bon ou un mauvais souvenir de la sangria. » tu l’accompagnes dans ce rire qui se transforme rapidement en une légère grimace. « Une bière ça sera très bien. Apparemment ça se marie super bien avec la pizza. Même si je suis pas sûr que les italiens soient très d’accord avec ça. » Tu te trompes peut-être mais tu as dans la tête l’image des italiens préférant déguster leur pizza avec un verre d’un bon vin plutôt qu’en compagnie d’une bière. « Comment tu vas? Je suis vraiment contente de te voir. » Tu lui souris quand vos regards se croisent. « Moi aussi je suis vraiment content de te voir. » que tu commences par lui dire le plus sincèrement du monde. Alors pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour vous revoir alors ? « Ça va ça va. » mmh, ça ne sonne pas si sincère que ça. « J’ai pas mal de projets cette année, que ce soit en lien avec youtube ou non. » Celui qui te hype le plus c’est clairement ce local acheté avec Birdie que vous êtes en train de transformer petit à petit en un magasin de Potterheads pour les Potterheads. « Et toi ? J’espère que tu vas bien. » Vous en êtes à commencer par les petites banalités donc oui clairement, ces bières ne vont feront pas de mal et vous décoinceront un peu. « Devant la télé? On a un gros programme devant nous. » Tu acquiesces d’un signe de tête et c’est en prenant les bières que tu aides Autumn à tout ramener dans le salon. Une fois les bières posées sur la table basse tu enlèves le sombrero pour venir le poser sur la tête de la jolie blonde avec un petit sourire. « Ça te va parfaitement bien. » que tu lui dis en accompagnant la fin de ta phrase par un clin d’œil. « Tu le portes même encore mieux que moi. Je t’en fais cadeau, du coup. » Oh et je suis sûre qu’Autumn sera ravie d’avoir un sombrero chez elle – ou peut-être pas. Après cette première connerie tu t’empares du DVD du premier Jurassic Park et bien évidemment que tu es obligé de faire un petit commentaire avant de le lancer. « Ce film c’est juste le meilleur de la saga. Une vraie pépite. Il a peut-être un tout petit peu mal vieilli mais il reste incroyable. Je l’ai vu des centaines de fois quand j’étais gosse, je connaissais les répliques par cœur. » Imaginer un mini Will répéter les répliques en même temps que les personnages principaux c’est même carrément adorable.



{@=5243}Autumn Galloway{/@} :l: :l:

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