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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: Prom night #1 ~ Danette ❤
Invité

Réponses: 14
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: Prom night #1 ~ Danette ❤    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyLun 11 Oct - 17:42

{@=4970}dani hwang{/@}

ft. Noah

Prom night {#}1{/#}
Jusque là, tout avait pourtant été si parfait, comme dans les séries pour adolescents auxquelles, dans le fond, tous les jeunes rêvent de ressembler sans vraiment se l'avouer. Noah avait invité Dani à être sa cavalière quelques semaines auparavant et le grand soir, il s'était mis sur son trente et un, comme tous les autres, pour assister au bal de promo. Il était allé la chercher en voiture, l'avait complimentée sur sa tenue et lui avait même offert un de ces drôles de bracelets avec une fleur qui sont de coutume pour ces évènements. Ils étaient arrivés et avaient profité de la soirée normalement jusqu'à ce qu'arrive l'heure des slows, là Noah avait proposé à sa cavalière de danser et quand la musique fut terminée, il lui avait proposé de trouver un coin tranquille pour passer un peu de temps, juste tous les deux. Parce que, le plus important à ce genre de bal, ce n'est pas la fête en elle-même, mais le fait de profiter une dernière fois avant la fin du lycée, des gens dont on était le plus proche, non ?

C'est donc main dans la main qu'ils s'étaient éclipsés sans trop de mal de la soirée. Et ils avaient découvert qu'ils avaient de la chance ce soir-là -du moins ils le croyaient-, le concierge avait bêtement oublié de fermer la porte menant au sous-sol. Passer la soirée du bal de promo dans la cave du lycée est peu orthodoxe, mais au moins, ils étaient certains d'être tranquilles. Et c'était ce qu'ils recherchaient, d'après Noah en tout cas. À peine furent-ils arrivés en bas, qu'il passait ses mains autour de la taille de Dani pour l'embrasser passionnément. Et c'est à partir de ce moment-là que le rêve devint cauchemar.

Il cessa de l'embrasser lorsque les lumières s'éteignirent soudainement. On pouvait avoir tout le courage du monde, se retrouver dans un sous-sol interdit, le soir et maintenant dans le noir, c'était quand même un peu inquiétant. "Il y a quelqu'un ?" Demanda-t-il, cliché parfait du gars qui se fait tuer en trois minutes dans un film d'horreur. Il se disait que, peut-être, d'autres étudiants avaient trouvé l'endroit et appuyé sur l'interrupteur. Mais pour toute réponse, ils purent entendre un cri strident à l'extérieur. Cette fois, il lâcha l'asiatique en grommelant, les sourcils froncés par l'incompréhension. "T'as entendu ça ?" Question stupide, vu que le son était venu jusqu'à eux, le lycée entier devait l'avoir entendu. Il plissa les yeux pour essayer d'habituer ses yeux à l'obscurité, mais il faisait définitivement trop noir pour distinguer quoique ce soit ici. Il prit l'initiative de chercher de quoi se défendre, au cas où, cherchant à tâtons un objet, quel qu'il soit. Il en attrapa un, sans savoir de quoi il s'agissait ou s'il serait réellement utile puis se retourna vers l'endroit où il avait laissé Dani. "On va voir ce qu'il se passe ? Tu me donnes la main ?" Fit-il en cherchant avec sa propre main libre, devant lui, en faisant des cercles.


Quand ils verront à nouveau, l'objet de Noah sera :




(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: video killed the radio star (slasher Amelyn #1)
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: video killed the radio star (slasher Amelyn #1)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyDim 10 Oct - 17:39



VIDEO KILLED THE RADIO STAR
SLASHER AMELYN #1

@RAELYN BLACKWELL


Nous sommes le cliché des films pour adolescents. Quaterback de mon lycée, je m’affiche avec la capitaine des pompom girls de l’équipe, une jolie poupée qui ne m’a pas seulement séduit pour son statut, pour entretenir ma renommée ou parce qu’elle répondait à tous les critères de la fille parfaite à mes yeux. Non ! Elle m’a charmé pour ses défauts qui la rendent attachantes et touchantes à la fois. Véritable peste pour ses congénères que la jalouse. Elle est avec moi d’une tendresse rare qui m’aide à lui passer ses caprices. Eux-aussi, ils m’ensorcèlent, même quand elle me fait tourner en bourrique pour être chez le coiffeur à 11 heures du matin et parce que la fleur qui DEVRA décorer son poignet ne peut être que rose. Avons-nous donc de quoi être étonné par notre sacre de roi et de reine du bal ? Qui d’autre que Raelyn pour se pavaner avec la couronne et à quel autre bras aurait-elle souhaité se pendre ? Moi, je suis comblé et, pour parfaire le tableau, je l’embrasse tendrement et la serre contre moi pour que la galerie en prenne pleins les mirettes, à commencer par le photographe engagé par l’école pour immortaliser les derniers instants de notre promotion au sein du lycée. Emporté par ce bonheur un peu surfait et futile, je n’envisage pas de ce qu’un drame frappera ce souvenir destiné à nous accompagner du reste de notre vie. Or, il survient. Un cri court dans la nuit. Un hurlement strident qui agite la foule. Elle se presse vers les sorties de secours en sonnant l’alerte au tueur. D’autres, paralysés par le corps comme apparu de nulle part au milieu de la bande d’ados endimanchés que nous sommes, tombe à genoux et sanglote. Moi, protecteur, je ramène Raelyn contre moi en m’interrogeant déjà sur la manière la plus adéquate pour nous sortir de ce merdier.   « On trouve une arme, de quoi se défendre. » Peu de chance que nous trouvions un revolver dans le coin. « Dans le bureau du dirlo, je crois qu’il y a une hache enfermée dans un truc en verre, tu sais, pour les cas d’incendie.» Bien entendu, les couloirs sont dépourvus de ce genre de dispositif. Une catastrophe serait trop vite arrivée. Mais, le bureau que je désigne n’a rien d’une forteresse et quitte à prendre le risque de s’aventurer à l’extérieur de l’établissement, alors que la nuit est tombée depuis longtemps, j’aime autant avoir entre les mains de quoi nous protéger. Ce que je n’avais pas prévu, en revanche - pas plus que les marathoniens qui se bousculent devant les issues de secours - en conclusion, derrière direction où nous rendre à moins d’avoir envie d’être ralenti - c’est la panne de courant qui nous plongerait tous et toutes dans l’obscurité. Une panne de courant !!! Mon oeil, ce n’est pas un hasard. « Ok. On ne panique pas. On connaît le lycée comme notre poche. On peut arriver à destination.» Mais sans avoir à disposition un engin de fortune pour combattre. « Tu as ta bombe à poivre sur toi ? » me suis-je enquis au cas où son minuscule sac à main contenait autre chose que son maquillage alors que je me bats avec le cadre en bois supposé servir de décor aux photos pour transformer une largeur et une longueur en espèce de pieu. Un chacun. La fin justifie les moyens.
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyDim 10 Oct - 16:41




SAD BUT TRUE


D’instinct, j’ai été tenté de lui répliquer que : non, je ne rigole pas. En bon hôte et bien élevé, j’ai tenté de saluer tout ami non amateur de jeux - ceux qui aiment ça étaient autant là pour moi que pour les plaisirs offerts par la maison - qui se sont pressés derrière le portillon de son établissement pour le soutenir. Il regrettait donc en partie de s’être isolé avec les siens et pas le moins du monde de s’en justifier par égard pour Ezra. « Oh, ça, je n’en doute pas.» C’est propre au Beauregard. Ils n’ont pas besoin d’être pris par la main pour être incité à rebondir. L’histoire l’a prouvé. Il n’empêche que je n’ai pas à m'épargner d’être bienséant sous prétexte que je suis devenu, sur le tard, un ambitieux homme d’affaires qui dissimule dans les artères de ses sous-sols le sang du gang le plus dangereux de la ville. Cette information-là, je me garde bien de la dévoiler, même quand je cite le prénom de ma dulcinée au coeur de cette conversation. C’est plus fort que moi. Lorsqu’elle n’est pas avec moi, je l’invite à la table de mes conversations. A se demander comment, plus tard dans la soirée - ce que j’ignore encore - je ne filtrerai pas ses appels, je ne les entendrai pas du tout tant mes oreilles bourdonneront, faute à l’ivresse. Sans me douter de la catastrophe à venir, je soupire, déçu d’avoir manqué cette occasion-là et réfléchissant déjà à comment en provoquer une autre. Sur l’heure, rien ne me vient. Je suis pris par une autre idée, une envie presque oppressante d’annoncer l’argument principal justifiant à quel point mon couple est sérieux. « Et pas qu’un peu. Elle l’a carrément explosé. Elle… est enceinte, et même si c’était pas prévu, je suis ravi. Flippé.» Nul doute qu’il comprendra compte tenu du sort de Sofia. « Mais très heureux. Même si elle n’a pas l’air décidé à m’épouser. Je lui ai dit qu’elle devait choisir une date dans l’agenda pourtant, mais elle a pas l’air de comprendre le sous-entendu.» Car c’est bien ce dont il s’agit. Ce n’est pas une demande que j’ai formulée, c’est une “proposition” appuyée par l’impression que je l’avais décidée, cette union, et que son consentement n’était qu’une formalité. Or, elle ne m’est pas acquise, ma douce. Comme toutes les fleurs à épines, elle nécessite d’être soignée avec beaucoup de précaution, pour ne pas qu’elle nous blesse ou pour éviter le contraire. Trêve de bavardages à mon sujet cependant. Qu’importe le type de relation entretenue avec un semblable, elle se doit d’être équitable. Aussi ai-je détourné la diligence de notre conversation vers Ezra et son empressement à oublier la paperasse et à quitter son bureau.

Bien entendu, j’ai été désolé d’apprendre qu’il avait récemment perdu l’un de ses meilleurs amis.  La mort - si tant est que j’ai bien compris le sens du verbe employé - me met toujours mal à l’aise. « Mon frère a perdu un ami récemment aussi. Il a été très affecté.  Ce n’est jamais évident, même quand on en a vu d’autres.» Même lorsqu’on n’est pas tout à fait remis des épreuves de la vie, moins encore lorsqu’elle s’accumule sur une trop courte durée. « Quoi ? Mais, pourquoi ? Elle t’a donné une explication ? » Décidément, toutes les personnes que je fréquente semblent reliées par les mêmes maux. Je serais presque mal à l’aise de lui expliquer que cela vient d’arriver à un autre, à la différence près qu’elle n’a pas laissé d’adresse. « Et du coup ? Comment vous vous organisez ? » me suis-je enquis en avalant une gorgée de mon verre, abasourdi, je dois bien l’admettre. « Et,comment tu te sens après tout ça ? » Triste ? En colère ? Frustré ? Abattu ? Que te murmurent-elles, tes émotions, Ezra ?


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: (staddy) cover me in sunshine
Invité

Réponses: 6
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: (staddy) cover me in sunshine    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyLun 4 Oct - 5:23
cover me in sunshine
{@=4920}Freddy Mulligan{/@}  & Stacey {#}1{/#}
2014 « C’est une surprise. Tu regardes pas à travers le bandeau Stace ! ». Elle ne l’écoute pas vraiment, se demandant où est-ce qu’il peut bien l’amener comme ça. A vrai dire, elle a été plutôt réticente à le suivre, n’ayant pas le cœur ni le goût à quoi que ce soit. Sa mère a tragiquement perdu la vie dans un accident de voiture il y a de ça trois semaines et le deuil est bien trop dur à supporter. Encore plus quand elle se doit d’être forte pour sa petite sœur, Mila, pour qui la perte est d’autant plus déchirante du fait de son jeune âge. Stacey a promis à celle-ci de ne jamais la laisser tomber, scellant ce pacte par ce geste qu’elles ont toujours eu ensemble du peaky swear. Elle se souvient encore des larmes qui s’échappent des yeux de Mila pas plus tard que ce matin quand elle a retrouvé une photo de leur mère la tenant dans ses bras alors qu’elle venait de naitre…Son petit miracle, comme elle aimait la surnommer. Stacey a encore essuyé ses larmes, a passé un long moment à la réconforter et la laisser cet après-midi a été compliqué pour elle. Mais son père l’a poussé à aller prendre l’air, la rassurant en lui disant qu’il resterait auprès de Mila et veillerait sur elle. Stacey a donc fini par accepter de suivre Freddy et s’est laissé prendre au jeu en acceptant de se faire bander les yeux. Bien sûr, une fois dans la voiture, et surtout après un long moment de trajet, une certaine impatience se manifeste chez la jeune femme, qui s’agite peut-être un peu trop sur son siège. Elle sent la main de Freddy sur sa cuisse, le contact la rassurant, lui arrachant un mince sourire « On est bientôt arrivés ! ». « Promis, je ne triche pas » ou plus serait plus adéquat. Elle tient parole jusqu’au bout, cherchant la main de Freddy qu’elle garde cette fois dans la sienne, le temps d’arriver à destination.

Il n’est pas de ceux qui l’attirent en temps normal. Pourtant, la jeune Gallagher a fini par céder, Freddy parvenant à la séduire et surtout à la convaincre qu’il pouvait être quelqu’un d’autre que ce mec bien trop sur de lui et imbu de sa personne. Il n’est pas n’importe qui, il est acteur, commence à se faire connaitre, ayant jouer dans un film qui a fait décoller sa carrière. Evidemment, lorsqu’il l’a abordé la première fois, Stacey n’a pas cru en ses paroles. Une soirée étudiante des plus banales, elle qui est étudiante en médecine. Il est bien trop sûr de lui quand il l’aborde, convaincue qu’il parviendra à la séduire et à la mettre dans son lit. Elle résiste, surtout parce qu’elle pense qu’il ne cherche à la séduire que pour gagner un défi stupide avec sa bande de potes. Mais il veut lui prouver qu’il n’est pas celui qu’elle croit et, maintenant qu’elle est avec lui depuis plus de cinq mois, qu’il est surtout présent alors qu’elle traverse un moment difficile, elle n’a aucun regret de lui avoir laissé sa chance…

« On arrive ! ». Stacey se laisse guider quand il vient à lui attraper les mains pour la faire sortir de la voiture « C’est bon je peux voir maintenant ? » demande-t-elle alors, elle qui pourtant n’est pas du genre à s’impatienter. Il lui découvre finalement les yeux et elle peut voir ce lieu qu’elle connait que trop bien et qu’elle affectionne tout particulièrement « J’aurai bien aimé t’offrir un kangourou mais je me suis dit que ça ferait un peu trop de monde dans ta chambre ». Elle ne peut s’empêcher de sourire face à sa remarque mais elle est surtout touchée par le geste, et comprend qu’il ne cherche qu’à lui redonner le sourire « En effet… mais j’en connais une qui aurait été ravie ». Evidemment, elle pense à sa sœur, comme toujours avant de se tourner vers Freddy, sourire aux lèvres « Du coup je me suis dit qu’à défaut on pouvait passer l’après-midi ici ». Elle s’approche alors de lui, doucement, toujours avec cet air qui lui est propre, légèrement intimidée, rougissant un tant soit peu « Merci… ». Stacey trouve son regard, glisse sa main dans la sienne à nouveau, se raccrochant à lui comme pour ne pas perdre pied alors que son cœur se serre en pensant au deuil qu’elle est en train de traverser.

Elle le suit alors vers l’entrée et après s’être acquitté du montant des tickets d’entrées, Stacey et Freddy traversent le parc d’un pas pressé, n’accordant pas d’importance aux koalas ou tout autre espèce présente, alors qu’une file de touriste attendent pour prendre leur photo avec le premier. Stacey le retient par la main cependant lorsqu’ils passent devant une des boutiques du parc « Attends, on devrait peut-être leur prendre de quoi manger ». C’est ce qu’ils font, prenant un petit sachet chacun et finissent alors par rejoindre l’enclos des kangourous. Stacey se stoppe quelques instants, son regard dans le vague, un souvenir bien précis se dessinant dans sa tête. Elle remarque cependant le regard de Freddy sur elle et, par défaut et par habitude pour Mila, retrouve rapidement ses esprits et fait mine de rien, bien que sa gorge se serre un peu « On va voir les bébés là-bas ? ».


electric bird.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyMar 28 Sep - 17:53




SAD BUT TRUE


Certes, Ezra et moi nous connaissons depuis longtemps au travers de son frère, mais nous ne marchons à la rencontre de l’autre que rarement. Je ne franchis pas souvent les portes du garage et je ne l’appelle pas non plus, autrement qu’à l’occasion, pour partager un verre ou nous retrouver dans un restaurant pour le déjeuner, une fois ou deux fois par trimestre. Rien de plus, rien de moins et pour être tout à fait honnête avec moi-même, je crois que seul mon instinct peut justifier cette visite inopinée qui, pourtant, me vaut un sourire égayé de mon interlocuteur. Je suppose que la part pessimiste de mon instinct m’a conduit jusqu’ici de m’imaginer déjà malade. Or je n’ai dans mes contacts personne qui répondrait avec franchise à mes questions, celles que ma peur motive si ce n’est Beauregard. Il en connaît un rayon sur le sujet, le mécanicien et, quand j’y pense, je me souviens dans mal de son chagrin discret, au cimetière, tandis que l’on enterrait un des siens. Suis-je pour autant ingrat ou manipulateur ? Non. Comparerais-je cependant sa mine du jour avec celle qui ravive ma mémoire ? Non plus ! Erra, il a des soucis. C’est aussi flagrant qu’un nez au milieu d’un visage quoique ça n’équivaut en rien à la douleur liée au deuil d’une âme disparue. Il m’a plutôt l’air débordé, fatigué, déconfit et, dans son regard, je jurerais trouver un soupçon d’agitation. Ma théorie s’est vérifiée tandis qu’il referme mon dossier, résigné à abandonner son boulot, tout urgent pourrait-il être, afin de céder à la tentation de s’aérer l’esprit de de se rincer le gosier. Cette fois, c'est ma bouche qui s’étire dans un sourire ravi. J’ai besoin de bouger, de noyer mes inquiétudes pour l’avenir dans plusieurs verres, dans une soirée triviale qui échapperait à la prudence d’un bon père de famille. J’ai besoin de me confier et écoute surtout. J’ai besoin d'une oreille et d’en être une, tout simplement. Dès lors, ma grimace s’étend. Elle ne se décroche pas de ma bouche et, rieur, j’enchéris d’un : « J’en déduis donc que je tombe à pic.»

Jetant un coup d’oeil à ma montre, j’ai estimé qu’il était trop tôt pour sortir Raelyn de sa sieste, histoire de l’avertir de vive voix que je rentrerais tard. J’ai simplement pianoté un message équivoque du genre : “On se retrouve ce soir à l’Octopus.”, ce qui, au départ, n’incluait pas le mensonge. Je n’avais pas non plus exclus de réitérer ma politesse d’ailleurs, mais je ne l’apprendrai que plus tard. En attendant, dès lors que mon partenaire de beuverie et moi cheminons vers le bar, je suis pris d’impatience à l’idée de m’asseoir les pieds sous une table et de commander une première bière. Les langues se délieront à l’instant précis où nous nous installerons, j’en suis convaincu et le sort ne m’a pas donné tort. « Moi aussi.» J’ai plaisir à lui consacrer de mon temps et sa compagnie me ravit d’autant que nous nous sommes ratés durant la soirée d’inauguration du casino. « Et ça ne m’étonne pas. Il y avait beaucoup de monde. Rae et moi avons fait la fermeture évidemment.» ai-je lancé une gorgée ou deux de notre commande. « Mais, mes frères, à l’exception d’un, m’ont fait la surprise de venir, accompagnés. Je me suis dit que c’était assez inattendu pour qu’on s’isole un peu tous ensemble. Si j’avais su…. » Autrement, si tu m’avais adressé un texto. « J’aurais quitté les salons privés.» Pas de reproche, juste une constatation. « Et, je te l’aurais présentée. » ai-je affirmé, fier de ma complice, avant de préciser son prénom. Je suis pris d’un affreux doute : je lui ai parlé d’elle, c’est évident. Mais, me suis-je donné la peine de lui préciser que des mois de relations se sont cumulés pour former plus d’une année et bien plus ? Je n’en ai aucun souvenir tant nos discussions ont été brèves et précises. « Raelyn, je veux dire. C’est une histoire sérieuse, tu sais.» La preuve étant, elle est enceinte, d’une petite fille, et a priori, cette réalité rend l’annonce compliquée. Je n’avais pas conscience que j’étais paralysé par cette idée au point d’être effrayé par les questions qui suivent pareille révélation. La réalité me frappe si fort que j’avale la moitié de ma boisson d’un trait. « Tu t’y es bien plus ? A la soirée ? Tu l’as trouvée réussie ?» me suis-je aussitôt enquis par curiosité, soucieux de dévoyer la conversation de ma relation. Aussi, pour ce faire, ai-je rapidement enchaîné sur lui d’une interrogation simple : « Et toi ? Qu’est-ce qui justifie que tu aies l’air mort de fatigue et dépassé ? »


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: (Naocey #1) Someone to rely on
Invité

Réponses: 8
Vues: 1203

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: (Naocey #1) Someone to rely on    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySam 25 Sep - 21:05
someone to rely on
{@=4908}Naomi Carlson{/@}  & Stacey {#}1{/#}
Décembre 2019. Elle est ce visage réconfortant, celui qui fait apparaitre un large sourire sur ses lèvres lorsqu’elle pose son regard sur elle. Stacey s’apprête à prendre son service dans trente minutes et, comme à son habitude, elle passe d’abord par le restaurant pour saluer Alec et Byron dans les cuisines. En ressortant de celles-ci avec une assiette dans les mains, Stacey emprunte les escaliers dérobés pour descendre au bar clandestin. En arrivant au sous-sol, elle se dirige vers une table pour prendre le temps de manger un peu, ayant enchaîner son service à l’hôpital et celui-ci, n’ayant donc pas eu le temps de rentrer chez elle et encore moins le temps d’avaler quelque chose. Mais, en croisant le regard de Naomi, assisse seule à une table, elle change de direction pour la rejoindre. Elle se souvient très bien de la gentillesse de la jeune femme lorsque Stacey a fait ses débuts dans le bar clandestin deux ans auparavant, presque trois. Elle a senti que Stacey n’était pas à l’aise avec ce nouveau job qu’elle avait pourtant accepté car c’était l’unique solution à ses problèmes. Il n’allait pas tout résoudre, mais il donnerait un sacré coup de pouce pour éponger les dettes de son père et lui permettre de survivre avec sa sœur. La jeune femme a longuement réfléchi avant d’accepter la proposition faite par Alec, après avoir travaillé un an pour lui au restaurant. Evidemment, les débuts n’ont pas été évident, faisant face à des hommes qui n’ont pas toujours été très tendres avec elle, dans le genre impolis et irrespectueux, tout comme elle a fait face à un milieu bien loin de lui correspondre. Heureusement, Stacey a pu compter sur la bienveillance de certains membres du Club qui n’ont pas hésité à la prendre sous son aile ou la protéger quand cela était nécessaire. Amos en fait partie, Mitchell d’autant plus. Il est son repaire, comme son frère, au sein de l’organisation et Naomi l’est également. L’alchimie entre les deux jeunes femmes s’est d’ailleurs créée assez naturellement, Stacey lui ayant accordé sa confiance rapidement. C’est donc d’un sourire qu’elle s’approche de Naomi, doucement « Je peux ? » demande-t-elle d’une voix douce une fois arrivée à sa hauteur. Elle attend la réponse de Naomi, par principe, sachant qu’elle ne refusera pas sa compagnie. Prenant place alors face à elle, elle dépose l’assiette au milieu de la table « Tu as faim ? On peut partager ». L’assiette regorge de frites maison, Byron lui ayant servi une grosse assiette sachant pertinemment qu’elle a besoin de force, elle qui a encore eu une grosse journée à l’hôpital. Stacey en picore une déjà alors que son téléphone se met à vibrer dans sa poche. Sa petite sœur lui donne des nouvelles, répondant au texto qu’elle lui a envoyé quelques minutes plus tôt, ne manquant pas de lui faire avoir un petit pincement au cœur quand elle conclut son message par un tu me manques suivi de trois points de suspicions. Un certain air triste s’affiche alors sur le visage de Stacey, qui laisse échapper un soupir avant de répondre rapidement à sa petite sœur et de glisser le téléphone à nouveau dans sa poche « Comment tu vas ? » demande-t-elle au bout d’un petit moment de silence.
electric bird.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 YV4dgvCSujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE
Amos Taylor

Réponses: 13
Vues: 919

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptySujet: (AMOS & EZRA #1) ► SAD BUT TRUE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 23 EmptyVen 17 Sep - 12:43




SAD BUT TRUE


Une fille ! Nous attendons une petite fille et, quoique j’essaie de faire semblant de rien devant ma compagne - inutile de l’inquiéter - je suis dévoré par des émotions contradictoires. Elles oscillent entre la joie de la bonne nouvelle (après tout, nous gardons cet enfant) et la peur que ce petit bout de femmes ressemble trop à Sofia. C’est en affrontant le monde qu’elle a péri, parce qu’il est pourri, gâté par la malice d’hommes qui l’ont assassinée. Dès lors, j’ai peur. J’ai peur que l’histoire se répète. J’ai peur de ne pas être capable de gérer mon obsession pour la sécurité, conséquence de l’amour que je porte déjà à cet enfant et à sa mère. Mais comment mettre la main devant ? Comment me débarrasser de cette culpabilité qui, tout doucement, enfle dans mon estomac alors que jusque-là, elle m’avait un peu laissée tranquille ? Que puis-je mettre en place comme schéma pour profiter de cette bonne nouvelle, inattendue, qui nous a comblé de joie avant que je ne sois confronté à la praticienne. A qui puis-je m’adresser pour retrouver un peu de réconfort ? Un peu d’aide ? Un conseil avisé sur la façon de dissimuler mon état d’esprit et à la manière dont je vais réussir à endormir mes inquiétudes avant que Raelyn ne réalise que je tourne pas rond. Sans doute a-t-elle déjà remarqué que je buvais un peu plus et que je m'isole au bureau, de temps à autre au départ et de plus régulièrement ensuite pour boucler un plan de vengeance envers Steven avec le concours d’Olivia qui vit aujourd’hui au bout du monde. Je ne peux pas laisser un proxénète en vie. Bien sûr, il en restera mille autres et jamais je ne serai un justicier masqué dont le but sera de vider Brisbane. J’ai simplement besoin de rendre justice à ma fille afin que le processus me permette d’aimer mon nouvel enfant - féminin - sans avoir l’impression que je l’ai abandonné Sofia et son honneur au profit d’un autre combat. Je ne le supporterais pas. Dès lors, je picole pour noyer ses ressentis-là et je m’accorde quelques heures pour rassembler mes idées, pour partir en quête d’un oreille attentive et alerte qui pourra déblayer le chemin vers le comportement juste pour mon couple, mon passé et ma famille. Bien sûr, je suis entouré. J’aurais presque l’embarras du choix, mais j’ai besoin de quelqu’un qui sait ce qu’est le deuil, la souffrance, la longueur de la guérison et naturellement, mes pas m’ont conduit vers le garage d’Ezra.

J’y suis entré les mains dans les poches, l’air nonchalant pour n’alarmer personne tandis que j’ai réclamé audience avec le patron auprès du petit personnel. J’ai été accueilli dans le bureau grâce à mon insistance : j’ai répété que nous étions amis de longue date. Et, pour cause, un triste événement nous a rapproché lui et moi. Nous nous voyons peu, mais la qualité de nos rencontres supplante la fréquence. Suis-je toutefois à l’aise dans son antre ? Pas tout à fait. Je n’ai pas le sentiment de déranger, mais de ne pas savoir par où commencer pour conter mes peines dès lors qu’il paraît lui-même éteint. « J’ai dû mal à distinguer si j’arrive au bon moment ou au plus mauvais.» ai-je lancé, façon polie de souligner qu’il a une mine sans doute aussi grise que la mienne. « Mauvaise nouvelle récemment ? Du genre je tombe à pic, que tu as presque fini et que tu vas boucler ici pour me raconter devant une bière ou… de la malbouffe qui console ? » Altruiste, mes problèmes attendront. Je suis convaincu que la conversation se mélangera et que c’est dans le partage que nous trouverons, pour l’un comme pour l’autre, si pas des solutions, des mots apaisants et sages qui activeront la machine de la remise en question.



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