C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur. (listen)
Verre de whisky en main, je le descend d'une traite. « Vacance forcé. Non arrêt maladie désolé. » Je dis sur un ton sarcastique à une amie, du moins a une femme qui est avec appuyer sur le bar un verre de whisky a la main. Nous venons de demander la bouteille au barman qui nous laisse, bien sur il me connaît même un peut trop maintenant. Voilà que ça fait deux semaines que je viens presque tout les jours, ou tout les soirs boire mon petit verre de whisky, mais plus les passes plus les verres s'enchaîne. Mes vieux démons commence a refaire surface, le goût l'alcool me revient bien trop vite. Ma thérapie que j'ai faite n'a sûrement pas marcher vue que l'on ma promis que je n'allais plus retomber dans l'alcool mais en réalité ? C'est faux. Après je ne sais se qui est mit, fumer des cigarettes et fumer de l'herbe ou bien retomber dans l'alcool. Quand tu fumes tu as l'impression de planer, de ne plus penser a rien du tout, d'avoir l'impression que tout autour de toi n’excise pas mais surtout que tout ton corps t'écoute enfin et fonctionne comme si tu étais un robot. Tu veux marcher, tu marches, tu ne titube pas, tu marches lentement mais tu marches. Quand tu penses a quelques choses tu en rigole et tu te dis que c'est rien du tout bien au contraire que c'est une simple épreuve de ta vie que va passer. Mais ça a un soit-disant bien fait sur la santé. Oui pourquoi pas, mais quand tu es malade enfin, fumer c'est quel chose ou tu veux te libéré pour oublier quelques choses ou tout simplement en rire. Alors que boire, boire tu as plus d'effet négatif la dessus. Tu peux être agressif, méchant et même violent. Tout tes souvenirs te refont surface et tu en parle, tu les exprimes sans avoir de regret ni même sans prendre de pitié pour la personne que tu as face à toi. Comme ce soir, la femme se confit à moi et inversement, du moins elle me demande surtout pourquoi je suis en arrêt maladie. Sur le coup je ne lui répond pas du tout, jusqu'au moment ou je lui dis juste que c'est des soucis que j'ai pas envie de parler. C'est vrai que l'alcool peut très vite venir, certains boivent parce qu'ils viennent de perdre leur boulot, d'autre parce que leur compagne/compagnon vient de le/la quitter, d'autre ça va être tout simplement pour oublier une journée affreuse, ou bien pour oublier des soucis de santé que l'on ne pensait pas que ça nous arrive. Mais au bout d'une bonne heure voir deux ou plus. J'ai eu un trous noir, une lèvre ouverte et un arcade douloureux, je vide la bouteille presque qu'à moi tout seul. Je vide mon verre puis quand je me lève je sors des billets de ma poche, je paye le barman même un peut plus mais c'est pas grave, c'est pour le récompenser de m'avoir supporter toute la soirée. La femme me dit qu'elle va rester encore un peu, je lui souhaite une bonne soirée. Mais quand je passe le pas de la porte elle m'interpelle et me demande de la raccompagner. Sans réfléchir je lui dis oui mais a pied. Prendre la voiture pourquoi ? Finir dans un mur ? Finir dans une seconde voiture et avoir des morts sur la conscience ? Non merci.
Après l'avoir raccompagner chez elle je reprends le chemin inverse. Du moins c'est se que je pense. Je passe mes mains dans les poches de ma veste, l'air frais de frappe le visage. Je ne regarde pas trop ou je marche malgré mon genoux qui me lance. Je me perds doucement dans mes pensées. Au moment ou je relève les yeux je vois que je suis dans Logan City, cette jeune femme devait pas habiter si loin que ça d'ici. Je marche un peu, puis le numéro 30 croise mon regard. Sur le coup je reste sur le trottoir d'en face, puis quand je regarde ta maison je vois que les lumières son allumés. Tu as sûrement coucher les enfants. Je baisse la tête et commence a reprendre mon chemin mais un homme de la même taille que moi et la même corpulence me bouscule. « Désolé. » Je dis rapidement en passant mes mains face à moi pour ne pas avoir d'autre problème. Comme ça. Comme si je commence a me souvenir de ma soirée mouvementé. Je relève le regard, puis, quand je passe ma main sur mon arcade douloureux je grimace un peu et voit du sang. Je soupire doucement puis, je me souviens que je suis a Logan City. C'est bien trop loin d'où je vie. Je secoue doucement la tête, fait attention en traversant. L'alcool avait largement diminuer du au froid et d'avoir marcher aussi longtemps. Je lève doucement la main hésitant, puis je frappe deux grands coups, mais pas trop fort car je ne sais pas quel heure il est mais aussi si tu as ou pas coucher t'es enfants. Je ne sais pas pourquoi je suis venu je tourne directement des talons tu vas sûrement me prendre pour un fou mais aussi un homme qui n'assume pas de boire ou bien qui n'assume pas ses problèmes. Je commence a reprendre mon chemin quand j'entends la porte s'ouvrir et ta voix. Je me retourne doucement surpris je ne m'attendais a se que tu m'ouvres. En me mordant la lèvre mais je grimace rapidement vous qu'elle aussi est douloureuse. Je me m'avance lentement vers toi et baigue. « Je... Eumh... Désolée de te déranger Ida mais... » je baisse la tête en soupirant. Ma chemise est tacher de sang mais je m'en fou. « C'est bête, je vais rentré désolé. » Je secoue doucement la tête de gauche à droite bête d'être venu ici en réalité.
« Tu t’es brossé les dents, bébé? » demandais-je à Alex. Nous avions passé une bonne partie de la soirée à faire ses devoirs. C’était incroyable d’en avoir autant à son âge. J’avais prévenu sa maitresse que son sac à dos était trop lourd le soir. Elle n’avait pas branché à ma remarque. Je ne devais pas être la seule maman à me plaindre. Mon fils rentrait épuisé des cours. Quelques semaines auparavant, Thomas et moi avions été appelé par l’école. Nous avons cru d’abord que quelque chose de grave s’était produit à l’école. La directrice et l’adjointe nous avaient reçu pour nous proposer de placer notre fils en classe spécialisé. Un génie avait utilisé cette dernière pour qualifié notre bébé. Il perdait clairement son temps à l’école et il ne fallait pas gâcher son talent. Nous avions promis d’y réfléchir mais n’avions pas eu le temps d’en discuter. Il hocha la tête sans lâcher sa console de jeu des yeux. « encore dix minutes et on éteint tout. » lui rappelais-je avant de refermer la porte de sa chambre. Clara, elle, commençait à vouloir marcher. Elle se tenait debout quelques secondes avant de retomber sur ses fesses. J’avais passé l’après midi à essayer de la faire marcher mais rien n’y fait, elle ne voulait pas. Je lui avais fait de mini couette avait le peu de cheveux qu’elle avait sur le crâne et installé dans son berceau. Il était minuit lorsque mes deux bambins finirent par s’endormir. Je ne trouvais pas le sommeil, pris un livre et allait m’installer dans le salon. Ce calme. J’avais préparé une petite tisane, de quoi me détendre un peu et j’avais profiter de leur sommeil pour prendre une bonne douche. C’est en sortant de l’eau et en voulant éteindre la lumière du salon que j’entendis frapper. Je fronce les sourcils, qui pourrait bien venir à cette heure ci. Non, ce n’est pas Bryan. Il m’aurait prévenu. A moins qu’il lui soit arrivé quelque chose. Je me précipite vers la porte, regarde par le judas : « oui? » lorsqu’il relève la tête je vois d’abord le sang sur son arcade. Oh mon dieu, Sean. J’ouvre précipitamment la porte alors qu’il était sur le point de faire volte face. « Sean? » son état m’inquiète. Je m’approche de lui, comme pour voir de plus prêt son arcade. « Non, non entre. » l’invitais-je me poussant de devant la porte.
Je ne m’attendais pas trop à le voir, il faut dire que notre dernière rencontre remonte à un moment déjà. Nous avions échangé quelques coups de téléphone et puis plus rien. Je le raccompagne au salon, lui demande de ne pas bouger puis reviens quelques instant après avec une trousse de soin. « Qu’est ce qui s’est passé? » lui demandais-je malgré que je sentais l’odeur de l’alcool a plein nez. Ma mère buvait beaucoup, beaucoup trop. Je ne supportais pas voir les gens que j’appréciais dans cet état là. « Ça va piquer. » lui dis-je avant de poser une compresse sur son front. Je l’avais imbibé d’alcool pour désinfecter la plaie. « chut, chut ça va aller. » lui dis-je en retirant cette dernière de son front et en lui collant un pansement sur la partie ouverte. En évitant bien sur de la lui coller sur les poils. J’insistais de nouveau pour savoir ce qui s’était passé. On ne venait pas toquer chez Ida aussi tard sans lui donner d’explication. Il n’était pas venu là par hasard, j’étais triste de le voir dans cet état. Je prend sa tête entre mes mains, c’est bizarre d’être aussi familière avec lui. Nous avons toujours été très courtois dans la façon de nous comporter l’un envers l’autre. De nouveau je répète, plus doucement, presque dans un chuchotement : « Qu’est ce qui t’es arrivé? » je voulais savoir. Je voulais pouvoir l’aider car du peu que je savais de lui Sean n’était pas du temps à chercher des problèmes. Il était venu vers moi pour que je l’aide, que je l’écoute surement. Sa vulnérabilité m’avait touché, j’avais l’impression d’avoir un petit garçon entre les mains. Mon instinct maternel prenait le dessus sur mon comportement.
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur. (listen)
Un enfant, un enfant de 33 ans vous avez déjà vue ça ? Moi jamais, du moins maintenant si, je suis là c'est moi. Sean Grimes, 33 ans qui commence a forcer un peut trop sur l'alcool et a réaccepter ses vieux démons qui l'on fait plonger et qui vont le faire plonger a nouveau. Je ne sais pas moi-même se qui ma prit de venir jusqu'ici, je ne sais pas se qui ma prit d'aller dans ce bar pour boire, je ne sais pas se qui m'a prit de me battre... Je suis devenu jusqu'à devant ta porte pour te voir ou bien te demander de l'aide ? Je ne sais pas moi-même. Mon esprit est complètement perdu et ça je ne le nierais pas. « Sean? » Au son de ta voix je comprends que tu viens d'ouvrir, je me retourne baissant la tête comme pour me cacher de mes blessures tout en m'excusant d'être venu. Où de t'avoir déranger? Je ne sais pas. « Non, non entre. » quand tu me dit d'entré, je vois que tu me laisse le passage pour que j'entre dans ta demeure, je garde la tête baiser et, en passant a coter de toi d'une toute petite voix « Merci... » Ca faisait peut-être un moment que l'on ne sait pas vue, mais je sais qu'après notre soirée on est rester en contact comme des amis, puis toutes ses mauvaises nouvelles me sont tombés sur le coin du nez cet arrêt maladie qui me bouffe la vie mais je ne peux pas aller contre, donc j'ai arrêter de donner des nouvelles un peut a beaucoup de monde dont toi. Je n'aurais pas du, je pensais que tu allais me faire des reproches mais non bien au contraire tu me fais entré, m'obliger a aller dans ton salon. Quand tu t'éclipse je me permets de tiré une chaise pour déposer mes fesses sur celle-ci en t'attendant. C'est vrai que sa tangue encore un peu. Quand tu reviens avec la trousse je te regarde faire, un peu au ralentis mais je t'observe faire. « Qu’est ce qui s’est passé? » Bien sûr je reste silencieux sur le coup, je ne pouvais pas te dire ça de but en blanc et je savais que je sentais l'alcool a des kilomètres. « Ça va piquer. » Sentant la compresse froide mais surtout l'alcool à désinfectant qui me prend rapidement au nez du a l'odeur pas super agréable, je grimace et laisse un petit grincement m'échapper. « chut, chut ça va aller. » Je ferme alors les yeux pour évité d'y penser mais surtout pour te laisser faire, je ne sais pas comment c'était mais je te fais confiance, je te laisse me soigner malgré que je ne le mérite pas vraiment. Quand je sens la douceur de tes mains sur mes joues, mon visage je viens doucement rouvrir les yeux pour venir te regarder. Je plisse doucement les sourcils comme si j'étais blesser, non pas physiquement mais a l'intérieur, comme si on venait de me briser a nouveau, comme si j'avais envie que tout s'arrête mais tout simplement en me confiant et non en buvant encore. Mais cette fois je n'ai plus envie de prendre la bouteille mais tout simplement d'être ce petit enfant qui vient de faire une bêtise assez grave et qui a juste envie de pleuré parce que ce n'était pas le comportement d'un homme. C'est pas être un homme de boire mais tout simplement une merde, une personne qui ne sait pas affronté ses propres problèmes. Je garde ce regard triste dans le tien et écoute ton chuchotement « Qu’est ce qui t’es arrivé? » « Je... » Cette fois je baisse a nouveau les yeux. « J'ai du me battre au bar... Ou a l'extérieur du bar... Je ne sais pas... » Je hausse doucement les épaules en venant me torturé les doigts, en effet le dessus de mes phalanges sont rouges. Mais je viens doucement un petite pipelette sans trop donner de la voix. « Je sais que je n'aurais pas du aller au bar mais... C'était comme un besoin, comme si c'était la seul solution... » J'évite au maximum de soupiré ou bien de te souffler dans les narines pour que tu ne sentes pas plus que ça l'alcool que j'ai encore. Mais je garde la tête baisser. « Je me suis retrouver ici par hasard, une femme voulait que je la raccompagne jusqu'à chez elle part peur que... Je ne sais plus trop quoi et j'ai accepter. En partant je me suis tromper de chemin et j'ai atterri ici... » Je viens alors me relever, comme si tu n'avais pas assez a faire avec tes enfants mais aussi tu ne vas pas t'occuper de moi, moi qui vient te déranger sans rien dire. « Désolé, je... Je ne devrais pas être là. Tu as sûrement mieux a faire que d'écouter un pauvre type encore sous l'effet de l'alcool pour oublier ses problèmes. » Mais en me levant ma tête me tourne assez rapidement, c'est pour sa que je passe doucement ma main sur mon visage et je me rassoit lentement sur la chaise, puis cette main je la fais doucement passer dans mes cheveux pour les mettre en arrière en soupirant doucement cette fois. Je me penche un peu pour dépose mes coudes sur mes cuisses et passer ma tête entre mes mains en murmurant. « Je ne suis qu'un pauvre type... » Je secoue doucement la tête en la laissant dans mes mains.
Je ne supporte pas cette odeur, elle me rappelle de trop mauvais souvenir. Son souffle me rappelle celui de ma mère, des coups que je recevais à ses mauvais jours. Elle sentait toujours le Whisky, l’herbe et la cigarette. Elle passait ses nerfs sur moi comme pour se venger de ses copains qui parfois la tabassé. Elle était une fois revenue à la maison ivre morte, avait vomi sur le paillasson et sur le canapé. J’avais honte d’elle et je me jurais que lorsque j’en aurais l’occasion je partirai loin d’elle. Sean était également dans un état lamentable. Ses grands yeux bleus me suppliaient de l’aider. Il était complètement perdue. Je l’avais laissé entrer chez moi plus par loyauté amicale que par pitié. Nous avions un bon filling bien que je lui en voulait un peu dans le fond d’avoir gâchée l’image que je m’étais faite de lui. Je reste assez silencieuse, évitant de lui cracher à la figure ce que je pense de son comportement. Je ne le réprimande pas, il est suffisamment mal pour en remettre une couche. J’essuis sa plaie. Ses mains sont également dans un sale état. Moi qui m’était retrouvé l’autre fois à fantasmer dessus. Je les avais trouvé très jolies, même trop sophistiquée pour un homme. Elles étaient en sang. J’avais refermé les portes des chambres des enfants pour ne pas les réveiller.
« Te battre au bar? » répétais-je en soupirant. J’étais à la fois furieuse de le voir ainsi et triste qu’il se mette dans cet état. J’avais trouvé en lui une épaule solide, un bon allié à tout ce qui m’arrivait ces dernier temps. Il gâchait un peu l’image que je m’étais faite de lui. Je prenais une nouvelle compresse, que je passais sur ses mains. J’étais un peu déçue de la situation mais je ne voulais pas envenimer la situation, ni le rendre plus mal qu’il ne l’était déjà. « L’alcool n’a jamais aidé personne. » finis-je par lui dire. Et puis je continuais un peu plus : « ma mère était alcoolique… » avouais-je en pensant à elle. Je ne lui avais plus parler depuis presque dix ans. Elle n’avait jamais connu Thomas. Je l’avais appelé pour lui annoncer que j’allais me marier. Son commentaire m’avait blessé, elle ne voulait rien savoir de l’homme qui allait se marier avec sa fille unique. Elle était complètement inconsciente, égoïste et centré sur ses problèmes. Comme si c’était la seule à en avoir, elle avait ce don de vouloir toujours être la pire dans tout. Son comportement était médiocre, elle me dégoutait au point de finir par perdre contact. «Tu ne devrais vraiment pas te mettre dans cet état là. » répétais-je un nouvelle fois. En finissant par lui bander la main. « Je vais t’appeler un taxi » finis-je par dire. Il est beaucoup trop tard pour faire quoi que ce soit. J’aurais pu le raccompagner rapidement, mais les enfants dorment à l’étage et ça serait irresponsable de ma part de les laisser seul. « A moins que tu préfères le canapé? » Ce ne serait peut être pas raisonnable de le laisser partir dans cet état. Sans trop le laisser répondre, j’opte pour la seconde option. Je serais plus rassuré et je pourrais le réprimander lorsqu’il sera plus en état de m’écouter. Je lui descend quelques couvertures et oreillers. Je n’ai plus trop l’habitude de recevoir. D’ailleurs, je m’étonnes à être au petit soin pour Sean, mais je ne sais pas, au fond, je sens bien que ce n’est pas une mauvaise personne et qu’il a juste besoin d’un peu de soutiens.
Il est sept heures du matin lorsque Clara pousse son premier cri de la journée. Je soupire. Parfois, j’aimerai vraiment que Thomas soit encore là pour prendre la relève. Péniblement, je sors de mon lit pour la prendre. Pas un week end de tranquille. Je la prend dans mes bras et l’installe sur le lit à côté de moi. Elle a faim, je lui tend le sein en somnolant encore un peu dans mon lit. Ce n’est qu’une petite heure plus tard qu’Alex pénètre dans la chambre : « Maman, y a un monsieur bizarre en bas. » . Zut, Sean. Je l’avais oublié. J’ordonne à mon fils de retourner dans sa chambre. ‘va dormir mon poussin, ne t’inquiète pas. C’est un ami de maman.’ le rassurais-je tandis que je reposais Clara dans son lit. Je montais les volets du salon. « Bonjour. » dis-je pour réveiller mon ‘invité’. Il était hors de question qu’il reste encore un instant de plus sans me donner de véritable explication. Il était venu me voir à une heure bien trop tardive pour le laisser repartir et il était bien évidemment temps pour lui de m’expliquer ce qui s’était passé. « Je n’ai pas compris ce qui t’es arrivé hier soir? Tu ne donnes plus de nouvelles et d’un coup tu viens chez moi… BOURRÉ alors que tu sais que j’ai des enfants? ». Je n’avais que très peu dormi et j’avais eu une bonne partie de la nuit pour essayer d’analyser la situation. « je ne sais pas ce que tu crois. Ou ce qui t’arrives pour te mettre dans cet état là… mais crois moi que c’est la dernière fois que je te vois comme ça. » je lui tendis un cachet d’aspirine et un verre d’eau. S’il fallait comparer nos problèmes, j’étais à peu prés sur que les miens était sur et pourtant je me battais, je ne me rendait pas plus lamentable que la situation qui me tracassait.
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur. (listen)
Je baisse les yeux après avoir pris la parole. « Te battre au bar? » je pouvais sentir que dans ta voix que tu étais furieuse, mais je n'arrivais pas a distingué la tristesse en même temps. J'étais le grand gamin qui venait de sonner a ta porte pour ne rien dire. Mais je t'écoutais je n'osais même plus répondre par peur que tu m'engueules encore plus. Je me sens déjà assez mal, mais je pense que je le mérite totalement. « L’alcool n’a jamais aidé personne. » Oui ça c'est sur mais que tu j'étais déjà tomber la dedans il y a quelques mois en arrière et maintenant voilà que sa recommence pour ? Pour des choses assez stupide en réalité mais que me prenne un peu trop la tête. « ma mère était alcoolique… » A cette révélation je me sens totalement mal, mal parce que j'ai trop bu ce soir et je te fais penser à ta mère a se que je peux comprendre. Ce n'est pas une vie pour un enfant d'avoir un parent alcoolique, bon mon père lui n'était pas alcoolique mais il m'en a fait voir de toute les couleurs malgré moi. Alors je peux comprendre la déception que tu as en me voyant ainsi. « Tu ne devrais vraiment pas te mettre dans cet état là. » Je te laisse totalement faire, je ne dis plus rien, je ne bouge même plus quand tu me soignes. Quand tu reprends la parole je lève mon regard sur ta personne en t'écoutant. Je hausse doucement les épaules, je m'en fiche moi je ne voulais pas te déranger. « Je vais t’appeler un taxi » Je te regarde toujours, j'avais l'impression que tu as un débit de parole assez rapide, ou c'est moi qui est au ralentis. « A moins que tu préfères le canapé? » « Je... » Sans que je puisse dire quoi que soit d'autre, tu revient avec un couverture et un oreiller. Je le prend dans mes mains puis je me dirige vers le canapé. Je te regarde un dernier moment avant que tu partes. « Merci Ida... » J'installe l'oreiller puis je retire mes chaussures avant de m'allonger sous la couverture sur le coter. Je ferme les yeux doucement et m'endors assez rapidement. Ca me faisait chaud au cœur que tu me laisses dormir ici et que d'un coter tu ne me laisse dans mon état déplorable. Beaucoup m'aurait jeter dehors ou ne m'aurait même pas ouvert.
Profondément endormie sur ton canapé, n'ayant pas bouger de la nuit, j'étais trop bien pour le faire et j'avais peur que ma tête me tourne. Je ne savais même pas quel heure il pouvait se faire, c'est au moment ou la chaleur du soleil qui me tape sur la peau de mon visage me réveille. J'ouvre les yeux, sûrement trop rapidement car mes rétines se rétrécisse rapidement et me brûle. « Bonjour. » un petit grognement se fait entendre, je passe ma main devant mon visage puis je me redresse lentement pour m'asseoir. « Bonjour... » Je te regarde alors doucement passant une main dans mes cheveux, tout en touchant mon arcade qui me fait mal. « Je n’ai pas compris ce qui t’es arrivé hier soir? Tu ne donnes plus de nouvelles et d’un coup tu viens chez moi… BOURRÉ alors que tu sais que j’ai des enfants? » Je pouvais comprendre a se moment là que tu m'en veux, je soupire doucement en baissant la tête. « J'y ai penser trop tard, quand j'ai frapper a ta porte que ce n'était pas une bonne idée de venir te voir... » Je baisse le regard désolé, et commence a jouer un peu avec le bandage d'une de mes mains. « je ne sais pas ce que tu crois. Ou ce qui t’arrives pour te mettre dans cet état là… mais crois moi que c’est la dernière fois que je te vois comme ça. » A t'es paroles je relève rapidement le regard, je prends le cachet et le verre que tu me donnes. Je mets le cachet dans ma bouche et bois rapidement le verre. « T'en fais pas. C'est la dernière fois que je viens dans cette état. Je vais me démerder seul. » Je dis en me levant, je grimace discrètement du a mon genoux qui me fait mal, puis je me dirige vers levier pour déposer mon verre a l'intérieur. Je reviens vers toi. « Se qui c'est passer hier je m'en souvient très bien. Je me suis battue pour protéger une femme qui commençait a se faire agresser par des mecs devant le bar. Je déteste les hommes qui lève la main sur une femme. Je les défendus tout simplement. Après, j'ai bu, oui j'ai forcé sur l'alcool, je suis en arrêt maladie depuis deux semaines, deux semaines ou j'ai appris la nouvelle que je devais me faire opérer de mon genoux et qu'on ma appris autre mauvaise nouvelle que je n'oublie pas. Et puis j'ai un boulot de merde qui n'arrange pas les faits. Non je ne demandes pas que l'on me plaigne ou que l'on m'aide. Mes problèmes sont futile comparé d'autre. Mais j'avais ce besoin hier soir et voilà, je ne sais pas comment je me suis retrouver devant chez toi mais oui, oui après avoir frapper je me suis dit que t'es enfants devaient dormir, c'est pour ça que j'ai tourner des talons. Voilà, tu sais tout. » je reprends doucement ma respiration. Non je n'étais pas énerver, enfin si contre moi, mais tu voulais savoir je t'avais tout dit, tout dit d'un seul coup, je ne voudrais pas dérange plus longtemps surtout t'es enfants. Je me suis diriger vers le canapé pour prendre la couette entre mes mains et commencer à la plier. Je dépose l'oreiller dessus et te regarde a nouveau. « Je ne vais pas t'embêter longtemps Ida, tu as autre chose a faire que de t'occuper de mon cas. »
Bien sur que j’étais en colère. Qui ne le serait pas? Sean était arrivé tard le soir, le visage complètement déformé n’arrivant pas à articuler un mot correctement. Il était au courant de ma situation. J’avais suffisamment de problèmes ces derniers jours pour qu’il en ajoute une couche. Son histoire avait intérêt à tenir la route. Je n’arrivais pas totalement à le comprendre. Il pouvait se montrer charmant, doux et gentil et la fois d’après complètement méprisable et enfant gâté. Je ne m’avais pas non plus été tendre avec lui. Au fond, j’ai envie de lui donner un bon coup pour le rebooster, je ne supporte pas de le voir dans cet état. Je me tiens debout, face à lui, l’air intransigeant. Il a intérêt à me donner une bonne explication ou c’est la dernière fois qu’il me verra aussi courtoise. Mes bras sont croisés et mon air est sévère. D’ailleurs, son commentaire de ‘je vais me débrouiller seul’ m’arrache un grognement. C’est vraiment ce qu’il croit? Je ne dis pourtant rien. D’un côté j’ai vraiment envie de l’aider mais pas dans ces conditions. Il peut quand même se réjouir d’avoir un vrai travail, une situation convenable et pas d’enfants à charge. Je remarque qu’il boite du genoux, une fois encore je ne dis rien. J’attend d’écouter ses explications. Et je tombe de nue en l’écoutant, je lève presque les yeux aux ciels dans un premier temps. « Tu devrais te faire soigner. » dis-je. Il se cherchait des problèmes, il aggravait son cas dans l’alcool. Et j’étais plutôt bien placée pour reconnaitre un alcoolique lorsque j’en voyais un. « C’est ça ton problème? C’est pour ça que tu te met dans cet état là. » je n’arrivais pas à garder mon calme. Je trouvais sa démarche un peu lâche, mais je préférais ne rien dire cette fois pour ne pas l’enfoncer.
Il me fallut quelques instants pour me reprendre. Je ne voulais pas le blesser mais il m’avait dramatisé sur un sujet qui n’en vallait pas la peine. D’accord, je comprend qu’il soit paniqué de subir une opération, mais il devait se ressaisir. Je laissais échapper un long soupir, à la fois d’exaspération et d’agacement. « Sean, je t’aime bien, mais franchement mon gars, faut que tu te reprennes. » lui dis-je enfin. C’est vrai quoi. C’était tout à son honneur d’avoir défendu une jeune femme en détresse. J’aurais voulu qu’on vienne me sauver si un homme se montrait un peu trop insistant dans une soirée. Mais de là à se pointer chez moi, aussi tard et dans le même état qu’hier. Il avait légérement dépassé les bornes. On savait tout les deux que son boulot n’était pas beaucoup apprécié pour la plupart des riverains, mais ça n’en restait pas moins un métier comme un autre. Je passais finalement ma main sur mon épaule, serrant un peu dessus. « Ça va aller. Je te le promet. » finis-je par dire. Ses problèmes ne méritaient pas qu’il se mette dans cet état là. J’en avais eu des complications qui aurait donné soif à n’importe quel sobre, mais je m’étais battue comme une grande pour en sortir. J’avais toujours l’image de ma mère, saoule, dans le salon à geindre de ses problèmes. Comme si, en se mettant dans tout ses états, elle allait régler quelque chose. Elle avait d’ailleurs l’habitude de plus s’enfoncer dans les ennuis pour ensuite s’en étonner. Je refusais de lui ressembler. Je l’avais fuis dés que j’en ai eu l’ocassion. « J’irais avec toi à ton opération. » lui proposais-je enfin. Il faut dire que ces derniers temps, je me retrouvais trop souvent à l’hôpital. Que ce soit pour Clara, Thomas ou ce fameux soir au starbucks, je m’étais habituée aux lieux. Mais promet moi. Plus d’alcool. Regarde dans quel état tu es! » dis-je en regardant le pansement sur son sourcil. C’était bien connu, l’alcool rendait violent.
Il proposa de s’en aller. Après ce que je lui avais dit, ça ne m’étonne pas qu’il veuille partir. J’étais son amie, un peu dure certes, mais c’était pour son bien. Je voulais le mettre devant le fait, qu’il n’y avait rien qui méritait que l’on se mette dans tout ses états : « Et si tu restais déjeuner avec nous? » demandais-je. J’avais prévu d’emmener les enfants au Mcdo. Je l’avais promis à Alex. Généralement, il aimait rester jouer avec les autres enfants, pendant que Clara prenait son biberon tranquillement.
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur. (listen)
Hier n'était peut-être pas la meilleure soirée au monde ça c'est sur, mais en réalité je ne voulais pas venir jusqu'à chez toi t'opportuné comme je l'ai fais, je ne voulais pas me retrouver sur ton canapé à dormir ainsi mais surtout a venir m'engueuler, en quelque sorte avec toi, je ne voulais pas tout ça mais bon c'est les épreuves de la vie qui sont ainsi. A mes souvenirs je devais être pire quand je rentrais bourré et que j'étais avec mon ex, mais j'évite au maximum d'en parler, j'évite de parler d'elle sinon c'était la rechute totale, que ça soit mentalement ou même physiquement. Et c'est là que tu me demandes des explications, des explications que je laisse entendre. Je te raconte tout, ou presque tout. Je ne te dis pas que j'ai aussi un problème cardiaque mais que je ne sais pas quoi, je ne te dis pas que je suis entrain de faire un burn out dans mon travaille, parce que je peux être grand fort, avoir un mental d'acier mais par moment je ne supporte plus tout ça. Je m'étais lever mais malheureusement je boitais, j'avais mal a mon genoux, un genoux qui ma fait longtemps souffrir étant adolescent et que ça recommence maintenant. C'est soit-disant le fait que je force trop dessus mais non, je sais que je ne me suis jamais fais opérer adolescent et j'en ai des répercutions. « Tu devrais te faire soigner. » « Je suis a l'hôpital tout les deux jours limites pour ça, mon opération est prévu t'en fais pas pour ça. » Je voyais bien que tu n'arrivais pas a contrôler ta colère et moi non plus a vrai dire, mais ce n'est pas pour autant que je suis méchant. « C’est ça ton problème? C’est pour ça que tu te met dans cet état là. » « Non, non il n'y a pas que ça Ida, mais je n'en dirais pas plus de tout façon. Comme je t'es dis, ma vie n'est peut-être pas la pire mais par moment c'est ainsi, ça toujours été comme ça c'est pas la première fois que je sombre. » Je dis un peu sèchement, mais je ne vais pas te dire que j'ai déjà subis cette épreuve, difficile, épreuve que j'ai su surmonter avec ma meilleure amie. Je ne sais pas si cette fois je serais capable d'être a nouveau a l'écoute d'une personne pour que l'on me fasse arrêter. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mais surtout, personne ne le remarque sauf la personne avec qui je vivais et qui est partie. Mon meilleur ami, mais c'était encore autre chose.
Quand j'entends dans ta voix que tu réussis a te calmer je fais de même laisse un petit soupire m'échapper, un soupire de tristesse limite. « Sean, je t’aime bien, mais franchement mon gars, faut que tu te reprennes. » Je garde alors mon regard noisette dans le tien. « Moi aussi Ida, mais... Je n'y arrive pas, du moins pour le moment c'est dur. » Je passe a nouveau un main dans mes cheveux en baissant en suite mon regard, quand je sens la tienne se dépose sur mon épaule pour la serrer un peu, me faire revenir a la raison, me dire que je ne dois sombrer dans mes pensées maintenant. Je lève doucement le regarde sur toi. « Ça va aller. Je te le promet. » Un simple petit haussement d'épaule se fait a t'es paroles, je ne sais pas du tout, de toute façon je ne suis certain de rien du tout. « J’irais avec toi à ton opération. » « Ne t'en sens pas obliger, tu vas pas laisser tomber t'es habitudes pour moi. Je t’appellerais après si tu veux, mais je ne veux pas que tu te sentes obliger de venir... » Je sais que c'est une bonne attention que tu fais ça, mais pour moi je ne veux pas que l'on se sente obliger de venir me voir pour une simple opération. Et je serais capable de parler de mon autre problème une fois que je serais encore dans les vapes et je ne veux pas. Mais promet moi. Plus d’alcool. Regarde dans quel état tu es! » Un simple hochement de la tête, je ne peux pas promettre quelque chose que je ne tiendrais pas. Je me connais trop bien alors je ne pourrais pas. C'est au moment ou je te dis que je vais partir que tu me retiens en quelques sortes. « Et si tu restais déjeuner avec nous? » « Je ne vais pas vous embêter, surtout qu'est-ce que ton petit va dire ? Puis de tout façon je dois rentré pour prendre un douche parce que je dois pas avoir une odeur très agréable a sentir... » Je hausse des épaules a nouveau, je ne voulais vraiment pas déranger plus longtemps, après je ne sais pas du tout se que tu avais prévu pour le déjeuner...
Je ne devrais pas m’énerver comme ça. Je sais que dans le fond, il ne le mérite pas, sa situation est déjà assez complexe pour que je viennes en ajouter une couche. Mais je n’aime pas trop le voir baisser les bras de la sorte, de se montrer aussi défaitiste pour ci-peu. J’apprends par la même occasion ses problèmes d’addiction que j’ignorais. L’image que je me faisais de Sean était en soi assez erronée, je le voyais plutôt comme un solide garçon, avec tout ce qu’un gentleman rêverait d’avoir. Un bel homme qui plus est qui ne laisserait pas beaucoup de femmes indifférentes. Le prince charmant. Alors que j’aurais pu me laisser séduire par l’image que je m’étais faites de lui, il venait de tout gâcher se présentant plutôt comme un pleurnichard préférant se réfugier dans l’alcool et la violence plutôt que d’affronter comme un grand ses soucis. Je soupire, de toute façon je ne trouve même plus les mots pour le ressaisir. Plutôt que de se vexer de mes propos quelques peu dur, il se fond d’excuses à chaque reproche que je lui fais. Je décide donc de changer d’approche, un peu plus douce. De toute façon, je vois bien que ça ne l’aide pas vraiment que je me montre violente mes dires.
Je reste assise à ses côtés, attendant qu’il en dise plus, restant silencieuse à mon tour. Les enfants sont à l’étage et je sens bien qu’il va falloir que j’aille m’occuper d’eux aussi. « Écoute Sean, je serais là, tu peux compter sur moi. » lui dis-je pour son opération. Je ne sais pas vraiment quel est sa relation avec ses proches et sa famille mais personne ne mérite de se réveiller seul à l’hôpital. Je lui fais promettre de ne plus boire, il se contente d’un petit hochement de tête qui n’a rien de très rassurant. Je sais qu’il ne le fera pas mais je n’insiste pas cette fois-ci. Il fera comme bon il voudra, mais il sait maintenant quel est mon point de vue là dessus. Je jette un coup d’oeil à la montre du salon et lui propose de déjeuner avec nous. « Comme tu veux, de toute façon on comptait juste se faire un Mcdo. » lui dis-je. Je l’avais promis à Alex.
Nous ne faisions que très peu de sorties ces derniers temps à cause de mes problèmes d’argents. Je venais d’avoir ma première paye au magasin et je voulais en faire profiter les enfants. « Alex est un petit garçon très intelligent et ouvert. Tu n’auras qu’à te présenter. » lui proposais-je en me levant. Dans le fond, ça me ferait plaisir qu’il puisse un peu changer d’état d’esprit : « Ce que je te propose c’est de rentrer chez toi, tu te laves et tu te changes et on se rejoint directement là bas. » les enfants n’étaient pas encore prés, il fallait à mon tour que je puisse me préparer. Sans oublié que la maison était dans un sacré bordel et qu’il vallait mieux passer un coup d’aspirateur. Clara ne marchait pas encore, mais il lui arrivait de se balader à quatre pattes dans toute la maison, mettant dans sa petite bouche tout ce qu’elle trouvait. Je devais donc me montrer vigilante dans ce que je pouvais laisser trainer.
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur. (listen)
Je ne suis pas vexer bien au contraire je pouvais comprendre, comprendre que je suis entrain de te décevoir mais voilà, voilà tu sais tout maintenant. Bien sûr quand on parle de l'hôpital je te dis que tu n'est pas obliger de venir avec moi car je peux être tout seul, mais quand je te vois encore a coter de moi ou tu fais tout pour me rassurer j'ai un petit sourire que s'affiche sur mes lèvres. « Écoute Sean, je serais là, tu peux compter sur moi. » Je hoche doucement la tête de haut en bas. « D'accord, merci c'est tellement adorable de ta part Ida... » Je souris a nouveau en prenant doucement ta main dans la mienne pour te remercier. Mais quand on parle du fait que je reste avec vous c'est vrai que je ne voulais pas te déranger plus longtemps mais tu reprends la parole avant. « Comme tu veux, de toute façon on comptait juste se faire un Mcdo. » C'est vrai qu'un vrai petit déjeuner je ne dis pas surtout qu'en ce moment je ne manges pas grand chose. « Si tu me laisse vous invité et de toute façon tu n'as pas le choix. » Je voulais me faire pardonner, puis si ça peut faire plaisir a ton garçon je ne dis pas non du tout. De toute façon je peux au moins faire ça, mais aussi te soulager d'un point. Mais c'est vrai que j'avais peur de se que ton garçon pourrait dire. « Alex est un petit garçon très intelligent et ouvert. Tu n’auras qu’à te présenter. » Je hoche a nouveau la tête de haut en bas. « Pas de soucis alors, mais pas dans cette état.. » Je grimace doucement en riant un peu. « Ce que je te propose c’est de rentrer chez toi, tu te laves et tu te changes et on se rejoint directement là bas. » Je viens alors me lever du canapé en hochant a nouveau la tête. « Je vais faire ça alors. Par contre, si tu as besoin aujourd'hui que je te garde t'es enfant pendant que tu veux t'occuper de la maison je suis totalement disponible puis je pense qu'ils ne vont pas le regretter. » Je dis en souriant. C'est sur que ce n'est pas facile de devoir faire le ménage avec deux enfants en bas âge. Puis comme je garde la petite d'une amie je peux faire ça pour toi quand tu en as besoin. Bon pour tout avouer je veux me faire rattrapé mais ça va être dur. Je viens dépose un baiser sur ta joue puis je reprends ma veste pour rentrer chez moi. Douche limite froide, lave de cheveux, du corps puis je saute dans des vêtements propres, toujours en jean et tee-shirt. Je vous rejoints au McDo comme l'on a prévu. Bien sûr je me présente à ton fils en étant « Salut mon grand, mh... Alexandre c'est ça ? Je suis un ami de ta maman. » Je lui dis en souriant, comme toujours ma grande taille impressionne tout les enfants, et je vois qu'il n'arrête pas de me regarder. Quand on arrive au comptoir pour commander, je te demande se que tu veux puis a Alex, mais je vois qu'il veut faire comme les grands, alors je viens le porte et l'asseoir sur ma jambe que j'ai bloque contre le comptoir pour qu'il puisse commander se qu'il veut. Je te laisse faire la surveillance mais tout en le laissant choisir se qu'il veut. Je pense que tu dois te demande qui je suis réellement. Le jour l'homme adorable, adoré par les enfants et qui les adores mais aussi qui ne veut que tu bien pour ses amies, et la nuit, le connard alcoolique... Je suis deux personnes différentes et je l'avoue mais je ne l'assume pas, je préfère être le gentil que le connard. Je prends les plateaux, puis on s'installe, je laisse le petit venir a t'es coter. Le regarder manger puis le laisse aller jouer en le surveillant tout en discutant avec toi. Ca faisais du bien d'être avec une personne sur qui on peu compter...
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